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Origine possible mais très incertaine de la famille

La quasi-totalité des actes Lefort aux archives de l’Oise entre 1550 et 1600 sont retrouvés à Verberie (211 sur 282)
et pour cette période on ne trouve presque aucun Lefort en Seine et Marne, Aisne, Somme, Eure, Val d’Oise, Seine
Maritime
Les départements proches de l’Oise entre ces dates (1550-1600). Verberie, Duvy, Béthisy Autheuil et Marolles sont
très proches

Origine improbable :

1-Raoul Lefort né vers 1518 marié à Catherine Bizet,


pendant le règne d’Henri II, chanvrier d’où :

1-Thibauld Lefort né avant 1555, sous le


règne de François II, marié avant 1573 à
Renaude de la ROUE à Verberie, remarié à
Perette Tellier ( ?) en 1608 avec contrat du 21-
09-1608 marchand chanvrier d’où entre autres
:

1-Thibauld Lefort né et décédé à


Verberie1586-1661 sous le règne d’Henri IV et
marié en 1607 à Verberie à Margueritte Dehorry
née à Verberie en 1566-décédée à Béthisy St
Pierre en 1622 en Picardie, Mtre tailleur d’habits,
En 1608 « le grand hiver  -26°C à Paris. 24.000
morts de froid à Paris durant le mois de janvier.
d'où entre autres :
2

Béthisy St Pierre Verberie

1 -Une fille Lefort née vers 1615 qui épouse un Simon Ban d’où un fils Simon
également
2 -Claude Lefort né en 1612 à Béthisy marié en 1635 à Béthisy St Pierre à Denise du
Liège Mtre tailleur d’habits à Bethisy sans doute déjà décédés en 1660 d’où peut-être :
Une alternative possible mais aussi incertaine à Claude et son ascendance :
Francois Lefort X Chantelet père de Francois né en 1663 marié Bachelet en 1686 car on retrouve une Jeanne née en 1654, un
Claude né en 1669, un Jean né en 1658, frères et sœur de Francois )

1-Jeanne née en 1654 mariée à Jean Brigault à Mareuil/Ourq en 1673, maître d’école
en présence de Simon Ban aussi maître d’école à
Fulaine, son oncle
2-Jean né vers 1655 qui suit (*) marié en 1674 à Marie Prévost à Autheuil en présence
de Simon Ban cousin germain et Jean Brigault son beau-frère
3-Une fille Lefort qui épouse Simon Ban fils, maître d’école, son cousin germain
4- Claude né en 1645 meunier à Bethisy marié

Le premier Lefort identifié sans conteste

Acte de Baptème de Marie Prevost

(*) Jean Lefort et Marie Prevost ont 6 enfants à Autheuil de 1675 à 1681 et 5 à Ivors de
1683 à 1690 et encore 3 à Duvy de 1694 à 1696 date du décès de Marie Prevost à Duvy:
à 39 ans
Bien des décès en bas âge parmi ces 14 enfants (ou plus). Les parents de Jean ne sont
pas mentionnés au mariage, sans doute morts avant 1674
(*) Jean Lefort « de la paroisse de Marolles » mais n’y est pas sans doute né, mariés en
1674 à Marie Prévost, elle née en 1657 à Autheuil (Billemont) fille de Robert, décédée à
Duvy en 1697-lui après 1701, Jean est meunier à Ivors puis à Duvy, Il est détenteur du
moulin de la carrière à Duvy, c’est l’un des nombreux moulins à eau, celui-là appartient au comte de Valois, Il a un
domestique en 1696. Ils se marient en 1674 à Autheuil en Valois en présence du beau-frère du marié Jean Brigault et
de son cousin germain Simon Ban ce dernier décédé à Coulomb en Valois le 9/12/1694 qui marie 2 de ses enfants à
Chezy en 1691 et 1698 mais le nom de la mère est inconnu aux actes. On a retrouvé à Duvy le mariage de
Magdelaine Lefort avec François Babaud en 1698, en présence de Jean Brigault oncle de la mariée ; Il faudrait
retrouver le mariage de ce maître d’école à Fulaine d’où :
1-Jeanne née Marolles 1675 décédée Autheuil 1682
2-Magdelaine née à Autheuil 1677 mariée à François Babrant (Babeau) à Duvy 1698. Témoin un meunier de Glaignes et
l’oncle de la mariée Jean Brigault de Vauciennes
3-Antoine né à Autheuil en 1679 décédé à Marolles 1682
4-Jean né à Autheuil en 1681
5-Marie Anne née Ivors 1683 mariée en 1701 à A. Lheullier à Vaumoise en présence de son père et de son frère Claude
Lefort, remariée à Autheuil en Valois en 1715 à L. Godard décédée Autheuil 1750
6-Jeanne née à Ivors en 1685
7-Claude né à Ivors en1687 meunier à Nantheuil
8-Marie-Jeanne née à Ivors en 1689
3

9-François né à Ivors en 1690


10-Françoise née à Autheuil en 1692
11-Gabriel né à Autheuil en 1694- décédé en 1696 à Duvy
12-Dagobert né à Duvy en 1694
13-Jean né à Duvy en 1696 marié à Marie Godard, qui suit (***)
14-Jeanne née à Duvy marraine du précédent
Jean (***) fils de Jean né en 1696 à Duvy épouse sans contrat Marie Godard à Autheuil en Valois en 1717 (décédés en 1740
et 1762 à Autheuil) en présence de Claude Lefort son frère meunier à Nantheuil et de Louis Godard Père et Louis Godard
frère de la mariée. Il est manouvrier d’où 3 enfants, François, Marie et J-Baptiste. Le village de Duvy est proche de Crepy en
Valois (règne de Louis XV)

Le trente-et-un et dernier jour de juillet de la présente année 1696 j’ai baptisé Jean fils de Jean Lefort meunier détenteur du moulin de la carrière de cette paroisse et de
Marie Prevost sa femme, qui est né le jour précédent, le parrain Jean C…. domestique du dit Lefort la marraine Jeanne Lefort sa fille qui ont fait leur marque et nous avons
signé

La descendance : Les Gardes-Chasses

Il s’agit ici de gardes particuliers attachés à des propriétaires privés possédant terres et château, gardes chasses, gardes pêches,
gardes ventes, gardes rivières, gardes port, gardes bois, gardes fonds, garde canal… Assermentés ils surveillent et font la chasse aux
braconniers qu’ils peuvent verbaliser, protège l’environnement, flore et faune. Ils prêtent serment devant le bailli ou le lieutenant civil
puis plus tard devant la justice de paix puis devant le tribunal d’instance. Ils portent un uniforme et une plaque indiquant leur fonction
et le nom du propriétaire. C’est au moins 10 gardes chasses Lefort qui exercent en 1800, plus de 25 vers 1875. En 1900 un garde-
chasse bien payé gagne 700 frs/an plus 50 frs par PV. Logé, habillé, vêtu de son uniforme, avec droit au gibier. A cette date Il y a
50.000 gardes particuliers en France. Mais seulement 11 % gagnent de 300 à 500 frs/ an. Leur nombre avait doublé en 20 ans. Vers
1870 les seigneurs de Villarmoy (Chatillon les Bordes) passent de 1500 à 4000 frs le prix de la location de chasse de leur bois de La
Borde, on comprend mieux la multiplication du nombre de gardes qui représente vers 1870, 35 % des forces de l’ordre (policiers,
gardes champêtre et gendarmes) Les piqueurs tiennent des carnets de chasses qui recensent leur activité

Le château de Bourneville commune de Marolles en Valois, le baron Fauveau, les mérinos et les loups

Il y a un grand château au hameau de Bourneville proche de Marolles en Valois,


construit vers 1725. Il appartient sans doute vers 1750 au fils de Jacques Samuel,
colonel d’infanterie, et de Marie Gabrielle Le Cirier de Neufchelles, Jacques Gabriel
Louis Le Clerc, marquis de Juigné, qui naquit à Paris le 14 mai 1727. Entré au
service dans les mousquetaires en 1742, il
était capitaine dans le régiment d’Egmont-
cavalerie dès l’année suivante. Nommé
colonel du régiment de Blaisois le 1er janvier
1748, il devint l’année suivante colonel à la
suite des grenadiers de France. Chevalier de
Saint-Louis en 1757, brigadier en 1759,
maréchal de camp trois ans plus tard, il fut
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choisi en 1774 pour représenter la couronne de France auprès de l’impératrice de Russie en qualité de
ministre plénipotentiaire. Lieutenant général depuis
1780, il venait d’être nommé, le 2 mars 1788, gouverneur d’Arras
lorsqu’il fut élu député de la noblesse des marches communes de la Bretagne et du Poitou aux Etats généraux. Il émigra et
ses biens furent vendus en particulier le château de St Germain Laxis. Outre ses terres et châteaux à Autheuil, Boursonnes,
Neufchelles...il a acheté et embellit le château de St Germain Laxis près de Vaux le Vicomte mis sous séquestre et vendu en
1793. Le château de Bourneville est ensuite propriété de Préaudeau de
Chemilly trésorier général de la maréchaussée, charge cédée de son beau-
frère et propriétaire de fonderie et verrerie à Mouterhouse près de Bitche en
Moselle. Preaudeau dessine un Horace pour illustrer une édition de 1772 du «
combat des rats et des grenouilles » un conte de ce dernier. Il sera
emprisonné 4 mois à la Bastille soupçonné de malversation, les scellées
posées 4 fois sur son logis puis il est blanchi, son frère trésorier général de
l’artillerie s’était enfui en Angleterre suite à ses malversations .En 1774 il est
envoyé par le roi en Angleterre sous prétexte d’acheter des chevaux mais en
fait pour tenter de racheter 40.000 livres –soit plus de 100 fois la dot de mon
ancêtre, sans succès, un libelle du
sieur de la Morande relatant les
turpitudes de la comtesse Du Barry et
l’objet de chantage. Une précédente
tentative pour trucider ou enlever
l’auteur du libelle ayant échoué, c’est
finalement Beaumarchais qui fait partie
des services
Secrets et qui réussira cette mission. Preaudeau épouse à 59 ans en 1797 Mlle
Mullon de St Preux, 22 ans, propriétaire du château de Bourneville, en 1792 mais
quelques semaines après son mariage, lors d'une visite à son beau-père à Voulangis,
il se noie la même année dans la rivière le Morin proche. Puis le château est acquis
par mariage par le baron Fauveau de Frénilly Pair de France, conseiller du roi et
parlementaire, Louis XVIII qui n’aimait pas beaucoup le baron l’appelait Frénésie. .
Son grand-père anobli en 1740 par sa charge de fermier général, son père receveur
général des bois du Poitou. Après le décès de Mr Preaudeau de Chemilly, Fauveau épouse la veuve, Alexandrine Mullon de
St Preux en l’an huit (1799) à Marolles. Le château propriété d’Alexandrine est alimenté par un aqueduc souterrain de
plusieurs Kms. On y élevait des mérinos venus d'Espagne en même temps que ceux de la bergerie royale de Rambouillet
et on fera des croisements avec des béliers anglais à laine longue. M. de Frénilly à la suite de Préaudeau s'occupait
d'agriculture dans son château et domaine de Bourneville (commune de Marolles, Oise), où il développa l'un des trois
premiers troupeaux de moutons mérinos, 200 bêtes importés d’Espagne en France en 1776 sous l'intendance de M. de
Trudaine : un autre de ces troupeaux ; avait été donné à Daubenton, à Montbard et le troisième au comte de Barbançois, en
Berry. Mr de Préaudeau agriculteur émérite préconise la taille des haies vives en cône afin de leur donner plus de vigueur et
mets en place à Bourneville un système d’irrigation pour amender les excavations stériles dues à l’exploitation de la tourbe ; Il
a 600 mérinos puis 2 troupeaux de plus de 500 bêtes et engage des gardes pour son domaine dont J-B Lefort. Un bélier de
70 kgs donne 7 kgs de suint, à 2 frs le kg cela laissait un beau revenu au baron. En 1792 la commune de Marolles décide de
nommer 3 gardes pour les récoltes, rémunérés par les propriétaires et Préaudeau autorise les habitants à traverser son
domaine pour emmener leurs bêtes paître

. Le fameux mérinos

M. de Frenilly pair de France est un politicien ultra royaliste réputé et un poète ami de Chateaubriand avec lequel il crée un
journal en exil à Londres, il écrit un livre de poèmes en 1805 dont un dédié à son vieux garde-chasse J-Baptiste Lefort qui suit.
Dans ses mémoires le baron relate que les loups se sont multipliés alors que les Révolutionnaires ont décimés tout le gibier,
cerfs, sangliers, lièvres mais pas les loups….
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Baron Fauveau de Frenilly Baron Leclerc de Juigné Baron Preaudeau de Chemilly

De sable au lion d’or couronné de gueule accompagné d’une étoile d’or en chef à dextre
D’argent à la croix de gueule engreslée de sable cantonnée de 4 aigles du même
D’azur à l’aigle d’or couronnée de même saisissant de la patte dextre une banderole d’argent

Duc de Noailles Les loups viennent jusqu’aux abords du château, la nuit, tenter de dévorer les béliers et en
croquent quelques-uns ne laissant que les os. Le Baron avant l’arrivée des cosaques en 1815
cacha dans grenier et cellier ce qu’il put de l’argenterie, des porcelaines, de ses archives, des
vins fins….Il apprend réfugié en Bretagne par la nouvelle qu'à Bourneville les cosaques
avaient dévasté le château et fait une razzia de moutons : Frénilly, qui était un sage, se
console à la pensée qu'à des gentillesses analogues, les soldats de Bonaparte joignaient, en
pays conquis, le viol et l'assassinat. C'est du moins un colonel de la garde russe qui le lui
affirmait quelques jours plus tard, et comment ne pas ajouter foi, aux accusations d'un
vainqueur si courtois, qui faisait des manières pour accepter une tasse de thé. Frénilly se
contenta donc de retourner administrer les mérinos que les cosaques n'avaient pas mangés,
récupéra ceux qu’ils avaient vendus à quelques juifs et les peupliers qu'ils n'avaient pas
coupés. Il retrouva éparpillées ses archives presque intactes qu’il avait caché dans des boites
en fer, les cosaques croyant y trouver de l’argent les avaient piétiné au sol par les clous de leurs botte et froissé et que le
régisseur s’empressa de repasser au fer Le baron eu d’Alexandrine de St Preux un garçon sans enfants et une fille mariée à C
de Barécourt marquis de Pimodan . Fauveau accompagnera Charles X en exil en Autriche et y mourra après avoir vendu son
château au duc de Noailles en 1830 qui le revendra à Waddington (président de conseil 1879) en 1849, tout en conservant la
ferme

1-Jean Lefort fils de Jean et Marie Prevost manouvrier marié en 1717 à Autheuil
avec Marie Godard, décédée en 1762, lui décédé en 1740, on ne sait rien de lui, ils
eurent 3 enfants tous nés à Autheuil en Valois:
1- J-Baptiste né à Autheuil en 1724 Garde au château de Bourneville qui suit (**)
2- Marie née à Autheuil mariée à Pierre Carbonneau, Garde à Marolles, à Marolles en
1753 d'où une nombreuse descendance sans gardes en ce lieu jusqu'en 1800
3-François née à Autheuil en Valois en 1721 garde à Marolles, il épouse en 1741 à
Marolles Marie Grandelin puis après 1757 devient garde au château du seigneur de
Juigné à St Germain Laxis près de Vaux le vicomte, décédé à Sivry en 1799 son
épouse en 1803. Ils auront plus de 9 enfants nés à Autheuil dont :
1-François née en 1754 garde au château de Vaux marié à A Loyer en 1781,
fille d’un charretier de Sivry, demeurant au château, Ils passent contrat devant Mtre
Chamblain en présence de Garnot tuteur de la future, receveur général et capitaine
des chasses du duc de Praslin et L. Marin conseiller du roi. Il apporte 200 livres, elle,
900 livres, décédé en 1819 Il laisse en héritage une maison et des terres à Sivry pour
6200 frs, sa veuve reçoit du duc une gratification de 515 frs. Ils auront 3 enfants:
1-Agathe 1782-1853 Sivry mariée là 1809 à P. Siméon cultivateur à Bombon,
d’où un fils
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2-Adélaïde mariée à Michel Revoyat garde à Pouilly, sans doute au château du baron J-B Plucq un contrat est
signé devant Mtre Jérome à Melun. Il apporte 300 frs elle 500 frs. Elle décédée en 1822, d’où :
1- Elisa Revoyat, enfant unique, mineure, en 1822 un inventaire est établi au décès de sa mère à la maison de François
Lefort à Sivry sur la route Paris- Lyon, pour 400 frs par Mtre Tournade du Chatelet en Brie
3-François né en 1784 garde au château de Vaux, demeurant à Maincy marié à Sivry en 1808 à M-L. Chrétien fille
d'un cultivateur à Sivry . Ils passent contrat devant Mtre Masson de Blandy assisté de père et mère, de Georges Lefort au
hameau des Brandins et de Jean Lefort à Livry ou Sivry ses oncles. Il apporte en dot 500 frs elle 1800 frs d'où 5 enfants
1-Elisa née en 1811 à Maincy épouse E Derigny cultivateur mariée à Bombon, y décédée 1876
2-Francois Damase né Maincy 1810 cultivateur maire de Bombon marié à V Prevost à Bombon en 1832 +Bombon 1859

3-Julienne née en 1793


4-Marie
5-J-Louis né en 1795 et + à 17 ans à Sivry
2-Antoinette (SP)
3-J-Baptiste Garde au château de Vaux marié à M. Thuillier à Maincy en 1769. Il est officier municipal à Maincy, le maire est
Delannoy . J-Baptiste fut « épuré » par le procureur de la commune partisan de la terreur. Le comité révolutionnaire en 1792
s’installe dans l’église alors que le curé vient d’être arrêté, quelques paroissiennes les en chassent en les traitant de
« cochonnerie », d’où dépôt de plainte ; En Mai 1794 Delannoy et Lefort et d’autres signent la réaffectation de l’église selon la loi
du 7 vendémiaire, 3 des 4 cloches avaient été fondues, le coq et la croix jetés à bas. D’où 6 enfants

1- J-Baptiste 1784-1820 Sivry-Maincy garde au château de Vaux marié à Fr Chrétien fille du maitre couvreur-plâtrier
château à Maincy
2-J-Denis
3-J-Baptiste faïencier à Corbeil marié là à A. Jasenne 1802
4-J-B Aubin maitre d'école à Melun marié à Melun à G Dobzat en l’an 10
5-M-France propriétaire mariée à Maincy à F Gallé meunier en 1812
6-M-Jeanne lingère mariée à Maincy à L Droux concierge du château de Vaux puis remariée à Arnoult peintre à Maincy
4-Jean né 1760 Garde du baron de Juigné au château de St Germain Laxis, marié à M-Louise Meneret d’où 5 enfants:
1-J-Baptiste né en 1792 St Germain Laxis
2-F-Michel né en 1794 St Germain Laxis
3-Hector né en 1795 (nivose an IV) St Germain Laxis, jardinier décédé à Varnou ? 1846 sans biens
4-Charles né en 1797 St Germain Laxis retrouvé mort de faim et de froid sur un chemin de Maincy selon le procès-
verbal de la gendarmerie en 1817
5-Georges né en 1801 à St Germain Laxis de sort inconnu
5- Françoise décédée 1789 à Garges les Gonesses là mariée en 1778 à un chirurgien-perruquier T Morel en présence de
son frère François garde à Sivry d’où 3 enfants

6-Louis né Autheuil 1746 marié à Pouan (10) 1774 à M-Thérèse Coutant d’où 10 enfants de 1774 à 1788 tous mort jeunes,
Garde et cocher du marquis de la Brisse seigneur de Pouan les vallées. Un trésor du V ième siècle y fut découvert avec la
sépulture d’un prince wisigoth Théodoric tué à la bataille d’Attila en 451… 400 gs de bijoux en or

**** On reprend ici J-Baptiste fils de Jean Lefort et Marie Godard

1-Jean-Baptiste (**) né à Autheuil en 1724


Garde au château de Bourneville de 1760 à
1805. Dans sa jeunesse il sera soldat dans le
régiment de Leclerc de Juigné, les grenadiers
de France, caporal, il participe pendant la
guerre de Hollande au siège de Berg op Zoom
en 1747 un massacre viols et pillages sous les
ordres du futur maréchal de Lowenthal. Peut-
être aussi présent à la bataille d’Hastenbeck

(Guerre de 7 ans) au dire du Baron, en 1757


bien qu’il fut marié déjà à Marie-Antoinette
Grandelin, sans contrat la sœur de Marie
l’épouse de son frère (décédée Marolles 1789)
en 1751 à Autheuil en Valois en présence de
son même frère François. Il touche comme
caporal 100 livres/an (6 sols/jour) et une prime
d’engagement de 30 livres tous les 6 ans.
Il est ensuite garde-chasse de la marquise de
Neufchelles, épouse de Juigné puis de Mlle de St Preux puis du baron Preaudeau de Chemilly puis du baron Fauveau de
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Frenilly à Bourneville. En 1805 il est à la retraite et se repose dans le parc avec


les mérinos en racontant ses souvenirs à qui le veut. JB a connu les 4
propriétaires successifs. Il meurt au château en 1806 et laisse à ses 3 fils une
faible succession en meubles de 200 frs sur la
déclaration à l’enregistrement par un nommé
Dardenne (série 3Q 23) Il aura connu le règne
de Louis XV, Louis XVI, la révolution et
Napoléon
Le baron dans un recueil de poésies dédie un
des poèmes à son vieux garde chasses dont
voici la première page et en fait encore allusion
dans ses souvenirs comme son garde-chasse
émérite. D’où 3 enfants

Marquise de Neufchelles

Grenadier 1750

1-J-Baptiste né en 1752 à Autheuil Garde à Autheuil de Mr de Chemilly puis à Betz , il sera nommé
garde des récoltes à Marolles et prête serment en 1792 devant les notables et son père garde de
Bourneville au salaire de 150 livres plus 50 livres par arpent payé par les propriétaires (un arpent c’est
environ 50 hectares)

Sébastien Lefort fils de J-Baptiste et son beau-frère Carbonneau épouse de Marie Lefort furent nommés gardes par la
Municipalité de Marolles.

De Bourbon-Condé de Brignole-Monaco

Le livre municipal de Marolles garde


trace des procès-verbaux dressés
par le garde aux braconniers qui font
paître leurs chevaux sur les terres du
seigneur. On retrouve sa trace à
Betz, il est marié à Marolles en 1781
à Marie Petit, fille d’un garde-port
sur l’Ourcq, il est garde de la terre
d’Ormoy à son mariage, d’où une
fille Nicole née là en 1781 il aura une autre fille Geneviève née en 1789 à Betz, il est alors en 1789 garde au château
de Betz propriété de la princesse de Monaco née de Brignole, maltraitée puis séparée du prince de Monaco, ex-amant
de sa mère par décision de la cour des Pairs qui condamne le Prince à restituer la fabuleuse dot. Elle richissime
maitresse de Louis V duc de Bourbon Condé qu’elle épousera une fois veuve, le duc, lui habite le château de
Chantilly...avec son épouse. J-Baptiste Lefort décédé en 1827 à Betz, sans biens au château de Belair (Mob. 100 frs).
Son épouse réside veuve en 1832 au château de Belair. D’où descendance Lefort sans gardes
2-Sébastien né à Autheuil en 1754, témoin Jacquot garde-chasse de Mlle la marquise de Juigné, garde à Fulaine en
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Valois puis garde de Préaudeau de Chemilly à Bourneville en 1784-1790 marié à M-Louise Dourlée à Belloy (Somme) en
1784, décédé à Mareuil en 1816, elle en 1810, mais on ne trouve plus de gardes dans la descendance, d’où de nombreux
enfants 9 au moins tous nés à Marolles dont
1-Jean Marie carrier marié à M-Adrienne Maurice d’où 4 enfants sans descendance de gardes d’où
1-Victor né en 1832 à Marolles …19 enfants de 2 mariages
2-J-Marie né en 1830 à Marolles
3-Omer marié à Virginie Boucauld
4- Marie d’où une fille naturelle née en 1874
2-Antoine Victor: né Marolles 1790, aubergiste, voir la nombreuse descendance famille Moustier mais plus de gardes,
marié 4 fois

3-Georges, né en 1758 à Autheuil notre ancêtre, il part de Marolles pour rejoindre son oncle François et ses cousins en 1780 à Blandy pas loin de
St Germain-Laxis et de Melun. Il devient l'un des nombreux gardes du duc de Choiseul-Praslin à Vaux le Vicomte

La ferme des Brandins à 5 kms sud-est de Blandy décrites dans l’inventaire après décès de M-L Happay en 1821. Une
maison, un puits et attenante une ferme-écurie-étable, en ruine en 1990 puis détruite ensuite. Photo d’Antonia Lefort devant
l’étable en 1986 la maison en arrière-plan
Le château de Vaux le vicomte bâti par Fouquet le surintendant des finances puis après son arrestation propriété de Villars
ministre de la marine puis des ducs de Choiseul-Praslin en 1764 pendant 5 générations

Georges épouse à Blandy en 1782 M-Louise Happay, une dot de 823 livres, lui 100 livres par contrat
devant Masson notaire à Blandy, fille d'une riche famille de fermiers de 10 enfants de Nicolas Happay et Angélique Bardou
qui possède la ferme des Vallées près de St Mery et la ferme des Frileux, au sud-est de Blandy. Elle a 15 ans et est enceinte
de 4 mois, on hâte les publications des bans avec l’autorisation de l’évêque de Soissons et l’autorisation du père de Georges
passée devant notaires Benard et Crotté à Villers-Cotterêts acte insinué devant le lieutenant civil Lamy à la Ferté Million. Il a
9

34 ans en 1792 donc échappe sans doute à la conscription. Nicolas Happay décédé, ils achètent en 1793
avec la part d'héritage de M-Louise pour 840 livres, une maison aux Vallées, hameau près de St Méry qu’ils
revendent en 1801 puis en rachètent une aussitôt 1000 frs aux Brandins un petit hameau au sud-est de
Blandy. Elle existait encore en 1990 en ruine puis détruite à la suite des recherches et exploitations
pétrolières au hameau des Chaunoy. Elle comportait un logis, une étable, un puits, le jardin et des terres. En
1792 Georges et ses beaux-frères Happay signent leur engagement dans la garde nationale en s'engageant
à payer l'uniforme. Les familles Happay et Bardou ont parmi leurs ascendants la très riche famille Maurevert
présente à Maincy dès 1600 comme propriétaire fermier le plus imposé de la commune et receveur fiscal. Et aussi la famille
Morin dont un enfant de 2 ans fut dévoré par un loup en plein village ainsi que 150 personnes en quelques années dans cette
région vers 1660. Georges ne sera pas conscrit du fait de sa petite taille. Après le décès de sa femme en 1821, un important
inventaire de Mtre Masson est établi aux Brandins: Premiers articles : 2 chenets, une pelle, pincettes, un mauvais soufflet en
peau estimé 3 frs…un cheval hors d’âge 40 frs, 2 vaches…le tout évalué 872 frs et 1370 frs de biens immobiliers et héritage,
des terres. Après le décès de M-Louise il se remarie à Blandy en 1823 avec sa domestique Marie Josselin née à Pers
(Loiret) en 1793, sa cadette de 35 ans avec contrat de maitre Alloëns du Chatelet en Brie. Elle apporte 500 frs de dot, il a 65
ans, elle 29 ans. Elle a eu une fille naturelle en 1812 à 19 ans : Une fille bâtarde de Georges peut-être ? Elle ira accoucher
dans sa famille à Bazoches (Loiret). Marie se remarie en 1833 peu après le décès de Georges. Il meurt dans la maison de
son fils Claude à Maincy en 1833. Il aura connu Louis XV, Louis XVI, la révolution, Napoléon, Louis XVIII, Charles X et Louis
Philippe. Des 13 enfants tous nés à Blandy, de son premier mariage il n’en reste adultes que 4 :

1-Louise Georges née en 1782 en juillet, conçue avant mariage, décédée avant 1821 Blandy
2-Louise Denise, 1783-1845, mariée à Georges Huré à Blandy 1808, cordonnier, Ils apportent par contrat
devant Mtre Masson de Blandy en avance d'héritage chacun 600 frs. Plus de gardes dans sa descendance
3-Louis Georges 1783-1818 qui sera réformé à 20 ans, an 12 pour taille insuffisante 1,58 m, mort à 32 ans à
Blandy, célibataire,
4- Jean Denis Blandy 1785- Boissy 1857 Garde, piqueur au château de Gros-Bois du prince de
Wagram notre ancêtre - voir plus loin (**)
5- J-Baptiste 1786-1807 décédé à 21 ans à Blandy, Chartier, sans descendance
6- P-Adrien 1788-1788
7- Claude 1789 ci-après (**)
8-Angélique 1790-1790
9-J. Auguste 1791-1791
10-P.Etienne 1794-1795
11-M-Louise 1797
12-Mort-né 1799
13-Marie Catherine Rosalie Blandy 1800- Maincy 1886 d’où une fille naturelle Marie Rosalie 1818-1818, mariée à Blandy
à P. Guillet 1821, vigneron à Bombon, elle apporte en avance d'héritage 600 francs. Décédée à Maincy 1886 sans biens.
Plus de gardes dans sa descendance. Les Happay, Roger, Dulot, Thillier, apparentés, sont fermiers de fermes autour de
vaux : fermes d’ailly, de berceau,des granges, des frileux, de la vallée… sont parrains et marraines de ces 13 enfants

Claude (**) le N° 7 Blandy 1789- Chatillon1849 garde au château de La borde de monseigneur de


Villarmois marié à A. Bois à Chatillon-Laborde en 1813 contrat devant Mtre Masson de 600 francs
et 300 francs selon inventaire dont un vieux jupon en toile de Jouy
et la moitié d’une maison qu’elle partage avec sa mère, remarié à
S. Dulot à Blandy en 1826, elle apporte 2400 frs de dot devant
Mtre Garcet notaire royal à Blandy. Décédée en 1849. Il sera
recruté au 4 ième régiment de cuirassiers, il mesure 1,72 m. Il a
sans doute participé aux batailles d’Essling et de Wagram en
1809. Il est réformé pour blessure à la main en 1811. Il sera en 1828 premier valet de limier au
château de Chantilly avec son frère J-Denis, au service de Louis V duc de Bourbon. Le valet de
limier part seul au petit matin avec son limier repérer l’endroit où se cache la « bête ». La tenue :
redingote ocre, parements et galons grenat. Puis garde des Delavilleroy à Chatillon. Il laisse un
inventaire de Mtre Garcet à Blandy et une maison, au décès à Maincy en 1849 Témoins Charles et
Claude ses fils d'où 3 enfants et d’autres Alexandre, Alphonse, Etienne, Claude, Louis, Marie….nés à Chatillon et morts
jeunes, sans gardes dans la descendance

Chasse aux daims à Meudon du comte d’Artois peint 1827 par


Carle Vernet. Claude Lefort serait le valet de chiens sur la peinture agrandie
10

1-Rosalie Chatillon 1813-1865 mariée à P. Testard à Chatillon Laborde en 1848, gendarme à Chatillon Laborde

2-Charles Etienne garde au château de Chatillon Laborde, né là en 1823 et marié là à V. Castille en 1846 puis
garde dans le Loiret à Paucourt en 1888, d'où 8 enfants nés à Chatillon-Laborde, plus de gardes dans la descendance :

1-Léontine 1846-1846
2-Charles né en 1848
3- Virginie née en 1852 x 1872 à P. Moreau manouvrier, décédée Bombon 1888
4-Louise née en 1850 mariée à Savinien Appay (Happay) en 1869 à Chatillon Laborde, décédée Blandy 1890
5-Emilie née en 1854
6-Berthe née en 1856 décédée à Chatillon en 1865
7-Marie née en 1862
8-Henri 1865-1865
3-Claude né à Chatillon Laborde en 1816- décédé en 1899 à Maincy garde du duc de Praslin au château de Vaux dès
1838, il finira sa carrière comme garde général du château de Vaux dès 1865 et jusques vers 1896 il a alors 79 ans. Il épouse
E. Moreau à Fontenailles en 1838 d’où 10 enfants nés à Chatillon la Borde qui suivent. Succession pas encore accessible. En
1847 un Duc de Choiseul-Praslin cousin assassine sa femme puis se suicide avant son jugement par la cour des Pairs, un
énorme scandale

Le Château propriété des Sommiers (le sucre) dès 1875 acheté aux Choiseul avec les domaines 2.2 millions frs or puis rénové
pour 5.5 millions de frs or

Les 3 enfants Claude, Charles et Rosalie héritent de leur mère en 1826 selon inventaire de Mtre Garcet à Blandy de… 5 kgs
de filasse, 5 frs, 2 vaches, l’une à poil rouge, 10 ans 40 frs, l’autre à poil noir 4 ans, 80 frs, une mée, une horloge, un fusil à 2
coups…pour un total de 828 frs et de 1638 frs de dettes principalement 1000 frs d’aménagements faits à la maison familiale

Les gardes du château de Vaux le Vicomte vers 1870, au centre Claude Lefort garde-chef avec les galons

***

La descendance : Les Piqueurs de Chasses


Ils assistent les maîtres d’équipage de la chasse à courre et les participants appelés
boutons, ils repèrent le gibier, cerfs, chevreuils, sangliers, renards…par leurs traces
(fumets, empreintes, repères, bris d’arbres…), s’occupent de la meute de chiens,
souvent une cinquantaine, organisent la chasse généralement à cheval, utilisant une
trompe pour communiquer avec le reste des chasseurs par diverses fanfares (départ,
lancé, vue, débusqué, hallali…) et une dague de chasse pour la défense et pour
achever la bête poursuivie qui use de diverses ruses pour échapper à la meute : la
fuite, le change avec une autre bête moins fatiguée, le saut en rivière, le retour sur
traces, le rebattre…) On distingue les valets de limiers, valets de chiens, piqueurs,
premiers piqueurs les plus expérimentés. Ils portent un uniforme caractérisant
l’équipage de vénerie, une veste ou redingote à parements et galons, aux boutons
portant tête d’animal : cerfs, loups, lapins, renards, sangliers ou le monogramme du
maître d’équipage. La chasse se poursuit de longues heures, parfois sur deux jours. Le
taux de réussite de la chasse ne dépasse pas 30 à 50 % C’est 25 gardes chasses et
piqueurs Lefort ou conjoints de filles Lefort qui exercent ces professions en 1900 et
encore une vingtaine en 1930
11

Vers 1760 un piqueur de vénerie royale touche 1100 livres/an, plus 200 Livres à la St Hubert, le premier piqueur 300 Livres
de plus et 300 Livres par cerf pris et une pension de 300 à 480 livres, A cette date un ouvrier gagne 300 Livres/an, un
douanier 450 Livres/an en 1800. Vers 1825 un piqueur gagne 1200 frs/an (à peu près équivalent à 1200 Livres), Vers 1930
un piqueur gagne 6000 frs/an plus 50 frs par cerf pris. L’équipage du comte de Vallon capture 250 cerfs en 7 ans, celui du
prince de Condé 2259 cerfs en 14 ans.

Départ de chasse à la celle les Bordes Duchesse d’Uzès de Mortemart

1-
12

1-Edouard fils de Claude, Maincy 1851-Marseille 1938, non recruté en


1871 valet de chien chez le vicomte Aguado chambellan de Napoléon
III, au château de Sivry, puis chez les Schneider premier piqueur il
chasse à Lyons la Forêt, 24 ans, cerfs et sangliers puis à Chamant
avec le comte de Vallon, au rallye « par monts et Vallons », tenue
veste bleue parements rouge galon or. Puis 22 ans avec son frère
Georges Garde-chef à Vaux-le-vicomte et son neveu Hector. Un de
ses oncles Lefort non identifié fut garde général de 2 ieme classe des
forêts de Rambouillet puis à Paris et retraité en 1867 (archives BN).
Edouard épouse C. Florentin à Breuil le sec en 1876, témoin Henri
Lefort garde à Sivry, il habite à Fitz-James. Le comte de Vallon était
associé au comte de Meffray ce qui faisait dire aux mauvaises langues:
la meute est à Vallon et la chasse « à Meffray »
Une autre fois, c'était à Halatte ; le cerf de chasse est venu se
remettre au milieu d'un gros troupeau de moutons ; ceux-ci
revenaient toujours se grouper autour du cerf et rendaient
inopérantes toutes nos tentatives de le déharder ; les chiens de
berger l'avaient adopté et pillaient ceux de l'équipage qui tentait
d’approcher. Je vois encore Lefort, le premier piqueux, dans sa
belle tenue Louis XV, jurant et sacrant après le berger qui montrait
une face hilare et totalement indifférente ; les chiens commençaient
à s'énerver, et le moment était proche où les gigots allaient courir
de sérieux dangers, aussi fut-il trouvé prudent de reprendre les
chiens et de faire grâce à l'animal. Il y avait heureusement
quelques jeunes chiens qui promenaient un autre cerf depuis un
certain temps. Valon, avec son bon sens coutumier, décida de
rallier à cette chasse, et la plupart des « suivants », qui n'avaient pas eu connaissance de l'incident des moutons, arrivèrent
à la prise une heure après, persuadés que si la chasse avait duré si longtemps c'est qu'on avait eu affaire à un cerf de
grande classe.

Chasse Aguado-d’Aumale

Edouard Lefort succéda à Quelin. Son grand-père avait servi les chiens du comte d’Artois et figure à ce titre au Louvre sur
le tableau de Carle Vernet. Il marqua pendant son « règne » l’apogée de l’équipage. Il eut à faire les honneurs au roi Milan,
au duc et duchesse de Chartres au grand-duc Vladimir, à Lord Ribblesdale grand veneur de l’équipage royal et bien
d’autres seigneurs de moindre importance. Il fallait voir en ces occasions le geste noble avec lequel il saluait de son tricorne
à l’hallali et prenait sa trompe à la Dampierre pour sonner les honneurs.

Voici ce qu’en dit Mr Kulp : A la chasse il avait la décision rapide qui


manquait un peu à son maître, il lui arrivait comme tout le monde
de se tromper, après un défaut et d’appuyer un change, mais alors
bien qu’il fut bien trop fin veneur pour ne pas s’en apercevoir tout
de suite, il le faisait avec une telle autorité que tout le monde valets
maîtres et chiens empaumaient la mauvaise voie sans rechigner et
bien souvent on prenait le cerf de change. On s’en apercevait bien
à l’hallali, mais alors Vallon et Lefort d’un commun accord
maintenaient dur comme fer que c’était bien leur cerf d’attaque et la
plupart des assistants n’y voyaient que du feu. Edouard prit sa
retraite en 1904, à peu près en même temps que Darras et Latrace
les fidèles valets de chiens depuis la fondation de l’équipage. Il fut
remplacé par Loubet

Chasse avec le comte de Vallon

Ce Loubet moins royal que Lefort n’avait pas moins de qualités de calme et de maîtrise. Il passa en 1911 à l’équipage
Meunier. Georges Lefort neveu d’Edouard le remplaça jusqu’en 1914 puis vint Alexandre Cavillon,
On retrouve toutefois Edouard chef piqueur à 80 ans à La celle les bordes en 1931 avec son fils
Georges et son petit-fils Hubert. Edouard eut 2 enfants :
1-Carle de sort inconnu et d’existence contesté

2- Georges Edouard né à Clermont en 1879, piqueur en 1904 chez le comte de Brigode au château de Folembray
13

puis piqueur de la duchesse d'Uzès à Rambouillet vers 1930 .Marié à C. Mowl à Chamant en
1902, témoin Hector lefort piqueur à Airion. D’origine
anglaise elle faisait des plum-pudding ! Il fait son
service militaire en 1897 : engagé volontaire pour 4
ans au 12ième reg de cuirassiers et mobilisé en 1914
au 17 ième RA. 1.70 m, yeux bruns. En captivité de
1914 à 1918. , décédé à Folembray en 1957

Une carrière prestigieuse : A 13 ans il chasse avec son père en forêt de Halatte
avec le comte de Vallon à Chamant, puis au vautrait de Mr Delanos en
Normandie. En 1890 : le Vautrait
"Pique Avant Vexin" à M. Robert
Delanos chassait sanglier et cerf
puis chevreuil dans les forêts et les
bois situés près de la Vallée de la
Seine : Vernon, La Roche Guyon,
Gaillon, les Andelys et également
dans les forêts de Lyons et de
Gisors. M. Delanos résidait au Château de Port-Mort (Eure). Puis après son
service militaire il est de nouveau 3 ans avec son père valet de chiens à cheval
puis pendant 20 ans à Folembray avec le comte de Vallon. A Folembray tenue
bleu aux parements bleu clair, puis au rallye Bonnelles avec la duchesse d’Uzès,
le duc de Brissac, le comte de Vibraye en 1924 Tenue écarlate parements bleus,
galons et boutons or…Puis de nouveau à Folembray. Son salaire : 500 frs/mois et 50 frs par tête de gibier vers 1930. On
l’appelait M’sieur L’efort c’était un expert en matière de chasse à courre

Le château de Folembray plusieurs fois reconstruit détruit partiellement en 14-18 appartenait au comte de Brigode petit fils
du Brigode pair de France qui refuse de juger le maréchal Ney, il fit reconstruire le château. Riche propriétaire d’une verrerie.
Il fut maire durant 47 ans. Le château fut ensuite propriété de Vernes qui continua l’activité de vénerie

Livre sur Georges Lefort


14

Une messe de St Hubert : 3 générations de piqueurs Hubert, Georges-Edouard, Gérard Lefort vers 1950

Le rallye Bonnelles: Installé au château de la Celles les Bordes


crée par le marquis d’Uzès puis repris après sa mort par la
duchesse d’Uzes de Mortemard de 1872 à 1933, date du
décès de la duchesse. Elle fut la première femme à avoir son
permis de conduire et des PV pour excès de vitesse.
On y tuera au poteau de Pecqueuse un dernier loup
en cette région en 1869. Tenue : Veste rouge à
parements, galons, ceinture or. La plupart des
souverains participeront aux chasses. Georges et
Hubert son fils quitteront le Rallye en 1933 pour
Folembray. Georges composera un air de trompe de
chasse : La Mimosa. d'où:

1-Béatrice de descendance inconnue

2-Hubert né à Folembray 1908 piqueur à


l’équipage de Francport du marquis de l’Aigle en
forêt de Compiègne puis à Rambouillet à l’équipage
de la Duchesse d’Uzès en 1930 puis à Folembray où
il succèdera à son père avec l’équipage du comte de
Brigode puis celui de Vernes, le rallye nomade en
redingote bleue. Marié à L. Jarry à St Leger en Y. en
1930, prisonnier de guerre puis chauffeur du colonel Ramsay à Folembray en 1945 puis policier et décédé suite à un accident
de voiture à St Gobain en 1979 d'où :

1-Gerard né en 1931 à Folembray marié à Fontenay s/Bois en 1956 piqueur au château de Folembray puis brigadier de
la police de Reims après 1945 habitant Pierremande puis décédé à Nimes en
2003, d’où descendance dernier veneur de la « dynastie » huitième génération
de Garde et piqueurs :
J Baptiste, Georges, Claude, Claude, Edouard, Georges, Hubert, Gérard

En 1931 à la Celle les bordes, Edouard 80 ans,son fils Georges chef piqueur et son
petit-fils Hubert piqueur sont présents au service de la duchesse d’Uzès

Trophée de chasse au cerf à Rambouillet en 1926, équipage de la duchesse d’Uzès,


piqueur Hubert Lefort, invité Edmond Lefort mon père

L’équipage de Folembray crée en 1850 par le baron de Poilly est repris en 1873 par le comte de Brigode, châtelain et maire de
Folembray. Il chasse le cerf, il a 64 fox-hounds puis après 1918 le cerf décimé il
chasse le sanglier avec 80 chiens. Parmi les personnages : la comtesse de Fitz-James.
La tenue est rouge garance, poches, parements et
collet en velours vert. Les hommes portent le galon de
vénerie. La devise: Picard picqu'hardy est également
celle de l'équipage du vicomte de Chezelles. Le roman
« La grande meute » de Paul Vialard est un ouvrage
évoquant Folembray et le comte de Brigode
15

2-Georges fils de Claude né en 1856 à Maincy. Recruté en 1876 au 110 RI pour 5 ans, 1,70 m, châtain, amputé d’un pouce.
Marié sans contrat à V. Lebeau en 1883 à Liverdy, témoins Charles Lefort garde à Favière et Busteau beau-frère garde à
Liverdy, Georges est garde à Lanneray puis Piqueur au château de Gros-Bois en 1891 au service du prince Berthier de
Wagram petit fils du maréchal de Napoléon jusqu’en 1906. Georges est décédé en 1914 à Sucy en Brie. D'où 3 enfants
1-Gaston né à Boissy 1891 maçon, décédé à Sucy 1909
2-Armand né à Boissy 1891 jumeau du précédent, recruté en 1911, 8 ième Hussard, 1.65 m yeux bleus, châtain, décédé
en 1920 à Hôpital de Corbeil. Maçon
3-Berthe née en 1894 et mariée en 1924 à Villescrenes à Louis Defossé garde au château de Gros-Bois décédée en
1958 à Villeneuve St Georges, dites mémé Lefort, Descendance sans gardes

3-Henri fils de Claude né à Maincy 1844 Garde à St Germain Laxis marié là à C. Betron en 1871, militaire à cette date,
puis Piqueur à Sivry , témoins Hector Lefort piqueur à Sivry et Charles Lefort Garde à Combreux , il est Garde au
château de Bois-Louis (le Chatelet) en 1886-91. Décédé en 1902 à St Germain Laxis

4-Achille fils de Claude Maincy 1846-1846

5-Hector fils de Claude née 1842, marié à L. Garnier sans


contrat à Chartrette fille de Garnier Garde en 1865,
exempté de service par tirage au sort, Garde à ND de
Vaudreuil en 1866,, Piqueur du comte Aguado à Sivry puis
garde à Coudray en Perche vers 1880-85,à Petite Barre,
piqueur à Avon puis à Senlis (équipage Stern), garde à
La neuville en Hetz en 1893, décédé à Agnetz 1903 d’où 11
enfants dont 7 sont gardes-chasses ou piqueurs :

1-Gabriel né en 1869 à Sivry piqueur à Chantilly (équipage de chasses du duc de Chartres 1894-1904 puis équipage
Desbordes 1919- 1936) et à Montmort (Valet de chiens à l’équipage Rallye Bourgogne du comte de Montmort) en 1920,
marié à C. Prunier à Paris en 1908, témoin Edouard Lefort piqueur à Liencourt, engagé
volontaire en 1890 au premier RI de marine, yeux gris, taille: 1.66 m, mobilisé en 1914 décédé
en 1949 à Chantilly d’où 3 enfants. Gabriel est un des 4 cavaliers piqueurs sur la gravure, la
duchesse de Chartres est à droite devant le château de Chantilly
1-Léon né en 1897 et marié en 1920 à Luzarches, descendance sans gardes
D’où Micheline, Roger, Bernard père de Bernadette retrouvée sur trombi.com. en 2018

2-Louis-Georges né en 1901 à Chantilly, descendance sans gardes D’où Maxime,


Josiane, Nicole, Michèle
Comte de Montmort
3 L-Victor descendance sans gardes
2-Léon Hippolite né en 1866 à Chartrette garde au château
de Bois Louis (Chatelet en Brie) 1896-1911 comme son fils
unique Louis, garde, marié à C. Pelletier à Sivry en 1894 d'où :
1-Louis né en 1895 à Chatelet garde-chasses, 1.82 m
yeux marron incorporé au 160 RI tué au front en Meuse en
1916
3-Georges né à Vaux le Penil 1877 exempté de service (frère au
service), 1.70 m yeux, cheveux noirs Piqueur à Chamant du
comte de Vallon marié en 1917 à A. Hamborgue à Chamant
mobilisé au 156 RI à cette date, Présent à Agnetz en 1904 et à
Agnetz en 1919, à Chamant en 1921-1926
1-Lucienne 1910 à Chamant née Hamborque légitimée
2-Georges 1911 à Chamant né Hamborque légitimé
Marié à Melle en 1937 à J. St Martin, Apprenti garde-chasse au recensement en 1926 puis journaliste
3-Marie Jeanne née 1920 à Chamant
16

4-Auguste né à Avon en 1874, marié à E. Bachimont à Lannoy en 1902, garde à la neuville en Hez puis à
Chartrette en 1904, décédé à Agnetz en 1949. . Incorporé en 1893 dans l’Oise au quatrième régiment de hussard,
yeux et cheveux châtain, 1.65 m, engagé volontaire, puis appelé à l’armée en 14-18 artillerie lourde D’où :

1-Georges né à Chartrette 1904 marié H. Braud, à Oulchy 1929 remarié J. Jacquinot à Bois-Colombes 1931 +
Chamant 1951, S/officier au 16 batallon de chasseurs
2-Fernand né à Chartrette 1902 gendarme + Clermont 1974

5-Blanche née Sivry 1871 témoins Guillin et Boutry piqueurs à Sivry, + Clermont 1946

Marquis de l’Aigle

6-Edouard né Chartrette 1867 témoin Garnier


Garde à Bois-Louis en 1876-1881, lui cocher-garde au
château de Bourlemont marié à Fouquet à
Frébecourt (88) en 1893 d’où une fille Blanche, une
autre Adélaïde décédée (enterrées) à Chartrette
1914
Le château médiéval de Bourlemont presque
millénaire est le plus beau des Vosges (famille
Bourlemont puis d’Alsace puis Rohan)

7-Charles né à Coudray en perche (Eure et Loir) 1886 Piqueur à Agnetz château de Francfort du marquis de l’Aigle
marié à L. Fildier à Choisy au Bac 1911, recruté 1906, 5 ième reg de dragons, 1.65 m, châtain, yeux gris, Mobilisé en 1914,
Garde à Montmort 1919 puis piqueur à Arc en Barrois au château du duc de Penthièvre féru de chasses, petit fils de Louis-
Philippe en 1923-1930, à Langres dès 1930, décédé à Paris 1963- un enfant signalé au recrutement
1-André Claude Lefort né à Choisy au Bac en 1912, marié Magny les Compiègne mécano
8-Hippolyte né 1877 Garde à Coudray en perche au Château de Montgraham vers 1891
9-10-11 Jeanne (° +Maincy 1873), Marie, Charlotte (+ Clermont 1969), ces 2 nées à Coudray

6-Charles fils de Claude né en 1840 à Sivry marié à C. Plastre sans contrat, à Moisenay en 1865, exempt de service, non
tiré au sort, Garde Combreux en 1875 à Favières en 1883 (Tournan en Brie) Garde puis garde-chef à Villeparisis au
château de Morfondé de 1890 à 1901 d’où 5 enfants
1-Clémentine née 1864 à Moisenay marié à Favières 1883 à J. Ansard Garde à Sivry témoins . Busteau
son oncle et H. Lefort  tous deux Gardes.Tous 2 décédés à Bemecourt (Eure)
2-3-4 Charlotte, Marthe, Jean de sort inconnu
5-Eugénie née en 1866 à Moisenay mariée à Diehl artilleur à Villeparisis , descendance sans garde

7-Victor fils de Claude né en 1839 à Sivry garde à la Faisanderie à Compiègne puis garde
chef au château de Champs/Marne marié sans contrat à A. Potiquet, à Fleurine 1862 piqueur
à son mariage à Avilly (jouxtant Chantilly) d'où 5 enfants : Le château de Champs appartient à
cette époque à Mr de Nicolaï. Réside à Maincy et Garde à Vaux de 1876 à 1882, enterré à
Maincy en 1899 d’où 5 enfants

Duc de Penthièvre

1-Henri né à Maincy en 1867, Dispensé, un frère au service, Garde à la Queue les Yvelines en 1895 sans doute au
château de la Couharde très ancien, puis garde à Compiègne la Faisanderie lieu de chasse de Napoléon III, marié à M-L
Hermant à Girarmont avec contrat devant Mtre Martin à Machemont en 1890 témoins Charles Lefort garde à Villeparisis et
Hector Lefort garde à Chartrette ses oncles et de sa soeur Jeanne. Il est ensuite régisseur au château de Champs sur Marne
en 1906, puis piqueur là en 1911, d’où
1-Robert né 1891 à Compiègne, incorporé en 1914, 1.74 m marié Nogent Avril 1919 pilote aviateur
2-Irène Henriette née à la Queue en Y en 1895, mariée Ed Kayk Paris 17 le 7/8/1947 + 8/7/1984 Paris 15
2-Marie-Odile née en 1868 à Maincy mariée à Chaubert cultivateur à Senlis 1906
3-Jeanne née à Avon 1873 femme de chambre demeurant à Paris mariée à L. Bouniou valet Paris 16 ième en 1906
4-Arthur 1876-1877 Maincy
5-Hector né en 1862 à Louvres marié à E. Guillot en 1896 à Fitz James avec contrat passé devant Mtre Driard à Senlis
témoin Edouard Lefort piqueur à Chamant, Hector est Garde à Airion puis piqueur du rallye Fitz-James de Stern et du
comte de Vallon. Incorporé (S-M) en 1882 au premier RI de marine, 1.67 m, brun d’où 2 enfants :
17

1-Hubert né en 1897 à Fitz-James premier piqueur à Villers-Cotterets à l’équipage Menier (le chocolat)

La meute de Menier 1886-1936 comportait un mélange de Fox-hounds venant d’Angleterre et


de bâtards poitevins, elle compte en 1889 100 chiens, les écuries pouvaient contenir 35 chevaux ; La
Tenue : Habit rouge à la française avec galon de vénerie, gilet pareil, culotte de velours bleue. Le
bouton : d’argent sur champs d’or porte un cerf passant dans un M. Les hommes à pieds : une veste
rouge galonnée, culotte bleue, les hommes de suite, de même et une casquette portant un cor d’or.
Hubert est mobilisé en 14-18 engagé volontaire, 1 .70 m au 5 ième Dragons
Hubert marié à J. Chambeze en 1923 à Villers Cotterets puis remarié à E. Perlman à Nanterre en 1932
et remarié à J. Barboux à Courbevoie en 1941 décédé à Compiègne en 1972 d’où un fils :
1-Michel né à Pisseleux en 1924 marié à Villers-Cotterets en 1949 à M-Thérèse Matte décédé au même lieu en 2001
d'où un fils :
1-François né à Soissons en 1960- crée « Les cars Lefort-voyages » une compagnie de cars de Villers-Cotterets
marié à M-Noelle Collard à Villers-Cotterets en 1986 d'où 2 enfants Claire née en 1988 et Edouard né en 1990 à Soissons. Je
découvre un car « Lefort » sur la route en allant à Autheuil en Valois en 1990

2-Gaston né à Fitz-James 1900 Marié à J. Labergerie à Bonnelles en 1924- avec contrat- piqueur de la duchesse
d'Uzes Gaston dit Lempaumure) qui est témoin au mariage, au château de Bonnelles et Celle les Bordes ,Georges Edouard
Lefort piqueur à la Celle les Bordes aussi témoin, il sera donc la 8 ième génération de gardes : J-Baptiste, Georges, Claude,
Claude, Edouard, Victor, Hector, Gaston, comme son cousin Gérard : J-Baptiste, Georges, Claude, Claude, Edouard, Georges,
Hubert, Gérard . Gaston décédé à Creil 1961 d’où 2 filles
1-Genevieve née Bonnelles 1925
2-Denise née Bonnelles 1926
Mobilisé en 14-18, engagé volontaire au 32 ième dragon, chatain, 1.65 m, yeux marrons, brigadier-chef. Tenue : Le
rallye de Bonnelle : Redingote rouge, parement bleu, galons doré

8-Eugénie fille de Claude née à Praslin (Maincy) 1848 marié sans contrat à H. Charpentier jardinier à Maincy en 1870 en
présence de Victor et Charles Lefort ses frères. Puis lui Garde à Coudray (Loiret) vers 1885 . Le père du marié JB Henri
Charpentier avait épousé en 1834 à Maincy Marie Josselin fille naturelle née en 1812 à Bazoches (Loiret) de Marie Catherine
Josselin veuve en 1833 de Georges Lefort en 2 ième noces, elle remariée en deuxième noces à Fontaine le port en 1834.
Marie-Catherine avait eu sa fille naturelle à 15 ans en 1812, une fille de Georges Lefort peut-être. D’où un fils Eugène né à
Maincy en 1875 de sort inconnu

9-Marie fille de Claude née à Maincy 1853, mariée sans contrat à J-B Busteau manouvrier à Maincy en 1875 en présence de
Victor garde à Maincy et Charles Lefort garde à Combreux ses frères, puis lui, Garde au château de Gros-Bois, elle décédée
à Santeny en 1906 Acte signé par Horace de Choiseuil, maire de Maincy d’où 2 enfants André et

1- Gustave né à Blandy 1884 cultivateur, incorporé aux dragons, mobilisé en 1914

2-André né à Maincy 1877 Garde au château de Champs/Marne et marié là en 1906 en présence Henri Lefort régisseur
puis piqueur au château son cousin et Charles Lefort son
oncle garde de Villeparisis. Le Château prestigieuse
propriété de la princesse de Conti fille de la ducesse de la
Vallière y reçu Voltaire, Diderot, d'Alembert puis
Chateubriand puis fut loué à La Pompadour, vendu au
duc de Baume pour finir de tomber aux mains de riches
financiers qui y reçoivent
Marcel Proust, Isadora
Duncan, Alphonse XIII
d'Espagne, Paul Bourget.
Vers 1930 le domaine
comporte encore 63
jardiniers ,8 domestiques,
18

11 gardes-chasse et une cinquantaine d'employés des fermes. D’où André sous-garde avec son père en 1896 à la queue les
Yvelines

10-Auguste fils de Claude né Maincy 1849 de sort inconnu

Duc de la Baume

On reprend ci-dessous (**) le N° 4 Jean-Denis fils de Georges et M-Louise Happay

Jean-Denis frère de Claude Georges, né à Blandy


en 1785, mon ar-ar-grd-père, témoin Denis Juy son
parrain garde au château de Bombon .Exempté de
service du fait de sa petite taille 1,62 m, recensé au
recrutement à Blandy en 1805 comme domestique
à Paris , marié en 1809 à St Méry, garde à
Chatillon-Laborde en 1809, il quitte la région de Vaux vers 1810, garde
à Chenoise en 1811 au château de la Mercy où il a sa première fille,
garde à Blandy aux Brandins domicile de ses parents en 1812 sans
doute aux service des Choiseul, puis garde à Ozoir dès 1812, Il revend
avec ses 2 sœurs à son frère Georges sa part de la maison des
Brandins en 1822 il est valet de limier puis piqueur et porte
mousqueton avec son frère au château de Chantilly de Louis VI Duc de Bourbon Prince de Condé de 1825 à 1829 aux
gages annuels de 1200 puis 1400 frs dans l’équipage de cerfs et sangliers , mais il est toujours domicilié à Ozoir

Ci-contre : Le blason de Chenoise porte un CYCLAMOR sorte d’anneau rare en armoirie et l’église de St Méry

Louis VI Duc de Bourbon-Condé et son blason

Blason Prince Berthier de Wagram

L’équipage du duc de Bourbon de 1818 à 1830 fut l’un des plus


grandioses : 140 limiers pour la chasse aux cerfs, 120 pour le chevreuil, 150 pour le
sanglier, 90 chevaux, 4 piqueurs, 15 valets de limiers, 15 valets de chiens. En 1828,
89 cerfs et 124 sangliers sont capturés. La tenue était : Habit bleu galonnée (ou
ventre de biche ?), boutons argentés au cerf, veste écarlate, ceinturon 2/3 argent,
1/3 or. En 1830 le duc est retrouvé pendu,
étranglé à une espagnolette, sa maitresse
soupçonnée de jeux érotiques qui auraient
mal tournés. Puis vers 1832 Jean Denis est
garde et piqueur du prince Berthier de
Wagram petit-fils du maréchal de Napoléon.
On ne compte pas moins de 50 gardes à
19

Gros bois et autres lieux de 1850 à 1900 Il habite Ozoir puis la Queue en Brie au lieu-dit La Pompe où il loue par contrat
devant Mtre Lanquetot une maison dite l’auberge de St Leu en 1841 à un garde de Soisy Mr Benard pour un loyer
annuel de 600 frs. Il vend à sa sœur M-Catherine sa part des terrains des Brandins en 1840, habite Pontault-Combault
en 1844 peut-être au château du maréchal Lefebvre revendu en 1832, puis il habite au château de Gros-Bois dès 1846.
Il est encore piqueur en 1850 au mariage de sa dernière fille Sophie. A la fin de sa vie, dès 1851, il est concierge du
château à la poterne dite de Tourne-Bride. Il avait épousé en 1809 à St Méry avec contrat devant Mtre Masson notaire
impérial de Blandy, apportant chacun 600 frs de dot, sa cousine germaine M-Louise Happay ce qui nécessitait une
dispense papale. En cas de veuvage le veuf avait le droit de retiré de la succession sa montre, la veuve ses boucles
d’oreilles !!! Elle, née à Chilly en 1788, fille de Maurice épicier à Longjumeau, Elle mourra folle en 1858, internée à la
Salpétrière sous le nom d’Appay, sans biens déclarés, domiciliée à Paris Av de Saxe chez son fils peut-être une
résidence des de Wagram, lui meurt en 1857 à Boissy St Leger, Le prince de Wagram maire signe son acte de décès ;
De sépulture inconnue, montant de la succession dérisoire, un faible mobilier. Il aura connu Louis XVI, la révolution,
Napoléon, Louis XVIII, Charles X, Louis Philippe et enfin Napoléon III D’où 13 enfants :

1-Rosalie née et décédée à Ozoir 1827-1827


2-Auguste né en 1829 à Chantilly au château du duc de Bourbon au bâtiment des grandes reines,
présent en 1841 à La Queue en Brie au recensement, valet de chiens en 1846 à Boissy, au château
de Gros-Bois, recruté à Boissy en 1849. En 1857 il est garde à Moissenay et en 1859 piqueur du comte
polonais de Branicki ami de Napoléon III et des Rothschild, au Vaudray du très célèbre château de
Montrésor. Tenue redingote grise, parement vert boutons dorée monogramme XB. Marié à D. Bineau à
Noans les Fontaine 1855, décédé Montresor 1896. Il accompagne en 1859 le baron à une chasse au
lion dans les Atlas algériens, des hybrides costauds à la crinière très noires qui terrorisaient les
habitants, L’organisateur de ces chasses était Marcel Gérard dit le tueur de lions, il en avait tué 26 en
1857 et a écrit ses mémoires illustrées par Gustave Doré. Il reste quelques spécimen de ces lions
gigantesques jusqu’à 400 kgs dans des zoos africains. C’est ce personnage qui inspira Alphonse
Daudet pour son Tartarin de Tarascon dont les habitants ridiculisés par Tartarin l’accueillir par des
insultes et aux cris de « à mort » !!!

1-Esther Lefort ° Beaumont-Village 1859 x A.Pinault à Montresor


1877 8 enfants
2-Ernestine Lefort ° Moissenay 1857 x P. Fiancette à Montresor 1881

Comte polonais Xavier de Branicki

3- L-Georges né Boissy 1812 ? de sort inconnu, recruté sans doute à Boissy 1832 ?
4-François-Victor né à Ozoir 1817 Cocher au château marié à V. Violet à Boissy en 1850,
nombreux enfants nés à Boissy, postérité sans gardes (Eugène 1854, Eugénie 1852, Marie
1861,Sophie 1866…) recruté sans doute à Boissy en 1837
5-Constance Marie Louise née et décédé à Ozoir 1823- 1824 SP
6-Jean né et décédé à Ozoir 1819-1819 SP
7- Angélique Adélaïde née à Ozoir 1826 décédée à 17 ans à Pontault-Combault en 1844 témoin Bergeron garde à Ozoir
8- J-Baptiste né à Ozoir 1814-1881 (Yerres) témoin : Buisson garde du Baron Petit de Beauverger au château de la

Marsaudière à Chevry Cossigny pas loin d’Ozoir, où travaillait sans doute J Denis Lefort. J-B Lefort est Garde au château de
Gros Bois, dès 1844 réside à Yerres (hameau des Camaldules) Sans doute recruté à Ozoir en 1834. Marié à
Boissy 1839 à E. Lemaitre (fille de A. Lemaitre piqueur à Gros-Bois), en présence de J-J Happay employé des
poudres à l’arsenal à Paris grand-oncle du marié. D’où 5 enfants :

1-Charles Hippolyte né 1840 à Le Chautay (Cher) Garde au Château de Gros-Bois marié à A. Romain à
Yerres en 1868. A sa naissance en 1840 son père à cette date réside à Le Chautay et est garde au château de
Bernais propriété d’un maitre de forges puis Charles est garde en 1850 au château d’ Outarville
1-A-Marie °1866 sort inconnu, une fille naturelle Esther + Yerres 1880
2-Louis + Paris 1880 SP
2-M-Estelle ° Outarville 1850 mariée à E. Lemaitre piqueur au château Gros-Bois, marié à Yerres en 1872,
écuyer à Paris en 1881 et décédé à Villandry 1897 d’où :
1-Charles né à Yerres 1874 employé x M. Lebeau à Pommeuse 1899
3-Alexandre né Boissy 1857 cocher au château de Gros-Bois Baron de Beauverger

4-Ernestine 1854-1935 Boissy Lingère


5-Marie-Amélie Boissy 1856-,mariée à Carpreau décédée à Celles (Belg.) 1941 acte décès transcrit à Boissy en 1942

9-Louis-Denis né à Blandy 1812-1902 marié à C. Vigoureux à Villescresnes 1841, il est garde au château de Gros-Bois
sans doute recruté en 1832 à Ozoir, d’où 3 enfants :
1-Clarisse née à Villescrenes 1842, lingère marié à Boissy 1873 à A. Chevrillon maçon d’où :
1-Charlotte
2-Charles
3-Alfred
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2-Angélique née à Villescrenes 1842 de sort inconnu


3-Louis-Charles 1850-1908 né à Boissy marié sans contrat à C. Duru couturière à Santeny en 1879 recruté au 27
ième RI incorporé au 3 ième reg. de chasseur en 1870, yeux gris, caporal , cocher, palefrenier puis Garde et Piqueur au
château de Gros-Bois mort dans un accident de chasse à Boissy, le garde-
chef est D . Roux puis O. Redon à cette date, d’où une fille au moins :
1-Louise 1883 Boissy, 1946 Mandres couturière mariée à A.
Jutteau jardinier au château de Gros-Bois d’où 2 enfants :
1-Louis né à Boissy 1907 jardinier d’où 4 enfants
2-André né Boissy en 1910 Curé de Santeny un des
fondateurs de la JOC : Je l’ai retrouvé en 1992, 2 ans avant sa mort, à
Montgeron retiré au monastère, voici ce qu’il m’a raconté : Les gardes au
début 1900 habitaient dans un grand bâtiment à droite des deux poternes à
la grille du château lieu appelé Tourne-Bride. C’était aussi une auberge pour
les équipages de chasses. Lui et son père décédé en 1908 d’un accident de
chasse et son grand-père décédé en 1902 habitèrent là. Les gardes
portaient une vareuses courtes avec boutons argentés à tête de sanglier, la
tenue d’apparat : habit vert galonné d’or et d’argent, collet parements et
revers de velours rouge, culotte de peau jaune, bottes à l’écuyère, tricorne
bordé d’un large galon d’or, couteau de chasse suspendu au ceinturon d’argent et des boutons dorés avec la lettre W
(Wagram) Le père Louis Lefort dit ‘Pa’ Lefort était premier piqueur et prenait l’absinthe, vers 1880 avec le vieux prince de
Wagram. Il se promenait bras dessus avec le Prince et un autre garde et piqueur : Lemaitre l’époux de M-Estelle Lefort
Mon Arrière-Grand-père Charles Jean fut témoin Piqueurs : Louis Lefort et sans doute
Lemaitre au mariage de son neveu Louis en 1879.
L’autre témoin est un Delbarre jardinier, ancêtre des pépiniéristes bien
connus. Il fut aussi témoin au
mariage de sa nièce Marie
Estelle en 1872 qui épousa E.
Lemaitre piqueur au château.
André Jutteau a remis à la
princesse de la Tour
d’Auvergne dernière
propriétaire du château un
tableau du Prince de Wagram
et des boutons de veneur à
têtes de sanglier. En 1992 j’ai hérité de la trompe de chasse (célèbre marque
Périnet) de Louis Lefort ou de son père Jean Denis et de sa dague armoriée (datée
1795) avec poignée d’argent décorée de têtes de chiens et de cerfs. Le château fut
la propriété du duc de Provence jusqu’en 1791 puis acheté par Barras, puis par le
général Moreau puis par Fouché ministre de la police puis par les Berthier de
Wagram en 1805 jusqu’en 1960. Le maréchal Berthier meurt en 1815 chute ou se
suicide d’une fenêtre du château de Bromberg, le fils propriétaire du château
jusqu’en 1887, le petit fils jusqu’en 1911. L’arrière-petit-fils est tué à la guerre en
1918. Les Lefort - Jean Denis, Georges, Jean-Baptiste, Louis père et fils-connurent
les 2 ième ,3 ième et 4 ième princes entre 1832 et 1908

Les gardes et chasseurs portaient l’habit vert galonné d’or et argent, collet, parements et revers de velours rouge, culotte
de peau jaune, tricorne bordé d’un galon d’or, dague de chasse suspendu au
ceinturon d’argent. Le capitaine des chasses était le général A. de Girardin aide de
camps de Berthier. Il le restera sous Louis XVIII et Charles X. Tous les souverains
d’Europe chassent à Gros-Bois ceux de Bavière, Wurtemberg, Saxe, Westphalie,
Naples, France, Hollande. En 1806 l’équipage impérial comporte 160 chiens, 6
piqueurs, 5 valets de limiers, 4 valets à cheval, 3 à pieds plus le personnel d’écurie.
Pour une chasse à Rambouillet on fit venir 130 chevaux de selle et 136 d’attelages.
Plus de 50 personnes dont 4 piqueurs servent au château en 1850, et vers 1870,
60 personnes dont 4 gardes. Le garde général est alors Mr Fourré. A. Juteau
habitait encore en 1918 la poterne du château avec sa mère Louise Lefort

Blason marquis Lièvre de la Grange

10-Georges Denis né à Chatillon les Bordes en 1809 premier enfant d’Angélique, Recruté 1829 à Chantilly ?
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11-Blanche née à Chenoise 1811-1866, mariée à Boissy à T. Bieuvelet originaire d’Ozoir en 1833 garde au château la
Grange au roi à Grisy-Suisnes appartenant à Lièvre de la Grange général hussard, aide de camps de Berthier de Wagram,
puis garde régisseur du château de Montgermont à Pringy durant 30 ans d’où :
1-Caroline née en 1842 à Grisy-Suisnes,
2-Blanche née à Chenoise aux destins inconnus
12- Sophie née à Boissy en 1832 leur dernier enfant mariée à A. Sourdeau jardinier, à Villecresnes en 1850, en présence de
2 de ses frères Charles et François 31 et 34 ans, l’un cocher l’autre cantonnier et de son père piqueur. Aussi de Charles
François Lefort 49 ans son oncle, vigneron, Angélique sa mère a 44 ans à sa naissance.

Charles Jean Lefort, portrait à l’huile peint à Boissy vers 1840 percé d’un coup de pistolet un peu en dessous du
bouton ovale par les Uhlans en 1870 puis son fils Georges Gustave Lefort au service militaire et Charles Jean en
tenue de garde-chasse au château de Combreux (Tournan en Brie) on reconnait bien la coiffure inchangée entre les 2
portraits

Bouton de l’uniforme de garde de Charles Jean Lefort : une tête de loup

Le portrait ci-dessus portant les boutons de vénerie et le bouton conservé ont permis d’évaluer
la taille de Charles Jean environ 1.70 mètre .Sa physionomie : yeux bleus, visage ovale,
cheveux châtains

Les boutons sont de la marque célèbre superfin-perfection fabricant d’un bon nombre de
boutons de vénerie encore aujourd’hui

13-Charles Jean fils de Jean Denis né à Ozoir en 1821 non recruté sur liste par tirage au sort favorable ! résidant à la Queue
en Brie en 1841, mon arrière-grand-père garde au château de Sivry (vicomte Aguado) en 1851-1852 , garde puis garde-chef
avant 1864 jusque vers 1881 au château de Combreux (Tournan en Brie), propriétaire le marquis de Jaucourt, député puis
son fils adoptif, puis le fils de celui-ci, ambassadeur à Vienne puis sa fille Françoise qui a épousé le prince de Courlande
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(Lituanie) en 1902, De 1860 à 1884 le propriétaire est le baron Hennecart fait comte romain par le pape , député maire du
village. On élève des mérinos à Combreux comme à Bourneville.

Au service de Hennecart en 1875 on trouve 3 gardes dont 2 Lefort, 2 garçons de ferme, 1 domestique, 2 jardiniers, 1 charretier,
2 cochers, 1 berger, 1 cuisinière, 1 valet. Charles Jean épouse en 1851 à Tournan en Brie sans contrat Justine Dudez fille de
blanchisseurs et chapeliers de Tournan, originaires d’Essoyes (Aube) depuis 4 générations en présence de Claude Lefort
garde à Praslin (Vaux) et Etienne Charles Lefort garde à Chatillon Laborde, ses cousins et de la mère A. A. Happey

Marquis De Jaucourt Prince de Courlande Château de Combreux

L’autorisation de mariage du futur est passée devant Mtre Lanquetot


de Boissy St Leger. Il hérite d’une maison de son épouse, 1500 frs et
achète la maison jointe rue de Meaux 1000 frs. En 1870 les cavaliers
prussiens, des Uhlans alors encore armés de lances occupent
Tournan en Brie et occupent la maison de Charles Jean, rue de
Meaux. Ils taillardent de coups de baïonnette, la table et percent le
portrait à l’huile de Charles-Jean d’un coup de pistolet. Le portrait fut
restauré vers 1960 mais porte encore la trace du coup de feu au
niveau du premier bouton de la chemise. Charles-Jean chasse le
sanglier et le loup encore répandu, il faudra une trêve pour que
prussiens et français enterrent en 1870, les soldats tués à moitié
dévorés par les loups, l’ile aux loups sur la Marne rappelle cet évènement. Décédé rentier à Tournan en 1891 en
présence de ses 2 fils, en léguant ses biens à son épouse par testament. Enterré à Tournan. Une succession de
27.000 frs dont les 2 maisons à se partager à la mort de sa veuve Justine Dudez décédée en 1904. Il aura connu les
règnes de Louis XVIII, Charles X, Louis Philippe, Napoléon III et la République. D’où 2 enfants qui suivent :

La maison de Tournan-en-Brie bâtie avant 1820 achetée et héritée des grands-parents de mon
grand- père Lefort, les Dudez-
Ferrant. Ci-contre la rue de
Meaux, rue maréchal Foch
aujourd’hui, la maison se
situait au niveau du troisième
personnage à partir de la gauche, en retrait de la rue, le vieux mur et
la tonnelle à droite existe encore en 2015. Une maison rustique en fait
2 maisons mitoyennes l'une
louée achetée par mon
arrière-grand-père Jean
Lefort, l'autre héritée des
Dudez-Ferrand parents de
sa femme avec un rez de
chaussée, un étage
mansardé, une écurie, un
jardin à l’arrière. Les lits bateau en acajou sont très hauts et froids
même avec de gros édredons, il faut chauffer les draps avec une
bassinoire en cuivre à braises.
En 1940 on cherche l'eau au
coin de la rue avec un broc,
car l’eau du puits est
malsaine. On s’éclaire à la
lampe à pétrole ou à la bougie et
on cuisine au charbon. Il n’y a
pas de chauffage central,
juste le «chauffoir» le séjour avec une cheminée, ni eau courante, ni
gaz, ni l’électricité ni tout à l’égout. Il reste quelques vieux jouets de
mon grand-père comme un grand pierrot blanc en carton-pâte et une
locomotive en fer blanc de 1870 avec une grande cheminée. Pas de
salle de bain, pour se laver des vasques et brocs en porcelaine, un tub
en zinc et de grosses éponges. Les WC étranges sont
aménagés dans l’ancienne écurie: Une longue caisse rectangulaire
trouée avec un bouchon rond muni d’un bouton le tout en bois, nauséabond assez rustique et assez constipant : Le « raffinement » de ma
grand-mère : viens que je te torche…avec du papier journal. Des cousins habitent en haut de la rue, les Leblanc. Dans le chauffoir, de
mémoire: des lampes sourdes en zinc avec de petites portes pour la chasse de nuit, d’énormes pièges à loups à mâchoires d’acier et à
ressorts de mon arrière-grand-père Lefort garde-chasse au château de Combreux proche et son portrait à l’huile percé au cœur d’un coup
de pistolet par un Uhlan occupant la maison en 1870. Dans les chambres des carpettes au pied des lits bien rugueuses en peaux de
sanglier, souvenirs de chasses, la table tailladée à coup de baïonnette par les prussiens de 1870, Au mur des assiettes à rébus ou à
légendes, un oranger en pot venant de l’orangerie du château de Combreux proche où travaillait comme garde-chasse mon arrière-grand-
père Jean Lefort. Des cannes: à pommeau d’argent, canne-épées, à tête de grenouille, à tête de lévrier, une pendule à poids et balancier à
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l’écran carré peint de motifs florales en couleurs , des armoires à 2 battants…Dans le jardin arrière, un puits creusé dans le mur mitoyen à
la maison de mon arrière-grand-tante Victorine Dudez suite à un partage avec sa sœur Justine voulu par leurs parents, il existe encore. Et
d’immenses cloches à melon en verre. Dans l’escalier un nid de guêpes qui nous faisait peur. Mon père haïssait Tournan, « ce pays de
bouseux» ! Nous, enfants, on s’y amusait bien. Mon père revendra ces 2 maisons pour 35.000 frs en 1946 aux enchères : un seul
adjudicataire, le locataire d’une des 2 maisons, un communiste, maire-adjoint la terreur du village, personne n’osera enchérir contre lui,
quel dommage qu’elles soient aujourd’hui détruites, reste le puits encastré dans le mur toujours debout ! On faisait une visite rituelle au
cimetière où sont enterrés mes grands-parents Lefort-Chartier, mes arrière-grands-parents Lefort-Dudez et mes arrière-arrière-grands-
parents Dudez-Ferrant nés là en 1800 et enterrés là en 1867 et 1882, une tombe austère en granit gris, une jardinière en fonte avec une
couronne de fausses fleurs en pâte de verre.

Retrouvés à Tournan : cannes diverses, lanterne « sourde » pour chasse de nuit, piège à loup

Mes parents achetaient tout aussi rituellement une tourte à la viande le dimanche, la spécialité du charcutier de la place du château.
Jeunes, notre père ne nous emmènera jamais au château de Combreux à 2 kms de Tournan où mon arrière-grand-père Lefort était garde-
chasses et où la petite rivière la Marsange se jette dans l’étang du château puis s’enfonce et disparait dans un gouffre à Ozouers. Mon
père n’a pas connu ses 2 grands-pères décédés en 1890 et 1891 mais ses 2 grands-mères oui. Charles jean eu 2 enfants :

1-Georges Gustave né à Sivry en 1852 il a appris le métier de cuisinier comme son frère sans doute près d’Ozoir au
château de Ferrières du baron de Rothschild alliés aux de Wagram, patron de son grand-père Jean Denis, Château le plus
prestigieux du XIX, inauguré en 1859 par Napoléon III. Georges sera recruté, 1.76 m yeux gris-bleus et enrégimenté au 113
RI de Melun en 1874 pour 4 ans, Il est présent à cette date au château de Piolant (Daugé-Vienne) du baron Cassin de
Kainlys, d’après sa fiche matricule. Il sera ensuite à Londres vers 1882, pendant plus de 20 ans chef cuisinier du Prince de
Galles, futur roi Edouard VII celui-ci fêtard, très francophile, venait souvent chasser en France avec les équipages de
Chantilly et de Menier. il eut au moins 50 maîtresses dont Hortense Schneider, la mère de Churchill et Sarah Bernard et
fréquente à Paris le bordel le Chabannais- La presse masquait ses escapades en « visite au Sénat » Très gourmand, il
dégustait maints rôtis de bœuf accompagnés du fameux Yorkshire pudding, pommes de terre rôties et de raifort que lui
prépare Georges Lefort qui épouse à Londres une anglaise Kate Pim qui décède à Londres en 1906. Il accompagnera le
Prince de Galles dans une croisière en Australie et rapportera à son frère un œuf d’autruche
gravé d’un kangourou et une dent d’hippopotame. Il se remarie avec contrat à Paris 10 ième
en 1907 à Clémence Biémont née aux Rosiers (Maine et Loire), Il se retire rentier à Giencourt
(Breuil le Vert) où il meurt en 1918 léguant tout, beaucoup de
titres, à sa femme par testament 100.000 frs soit plus de
1.000.000 € d’aujourd’hui. (un Napoléon valait 20 frs or)
Décédé sans enfant en présence d’Edouard Lefort le célèbre
piqueur son cousin. Sépulture inconnue.

Baron de Kainlys Château de Piolant

Alliance du Prince Berthier de Wagram (le titre prestigieux) propriétaire du château de Gros-Bois à Boissy St Leger
et Berthe de Rothschild (la fortune des banquiers) propriétaire du château de Ferrière près Ozoir la Ferrière :
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Faire-Part de décès de Berthe de Rothschild princesse de Wagram 1903

Baron de Rotshchild Tournan en Brie

Edouard VII le yorkshire pudding et son blason

l
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Le Château de Combreux à
Tournan en Brie
Le château de Ferrières à
Ozoir

Billet de banque israélien à la gloire de Moïse Montefiore…et en fond son moulin à Jérusalem

Le château Worth-Park des Montefiore à Crawley en 1900 entre Londres et Brighton et le Blason des Montefiore

2-Charles Edmond né à Tournan en Brie en 1864, chef-cuisinier à Londres et au château de Crawley (Sussex, GB)
propriété des Montefiore de très riches banquiers juifs, Lord, baronnet et sheriff du Sussex apparentés et partenaires
financiers des Rothschild. C’est Moïse Montefiore le grand-père qui suggèrera le retour des juifs en Palestine et leur
consacrera sa fortune. Charles y exercera pendant 15 ans, il sera exempté en 1884 de service militaire pour « faiblesse » !!!!,
1.85 m, yeux bleus, marié à Paris à G. Chartier en 1892, fille d’un ébéniste parisien, il revient en France en 1906, et exerce
avec son épouse divers métiers : postier privé, mercier… et rentier, décédé en 1933 à Paris, enterré à Tournan en Brie
laissant une succession de 40.000 frs soit 400.000 € d’aujourd’hui dont les 2 maisons de Tournan en Brie. Il fréquentait à
Tournan en Brie Georges Edouard Lefort le piqueux de la duchesse d’Uzès, d’où un fils unique :
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Charles Lefort ( Le plus grand) et son « staff » à Crawley

Le château de Crawley en peinture

On y donnait des réceptions somptueuses de centaines de personnes et des chasses aux perdrix

J’ai rajouté Charles Lefort derrière le fiacre ! Don d’Elisabeth la bibliothécaire de Crawley

Baron De Wendel maitre de forges depuis 1704

1-Edmond Charles né à Paris en 1896, Marié à S. Werlin en 1922 à St Denis fille d’alsaciens émigrés
en 1870, lui incorporé en 1917 au 101 RA, croix de guerre et citation, 1.79 m, blond, yeux bleus, expert-
comptable (société des aciéries et cimenteries François de Wendel), décédé à Paris en 1955. En 1926
Hubert Lefort piqueur l’invite à une chasse au cerf à Rambouillet (équipage
de la duchesse d’Uzès) et lui offre un pied de cerf naturalisé. D’où 3 enfants :

1-Pierre : né à Paris en 1926 ingénieur automobile et aéronautique, pilote, moniteur d’avion de tourisme, marié à M. Zorzit à
Paris puis remarié à Marcia B. à Detroit, décédé à Fenton (MI USA) en 2012 sans enfant
2-M-Thérèse : Paris 1930-1942 décédée de tuberculose
3-Jacques : Le rédacteur de cette rubrique né à Paris 13 en 1932, Docteur en physique nucléaire, informaticien, marié à
Strasbourg en 1957 à M. Ehrbar d’où 3 filles : Maïté, Anne, Antonia d’où descendance…sans gardes ni piqueurs !

Cette Généalogie n’est pas exhaustive, loin s’en faut car on s’est limité aux branches comportant des gardes et
piqueurs que l’on continue à rechercher après 2015, on en trouve encore de temps à autres ! Plus de 50 en 2018

Bibliographie :

-Revue : « Les amis du vieux Maincy » : N° 15 Les gardes Lefort, N° 14 les fermiers Happay, Bardou, Maurevert, Roger

-Revue : « Vénerie » : La carrière de Georges et Hubert Lefort N° 19 (1970) et N°111 (1990)

-Les archives départementales de Paris, Seine et Marne, Oise, Seine et Oise, Aisne, Val de Marne, Essonne…
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-Geneanet et google sur internet : les Lefort, le baron de Juigné, le baron Fauveau de Frenilly, Le baron Preaudeau de
Chemilly, les ducs de Choiseul-Praslin, le duc de Bourbon, Le prince de Condé, les princes Berthier de Wagram, le marquis de
Jaucours, Lord Montefiore, La duchesse d’Uzès, le comte de Brigode, le comte de Vallon, les Stern, les Menier, le comte
Aguado, les Rothschild…

-Les mémoires et poésies du baron Fauveau de Frénilly – bibliothèque nationale (Gallica.fr sur internet) et la revue Mercure
de France (Juillet 1807 vol 29 page 35) auteur de nombreuses œuvres politiques

-Récit de la noyade et décès du baron Preaudeau de Chemilly (Etat civil de Voulangis)

-Récit verbal et correspondance privée d’André Juteau de ses souvenirs du château de Gros-Bois

- Procès-verbaux et nominations des gardes Lefort (livre municipal de Marolles en Valois)

-Les archives privées des Berthier de Wagram à Gros-Bois (bibliothèque nationale AP173) Les gardes Lefort

-Les archives familiales : L’acte de naissance original de Charles Jean Lefort et de Justine Dudez

-Les Montefiore et le château de Worth Park (Wikipédia et archives de la mairie de Crawley…)

-Le château de Bourneville, Betz, St Germain Laxis, Vaux, Chantilly, Combreux, Chatillon-Laborde…

-Le baron Preaudeau de Chemilly, la du Barry, Chateaubriand, Beaumarchais (Google)

-Les archives du château de Chantilly (prince de Bourbon-Condé Louis VI) correspondance privée

-La mission du baron Preaudeau à Londres pour racheter un libelle contre la du Barry (wikipedia)

-L’homme des bois –Gallica.fr sur internet

-Un certain M’sieur L’efort (Georges Lefort fils d’Edouard) aux éditions Philomène

- Veneurs, édition du centaure (l’équipage du comte de Vallon)

-A pied, à cheval en voiture de Geruzez – (Histoire d’un garde-chasse Lefort)

-Revue Histoire et société rurale N° 44 – (Le garde particulier vers 1900)

-La princesse de Brignole : https://fr.wikisource.org/wiki/Marie-Catherine_de_Brignole,_princesse_de_Monaco,_1736-1813

-Le village de Maincy par Fortin curé de Maincy 1927 imprimerie Legrand Melun

-Livres de chasses des gardes de Berthier de Wagram : AP/173bis/401 dont les livres de chasses de Lefort (aux
Camaldules) 8 documents. 1844-1890 aux archives nationales

-Une figure oubliée du monde rural : le garde particulier des châtelains de l’Ille-et-Vilaine sous la IIIe République

Le journal des chasseurs 1859 (Gallica) Auguste Lefort et la chasse aux lions

par Jean-François Tanguy Dans Histoire & Sociétés Rurales 2015/2 (Vol. 44), pages 27 à 56
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Les équipages de chasses auxquels les Lefort ont participé :


On consultera avec intérêt http://www.memoiredesequipages.fr/liste.php qui donne pour chaque équipage Historique, Lieux de
chasses, Tenue, Fanfare, boutons, photos….

L’équipage « Par vaux et forets » du Baron J.H. de Rothschild (Hubert Lefort ?)

L’équipage rallye Bonnelles de la Duchesse d’Uzès (Georges, Hubert, Gaston Lefort)

L’équipage de Folembray comte de Brigode (Georges, Hubert, Gérard Lefort)

L’équipage du duc de Praslin à Vaux le Vicomte (Georges Lefort)

L’équipage du prince de Wagram à Gros-Bois (Jean Denis, Louis père et fils, Georges, J- Baptiste Lefort, Auguste)

L’équipage du duc de Bourbon Condé à Chantilly (J-Denis et son frère Georges Lefort)

L’équipage Comte Aguado à Chatillon-Laborde (Hector, Edouard, Charles-Jean Lefort)

L’équipage Schneider (Edouard Lefort)

L’équipage Paul Labitte à Lyons la forêt (Edouard Lefort)

L’équipage « Par monts et vallons » du comte de Vallon à Chamant (Georges et Hector Lefort)

L’équipage de Mr Delanos en Normandie (Georges Lefort)

L’équipage Stern (Hector Lefort)

L’équipage Desbordes (Gabriel Lefort)

L’équipage Rallye Bourgogne à Montmort- (Gabriel lefort L’homme des bois à Gallica.fr)

L’équipage Menier (le chocolat) à Villers-Cotteret (Edouard et Hubert Lefort)

L’équipage du comte polonais Branicky au château de Montresor (Auguste Lefort)

L’Equipage du Marquis de l’Aigle à Francport (Hubert Lefort)

L’équipage du comte Roger au château de Vouzeron : Un Premier piqueur Lefort non identifié dit la feuille vers 1880

L’équipage Rallye Puisaye au château de Beaumont le Roger (Gaston Lefort)

Quelques documents d’archives compulsés

Les actes d’état-civil des intéressés

La déclaration de succession de J-B Lefort à Marolles en 1805

L’autorisation de mariage de J-B Lefort au mariage de Georges Lefort en 1782

Le contrat de mariage de Georges Lefort x Happay M-Louise en 1782 Mtre Masson de Blandy

Le contrat de mariage de Georges Lefort x M. Josselin


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L’acte d’achat puis de vente d’une maison par Georges Lefort au hameau des vallées- Mtre Masson

L’acte d’achat et de vente d’une maison au hameau des Brandins Mtre Masson

L’attestation d’engagement de Georges Lefort dans la garde Nationale

Le contrat de mariage de Francois Lefort Mtre Chamblain 1781

Le contrat de mariage de Francois Lefort Fils Mtre Masson 1808

Le contrat de mariage de J-Denis Lefort -Mtre Masson 1809

Le contrat de mariage du frère et des 2 sœurs de J-Denis Mtre Masson

La déclaration de succession de Happey M-Louise 1828 Mtre Masson

La déclaration de succession de Georges Lefort

L’acte de location de l’auberge de St Leu à J-Denis Lefort Mtre Lanquetot Boissy St Leger

L’acte de vente de terres et maison du Brandins de J-Denis Lefort à ses frère et soeurs

La déclaration de succession de J-Denis Lefort

L’autorisation de mariage de Georges Lefort à son fils J-Denis Mtre Lanquetot Boissy St Leger

La déclaration d’hospitalisation et de décès de Happay à la Salpétrière

Le registre de recrutement de J-Denis Lefort à La Queue en Brie

Le registre de recrutement de Charles Jean Lefort

La donation Dudez-Ferrant aux conjoints Lefort Dudez

Le testament de Charles Jean Lefort

La succession Lefort Dudez à ses enfants Charles et Gustave

La déclaration de succession de Louis Lefort

Le registre de recrutement de Gustave et Charles Lefort et autres (archives départementales)

Les recensements de divers lieux, les fiches matricules…les registres des cimetières, des hôpitaux parisiens…etc

Les registres matricules en France depuis 1867 jusqu’en 1922 : http://www.culture.fr/grandmemorial

http://grenadiers-de-france.e-monsite.com/pages/historique-du-corps-des-grenadiers-de-france.html
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Air de trompe de chasse de l’équipage de Mr


Delanos
31

Contrat de mariage Georges Lefort- M-Louise Happay à Blandy 1782


32

Congé de réforme de Claude Lefort en 1811


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1-Détail de la dague de chasse de Jean Denis Lefort piqueur de Berthier de Wagram à Gros-Bois

Les 3 premiers poinçons d’argenterie identifiés sur la dague indiquent une date et lieu de fabrication vers 1795

Le chiffre 1 à droite du coq et la lettre P à gauche du visage central indique une fabrication à Paris

Le poinçon de l’orfèvre parisien identifié par les lettres A et F et une bête avec queue et collier- (orfèvre inconnu). La dague
porte aussi sur sa lame un blason inconnu : des bandes engreslées

2-Détail d’une timbale : Au culot de la timbale à pied en argent gravée A. Bardou – elle a 265 ans-(offerte à Angélique
Bardou belle-mère de Georges Lefort, et mère de Marie-Louise Happay), elle porte au fond 4 poinçons :
1 – Charge : Un A et couronne fermée indiquant le lieu de fabrication : région parisienne et daté de la période
1762-68 (Le A indique Paris et la forme du A indique la période la forme variant tous les 5 ans
2 – Jurance : Un B et couronne ouverte indiquant la date exacte de fabrication 1765-1766 (le B indique la
période, la lettre change tous les ans avec rotation de 23 ans)
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3- le poinçon de l’orfèvre de Melun Pierre Henri Courtat : une fleur de lis


couronnée, 2 grains, une étoile et le monogramme PHC
4- Décharge : le poinçon de date de fin de fabrication : une coquille (au centre)

3- La trompe de chasse un peu cabossée de marque « François Perinet » de Jean Denis Lefort- de 1840. Périnet en
fabrique encore en 2021 à Paris
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Critique du livre de poésies du baron Fauveau de Frenilly


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Acte de mariage de Jean Lefort et Marie Prévost à Autheuil en Valois1674

Marie Prevost signe d’une croix !


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Procès-verbal du
garde
J-Baptiste Lefort
à Marolles en
1792
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Fiche de recrutement de Hector Lefort en 1882. 1. 67 m : il est affecté dans l’infanterie de marine
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Un Lefort qui n’a pas eu de chance, le seul parmi cette famille de gardes
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Prestation de serment de Georges Lefort engagé par Berthier de Wagram


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Les facéties de la révolution en 1792 à Maincy après l’arrestation du curé

Le puits de la maison de Georges Lefort en 1990 au hameau des Brandins Antonia Lefort devant
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Contrat de mariage de Thibault Lefort 1608

Quand j’ai commencé vers 1975 cette recherche je ne disposais que du document original suivant
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L’extrait d’Acte de naissance demandé en 1875 par mon arrière-grand-père Charles Jean indiquait par
2 notes manuscrites les dates probables de naissance de ses parents : 1785 et 1792 mais sans
indiquer les lieux de naissance, heureusement je savais par tradition orale qu’il avait été garde-chasse
à Tournan en Brie lieu de naissance de mon grand-père et où subsistait une maison de famille
jusqu’en 1945 et une tombe Lefort.
C’est donc dans cette ville que j’ai d’abord recherché son acte de mariage…à tout hasard et l’ai
retrouvé marié là en 1851 ce qui m’a permis de trouver le lieu de résidence des parents Jean Denis
Lefort-Angélique Happay à Boissy St Leger. Je trouvais là l’acte de décès du couple avec l’indication
du lieu et date de naissance à Blandy de Jean Denis et par proximité à St Méry village tout proche son
mariage en 1809 avec A. Happay et le nom des parents Georges Lefort – Marie Louise Happay mariés
à Blandy en 1782…indiquant les parents J-Baptiste Lefort et Marie Grandelin mariés à Marolles en
1751….puis les parents Jean Lefort et Marie Godard mariés à Autheuil en Valois proche en 1717 puis
les parents Jean Lefort et Marie Prévost mariés à Autheuil en Valois en 1674… etc. Les actes de
successions, les actes notariés de contrat de mariage, des achats, ventes immobilières, le recrutement
et la recherche de la fratrie aux recensements me permirent ensuite de progresser

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Jacques Lefort e-mail happey170932@gmail.com

19 allée de la belle feuille Verrières le buisson 91370

Récit déposé aux archives départementales de l’Oise et de Seine et Marne mise à jour du 01-03-2021
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