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Chapitre 1
Art 1 du CV : Les lois et, lorsqu'ils sont publiés au Journal officiel de la République française,
les actes administratifs entrent en vigueur à la date qu'ils fixent ou, à défaut, le lendemain
de leur publication.
Art 1-2 du CV : Toutefois, l'entrée en vigueur de celles de leurs dispositions dont l'exécution
nécessite des mesures d'application est reportée à la date d'entrée en vigueur de ces
mesures.
Conseil d’État, 2006, Arrêt KPMG : Le Conseil d’État a souligné l’importance des règles
transitoires dans cet arrêt rendu au nom du principe de sécurité juridique.
Exception à l’exception :
Art 6 du CV : On ne peut déroger, par des conventions particulières, aux lois qui intéressent
l'ordre public et les bonnes mœurs.
En matière civile :
Art 2 du CV : La loi ne dispose que pour l’avenir, elle n’a point d’effet rétroactif.
Art 1 du CV : Les lois et, lorsqu'ils sont publiés au Journal officiel de la République française,
les actes administratifs entrent en vigueur à la date qu'ils fixent ou, à défaut, le lendemain
de leur publication.
Lois interprétatives : Elle s’applique dans le temps car elle ne fait que préciser
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La hiérarchie des normes : Ce qu’une loi peut faire, une autre peut la défaire.
Lois de validation : rend incontestables des actes qui ne l’était pas l’empire du droit
antérieur.
En matière pénale :
Art 112-1 du CP : Sont seuls punissables les faits constitutifs d'une infraction à la date à
laquelle ils ont été commis.
Art 8 de la DDHC de 1789 : La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment
nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée
antérieurement au délit, et légalement appliquée.
Art 7-1 de la DDHC : Donc le ppe de non-rétroactivité est impérieux en droit pénal
Exceptions :
Une règle prétorienne prend toujours le statut dans le temps du texte dont elle est tirée.
La règle rétroagit
Article 5 du code civil : les juges n'ont pas le droit de faire des lois. Ils se contentent de les
appliquer, il n les produisent pas car ils n'ont pas été élus par le peuple.
Cour de cassation, arrêt du 9 oct 2001 : « Nul ne peut se prévaloir d'un droit acquis à une
jurisprudence figée
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Exceptions :
Le bloc de constitutionnalité :
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Normes nationales :
Droit primaire : traités fondateur (Rome en 1958, Lisbonne), deux grands ensembles (TUE,
TFUE)
Art 55 de la C° : Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur
publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou
traité, de son application par l'autre partie.
Art 88-1 de la C° : La République participe à l'Union européenne constituée d'Etats qui ont
choisi librement d'exercer en commun certaines de leurs compétences en vertu du traité sur
l'Union européenne et du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, tels qu'ils
résultent du traité signé à Lisbonne le 13 décembre 2007.
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Arrêt Nicolo, Conseil d’Etat, 20 oct 1989 : Principe de primauté du droit communautaire. Le
JA va contrôler la conventionalité.
Arrêt J. Varbre , Cour de cassation, 1975 : La CC à pour la première fois accepté de faire
prévaloir un traité sur une loi inetren .
Arrêt Costa contre Enel, CJUE, 1964 : Il consacre le principe de la primauté du droit
communautaire sur les législations nationales.
Les lois
Un contrat ne peut pas contrevenir à une disposition impérative d’un règlement, d’une loi,
droit reconnu par la Constitution ou d’un traité international.
Un règlement doit être conforme à la loi, la constitution, au droit de l’UE et aux traités. Et
pour assurer cette conformité on retrouve :
Exceptions :
En matière pénale :
Art 111-5 du CP : Les juridictions pénales sont compétentes pour interpréter les actes
administratifs, réglementaires ou individuels et pour en apprécier la légalité lorsque, de cet
examen, dépend la solution du procès pénal qui leur est soumis.
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La voie de fait :
Il s’agit d’un acte de l’administration qui porte atteinte à une liberté publique ou au droit de
propriété, le juge judiciaire est fondé à apprécier immédiatement la légalité de cet acte ou
de cette décision.
Art 61-1 de la C° : Lorsque, à l'occasion d'une instance en cours devant une juridiction, il est
soutenu qu'une disposition législative porte atteinte aux droits et libertés que la
Constitution garantit, le Conseil constitutionnel peut être saisi de cette question sur renvoi
du Conseil d'État ou de la Cour de cassation qui se prononce dans un délai déterminé.
Le contrôle de la conformité du traité à la constitution est réalisé par le conseil constit. Mais
il est incompétent à son contrôle de conventionnalité ( apprécicier la conformité d’un texte
à un texte internationale).
Art 55 de la C° : supériorité du traité sur la loi, une loi supérieure à ce traité viole l’art 55.
Le CC est incompétent car ça ne fait pas partie de ses missions d’appricié une
conventionalité.
Art-61 de la C° : Les lois organiques, avant leur promulgation, et les règlements des
assemblées parlementaires, avant leur mise en application, doivent être soumis au Conseil
constitutionnel, qui se prononce sur leur conformité à la Constitution.
Ce sont les « juges ordinaires » qui opèrent aux contrôles de conventionalité (juge
administratif ou judicaire).
Contrôle in abstracto (ou abstrait) : la loi jugé inconventionnelle ne disparait pas mais
s’écarte du litige.
Arrêt Gardedieu du CE, 2007 : Le maintien d’une loi contraire à un traité engagera la
responsabilité de l’État.
Contrôle in concreto : la Cass depuis 2013, et le CE depuis 2016 portant sur l’application de
la loi à un cas particulier.
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Méthode des études de droit ; conseils pour le cas pratique, le commentaire et la
dissertation
François Grua, Nicolas Cayrol
Définition :
DS : Prérogative d’un individu, reconnue et sanctionné par le droit objectif, qui s’exerce sur
une chose où à l’encontre de personnes.
Liberté : La liberté confère à l’homme la possibilité de faire tout ce qui n’est pas défendu par
la loi dans l’intérêt général. Elle est juridiquement protégée
≠ Pouvoir : prérogative qui permet à son titulaire d’agir dans l’intérêt d’autrui / DS ( Intérêt
exclusif)
C’est une universalité : nécessité dans la vie éco (ensemble de dettes et créances)
Elle implique une universalité du droit car elle implique des engagements
Article 2284 du CC : Quiconque s'est obligé personnellement, est tenu de remplir son
engagement sur tous ses biens mobiliers et immobiliers, présents et à venir.
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Article 2285 du CC : Les biens du débiteur sont le gage commun de ses créanciers
Droit réel :
Art 544 du CV : La propriété est le droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus
absolue, pourvu qu'on n'en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les règlements.
Ces fonctions :
Art 518 du CV : Est un immeuble par nature le sol et tous ce qui s’y attache ou y est
incorporé.
Art 528 du CV : Est meuble par nature la chose qui peut se transporter d’un lieu à un autre
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Sources volontaires : Contrat / convention
Ou involontaire : Obligation légale émanant du droit ( l’enfant est créanciers de ces parents)
…
Droits extrapatrimoniaux
Définition : de nature non monétaire / garantie de dignité / ce n’est pas un bien / incessible
Art 16-3 du cv : Il ne peut être porté atteinte à l'intégrité du corps humain qu'en cas de
nécessité médicale pour la personne ou à titre exceptionnel dans l'intérêt thérapeutique
d'autrui.
Le consentement de l'intéressé doit être recueilli préalablement hors le cas où son état rend
nécessaire une intervention thérapeutique à laquelle il n'est pas à même de consentir.
L’Art.16 du Cv: La loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de
celle-ci et garantit le respect de l'être humain dès le commencement de sa vie
La qualité de vie selon le droit : acte de naissance de l’enfant née vivant et viable
La mort : 2 éléctrocéphalogramme prit dans un intervalle de 4H
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Droits familiaux : droit appréhendant l’individu au sein de la famille et découlent de :
Le mariage avec l’article 212 du CV : Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité,
secours, assistance. (fidélité = droit extrapatrimonial)
Art 371 du CV : L'enfant, à tout âge, doit honneur et respect à ses père et mère
Son nom :
(de famille = rattachement familial) : Caractère extrapatrimonial / élément de civilisation /
indisponible
Art 8 de la CEDH : Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son
domicile et de sa correspondance.
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Le droit à l’image : extension de la vie privée
On ne peut divulguer une image sans un consentement préalable ( compris dans le droit de
l’information) .
Art 2 de la CEDH porte sur le droit à la vie => droit de ne pas être tué.
Art 3 de la CEDH : « Nul ne peut être soumis à la torture ni à des peines ou traitements
Droits processuels
L’art 6-1 de la CEDH porte sur le droit d’avoir un procès équitable et l’accès au juge.
Droits pragmatiques
L’action en justice
Pour qu’un droit subjectif mérite ce nom, il doit pouvoir être défendu par l’atteinte portée
par autrui. La possibilité d’agir en justice permet la réalité du droit
Art30 du Code de procédure civile : « l’action est le droit pour l’auteur d’une prétention
d’être entendu sur le fond de celle-ci afin qu’il (le juge) la dise bien ou mal fondée. »
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Condition de délai :
Prescription extinctrice : le droit d’agir en justice pour la défense d’un droit subjectif s’éteint
au terme d’un certain délai d’inaction.
Condition subjective : en cas générale le demandeur d’action doit être le titulaire doit etre le
titulaire du droits object dont il proclame la protecton.
Il faut que l’action soit aussi jugée bien fondée. Il faut que les faits avancés soient pertinents
et prouvés
Ex en droit des contrat, il ya une action pour nullité du contrat pour des clauss vicieuses
La preuve
Le succès d’une action en justice suppose de démontrer préalablement les faits qui la
précède, et suppose la réunion de certaines conditions.
Art 9 de la CPC : Il incombe à chaque partie de prouver conformément à la loi les faits
nécessaires au succès de sa prétention. ( Prouver l’action )
Mais seuls les faits contestés doivent être prouvés : la non contestation suffit à prouver une
existence
Art 1353 alinéa 1 du CV : Celui qui réclame l'exécution d'une obligation doit la prouver.
Comment prouver :
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Tempéramen Art 6 de la CEDH : droit au procès équitables
t ( quand l’illicéité est proportionné aux intérêts
du demandeur )
L’acte sous seing privé ou la preuve littérale, est un écrit signé par une personne.
Art. 1367 du Code civil définit la signature non pas par sa matérialisation mais par sa
fonction d’identification
Art 205 du CPC : « Chacun peut être entendu comme témoin, à l'exception des personnes
qui sont frappées d'une incapacité de témoigner en justice. Les personnes qui ne peuvent
témoigner peuvent cependant être entendues dans les mêmes conditions, mais sans
prestation de serment. Toutefois, les descendants ne peuvent jamais être entendus sur les
griefs invoqués par les époux à l'appui d'une demande en divorce ou en séparation de corps.
»
Le juge ne peut pas obliger un époux à témoigner à l’encontre de l’autre (art 205 du CPC) ;
Les présomptions judiciaire sont des déductions du juge ou du magistrat d’un fait inconnu
d’un fait avéré en se fondant sur un ou plusieurs indices fournis par les plaideurs, tel une
expertise non contradictoire. C’est le mode de preuve par l’indice
Présomptions légales : relève des hypothèses pour lesquelles le lien entre un fait ou un
autre fait est indiqué par la loi.
présomptions irréfragables qui ne peuvent être renversées par une preuve contraire.
Définition : évènement qui peut survenir de façon soudaine ou inattendue. Les intéressés
n’ont pas forcément pu rédiger un écrit pour constater de la situation/l’évènement.
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La preuve des faits juridiques : Les faits juridiques se prouvent par tout moyen. Leur preuve
est libre sous réserve du principe du principe de loyauté et de licéité des preuves. Ce
principe de licéité, fait que l’on restreint parfois les moyens de preuve.
La preuves des actes juridiques
L’acte juridique est une manifestation de volonté destinée à produire tout ou partie des
effets que le droit objectif lui attache.
Sources Art 1359 du CV : « l’acte juridique portant sur une somme ou une valeur
excédant une somme fixée par décret (1500€) doit être prouvé par écrit
signé sous signature privée ou authentique ».
Acte à obligations mutuelles dresser en double
Exceptions (surtout Somme > 1500€, on peut prouver par tous les moyens dispensés de la
en matière civile et preuve littérale et on peut prouver par tous les moyens.
commerciale) Art. 1318 du CV : « À l’égard des commerçants les actes de commerce
peuvent se prouver par tout moyen ».
Art. 1362 du CV: « Constitue un commencement de preuve par écrit tout
écrit qui, émanant de celui qui conteste un acte ou de celui qu'il
représente, rend vraisemblable ce qui est allégué. »
Art. 1358 du CV : Or les cas où la loi en dispose autrement, la preuve peut
être apportée par tout moyen.
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de son obligation par le débiteur.
Les quasi-législateurs énonces des règles de droits qui ne sont pas des lois à cause de leurs
sources :
Les sources publiques : les décrets ( president et pm), les circulaires, les arrêtés et les
instructions ministérielles
Mais nul n’est censé ignoré la loi : inégalité que d’afranchir un citoyen d’une loi car il
l’ignorait.
Solution :
- Clarté et intangibilité des lois
- Les codes savant ( sont plus cohérents et très élaboré)
- Codes compliations pour faire connaitres les infos, les lois en vrac
- Les banques de données en ligne
Définition : organes d’application des règles de droit posées par les autorités habilitées à les
faire.
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En droit pénal : pas de texte = pas de condamnation
En droit privé :
L’Art.5 du Code civil « Il est défendu aux juges de disposer par voie de dispositions générales
ou réglementaires sur les causes qu’il lui sont soumises ».
Un arrêt de règlement : décision qui prend la forme d’une règle nouvelle que les tribunaux
inférieurs doivent suivre.
elle aux juges de compléter un vide textuel par une règle qu’il avance et d’aller
contre la loi.
Dieu nous garde de l’équité des parlements : Cette expression dénonce la menace de
l’équité critiquée par certain comme étant un renoncement à la régularité du droit, comme
une abdication face au pouvoir arbitraire du juge.
Art. 4 C. civ. : dans l'insuffisance de la loi, le juge ne peut refuser de juger, sous peine de
commettre un déni de justice.
Quest° préjudicielle (droit de l’UE ) : Quand le juge national a une question sur le sens de la
règle ou directive il peut en référer à la CJUE.
C’est ainsi que le caractère normatif de l’oeuvre des juges, ainsi que celle de la
jurisprudence a triomphé. Donc Article 4 > article 5.
Ajd l’article 5 veut juste dire qu’il ne peut énoncer la jurisprudence de la même manière ni
de la même forme que les législateurs.
Jurisprudence secundum legem : interprétation, parfois très créative. Le texte sur lequel est
fondée la décision de cette jurisprudence est la loi.
Jurisprudence contra legem : Quand la décision statue contre le texte de la loi ( sans visa
d’un texte supérieur ) quand la loi est devenu selon lui obsolète.
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1. Majeure : Énoncer la règle ( qui fournit la réponse à la question)
2. Mineur : l’appliquer au cas concret et au champ d’application de l’affaire
Autorité relative des choses jugés : chaque syllogisme ne vaut que dans le cadre ou il
a été construit.
ils vont alléguer les faits et les discuter avec les règles applicables. Les parties vont faire
valoir que les règles de droit invoquées par l’autre partie n’ont pas le sens que l’autre
prétend leur donner.
arrêts de principe : un arrêt pour lequel le juge pose une regle de droit générale
Les juges de fond peut aussi émettre des jurisprudence car la Cass ne contrôle pas tous
Chapitre 5 : La doctrine
Doctrine : savoir dans un domaine particulier mais aussi sur le savoir d’une personne sur
une question. C’est l’ensemble des juristes avec avis autorisés qui cherche à améliorer le
droit.
des auteurs :
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- Universitaires : enseignant-chercheurs (ils ont donc des analyses de réponses)
1. Le statut de prof = au rang de ppe fondamentale
- Les praticiens : Avocats, notaires. Ces auteurs sont peu nombreux car leurs travails
sont déjà prenants.
Les outils :
- Médiatiser : la doctrine s’en empare pour signaler le public ( pour que les lois ne soit
pas inconnus)
- Expliquer : rendre clair ce qui est confus
2. L’œuvre de renouvellement :
Limites : certaines règles sont lointaine, équivoque et imprécise. dans ce cas , le juriste qui
l’applique doit argumenter.
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Ratio Legis : Il indique l'élément logique de la loi ou le but qui a animé le législateur dans la
délivrance de la loi. C’est la raison d’être de la loi.
Désigner les règles pertinentes : Plusieurs règles peuvent résoudre le pb c’est au juristes de
trouver le plus appropriés.
Article 1191: principe de la recherche de l’effet utile. Il faut interpréter un texte afin qu’il
produise un effet plutôt qu’il n’en produise aucun. Il faut interpréter l’acte de manière qu’il
vaille plutôt que de manière à ce qu’il périsse.
2. Raisonnement a pari ou par analogie : Une règle doit s’appliquer à un cas similaire à
la règle éditée.
3. Raisonnement a fortiori ou par déduction : Une règle qui s’applique à un cas doit
s’appliquer à un autre différent si les raisons de décider pareillement sont plus fortes
(argument à plus forte raison).
4. Raisonnement a contrario : quand une règle décide d’une certaine manière dans un
cas, elle impose de décider l’inverse dans le cas inverse.
5. Raisonnement a littérale : Il consiste à dire qu’il ne faut pas appliquer la règle au-
delà, ni autrement que ce que ses termes commandent.
Quand la lettre est claire
Les standards : C’est une notion cadre qui fixe seulement aux juges une directive
d’appréciation mais qui leur laisse toutefois une grande marge d’appréciation sur la
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signification de la règle au cas par cas. Ce sont aussi des notions souples ou à contenu
variable.
Caractère Conséquentialiste : souligner devant celui qui décide les conséquences bénéfiques
ou néfastes de la solution.
Utilisation de méthode utilitariste : balance des intérêts en présence. Le juriste doit rendre
crédible les conséquences pour le juge statue en sa faveur.
Le juge : tranche un conflit né d’une relation ponctuelle et considérée isolément. Il est face à
deux individus qui défendent uniquement leurs intérêts propres, la dispute étant fondée
pour la promotion de leur intérêt individuel.
Procès de responsabilité ou l’action en revendication
Équité objective : elle désigne ce que commande la justice au cas classique (justice
commutative).
Chacun doit recevoir autant qu’il donne . Aristote : égalité entre commutation
Ce rapport entre l’équité et la règle est donc ancien et permanent et a été f-très bien
formulé par les romains : la fonction de l’équité est de suppléer, de corriger et d’ajouter le
droit strict/écrit.
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- Auxiliaire de la règle écrite : Il arrive que la règle écrite renvoie le juge à statuer à la
lumière de l’équité.
C’est ce qui explique « dieu nous garde de l’équité des Parlements ». On peut y faire allusion
mais à titre secondaire, l’équité sait transformer la ligne droite en courbe.
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