Vous êtes sur la page 1sur 10

Chapitre 7.

L’ordre juridique de l’Union européenne

Section 1. Pas fait


Section 2. Pas fait

Section 3. Le droit dérivé


§1. Les classifications
A) Actes typiques et actes atypiques
= distinction entre les actes prévus par les traités et ceux qui n’entrent pas dans des catégories
identifiées.
1. La typologie de l’article 288 FUE
Quand on parle d’acte typique on fait référence à la dispo° des traités qui définit les actes
pouvant ê adoptés par les I° décisionnelles. Cet art est l’art 288 FUE qui fait d’abord un
panorama général. Et dans la suite de cet art sont présentés ces diff actes et leurs
caractéristiques.
a) Le règlement
=Acte normatif par excellence de l’Union.
Le règlement a une portée générale obligatoire, directement applicable dans tout EM.
La notion de directement applicable peut renvoyer à deux éléments : les Etats on besoin de ne
prendre aucune mesure pour que l’acte puisse ê appliqué et qu’il produise ses effets +
possibilité pour les justiciables de les invoquer devant le juge.
b) La directive
La directive ne produit pas des effets en elle-même, les Etats doivent la transposer en droit
interne. Pour autant, elle s’adresse aux Etats et les lie quant aux résultats à atteindre, charge à
eux de les appliquer dans les actes qu’ils vt prendre pour la transposer. Chaque directive fixe
un délai soit au travers d’une loi, soit au travers d’un règlement. L’Etat peut aussi le faire de
manière morcelée par diff types d’actes.
NB : le pcp d’une directive est de disparaitre de l’ordre jique dès l’instant où elle a été
transposée.
Les q° liées aux effets renvoient aux hypo où la directive a été bien ou mal transposée. S’il y a
une contestation de la directive, elle portera en réalité sur l’acte national.
Dès 1974, dans un arrêt Yvonne Van Duyn, la CJUE a considéré que dans certaines cond°, une
directive pouvait se voir reconnaitre des effets si mal transposée ou pas transposée, dès lors
que celles-ci prévoyaient des mesures précises et inconditionnelles.
c) La décision
La est de portée individuelle, elle n’a pas de portée générale, ce qui la différencie du
règlement. Elle désigne ses destinataires qui peuvent ê un Etat ou un particulier. Ce qui la
rapproche du règlement est qu’elle est obligatoire dans tous ses éléments, mais uniquement
pour ses destinataires.
2. Les actes hors nomenclature
= Actes non énoncés dans l’art 288
Parmi ces actes certains sont prévus de façon spécifique dans des traités, d’autres non.
a) Les décisions prévues par les traités
Ex :
Art 14 : Le Conseil euro à l’unanimité fixe la compo° du Parlement euro.
Art 25 : Cadre de la politique étrangère et de sécurité commune obéit à un processus de
décisions qui n’est pas celui de drt commun.
 Ces décisions peuvent ê adoptées par le Conseil à l’unanimité. Une décision adoptée
dans le domaine de la PESC ne peut pas ê adoptée si un Etat si oppose d’où le vote à
l’unanimité.
NB : La PESC ne veut pas dire que les Etats n’ont plus leurs compétences pour définir leur
propre pol étrangère. Ce sont deux logiques diff.
b) Accord interinstitutionnel
Au départ c’est un acte né dans la pratique. Le terme n’existait pas à l’origine, il existe depuis
la révision des traités avec le traité de Lisbonne à l’art 295 FUE.
Ce type d’acte a pour objectif de régler les modalités de leur coopération.
Ce type d’acte a eu un intérêt tout particulier dans le domaine budgétaire puisque la procédure
pour adopter le budget de l’Union était tellement complexe que la seule façon de l’interpréter
et de l’appliquer était de la redéfinir de façon commune.
Ces actes ont notamment pour objectif d’améliorer le déroulement de la procédure législative
au travers d’une logique visant à mieux légiférer.
c) Communication
Ce sont svt des actes adoptés par la Commission, documents d’informations et sont des
instruments lorsqu’envisagent d’adopter des propo° dans un domaine particulier. Jouent un
rôle dans le domaine de la concurrence où elles permettent à la Commission d’expliquer ses
positions.
d) Livre vert et livre blanc
Actes adoptés et publiés par les commissions qui ont des objectifs différents.
 Livre vert : documents ayant pour objectif de lancer une réflexion au niv de l’Union
sur un sujet particulier et en général, ils lancent un processus de consultation, càd
qu’ils permettent à ts ceux qui sont intéressés de réagir. Sont publiés sur une
plateforme et ouverts aux avis des particuliers et entreprises.
Ex : livre vert sur le vieillissement de la pop°.
 Livre blanc : logique plus précise qui se fonde parfois sur les livres verts, il s’agit
davantage une propo° d’action de la Commission dans un domaine particulier.
Objectif commun : lancent un débat mais q° plus précisent au niv du libre blanc. Ex : livre
blanc sur l’IA en 2020.
B) Les actes législatifs, délégués et d’exécution
1. Les actes législatifs
a) La notion
Cette notion d’acte législatif est issue du traité Lisbonne, avant aucune référence à cette
notion n’était faite dans les traités. Cette expression renvoie à une terminologie de drt interne
qui a pu ê remise en cause dans les années 2000 lorsque le TECE n’a pas été adopté, ce qui lui
était reproché était d’adopter une terminologie constitutionnaliste, même si le juge
communautaire n’existait pas, dep les années 1970 a utilisé cette notion dans un arrêt Koester
le juge parle de « système législatif du traité ». Le traité les définit avec une fonction
procédurale dans son art 289 du FUE : « Les actes juridiques adoptés par la procédure
législative constituent des actes législatifs ». La procédure est définie de façon lapidaire.
b) La procédure d’adoption
La Commission peut faire une proposition d’acte législatif même si le Conseil le peut
également.
Ex : en matière de PESC ce n’est pas la Commission qui est à l’origine de l’acte.
Ce pcp peut ê tempéré car peut ne pas ê seule à avoir l’initiative. Peut ê concurrencée de 4
façons :
-Par le Parlement qui peut demander à la Com° de soumettre une propo°. Si elle décide de ne
pas en tenir compte, devra le motiver.
-Par le Conseil qui peut demander à la Com° de procéder à tte étude qu’il juge opportune pour
la réalisation d’objectifs. Si décide de ne pas en tenir compte, devra motiver.
-Par l’ICE, permet aux citoyens de soumettre une propo° à la Commission. La Commission
pourra en tenir compte si considère que la propo° est cohérente et logique.
-Par la Banque centrale européenne.
Procédure :
Art 294 FUE :
-Point de départ = propo° d’acte de la Com°.
-Cette propo° de directive est transmise au Parlement et au Conseil.
-En 1ère lecture le Parlement étudie cette propo° et arrête sa position et la transmet au Conseil :
2 possibilités. Soit le Conseil std ‘accord avec la position du Parlement et dans ce cas, l’acte
est adopté conformément à la propo° du Parlement (assez rare en pratique même si c’est la
forme la plus rapide d’adoption). Soit il n’est pas tt à fait d’acc avec la position du Parlement.
Dans ce cas il va adopter sa propre propo° en modifiant celle du Parlement pour lui la
retransmettre ensuite.
-3 possibilités : soit le Parlement approuve : l’acte est adopté ; soit l’acte n’est pas adopté et
l’acte n’est pas adopté ; soit il décide de faire des amendements à la propo° du Conseil. Le
texte amendé doit de nouv ê transmis au Conseil ainsi qu’à la Commission.
Avec les amendements du Parlement, le Conseil peut soit :
-Les accepter et dans ce cas, l’acte est adopté, et la procédure se termine.
-Il n’approuve pas et dans ce cas, convoque un Comité de conciliation (a pour but d’arriver à
un accord sur le texte dans un délai de 6 semaines). La Commission peut participer aux
travaux de ce Comité et au bout de ces 6 semaines, là encore plusieurs possibilités :
-Soit il arrive à trouver un accord
-Soit il n’y arrive pas
Si pas d’accord entre représentants du Conseil et du Parlement dans ce cas, l’acte n’est pas
adopté.
Si le Comité arrive à un texte commun, on bascule alors à la troisième étape où le Parlement
et le Conseil doivent chacun adopter le projet de texte issu du Comité de conciliation avec à
chaque fois la possibilité qu’il n’y ait pas d’accords et que l’acte ne soit pas adopté.
2. Les actes délégués
Catégorie d’acte apparue depuis le traité de Lisbonne.
Actes venant compléter ou modifier des éléments non essentiels de l’acte législatif. Idée que
les éléments essentiels de l’acte législatif ne doivent pas ê touchés. Ce sont des éléments à la
marge qui sont touchés.
Ces actes peuvent ê adoptés par la Commission qui se voit déléguée le pouv d’adopter ces
actes par l’autorité législative (le Conseil et le Parlement -> ces deux branches de l’autorité
législative pouvant à tout moment révoquer cette délégation). L’acte n’entrera donc en
vigueur que si le Conseil et le Parlement ne s’y oppose pas.
NB : Un acte délégué est svt un prolongement d’un acte législatif mais sur un aspect moins
essentiel. Viennent compléter, préciser ou modifier certains pts d’un acte législatif.
NB : les actes législatifs doivent eux même prévoir la possibilité d’adopter un acte délégué
par la Commission.
3. Les actes d’exécution
Actes ayant pour objectif de mettre en œuvre un acte législatif.
S’agissant de l’exécution du drt de l’Union, 2 éléments sont à prendre en considération,
précisés à l’art 291 FUE redéfini par le traité de Lisbonne, notamment le premier pt qui
n’existait pas à l’origine.
Ce premier pt prévoit que par pcp ce sont les Etats qui sont chargés de mettre en œuvre les
actes juridiquement contraignants de l’Union (règlements, directives, décisions).
Le second prévoit que lorsque dans certains domaines, lorsque des cond° uniformes
d’exécution sont nécessaires, dans ce cas, la compétence d’exécution revient à la Com°.
Ce sont le Parlement et le Cons qui ont défini les modalités de ce pouv d’exécution de la
Com° dans un règlement du 16 fév 2011. Lorsque la Com° adopte un acte d’exécution elle le
fait sous le contrôle du Conseil et en particulier sous le contrôle de comités composés de
représentants des EM. C’est ce qu’on appelle la comitologie -> renvoie à l’idée que la Com°
exerce son pouv d’exécution sous le contrôle de comités.
NB : Ce pouv d’exécution est soumis au contrôle des Etats puisque c’est à eux par pcp qu’il
revient d’exécuter le drt de l’Union d’où le fait qu’il garde le contrôle par le biais de ces
comités.
Bilan : Avant d’adopter l’acte d’exécution, la Com° doit consulter un comité dans lequel tous
les EM sont représentés. Il y a deux procédures :
-Une procédure d’examen : va surtout s’appliquer pour les actes les + importants (ex : les
règlements agricoles). Dans cette procédure, il y a trois possibilités : soit le Comité vote pour
l’acte d’exécution envisagé par la Com°, dans ce cas la Com° peut adopter l’acte ; soit le
Comité vote contre et la Com° ne peut pas l’adapter ; soit pas de vote et dans ce cas, elle fait
ce qu’elle veut.
-Une procédure consultative : dans la grde majorité des cas pour les autres actes d’exécution.
Procédure bcp moins contraignante pour la Com° puisque c’est la même logique, le Comité
donne son avis, mais la Com° reste libre d’adopter ou non l’acte d’exécution même s’il est
prévu qu’elle doit tenir compte de l’avis du Comité.
Dans l’hypo où la Com° ne peut pas adopter l’acte (quand dans le cadre de la procédure
d’examen, le Comité a voté contre), elle peut saisir un Comité d’appel pour permettre aux
Etats d’organiser un second débat. Si le Comité d’appel vote tjrs non, dans ce cas, la Com°
doit se plier à cette décision.
§2. Le régime
Les I° de l’Union sont livres de choisir le type d’actes qui leur parait le plus pertinent. Mais il
y a des exigences minimales :
A) L’obligation de motivation
Art 296 FUE
-Tout acte doit préciser la base jique qui fonde son adoption.
-Oblig° de motivation concerne tous les actes jiques.
-> Tous les actes sont donc soumis à l’oblig° de visas et sont motivés
B) Les effets dans le temps
Les actes législatifs sont publiés et entrent en vigueur, soit à la date qu’ils précisent, soit à
défaut à la date de publi° après 20 jours au JO. A peu près le même pcp s’agissant des actes
non législatifs. Actes à portée générale feront l’objet d’une publi° et actes individuels d’une
notification.

Section 4. Les NI
§1. Quelles normes internationales s’imposent ?
Les accords internationaux doivent être conformes au droit de l’Union, faute de quoi les Etats
sont encouragés à les dénoncer. Une fois que les Etats ont adhéré à l’Union, le pcp est que la
compétence pour conclure les AI est exclusive, donc l’Union a compétence dans le domaine
commercial pour négocier et conclure ces accords. Ces accords ajd ont évolué et les
commerciaux contiennent de plus en plus svt des dispo° de nature autre que seulement
commerciale.
Si les dispositions qui relèvent des compétences exclusives mais aussi partagées, alors on
parle d’accord mixte.
Les AI conclus par l’UE avec des Etats tiers ou O° internationales font partie de l’ordre jique
de l’Union et s’imposent aussi bien aux Etats qu’aux I°.
 Art 216
Au-delà des AI conclus par l’Union, la Cour a admis que les règles générales ou coutumières
du DI faisaient partie de l’ordre jique de l’Union.
La Cour a également consacré l’autonomie de l’ordre jique de l’Union par rapport à l’ordre
jique international notamment dans un cadre particulier en lien avec l’autorité du drt issu de la
Charte de l’ONU. Ex : au milieu des années 2000, s’est posée la q° du contrôle de règlements
de l’Union qui ne faisaient que transposer des résolutions du Cons de sécu de l’ONU. Il y a eu
une divergence de position entre le Trib et la CJ puisque le Tribunal a considéré qu’il n’était
pas compétent pour examiner la légalité d’un règlement au regard des résolutions du Cons de
sécu car considère que les résolutions du Cons de sécu s’imposent aux EM.
Par contre en 2008 dans un arrêt Kadi, la CJ ne retient pas la même appréciation et considère
que qu’elle est compétente pour contrôler le règlement qui met en œuvre la résolution du
Cons de sécurité et qu’elle doit assurer un contrôle total de l’ens des actes communautaires au
regard des drts fondamentaux.
Idée dans cet arrêt est que la Cour sur la lancée de l’arrêt Costa en réaffirmant l’autonomie et
la spécificité du drt de l’Union.
§2. Quels effets ?
A) L’invocabilité
A partir du moment où un accord est conclu, il fait partie intégrante de l’ordre jique de
l’Union. Arrêt 1974 CJUE.
Le type d’invocabilité le plus utilisé est l’invocabilité d’interprétation càd la possibilité
d’interpréter le drt de l’Union à la lumière des AI ainsi que le droit des Etats.
B) Le conflit
1. Avec le droit dérivé
Le traité est assez explicite en son art 216 : les accords conclus par l’Union lient les I° de
l’Union et les EM. La Cour peut ê amenée à vérifier si les actes sont conformes au drt de
l’Union.

2. Le droit originaire
L’art 218 conditionne à la conformité d’un accord un avis de la CJUE, en cas d’avis négatif,
l’accord ne peut pas entrer donc l’existence de ce contrôle préalable fait qu’on peut considérer
que les AI se situent en dessous du droit primaire dans la hiérarchie du drt de l’Union.
La hiérarchie est la suivante :
-Les traités
-Les PGD
La CJUE considère qu’elle est compétente pour contrôler un acte qui retranscrit sur le
fondement d’un PGD
-Les droits fondamentaux
-Accords internationaux
-Droit dérivé
Chapitre 8. Les effets des normes de l’Union dans l’ordre juridique des EM
Section 1. Les principes structurants
§1. Le principe d’immédiateté
Renvoie aux deux pcp qui ont régis dans l’histoire, les rapports entre le DI et interne que sont
le dualisme et le monisme. Le dualisme implique que les ordres jiques internes doivent
prévoir des modalités de réception du DI. Le pcp d’immédiateté renvoi au monisme car idée
d’un seul ordre jique intégré, fait que la norme euro va s’intégrer automatiquement ds l’ordre
jique des EM, va produire ses effets sans que les Etats aient à recourir à une norme interne.
§2. Le pcp de primauté
Pcp appelé à jouer en termes de hiérarchie et de prévalence des normes. En cas de conflit
entre norme interne et euro, la norme interne doit ê écartée au profit de la norme euro.
A) Ses fondements
Arrêt Costa c/ Enel, CJUE, 1964 -> la Cour part de l’originalité de la communauté
européenne définie comme une intégration du fait du transfert de certaines compétences des
Etats à la communauté. Cette originalité a pour corollaire, l’impossibilité pour les Etats de
faire prévaloir une règle de droit interne contre une règle issue du drt de l’UE qu’ils ont
acceptée.
La Cour déduit de cette impossibilité pour les Etats, au fait sans cela, cela mettrait en péril
l’existence de la communauté.
B) Son champ d’application
1. Tout le droit de l’UE
CJUE a considéré au début que l’ens du drt communautaire s’imposait à l’ensemble des EM.

2. Tout le droit national


CJUE, 1970, International Hang -> se posait la q° d la relation entre els dispo° C°elles et les
drts fondamentaux. Dire qu’un acte du drt de l’Union est contraire à des dispo° C°elles ne
remet pas en cause la validité de cet acte. On ne peut donc pas invoquer une dispo° C°elle
contre un acte de drt dérivé. La Cour réaffirme donc la primauté du drt de l’Union même vis-
à-vis de dispo° C°elles. Elle va en faire découler des oblig° pour les juges internes en
demandant notamment dans l’arrêt Simmental de 1978 au juges internes d’assurer le plein
effets des normes du drt de l’Union en laissant inappliqué ttes dispo° nat contraires au drt
communautaire même si c’est une loi -> ère fois que la Cour impose cela aux Etats.
C) Son application par les J° nationales
-Pour les normes infra-constitutionnelles :
Très tôt le JA a exercer son contrôler vis çà vis d’AA potentiellement contraire au DI (arrêt
Dame Kirkwood).
En cas de contrariété avec un AA : CE, 1989, Alitalia. Le CE considère que l’A° ne peut pas
laisser subsister dans l’ordre jique interne, des actes règlementaires contraires au DI ou
communautaire.
Qlq années plus tard, le juge va aussi reconnaitre que la responsabilité de l’A° peut ê engagée
en cas de dommages résultant de la méconnaissance du droit communautaire -> une des csq
de la primauté (notamment dans un arrêt de 1992, Philippe Maurice).
Q° : Quel juge est compétent pour contrôler une norme de droit interne par rapport à une NI.
Dans une décision IVG de 1975, le CC°el s’est déclarée incompétent puisqu’il considère qu’il
compétence que pour exercer un contrôle de constitutionnalité.
Dans un arrêt Jacques Vabre de 1975, la Cass en a alors tirer les csq en acceptant d’effectuer
ce contrôle tout en consacrant la primauté des traités sur une loi contraire en se basant sur l’art
55 de la C°.
Pour le CE, il a fallu attendre l’arrêt Nicolo de 1989 dans lequel il reconnait la primauté des
traités sur les lois. Il en a tiré les csq pour d’autres actes que les seuls traités car en 1990
reconnait la primauté du règlement communautaire sur la loi et en 92 celle des directives.
Reconnaitra aussi que le maintien des dispo° législatives incompatibles avec les traités peut
engager la responsabilité de l’Etat (arrêt Gardedieu).
-Pour les normes C°elles :
Les cas de conflit sont rares, procédure de l’art 54 prévoit un contrôle préalable de conformité
et donc une possibilité de révision C°elle en cas de contrariété entre un traité et la C°.
Décision CC°el Economie numérique, 2004 : a analysé l’oblig° de bonne appli° du droit
communautaire et de transpo° des directives.
Arrêt Sarran et Levacher, CE, a conclu que le traité ne s’imposait pas à la C°.
Depuis, le CE a précisé les implications de cette oblig° C°elle notamment lorsqu’il y a
contestation d’actes règlementaires de transposition des directives, questionnements liés à la
conformité des actes de transpo°.
Arrêt Arcelor, 2007 -> Le CE était saisi d’un recours d’un décret de transpo° d’une directive
précise et inconditionnelle. Dans cet arrêt le CE dit que s’il est saisi sur un moyen attestant de
l’inconstitutionnalité d’un acte de transposition d’une directive, il lui revient de rechercher un
pcp communautaire équivalent dans l’ordre juridique européen. Si oui, le juge peut examiner
s’il est conforme. Si non, il effectue lui-même un contrôle de C°nalité de l’acte.
Section 2. L’invocabilité
§1. L’effet direct
Pcp structurant du droit de l’Union.
A) Le champ d’application de l’effet direct
1. Les règlements
Un seul acte du drt de l’UE est explicitement doté de l’effet direct -> le règlement.
C’est ce que rappelle la CJ dans son arrêt Politi de 1971.
2. Le droit originaire
Arrêt Van Gend en Loos, CJUE, 1963 : consacre le principe de l’effet direct.
Ce qui est nouveau dans la logique retenu par la Cour dans cet arrêt c’est que même si les
traités ne visent que les Etats, cela ne veut pas dire que les particuliers ne sont pas également
destinataires de ces drts et obligations qu’ils peuvent invoquer dev le juge.
NB : l’effet direct est étroitement lié à la nature et à la précision des dispo°. Dans un traité,
toutes les dispo° peuvent ne pas ê considérées comme étant d’effet direct. Ex : une dispo° trop
générale peut très bien ne pas ê d’effet direct.
3. Les directives
La q° de l’invocabilité des directives a suscité une oppo° entre la CJ et les EM.
Art 288 FUE -> la directive s’adresse avant tout aux Etats qui doivent la transposer.
Effets d’une directive mal ou non transposée : arrêt Van Duyn CJUE, a considéré que les
directives pouvaient se voir reconnaitre un effet direct, ce qu’elle a précisé dans son arrêt
Tullio Ratti.
Pour autant, elle reconnait aussi que ce n’est pas parce que la directive peut ê assortie d’effet
direct que cela dispense l’Etat de la transposer.
§3. L’invocabilité d’éviction
-1978, Cohn Bendit, CE : CE considère dans un premier temps qu’une directive ne peut pas ê
d’effet direct. Un acte individuel ne peut donc pas ê annulé si contraire aux objectifs d’une
directive.
Dans les années 80 le juge va accepter de contrôler des dispo° réglementaires contraires aux
objectifs des directives. Il va adapter sa politique jurisprudentielle à partir des années 90, où il
va accepter d’annuler un acte règlementaire sur lequel se fonde un acte individuel car
contraire à une directive. Poursuit cette logique dans l’arrêt Tête en acceptant de contrôler un
AA ind parce qu’une loi est contraire à la directive.
Mme Perreux, 2009 : accepte de contrôler un AAI directement vis-à-vis d’une directive. Se
conforme à la jp Von Duyn de la CJUE.

Vous aimerez peut-être aussi