Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Ce débat sur l’esprit, la lettre, et la pratique institutionnelle entre l’article 5 et l’article 20,
constitue un point de controverse depuis le début de la Ve République, et depuis la mise en
musique par De Gaulle de la fonction présidentielle.
Ces débats ce sont presque éteints, quand en 1981, Mitterand s’est confortablement installé
dans le fauteuil présidentielle et qu’il a mis en musique l’article 5 de la Constitution, s’éloignant
alors de son texte initial. Lors de l’alternance —> pratique similaire.
C’est la raison pour laquelle, en 2008, le constituant n’a pas souhaité remettre en cause cette
ambiguïté, revenir sur l’esprit de la Constitution.
—> Cette ambiguïté subsiste et ces critiques sont régulièrement formulées à l’adresse des
présidents à l’Elysée.
2 sur 14
A : L’ADMINISTRATION, LA FORCE ARMÉE ET SES AUTRES
COMPÉTENCES
Les compétences du gouvernement concernent l’administration, les forces armées, et d’autres.
L’administration, comme l’armée, sont subordonnées au gouvernement.
Elles mettent en oeuvre la politique gouvernementale, sous réserve de ce qu’on a vu en analysant
l’article 15 de la Constitution.
Il peut arriver qu’un ancien secrétaire général du Conseil Constitutionnel devienne secrétaire
général du gouvernement (Marc Guillaume par exemple.).
On a une structure permanente au gouvernement qui vont donc aider dans le cadre de ses
fonctions :
- Le secrétaire général des affaires européennes.
- Le décret du 25 Décembre 2009 : le secrétaire général de la défense et de la sécurité
nationale prépare ces conseils.
- Le service d’information du gouvernement : SIG
- Accès numérique aux textes : Legifrance.
Les rapports officiels sont publiés à la documentation française, les ouvrages de droit publics.
Ce sont les services du Premier Ministre qui choisissent les auteurs.
- La direction générale de la fonction publique.
- INSP : institut national du service public, qui remplace l’ancienne école de
l’administration.
- IRA : instituts régionaux de l’administration.
Le gouvernement peut user des pouvoirs de crises, dans le cadre de l’état de siège.
Il peut mettre en oeuvre l’état d’urgence (attentats).
Dans le cadre de la crise sanitaire, c’est l’état d’urgence sanitaire.
Quelle est la pratique de ces motions ? Les motions adoptées sont en réalité rares.
Seul le gouvernement de Pompidou s’est trouvé dans cette situation délicate.
Sous la IIIe République, les lois constitutionnelles : aucun ministre n’est distingué des autres.
La pratique va voir émerger des présidents du conseil avec des personnages illustres.
C’est sous la Ve République que le Premier Ministre apparait comme le chef des ministres et
du gouvernement.
Il faut faire une lecture combinée de l’article 20 et 21.
Il dirige l’action du gouvernement qui détermine et conduit la politique de la nation (article
20).
Il va adresser à ses ministres, des circulaires dans lequel il fixe la méthode, le rythme de travail,
et vient opérer des arbitrages entres les ministres en cas de conflits (budgétaires).
Cette procédure de préparation de loi de finance. Il fait des lettres de cadrage de plafonds : qui
indiquent les plafonds des budgets. Chaque année, les cartes sont redistribuées.
4 sur 14
Le Premier Ministre dispose d’un Cabinet qui comprend une soixantaine de membres.
Des conseillers techniques aident le Premier Ministre à assurer ces différents arbitrages.
Le Cabinet centralise les informations et suit les dossiers en lien avec le secrétaire d’Etat.
Il y a aussi un Cabinet militaire qui assiste le Premier Ministre.
Le Premier Ministre s’appuie sur les structures permanentes.
Certains auteurs ont qualifié la fonction de Premier Ministre de chef d’Etat major du Président de
la République —> René Capitant, 1963.
Dès lors qu’on est dans une situation de concordance des majorités où le Président de la
République agit par le relais du gouvernement et qu’il dispose d'une majorité parlementaire
solide —> le Premier Ministre apparait comme son chef d’Etat major qui va exécuter la volonté
politique du chef de l’Etat.
Il participe à la conception de la politique mais met aussi en oeuvre les volontés du chef de
l’Etat, exprimées au fil de ses discours et allocutions.
Le quinquennat depuis 2000 a accentué cette tendance.
S’agit-il d’un bouclier ou d’un fusible ? On retrouve ici la tradition monarchique qui subsiste sous
la Ve République.
- Raymond Bar a endossé la popularité du président Valéry Giscard D’Estaing —>
orchestré par Jacques Chirac.
- Alain Juppé pour Jacques Chirac en pleine crise sociale dans les années 1990, qui a
assumé pleinement l’impopularité de Chirac en plein reforme de la sécurité sociale et de
l'assurance maladie.
- La dissolution de l’ Assemblée Nationale en 1997 a souvent été attribuée à la mauvaise
politique menée par le Premier Ministre Alain Juppé.
Il est important pour le chef de l’Etat de rester en retrait pour permettre à son Premier Ministre
d’endosser cette responsabilité.
Dès lors que le président se met en avant ou laisse entendre que c’est lui qui gouverne (Hollande et
Sarkozy). Certains ont même abusé du Premier Ministre (Matignon).
On retrouve des chefs d’Etat major qui font preuve d’autonomie —> Premier
Ministre Electron libre.
Certains Premiers Ministres, apparaissent comme des rivaux au Président de la
République.
Exemple : Manuel Valls (Premier Ministre d’Hollande) annonce en 2016 sa
candidature aux élections de 2017, sans avoir même démissionné de sa fonction de
Premier Ministre. Il a démission le lendemain.
Le comité Bodel avait proposé (sans grand succès) de tirer toutes les conséquences juridiques et
de régulariser les compétences entre le chef de l’Etat et le chef du gouvernement.
Le comité Balladur a voulu reprendre cette idée en faisant du Premier Ministre le responsable de
l’organisation de la défense nationale.
L’article 21 n’a pas été retouché, il n’y a pas eu de consensus politique à son sujet, dans
l’éventualité où la cohabitation resurgirait sur la scène politique.
5 sur 14
Il y a l’idée, selon laquelle, le Premier Ministre qui dirige l’action du gouvernement et dispose de
l’administration et de la force armée, va mettre en oeuvre les décisions prises en conseil de
défense.
C’est lui qui va devoir assumer devant le Parlement et la représentation nationale, la
responsabilité politique de la politique de la défense nationale.
C’est le Premier Ministre ou le ministres des armées qui va être sous les questions lors des sessions
de questions du gouvernement.
Il semble être d’avantage responsable de l’organisation de la défense nationale (selon l’article 15,
le Président de la République n’assume pas sa responsabilité politique devant le parlement mais
devant le peuple).
- Sa responsabilité peut être engagées dès lors que le gouvernement n’a pas pris les
décrets d’application de la loi nécessaires pour l’exécution des lois —> CE 27 novembre 1964
n°59068.
- Le Conseil d'Etat a repris cette jurisprudence, constatant un certain relâchement de la part
du gouvernement où il arrive que le Conseil d'Etat soit amené à adjoindre le gouvernement de
prendre le décret d’application dans un délais précis —> CE 19 Mai 2006 n°287514.
- Lorsque la loi est imprécise, sans décret d’application, le Conseil d'Etat a considéré
qu’elle ne peut entrer en vigueur —> CE 30 Mai 2011 n°336838.
- Il veille à l’effectivité de la loi —> CE 17 Octobre 2014 n°366305.
En vertu de l’article 21 de la Constitution, le Premier Ministre assure l’exécution des lois, exerce le
pouvoir réglementaire sous réserve de la compétence dévolue au chef de l’Etat au sens de l’article
13 —> le Premier Ministre a la responsabilité, dans un délais raisonnable, de prendre toutes les
mesures nécessaires à l’application de la loi (sauf si des engagements internationaux de la France
y font obstacle —> article 55).
C’est le secrétaire général du gouvernement qui est chargé d’effectuer cette surveillance.
Mais on peut faire confiance au rapporteur à l’Assemblée Nationale ou au Sénat, de la dite loi ; de
même que les commissions des lois à l’ Assemblée Nationale et au Sénat, qui surveillent
l’application des lois et les mesures nécessaires qui s’en suivent.
6 sur 14
3 : LA NOMINATION AUX EMPLOIS CIVILS ET MILITAIRES
Au regard de l’article 21 : « Sous réserve des dispositions de l’article 13 de la Constitution, le
Premier Ministre nomme aux emplois civils et militaires. ».
Distinction des conditions dans lesquelles ce pouvoir de nomination est exercé, sous réserve de
son exercice par le Président de la République (article 13) :
- Le pouvoir de nomination du Premier Ministre ne s’exerce qu’en vertu des délégations
consenties par le Président de la République.
- Faute de délégation, le pouvoir de nomination est exercé par le Président de la
République sous forme d’un décret pris en Conseil des ministres.
Ces délégations sont assez rares.
La distinction entre les décrets d’application des lois et les décrets dits autonomes, au sens de
l’article 37 de la Constitution (domaine de la loi et domaine du règlement).
- Le domaine de la loi est encadré à l’article 34.
- Ce qui ne relève pas de la loi, relève du règlement —> intervention du pouvoir
réglementaire dans un domaine qui n’est pas régi par las loi.
Toutefois, d’un point de vu du régime juridique, il n’y a plus de différence fondamentale entre un
décret autonome et un décret d’application.
Le régime juridique est unifié —> actes administratifs soumis au contrôle du juge
administratif.
Le gouvernement dispose d’outils prévus par la Constitution pour protéger le domaine du
règlement (article 37 aliéna 2, article 41 —> les irrecevabilités législatives).
Il dispose du droit d’amendement —> retouches aux propositions de lois (article 44).
7 sur 14
de jour supplémentaire de la tendance à l’Assemblée Nationale ou au Sénat (article 28).
Tant que la procédure n’est pas déclarée comme accélérée (la procédure d’urgence) par le Premier
Ministre, cette navette peut être indéfinie.
Pour qu’un texte soit adopté, il doit être adopté en termes identiques par les deux assemblées.
L’article 45 permet au Premier Ministre d’interrompre la navette, de déclarer la procédure
accélérée, et de déclarer la réunion de la commission mixte parlementaire.
Il peut présenter sa politique devant le Sénat, sans que cette présentation résulte à des débats ou
conséquences (article 49, alinéa 4).
- Le Conseil d'Etat précise que les ministres qui doivent contresigner les actes du Premier
Ministre sont ceux qui sont nécessairement compétents pour l’exécution de cet acte —> CE, arrêt
d’assemblée 27 avril 1962.
Cela signifie que le fait qu’un ministre soit simplement intéressé par le sujet, ne suffit pas à ce qu’il
pose sa signature.
- La notion de ministre chargé de l’exécution est plus large que la notion de ministre
responsable (vu article 19). Ceux à qui incombe la préparation et l’application des décrets en
question —> CE arrêt de section, 10 Juin 1966.
Le pouvoir second des ministres : ils ne disposent pas du pouvoir réglementaire de droit commun
qui relève de la compétence du Premier Ministre —> un ministre ne peut pas prendre un décret.
Toutefois, le ministre est chargé de la gestion quotidienne de son département
ministériel.
Il est placé à la tête d’un ministère et en est le supérieur hiérarchique.
À ce titre, il dispose d’un pouvoir relatif à l’organisation des services de cette administration, par
la voie d’arrêtés ministériels, chargés de l’organisation interne des services —> CE 7 février
1936, Jamard.
—> Le ministre ne peut exercer le pouvoir réglementaire (sauf délégation expresse du Premier
Ministre).
8 sur 14
Il est chargé de l’exécution du décret du Premier Ministre.
Il va être responsable de l’exécution des actes du Président de la République.
Il prend des arrêtés ministériels pour l’organisation interne de son service.
Ses entourages ministériels jouent un rôle important (Cabinet ministériel : chef du Cabinet et
conseillers techniques).
Les ministres sont les grandes personnalités de l’Etat, et non pas seulement les personnes provenant
des partis politiques.
L’article 23 a eu des fondements importants —> pratique antérieure.
9 sur 14
D’une part, le ministre, une fois nommé, a rarement pris ses distances avec les électeurs de sa
circonscription.
Le ministre qui ne l’est plus, demande souvent à son suppléant de démissionner.
Le comité Vaudel a repris cette proposition. Il a fallu attendre les travaux du comité Balladur, qui a
convaincu le constituant de modifier l’article 23 et l’article 25, en permettant le remplacement
temporel en cas d’acceptation d’une fonction gouvernementale.
Le suppléant n’assure donc plus qu’un remplacement temporel —> retour automatique de
l’ancien ministre au Parlement.
La révision constitutionnelle de 2008 a mis un terme à cette règle.
S’agissant des autres incompatibilités : l’article 23 précise que les ministres ne peuvent exercer
aucune autre activité professionnelle d’ordre privé ou public.
Depuis le 1er octobre 2014, le fonctionnaire qui devient ministre est placé dans une position de
disponibilité, et non plus de détachement (= il se trouve placé temporairement hors de son
administration).
Il cesse de bénéficier durant cette période, de sa rémunération, des droits attachés à celle ci, et
surtout, de l’avancement en ce qui concerne ses droits à la retraite.
Le problème du détachement : le fonctionnaire était positionné hors de son corps
d’origine mais il continuait à bénéficier de ses droits d’avancement à la retraite.
10 sur 14
Ce qui signifie que lorsque ce fonctionnaire devient membre du gouvernement, il est remplacé à
sa place de fonctionnaire par un autre titulaire de la fonction au délais d’un mois de réflexion.
Les fonctions de membres du gouvernement sont exclusives de toute autre fonction publique
nationale, y compris des opérateurs de l’Etat (établissement public national).
En 2012, Hollande a été embarrassé avec cette règle coutumière : il a fait un pas en formalisant
cette règle dans une charte de déontologie des membres du gouvernement.
L’article 1er du projet de loi constitutionnelle du 14 mars 2013, est venu formaliser cette
incompatibilité.
En mai 2017, la question s’est reposée avec Edouard Philippe (maire du Havre).
Macron a demandé de démissionner de leurs fonctions exécutives locales.
Les nouvelles élections municipales ont conduit le maire du Havre à conserver son mandat de maire
et de ne pas être renouvelé dans ses fonctions de Premier Ministre.
L’article 1er du projet de loi constitutionnelle du 9 mai 2018 prévoyait d’inscrire définitivement
cette règle à l’article 23 de la Constitution. Sans pour autant reprendre la préconisation de la
commission Jospin.
11 sur 14
Il faut une indépendance : le membre du gouvernement doit pouvoir défendre les intérêts de
l’Etat.
Sinon, le membre du gouvernement voudrait privilégier ses intérêts particuliers au détriment de
l’interêt général.
Il a un mois pour réfléchir et prendre sa décision. Il décide de mettre entre parenthèses sa vie
d’avant.
La responsabilité civile du ministre peut être engagée pour faute de service devant les
juridictions judiciaires.
Sa responsabilité administrative peut jeter engagée en application des règles et principes
applicables aux fonctionnaires.
Toutefois, il est irresponsable financièrement : elle ne peut être mise en jeu devant la cours de
discipline budgétaire et financière.
Sa responsabilité peut être mise en jeu devant la cour des comtes en cas de gestion de faits, en cas
d’un maniement irrégulier des deniers publics, en lieu et place du comptable public.
On a eu une profonde évolution sur les suggestions du comité Vaudel, qui a souhaité faire naître une
juridiction spécifique. C’est de cette réflexion qu’est née la cour de justice de la République,
dans un contexte (années 1990) de multiplication des affaires, de pénalisation croissante de la
vie française.
La Conseil Constitutionnel a été amenée à préciser la notion dans l’exercice des fonctions.
La question qui se posait : La cour de justice de la République serait-elle amenée à juger des actes
relevant par nature de la responsabilité exclusivement politique d’un ministre ?
La difficulté étant de distinguer la criminalité gouvernante de la fonction
gouvernementale.
12 sur 14
Il est toujours délicat de définir la frontière entre ce qui relève du pénalement répressible, du
politiquement responsable.
S’agit-il d’actes réellement commis ? De s’abstenir ? Peut on incriminer le manque de
précautions ? Le degré d’agissement de la cour interroge quel degré juger l’action d’un ministre.
Risque de basculement que le juge devient alors juge de l’opportunité politique.
Selon le procureur général de la Conseil Constitutionnel, il viserait les infractions par commission
et les infractions par omissions.
La Cour de Justice a rappelé que les dispositions de l’article 68-1 étaient applicables en espèces et
viennent consacrer l’autonomie de la responsabilité pénale des membres du gouvernement sans
faire de distinction entre les infractions intentionnelles et les infractions non-intentionnelles - 9
mars 1999, Fabus, Dufoi et Hervé
Les 3 anciens ministres avaient comparu devant la cour de justice de la République pour homicide
involontaire, dans le cadre du sang contaminé.
13 sur 14
b : LA COMMISSION D’INSTRUCTION DE LA COUR DE JUSTICE DE LA
RÉPUBLIQUE
Elle est composée de magistrats de la Cour de Cassation, élus par leurs pères et qui procèdent à
l’instruction par tous moyens des faits. Qui va qualifier juridiquement ou requalifier les faits.
C’est elle qui décide ou pas de saisir la cour de justice de la République.
Ses décisions sont susceptibles de recours.
Les membres du gouvernement sont les seuls susceptibles de se pourvoir en cassation contre
cette décision —> Article 24 de la loi organique du 23 novembre 1993.
Le Parlement a perdu la mise en accusation au profit du ministère public et des citoyens, ou des
associations.
Mais il y a une commission qui vient filtrer les requêtes pour éviter les recours abusifs au nom
de la continuité de l’Etat.
Elle fait office d’instruction nationale.
Cette décision juridictionnelle de la cour de justice de la République est exclusive pour juger les
membres du gouvernement sur les actes visés au 1er alinéa de l’article 68-1 de la Constitution.
Le législateur organique a prévu que la plainte doit contenir le nom du membre du
gouvernement visé par cette plainte.
La commission des requêtes a été saisie de plus de 40 plaintes mettant en cause à 95 reprises des
membres du gouvernement et à plus de 45 reprises des membres du gouvernement en exercice.
On peut considérer qu’avec des classements sans suite, la cour de justice n’a pas croulé sous les
dossiers.
Ce risque d’engorgement ne s’est pas produit. Ce qui lui laisse du temps pour examiner les
dossiers avec une lenteur assez étonnante.
-Affaire du sang contaminé, on a eu Ségolène Royale qui a été suivie et attaquée pour
diffamation par 2 enseignants d’un lycée —> 16 mai 2000.
14 sur 14
- Affaire Gilbert, in secrétaire d’Etat aux personnes en situation d’handicap de 1988 à 1993,
condamné pour escroquerie au préjudice de l’Etat —> 7 juillet 2004.
Et bien d’autre. Cour justice de la République, 7 juillet 2004.
-Affaire Pasqua où la Cour de Cassation, avait jugé régulier son renvoi devant la cour de
justice —> 17 juillet 2009. Il sera condamné en 2010 à un an de prison avec sursis.
- Affaire Bernard Tapie, L’ancienne ministre des finances, actuellement président de la
Banque Centre Européenne, a été placée devant la cour de justice de la République pour culpabilité
de négligences dans le cadre de résolution de l’affaire Adidas. Il a été dispensé de peine mais jugé
coupable de négligences —> 19 décembre 2016
- Affaire de l’hippodrome de Compiegne qui a concerné Eric Woerth, ancien ministre des
finances et actuel président de la commission des finances de l'Assemblée Nationale. En 2014, La
cour de justice a rendu un non lieu.
- Affaire du Karachi mettant en cause l’ancien Premier Ministre Balladur et un ancien
ministre de la défense.
Affaire concernant un ancien garde des sceaux.
En 2017, Macron, devant le congrès, s’est engagé à supprimer la cour de justice s’inscrivant dans
les pas de son prédécesseur.
Projet de loi constitutionnelles du 9 mai 2018 prévoyait cette suppression de la cour de
justice de la République.
Dans le texte constitutionnel, apparaissait un véritable consensus politique sur cette suppression de
la cour de justice, remplacée par une juridiction de droit commun.