Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
3
Affaire CARREFOUR contre société JECTIS ; cour de cassation ; n°9387-9589 de 08 octobre 2007 ; R.J.L2007.
Cependant le juge interne peut procéder par la méthode directe
lorsqu'il siège conduit interne nationale pour trancher un litige à
à caractère international universel comme les règles de la lex
mercatoria
une manifestation de cette mise en œuvre peut être trouvé dans
l'arrêt de la Cour de cassation tunisienne dit arrêt Carrefour
dans laquelle la Cour de cassation se référer à ce qu'elle a appelé
le droit de la mondialisation pour qualifier le contrat de
nouvelle catégorie internationale issu de ce droit « c'est le
contrat de partenariat » pour enfin donner la solution au fond
sur la base de cette qualification mais dans une logique
traditionnelle de conflit de loi et de conflit de juridiction ; On
peut cite l'arrêt d'appel n° 48118 de 9 février 20014.
Dans cette affaire la cour d'appel se réfère directement aux
règles et usages en matière de crédit documentaire comme règle
coutumière internationale généralement reconnus par les règles
professionnelles du commerce international et appliquées par
les institutions qui interviennent dans ce domaine ;ce qui leur
donne le caractère obligatoire.
Chapitre III : Le régime de
contrats internationaux
le contrat jouera un rôle important voir déterminant sur la scène
internationale parce qu'il manifeste le rôle de la volonté
collective et individuelle en DIP on a déjà exposé dans
l'introduction.
il joue le rôle de source privée de DIP ;il joue le rôle d'un
instrument de solution des conflits de lois et de juridiction à
travers notamment les accords procéduraux dans les domaines
R.T.D 2005 page 441 cité dans le journal du droit international p1067 ;note sami bostanji.
4
de conflit de juridiction ;en matière d'arbitrage qui est une
justice a fondement conventionnel ;en matière de conflit de lois à
travers le rôle de l'autonomie de la volonté notamment par la loi
d'autonomie et les différents clauses tels que les Clauses
d'exception ;la théorie des contrats -lois mais ce rôle suppose
l’internationalité dans le contrat lui-même ;cette internationalité
une fois établie suppose un régime juridique de fond donc la loi
applicable au fond du contratinternational et un régime juridique
processuel Régissent le mode de résolution des conflits relatifs
aux contrats internationaux.
Section 1 : l’internationalité du contrat :
L’internationalité était provoquée dans l'article 2 du Code de
DIP qui a défini le rapport international en disposant "Est
international, le rapport de droit rattaché au moins par l'un de
ses éléments déterminants, à un ou plusieurs ordres Autres que
l'ordre juridique Tunisien."
En matière de contrat ; l’internationalité a été souvent ; elle a
connu une évolution en passant de critères traditionnels non
déterminant a des critères juridiques économiques déterminants
a effet juridique dans la qualification du contrat international et
dans l'établissement du régime juridique applicable Au dit
contrat.
Paragraphe 1 : Les critères traditionnels de l'internationalité de
contrat :
Les critères de internationalité sont nombreux et diversifiés : il
peut s'agir de l'internationalité des parties engagé dans le
contrat ou de leur domicile ;de la résidence habituelle ;du siège
social de la personne morale ;du lieu de conclusion du contrat ou
du lieu d'exécution du contrat ou l’objet du contrat (importation-
exportation) .
La doctrine opte souvent pour le critère du lieu de conclusion ou
d'exécution ou de la nationalité ou du domicile.
La pluralité des critères ne veut pas dire application automatique
est indifférente et pourtant l'attribution du caractère
international une fois que l'une des critères est établie ces
critères doivent être soumis à une appréciation objective qui fait
que l'internationalité soit effective et obéit à la définition donnée
par l'article 2 du Code de DIP c'est tout le problème de critères
déterminant.
I -Première partie : Les critères juridiques A– CRITERES
TRADITIONNELS NON DETERMINANTS Les critères traditionnels
d’internationalité non déterminants se manifestent dans la
nationalité des parties engagées dans le contrat (A) et le lieu de
conclusion du contrat (B). 1-La nationalité des parties : En effet la
nationalité des parties d’un contrat n’est pas déterminante dans
la qualification de contrat notamment lorsqu’il s’agit de rapport
économique de transaction. Un contrat conclu entre deux
étrangers en Tunisie n’est pas forcement internationale, un
contrat conclu entre deux tunisiens à l’étranger n’est pas aussi
forcement internationale.Dans les 2 cas il faut s’agir d’une
opération juridique sans incidence internationale c’est-à-dire
sans effet sur le commerce internationale car l’opération est
totalement régi et produit ces effets au seul ordre juridique
tunisien ou étranger. Exemple le contrat de transport interne
entre deux destinations tunisiennes. Le caractère mixte de la
nationalité n’aura pas d’incidence Le législateur lui-même écarte
parfois d'une manière expresse le critère de la nationalité c'est le
cas de l'art 163 code de commerce maritime. Cependant, un
contrat conclu entre 2 tunisiens peut être qualifié d'international
lorsqu'il a pour objet une opération ou un marché à exécuter à
l'étranger par exemple des travaux à l’étranger. Le critère de la
nationalité peut être déterminant en matière de statut
personnel. Un contrat de mariage mixte est souvent considéré
comme un contrat comportant un élément d’extranéité. En effet
le statut personnel est souvent soumis à la loi personnelle de
chaque partie en ce qui concerne l'état et la capacité l'art 59 du
code de DIP consacre cette internationalité en règle générale en
matière de statut personnel , l'art 40 la consacre en matière de
la capacité d'exercice de la personne physique tout en ajoutant
un assouplissement en disant " Lorsque l'une des parties à une
transaction pécuniaire est considérée capable au regard de la loi
de l'Etat où a été conclue ladite transaction, elle ne peut opposer
son incapacité ou sa capacité limitée, en application de sa loi
nationale, ou de celle de l'Etat où elle est née ou y a exercé son
activité, à moins que la partie cocontractante n'ait connu, ou dû
connaître son incapacité ou sa capacité limitée lors de la
conclusion du contrat. " Ainsi que les conditions de fond de
mariage sont régis séparément par la loi nationale de chacun des
époux suivant l'art 45. 2- Le lieu de conclusion du contrat : En
effet le lieu de conclusion du contrat peut être incident le contrat
peut être conclu incidemment lors d’un voyage à l’étranger à
propos d’une transaction ou rapport purement interne ou à
propos d’une transaction ou d’une opération économique
commerciale l’affaire qui sera exécuté dans un pays autre que le
pays de conclusion il sera un contrat internationale n’ont pas par
le critère de lieu de conclusion mais par le critère de l’objet ou
de lieu d’exécution ou le lieu de domicile ou la partie qui
supporte L’obligation caractérisée. Les parties veulent attribuer
une internationalité fictive ou bénéficier d’une loi favorable à
leurs intérêts pour attribuer compétence frauduleuse à une
juridiction réellement incompétente. Le critère de lieu de contrat
de conclusion a été retenu dans le droit tunisien dans l’ancien
article 2 du code de dip en matière de compétence
internationale mais le code de dip a rejeté ce critère car il n’est
pas un critère déterminant même en matière de compétence
juridictionnelle. B- CRITERES DETERMINANTS Il l y’a 3 critères en
matières de l’internationalité de contrat le critère de domicile, le
critère de l’objet de contrat et le critère de lieu d’exécution. 1-LE
DOMICILE Cependant, le domicile, étant proche de la résidence
dans certains cas, peut jouer un rôle important dans la
qualification de la relation contractuelle lorsqu'on prend en
considération la résidence du débiteur de la prestation
caractéristique. Tel est le cas dans la Convention de Rome de
1980.La résidence du débiteur de la prestation caractéristique
est un élément essentiel pour la détermination du caractère
international du contrat. Cet élément est le plus utilisé dans les
Conventions internationales, mais aussi dans plusieurs systèmes
juridiques (le droit tunisien par exemple) 2-L’OBJET DU CONTRAT
: l’objet de contrat constitue l’assiette des obligations
contractuelle, il réunit et englobe les obligations réciproque des
parties. 3-LIEU D’EXECUTION : le critère de lieu d’exécution fait
référence au contenue obligatoire de contrat, cet a dire aux
obligations réciproque des parties, le lieu d’exécution constitue
alors le centre de gravité, le lieu de concentration des obligations
contractuelles, il est donc déterminé. En effet M. Mestre
considère que c'est au lieu d'exécution que doit être reconnu le
«rôle essentiel» dans la qualification du contrat. Il occupe
aujourd'hui la place centrale, et pour de très solides raisons,
dans le domaine des conflits de lois en matière contractuelle. En
effet c'est le lieu d'exécution qui doit apparaître comme
l'élément le plus caractéristique de l'opération contractuelle.
Mais l’appréciation de la valeur de tous ces critères et de leur
effet internationalisant reste soumis au pouvoir de juge devant
sous le contrôle indirecte de la cour de cassation .quel que soit
l’autorité du critère juridique déterminant ou non déterminant
se double le critère économique . II- Deuxième partie Les critères
économiques : Les critères économiques déterminants de
l’internationalité de contrat adoptés par la doctrine se
manifestent en le flux et le reflux (A) et les intérêts du commerce
international et le dépassement du cadre de l’économie interne
(B). A- Le CRITERE de FLUX ET REFLUX : La doctrine parle du flux
et du reflux au-delà des frontières. En effet un contrat est dit
international lorsqu'il a pour effet un transfert de marchandises
ou de capitaux à travers les frontières. C'est le cas des ventes
internationales ou il y a transfère de marchandises et transfère
des fonds. Ce critère a été retenu par la cour d'appel de Tunis le
22 décembre 1998 dans son arret n°57943 la cour décide que le
contrat est un contrat de commerce international puisqu'il a
pour objet un accord sur le transfert de marchandise et de
capitaux à travers les frontières tunisiennes. Ce même critère a
été retenu par la même cour dans un arret de 2 mars 1999
agissant de transport maritime. La cour d'appel de Tunis dans
son arret n°99622 du 17 avril 2004 décide que tant que le
contrat de transport a pour objet le transport de marchandises
d'un port étranger vers un port tunisien il est considéré comme
un contrat international aux yeux de l'art 163 du code de
commerce maritime et de l'art 2 de la convention de Hambourg
1978. Ce qui exige la recherche du droit applicable à son
interprétation et à son exécution pour dégager les règles
relatives à la responsabilité de transport maritime. LES
INTERRETS DU COMMERCE INTERNATIONNAL et le dépassement
du cadre de l’économie interne : Ce critère a était dégagé et mis
en œuvre en matière d'arbitrage par la jurisprudence
notamment arbitrale. En effet l'arbitrage est la justice naturelle
du commerce international, le commerce international est le
commerce des intérêts et des opérations économiques qui
dépassent les frontières des états. Le commerce international
est le siège de la lex mercatoria . Une opération ou un contrat
sont internationaux en fonction des intérêts qu'ils intéressent.
Cependant le critère des intérêts de commerce international
demeure un critère général et imprécis. Mais il a pour mérites la
souplesse et l’ouverture. C'est pour cela que le législateur
tunisien le consacre dans l'art 48 du code d'arbitrage pour
qualifier l'arbitrage d’international. Pour conclure il faut dire que
la doctrine remarque a propos des critères économiques qu'ils
englobent les critères juridiques qui peuvent être insuffisants.
C'est pour cela qu'on remarque en pratique que la jurisprudence
combine entre les critères juridiques et les critères économiques
dans l'arret de la cour de cassation de Tunis n°2692 du 15
Novembre 2006
Ce contrat la théorie devise de consentement, est retenu avec
souplesse et restriction car les opérateurs sur la scène
international sont présumés professionnel lucide et
expérimenté, et aussi l’usage de la profession… l’erreur de
droit est désistement retenue.
Aussi au niveau de la forme de contrat si le formalisme du
terrain en droit interne devient de plus en plus
Sur la scène internationale.
Les conditions de formes sont assouplie les irrégularité de la
forme sont couverte par les équation volontaire de contrat.
La specifité se désigne au niveau de la formation et au niveau
des principales clauses a formation de contrat international.
Si la formation de contrat électronique et souvent rapide et
simplifié la formation de contrat international est
traditionnellement lente et complexe.
La lenteur résulte de l’emport des intérêts et les tendue des
contrats et la complexité de son contenu. Et l’apparait à
travers l’étape préparatoire qui précède souvent la conclusion
définitive de contrat, c’est la face de négociation et de pré
contrat qui peut parfois durer des années. Elle est
matérialisée par ce qu’on appelle l’appel de négociation.
Ces accord obéissent au sur constance de contrat et sont régit
par le principe de liberté contractuelle. Le prince de liberté
est consacré par le principe d’uni droit relative au contrat, en
effet l’article de ces principes dispose que les parties sont
libre de négocié et ne peuvent être tenu en responsable si
elle ne pas vienne a un contrat… il établit que toute rupture
allusive de négociation peut dégager la responsabilité de son
auteur. Donc si les parties ne s engagement pas a conclure, il
n’on demeure pas qu’elle s’engage à poursuivre la négociation
de bon foie.
La partie que dans les négociations agissent de mauvaise foi
est responsable de préjudice qu’elle cause l’autre partie. Est
considéré de mauvaise foi la partie qui s’engage dans des
négociations et poursuit les négociations tout en sachant
qu’elle n’a pas l’intention de parvenir à un accord. De même
sera de mauvaise foi les partie s’engage en négociation toute
en dans l’impossibilité d’exécuté le corps projeté. Les
négociations sont aussi rejet par l’obligation générale
d’information et de renseignement. Toutes les parties doivent
être en connaissance de cause réseproquement des
informations et des éléments relatifs à l’engagement négocié.
La jurisprudence arbitrale insert dans les éléments
informations la question de la rentabilité de projet, La partie
sera de mauvaise foi si elle négocie un projet non rentable
mais en connaissance de cause.
Le contrat international est souvent établie avec l’aide de
conseillé et d’expert, le contrat définitif sera le fruit de ces
négociation mais il se caractérise par certain clause d’usage
dans les contrats internationaux.