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Section 4. Les NI
§1. Quelles normes internationales s’imposent ?
Les accords internationaux doivent être conformes au droit de l’Union, faute de quoi les Etats
sont encouragés à les dénoncer. Une fois que les Etats ont adhéré à l’Union, le pcp est que la
compétence pour conclure les AI est exclusive, donc l’Union a compétence dans le domaine
commercial pour négocier et conclure ces accords. Ces accords ajd ont évolué et les
commerciaux contiennent de plus en plus svt des dispo° de nature autre que seulement
commerciale.
Si les dispositions qui relèvent des compétences exclusives mais aussi partagées, alors on
parle d’accord mixte.
Les AI conclus par l’UE avec des Etats tiers ou O° internationales font partie de l’ordre jique
de l’Union et s’imposent aussi bien aux Etats qu’aux I°.
Art 216
Au-delà des AI conclus par l’Union, la Cour a admis que les règles générales ou coutumières
du DI faisaient partie de l’ordre jique de l’Union.
La Cour a également consacré l’autonomie de l’ordre jique de l’Union par rapport à l’ordre
jique international notamment dans un cadre particulier en lien avec l’autorité du drt issu de la
Charte de l’ONU. Ex : au milieu des années 2000, s’est posée la q° du contrôle de règlements
de l’Union qui ne faisaient que transposer des résolutions du Cons de sécu de l’ONU. Il y a eu
une divergence de position entre le Trib et la CJ puisque le Tribunal a considéré qu’il n’était
pas compétent pour examiner la légalité d’un règlement au regard des résolutions du Cons de
sécu car considère que les résolutions du Cons de sécu s’imposent aux EM.
Par contre en 2008 dans un arrêt Kadi, la CJ ne retient pas la même appréciation et considère
que qu’elle est compétente pour contrôler le règlement qui met en œuvre la résolution du
Cons de sécurité et qu’elle doit assurer un contrôle total de l’ens des actes communautaires au
regard des drts fondamentaux.
Idée dans cet arrêt est que la Cour sur la lancée de l’arrêt Costa en réaffirmant l’autonomie et
la spécificité du drt de l’Union.
§2. Quels effets ?
A) L’invocabilité
A partir du moment où un accord est conclu, il fait partie intégrante de l’ordre jique de
l’Union. Arrêt 1974 CJUE.
Le type d’invocabilité le plus utilisé est l’invocabilité d’interprétation càd la possibilité
d’interpréter le drt de l’Union à la lumière des AI ainsi que le droit des Etats.
B) Le conflit
1. Avec le droit dérivé
Le traité est assez explicite en son art 216 : les accords conclus par l’Union lient les I° de
l’Union et les EM. La Cour peut ê amenée à vérifier si les actes sont conformes au drt de
l’Union.
2. Le droit originaire
L’art 218 conditionne à la conformité d’un accord un avis de la CJUE, en cas d’avis négatif,
l’accord ne peut pas entrer donc l’existence de ce contrôle préalable fait qu’on peut considérer
que les AI se situent en dessous du droit primaire dans la hiérarchie du drt de l’Union.
La hiérarchie est la suivante :
-Les traités
-Les PGD
La CJUE considère qu’elle est compétente pour contrôler un acte qui retranscrit sur le
fondement d’un PGD
-Les droits fondamentaux
-Accords internationaux
-Droit dérivé
Chapitre 8. Les effets des normes de l’Union dans l’ordre juridique des EM
Section 1. Les principes structurants
§1. Le principe d’immédiateté
Renvoie aux deux pcp qui ont régis dans l’histoire, les rapports entre le DI et interne que sont
le dualisme et le monisme. Le dualisme implique que les ordres jiques internes doivent
prévoir des modalités de réception du DI. Le pcp d’immédiateté renvoi au monisme car idée
d’un seul ordre jique intégré, fait que la norme euro va s’intégrer automatiquement ds l’ordre
jique des EM, va produire ses effets sans que les Etats aient à recourir à une norme interne.
§2. Le pcp de primauté
Pcp appelé à jouer en termes de hiérarchie et de prévalence des normes. En cas de conflit
entre norme interne et euro, la norme interne doit ê écartée au profit de la norme euro.
A) Ses fondements
Arrêt Costa c/ Enel, CJUE, 1964 -> la Cour part de l’originalité de la communauté
européenne définie comme une intégration du fait du transfert de certaines compétences des
Etats à la communauté. Cette originalité a pour corollaire, l’impossibilité pour les Etats de
faire prévaloir une règle de droit interne contre une règle issue du drt de l’UE qu’ils ont
acceptée.
La Cour déduit de cette impossibilité pour les Etats, au fait sans cela, cela mettrait en péril
l’existence de la communauté.
B) Son champ d’application
1. Tout le droit de l’UE
CJUE a considéré au début que l’ens du drt communautaire s’imposait à l’ensemble des EM.