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Les droits des groupes parlementaires ont été renforcés (Article 51-1).
Toutefois, le Parlement a concédé du terrain. Sous la IIIe République, son hypertrophie lui
a permis de concéder du terrain par les délégations partielles et provisoires des
compétences du Parlement au profit du gouvernement. Amplification sous la IVe
République.
La compétence du législateur n’est pas enfermée dans cet article. On a d’autres dispositions
qui prévoient la compétence du législateur. Déclaration de guerre : Article 35. Prorogations
de l’état de siège : Article 36. Ratification traités internationaux : Article 53. Statut de
parlementaires : Article 35. Magistrat : Article 64.
La révision du 1er mars 2005 a parmi de fixer les lois de préservation de l’environnement.
Le domaine de la loi se définit par d’autres articles que le 34. C’est l’impact de la décision du
16 juillet 1971 du Conseil Constitutionnel.
Rattraper
Si une disposition n’a pas de caractère réglementaire, c’est le gouvernement qui a le choix de
l’abroger ou de la modifier. La majorité des décisions rendues par le Conseil Constitutionnel,
il est fréquent qu’il ait donné raison au Premier Ministre et que ce dernier ait procédé à la
délégation de la disposition. Il peut arriver que le Premier Ministre retire sa demande : le
Conseil Constitutionnel n’a plus à statuer sur le caractère réglementaire de la disposition
Il existe des ordonnances d’exception qui résultaient de l’ancien article 92 qui a été abrogé
par la loi constitutionnelle du 4 aout 1995. Cet article permettait dans les 4 mois suivant la
promulgation de la Ve République, de prendre des ordonnances relatives à la mise en place
des institutions.
On a des ordonnances en matière financière, prévues aux articles 47, Alinéa 3 et 47-1, Alinéa
3. Elles n’ont jamais été mis en oeuvre sous la Ve République car elles sont prévues dans
l’éventualité où le Parlement n’adopterait pas dans les délais les lois de finances (70 jours) et
de financement de la sécurité sociale (50 jours). Si le Parlement ne respectait pas ces délais,
ces dispositions prévoient que les projets seraient mis en oeuvre par le gouvernement par voie
d’ordonnance.
A : L’HABILITATION LÉGISLATIVE
Le dépôt du projet de loi d’habilitation est une compétence exclusive du gouvernement. Seul
le gouvernement dispose de l’initiative d’une demande d’habilitation. Il a la faculté de faire
cela en déposant un projet de loi ou un amendement en cours d’examen d’un texte législatif.
Seul le gouvernement peut demander au Parlement l’autorisation de prendre des ordonnances.
Une habilitation ne peut figurer dans une proposition de loi ou dans un amendement
parlementaire. Dans un projet de loi, on peut avoir plusieurs demandes d’habilitation. Au
niveau de l’étendue de cette habilitation. Elle est donnée conformément à l’article 38 de la
Constitution au gouvernement pour l’exécution de son programme. Le Conseil
Constitutionnel précise que le gouvernement doit indiquer avec précision au Parlement lors
du dépôt du projet de loi d’habilitation, la justification et la finalité des mesures que le
gouvernement se propose de prendre. Ce qui signifie que l’urgence était la justification qui
pouvait être apportée. La loi d’habilitation doit préciser son étendu. Elle doit fixer 2 délais :
- celui pendant lequel le gouvernement peut prendre l’ordonnance - celui pour
déposer le projet de loi de ratification de l’ordonnance
Pendant ces délais, le Parlement se retrouve privé de son exercice de son pouvoir législatif
dans le domaine de l’habilitation. L’article 41 prévoit que le gouvernement puisse opposer
une irrecevabilité à toute proposition de loi ou tout amendement qui interfère dans ce cadre.
S’agissant du 1er délais : la durée d’habilitation pendant laquelle l’ordonnance peut être prise.
Il doit être limité dans le temps. Il se situe entre 3 et 18 mois. La jurisprudence n’a jamais
clairement défini cette notion. Le Parlement est dessaisi, le gouvernement est totalement libre
car habilité et peut faire obstacle à tout empiétement en usant et abusant de l’article 41.
Durant ce délais, le gouvernement rédige son ordonnance et qu’il doit présenter en conseil
des ministres. Une fois présentée et publiée, le gouvernement doit respecter un 2e délais
consistant à devoir déposer devant le Parlement un projet de loi de ratification. À défaut d’un
dépôt sur le Bureau de l'Assemblée Nationale ou Sénat, le projet de loi ratifiant l’ordonnance,
l’ordonnance devient caduque. C’est le seul dépôt qui évite la caducité de l’ordonnance. Rien
n’empêche le gouvernement à inscrire ce projet de loi à l’ordre du jour.
La question qui s’est posée a été celle du cas des ordonnances non ratifiées après expiration
du délais d’habilitation. Jusqu’au délais d’habilitation, cette ordonnance présente un caractère
réglementaire. Le Conseil Constitutionnel a conclu que les dispositions doivent être regardées
comme des dispositions législatives. Ce qui a conduit un certain membres de la doctrine à se
demander s’il n’y avait pas une remise en cause de la jurisprudence précédente. Certains en
voyant là une interprétation particulière de l’article 38. Le Conseil d'Etat a rappelé qu’il était
compétent pour connaitre pour un recours pour excès de pouvoir contre une ordonnance non
ratifiée même après expiration du délais d’habilitation. Le 3 juillet 20202, le Conseil
Constitutionnel a rendu une décision rappelant que ce n’était pas un duel entre le Conseil
Constitutionnel et le Conseil d'Etat mais un duo et que dès lors qu’une liberté ou un droit
(Article 61-1) qui pouvait être menacé par l’ordonnance non ratifiée permettait que la voie de
la QPC permette de vérifier cette question. C’est une double voie de recours possible contre
ces dispositions.
Le Sénat y a vu une atteinte au pouvoir constituant et à la lettre de l’article 38. Il a déposé une
proposition de loi constitutionnelle visita à modifier cet article pour limiter le recours aux
ordonnances par le gouvernement et en réaffirmant la nature réglementaire des dispositions
dès lors qu’il n’y a pas ratification par le Parlement. Elles ne peuvent être ratifiées que de
manière expresse et non implicite.
À l’expiration du délais mentionné, elles ne peuvent être modifiée que par la loi. Ne faut-il
pas limiter le pouvoir d’action du Parlement ? Préciser cette notion de délai ? Préciser les
justifications du recours aux ordonnances ? Prévoir que les ordonnances ne puissent être
possibles que lorsque le gouvernement a mentionné ce domaine d’intervention dans son
discours de politique général ?
Le Sénat voulait prévoir que les ordonnances n’acquière valeur législative qu’à compter de
leur ratification expresse. Les sénateurs ont souhaité préciser la demande d’habilitation pour
que celle-ci soit un moyen de restreindre la possibilité gouvernementale de déposer des
demandes d’habilitation à sa guise. L’article 38 prévoit que la demande d’habilitation
concerne la mise en ouverte du programme. Les sénateurs ont prévu que cela s’inscrive dans
la déclaration de politique générale du gouvernement. Ce dernier ne pourrait alors intervenir
par voie d’ordonnance et solliciter une habilitation. Le recours à une ordonnance pour tout
autre sujet deviendrait alors impossible sauf dans 3 hypothèses : - urgence caractérisée - en
vu de la modification du droit- dans les cas des collectivités territoriales Ratification expresse
= expressément mentionnée. Le Conseil Constitutionnel est vigilant lors du contrôle de
constitutionnalité de la loi de ratification, de ses modalités et de la place réservée à la
ratification.
Article 39, Alinéa 3 : Les propositions de loi doivent respecter les conditions fixées par une
loi organique. Article 39, Alinéa 4 : Et si ces conditions ne sont pas respectées, le président
de l’assemblée intéressée ou le Premier Ministre peut saisir le Conseil Constitutionnel qui
statue dans un délai de 8 jours.
Le Premier Ministre refuse de prendre l’initiative d’un projet de loi constitutionnelle. Ainsi,
L’initiative des lois appartient concurremment au Premier Ministre et aux membres du
Parlement (Article 39, Alinéa 1).
- Cons. Const. 290 DC 9 mai 1991- Cons. Const. 526 DC 13 oct. 2005- Règle dite de
l’entonnoir- Cavalier budgétaire = disposition sans lien avec la loi de finances Cavalier
législatif = disposition sans lien avec le texte en discussion Cons. Const. 532 DC 19 janv.
2006- Cons. Const. 533 DC 16 mars 2006
A : L’EXAMEN EN COMMISSION
- Art. 43 Const.- Voir analyses passes de G. JEZE et P. DUEZ sur importance des
commissions sous IIIe et IVe Rép.- Art. 39 al. 3 RAN- saisie « au fond » ou saisie « pour avis
»
Art. 48 al. 3 et 5
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Art. 42 et 45 Const.
Navette parlementaire
Demande par le PR de nouvelle délibération de la loi (art. 10 al. 2 Const.) Saisine du Cons.
Const. Art. 61 Const.
Art. 49 Const.
art. 49 Const.
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TROISIÈME PARTIE :
Art. 37 al. 2 Const./ procédure de déclassement d’une disposition de forme législative Art. 39
Const. / inscription à l’ordre du jour des projets de loi,
Décret de nomination au Cons. const. = acte de Gouvernement (CE, Ass., 9 avr. 1999, Ba,
Req.)n°195616)
font de droit partie à vie du Conseil constitutionnel les anciens présidents de la République.
Les deux anciens présidents de la IVe République, R. Coty (5 mars 1959 au 22 nov. 1962) et
V. Auriol (5 mars 1959 au 25 mai 1960), y ont siégé en cette qualité
8e personnage de l’Etat
L. FABIUS
Art 57 Const.
1 : LES INCOMPATIBILITÉS
CESE
Les incompatibilités professionnelles sont les mêmes que celles des parlementaires
2) Le devoir de réserve
Prestation de serment