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Bloc de conventionnalité

Le bloc de conventionalité : C’est l’ensemble des règles de droit issues des traités et des conventions I, signé avec les États et/ou
des OI. Dans la hiérarchie des normes, le bloc de conventionalité se situe au-dessus du bloc de constitutionnalité et au-dessus du
bloc de légalité.

Contrôle de conventionnalité des lois : Principe de vérifier si une loi ou un texte réglementaire est conforme aux engagements
internationaux. En effet, l’article 55 de la Constitution dispose que les traités internationaux ont une valeur supérieure à la loi.

Droit originaire : Des traités qui vont donner naissance à une organisation internationale
Ex : le traité de Londres qui a créé le conseil de l’Europe
→ Une fois que les organisations existent, elles peuvent avoir une vie propre
Ex : L’UE qui étaient habilitée à produire du droit.

Droit dérivé : Ce ne sont plus les Etats qui agissent mais ce sont les organisations qui agissent dans les organes de l’état.

→ En ce qui concerne le droit de l’union européenne, il fait se référer à l’article 288 TFUE « Pour exercer les compétences de
l’Union, les institutions adoptent des règlements, des directives, des décisions, des recommandations et des avis. Le règlement à
une portée générale. » → Les actes vont avoir une valeur juridique qui va devoir être conjugué avec du droit interne.

• Les règlements européens sont d’effet direct en droit interne => aptitude d’une norme à produire des effets
directement dans les états. Les états membres n’ont pas besoin de transposer et édicter une loi pour intégrer le
règlement en droit interne.
• La directive : au sens du droit de l’union elle fonctionne différemment, elle ne s’applique pas directement en droit
interne. Elle vient fixer des objectifs. C’est aux états qu’il revient d’adopter les moyens en vue de cette fin. Ces
moyens juridiques vont s’appeler transition de la directive, ils vont adopter des textes soit des textes législatifs soit des
textes règlementaires ou encore des décisions qui vise que certain destinataire.
• Les décisions
• La coutume internationale, les règles générales non écrites, principes généraux de DIP => dégagé par les juges.

Les conditions d’applicabilité du droit international en droit interne

 Des règles figurent dans la Constitution (titre 6 des article 52 à 5) mais leur mise en œuvre dépend
largement de la façon dont le juge les comprend et les applique.
La Constitution distingue l’ensemble des engagement nationaux, les traités et tous les accords → article 52 de la
Constitution « Le Président de la République négocie et ratifie les traités. Il est informé de toute négociation tendant à
la conclusion d'un accord international non soumis à ratification »
→ Les accords peuvent être négociés et approuvés par le premier ministre ou par les ministres, le chef de l’état
est seulement informé des négociations

Trois règles majeures qui s’applique aux traités et aux accords


1) Les conventions I prennent effet après ratification ou approbation (article 53 al 2 C).

Cette ratification suppose le consentement :


- Du parlement pour tous les traites et accord de l’article 53 al 1 C
- De la population intéressée en cas de cession, échange ou adjonction de territoire (art 53 al3 C) → le corps électoral qui
se prononce par voie référendaire (art 11 C)

2) Lorsque le conseil constitutionnel est saisi a priori, il peut déclarer qu’un engagement international comporte
une clause contraire à la constitution
Ainsi, la ratification du traité ne peut se faire à la suite d’une révision de la constitution (art 54 C)
3) L’article 55 C fixe la suprématie des traités et accords sur les lois

Article 55 C « Les traités ou accords enregistrés régulièrement ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à
celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l'autre partie. »

 Les traités doivent publiés au Journal Officiel

 Condition de réciprocité : Les traités doivent être appliqués par les deux parties

L’absence de réciprocité délie le législateur comme l’administration du respect du traité en cause.

→ Depuis l’arrêt du CE, Cheriet-Benseghir du 9 Juillet 2010, le juge administratif se reconnait le pouvoir de vérifier
si la condition de réciprocité est ou non remplie.

Evolution du contrôle de conventionnalité des lois/ Application article 55 C :


Contrôle de conventionalité : Principe de vérifier si une loi ou un texte règlementaire est conforme aux engagements
internationaux.

• Conseil Constitutionnel

Refuse d’examiner la conformité d’une loi à un traité. → « une loi contraire à un traité n’est pas pour autant contraire à la
Constitution » (CC)
Décision du 15 Janvier 1975 à propos de l’IVG, le CC constate que la supériorité de l’engagement international par rapport à la loi
ne vaut que sous réserve de la réciprocité. → les députés estimaient que le texte violait la convention euro des droits de l’hommes
notamment son article 2 qui proclame le droit à la vie

Par la suite, il juge impossible de déclarer une loi non conforme à la Constitution par une décision absolue et définitive, parce
qu’elle serait contraire à un engagement international. CC, loi relative à l’ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur
des jeux d’argent et de hasard en ligne, 10 Mai 2010 Ainsi, en maintenant cette décision, il précise que ce contrôle « incombe aux
juridictions administratives et judiciaires ».

→ le CC est un juge des élections (législative en l’espèce), il accepte de contrôler si les dispositions ne sont pas
incomptables avec les stipulations d’une convention internationale

→ Le CC est juge de la conventionalité des lois ; Lorsqu’il est saisi sur le fondement de l’article 61 de la C, il doit
assurer que la loi respecte le champ d’application de l’article 55 C.

• Cour de cassation :
La Cour de cassation fait prévaloir la norme internationale sur la loi, quand bien même cette loi est postérieure à un
traité.
Elle estime que, dans l’ordre interne, la suprématie des engagements internationaux conférée par l’article 55 de la
Constitution ne s’applique pas aux dispositions constitutionnelles : Le droit international doit être reçu par la
Constitution, introduit par des actes étatiques dans l’ordre interne.

Depuis l ’arrêt des cafés Jacques Vabres du 15 juillet 1975 (Revirement de jurisprudence) : la Cour de Cassation s’est
estimée compétente pour faire le contrôle de constitutionnalité
→ Cette décision est la conséquence de la décision dite IVG du Conseil constitutionnel qui refuse d'effectuer lui-
même ce contrôle de conventionalité des lois. Cette attribution est critiquée par la doctrine.

• Conseil d’Etat :

N Questiaux CE 1968, le juge est le serviteur de la loi, le juge adm est donc soumis à la loi. Il se refuse donc à faire le contrôle de
conventionalité des lois, refuse de faire primer le traité sur la loi.

 Dans un premier temps, il s’est interdit le pouvoir d’interpréter lui-même les dispositions d’une convention
internationale → il renvoyait l’affaire au ministre des Affaires étrangères pour mettre en œuvre la norme à
appliquer.
Il se refusait également de faire le contrôle de la loi postérieure à une norme internationale . Même en
cas de violation, il s’en tenait à la loi (loi écran) étant donné qu’il n’est pas le juge de la constitutionnalité des
lois.

Avant l’arrêt Nicolo : le JA acceptait de faire primer le traité sur la loi non pas en vertu de l’article 55 mais en vertu
d’un principe de conflit de la loi dans le temps : la loi ou le traité le plus récent l’emporte sur l’ancien.
→ Si le traité était antérieure la loi, le JA estimait qu’il ne pouvait pas juger de la conventionalité de la loi
mais appliquait la loi la plus récente.

Arrêt Nicolo datant de 1989


• le CE abandonne la distinction entre loi postérieure et loi antérieure à l’entrée en vigueur de la norme internationale
• les engagements internationaux prévalent sur toutes dispositions de toutes les lois y compris sur les postérieures et
organique
•application de l’article 55 C par le conseil d’état (écarter l’application de la loi).

Conséquences de l’arrêt nicolo : la fin de la théorie de la loi écran dans cette hypothèse vis à vis du droit
internationale. L’interprétation, régularité, réciprocité
Arrêt Aquarone du 6 juin 1997 « ni l’article 55 de la C ni aucune disposition de valeur constat ne prescrivent ni
n’impliquent que le JA fasse prévaloir la coutume internationale sur la loi en cas de conflit entre deux normes  » → le
CE refuse de faire prévaloir la coutume internationale sur la loi
 L’article 55 ne s’applique uniquement aux accords et traités internationaux

Décision majeure CE ass 29 juin 1990 GISTI : Avant cette décisions le juge adm ne se jugeait pas compétent pour
juger les traités car cela relevait du ministère des affaires étrangère. Face à une difficulté d’interprétation, le juge adm
avait une précéder particulière, le CE a fait un grand revirement de jurisprudence pour être compétant pour
juger les traités.

Décision GISTI 23 avril 1997 : Le CE estime que si la violation d’un traité peut entrer un moyen invoqué devant le
juge administratif, ce n’est qu’à la condition que le traité ait un effet direct sur les droits et obligations des personnes.

CE, Sarran, 30 Octobre 1998 Le CE affirme que la suprématie conférée aux engagements internationaux par l’article
55 « ne s’applique pas, dans l’ordre interne, aux dispositions de nature constitutionnelle »

Arrêt parc d’activité de Blotzheim en date du 18 dec 1998, le CE a admis de contrôler la conformité à l’article 53 C
→ exige une loi d’autorisation pour diverse catégories de traité ou accord (le CE ne se considère toujours pas compétent pour faire
le contrôle de constitutionnalité)

GISTI FAPIL 2012 (évolution jurisprudentiel) : une stipulation est d’effet direct quand « elle n’a pas pour objet
exclusif de régir les relations entre états et ne requiert l’intervention d’aucun acte complémentaire pour produire des
effets »

Arrêt Chevrol 1999 : incompétence du CE pour vérifier l’exigence de l’article 55 de la constitution, il renvoit l’affaire au
ministère des affaires étrangères
→ condamnation de la France en 2003 avec l’arret cherbol c/ France :

• violation de l’article 6-1 de la convention EDH sur le droit à un procès équitable CAR le CE s’est fondé exclusivement sur l’avis
du ministre des Affaires étrangères, il a donc refusé d’examiner concrètement la situation.
• la CEDH reconnait que la consultation du ministre des Affaires étrangères puisse être nécessaire sans pour autant être tenu de s’y
conformer.

Arrêt Souad Cheriet-Benseghir 2010 Revirement de jurisprudence : Le juge adm se reconnait comme compétent pour vérifier
les conditions de réciprocité de l’article 55 de la constitution.
→ Ainsi, le JA procède lui-même à l’interprétation d’une convention I

Q° de l’interprétation au regard du droit de l’Union (267 TFUE)


La CJUE est compétente pour statuer à titre préjudiciel sur l’interprétation des traités.
En cas de difficulté d’interprétation, les juridictions nationales sont tenues de saisir la Cour => compétences pour les actes clairs
mais en cas de difficulté, ils doivent poser une question préjudicielle.

Exceptions : Certain traité (notamment ceux de commerce) prévoit des sanctions pour les états qui ne respectent pas
les traités.
Le cas des traités a objets humanitaires comme les conventions de Genève, en cette matière, ce n’est pas parce qu’un
état ne respecte pas le traité que les autres doivent arrêter de l’appliquer => elle ne s’applique pas.

Contrôle de conventionalité AAU (acte adm) :


→ L’articulation entre les normes internes et les normes conventionnelles (internationales)

Contrôle de conventionalité visant à assurer la supériorité́ des engagements internationaux et européens que la France
a ratifié sur les lois et les règlements internes.
CE, 1937, Sieur Decerf Le CE se déclarait incompétent pour juger la conventionnalité d’un décret
Dans cette décision, il se pose la question de choisir entre le décret et les normes conventionnelles.
→ Il fallait tenir compte de la loi sur l’extradition de 1927 et le traité entre la France et la Belgique sur l’extradition
ce decret est-il seulement soumis a la loi ou aussi à la convention ?.
Il n’appartient pas au CE. => le requérant ne pourra pas évoquer la convention dans son recours. La convention ne prime pas sur
la loi ni sur le décret.

 Les choses changent après cela notamment avec l’adoption du préambule de la Constitution de 46 en son article 26 C. Les
traités ont force de loi quand bien même ils sont contraires à la loi française.

Article 26 C: « Les traités diplomatiques régulièrement ratifiés et publiés ont force de loi dans le cas même où ils
seraient contraires à des lois françaises, sans qu’il soit besoin pour en assurer l’application d’autres dispositions
législatives que celles qui auraient été nécessaires pour assurer leur ratification ».
→ Dans la jurisprudence de Dame Kirkwood de 1952 (Jurisprudence actuellement en vigueur), les mêmes hypothèses sont exposées car
la convention a aussi une force de loi en vertu de l’article 26 de la Constitution

Remarque : Cela vaut aussi sur les actes de droit dérivé, notamment sur les actes règlementaire ( CE 1989, cie alitalia)
ou encore sur les actes individuels notamment avec la décision Perreux 2008 CE

Conséquences : Si la loi apparait comme incompatible avec le droit international alors les titulaires ne sont pas tenus
d’effectuer des décrets d’application. Toute lois inconventionnelle ne doit pas être appliquée, il doivent donc obéir aux
instances de l’union plutôt qu’au droit fait par les législateurs (CE 1999 assoc des patients de la médecine
d’orientation anthroposophique).

Rapport constitution/ droit international


→ Confrontation des niveaux les plus élevés de l’ordre juridique

En France, la Constitution permet :


- De distribuer les pouvoir au sein de l’Etat
- De reconnaitre un certain nombre de droit et de liberté

 D’un pdv international, les états acceptent de se lier et de respecter la parole qu’ils se sont donnée = la capacité
de l’état à s’engager.
L’article 26 de la convention de vienne 1969 sur le droit des traités « pacta sunt servanda » les pactes doivent donc
être respecté, tout traité en vigueur lie les parties obligent les partis et doivent exécuter de bonne foi.
• Les juges I ont rappelé le principe dans la décision du CPJI le 4 fev 1932 c’est le primat du droit international,
• Le droit de l’union dit la même chose notamment dans la décision Costa c/ ENEL qui rappelle la primauté du droit
des communauté sur les droits nationaux.
Décision de la CJCE 17 dec 1970 : réaffirme primat le droit de l’union sur les droits nationaux y compris sur les
dispositions de nature constat.

• Pdv du droit national, dans la décision CE ass 30 oct 1998 sarran levacher → Le CE affirme que la suprématie
conférée aux engagements internationaux par l’article 55 « ne s’applique pas, dans l’ordre interne, aux dispositions
de nature constitutionnelle »

 Nouvel exemple de la loi écran

Reconnaitre le primat du droit constitutionnel mais se faire condamner pour non-respect du droit international.

Article 54 C : Les autorités politiques peuvent demander au CC qu’un engagement international par un traité soit bien conforme à
la constitution (contrôle a priori).
→ C’est une copie de l’article 61 dans son domaine, il est donc possible de saisir le CC pour qu’il se prononce de la conformité de
cet engagement par la constitution.

Premier temps : négociation qui n’engage à rien


Deuxième temps : Des Etats tombent sur un texte, il sera signé pour prouver qu’ils s’entendent sur le texte.
En revanche, il faut savoir si l’état accepte de se lier en question.
Troisième temps : Il faut ainsi se demander si le traité n’aurait pas des clauses contraires à la Constitution : se référer
à l’article 54 C
→ Si le traité n’est pas mais conforme à la Constitution mais la France veut l’adopter → révision de la Constitution
(sous la procédure de l’article 89) pour pouvoir ratifier le traiter.
→ rien n’oblige un état à ratifier un traité, dans ce cas il n’est pas adopté donc pas besoin de ratifier ce dernier.

La directive  :

Actes de l’UE qui fixent aux Etats membres un résultat à atteindre tout en leur laissant une
large marge d’appréciation quant à la forme et aux moyens employés pour atteindre
l’objectif fixé.
But de la directive : harmoniser les législations entre les états membres, en leur laissant une latitude pour atteindre les objectifs
qu’elle fixe.

En droit interne, les directives ne sont pas directement applicables. → Elles nécessite un acte de transposition, donné dans un délai
déterminé, pour être intégré dans le droit national.
En droit français : La France va faire en sorte d’appliquer les directives de l’UE.

Directive doit être appréciée par le Conseil constitutionnel, avec le Parlement ou par la Commission seule, pour
qu’elle puisse s’appliquer en France → Ainsi, une loi ou un règlement va reprendre le contenu de la directive
(transposition de la directive dans le droit interne)

→ Selon le Conseil Constitutionnel, l’obligation de transposition des directives est déduite de l’article 88-1 de la Constitution. →
Cette obligation de transposition de la directive a donc une valeur constitutionnelle

CC 2004496 dc 10 juin 2004 Selon le CC, la transposition en droit interne d’une directive communautaire résulte
d’une exigence constitutionnelle (art 88-1) => la république participe à l’union euro

Le contenu de la loi reprend le contenu de la directive


→ LA question du rapport entre la Constitution et le droit de l’UE se pose.

La question de la constitutionnalité de la loi changé par la directive se pose.


 La directive s’impose sauf si une partie de la loi est contraire à la Constitution → supériorité de la Constitution sur le
droit de l’UE

Théorie de la loi écran : Le JA refuse de juger la constitutionnalité d’une convention internationale.

CE ass 8 fev 2007 Sté Arcelor atlantique lorraine et autres  Pour pouvoir contrôler la constitutionnalité d’un décret de
transposition d’une directive, le CE procède en deux temps :
 Le JA doit rechercher s’il existe, en droit communautaire, un principe équivalent au principe constitutionnel dont la
méconnaissance est invoquée.
• S’il existe un principe équivalent au décret en droit communautaire → le JA recherche donc si la directive que le décret
transpose est conforme au principe du droit communautaire.

OUI : le décret est donc conforme au principe du droit communautaire DONC le JA écarte le moyen
NON : le JA doit saisir la CJUE d’une question préjudicielle

• S’il n’existe pas un principe équivalent au décret en droit communautaire → le JA peut contrôler la constitutionnalité du décret
contesté

CE ass 8 fev 2007 Sté Arcelor atlantique lorraine et autres  / french data network
L’entreprise estime que c’est contraire au principe d’égalité qui fait partie du bloc constitutionnel.
Il va opérer une translation, le principe d’égalité invoqué a valeur constat mais il existe aussi en droit de l’union donc
on ne se pose plus en fonction du droit interne mais celui qui est reconnu par le droit de l’union.
 Soit le principe d’égalité est respecté par la directive donc l’acte adm serait conforme au droit de l’union soit
c’est le contraire et contenu est mauvais
CC 12 juin 2018 n°2018765 DC : le CC dit que lorsque le leg soit transpose une directive ou s’adapte au droit de
l’union,
 Il ne revient pas au CC d’opérer le contrôle de constitutionnalité car il estime que le droit de l’union comporte
des garanties équivalentes à la constitution.

Sauf si elle prend un élément ou une directive ou règlement (adaptions du droit interne) qui vont à l’encontre d’un
principe d’inhérent à l’identité constitutionnelle de la France.
 Il pourra censure la loi si elle est manifestement contraire à la directive. La directive fait partie du bloc de
constitutionnalité.

Autre hypothèse qui est une transposition ne se fait plus par la loi mais par un AAU, il met en œuvre un autre juge. La
question peut donc lui être posé. Ce décret transposant telle directive ne serait-il pas inconstitutionnel ?

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