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Novel·la francesa II

Contrôle de lecture : Les faux-monnayeurs, André Gide


Lundi 19 avril 2021

1) Quel est d’après vous le sujet principal ou le thème général du roman ?

Le sujet principal du roman sont les relations entre les personnages qui sont
pleins d’hypocrisie et de fausseté. L’auteur veut faire une représentation réelle
des personnages et de leurs perspectives.

2) Quelle est l’intrigue autour de laquelle s’organise l’histoire qu’on nous raconte ?

Il n' y a pas une seule intrigue, car tous les personnages et intrigues sont
interconnectés. Quand même, on pourrait dire que le roman est centré sur le
personnage de Bernard, un des adolescents d’un groupe de garçons. Le roman
commence avec lui et comment il découvre qu’il est le fruit d’un adultère: Son
père n’est pas son père biologique. Ce fait lui fait quitter la maison familiale.
Le lecteur suit Bernard dans son aventure jusqu’à ce qu’il décide de rejoindre sa
famille à nouveau.

3) Quel est le champ lexical qui s’annonce dès le titre ? Quel est d’après vous le
rôle que joue ce motif sémantique annoncé dans le titre à l’intérieur du roman ?

Le champ lexical du titre est ce d’un roman policier. Cependant, l’intrigue ne se


déroule pas autour des adolescents (comme Georges Molinier, par exemple) qui
fabriquent de la fausse monnaie. L’élément d’un roman policier se trouve plus
tôt dans le fait que le lecteur doit rejoindre tous les perspectives et points de
vue narratifs différents pour comprendre l’intrigue. En plus, le roman se pose la
question sur l’authenticité d’un roman avec le personnage d’Édouard comme
romancier.

4) Quel est d’après vous le personnage principal du roman et quel est le type de
liens qu’il entretient avec le reste des personnages ? Les personnages sont-ils
liés entre eux par quel type de liens ? Est-ce que, en répondant à cette question,
vous pouvez tirer des conséquences sur le type de roman ?

On pourrait dire que Bernard est le personnage principal parce que le roman
commence et s’achève avec lui. Il est aussi le personnage qui lit le journal
d’Édouard qu’occupe quelques chapitres. Les types de liens qu’il entretient avec
le reste des personnages sont familiaux, amicales, professionnaux ou amoureux.
Quelques personnages sont seulement liés par intérêt économique. Le roman
examine le rôle qui joue l’argent sur les relations.









































5) Quel est le métier qu’exerce le personnage d’Édouard et quel est le rapport qui
s’établit entre ce métier et l’intrigue du roman Les faux-monnayeurs ? Est-ce que
cette question peut donner des pistes sur la structure formelle du roman ?

Édouard est romancier. Dans l’intrigue, il est en train d’écrire un roman qui
s’appelle aussi Les faux-monnayeurs. Il s’inspire de quelque personnages pour
son œuvre, par exemple de Georges Molinier. Au même temps, il fait référence à
ses contemporains qui ne savent pas garder de la sincérité dans la littérature.

6) Quel est le sens qui, d’après vous, peut avoir la scène décrite dans la première
page du livre ?

La première scène fait plonger le lecteur directement dans l’intrigue et dans le


sujet du roman: Bernard découvre la “fausseté“ de son père. La réalité a été
fausse pendant toute sa vie et il questionne la vérité: “Ne pas savoir qui est son
père, c’est ça qui guérit de la peur de lui ressembler. Toute recherche oblige.“

7) Quel est le sens qui, d’après vous, peut avoir la scène décrite à partir du 5ème
paragraphe du chapitre II, à partir de : « Voyons ! Voyons, mon ami ; nous
savons vous et moi ce que devrait être la justice, et ce qu’elle est… » ? Quelle
valeur symbolique peut avoir cette scène par rapport à l’intrigue racontée dans le
roman ?

La scène parle de la corruption: Pour ne pas salir le nom des familles nommés,
dont les fils sont coupables des affaires de prostitution, Molinier conseille
Profitendieu de ne pas faire éclater l’affaire et de ne pas condamner les fils
adolescents. L’argent des familles nommées ici symbolise l’influence puissante
sur les rapports humains et sur les valeurs de l’époque.

8) Comment sont-ils organisés les chapitres et qu’est-ce qui ouvre de manière assez
systématique une grande partie des chapitres du roman ?

Il n’y a pas une linéarité. Dans chaque chapitre le point de vue narratif change
et aussi ce du personnage. On y trouve aussi des lettres ou des extraits du
journal d’Édouard. Une citation d’un auteur reconnu ouvre une grande partie des
chapitres, quelques citations sont en anglais. Ils donnent un avant-goût du
chapitre suivant.

9) Comment décririez-vous la complexité de ce roman ? Réside-t-elle dans la


construction des personnages ? Dans l’intrigue ? Dans le traitement du thème ?
Dans l’enchaînement des histoires ?




































La complexité du roman se trouve dans l’enchevêtrement d’intrigues, dans les
multiples perspectives narratives et dans le fait que les personnages ne sont pas
figés et il n’y a pas un personnage avec lequel le lecteur peut s’identifier à cent
pour-cent. Le lecteur a du mal à trouver sa place dans l’intrigue.

10) Qu’est-ce qui vous a plu ou intéressé dans la lecture de ce roman ? Dans quelle
mesure croyez-vous qu’il peut parler encore –si cela est le cas– de notre société
contemporaine ?

C’était intéressant et a la même foi un peu détournant, de rejoindre les pièces de


l’intrigue.

L’hypocrisie et la puissance de l’argent sont des thèmes qui dominent notre


société contemporaine, peut-être encore plus fort que dans l’époque de Les faux-
monnayeurs parce qu’il y a encore plus d’argent qui se fait circuler.

11) Deux passages qui résument le roman pour moi:

p. 84

“Il se dit que les romanciers, par la description trop exacte de leurs personnages, gênent
plutôt l’imagination qu’ils ne la servent et qu’ils devraient laisser chaque lecteur se
représenter chacun de ceux-ci comme il lui plait.“

Édouard se plaint des romanciers qui décrivent les personnages avec beaucoup de
détails. Il est d’avis que l’auteur doit laisser un espace d’imagination pour le lecteur.
Cette phrase résume le discours sur la littérature dans le roman et souligne la tache du
personnage d’Édouard.

p. 189

“Presque tous les gens que j'ai connus sonnent faux. Valoir ce qu'on paraît, ne pas
chercher à paraître plus qu'on ne vaut. On veut donner le change, et l'on s'occupe tant de
paraître, qu'on finit par ne plus savoir qui l'on est.“

Ce passage se centre sur la fausseté des gens et sur la crise d’identité qui vient du désir
de vouloir paraitre autre chose qu’on n’est pas. Bernard s’aperçoit de ce qui se passe
dans la société.

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