​LANGAGE ET FORMALITÉS ONUSIENNES : 

 
 
I/ Généralités: 
  
1. Dans un Modèle des Nations Unies, vous ne représentez pas votre 
personne ni vos opinions personnelles, mais celles de votre délégation. 
Par conséquent, les pronoms à la première personne tel que “je” ou 
“nous” ​sont prohibés​ et le recours à la troisième personne est de rigueur 
lors des débats formels 
 
Exemple : Si vous parlez de l’opinion de votre pays, votre phrase peut 
être formulée comme suit : ​“la délégation de X pense/trouve/estime 
que…”​.(ou toute autre tournure semblable) 
 
2. Avant de présenter une clause, un amendement ou de s’exprimer en 
faveur ou défaveur d’une clause, vous devez toujours commencer par 
vous adresser à la présidence et à l’Assemblée au moyen d’une formule 
semblable à : ​“Honorable présidence, chers délégués...”​. 
 
3. À la fin de votre présentation (suite ou non aux points d’information que 
vous aurez reçu), vous ne pouvez vous retirer que si vous rendez la 
parole à la présidence. Cette dernière vous posera normalement la 
question une fois que vous aurez fini de parler et ce sera à vous d’y 
répondre par ​“la délégation X rend la parole à la présidence” ​avant de 
retourner à votre place 
 
4. A chaque fois que vous vous adressez à un délégué, à l’Assemblée, ou à 
la présidence (point d’information ou clarification), vous avez pour 
obligation de vous lever.  
 
5. Lors des débats formels, il n’y a JAMAIS de dialogue direct entre les 
délégations. Toutes les prises de paroles, quelles qu’elles soient, doivent 
avoir été au préalable autorisées par la présidence.  
 
 
 
 
 
 
II/ ​Les différents points:  
 
1. Le point d’information (‫ )ﻧﻘﻄﺔ اﺳﺘﻔﺴﺎر‬: 
 
Suite à la présentation d’une clause, d’un amendement ou d’un passage pour 
s’exprimer en (dé)faveur d’une clause ou d’un amendement, le délégué peut 
choisir de s’ouvrir à des points d’information si il y en a (la question lui sera 
directement posée par la présidence). 
S’il s’ouvre à des points d’information, il devra répondre à toutes les 
délégations reconnues par la présidence. 
 
Un point d’information est une seule et unique question posée à une 
autre délégation en train de s’exprimer. 
IL EST IMPÉRATIF DE LE FORMULER SOUS FORME DE QUESTION. 
 
Il ne s’agit pas d’un temps de parole en défaveur mais d’une question (il est 
possible d’introduire des tournures ironiques ou des sous-entendus). 
Afin d’introduire un point d’information, il est possible de recourir à 
l’une de ces formulations : 
“ La délégation X aimerait demander au délégué de Y...” 
“ Le délégué Y ne pense-t-il pas que…” 
 
2. Le point de clarification ( ‫ )ﻧﻘﻄﺔ ﺗﻮﺿﯿﺢ‬:  
 
Il s’agit d’un point que vous pouvez lever à tout moment lors des débats . Pour 
cela, il suffit de lever votre pancarte en demandant de manière audible “point 
de clarification”. 
 
VOTRE POINT DOIT ÊTRE ACCEPTÉ PAR LA PRÉSIDENCE AVANT DE 
POUVOIR ÊTRE PRONONCÉ. 
 
Ce point a pour but de clarifier une information prononcée par un délégué. Il 
peut s’agir de corriger un fait ou chiffre ou d’apporter un ajout que vous jugez 
nécessaire au débat (cela peut être un moyen de décrédibiliser les paroles du 
locuteur en présentant les données “véridiques”).  
 
Afin d’introduire un point de clarification, il est possible de recourir à 
l’une de ces formulations : 
“ Le délégué X aimerait rappeler que…” 
“ Le délégué X trouve judicieux de préciser que selon…” 
IL N’Y A PAS DE RÉPONSE À UN POINT DE CLARIFICATION 
 
3. Le point de privilège personnel ( ‫ )ﻧﻘﻄﺔ اﻣﺘﯿﺎز ﺷﺨﺼﻲ‬:  
 
Si un délégué parle trop bas, que vous ne voyez pas l’écran, que vous n’avez 
pas reçu une feuille ou tout autre problème pratique, vous pouvez lever ce 
point.  
Il est possible de le lever afin de quitter la salle quelques instants. Cependant, 
afin de ne pas faire obstruction au déroulement du débat, il est préférable de 
faire cette demande à la présidence sous forme de message écrit envoyé au 
travers des messagers. 
 
4. Point d’information à la présidence ( ‫ )ﻧﻘﻄﺔ اﺳﺘﻔﺴﺎر ﻟﻠﺮﺋﺎﺳﺔ‬:  
 
Vous pouvez l’utiliser en cas de question quelconque à la présidence en 
levant votre pancarte et en demandant le point de manière audible. 
 
III/ Motions et autres: 
 
1. Motion pour poursuivre ( ‫ )ﻃﻠﺐ اﻟﻤﺘﺎﺑﻌﺔ‬:  
 
Après avoir formuler votre point d’information, si vous souhaitez en poser un 
autre, poursuivre sur le précédent, ou que vous êtes non satisfait de la 
réponse, vous pouvez demander à poursuivre en demandant une “motion 
pour poursuivre” à la présidence (qui a le droit de refuser) en levant votre 
pancarte dès la fin de la réponse du délégué auquel vous vous étiez adressé.Il 
s’agit donc d’un deuxième point d’information. 
 
2. Motion pour passer au vote ( ‫ )ﻃﻠﺐ اﻟﻤﺮور إﻟﻰ اﻟﺘﺼﻮﯾﺖ‬:  
 
Si vous jugez que le débat sur une clause ou un amendement a été trop long, 
vous pouvez demander le passage au vote. Cette motion n’est acceptée que si 
il n’y a aucune objection dans l’Assemblée. 
 
3. Motion pour exclure un délégué ( ‫ )ﻃﻠﺐ ﻃﺮد اﻟﻤﻨﺪوب‬:  
 
En cas d’offense grave envers votre pays par un délégué (ou si vous le jugez 
trop arrogant), il est possible de demander son exclusion. Il faut encore une 
fois qu’aucune objection ne soit prononcée dans l’Assemblée.  
CETTE MOTION N’EST PAS À UTILISER EN EXCÈS, MAIS EN CAS DE RÉELLE 
OFFENSE. 
 
 
 
4. Motion pour diviser l’Assemblée (‫ )ﻃﻠﺐ ﺗﻘﺴﯿﻢ اﻟﻠﺠﻨﺔ‬:  
 
Une motion pour diviser l'Assemblée doit être formulée tout de suite après le 
vote d’une clause, d’un amendement, ou de la résolution, et avant que la 
présidence n’annonce si celui-ci (ou celle-ci) est retenu(e) ou rejeté(e).  
Elle ne peut être présentée que si le nombre d'abstentions peut influencer le 
vote. Par exemple, si le vote sur un projet de résolution était de 50 en faveur, 
60 contre et 15 abstentions, un délégué peut proposer de diviser l’Assemblée.  
Si la motion est adoptée, les délégations qui se sont abstenues seront forcées 
de voter soit en faveur soit en défaveur.  
 
5. Droit de réponse (‫ ) ﺣﻖ اﻹﺟﺎﺑﺔ‬:  
 
Si le nom de votre pays est prononcé par une délégation lors de sa prise de 
parole et que vous jugez qu’il s’agit d’une attaque ou d’une information 
erronée, ou que vous pensez avoir la légitimité de répondre,vous pouvez 
invoquer un droit de réponse que la présidence peut accepter ou refuser. Il 
vous permettra de répondre à la place du délégué ayant originellement la 
parole (ce dernier pourra ensuite éventuellement compléter votre réponse si 
la présidence le permet) 
IL N’Y A PAS DE RÉPONSE À UN DROIT DE RÉPONSE.