Vous êtes sur la page 1sur 18

lundi 11 septembre 2023

OJA

Chapitre 2 : LES JURIDICTIONS « POLITIQUES » NATIONALES

Section 1. La responsabilité pénale de l’Exécutif


I. La Haute Cour

La Haute Cour est crée a la 3e Constitution.

Le chef de l’État est politiquement irresponsable. Sa responsabilité peut être engagé sur le
plan pénal. 4 octobre 1958 : Article 68 de la 5e rep met en place une procédure d’institution
du p. de la Rep, il peut être destituer par le Parlement réuni en Haute Cour s’il manque à son
devoir, soit incompatible avec son rang. Un manquement pas conciliable avec la poursuite du
mandat mais on ne peut pas l’obliger a démissionner Le President de la Haute Cour doit
motiver sa démarche. Elle statue dans un délai d'un mois, à bulletins secrets, sur la destitution.
Sa décision est d'effet immédiat.

Il faut recourir a une loi organique pour mettre en place une constitution : la LOI organique
n° 2014-1392 du 24 novembre 2014 portant application de l'article 68 de la Constitution.
Cette loi complète ici l’article 68 de la constitution.

Elle est dé nit par son rôle qui est diff d’une loi ordinaire car elle complète les dispositions de
la constitution. Le Conseil Constit a été amené a préciser les règles de respon pour les actes
commis en dehors du mandat et il a statué que le chef de l’État, une fois en fonction, ne peut
être jugé pénalement par les juges « ordinaires » et ne peut être poursuivi POUR son mandat
jusqu’a la n de celui-ci et le délais de prescription est suspendu. Depuis la révision
constitutionnelle du 8 juillet 99, les art 53-2 et 67 de la constitution prévoient la mise en jeu
de la responsabilité pénale internationale du président devant la Cour Pénale internationale
( compétente pour juger les génocides, les crimes contre l’humanité et crime de guerre).

II. La Cour de justice de la R publique

A l’occasion de la révision introduite par la loi constitutionnelle du 27 juillet 1993, le titre 10


de le constitut° relatif a la respon pénale des membres du gouv a substituer a leur jugement
par la Haute Cour de justice pour les crimes et délits commis durant l’exercice de leur
fonction une procédure devant une nvelle juridiction pénale : la cour de justice de la Rep.
L’art 68-3 prévoit que cette nouvelle procédure s’applique rétroactivement aux faits commis
avant son adoption. Elle est compétente pour juger les actes accomplis par les membres du
gouv dans l’exercice de leur fonction dès lors que ces actes commis peuvent être quali er de
crimes ou délits lorsqu’ils ont été commis. Les articles 68-1-2-3 de la constit se rapportent a la
cour de justice de Rep.

1
fi
fi

fi
Quelle est sa compo ? Conformément aux dispositions de l’art. 68-2 de la constitution qui
énonce que la CJR comprend 15 juges parmi eux 12 parlementaires élus par l’AN et le Sénat
+ 3 magistrats du siège de la C de Cass ( un d’eux préside la CJR).
Comment saisir cet organe juridictionnel et qui peut le saisir ? Toutes personne qui se
prétend laise par un crime ou un délit commis par un membre du gouv, lors de l’exercice de
ses fonctions, peut porter plainte auprès de commission des requêtes ( compo : régis par l’art
12 de loi orga du 23 Nov 1993, trois magistrats du siège hors hiérarchie à la Cour de cassation
( un d’eux est président de la commission), de deux conseillers d'Etat et de deux conseillers
maîtres à la Cour des comptes ( nancier) désignés pour cinq ans).
Les magistrats sont élus a la commission par l’ensemble des magistrats du siège hors
hiérarchie, 2 conseillers d’état par l’assemble générale de la cour d’état et 2 maitres par la
chambre du conseil.
Ordre juridictionnel judiciaire —> Cour de cassation et juridiction
administrative
L’ordre juridique se rapporte au droit positif applicable.
Cette commission de requête ordonne soit le classement de la procédure ( condit° pas réunis
pour être jugé par CJR) soit sa transmission au procureur générale près de la Cour de
cassation pour qu’il saisisse la CJR. Il peut saisir d’of ce la CJR sur avis conforme ( en tenant
compte de la position présente par la commission des requêtes )de la commission des requêtes.
La loi orga du 23 Nov 93 prévoit que la CJR vote après la clôture des débats a la majorité
absolu par bulletin secret puis elle vote a nouveau sur l’application de la peine in igé à un
accusé déclaré coupable.
Peut-on le contesté ? OUI par le bras d’un pourvois en cassation.

Section 2. Le Conseil constitutionnel


I. La composition et l’ volution du r le du Conseil constitutionnel

Le C.Consti crée en 1958. Elle se justi e par des raisons historique et juridique car >France
pays de tradition legicentriste. Selon l’art 6 de la ddhc de 1789, la loi est l’expression de
l’assemblée générale, seul la loi matérialise la voix de la volonté générale.
C’est le gardien de la constitutionnalité de la loi, il contrôle la loi a priori depuis 1958 et a
postériori depuis 2010.

Il est composé de 9 membres nommés : 3 membres par le p de la Rep + 3 membres par le p


du Sénat + 3 membres par le p. du Sénat et des membres de droit ( anciens présidents de la
Rep. mais bcp n’en font pas partis parce que pas envie ex :Hollande, Sarkozy, Chirac).

Quelle est leur statue ? Les membres béné cient d’une garantie d’indépendance pendant 9
ans non renouvelable et non révocable.

Pour l’évolution du rôle du C.Consti :


16 juillet 1971 = décision nommé « liberté d’association » du C.Consti.
Le Sénat a demande que le C.Constit revoit cette loi qui pourrait porté atteinte à la consti. Il
fallait demander a la commission pour créer une asso et ça a été jugé trop contraignant donc
maintenant il n’y a plus a attendre l’avis de la consti. Le régime de decla préalable est plus
facile. Dans cette décision le C.consti consacre l’existence du bloc de constitutionnalité :
le texte de la consti + DDHC + le préambule de la constit de 1956 + la charte de
l’environnement en 2004/2005 + principes fondamentaux reconnus par les lois de la Rep.

2

fi
fi

fi
fi
fl
Le C.Consti a travers cette décision a rendu la liberté d’asso comme un principe fondamental
et a alors reconnu le bloc.
Par la loi de 1901 sur la liberté d’asso et il a alors érigé ce principe en l’integrant au PFRLR
qui fait parti du bloc.
Ce sont des principes républicains FR.

le 29 octobre 1974 = revision de la Constit : avant seul les 4 plus grandes autorités de l’État
avaient le droit de déférer au conseil une loi. C’était le p de la Rep, le 1er ministre, le p de
l’AN et le le p du Sénat.
Le saisies étaient très rare entre 58 et 74, seulement 9 fois. Il est alors apparu nécessaire
d’ouvrir la saisie plus largement pour que le C.Constit puisse jouer son rôle de pouvoir.
Giscard Destaing s’était engagé a modif les saisies du C.Consti.
Comment concrétiser l’élargissement ? Cette révision donne la possibilité à 60 députés ou
sénateurs de saisir le Conseil pour qu’il statue sur la conformité de la loi sur la Constitution.
Le C.consti a 1 mois pour se prononcer.

Les compétences du C. Constit :

1. Le contentieux des élections et du referendum, préci. Le Conseil Consti est le juge de la


régularité politique élections nationales et des referendum nationaux ( art 11- législatif et
89- constituant de la C. ). Pour les refer, le C Consti veille a la régularité des opérations
des referendum et proclame les résultats ( art 60 ). Referendum constituant —> modif de
l’a COnsti
Le Referendum relatif a la vision d’un nouvel état de l’UE ( art 88-5)
Les Referendum locaux (76-1) soumis aux contrôles du conseil d’etat.

2. Le contentieux de l’organisat° et du fonctionnement des assemblées parlementaires.


Le C.Consti contrôle de règlement d’Assemblée (art 61 al 1 Consti), il doit être saisi
obligatoirement. Les règlements des Assemblées Parlementaires doivent être soumis au
C.Constit qui se prononce sur leur conformité a la constitution.
C’est le président de l’ASS concerné transmet le règlement, le c.consti statue dans un délai
d’1 mois er déclare certaines dispositions inconstitutionnelles ( non conforme à la consti ).
L’ass devra le revoir.
Le C.C contrôle également la delimitat° entre le domaine de la loi et règlement, cad la
répartitions des compétences du législateur et le pouvoir parlementaire. ( art 34 —>
législateur et 37 de la C ). Si l’exécutif empiète sur les compétences du législateur, il sera
sanctionné.

Pyramides des normes : en haut = constit + bloc consti

3. Le C.Consti exerce un contrôle de constitutionnalité des lois ( véri é conformité), loi


organique d’abord concerné ( obligatoirement ) qui ne peuvent être appliquée qu’après avoir
été déclare conforme a la consti. Le conseil exerce aussi contrôle sur loi ordinaire : constitue
l’activité la + importante du conseil depuis 1974.

4. Le contrôle des constitutionnalité des tribunaux internationaux.


Art 54 permet de saisir le C.Consti de la conformité des accords internationaux par rapport a
la consti.

3
fi
Si non conforme alors soit modif le traité soit procédé a la révision de la consti (92 traité sur
l’UE).

Le C.Consti constate des situat° exceptionnelles : 1. L’empêchement du P de la rep ( art 7 de


la consti —> il appartient au c.c saisi par le gouv de constater l’empochent provisoire ou
dé nitive qui permet de mettre en oeuvre la mise en place d’interim d’un PR et
éventuellement l’organisation d’élection anticipé d’un PR.
Il intervient aussi dans l’art 16 de la consti sur sa durée, le P de la rep souhaite mettre en
oeuvre les pouvoirs exceptionnels, il doit avant consulter le C.Consti. Son avis fait of ce dans
le journal of ciel de la rep.( avril 61)
De + chaque decis° du P de la Rep ( prisent dans le cadre d’art 16 ) doivent être soumise au
C.Consti qui émet un avis ( secret). La révision consti ( juillet 2008) a prévu de mieux
encadrer le pouvoir du président en prévoyant qu’après 30 j d’exercice de pouv
exceptionnelles, le C.C peut être saisi par le P de l’AN ou par le P du Sénat ou par 60
députes/ sénateurs avant d’apprécier si les conditions de la mise en oeuvre de pouv except
sont tjrs réunis ( voir art 16)
Au terme de 60 j de pouv exceptionnel ( p de la rep assure la continuité des instituions = plein
pouvoir ) et au delà de cette durée, il procède au plein droit de cet examen, le C.C doit se
prononcer par un avis public.

II. Les modalit s de l’exercice du contr le de constitutionnalit

Contrôle a priori ( avant promulgation ) : signi e que le C.Consti contrôle la loi avant sa
promulgation ( facultatif pour loi ordinaire mais obligatoire loi organique et EXCLU pour loi
référendaire. Le C.Consti considère que les lois que la consti visé dans son art 61 sont
uniquement les lois votés par le parlement et non pas celles qui ont adoptés a la suite d’un
referendum constituent l’expression direct de la souveraineté nationale ( au peuple art 3 ).
Le contrôle des constitutionnalité est exclue pour les lois de révisions constitutionnels qui ne
tient ni de l’art 61 ni 89 ni d’aucune autres disposiT° de statut sur une révision
constitutionnelle.
Une déclaration d’inconstitutionnalité, déclare qu’une loi est non conforme a la consti.

Controle a posteriori ( après la promulgation ) : avant la révision consti du 24 janvier 2008 qui
est entre entrée en vigueur le 1 mars 2010, les citoyens ne pouvait pas contester la
constitutionalite d’un texte lors d’une instance en cours devant une juridict° car la
souveraineté du peuple ne pouvait pas remettre en question la loi. ( art 6 ddhc : loi
Pendant longtemps le loin ne pouvait être remise en cause une fois promulguée. Grave a cette
révision, l’art 61-1 a ete. Introduit dans une autre constit et donc possibilité de consulter.
La question prioritaire de constit qui. Contrôle la constitutionnalité a posterio ( def qpc est le
droit reconnue a toute personne partie a un procès de soutenir qu’une dispo législative est
contraire au droit et liberté que la constit garantie. )
Controle de constitutionnalité par voie d’exception, devant une juridiction le citoyen peut
directe une loi porte atteinte a une loi que la constitution garantit il pourra demander au juge
de transmettre au C.Constit une QPC avant qu’il tranche la question
La mise en oeuvre de ce mécanisme a nécessité une loi organique pour compléter une
ciondition d’application qui se rapporte au contrôle de constit. Elle a été rapporte 10 deg
2009 elle croit que la QPC pourra être soulevé au cours de toute instance devant toute
juridiction relevant du CE et C de Cass y compris pour la première fois en appel ou en Cass

4
fi
fi


fi

fi
Le texte aménage les conditions dans lequel la question sera posée en matière pénale.
La loi organique xe les conditions de transmission de la QPC, on parle de ltre pre
constitutionnel.
Quelles sont les condi de transmis : ltre, juges assurent double ltrage donc toutes demande
de QPC ne sont pas transmise au C.Constit . Le 1er ltrage : La juridiction saisie doit statuer
sans délai sur la transmission de la question au Cour de cassation ou C.Consti
La juridiction saisie doit véri er que la contestation est applicable au litige ET la juridiction
saisie doit véri er que la disposition n’a pas été déjà déclarer conforme a la constit. Sauf
changement de circonstance. ET véri er que la question n’est pas dépourvu de caractère
sérieux.
Si elle est bonne la juri transmettra la question a la juridiction suprême de l’ordre qu’elle
relève en 8 jours.

Le 2e ltrage : assurer par la Cour de cassation


Elle devra se prononcer sur le renvoie de la QPC dans un délai de 3 mois
Doit véri er même chose que le 1er ltre. Le C.Constit devra aviser immédiatement le P de la
rep, le 1er ministre le P de l’AN et le p du Sénat. Ceux ) ci pourront adresser au conseil leur
observation sur la QPC et le conseil a 3 mois pour se prononcer.
Il faut savoir que la QPC

Les effets du contrôle exerce par le C.Constit :


- issue de la procédure du control a priori —> une dispo jugée non conforme a la consti
dans le cadre de la procédure a priori ne peut pas être promulguée et plusieurs cas de
gure = la loi contrôlée est déclarée conforme a la constit et peut être promu sans délai
La looi est déclaré non conforme donc pas promulgué.
Seulement certaines dispo de la loi sont déclarés non con rme a la consti. L eC;C énonce que
le P de la rep peut promulguer la loi soit après emputation des dispo non conforme soit après
substitution a celle ci de nouvelles dispos réalisant une conformité avec la consti.
- a posteriori : art 62 de la consti, une dispo déclare inconstitutionnelle dans le cadre de la
precedire de la QPC, est abrogée a compter de la publication de la décision du conseil
consti ou a compter d’une date ultérieur xé par cette décision. Les décisions du C.C sont
dé nitives aucun recours, elle s’impose au pouv publics et a toutes ls autorités publics et
admin. Elles doivent tenir compte de sa décision.

5
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
PARTIE IV. L’ADMINISTRATION ET LA JUSTICE ADMINISTRATIVE

CHAPITRE I. LES JURIDICTIONS ADMINISTRATIVES

Section 1. La naissance de la justice administrative

La naissance de la section admin née au 18e siècle est due au mé ance des révolutionnaires
au regard du juge et c’est cela qui a conduit a la séparation entre les ordres admin et judiciaire
en france. Cette mé ance a l’égard des tris s’est traduit par le principe de séparation des auto
admin et judiciaire posés par loi des 16 et 24 aout 1790, les tris judiciaires ne pouvaient plus
statuer en matière admin et le contentieux admin été tranché par l’admin active. L a fonction
de juger l’admin n’est plus dissocier de la fonction d’administrer, a partir de 1799 soit l’an 8 le
contentieux admin est con é a une admin consultative constituer au niveau national du
conseil d’état créé par la constitution de l’an 8 ( 15 dec 1799 ). Au niveau local ce sont des
conseils de préfecture crée a la même date qui devait trancher les litiges admin.
Même si les fonction d’admin et les juridictions ont été con és a des organes différents, ces
conseils chargés de rendre la justice admin releve toujours de l’administration. Ces organes de
conseils d’état et préfecture ne béné cient d’aucune autonomie fonctionnelle leur permettrait
de s’émanciper. On parle de justice retenue, il a évolué au cours du 19e siècle en justice
déléguée , ils ont commencé a statuer sur des litiges indépendamment. La justice admin
deviendra indépendante ( 24 mai 1872 : n au système de justice retenue et institue la justice
déléguée, cad que les décisions du CE ne pourront plus être remise en cause par le chef de
l’état ). En dépit de ce progrès, l’évolution pas terminée car les admin tjrs compétentes pour
connaitre litige admin en 1ere instance.
L’achèvement de cette evol : la justice ne sera qu’effective qu’a partir de l’arrêt Cadot du 13
dec 1889 —> ls ministres perdent la qualité des juges au pro t du CE. Alors le CE devient le
juge de droit commun des litiges admin et le CE conservera cette qualité jusqu’en 1953 a la
création des trib admin.
La partiucularite des de la justice admin : d’abord elle apporte la contribution a l’exercice de
la fonction juridictionnelle Puis du fait de son évolution historique elle a gardé certaines
attributions admin et consultatives ( CE = Conseil Du gouv, il peut rendre des avis pour
conseiller le gouv ).

Section 2. Les juridictions administratives de droit commun et


sp cialis es

Il faut savoir que les juridictions admin découpé au sein de juridiction admin sont nombreuse
9 Cours admin d’appel et 42 trib admin. A cote, il existe plusieurs juridiction admin
spécialisés, leurs compétences est limités a des affaires particulières ( 30 ), les plus connus : la
cour des comptes, la CNDA, le conseil supérieur de la magistrature, la commission du
contentieux du stationnement payant ainsi que tt les conseils des ordres professionnel lorsq’ils
statuent en matière disciplinaire et les sections disciplinaires de conseil universitaire.
La jurisprudence precise que leurs décisions ont un caractère juridictionnelle lorsqu’il statut
en, matière disciplinaire. La justice en France est rendue de manière indivisible au nom de

6


fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
l’état et sa responsabilité peut seule être engagé pour réparer les dommages pouvant résulter
de l’exercice de la fonction juridictionnelle assuré par ces juridictions ( 27 février 2004, Mme
Popin —> conseil section université ).
Si les juridictions spécialisé sont diff elles relèvent toutes du CE qui est compétent notamment
en Cass pour contrôler ses décisions.

I. Le Conseil d’ tat

Il est actuellement régi par l’ordonnance du 31 juillet 1945 (+iers fois modif ) son
organisation re ète la diversité de ces attributions. Il exerce une mission de conseil auprès du
gouv, il assure la gestion de la juridiction admin par la voix d’un secrétaire général
1. La fonction contentieuse
Il l’exerce par l’intermédiaire de la section contentieuse. Elle comprend 150 membres et est
préside par Christophe Chantepy (2021), 10 chambres chacune composé d’un président, 2
rapporteurs publics et d’ un secrétaire. Tous les litiges du CE sont repartis dans ces 10
chambres. Le CE statut en tant que juge de Cass, juge du 1er et dernier ressort.
L’affaire est en principe examiner par une ou 2 chambre réunis art R122-11 du code admin,
les affaires + délicates ainsi que ayant vocation a faire jurisprudence ou porté juridique
remarquable est renvoyé a la section du contentieux (important ). Section contentieux = 15
Assemblée du contentieux = 17 membres, la section la + solennel du CE ; le vice président
CE, Didier Tabuteau ; 2e attribution du CE rédiger conseil et étude. Ces fonctions sont
exercées respectivement au sein de 5 sections consultatives et de la section du rapport et des
études. Les 5 sections sont chargées de rendre des avis sur des projets de texte ( projets de loi,
ordonnance, décrets) :
- la section de l’intérieur
- La section des nances
- Des trauvaux publics
- Sociales
- 2008 : l’administration chargé d’examiner les textes relatifs a la section public, au relation
des admin et des administrés, a la procédure admin et ttes les questions sur contrats admin.
Ce qui concerne la section entre le rapport et études réalise diff études juridique commandé
par le 1er ministre sur les thèmes intéressant les pouvoirs publics. Elabore aussi le rapport
d’activité annuel du CE et rédige chaque année un rapport d’étude sur une question de droit
qui semble mériter l’attention des pouv publics. 3 délégation luis sont rattachés:
- la délégation au relation internationales
- Celle aux droits européen
- A l’exécution des décisions de justice —> chargé de la phase admin des procédures
d’exécution auxquelles donne lieu les décisions du CE statuant au contentieux.

3e attribution du CE : gestion du Ce et ensemble juridictions admin est con é au secrétaire


générale, il est composé de 6 directions : ressources humaines, nances, etc.. + centre de
recherche et diffusion juridique + centre de formation admin.
Il gère les magistrats admin, les agents, cours admin d’appel, etc.. Et pour les gref ers la
gestion est dirigé par le Ministère de l’intérieur. Le secrétariat général est assisté par le conseil
supérieur des trib admin et cours admin d’appel ( CSTACAA).
Il est présidé par le vice président du CE, il intervient dans la nomination et l’avancement des
magistrats admin.

7

fi
fl
fi
fi
fi
Il donne également son avis sur les textes relatifs a l’organisation et fonctionnement de la
juridiction admin.
Le CE contient 300 membres : certains sont mis a dispo, détache dans le gouv ou dans le
privé. Il est composé :
- d’auditeurs (d’anciens élèves de l’ENA, deviennent rapporteurs dans la section du
contentieux.),
- de maitre de requête ( affectés à une chambre de la section du contentieux et une
admin, le + souvent ce sont des auditeurs qui accèdent à ce poste ou personnalité extérieur
nommé par le gouvernement qui justi e de 10 ans dans le service public) ,
- de conseillers d’état ( en service ordinaire —> affectés a une chambre de la section du
contentieux et admin, ce sont des maitres de requête avec 12 ans d’ancienneté ;
extraordinaire —> nommé au tour extérieur par le chef de l’état, ils sont nommés pour 5
ans, ne peuvent exercer des fonctions consultatives leur interdisant de siéger a la section du
contentieux soit s’ils sont quali é et répondent aux bonnes quali cations, ils peuvent
exercer des fonctions juridictionnelles au contentieux.
Ils ont comme statut « fonctionnaire» voir art 1er CJA.)
- président des sections,
- d’un vice président.

II. Les tribunaux administratifs et les cours administratives d’appel

➢Les cours admin d’appel ont ete crées par la loi du 31 dec 1987. Il existe aujd’hui 9 cours
d’appels divisés en chambres selon l’importance de la cour. Chaque chambres est composés
d’un président acceseseur et de magistrats exerçant de le rôle de rapporteur, de conseillers
d’état en service ordinaire et la répartition des matières entre les chambres est xé par le
chef de la juridiction. La cour exerce aussi des fonctions consultatives et parfois une aide a
l’exécution des décisions de justice. Les membres ont le statut de magistrats admin qui a été
reconnu par la loi du 12 mars 2012 est si applique également la fonction statutaire de l’etat
mais ne sont pas contraire aux lois du CJA. Les membres sont nommés par décret du chef
de l’état (anciens élèves de l’ENA recrutés par détachement et ensuite intégrés au corps, ils
peuvent être recruter par le biais des concours spéci ques, il existe une nomination au tour
extérieur pour de fonctionnaires de cat A justi ant de 10 ans d’expérience ).
➢ Les trib admin crée par la loi du 30 sep 1953 et rentre en vigueur 1 er janvier 1954 et rôle
très proche de la cour admin d’appel car le titre 2 du livre 2 du CJA l’explique. Les TAC
contiennent 18 chambres reparties en sous-section. Le statut et le recrutement de ces
membres sont identiques a ceux des CAA.

III. Les juridictions administratives sp cialis es

Ce sont des juridictions d’attributions statuant au nom de l’état et qui engagent sa seule
responsabilités. ( ex : madame Popin de 2004 )
Certains types de litiges sont attribués a ces juridictions spécialisées. Leur apparition constitue
un progrès de l’état de droit et émancipation vis a vis d’une .. Leur créations répond aux
besoins d’associés des professionnels et plus récemment au pb des contentieux de masse.
Il n’y a pas de def .. , le CE se réfère aux critères matériels. Par Ex : 12 dec 1953 De BAyo, le
CE a exprime ce critère matériel : organisme qui est saisi de litiges qui a pour mission de le
régler en se fondant sur les décisions juridiques et qui tranchent avec force de vérité légal.
Un meme organe peut connaître une dualité fonctionnelle, agir tantôt en juridiction ( elles
jugent ) tantôt en admin.

8
fi

fi

fi
fi
fi
fi
Elles ne sont en principe pas soumissent au code de justice admin et sont régis par textes
speci ques. Elles relèvent toutes du contrôle du CE, on peut établir un classement entre la
nature des missions dévolus :
- les jurict° statuant sur des litiges provoques par une juridict° admin ( ex : commission
contentieux du stationnement compétente pour examiner les recours des automobilistes , la
cour natio du droit d’asile )
- Les juridict° admin spécialisé statuant sur poursuites disciplinaire sur des personnes
( juridictions ordinales : médecin, pharmacien, architecte…)
- juridict° admin qui prennent décisions en dehors procès (ex : cours des comptes, chambres
Regio et terri de compte )
Ce sont des jurict° renouvelées souvent, le 1er janvier 2019 ont disparus celle de l’aide sociale
—> trib admin.
Des nouvelles : 1er janv 2018 contentieux des stationnements payants Limoges, statuent sur
tous les litiges lies au stationnements payant. Depuis l’ordo du 2016 le CSTATAA est
compétent en matière de disciplines de magistrats et donc statuent en tant que juridictions
spécialisés.

CHAPITRE II. L’ORGANISATION DE L’ADMINISTRATION

Section 1. La structure du syst me administratif

I. Les personnes morales de droit public structurant le syst me administratif

Parmi ces personnes on trouve :


- l’État, il est doté de la personnalité morale qui lui permet d’être titulaire des droits et des
obligations (ex : agir en justice, vendre ) c’est une ction juridique. Il a vocation générale
cad dans le cadre de sa perso morale, il incombe au pouv organisé de traiter ttes les affaires
qui le concerne, titulaire de la souveraineté ( puissance suprême ). Il est doté d’1 territoire
et d’une population qui l’occupe.

- Les collectivités territoriales : leur existence dans l’art 72 de la Consti qui énonce
« les CT de la rep sont les régions, département, communes et a statut particulier (ex:
outres mer et autres crées par la loi). Elles peuvent s’administrer librement (autonomie
admin) dans les limites de la loi. Pas titulaire de la souveraineté.

- Les établissements publics sont aussi des prsn moral et régit par 2 principes :
- principe d’autonomie —> propre organes, patrimoine et budget propre même s’il sont
rattachés au CT soit a l’État.
- principe de spécialité —> contrairement au CT cette spécialité est matérielle et
correspond aux services qui lui appartient de gérer par ex un hôpital public gère un
service public de la santé. Elle est aussi territoriale dans la mesure où un établissement
pub exerce son activité, soit sur ensemble territoire étatique soit sur territoire d’une/
+ieurs collectivité territoriale.

- Il existe des personnes publiques sub generis : quali er comme personnes morales par la
jurisprudence (ex: la banque de France créer par les pouv public pour exercer la mission

9
fi

fi
fi

régalienne, émission de la monnaie, organes nommé par l’État et sa gestion soumise
contrôle publique et juge déduit qu’il est donc Personne Morale De Droit Public.

Le caractère public de la PM a des csq juridiques qui se traduisent par la reconnaissance au


pro ts d’un certains nombres de privilèges : ils peuvent concernés des biens, créances, agents (
on peut saisir un immeuble qui appartient a une PM ) et qui n’existent pas en droit privé du
travail (licenciements). On considère que les PM agissent au nom de l’intérêt général, de
l’utilité public qui justi ent un certains nombres de différences.
.
II. L’unit du syst me administratif : la centralisation et la d concentration

Elle est assurée dans le cadre de l’administration qui le compose. Elle se manifeste par une
admin étatique, centralisation des personnes qui le compose et se manifeste par une
application de hiérarchie des personnes déconcentrés. Il existe ce contrôle entre les admin
centrale et déconcentrés.
En dépit du contrôle hiérarchique ( bon fonctionnement ), la déconcentration a été mis en
place pour rapprocher ces services aux administrés.

Déconcentration est une modalité d’aménagement de la centralisation qui consiste a créer les
services admin d’une même Personne Public a un échelon local au niveau des CT. Ces
services représente l’État central au niveau des CT. Le préfet représente l’Etat Central.
La dé nition de la déconcentration inscrite dans le Décret du 7 mai 2015 portant charte de la
déconcentration à l’art. 1er : « La déconcentration consiste à con er aux échelons territoriaux
des administrations civiles de l'Etat le pouvoir, les moyens et la capacité d'initiative pour
animer, coordonner et mettre en oeuvre les politiques publiques dé nies au niveau national et
européen, dans un objectif d'ef cience, de modernisation, de simpli cation, d'équité des
territoires et de proximité avec les usagers et les acteurs locaux.
Elle constitue la règle générale de répartition des attributions et des moyens entre les échelons
centraux et territoriaux des administrations civiles de l'Etat.
Elle implique l'action coordonnée de l'ensemble des services déconcentrés et des services
territoriaux des établissements publics de l'Etat. »
Le maire a une spéci cité car il représente l’état et les CT, certaines de ses fonctions
représente l’État ou sa commune.
Les admin civiles de l’État : admin centrale et services déconcentrés.

III. La diversit du syst me administratif par la d centralisation

A) La diff rence entre un Etat unitaire et un Etat f d ral

a) État fédéral

Comporte toujrs la superposition de 2 ordres juridique —> celui de l’état fédéré et celui de
l’état fédérale —> qui englobe tout le territoire.

- Le principe de superposition : Est-ce que l’état fédéré possède certain attribue de


l’état ?
Oui, exemple : les états unis. L’état fédéral a lui-même différents états fédérés qui vont avoir
une constitution, organes pol et juridiques propres voir même pouv législatif mais il leur
manque au moins 1 élément substantiel pour atteindre cette quali cation d’un état à part

10
fi
fi




fi
fi

fi




fi
fi
fi
fi
entière. Il est faux de considérer que les entités fédérées sont pleinement souveraines car on
sait que la souveraineté est une qualité intrinsèque de l’état, sont essence même (in ne). C’est
l’Etat fédérale qui est titulaire de la souveraineté étatique/plénière même si l’état fédéré
possède certain attribue de l’état, ils ne sont pas souverains.

- Le principe de participation : En vertu de ce principe, les états fédérés participent à la


formation des décisions de l’état fédéral et comment cela se concrétise ?
Dans les états considéré comme fédéraux une seconde chambre où l’on compte des états
membres (EX : sénat américain, seconde chambre du parlement où sont représenté les états
Fédérés qui participent activement à la formation fédéral.

- Principe d’autonomie : signi e que ces derniers disposent d’une sphère de


compétences des attributions propres dans laquelle l’état fédéral ne peut s’immiscer.
Se concrétise par :
- Autonomie constitutionnelle car le plus souvent les états fédérés disposent de leur propre
constit. Leur confère un pouv d’auto-organisation, ce pouv doit s’inscrire dans le cadre
dé ni par la constit fédéral.
- Autonomie législative, le domaine de compétence des états fédérés est garanti par la
constitution. Conséquence : ni gouv, ni parlement fédéral ne peuvent y porter atteinte.
C’est donc ça qui diff les collectivités fédérées et les collectivités décentralisées. En tant que
composante de l’état unitaire, ils n’ont aucun pouv législatif propre.
La communauté décentralisée n’a aucun pouvoir propre mais ont une certaine autonomie, et
au sein de l’état fédéral les états fédérés ont ce pouvoir. Les communautés décentralisées ont
que les compétences données par le législateur. La constitution fédérale transfère à l’état
fédérale un certain nombre de compétence qui relève de l’état fédérale et toutes les
compétences qui ne sont pas relevé par l’État fédérale sont envoyés aux états fédérés, ils
peuvent donc légiférer.

b) État unitaire

Il est caractérisé par le fait que les normes locales ne peuvent être crée qu’en application des
règles nationales préalablement établis. On peut dire que les normes locales sont
conditionnées en qlq sorte, il n’y a donc qu’un seul centre de pouv et c’est l’autorité national
qui établit directement les normes nationales et indirectement les normes locales
mais il faut nuancer cela.

Il existe plusieurs modèles de l’état unitaire et certains sont centralisé et d’autres décentralisé :

Dans état unitaire centralisé, toutes les normes sont prises par des autorités nationales (cad
centrale, EX : Irlande état unitaire peu décentralisé).

Dans état unitaire décentralisé, c’est le cas de la France, précisé dans cet article (1 er de la
constit) que la France est une société indivisible mais que son organisation est décentralisée.
Cela veut dire que les collectivités territoriales qui la compose béné cie d’une certaine
autonomie dans la prise de certaine décision (ATTENTION ce n’est pas de l’indépendance).

11
fi
fi
fi
fi
Art 72 constit : Les collectivités territoriales ont vocation à prendre les décisions pour
l’ensemble des compétences qui peuvent le mieux être mises en œuvre à leur échelon.
Dans les conditions prévues par la loi, ces collectivités s’administrent librement par des
conseils élus et disposent d’un pouvoir réglementaire pour l’exercice de leurs compétences.

Concrètement la loi/législateur encadre l’action et l’autonomie des collectivités territoriales.


Dans les conditions prévues par la loi, la collectivité s’administre individuellement mais en
même temps le principe de l’état unitaire est préservé. Les collectivités doivent respecter la
loi.
Le contrôle par le préfet —>les collectivités territoriales peuvent édicter des délibérations
qui sont transmises au préfet, en cas de doute sur la légalité de tel ou tel délibération
disposition le préfet peut déférer ces délibérations devant les tribunaux administratifs pour
qu’ils effectuent un contrôle de la légalité —> déféré préfectoral.
Au sein d’une délibération il y a plusieurs dispositions.

Les collectivités territoriales peuvent édicter des délibérations (actes admin). Ces délibérations
sont transmises au préfet territorialement compétent. Et en cas de doute quant à la légalité, le
préfet peut déférer ces délibérations devant le trib admin pour que ce dernier puisse effectuer
un contrôle de légalité (déféré préfectoral).
Le degré le plus élevé de décentralisation est celui de l’état régional dans lequel les régions
béné cient d’une autonomie garantie par la constitution.
EX : on attribue aux régions, une liste des matières que la loi ne peut modi er
En Espagne la constit va encore plus loin car elle permet aux régions de déterminer elle-
même, dans certaines limites établies par constit, l’organisation et mode de fonctionnement
des autorités régionales.
—> sur le principe pas éloigné du modèle état fédéral mais tjrs schéma unitaire pcq cette
autonomie bien qu’elle aille loin, ses limites sont contrôlées par les juridictions nationales.

B) État unitaire décentralisé : les traits caractéristiques du système français

Structurellement la France est un état unitaire décentralisé qui se caractérise par la


coexistence de 2 principes :
- déconcentration = transfert de compétences entre les autorités centrales de l’état et les
autorités déconcentrées qui représentent tjrs l’état pour rapprocher état et administré ( art
1 car faire coexister principe d’indivisibilité de la rep avec principe de libre admin des CT)
En ce qui concerne le principe d’indivisibilité de la République, il s’agit d’un principe
constitutionnel. Il gure à l’article 1 de la constit du 4 octobre 1958, qui proclame que la
France est une république indivisible.
- Décentralisation : transfert des compétences de l’état centrale vers les collectivités
territoriales. Juridiquement c’est tjrs la même entités qui agit au nom de l’état : le préfet.

La France est indivisible mais organisation décentralisée. Qu’est-ce que cela veut
dire ?

• Les collectivités territoriales ne peuvent pas empiéter sur les prérogatives de l’état dans le
domaine des relations internationales —> état gouverne à l’extérieur.
• Ces collectivités ne peuvent pas produire de normes de manière autonome. Car
décentralisé cela ne veut pas dire qu’il s’agit de créer des états à l’intérieur

12
fi
fi
fi
de l’état. Ces collectivités disposent d’un pouv réglementaire en vertu de l’article 72 de la
constit « dans les conditions prévues par la loi (cad la loi encadre l’action), ces collectivités
s’administrent librement par des conseils élus et disposent d’un pouvoir réglementaire pour
l’exercice de leur compétence ». = Garantie le principe d’indivisibilité de la rep.
D’une part encadrement législatif et de l’autre l’activité du préfet.

• Principe de libre admin des CT inscrite dans la Consti mais avec 1 spéci cité : ne peut se
déployer que dans le respect de l’indivisibilité de la Rép. représente l’état et a la charge des
intérêt nationaux au sein des collectivités territoriales. Donc ce sont 2 principes qui
coexistent —> Elle est à la fois protégée par la loi et contre la loi.

1) Protégée : En matière de la libre admin des collectivités territoriales, l’intervention du


législateur est expressément prévue par la constit en vertu de l’art 34 :
« le législateur intervient pour déterminer les principes fondamentaux de la libre
admin des collectivités. »
Il intervient pour établir le régime électoral des assemblées locales, les conditions d’exercices
de mandat électoraux et des fonctions électives de leurs membres. L’intervention du
législateur est également mentionnée dans l’art 72 :
garantie constitutionnelle de la libre admin des CT lié s’exerce dans les conditions
prévues par la loi.
La loi protège la libre admin des CT . De cette compétence législative, découle l’impossibilité
de limiter la libre admin par voie règlementaire. Donc exécutif national ne peut pas
intervenir pour régir telle ou telle questions aux sujets des collectivités territoriales.

2) Contre la loi : on peut dire que la libre admin des collectivités territoriales béné cie d’une
garantie défensive qui protège les divers aspects de l’organisation et activités des CT qui
consiste à interdire au législateur d’apporter des restrictions à la libre administration et cela
sous le contrôle du conseil constit. La loi protège donc les collectivités.

Section 2 : l’administration étatique

—> admin civile de l’état : sont placés sous l’autorités du premier ministre et de chacun des
ministres et elles se composent :

- Administration centrale
- Service à compétence nationale
- Service déconcentré

I. Organisation centrale

On va pouvoir distinguer entre les organes d’impulsions et de gestion et les organes de


conseils et de contrôle.

A) Les organes d’impulsions et de gestion

En vertu de la constit du 4 oct 1958, le pouvoir d’impulsion de l’activité administrative au


sommet de l’état appartient au président la Rép et au premier ministre.

• Le président de la Rép

13
fi
fi
Élu au suffrage universel direct pour 5 ans. Autorité multi facette car peut agir en différentes
qualités selon la nature de la mission exercée. Son rôle en tant qu’autorité administrative, il
dispose du pouv réglementaire et du pouv de nomination aux emplois publiques. Le
président de la rep est titulaire en vertu de l’art 13 de la constit, du pouvoir administratif
règlementaire au niveau national.
Concrètement, il exerce ce pouvoir par décret ou par ordonnance (actes administratifs). Dans
le cadre de l’exercice de ce pouvoir règlementaire, il signe les décrets délibérés au conseil des
ministres (réunion du gouvernement) et cette réunion est présidé par président république. A
l’issus de cette réunion, c’est le président de la rep qui signe les décrets donc il devient
juridiquement l’auteur. Il signe également les ordonnances, de l’article 38 de la constit, qui
sont aussi prise en conseil de ministres.

a. Organes d’impulsions

Le président de la rép exerce ce pouv également sur le fondement de l’art 13 de la constit, qui
est complété par la loi organique du 26 nov 1958, ces textes l’habilite à nommer les plus hauts
fonctionnaires de l’état. (EX : il nomme les conseillers d’état, recteurs des académies,
conseillers à la cour de compte, les ambassadeurs et envoyés extraordinaire à l’étrangers,
également les directeurs des administrations centrales et pour l’aider à accomplir ces missions,
le président de la rep dispose de plusieurs services : principalement à l’Elysée.) Les
collaborateurs du président rep composent 3 structures :

1 : le secrétariat général de la présidence de la République avec à sa tête un secrétaire


général, et ce secrétariat général est composé de conseillers techniques et de chargés de
mission.
Il établit le lien entre le président rep, le gouv, et les admin. Donc structure qui a une
vocation administration, role de coordination.

2 : le cabinet est chargé de la gestion de la présidence et les conseillers, collaborateurs


directs du chef de l’état sont chargés des dossiers pol ou internationaux. Il s’agit d’une
dizaine de prsn nommé librement par le chef de l’état = organe à vocation politique.
Il est chargé également, surtout en dehors des périodes de cohabitation, de faire passer des
directives aux ministres sur les orientations que le chef de l’état souhaite voir donner à des
affaires qu’il juge importante.

3 : un état-major particulier : structure militaire dirigé par un chef d’état majeur


et composé d’of cier généraux et sup des 3 armes : terre, mer, air. Il est chargé d’assister et
d’informer le P de la Rep à propos de toute question militaire et para militaire. Cette
structure prépare en lien avec service 1er ministre et ministre défense : les réunions du conseil
de défense.

Il est nommé par président rep en vertu art 8 constit par décret —> dispose des attributions
administratives et dans le cadre de l’exercice de ses attributions, il exerce aussi le pouv admin
réglementaire et pouv administratif de nominations aux emplois publics.
Il assure en vertu de l’art 21 constit, l’exécution des lois et sous réserve de disposition de l’art
13, il exerce le pouv réglementaire. Il est donc titulaire du pouv réglementaire au niveau
national tout comme président rep en vertu de l’art 13. 90% des décrets règlo viennent de lui
le sang.

14
fi
Le pouv de nomination emploi public : exerce ce pouv en vertu art 21 de consti sous
réserve art 13. Le gouv accompagné par certaines structures auxiliaires :

☞secrétariat général du gouv : organisation admin permanent, les agents ne sont pas
remplacés quand le 1er ministre quitte ses fonctions. 2 parties : législatif et documentation.
Il est chargé d’assurer le bon fonction et régularité de l’action gouv en 4 missions =
- Organise le travail de gouv
- Conseille juridiquement le gouv
- Collabore a la formation d’un nouveau gouv en guidant celui dans son installation
- Supervise les services du 1er minitre

☞Le cabinet est composé des techniciens, des chargés de missions (issus de l’ENA), il a sa tête
un directeur de cabinet qui en règle générale est un haut fonctionnaire issu du CE, de
l’inspection des nances ou cour des comptes.
C’est une structure a vocation pol qui conseille le 1er ministre sur les décisions a prendre,
propose des reformes et transmets des instructions entre les diff service.

☞Le secrétariat générale de la défense national, chargé d’assister le 1er ministre dans
l’exercice de ses responsabilités en matière de défense.

b. Organes de gestions

C’est l’ensemble des organismes qui servent la pol dé nit par les autorités (déjà étudiée), ils
ont pour fonction de traduire une pol en action admin.
Quelles caractéristiques ? : tiennent au fait qu’ils n’ont pas de personnalité juridique distincte de
celle de l’état. Ils sont placés sous l’autorités d’un ministre. Leurs compétences s’applique a
l’ensemble du territoire national. ( se distingue des services déconcentrés et admin décentralisé
).

On distingue les admin centrales des ministères et les services a compétences nationales.

➣ Admin centrale ministères : assurent au niveau national un rôle de conception,


d’animation, d’appui des services déconcentrés, d’orientation, d’évaluation et de contrôle. A
cette n , elles participent a l’élaboration des projets de loi et de décrets, elles préparent et
mettent en ouvre les décisions du gouv et de chacun des ministres et aussi dans les domaines
suivants —> la def et nancement des pol nationales, contrôle l’application des normes,
évaluent les effets de ces mesures. Ces admin centrales hiérarchisent et coordonnent les
directives et instructions a destination des admin déconcentrés. Elles peuvent mettre en ouvre
une pol données.
L’organisation des services admin centrale des ministères : ils sont organisés en directions,
services et sous-directions.
Ces subdivisons peuvent alterner d’un ministère a l’autre et l’organisation général de chaque
ministère est xé et modi é par un décret du chef du gouv qui est contre signé par le ministre
chargé de son exécution.

➣ Les services a compétences nationales : ( distante de celle des admin centrales et


déconcentrés) a été institué par le décret du 9 mai 1997 et donc services a caractère national,
l’exécution de ces attributions ne peut être déléguer à un échelon territoriale donc services qui

15
fi
fi
fi
fi
fi
fi
sont charges de certaines missions a caractère national. Et structurellement ces services sont
rattachés a un ministère ( ex = l’inspection gênera de la police national qui est rattaché au
ministère de l’intérieur OU service central d’état civile ).

B) les organes de conseil et de contr le

➣ Parmi les organes de conseil :

le Conseil d’ État à travers ses sections admin sert de conseil au gouv, divisés en plusieurs
sections et c’est le contentieux qui est chargé du juridictionnel.
On distingue aussi le Conseil eco et social, oranges prévu par la Constit a l’art 69,70,71 ; il
comprend 231 membres et la plupart est désignés par des organisations socio professionnelles
et c’est le gouv qui désigne certains membres. Ces attributions sont strictement consultatives
par ex : le CES est obligatoirement saisi pour avis par le gouv pour les projets de lois caractère
eco et sociale. Il peut être également consulter par le gouv sur toutes autres reformes en
matière eco et social.

➣Organes admin de controle (services spéci que) :

exercé par des organismes spéci ques crées spécialement pour accomplir des missions
d’inspections et de contrôle. On distingue parmi eux les diff corps d’inspections ( structure
interne des ministres ex : inspection général de l’éducation national ) et plus rarement les
corps d’inspections ont une vocation générale et interministérielle ( ex : inspection général de
l’admin qui relève du ministère de l’intérieur ). Mais aussi son champs d’intervention dépasse
le ministère de l’intérieur, il peut réaliser des contrôles, des études, des évaluations concrètes
des pol publics dont l’organisation ne dépend pas du ministre de l’intérieur).
Il y a aussi la cour des comptes crée en 1807 et qui est a la fois juridictions admin spécialisés
lorsqu’elle juge les comptes des comptables publiques et une admin d’inspections et de
contrôle lorsqu’elle véri e sur pièce et sur place la régularité des recettes et des dépenses
décrites dans la comptabilité publique. La cour des comptes exerce ainsi un contrôle de
gestion destiné a véri er comment on dépense l’argent public. Ce contrôle donne lieu a des
rapports, dans ceux ci sont présentés des observations et formule parfois des
recommandations sur des améliorations t’apporter. Le contrôles de la cour des comptes
peuvent avoir parfois des répercussions judiciaires : contrôle peuvent conduire a la saisine de
la cour de disciplines budgétaires et nancière, voir des trib répressifs si les faits identi és
peuvent recevoir une quali cation pénale.

II. L’organisation d concentr e

Les constitutions de la 4e rep de 1946 et 58, ont maintenus le titre du préfet. Art 72 de la 5e
rep, qui mentionne le rôle du représentât de l’état dans les CT. les constituants ont voulu
souligné la territorialisation de cette institution étatique, ce n’est pas admin centrale, elle
représente l’état mais fonctionne au niveau départemental = autorités déconcentrée de l’état.

( connaitre dispositions de la consti pour le QCM)


Le pouv réglementaire = aptitude juridique a étiqueter des actes admin. Au niveau national c’est le 1er ministre
qui a le pouv, et le p de la rep aussi car certains sont édicter au conseil des ministres ( juridiquement il est
l’auteur ). Au niveau des CT, ils peuvent aussi faire a leur échelon ( une commune peut intervenir que au niveau

16

fi
fi
fi

fi

fi
fi
fi
communale ). Tous les actes admin doivent se conformer au dispo législative. Distinction règlement national —
> législative et règlement de l’UE —> supra législative.

Institution est mise en place en 1800 ( loi du 28 pluviôse de l’an 8 qui correspond au 17
février —> napoléonienne de l’autorité préfectorale. ) Le préfet a été conçu a l’origine comme
l’instrument essentiel de l’admin de l’état dans le département Puis a partir du décret du 14
mars 1964, cette institution a été étendu au niveau régional avec la création des préfets de
régions. Ils sont eux même de préfets de départements là où sont implanté les chefs lieux de
région, sont soumis a des dispos statutaires identiques, ils assurent des missions similaires
même si les missions les missions du préfet de régions sont plus larges ( ex: responsable de
l’exécution des pol de l’état dans la région SOUS RESERVE DES COMPÉTENCES de
l’agence régional de santé ainsi que de l’exécution des pol communautaires qui relève de la
compétence de l’état ).
Parmi les attributions de préfet de départements = contrôle de légalité sur les actes de
collectivités terri par le biais du déferré préfectorale. La prééminence du preste de région sur
le préfet de département.
Le préfet de région a un pouv hiérarchique sur les actes du préfet de département par le biais
d’un pouv d’évocation. Concrètement cela veut dire que le préfet de région peut se saisir de
dossier qui relève normalement de la compétence du préfet département, des lors qu’il estime
nécessaire pour garantir la coordination des pol publiques a l’échelon régional. Mais préfet
département conserve aussi compétence exclusive, il met en oeuvre les pol nationale et
communautaires sous l’autorité du préfet de région.
Les sous préfets qui administrent les arrondissements tout en sachant qu’un arrondissement
n’est pas compris comme une structure de la CT mais une circonscription admin de l’état.
Ce sont les arrondissement qui sont des circonscriptions où sont implantés des sous
préfectures.

III. La sp ci cit institutionnelle des autorit s ind pendantes

On distingue les autorités admin indépendantes et les autorités publiques indépendantes


parce que les auto publiques indépendantes ont la personnalité morale ( dispose d’une
autonomie budgétaire ).
Ces autorités indépendante sont des autorités de régulation ( Domaine eco ) mais aussi de
protection de libertés. Elles représentent l’état, elles ont situées au sein de l’état mais en dehors
de son organisation admin de principe ( centrale ou déconcentrés ). Elles disposent de certains
pouv : pouv de décisions ( ex : l’ARCOM, autorité publique et indep avec sa propre eco, elle
doit garantir la liberté de com de l’audiovisuel, faire respecter certains principes, impartialité,
égalité des opérateurs, favo la libre concurrence ; elle peut être saisi pour un abus de
dominance).
Elles échappent au contrôle hiérarchique. Ce qui contribue a garantir leur indépendance,
elles sont irrévocable, les membres de ces institutions disposent d’un mandat non
renouvelable.

Section 3. L’administration d centralis e

I. La d centralisation territoriale et fonctionnelle

17


fi





La décentralisation : processus d’aménagement de l’état unitaire qui consiste a transférer
les compétences admin de l’état vers des entités locales qui disposent de la personnalité
morale distincte.
Le principe de l’organisation de l’état français est a l’art 1 de la constitution, lorsqu’il est
question de la décentralisation c’est l’état qui transfert les compétences ( concrètes ) aux CT et
transfère aussi les moyens relatives a l’exercice de ces compétences.
Les CT s’administrent librement dans les limites xé par la loi.
Les collectivités de droit communs possèdent la même organisations institutionnelle générale,
composé :
- du pouv délibératif, cad mettre en place une assemblée délibérante composé
d’administrateurs libérales ( conseil communal et Regio )
- Du pouv exécutif, élu par les assemblées délibérantes et est chargé de mettre en application
les délibérations adoptés ( maire et président du conseil départementale et régional )

Au niveau des CT fonctionnent également au sein de ces collectivités et ces commissions


consultatives sont obligatoirement créer dans les communes, régions de +10000 habitants
Il faut distinguer cette décentralisation terri de la décentralisation fonctionnel. Les entités
décentralisées sont des établissement publique et sont chargé de gérer certains services public (
université, musée ).

II. La complexit de la d centralisation territoriale

Les articles 73/74 de la constit car révocation des droits communs des CT. Art 74 est
applicable a certains territoires ont une plus grande autonomie ( Wallis et Futuna, Polynésie fr,
saint Barth … )
Existe aussi certaines collectivités spéci ques comme nouvelle Calédonie, art 13.

18


fi
fi

Vous aimerez peut-être aussi