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Loi et arrêt à retenir :

Chapitre 1

Principe d’application immédiate de la loi nouvelle

Art 1 du CV : Les lois et, lorsqu'ils sont publiés au Journal officiel de la République française,
les actes administratifs entrent en vigueur à la date qu'ils fixent ou, à défaut, le lendemain
de leur publication.

Tempérament : disposition transitoire

Art 1-2 du CV : Toutefois, l'entrée en vigueur de celles de leurs dispositions dont l'exécution
nécessite des mesures d'application est reportée à la date d'entrée en vigueur de ces
mesures.

Conseil d’État, 2006, Arrêt KPMG : Le Conseil d’État a souligné l’importance des règles
transitoires dans cet arrêt rendu au nom du principe de sécurité juridique.

Exception : Les droits de contrats et la survie de la loi ancienne

Art.1650 du CV : « La principale obligation de l’acheteur est de payer le prix au jour et au


lieu réglés par la vente. »

Exception à l’exception :

Si la loi nouvelle est d’ordre publique

PDV politique : le bien commun prime sur le bien individuelle et privé

Art 6 du CV : On ne peut déroger, par des conventions particulières, aux lois qui intéressent
l'ordre public et les bonnes mœurs.

Principe de non rétroactivité́ de la loi nouvelle

En matière civile :

Art 2 du CV : La loi ne dispose que pour l’avenir, elle n’a point d’effet rétroactif.

Art 1 du CV : Les lois et, lorsqu'ils sont publiés au Journal officiel de la République française,
les actes administratifs entrent en vigueur à la date qu'ils fixent ou, à défaut, le lendemain
de leur publication.

Non constit donc exceptions :

Lois interprétatives : Elle s’applique dans le temps car elle ne fait que préciser

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La hiérarchie des normes : Ce qu’une loi peut faire, une autre peut la défaire.
Lois de validation : rend incontestables des actes qui ne l’était pas l’empire du droit
antérieur.

Uniquement cas d’un motif impérieux d’intérêt général.

Article 6, CEDH : Chacun a le droit à un procès équitable

Cour de Cassation, 2003, affaire du tableau d’amortissement + Condamnation en 2006 de la


CEDH

En matière pénale :

Art 112-1 du CP : Sont seuls punissables les faits constitutifs d'une infraction à la date à
laquelle ils ont été commis.

Règles à porter constitutionnelle :

Art 8 de la DDHC de 1789 : La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment
nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée
antérieurement au délit, et légalement appliquée.

Art 7-1 de la DDHC : Donc le ppe de non-rétroactivité est impérieux en droit pénal

Exceptions :

Rétroactivité in mitius de la loi pénale

Art.112-1 alinéa 2 du CP : Toutefois, les dispositions nouvelles s'appliquent aux infractions


commises avant leur entrée en vigueur et n'ayant pas donné lieu à une condamnation
passée en force de chose jugée lorsqu'elles sont moins sévères que les dispositions
anciennes. »

Application dans le temps de la règle prétorienne :

Une règle prétorienne prend toujours le statut dans le temps du texte dont elle est tirée.

La règle rétroagit

Article 5 du code civil : les juges n'ont pas le droit de faire des lois. Ils se contentent de les
appliquer, il n les produisent pas car ils n'ont pas été élus par le peuple.

Cour de cassation, arrêt du 9 oct 2001 : « Nul ne peut se prévaloir d'un droit acquis à une
jurisprudence figée

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Exceptions :

Des revirements de jurisprudence qui ne joue que pour l’avenir

Quand c’est contraire à l’article 6 de la CEDH : Chacun a le droit à un procès équitable

exigences de la sécurité juridique

Précision de la CC: la jurisprudence ne saurait consacrer un droit acquis à une jurisprudence


figé, dès lors que la partie qui 'sen prévaut n'est pas privé du droit à l'accès au juge.

Empire dans l’espace

Principe de l’unité de législation : (depuis 1804)


La même loi s’applique à tous sur l’ensemble du territoire.

En cas de conflit international :

Méthode bilatéraliste : détermine la méthode à appliquer

En droit privée : DIP (Droit international privée)


Art 14 du CV

Le bloc de constitutionnalité :

Aujourd’hui, on peut parler d’une certaine obsolescence de cette pyramide avec


notamment une confrontation entre le bloc constit, le droit interne et le droit
internationale.

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Normes nationales :

Constitution : organise l’État, incarne le contrat social, bloc de constitutionnalité ;


Loi (technique) : série d’articles regroupés en titres, chapitres, paragraphe ;
Règlements (décrets, arrêtés, circulaires, instructions) :
peut posés par l’exécutif et légalisé par le pvr législatif = ordonnance ;
Jurisprudence

Droit de l’UE et les traités :

Droit primaire : traités fondateur (Rome en 1958, Lisbonne), deux grands ensembles (TUE,
TFUE)

Droit dérivé : dérive des traités, deux grandes catégories (règlement :


Effet direct sur États membres et leurs citoyens,
Valeur égale voire supérieure à la loi / directives : plus souples car indiquent direction à
prendre, laisse un certain délai)

Jurisprudence : CJUE (veille à interprétation uniforme), question préjudicielle à sa charge

Art 55 de la C° : Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur
publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou
traité, de son application par l'autre partie.

Art 88-1 de la C° : La République participe à l'Union européenne constituée d'Etats qui ont
choisi librement d'exercer en commun certaines de leurs compétences en vertu du traité sur
l'Union européenne et du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, tels qu'ils
résultent du traité signé à Lisbonne le 13 décembre 2007.

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Arrêt Nicolo, Conseil d’Etat, 20 oct 1989 : Principe de primauté du droit communautaire. Le
JA va contrôler la conventionalité.

Arrêt J. Varbre , Cour de cassation, 1975 : La CC à pour la première fois accepté de faire
prévaloir un traité sur une loi inetren .

Arrêt Costa contre Enel, CJUE, 1964 : Il consacre le principe de la primauté du droit
communautaire sur les législations nationales.

Les lois

l’Art.34 de la Constitution : détermine le pouvoir réservé du pouvoir législatif.

Art 38 de la C° : Le Gouvernement peut, pour l'exécution de son programme, demander au


Parlement l'autorisation de prendre par ordonnances, pendant un délai limité, des mesures
qui sont normalement du domaine de la loi.

Les règles prétoriennes aux seins de la pyramide de Kelsen :

Mise en œuvre de la hiérarchie par les tribunaux

Mise en œuvre de la hiérarchie par les tribunaux


Mise en œuvre par invalidation de la norme inférieure : Anéantissement absolu et définitif
de la règle inférieure = contôle par voix d’actions

Mise à l’écart de la règle par le juge = contrôle par voix d’exception

Contrôle du respect de la hiérarchie :

Un contrat ne peut pas contrevenir à une disposition impérative d’un règlement, d’une loi,
droit reconnu par la Constitution ou d’un traité international.

Un règlement doit être conforme à la loi, la constitution, au droit de l’UE et aux traités. Et
pour assurer cette conformité on retrouve :

Le contrôle par voie d'action: L'action en invalidation


Le contrôle par voie d’exception : action de mise à l’écart

Exceptions :

En matière pénale :
Art 111-5 du CP : Les juridictions pénales sont compétentes pour interpréter les actes
administratifs, réglementaires ou individuels et pour en apprécier la légalité lorsque, de cet
examen, dépend la solution du procès pénal qui leur est soumis.

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La voie de fait :
Il s’agit d’un acte de l’administration qui porte atteinte à une liberté publique ou au droit de
propriété, le juge judiciaire est fondé à apprécier immédiatement la légalité de cet acte ou
de cette décision.

Art 66 de la C° : Nul ne peut être arbitrairement détenu.`

Art 61-1 de la C° : Lorsque, à l'occasion d'une instance en cours devant une juridiction, il est
soutenu qu'une disposition législative porte atteinte aux droits et libertés que la
Constitution garantit, le Conseil constitutionnel peut être saisi de cette question sur renvoi
du Conseil d'État ou de la Cour de cassation qui se prononce dans un délai déterminé.

Le contrôle de la conformité du traité à la constitution est réalisé par le conseil constit. Mais
il est incompétent à son contrôle de conventionnalité ( apprécicier la conformité d’un texte
à un texte internationale).

Art 55 de la C° : supériorité du traité sur la loi, une loi supérieure à ce traité viole l’art 55.

Le CC est incompétent car ça ne fait pas partie de ses missions d’appricié une
conventionalité.

Art-61 de la C° : Les lois organiques, avant leur promulgation, et les règlements des
assemblées parlementaires, avant leur mise en application, doivent être soumis au Conseil
constitutionnel, qui se prononce sur leur conformité à la Constitution.

Jurisprudence IVG : décision du CConstit, 1975, IVG.


Décision relative à la loi sur l'interruption volontaire de grossesse. Dans cette décision, le
Conseil constitutionnel refuse de contrôler la conformité d'une loi aux traités internationaux
et délègue ce pouvoir au Conseil d'État et à la Cour de cassation.
Il s’agissait de savoir si la loi Veil n’était pas contraire à l’article 2 de la CEDH.

Ce sont les « juges ordinaires » qui opèrent aux contrôles de conventionalité (juge
administratif ou judicaire).

Arrêt Jacques Vabre, Cass, 1975

Contrôle in abstracto (ou abstrait) : la loi jugé inconventionnelle ne disparait pas mais
s’écarte du litige.
Arrêt Gardedieu du CE, 2007 : Le maintien d’une loi contraire à un traité engagera la
responsabilité de l’État.
Contrôle in concreto : la Cass depuis 2013, et le CE depuis 2016 portant sur l’application de
la loi à un cas particulier.

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Méthode des études de droit ; conseils pour le cas pratique, le commentaire et la
dissertation
François Grua, Nicolas Cayrol

Chapitre 2 : Le droit subjectif

La diversité de droit subjectif

Définition :

DS : Prérogative d’un individu, reconnue et sanctionné par le droit objectif, qui s’exerce sur
une chose où à l’encontre de personnes.

Liberté : La liberté confère à l’homme la possibilité de faire tout ce qui n’est pas défendu par
la loi dans l’intérêt général. Elle est juridiquement protégée

≠ Pouvoir : prérogative qui permet à son titulaire d’agir dans l’intérêt d’autrui / DS ( Intérêt
exclusif)

Les droits Patrimoniaux

Définition et caractéristiques du patrimoine :

C’est une universalité : nécessité dans la vie éco (ensemble de dettes et créances)

Elle implique une universalité du droit car elle implique des engagements

Article 2284 du CC : Quiconque s'est obligé personnellement, est tenu de remplir son
engagement sur tous ses biens mobiliers et immobiliers, présents et à venir.

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Article 2285 du CC : Les biens du débiteur sont le gage commun de ses créanciers

Pas de patrimoine sans et personne et pas de personnes sans patrimoine

le ppe d’indivisibilité : une personne = un patrimoine


Exception : const° d’une personne morale (EURL, SASU, EIRL), fiducie, et héritage

Droit réel :

Droit direct et immédiat sur une chose

Droit réel principale : Jus in rei

Art 544 du CV : La propriété est le droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus
absolue, pourvu qu'on n'en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les règlements.

Droit à valeur constitutionnelle / fondamentale

Ces prérogatives : Usus / Fructus / Abusus

Ces caractères : Absolu / Exclusif (monopole sur l’objet) / Perpétuelle


(transmission/héritage)
Propriété ( rapport de droit ) ≠ Possession ( Rapport de fait )

Corpus (exercices d’actes matérielles du droit de possédé, ex : utilisation°)


Animus Domini ( intention comme se comporter tel que le véritable titulaire du droit)
Détenteurs précaire : exemple du locataire

Ces fonctions :

Probatoire : car c’est une mode de preuve


Acquisitive du droit

Droit réel accessoire : Garantie de paiement ( sur immeuble ou meuble)

Art 518 du CV : Est un immeuble par nature le sol et tous ce qui s’y attache ou y est
incorporé.

Art 528 du CV : Est meuble par nature la chose qui peut se transporter d’un lieu à un autre

Droits personnels : Jus ad personam

Droit de créance qui lie par obligation 2 personnes

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Sources volontaires : Contrat / convention
Ou involontaire : Obligation légale émanant du droit ( l’enfant est créanciers de ces parents)

Droits extrapatrimoniaux

Définition : de nature non monétaire / garantie de dignité / ce n’est pas un bien / incessible

Caractéristiques : Indisponible / Imprescriptibles (insupprimable) / Intransmissible

Droit des personnalités :


Personnalité = caractère singulière, différenciation

Personnes physiques : caractère sacré

Article 16 alinéa 1 du CC, la loi bioéthique :


Chacun a droit au respect de son corps. Le corps humain est inviolable.
Le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire l'objet d'un droit
patrimonial.

Art 16-3 du cv : Il ne peut être porté atteinte à l'intégrité du corps humain qu'en cas de
nécessité médicale pour la personne ou à titre exceptionnel dans l'intérêt thérapeutique
d'autrui.
Le consentement de l'intéressé doit être recueilli préalablement hors le cas où son état rend
nécessaire une intervention thérapeutique à laquelle il n'est pas à même de consentir.

L’Art.16 du Cv: La loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de
celle-ci et garantit le respect de l'être humain dès le commencement de sa vie

Le début de la vie: « infans pro nato habetur »

La qualité de vie selon le droit : acte de naissance de l’enfant née vivant et viable
La mort : 2 éléctrocéphalogramme prit dans un intervalle de 4H

Personne morale : groupement de personnes (ayant un intérêt propre) doté de personnalité


juridique

Le droit de gage général des créanciers se limitera à l’actif de la personne morale

la naissance : déclaration au registre du commerce et des sociétés (RCS)


la vie : son activité, le représentant exprime la volonté de la personne morale sans qu’il ne
s’engage.
La mort : dissolutiion et radiation des registres.

Les droits exprimant la volonté de la personne :

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Droits familiaux : droit appréhendant l’individu au sein de la famille et découlent de :

Le mariage avec l’article 212 du CV : Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité,
secours, assistance. (fidélité = droit extrapatrimonial)

La filiation et l’art 371-1 du CV : L'autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs


ayant pour finalité l'intérêt de l'enfant

Art 371 du CV : L'enfant, à tout âge, doit honneur et respect à ses père et mère

Son nom :
(de famille = rattachement familial) : Caractère extrapatrimonial / élément de civilisation /
indisponible

Art 311_21 du CV établit le choix du nom de famille de l’enfant.

prénom : reconnaissance au sein de la famille

La nationalité : permet à l’individu de jouir de ces droits et d’une reconnaissance sur le


territoire

Article 3 du protocole de la CEDH : Interdiction de l’expulsion du national

Son sexe : Condition inhérente et stable à la personne humaine. Élément d’appartenances


sociales .

L’expression de la personnalité de l’individu : Ce droit s’éteint avec la personne

Droit de défendre sa vie privée contre l’intrusion d’autrui : Droit extrapatrimonial

Art 9 du CV : Chacun a droit au respect de sa vie privée.

Art 8 de la CEDH : Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son
domicile et de sa correspondance.

Ce droit cesse avec la personne ( sa mort )

Problème : Protection de la vie privé VS liberté d’information :

Art 10 de la CEDH : Toute personne a droit à la liberté d'expression.

Solution : balance des intérêts


Arrêt de la 1ere chambre civile en 2003 : « La solution la plus protectrice de l’intérêt le plus
légitime »

La liberté est limitée par la protection de la dignité humaine


Sauf dans le cas d’un intérêt général qui prime sur l’intérêt individuelle.

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Le droit à l’image : extension de la vie privée
On ne peut divulguer une image sans un consentement préalable ( compris dans le droit de
l’information) .

Le droit moral de l’auteur d’une œuvre littéraire ou artistique


Art L111-3 du code la propriété intellectuelle : droit intellectuel patrimonial

Droit fondamentaux ( qui se confondent avec la liberté) : la dignité est inhérente à la


personne humaine

La loi « Bioéthique », art 16 alinéa 1 du CV

Art 2 de la CEDH porte sur le droit à la vie => droit de ne pas être tué.

Art 3 de la CEDH : « Nul ne peut être soumis à la torture ni à des peines ou traitements

Art 4 de la CEDH : Nul ne peut être tenu en esclavage ni en servitude.


Les éléments du corps ne peut faire l’objet d’un droit de propriété

La liberté d’association qui va fonder la liberté syndicale,


La liberté d’expression
Liberté religieuse
Participation politique
Art 17 de la DDHC : la propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé...
»

La proprété privé garantit à l’individu d’avoir une sphère familial.

Droits processuels
L’art 6-1 de la CEDH porte sur le droit d’avoir un procès équitable et l’accès au juge.

Droits pragmatiques

L’action en justice

Pour qu’un droit subjectif mérite ce nom, il doit pouvoir être défendu par l’atteinte portée
par autrui. La possibilité d’agir en justice permet la réalité du droit

Chacun à un droit processuel.

Art30 du Code de procédure civile : « l’action est le droit pour l’auteur d’une prétention
d’être entendu sur le fond de celle-ci afin qu’il (le juge) la dise bien ou mal fondée. »

Le délais est une condition de recevabilité de la prescription , il y a 2 condition :

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Condition de délai :
Prescription extinctrice : le droit d’agir en justice pour la défense d’un droit subjectif s’éteint
au terme d’un certain délai d’inaction.

Condition subjective : en cas générale le demandeur d’action doit être le titulaire doit etre le
titulaire du droits object dont il proclame la protecton.

Exception : certaines actions graves nécessitent d’être compétent

Il faut que l’action soit aussi jugée bien fondée. Il faut que les faits avancés soient pertinents
et prouvés

Ex en droit des contrat, il ya une action pour nullité du contrat pour des clauss vicieuses

La preuve

Le succès d’une action en justice suppose de démontrer préalablement les faits qui la
précède, et suppose la réunion de certaines conditions.

Art 9 de la CPC : Il incombe à chaque partie de prouver conformément à la loi les faits
nécessaires au succès de sa prétention. ( Prouver l’action )

Mais seuls les faits contestés doivent être prouvés : la non contestation suffit à prouver une
existence
Art 1353 alinéa 1 du CV : Celui qui réclame l'exécution d'une obligation doit la prouver.

« actori incubimt probatio », la preuve incombe aux demandeurs


« Reus in excipiendo fit actor » : le défendeur en soulevant une action devient demandeur.

Comment prouver :

PPE Le ppe de la loyauté et de la licéité de la preuve

En matière civile En matière pénale


La preuve licite ne doit pas être obtenu de Ce principe ne vaut pas et la preuve est
manière déloyal ni contraire à la loi libres. Les parties civiles et privés peuvent
l’obtenir par n’importe quel moyen.
Article 9 de la CPC : « conformément à la loi »
Contrainte de confiance : les autorités
Sources publiques n’utilisent pas des moyens de
voyous
En cas de leurs apport, la. preuve n’est pas
recevez
Le ppe du droit de la preuve

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Tempéramen Art 6 de la CEDH : droit au procès équitables
t ( quand l’illicéité est proportionné aux intérêts
du demandeur )

Les modes de preuves :

Le serment peut être :


Décisoire a une fonction probante et décide de la fin du litige .

L’acte sous seing privé ou la preuve littérale, est un écrit signé par une personne.

Art. 1367 du Code civil définit la signature non pas par sa matérialisation mais par sa
fonction d’identification

Les témoignages ou preuves testimoniales : déclarations de tiers prononcés devant un juge

Art 205 du CPC : « Chacun peut être entendu comme témoin, à l'exception des personnes
qui sont frappées d'une incapacité de témoigner en justice. Les personnes qui ne peuvent
témoigner peuvent cependant être entendues dans les mêmes conditions, mais sans
prestation de serment. Toutefois, les descendants ne peuvent jamais être entendus sur les
griefs invoqués par les époux à l'appui d'une demande en divorce ou en séparation de corps.
»

Les liens de famille peuvent fonder des distances de témoignage.

Le juge ne peut pas obliger un époux à témoigner à l’encontre de l’autre (art 205 du CPC) ;

Les présomptions judiciaire sont des déductions du juge ou du magistrat d’un fait inconnu
d’un fait avéré en se fondant sur un ou plusieurs indices fournis par les plaideurs, tel une
expertise non contradictoire. C’est le mode de preuve par l’indice

Présomptions légales : relève des hypothèses pour lesquelles le lien entre un fait ou un
autre fait est indiqué par la loi.

présomptions irréfragables qui ne peuvent être renversées par une preuve contraire.

.Comment prouver que le vendeur connaît les vices de la chose ?


En prouvant qu’il est professionnel. Cette prétention est irréfragable.

Art. 312 du Code civil énonce la présomption de paternité

La preuve des faits juridiques :

Définition : évènement qui peut survenir de façon soudaine ou inattendue. Les intéressés
n’ont pas forcément pu rédiger un écrit pour constater de la situation/l’évènement.

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La preuve des faits juridiques : Les faits juridiques se prouvent par tout moyen. Leur preuve
est libre sous réserve du principe du principe de loyauté et de licéité des preuves. Ce
principe de licéité, fait que l’on restreint parfois les moyens de preuve.
La preuves des actes juridiques
L’acte juridique est une manifestation de volonté destinée à produire tout ou partie des
effets que le droit objectif lui attache.

Le ppe Nécessité de la preuve littérale pour prouver un acte juridique.


Preuve littérale : écrit signé qui remplit outre la signature quelques
formalités complémentaires. Ces dernières sont différentes selon que
l’acte engendre des obligations de part et d’autre ou non.

Sources Art 1359 du CV : « l’acte juridique portant sur une somme ou une valeur
excédant une somme fixée par décret (1500€) doit être prouvé par écrit
signé sous signature privée ou authentique ».
Acte à obligations mutuelles dresser en double

Exceptions (surtout Somme > 1500€, on peut prouver par tous les moyens dispensés de la
en matière civile et preuve littérale et on peut prouver par tous les moyens.
commerciale) Art. 1318 du CV : « À l’égard des commerçants les actes de commerce
peuvent se prouver par tout moyen ».
Art. 1362 du CV: « Constitue un commencement de preuve par écrit tout
écrit qui, émanant de celui qui conteste un acte ou de celui qu'il
représente, rend vraisemblable ce qui est allégué. »
Art. 1358 du CV : Or les cas où la loi en dispose autrement, la preuve peut
être apportée par tout moyen.

Art. 1218 du CV : Il y a force majeure en matière contractuelle lorsqu'un


événement échappant au contrôle du débiteur, qui ne pouvait être
raisonnablement prévu lors de la conclusion du contrat et dont les effets
ne peuvent être évités par des mesures appropriées, empêche l'exécution
de son obligation par le débiteur.

Art. 1379 du CV : « La copie fiable a la même force probante que l'original.


La fiabilité est laissée à l'appréciation du juge. Néanmoins est réputée
fiable la copie exécutoire ou authentique d'un écrit authentique. »

Art. 1360 du CV : Les règles prévues à l'article précédent reçoivent


exception en cas d'impossibilité matérielle ou morale de se procurer un
écrit, s'il est d'usage de ne pas établir un écrit, ou lorsque l'écrit a été
perdu par force majeure.

Art 1218 : Il y a force majeure en matière contractuelle lorsqu'un


événement échappant au contrôle du débiteur, qui ne pouvait être
raisonnablement prévu lors de la conclusion du contrat et dont les effets
ne peuvent être évités par des mesures appropriées, empêche l'exécution

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de son obligation par le débiteur.

Exception conventionnelle : La cc a admis une valeur probatoire au doc


résultant d’une transaction par carte bancaire dès lors que son client a
composé son code confidentiel. ( Même s’il n’y a aucune signature sur ces
doc)

Chapitre 3 : Les colléctivités

Collectivité : Circonscription administrative dotée de la personnalité morale.

La loi est la source première du droit :


Sa source est le législateur parlementaire :
- Projet de loi ( gvt) ou proposition de loi ( parlement)

Les quasi-législateurs énonces des règles de droits qui ne sont pas des lois à cause de leurs
sources :

Les sources privés :


Les coutumes : praeter legem , secondum legem, contra legem.

Les sources publiques : les décrets ( president et pm), les circulaires, les arrêtés et les
instructions ministérielles

Difficulté à connaitre la loi :


cause = manque de de temps, ambiance d’urgence qui saisit la confection de textes
La loi est devenu un outil de communication : véhiculateur des messages du gvt

Mais nul n’est censé ignoré la loi : inégalité que d’afranchir un citoyen d’une loi car il
l’ignorait.

Solution :
- Clarté et intangibilité des lois
- Les codes savant ( sont plus cohérents et très élaboré)
- Codes compliations pour faire connaitres les infos, les lois en vrac
- Les banques de données en ligne

Chapitre 4 : Les juges

Définition : organes d’application des règles de droit posées par les autorités habilitées à les
faire.

Jurisprudence : œuvre normative du juge

I. Le conflit entre l’article 4 et 5 du CV

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En droit pénal : pas de texte = pas de condamnation

En droit privé :

Il y a une prohibition de l’arrêt règlementaire

L’Art.5 du Code civil « Il est défendu aux juges de disposer par voie de dispositions générales
ou réglementaires sur les causes qu’il lui sont soumises ».

Un arrêt de règlement : décision qui prend la forme d’une règle nouvelle que les tribunaux
inférieurs doivent suivre.
 elle aux juges de compléter un vide textuel par une règle qu’il avance et d’aller
contre la loi.

Dieu nous garde de l’équité des parlements : Cette expression dénonce la menace de
l’équité critiquée par certain comme étant un renoncement à la régularité du droit, comme
une abdication face au pouvoir arbitraire du juge.

Mais il y aussi l’obligation de statuer

Art. 4 C. civ. : dans l'insuffisance de la loi, le juge ne peut refuser de juger, sous peine de
commettre un déni de justice.

Quest° préjudicielle (droit de l’UE ) : Quand le juge national a une question sur le sens de la
règle ou directive il peut en référer à la CJUE.

C’est ainsi que le caractère normatif de l’oeuvre des juges, ainsi que celle de la
jurisprudence a triomphé. Donc Article 4 > article 5.

Ajd l’article 5 veut juste dire qu’il ne peut énoncer la jurisprudence de la même manière ni
de la même forme que les législateurs.

Jurisprudence secundum legem : interprétation, parfois très créative. Le texte sur lequel est
fondée la décision de cette jurisprudence est la loi.

Jurisprudence praeter legem : décision élaboré à partir d’aucun texte .


 Il doit faire apparaitre un visa au début de l’arret

Jurisprudence contra legem : Quand la décision statue contre le texte de la loi ( sans visa
d’un texte supérieur ) quand la loi est devenu selon lui obsolète.

II. Comment le juge forme-t-il sa décision ?

Trancher le litige en appliquant la loi avec la technique du syllogisme :


 Raisonnement déductif en réponse à une question.

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1. Majeure : Énoncer la règle ( qui fournit la réponse à la question)
2. Mineur : l’appliquer au cas concret et au champ d’application de l’affaire

 Autorité relative des choses jugés : chaque syllogisme ne vaut que dans le cadre ou il
a été construit.

Eclairer la loi : le rôle de l’avocat

ils vont alléguer les faits et les discuter avec les règles applicables. Les parties vont faire
valoir que les règles de droit invoquées par l’autre partie n’ont pas le sens que l’autre
prétend leur donner.

III. La constitution de la jurisprudence

La constance : Le mode habituel de la formation de la jurisprudence est un mode de


répétition du même motif décisif.

La publicité : Il doit publié la « règle » nouvelle

La formulation : Quand un magistrat exprime la solution dans un style quasiment législatif,


ce choix stylistique exprime la volonté du magistrat que ce motif soit considéré comme une
règle générale, et abstraite.

arrêts de principe : un arrêt pour lequel le juge pose une regle de droit générale

La hiérarchie des jurisprudence :

- Décisions émanant de la Cass en assemblée Plénière : règle importante


- Décisions de la Cass en f. solennelle : important aussi ( 7 juges)
- Décisions de lé Cass en F. Ordinaire : arrêt ordinaire
- Décisions de lé Cass en F. Ordinaire : arret normative nette
Puisque la Cass est une juridiction de droit, ses jurisprudence ont une primauté.

Les juges de fond peut aussi émettre des jurisprudence car la Cass ne contrôle pas tous

Chapitre 5 : La doctrine

Doctrine : savoir dans un domaine particulier mais aussi sur le savoir d’une personne sur
une question. C’est l’ensemble des juristes avec avis autorisés qui cherche à améliorer le
droit.

I. Les supports de la Doctrines peuvent être

des auteurs :

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- Universitaires : enseignant-chercheurs (ils ont donc des analyses de réponses)
1. Le statut de prof = au rang de ppe fondamentale
- Les praticiens : Avocats, notaires. Ces auteurs sont peu nombreux car leurs travails
sont déjà prenants.

Les outils :

- Revues spécialisés, livres, conférences, enseignements, discussions informelles…

II. Les missions de la doctrine :

Relever le droit existant :

- Médiatiser : la doctrine s’en empare pour signaler le public ( pour que les lois ne soit
pas inconnus)
- Expliquer : rendre clair ce qui est confus

Proposer le droit à venir ( sous 2 phases) :

1. Phase critique : critique du droit pour chercher la rationalité et l’opportunité tout en


justifiant les propos pour une bonne cohérence.

 La critique peut être positive : le droit est enraciné et soutenu


 Ou négative : la doctrine va combattre la règle et favoriser son abondant.

Elle contribue au renouvellement du droit. C’est un outil des décideurs.

2. L’œuvre de renouvellement :

La jurisprudence judiciaire écoute souvent la doctrine. Au travers des publications ou des


commentaires d’arrêt, une sorte de dialogue peut s’instaurer entre la doctrine et la
jurisprudence.
Limite en droit publique : Le Conseil d’État critique la tentative de rationalisation de la
doctrine et est moins influencé par la doctrine universitaire.

En droit privé : le dialogue est plus serein

Chapitre 6 : Les techniques du droit

But du droit objectif : constituer un ensemble de règles coordonnées de caractères abstrait,


cohérent et prévisible.

Limites : certaines règles sont lointaine, équivoque et imprécise. dans ce cas , le juriste qui
l’applique doit argumenter.

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Ratio Legis : Il indique l'élément logique de la loi ou le but qui a animé le législateur dans la
délivrance de la loi. C’est la raison d’être de la loi.

I. Les arguments d’ordre : les éléments de résolutions

Désigner les règles pertinentes : Plusieurs règles peuvent résoudre le pb c’est au juristes de
trouver le plus appropriés.

 Il faut qualifier juridiquement les faits : d’une manière propre et spécifique

 Hiérarchiser les normes applicables :


1. S’assurer qu’il n’a pas de conflits dans le temps
2. Puis de conflit de normes

« specialia generalibus derogant » :les règles spéciales dérogent aux règles


générales.

L’interprétation de la règle pertinente :

Article 1191: principe de la recherche de l’effet utile. Il faut interpréter un texte afin qu’il
produise un effet plutôt qu’il n’en produise aucun. Il faut interpréter l’acte de manière qu’il
vaille plutôt que de manière à ce qu’il périsse.

1. Raisonnement téléologique : On se demande quel résultat social la règle devait


atteindre.
o Comme les adages de la ratio legis

2. Raisonnement a pari ou par analogie : Une règle doit s’appliquer à un cas similaire à
la règle éditée.

3. Raisonnement a fortiori ou par déduction : Une règle qui s’applique à un cas doit
s’appliquer à un autre différent si les raisons de décider pareillement sont plus fortes
(argument à plus forte raison).

4. Raisonnement a contrario : quand une règle décide d’une certaine manière dans un
cas, elle impose de décider l’inverse dans le cas inverse.

5. Raisonnement a littérale : Il consiste à dire qu’il ne faut pas appliquer la règle au-
delà, ni autrement que ce que ses termes commandent.
 Quand la lettre est claire

6. Raisonnement a coherentia ou systémique (de cohérence) : Une règle doit être


interprétée de la manière la plus cohérente avec son environnement normatif.

Les standards : C’est une notion cadre qui fixe seulement aux juges une directive
d’appréciation mais qui leur laisse toutefois une grande marge d’appréciation sur la

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signification de la règle au cas par cas. Ce sont aussi des notions souples ou à contenu
variable.

II. Les arguments de désordre : s’attache aux conséquences concrètes

Les arguments d’opportunité : utilisé lors de l’adoption d’une loi

Caractère Conséquentialiste : souligner devant celui qui décide les conséquences bénéfiques
ou néfastes de la solution.

Utilisation de méthode utilitariste : balance des intérêts en présence. Le juriste doit rendre
crédible les conséquences pour le juge statue en sa faveur.

Le test de proportionnalité : raisonnement cherchant à concilier dans un cas précis deux


libertés fondamentales contradictoires.

Le juge : tranche un conflit né d’une relation ponctuelle et considérée isolément. Il est face à
deux individus qui défendent uniquement leurs intérêts propres, la dispute étant fondée
pour la promotion de leur intérêt individuel.
 Procès de responsabilité ou l’action en revendication

Le magistrat doit administrer un groupe, il administre un espace de vie sociale.

L’équité : considération discrète dans le raisonnement juridique

Équité objective : elle désigne ce que commande la justice au cas classique (justice
commutative).
 Chacun doit recevoir autant qu’il donne . Aristote : égalité entre commutation

Équité subjectif : qui prend en compte le sujet, la justice s’ajuste

La justice distributive : qui se préoccupe de la valeur respective des personnes et de leurs


mérites inégaux, elle établit une équivalence entre choses et choses. La justice distributive
est une justice au mérite, selon l'effort de chacun.La justice commutative ignore les
différences entre les individus et donne à chacun la même part.

Ce rapport entre l’équité et la règle est donc ancien et permanent et a été f-très bien
formulé par les romains : la fonction de l’équité est de suppléer, de corriger et d’ajouter le
droit strict/écrit.

L’équité peut être :

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- Auxiliaire de la règle écrite : Il arrive que la règle écrite renvoie le juge à statuer à la
lumière de l’équité.

o Ce n’est pas un argument suffisant en soi. C’est un argument de confort


d’une argumentation logique. L’équité n’est pas une source de décision à elle
seule.

- subversion de la règle : Le but de l’argumentation d’équité est de convaincre le juge


de ne pas appliquer la règle dans sa totalité.

C’est ce qui explique « dieu nous garde de l’équité des Parlements ». On peut y faire allusion
mais à titre secondaire, l’équité sait transformer la ligne droite en courbe.

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