9 – LA PRODUCTION DE LA LOI SOUS LA VÈME

RÉPUBLIQUE
I. Les normes législatives adoptées par le Parlement
A° Les lois ordinaires
1. La maîtrise de l’initiative par le Gouvernement
égalité dans la prise d’initiative entre gouvernement et parlement => texte de la Constitution
partie très importante du législatif (au XVIIIème => déniait l’exécutif)
aux USA => Président ne pas être à l’initiative EN DROIT mais en pratique il le fait)
distinction entre les textes à l’initiative du gouvernement (projet de loi) et à l’initiative du Parlement (proposition de loi)
soumis

procédure parlementaire : plus simple (même si 2008 => possible de le soumettre au Conseil d’État pour qu’il donne son avis)
existe relativement en droit => pratique : inexistante
majorité des lois adoptées par le parlement => origine gouvernementale

art 40 : « Les propositions et amendements formulés par les membres du Parlement ne sont pas recevables lorsque leur adoption aurait pour
conséquence soit une diminution des ressources publiques, soit la création ou l’aggravation d’une charge publique »
pensé contre la démagogie des parlementaires => exemple : éviter qu’un parlementaire supprime l’impôt sur le revenu
art 34 : défini les matières sur lesquelles la loi agit
art 37 : tous ce qui n’est pas du domaine de la loi et du domaine réglementaire appartient au gouvernement (restreindre des pouvoirs du
gouvernement) => division n’a pas eu les effets escomptées car dépend de l’interprétation du Conseil Constitutionnel + politiquement : plus un
rapport de force mais simplement une question technique

dispositions constitutionnelles => limite le droits d’initiative des parlementaires

petites restrictions => n’explique pas la place proéminente/la domination du gouvernement sur le Parlement

explication sociologique :
phénomène puissant => USA : président a acquis se pouvoir dans la pratique (formellement il ne l’a pas)
question économiques/sociales => attentes des populations de les traiter => devenues plus complexes
donc estime que l’initiative ds lois ne peut s’appuyer que sur des données chiffrées, des statistiques, des infos qui leur permettent d’élaborer des spots
publics de plus fin.
OR seul les organes à la tête de l’administration (exécutif) bénéficient de ces informations, ce qui leur permet d’élaborer les politiques publiques

art 48 (1958 => a changé de nombreuses fois depuis) : prévoyait que l’ordre du jour parlementaire (programmes de chaque chambres =>> fixé par
priorité par le gouvernement)
+ une fois cet ordre du jour prioritaire terminé => parlementaires pouvait fixer le sien (complémentaire => mais jamais atteint)

soucis de donner un peu plus de place au parlement => révision du 4 août 1995 : conserve la règle de 1958 mais (alinéa 3) -> 1 séance par lois (9
séances par cessions) doivent échapper à la maîtrise gouvernementale
parlementaires fixent alors l’ordre du jour de leur assemblée =>> niches parlementaire
groupes minoritaires => jamais de discussion sur leur textes + groupes majoritaires => ne vexait pas trop le gouvernement
décision de 2001 = parlementaires du groupe majoritaires peuvent inscrire des projet de loi gouvernementaux (dans leur niche parlementaire) => idée
de la réforme : ouvrir l’initiative au parlementaire MAIS ceux du groupe majoritaire aident l’action du gouvernement
+ gouvernement manque tjrs de temps >> étude de projet de lois gouvernementaux dans les niches parlementaires

art 48 : chaque assemblée fixe l’ordre du jour => mais exceptions nombreuses en faveur du gouvernement
- 2 semaines sur 4 : réservé à l’examen des projets de lois gouvernementaux avec l’ordre du jour fixé par le gouvernement
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2. La maîtrise de la discussion par le Gouvernement

3. La maîtrise du vote par le Gouvernement

B° Les lois « spéciales »