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LOGISTIQUE
Diplôme : technicien spécialisé transport et
logistique
Réalisé par :
Madyani Kawtar
Raji Hafsa
I. REMERCIEMENT :
II. INTRODUCTION GENERALE :
III. DEVELOPEMENT:
I. La Logistique globale :
1. Origine
2. Définition des types de logistique
II. La chaine logistique « supply chain » :
1. Définition de la chaine logistique
2. Fonctions de la chaîne logistique :
2.11 L’approvisionnement
2.12 La production
2.13 Le stockage
2.14 Distribution
2.15 La vente
4/BIBLIOGRAPHIE :
5/ANNEXES :
2 /INTRODUCTION :
Dans le contexte économique actuel de globalisation des échanges et d’intensification de la
concurrence, la plus grande attention est portée à l’objectif de réduction continue des couts.
La maîtrise de la chaîne logistique (Supply Chain) doit permettre d’atteindre un tel objectif
mais également de respecter les cibles en termes de délais et de qualité de service.
On sait tous que la gestion de la chaîne logistique a un impact positif sur la performance de
l’entreprise. Plus précises les bonnes pratiques logistiques ont un impacte positif sur la
performance opérationnelle de l’organisation (service à la clientèle, temps de réponse, délais
et une bonne gestion de stock).
Dans le premier chapitre nous nous intéressons à présenter des généralités théorique sur la
gestion de la chaîne logistique et précisément sur la gestion des stocks
On entend souvent dire : "le stock est nécessaire"; on oublie alors que la phrase complète est
"Le stock est un mal nécessaire" ! Le souci continu des gestionnaires d'améliorer l'efficacité
Et la productivité de leur entreprise a autant d'expériences qui ont contribué À faire prendre
conscience de l'importance d'une gestion économique de stock.
Ce mémoire de recherche s'intéresse plus particulièrement à la gestion des stocks par rapport
a la Supply chaine ;
Dans le premier chapitre de cette mémoire nous allons voir globalement qu'est ce qu'une
Supply chaine? L’ensemble des fonctions de la Supply chaine ? (l’approvisionnement, la
production, le stockage, la distribution et la vente) qu’elles sont l'ensemble des structures de la
chaine logistique ?, et les différentes formes de décision dans la chaine logistique. Est dans le
même chapitre nous allons précisément parler du mal nécessaire qui est le stock Qu’est ce
qu'un stock ? Quand a-t-on besoin de stock ? Ces composants, ces fonctions, Les couts du
stockage, en va voir tous ensemble dans cette mémoire les différentes paramètres qui nous
aidera à déterminer le niveau d'un stock, Quel est le système d'ordres approprié ? Qu’elles
sont les différentes méthodes de gestion d'un stock ?
Dans le deuxième chapitre nous allons voir le coté pratique des choses on prenant comme
exemple finalement, Munis de ces outils, nous allons chercher à répondre à la problématique.
3/DEVELOPEMENT
CHAPITRE I : CAS D’ETUDES THEORIQUE
Origine :
Pour commencer tout d’abord nous allons voir l’enchainement historique de la logistique
comme étant une science qui a passé par différentes étapes d’évolutions, qu’elle est-elle ? En
va essayer de démontrée Comment sommes nous arrivés au système que nous rencontrons
tous d’aujourd’hui ?
Si nous remontons un peu le temps, on remarque que Jules César intégra très tôt la fonction
«Logista» au sein de ses légions. Celle-ci était représentée par un officier qui avait pour
mission de s’occuper des mouvements de l’armée pour pouvoir organiser le campement et
l’approvisionnement en nourriture. On retrouve donc dès l’antiquité des faits prouvant la prise
en compte de la logistique dans la planification stratégique militaire.
Nous trouvons ensuite des traces de ce qui peut s’apparenter à une fonction Logistique entre
le XIII ème et le XVIII ème siècle via le génie militaire qui avait pour but l’organisation ainsi
que la construction des défenses et infrastructures des villes.
Une des premières apparitions écrites intervient au XIX ème siècle où la logistique est définie
comme l’art de combiner le transport, le ravitaillement et le logement des troupes. Elle fait
l’objet d’un livre, «Précis de l’art de la guerre» écrit par le général Jomini (Général d’empire
au service de Napoléon Ier) où, celui-ci souligne le lien étroit existant entre le bon
déroulement des opérations militaires et la conduite d’une logistique efficace.
Le grand tournant de l’évolution de la logistique aura lieu durant la 2 ème guerre mondiale et
plus précisément pendant les préparatifs du débarquement. Contrairement aux Allemands qui
échouèrent dans l’invasion de la Grande-Bretagne à cause d’un manque de préparation des
opérations, les alliés préparèrent minutieusement la logistique qui accompagna l’opération «
Overlord ». Ainsi, la Wermacht céda rapidement devant la supériorité humaine et matérielle
déployée par les alliés.
Dans les années 50 les spécialistes logistiques militaires démobilisés après la fin de la 2ème
guerre mondiale tentèrent de transposer leurs savoir-faire au monde de l’entreprise.
Cependant, du fait de la reconstruction, la recherche d’optimisations opérationnelle ne débuta
que dans les années 60 – 70.
Les années 80-90 furent une phase de croissance où l’on passa à une logistique ayant pour but
de coordonner les différentes fonctions de l’entreprise. On commença à assister à un
décloisonnement et, la notion de transversalité fit son apparition. L’entreprise passa ainsi dans
une démarche de recherche de l’efficacité et de la maîtrise de ses coûts.
Face à un marché qui est devenu de plus en plus saturé et à une clientèle dont les exigences
évoluent encore aujourd’hui de manière importante, les entreprises sont continuellement dans
une phase de mutation / remise en cause de leur organisation logistique.
Donc d’après les recherches qu’on a fait la logistique n’est pas quelque chose de
nouveau mais elle date de l’antiquité et sont origine et purement militaires
« transports, stockage, manutention » C'est le sens le plus habituel du mot "
logistique " qui vient des militaires donc on peut considérée la logistique comme un
héritage militaire très important , mais la grande évolution logistique était faite
après la 2ème guerre mondial les recherches menée pendant la 2ème guerre mondial
qui à permettez à achevé un point de départ pour toute les évolutions qui suivent .
–Logistique d’approvisionnement :
Qui permet d’amener dans les usines les produits de base, composants et sous-ensembles
nécessaires à la production
Qui permet d’apporter à des entreprises de service ou des administrations les produits divers
dont elles ont besoin pour leur activité (fournitures de bureau par exemple) ;
–Logistique de production :
Qui consiste à apporter au pied des lignes de production les matériaux et composants
nécessaires à la production et à planifier la production ; cette logistique tend à absorber la
gestion de production tout entière ;
–logistique de distribution :
Celle des distributeurs, qui consiste à apporter au consommateur final, soit dans les grandes
surfaces commerciales, soit chez lui en VAD par exemple, les produits dont il a besoin ;
–logistique militaire :
Qui vise à transporter sur un théâtre d’opération les forces et tout ce qui est nécessaire à leur
mise en œuvre opérationnelle et leur soutien ;
–logistique de soutien :
Née chez les militaires mais étendue à d’autres secteurs, aéronautique, énergie, industrie, etc.,
qui consiste à organiser tout ce qui est nécessaire pour maintenir en opération un système
complexe, y compris à travers des activités de maintenance ;
–Une activité dite de service après vente :Assez proche de la logistique de soutien avec
cette différence qu’elle est exercée dans un cadre marchand par celui qui a vendu un bien ; on
utilise assez souvent l’expression « management de services » pour désigner le pilotage de
cette activité ; on notera cependant que cette forme de logistique de soutien tend de plus en
plus souvent à être exercée par des spécialistes du soutien différents du fabricant et de
l’utilisateur et dits Third Party Maintenance ; – « logistique à l’envers », « rétro-logistique »
ou encore « logistique des retours », qui consiste à reprendre des produits dont le client ne
veut pas ou qu’il veut faire réparer, ou encore à traiter des déchets industriels, emballages,
produits inutilisables depuis les épaves de voiture jusqu’aux toners d’imprimantes.
Une distinction commode est celle que l’on fait souvent entre les logistiques de flux,
production et distribution d’une part, et les logistiques de soutien d’autre part. Ces deux
catégories de logistique ont en effet des caractéristiques assez différentes, les premières étant
plus liées aux techniques de gestion de la production et aux techniques de marketing et de
ventes, les deuxièmes étant plus liées à des méthodes de maintenance et de gestion de
rechanges, particulièrement développées dans le domaine militaire ou dans celui de la
maintenance des équipements techniques.
Le Supply Chaine:
Une chaîne logistique est un réseau d’organisations qui contribuent aux différents processus et
activités, à travers les interactions en amont et en aval, apportant une valeur ajoutée sous la
forme de produits et de services pour les clients finaux. D’un point de vue conceptuel, une
chaîne logistique peut être considérée comme une succession de processus
d’approvisionnements, de fabrication, de distribution et de vente d’un produit, depuis le
premier des fournisseurs jusqu’au client final (Mollet étal. 2006). Une chaîne logistique est
donc constituée de fournisseurs, de centres de production, d’entrepôts de stockage, de centres
de distribution et de points de vente, le tout traversé par un flux physique qui transforme
progressivement les matières premières et composantes en produits finis. Une illustration de
la chaîne logistique est donnée si ci-dessous:
La production :
La fonction de production est au cœur de la chaîne logistique, il s’agit là des compétences que
détient l’entreprise pour fabriquer, développer ou transformer les matières premières en
produits ou services. La Fonction de la production est la mise en application de méthodes et
techniques dans le but d’accomplir la transformation des matières en produits fini. Elle se
résume en la combinaison de ressources, parmi lesquelles : les moyens matériels (les
machines), les moyens humains (le personnel par qualification) et les matières (matières
premières, matières consommables) dans un planning avec etpour but d’assurer la fabrication
du produit en qualité et en quantité définies. Par-rapport a la supply chain Elle donne la
capacité a la chaîne logistique pour produire et donne ainsi un indice sur sa réactivité aux
demandes du marché .
Le stockage :
Le stockage inclut toutes les quantités stockées tout au long du processus en commençant par
le stock de matières premières, le stock des composants, le stocks des en-cours et finalement
le stock des produits finis. Les stocks sont donc partagés entre les différents acteurs : les
fournisseurs, les producteurs et les distributeurs.
Distribution :
La logistique de distribution est fortement dominée par trois activités. La détermination des
réseaux de distribution (ordonnancement des trajets, choix des itinéraires, choix des moyens
de transports, choix des infrastructures de transbordement et de stockage…) ; la gestion des
flux de transport (colisage, chargement/déchargement des véhicules, organisation des
tournées, gestion des transports collectifs, gestion du retour des véhicules et des emballages
vides…) ; la gestion des stocks sur l’ensemble du réseau de distribution (interne et externe).
La vente :
La fonction de vente est la fonction ultime dans une chaîne logistique, son efficacité dépend
des performances des fonctions en amont. Si on a bien optimisé pendant les étapes
précédentes, alors on facilite la tâche du personnel chargé de la vente, car ils pourront offrir
des prix plus compétitifs que la concurrence, sinon les marges seront très étroites et les
bénéfices pas très importants, voire même engendrer des pertes.
Annexe 3 : Les trois niveaux hiérarchiques des décisions dans une chaine logistique :
Le stock
Des charges très importantes : (que vous ayez ou pas de stocks) comme celle de la
location des locaux, ou des véhicules de manutention. Il y a aussi les charges variables
comme celles du personnel ou les frais d’entretien.
Un risque de rupture de stock : il ne faut pas minimiser les conséquences d’une rupture
de stock. Vous pouvez perdre des commandes et même des clients qui se retrouvent
chez le concurrent d’en face.
Les coûts de stockage varient en fonction des quantités de stocks. On les évalue en %
du stock moyen
Faire une gestion optimale des stocks évitera de créer une hémorragie financière qui
peut aboutir au déclin de l’entreprise toute entière. Il ne faut ni avoir des stocks trop
bas, ni avoir des stocks trop élevés, mais le juste milieu. D’autre part, il ne faut pas
tout gérer en stock. La nécessité d’affecter la gestion d’un article au magasin doit être
justifié.
Des stocks trop élevés, c’est aussi des valeurs des matières plus élevées, des capitaux
immobilisés, des magasins plus grands, donc des coûts de possession, coûts
d’exploitation, coûts de dépréciation ou d’obsolescence plus élevés.
Des stocks trop bas sont la cause de pénurie et rupture de stocks avec toutes les
conséquences, le nombre de commende de réapprovisionnement plus élevé, donc une
augmentation du coût de commande ; des retards de livraison en aval, des pertes de
ventes et de clients …