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Section 2.

L’application de la
jurisprudence dans le temps
I. La notion de revirement de jurisprudence
Définition - un revirement de jurisprudence est l’abandon par une juridiction, généralement la Cour de
cassation, d’une solution, qu’elle a pendant longtemps admise. Autrement dit, à l’occasion de son activité
d’interprétation, la Cour de cassation a créé une règle, qu’elle a réaffirmée pendant plusieurs années à
l’occasion d’autres affaires, puis elle finit par l’abandonner surprenant ainsi les plaideurs.
 
Ex : Civ. 1ère, 9 octobre 2001: l’obligation d’information du médecin à l’égard du patient.
 
Situations voisines:

Distinction entre revirement et divergences - Il n’y pas revirement si la solution vient tout juste d’être
affirmée par la Cour de cassation et qu’elle est rapidement abandonnée. Explication :
 
La chambre est divisée en chambres, et il arrive que différentes chambres se prononcent sur la même
question et qu’ils optent pour une solution différente. On parle de controverse ou de divergence
jurisprudentielle entre les chambres. En principe, l’une des chambres abandonne rapidement sa solution au
profit de l’autre afin d’assurer une harmonie dans les règles de droit posées. Il ne s’agit pas d’un revirement à
proprement parler dans la mesure où l’état du droit n’était pas totalement certain.
 
I. La notion de revirement de jurisprudence
Le revirement et la solution antérieure précisée - Il n’y a pas revirement lorsque la Cour de cassation
précise le champ d’application d’une solution qu’elle a préalablement posée.

Mettons que la Cour de cassation pose la règle selon laquelle il faut une contrepartie financière à une
clause de non concurrence insérée dans un contrat de travail.

Un distributeur, dans le cadre d’une franchise, peut être tenu à une clause de non concurrence à
l’égard du franchiseur (exemple : franchise automobile), et réclamer au juge une contrepartie
financière, la cour de cassation écarte le bénéfice d’une contrepartie financière au contrat de
franchise. Il n’y a pas revirement, mais simplement précision du champ d’application.

 
II. La portée des revirements de jurisprudence
• Quid des contrats conclus antérieurement
• Quid des litiges pendants devant les juridictions

Pour l’autre arrêt sur l’obligation d’information du client, quid des opérations réalisées antérieurement?
 
Devant le juge, la question s’est posée de savoir si les revirements de jurisprudence s’imposaient
uniquement pour l’avenir et aux situations en cours ou s’ils pouvaient rétroagir.
 
Le principe posé est celui de l’effet rétroactif des revirements de jurisprudence
« Nul n’a de droit acquis à une jurisprudence figée ».
 
Pourquoi ?
- dans la mesure où la jurisprudence est censée intégrer le texte sur lequel elle se fonde. Elle fait donc
corps avec ce texte et a vocation à rétroagir au moment où le texte est entrée en vigueur.
- car la jurisprudence est justement faite pour évoluer pour améliorer les effets néfastes d’une solution
antérieurement admise.
 
II. La portée des revirements de jurisprudence

 
La jurisprudence a tout de même introduit, sur le modèle des systèmes de common law, les
revirements pour l’avenir lorsque les effets de la jurisprudence portent atteinte au droit à un procès
équitable.
 
Par un arrêt du 21 décembre 2006, l'Assemblée plénière a, en effet, consacré la figure du
revirement de jurisprudence pour l'avenir en s’appuyant sur le principe du droit à un procès
équitable.
 
Cela signifie que la Cour de cassation va appliquer la solution antérieure à son revirement au cas
d’espèce et annoncer que pour les situations nées ultérieurement, son revirement a vocation à
s’appliquer. Application immédiate de la jurisprudence nouvelle, mais pas de rétroactivité.
 
En définitive : revirement rétroactif sauf s’il y a atteinte au droit à un procès équitable, dans ce cas,
on applique le revirement pour l’avenir.
  
Les revirements pour l’avenir

Lien vers le communiqué de la Cour de cassation sur l’arrêt opérant un revirement pour l’avenir
https://www.courdecassation.fr/jurisprudence_2/assemblee_pleniere_22/communiq
ue_9756.html

Explications par
Mme Annabelle GIRARDET
Plan – Point de situation

Nous sommes dans une partie 2 consacrée au droit objectif

Nous avons étudié un chapitre 1 consacré au sources du droit objectif

Nous sommes dans un chapitre 2 consacré à la mise en œuvre du droit objectif

Nous avons étudié les Section 1/ L’application de la loi dans le temps


Section 2/ L’application de la jurisprudence
Section 3/ Les conflits de normes
Section 3. Les conflits de
normes
Distinction conflits horizontaux, conflits
verticaux
I. Les conflits verticaux de normes:
entre deux normes hiérarchisées
Propos introductifs
La question qui se pose ici est celle du respect de la hiérarchie des normes.

Les contrôles envisageables. Deux types de contrôle sont théoriquement concevables pour assurer le respect
de la hiérarchie des normes.
Un contrôle a priori permet d'évincer une norme inférieure contraire à une norme supérieure avant son
entrée en vigueur ou de modifier la norme supérieure pour qu’elle permette l’application de la norme
inférieure. Il sera en général opéré par une juridiction constitutionnelle.

Un contrôle a posteriori permet de ne pas appliquer une norme déjà entrée en vigueur. Ce contrôle, opéré
par les tribunaux, peut aboutir à deux types de refus d’application :
- un refus d'application relatif si le refus ne vaut que pour les parties au procès
- ou un refus d’application absolu si le refus vaut pour tout le monde.

Plan –
A. Le contrôle de constitutionnalité : assurer la supériorité de la Constitution par rapport aux textes inférieurs
B. Le contrôle de conventionalité: assurer la supériorité des accords internationaux par rapport aux textes
inférieurs
C. Le contrôle de légalité: assurer la supériorité de la loi par rapport aux textes inférieurs
A. Le contrôle de constitutionnalité
1. Le contrôle de conformité des textes internationaux à la Constitution

Un contrôle a priori par le Conseil constitutionnel sur le fondement de l'article 54 de la Constitution. Le


contrôle est exercé par le Conseil constitutionnel sur le fondement de l'article 54 de la Constitution que :
 
« Si le Conseil constitutionnel, saisi par le président de la République, par le Premier ministre, par le
président de l'une ou l'autre assemblée ou par soixante députés ou sénateurs, a déclaré qu'un engagement
international comporte une clause contraire à la Constitution, l'autorisation de le ratifier ou d'approuver
l'engagement international en cause ne peut intervenir qu'après la révision de la Constitution» .
 
Concrètement, le Conseil constitutionnel, une fois saisi, examine la conformité à la Constitution des traités
internationaux. En cas de contrariété, le Traité ne peut pas être ratifié en l’état, ce qui traduit la supériorité
de la Constitution. Cette contrariété ne se traduit généralement pas par une modification du Traité mais par
une modification de la Constitution ce qui fait dire à beaucoup que les Traités internationaux, et en
particulier, les traités constitutifs de l’UE sont supérieurs à la Constitution.
Exemple : Le Traité de Maastricht contrariait la Constitution notamment sur la question de la
souveraineté monétaire qui supposait d’être transférée à la Banque centrale européenne. La Constitution
a donc été modifiée sur ce point.
 
L’article 54 a été appliqué 13 fois depuis 1970 :
- A six reprises, les textes internationaux ont été jugé conformes à la Constitution
- A sept reprises, ils ont été jugés contraires à la Constitution. Pour 6 de ces cas, la Constitution a été
modifiée, et pour un cas seulement, la ratification a été jugée impossible : celui de la charte européenne
des langues régionales.
 
2. Le contrôle de conformité des lois à la Constitution

Les lois doivent également être conformes à la Constitution, et c’est au Conseil constitutionnel que revient le
contrôle de constitutionnalité des lois. Ce contrôle peut être a priori ou a posteriori.

a. Le contrôle a priori

Article 61
 
« Les lois organiques, avant leur promulgation, les propositions de loi mentionnées à l'article 11 avant qu'elles
ne soient soumises au référendum, et les règlements des assemblées parlementaires, avant leur mise en
application, doivent être soumis au Conseil constitutionnel, qui se prononce sur leur conformité à la
Constitution.
Aux mêmes fins, les lois peuvent être déférées au Conseil constitutionnel, avant leur promulgation, par le
Président de la République, le Premier ministre, le Président de l'Assemblée nationale, le Président du Sénat ou
soixante députés ou soixante sénateurs.
Dans les cas prévus aux deux alinéas précédents, le Conseil constitutionnel doit statuer dans le délai d'un mois.
Toutefois, à la demande du Gouvernement, s'il y a urgence, ce délai est ramené à huit jours.
Dans ces mêmes cas, la saisine du Conseil constitutionnel suspend le délai de promulgation. »
Domaine d’application - Les lois ordinaires peuvent être soumises au contrôle de
constitutionnalité avant leur mise en application sur saisine du PR, PM, du président de l’AN, du
président du Sénat ou de 60 députés ou sénateurs.
 
Domaines exclus du contrôle :
 
- Les lois référendaires en tant qu’elles expriment directement la souveraineté nationale ne
peuvent être soumises au contrôle du CC.
- les décisions prises par le Président de la République au titre de l’article 16 de la Constitution.
 
Lorsque les institutions de la République, l'indépendance de la Nation, l'intégrité de son
territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacés (1) d'une manière
grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est
interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances,
après consultation officielle du Premier ministre, des Présidents des Assemblées ainsi que du
Conseil constitutionnel.
Il en informe la Nation par un message.
Résultat du contrôle de constitutionnalité a priori des lois. Le Conseil constitutionnel peut opter pour
trois types de décisions :
 
- soit la loi est déclarée non conforme à la Constitution
- soit la loi est déclarée conforme à la Constitution 
- soit la loi est déclarée conforme à la Constitution à condition qu’elle soit interprétée conformément à
ses indications. On parle de conformité avec réserves. Ainsi, la loi devra être interprétée par les
justiciables et les juridictions conformément à l’interprétation qu’elle en donne.

Les décisions du CC s’imposent aux pouvoirs publics, aux institutions et à toutes les autorités
administratives et judiciaires.
b. Le contrôle a posteriori: la QPC
Depuis la création du CC, l’idée d’ouvrir sa saisine à tout citoyen a été défendue mais il a fallu attendre la
révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 pour que soit introduit ce mécanisme nommé la question
prioritaire de constitutionnalité (familièrement baptisée QPC) qui est entrée en vigueur en mars 2010
puisqu’il permet aux citoyens de contester devant le juge administratif ou judiciaire une loi déjà entrée en
vigueur qui serait contraire aux droits et libertés garantis par la Constitution : « lorsqu'à l'occasion d'une
instance en cours devant une juridiction, il est soutenu qu'une disposition législative porte atteinte aux droits
et libertés que la Constitution garantit, le Conseil constitutionnel peut être saisi de cette question sur renvoi
du Conseil d'État ou de la Cour de cassation qui se prononce dans un délai déterminé » ( Const., art. 61- 1).
 
Conditions de mise en œuvre:
La QPC doit être en lien avec le litige : La loi ou les dispositions d’une loi considérée comme
inconstitutionnelles doivent être applicables au litige en cours (qu’elle concerne le fond du procès ou la
procédure).
 
- La QPC doit être nouvelle : la loi ou les dispositions de la loi ne doivent pas avoir fait l’objet d’une
déclaration préalable de constitutionnalité par le CC.
 
- la QPC doit être sérieuse 
 
Concrètement, si vous êtes dans un litige, un procès en cours, vous pouvez soulever à tout moment de la procédure une
QPC si elle remplit les conditions précitées.
Procédure : la QPC est renvoyée aux hautes juridictions après un premier examen par les juges du fond : CE (si JA) CC (si
JJ) qui accepte ou refuse de transmettre la QPC en examinant les conditions de recevabilité. La procédure est rapide.
 
Qu’est-ce qui peut être contesté ? Une loi organique ou ordinaire ou son interprétation constante par les hautes
juridictions. Expliquer la résistance…
 
Décision du CC :
- Soit le Conseil déclare la disposition législative conforme à la Constitution :
Cette disposition conserve sa place dans l'ordre juridique interne. La juridiction doit l'appliquer, en prenant en compte les
éventuelles réserves d'interprétation formulées par le Conseil constitutionnel.
Cette décision s'impose également à tous les pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles.

- Soit le Conseil déclare la disposition législative contraire à la Constitution :la décision du Conseil constitutionnel porte
abrogation de cette disposition, qui disparaît ainsi de l'ordre juridique. La déclaration d'inconstitutionnalité bénéficie en
principe à la partie qui a présenté la QPC, à toutes celles qui ont des QPC pendantes sur la même disposition ou à celles
qui avaient des instances en cours mettant en jeu cette disposition.
 
Il appartient toutefois au Conseil constitutionnel de fixer les effets dans le temps de sa décision d'abrogation. Par exemple,
le Conseil constitutionnel peut déterminer une date ultérieure à partir de laquelle l'abrogation produira ses effets, afin
notamment de laisser au Parlement le temps de corriger l'inconstitutionnalité.
Il n'est pas possible de faire appel d'une décision du Conseil constitutionnel .
B. Le contrôle de conventionalité
Objet du contrôle : La question qui se pose est celle de savoir comment assurer la supériorité du
traité international sur la loi et sur les règlements d’application reconnue par l'article 55 de la
Constitution ?
 
Quid : Il est admis qu’un traité international nouveau abroge implicitement une loi antérieure
contraire. 
 
Compétence des juridictions administratives et judiciaires: Le CC, dans une décision du 15 janvier
1975, a jugé qu’il n’était pas compétent pour vérifier la conformité des lois aux traités
internationaux. On parle de contrôle de conventionalité.

En conséquence, ce sont les juridictions administratives et judiciaires qui, à l’occasion d’un procès,
vont être amenées à se prononcer sur la conventionalité d’une loi.
 
La Cour de cassation a très tôt accepté d’opérer un contrôle de conventionalité. Ch Mixte, Arrêt
Jacques Vabre, du 24 mai 1975. En l’espèce, la société se plaignait d’une législation française qui
favorisait le café français en taxant les cafés importés d’autres pays membres, la Cour de cassation a
appliqué, dans ce conflit de normes, le droit de l’Union européenne et a privé d’effet la législation
française.
 
Pendant très longtemps, le CE a refusé d’opérer un contrôle de conventionalité des lois estimant porter
atteinte au principe de séparation des pouvoirs, dans la mesure où le juge est alors habilité à priver
d’effet une loi contraire aux traités internationaux. Il a finalement accepté d’opérer ce contrôle dans un
arrêt du 20 octobre 1989, Nicolo.
 
Autrement dit, le JA et le JJ doivent faire prévaloir les textes internationaux sur les lois postérieures
contraires, en cas de conflits existants dans un litige. Ces textes internationaux sont en particulier ceux
d’application directe comme :

- le droit de l’UE issu des traités : la CJUE qui a, dans un arrêt fondateur, Costa contre Enel, 15 juillet
1964, affirmé la supériorité du droit de l’UE sur les législations nationales, imposant aux juridictions
nationales de se faire le garant de cette supériorité.
 
- le droit de la CEDH Précisons à ce titre que : - en matière d’atteinte supposée à la CEDH par une loi, le
justiciable peut après avoir épuise les voies de recours internes saisie la CEDH. La CEDH se fait alors juge
de la conventionalité.
 

NB/ Le contrôle de conventionalité des décrets et règlements autonomes est exercé par les
juridictions administratives selon les mêmes modalités que le contrôle de constitutionnalité.
C. Le contrôle de légalité
Quoi ? Ici, on parle de contrôle de légalité des règlement et décret qu’ils soient autonomes, ou pris
en application d’une loi.
 
Qui ? En principe, c’est le juge administratif qui est compétent pour vérifier la conformité d’un
règlement ou d’un décret à la loi.

Par exception, le juge judiciaire est compétent en matière:


 D’atteinte aux libertés individuelles
 De droit de la propriété
 D’inviolabilité du domicile

Comment ?

• L’illégalité soulevée à titre principal : le justiciable agit directement pour contester cette
conformité, on parle de recours en excès de pouvoir aux fins d’annulation du décret. Il doit être
exercé devant le Conseil d’État dans les deux mois suivant l’EEV du texte. Ici, le Conseil d’état
rejette le recours ou l’accueille, dans ce dernier cas, le texte litigieux est abrogé.
• L’illégalité est soulevée à l’occasion d’un procès en cours, on parle d’exception d’illégalité: ici ,
le texte sera privé d’effet uniquement pour les parties au litige. Dans ce cas, le JA est compétent
sauf dans les matières relevant de la compétence du juge judiciaire.
II. Les conflits horizontaux de normes:
entre deux normes de même valeur
Propos introductifs

Dans cette hypothèse, les normes qui entrent en contradiction sont de même importance. Par
exemple, deux textes du bloc de constitutionnalité, deux lois ou deux règlements.
 
Il existe deux types de traitement de ce conflit.
A. Un traitement a priori du
conflit par le législateur
Dans cette hypothèse, le législateur va recourir à des techniques lui permettant de prévoir et
prévenir les éventuels conflits horizontaux de normes.
 
Par exemple, le législateur est invité à préciser le domaine de la législation qu’il propose, c’est-à-
dire son champ d’application, afin d’éviter une superposition de textes applicables à une même
situation.
Ex : rupture brutale d’une relation est sanctionnée par la loi, le législateur a limité cette sanction à
la relation commerciale, excluant ainsi la relation civile entre un avocat et son client par exemple

De même, le législateur peut mettre en place des lois expérimentales (autorisée par la révision
constitutionnelle du 28 mars 2003).
Ainsi, une loi peut être appliquée pour une durée pour une zone géographique et un domaine limité
afin de mesurer les conflits de normes qu’elle est susceptible d’engendrer et les régler afin
d’adopter définitivement cette loi. Ex : les tribunaux criminels pour une durée de trois ans.
B. Un traitement a posteriori du
conflit par le juge
Lorsque c’est au juge que revient la tâche de choisir entre deux textes de même degré qui entrent
en conflit, la liberté est beaucoup plus grande et il va par son activité d’interprétation, opter, selon
sa volonté, pour l’un et l’autre des textes en conflit.
 
Toutefois, il existe deux maximes d’interprétation qui agissent comme une contrainte sur sa liberté
ou comme des techniques d’interprétation :
 
- le spécial déroge au général.
 
En application de cette maxime, le juge privilégier la législation spéciale, c’est-à-dire la plus
proche du cas d’espèce, à la législation générale.
Ex : le droit spécial de la vente doit être préféré au droit commun des contrats.
 
- la loi la plus récente prime sur la loi la plus ancienne.

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