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FEVRE Mardi 2 mai 2023

Ambre 22209386
TD1 Licence 1

Histoire Antique
Partiel CM Ménard

Consigne : rédiger l’introduction du sujet suivant : « César et la crise de la res publica (59-44 avant J.-C)

Introduction :

Construite contre la royauté, la République romaine est le fruit d’une crise de nature tyrannique
provoquée par Tarquin le Superbe en 509 avant J.-C. Cette institution est généralement appelée la « chose
commune » du fait de son appartenance au peuple romain. Elle se définit par trois éléments équilibrés et
interdépendants résumés sous la devise SPQR. D’après la vision du grecque Polybe, qui fut exilé de Rome,
les romains possèdent la meilleure institution politique du fait de sa mixité. Les aristocrates, démocrates et
monarchistes : les trois catégories de régimes politiques, y sont représentés. Malgré sa complémentarité
politique, cette dernière a connu de nombreuses crises au cours de son histoire. La République romaine a
embrassé une crise qui fut particulièrement tumultueuse et qui à conduit à la fin de cette institution entre 59
et 44 avant J.-C. En effet, un certain Jules César serait intimement lié à cette période. Cet homme, qui est
reconnu tant en homme politique ambitieux, qu’en général, a joué un rôle important dans les évènements qui
ont conduit à la fin de la République romaine.
En effet, la période d’à peine 15 ans qui survole les années 59 à 44 avant J.-C a révélé l’inadaptation
des institutions républicaines romaines. Elle a été marquée par des troubles politiques et sociaux qui ont
donné lieux à deux guerres civiles majeurs. Ces troubles débutent des la guerre sociale, qui est le conflit qui
opposait Rome à ses alliés italiens de 91 à 88 avant J.-C. Aussi paradoxale que cela puisse le paraître, la
République romaine a bien été en guerre contre une coalition de cités italiennes. Ces dernières réclamaient
l’obtention du statut de citoyen romain. Les hostilités ont été déclenchées en 91 avant J.-C par l’assasinat
d’un tribun de la plèbe nommé Livius Drusus. A cette même période, de 90 à 80 avant J.-C, une phase de
crise politique éclate due a l’émergence des imperatores. Elle est caractérisée par l’affrontement de Marius et
Sylla. Marius est un homo novus, un homme nouveau, qui se définit en pratique par opposition au noble. Il
doit son titre d’imperator à son maintien au pouvoir grâce à la guerre, notamment, grâce a la guerre de
Jugurtha qui lui permet d’accéder à la magistrature du consulat. Il revendique un premier triomphe en 104
avant J.-C, tout en étant réélu au consulat la même année suite à la défaite sèche contre les Cimbres et les
Teutons. Son 7ème consulta se solde en 86 avant J.-C. De son vrai nom Lucius Cornelius Sylla, il est né en
138 avant J.-C sous la branche familiale des Cornelia. Ce dictateur a su se distinguer en Afrique durant la
guerre de Jugurtha où il est le questeur de Marius et où il capture, avec laide de Bocchus Ier, Jugurtha, le roi
de Numidie. La guerre sociale est l’opportunité pour lui de montrer ses talents, mais finalement, il confirme
ses qualités lors des guerres des Cimbres et des Teutons de 104 à 101 avant J.-C, dans lesquelles il est le
légat de Marius. Nommé consul en 88 avant J.-C, une certaine rivalité entre les deux grands se crée et
s’amplifie durant l’expédition de Sylla en Asie et surtout lors des campagnes contre Mithridate VI Eupator de
87 à 85 avant J.-C. A l’aube de janvier 81 avant J.-C, Sylla est triomphant et instaure la félicitas en s’auto
proclamant « Sylla Felix ». En tant qu’optimates, il prône le renforcement du pouvoir sénatorial et des
nobles, ce qui participe à sa qualification en tant que tyran. De ce fait, il aspire à des instincts de cruauté,
notamment par l’instauration de la proscription à Rome et dune masse importante de populations qu’il a
massacré. Aussi, son pouvoir politique grandissant de jour en jour, il modifia le nombre de sénateurs,
initialement prévu à 300, pour prôner 300 autres chevaliers, tout cela dans le but même d’affaiblir les tribuns
de la plèbe et de renforcer son caractère d’optimates. C’est alors qu’un troisième imperator émerge : Pompée
le Grand. Ce dernier est un homme politique romain issu d’une famille équestre. Il est l’auteur de la loi
Gabinia en 67 avant J.-C et de la loi Manilia. En 61 avant J.-C, il fait parti du tout premier triumvirat incluant
Jules César et le richissime Crassus. Mais a la mort de Crassus, César et Pompée furent seuls en présence et
les anciennes querelles resurgirent. Pompée est généralement qualifié de « maitre absolu », mais parait moins
généreux et habile que Jules César. Caius Iulius Caesar est un homme d’état romain qui a vu sa carrière de
général boulversé par les tensions sociales et les précédentes guerres civiles. Il a marqué, tant le monde







romain, que l’histoire universelle. Soutenant le camp politique des populaires, de même que Marius, il
entreprend des actions politiques pour réformer l’Etat. Il parvient à modifier l’organisation de la classe
politique dirigeante afin de satisfaire les mouvances des populares. Ainsi, il concentre de nombreux pouvoirs
exceptionnels, adossés à une politique de culte de la personnalité inédite reposant sur ses ascendances
divines et sa fortune personnelle.
Ainsi, en quoi la personnalité de César et ses actions politiques ont-elles exacerbé la crise de la res
publica, qui avait été initiée auparavant par les évènements politiques antérieurs impliquant Marius, Sylla et
Pompée entre 59 et 44 avant J.-C ?
La personnalité de Caius Iulius Cesar est tout d’abord un élément important à décrypter du même
que son arrivée sur la scène politique romaine (I), il est donc nécessaire de voir, par la suite, les actions de
Jules César et de noter leurs impacts sur la res publica (II). Néanmoins, la République est devenu fragile.
Cette institution, qui paraissait si solide, s’est fragmentée à l’aube des Ides de Mars (III).

(Excusez moi pour le certain retard, je ne trouvais pas mon fichier dans mon ordinateur)

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