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Partie 2
Le traité de Paris a désormais disparu : a créé la CECA en 1951 mais a expiré en 2022 car
valable 50 ans.
CJCE 1986 Les Verts : Les traités constitutifs sont l’équivalent d’une charte constitutionnelle :
pour la CJ ce droit primaire est l’équivalent d’une constitution.
Art 52 TUE : les traités s’appliquent aux États membres mais il manque certains
changements : notamment la Grande Bretagne et la Croatie.
Cas particulier des outre-mer. Il y a un certain nombre de régimes spécifiques qui
s’appliquent à ces territoires-là.
Régimes spécifiques : art 198 et 349 TFUE
Ces 2 articles créent 2 régimes spécifiques : il créer les PTOM (art 198) et les RUP (art 349)
Les PTOM : accord d’association conclu par l’UE avec ces PTOM
Les RUP : application spéciale, partielle du Droit de l’UE : on prend en compte les spécificités
pour appliquer le droit de l’UE.
La majorité des règles ont un effet territorial. Cependant, certaines règles ont produit des
effets à l’échelle extraterritoriale. Ex : cas des ambassades des états membres de l’UE dans
des pays étrangers, le RGPD…
Cependant,
CJCE 1964 Costa c Enel : la limitation des droits souverains des États en faveur de la
Communauté = irréversible…
À l’époque, CEE avec un traité fondateur pour chacune d’entre elles. Mais comment faire
pour qu’il n’y ait pas d’influence ?
Pour éviter cela, on a créé le principe de l’autonomie respective : ancien art 305
B. Le processus de révision.
Elle va permettre de ne réviser que les dispositions du TFUE dans un domaine matériel
limité, sur les politiques et actions internes de l’UE.
3. La clause passerelle.
LE premier intérêt de cette clause est qu’il y a des domaines où il faut l’unanimité.
Pour décider que cette politique relevait de l’unanimité passe à la majorité, il faut un vote à
l’unanimité.
Par ex, en matière de PESC.
Fin de la procédure législative spéciale également on décide qu’à l’avenir, on recourra à la
procédure législative ordinaire.
Ces révisions sont transmises aux Parlements nationaux, si opposition, le projet est
abandonné.
- Traités initiaux : peu de références aux sources, plusieurs principes contenus dans les
traités.
- Théorie : le JUE s’inspire des « règles reconnues par la législation, la doctrine et la
jurisprudence des pays membres ». (Algera 1957) : c’est la première fois qu’il va
pouvoir identifier de nouvelles sources.
- Pratique : + complexe
Un « Bras de fer » avec l’Allemagne comme point de départ d’une meilleure prise en compte
des DLF : la Cour constit allemande et la CJ.
La CJCE dit qu’elle ne peut pas examiner une décision CECA à la lumière d’une disposition
en droit interne.
= On laisse la porte ouverte aux institutions européennes pour adopter des actes qui
éventuellement seront contraires à une constitution.
Quelques années plus tard, la Cour constit allemande (1967, BverfGE 22, 293 I)
= reconnaissance de la primauté du droit communautaire à une exception près : les normes
constit relatives aux DF. La Cour se garde la possibilité d’écarter certains actes
conventionnels qui seraient contraires à la constit, relatifs aux DLF.
MAIS Cour constit allemande 1974 Solange I : on confirme de s’assurer que les actes
communautaires sont conformes au droit interne, donc compétence pour contrôler la
conformité de tout acte des CE avec les DLF garanties par la loi fondamentale allemande et
ce, aussi longtemps que 0 protection équivalente au niveau européen.
Comment la CJCE a pu réagir en l’absence de dispositions relatives aux DLF dans les
traités euro ?
Nold 1974 : on peut aussi puiser ces PGD dans des conventions internationales dont les 2
pactes de 1966 : PIDESC et PIDCP
la Cour constit allemande dans l’arrêt Solange II 1986 nous dit l’inverse : la protection est
équivalente dans l’ordre communautaire et dans l’ordre allemand = elle ne contrôle plus
aussi longtemps que la protection est équivalente dans l’ordre communautaire.
Maastricht : art F-TUE : « L’Union respecte les DF tels qu’ils sont garantis par la CEDh et tels
qu’ils résultent des traditions cosntitutionnellse communes aux États membres en tant que
PG du DUE ».
Amsterdam : Article 6 TUE : « l’Union est fondée sur les principes de la liberté, de la
démocratie, du respect des DF… »
Nice : l’UE peut préventivement en cas de risque de violation grv des valeurs communes de
l’union + adoption de la CDF.
C’est un accord non contraignant qui a été fait en marge du traité de Nice.
Art 51 des CDF : Champ d’application bien spécifique : uniquement les institutions
européennes et pareil pour les États membres mais seulement lorsqu’ils appliquent le droit
de l’UE.
Certains États ont une clause opt-out. Si jamais les principes sont violés, les citoyens ne
peuvent pas les invoquer lors d’un recours.
CETA avec le Canada (Comprehensive Economic and Trade Agreement), le TTIP avec les USA
(Transatlantic Trade and Investissment Partnershop) etc..
Elle a 2 volets :
Évolution marquante car à l’époque il y avait encore les communautés : il a été clair que la
CECA avait cette PJ internationale : article 6 CECA .
Mais cela était moins clair pour la CEE …
CJCE Van Gend en Loos 1963 : « La communauté constitue un nouvel ordre juridique de.
Droit international ».
Article 6 de la Convention de Vienne 1986 : une organisation internationale peut signer des
accords si cela a été prévu par les états : « la capacité d’une organisation internationale de
conclure des traités est régie par les règles de cette organisation ».
L’UE avait des compétences interne dans le domaine des transports : il n’y avait pas de
dispositions express qui disaient que l’UE pouvait signer des accords internationaux dans le
domaine des transports = la CJCE dit que oui : à partir du moment où elle a une compétence
interne dans un domaine, elle a la compétence externe implicite.
« Parallélisme » des compétences internes et externes Dès lors qu’il y a compétence sur
le plan interne, il y a compétence pour conclure des accords dans ledit domaine (externe).
Avis 1/94 relatif aux accords de Marrakech est venu apporter des nuances à ce principe :
Il faut que la compétence interne ait été activée, mise en œuvre, appliquée, et donc
qu’il y ait eu l’adoption d’acte dans ce domaine-là : c’est seulement après l’adoption d’actes
sur le plan interne qu’on peut adopter la compétence sur le plan externe.
Consécration avec :
Article 3 (2) du TFUE : « l’Union dispose également d’une compétence exclusive pour la
conclusion d’un accord internationale lorsque cette conclusion prévue dans un acte législatif
de l’Union où est nécessaire pour lui permettre d’exercer sa compétence interne ou dans la
mesure … »
Il est apparu qu’il y ait des accords qui allaient porter sur des compétences appartenant à
l’UE et des compétences appartenant aux ÉtatRterrunité s membres : on a voulu éviter la
situation ou il y a 2 accords : 1 par l’UE, 1 par les EM, dans des cas où un accord porte à la
fois sur des champs ou il y a compétence … et d’autres non.
L’avis 1/94 porte sur L’OMC : accord mixte car 2 volets : l’aspect service et l’aspect propriété
intellectuelle.
Le volet service se rattache à une compétence de l’UE, et la propriété dans les compétences
partagées.
Le Parlement euro est informé des étapes et du déroulement des négociations : dans la
procédure de D commun, il a une compétence consultative.
Accords monétaires
CJCE 1974 Haegeman : les accords internationaux font partie intégrante de l’ordre juridique
communautaire.
CJCE 1987 Demirel : les accords mixtes « ont le même statut dans l’OJ communautaire que
les accords purement communautaires, s’agissant des dispositions qui relèvent de la
compétence de la Communauté ».
Les accords externes sont supérieurs aux actes de droit dérivé : les actes de droits dérivés
doivent donc se conforter aux accords externes.
La question de la place des accords externes par rapport aux traités constitutifs ?
Il est compliqué de demander l’annulation d’un accord une fois celui-ci signé.
On met une procédure en amont avec la possibilité non pas d’attaquer l’accord lui-même
mais la décision de signer l’accord :
CJCE 1998 RFA c Conseil : recours dirigé contre la décision de conclure un accord.
CJCE 1994 France c Commission : possibilité d’annuler la conclusion d’accord effectuée sans
prendre l’avis de la CJ
B. UE et Droit international
CJCE 1992 Poulsen : « Les compétences de la Communauté doivent être exercées dans le
respect du droit international ». = le DI prime sur le droit de l’UE
CJCE 1998 Racke : « les règles du droit coutumier international portant sur la cessation et la
suspension des relations conventionnelles en raison d’un changement fondamental de
circonstances lient les institutions de la communauté et font partie de l’ordre juridique
communautaire ».
Question autour du rapport des DI et droits fondamentaux CJCE 2008 Kadi et Al Barakaat
c Conseil et Commission : contexte post Attentats 2001 : Résolution du Conseil de sécurité
de l’ONU sur le Blocage d’avoir des organisations terroristes.
L’UE applique donc cette résolution mais recours devant la CJUE : Selon les requérants, le
gel des avoirs est une mesure contestataire de leurs DF.
Cependant, dans la charte de l’ONU, art 103 : entre les obligations onusiennes et les
autres types d’obligations, ce sont les premières qui prévalent.
Cependant, la CJUE n’a pas appliqué cette règle : elle s’assure en effet que les règlements
communautaires sont conformes aux DF même les résolutions du Conseil de sécurité :
primauté du droit de l’UE sur le DI.
A. Données générales.
Article 220 : rapport entre l’UE et certaines OI : ONU, Conseil de l’Europe, OSC et OCDE.
L’UE est observateur à l’ONU : elle assiste aux réunions, mais ne dialogue pas.
Fait partie de certaines institutions particulières de l’ONU : FAO par ex…
Article 215 relatif aux sanctions : sur la base de révolution du Conseil de sécurité ou de
manière autonome.
Dans certains cas, l’UE est membre à part entière d’une OI, cela peut se faire de
différentes manières.
Dans certaines OI, les États européens y étaient partis, et l’UE est venue se substituer à
eux : ex : en matière de pêche.
Dans d’autres cas, l’UE est partie à l’OI et les États aussi : ex : OMC
Même quand l’UE n’est pas partie à une OI, il y a des dispositions concernant les États
partis membres de l’UE. : obligation de promouvoir et d’agir dans le respect des valeurs de
l’UE pour les États membres de l’UE et de l’OI selon l’article 34.
Depuis la révision et la mise en place du traité de Lisbonne : art 6§2 du TUE : « L’Union
adhère à la CEDH. Cette adhésion de modifie pas les compétences de l’Union telles qu’elles
sont définies dans les traités ».
Les États membres craignaient que l’adhésion de l’UE à la CEDH amène à une
augmentation des compétences de l’UE.
Protocole additionnel au Traité de Lisbonne relatif à l’art 6§2 : l’accord doit « refléter la
nécessité de préserver les caractéristiques spécifiques de l’Union et du droit de l’Union… »
= l’intégration de l’UE ne doit pas être un frein économique.
Déclaration n°2 ad article 6 paragraphe 2 du traité sur l’UE : maintien des spécificités de
l’ordre juridique de l’UE + dialogue entre la CJUE et la CourEDH.
2. Les avantages d’une adhésion de l’UE à la CEDH.
Normalement les 2 systèmes sont hermétiques MAIS dans les faits, la frontière est
perméable : Tous les états membres de l’UE sont membres de la CEDH. Il y a des états
membres qui sont donc tenus de respecter le droit de l’UE et le droit de la CEDH : que se
passe-t-il s’il y a une incompatibilité entre les 2.
Arrêt 2005 CEDH Bosphorus : Un avion de la compagnie turque Bosphorus loué par une
compagne Yougoslave saisi par les autorités irlandaises en vertu d’un règlement
communautaire.
La compagnie turque va devant la CEDH : l’Irlande en saisissant l’avion a violé la CEDH
Selon eux.
La CEDH va dire qu’on ne peut pas invoquer des obligations tierces pour s’exonérer de
l’application de la CEDH.
La CEDH va dire qu’il y a une présomption de conformité : la protection des DF est
similaire dans le modèle de l’UE et le modèle de la CEDH.
- Normalement seule la CJUE peut interpréter le droit de l’UE, cela va faire u deuxième
Cour qui va pouvoir interpréter le droit de l’UE.
- …..
La CJUE voit mal l’apparition d’une juridiction concurrente avec des pv qu’elle n’a pas.
Il y avait déjà un avis de la CJCE de 1994 où il y avait déjà ce projet d’adhésion à la CEDH :
elle disait à l’époque qu’elle ne voulait pas car les traités euro ne prévoient pas cette
possibilité.
Dans ce cas-là, les traités ne peuvent pas prévaloir sur le droit de l’UE.
2 possibilités :
- La question des compétences exclusives d’un part : les États renoncent à la possibilité
de signer eux-mêmes des accords dans le champ des compétences exclusives de l’UE.
- Les autres compétences : Lorsque l’UE ne dispose pas d’une compétence, les États
peuvent conclure de accords qui doivent respecter le droit de l’UE.
Article 351 TFUE qui s’applique alors : c’est une obligation de moyen : faire de son mieux
pour gommer les indomptabilités entre l’ancien accord signé avant l’adhésion à l’UE.
Ce sont des accords signés entre des institutions pour organiser les modalités de leur
coopération : ces accords sont contraignants pour elles.
1. Le règlement.
Art 288 TFUE : « Le règlement a une portée générale. Il est obligatoire dans tous ses
éléments et il est directement applicable dans tous les États membres ».
- Portée générale : cela signifie qu’il n’a pas de destinataire précis, il est impersonnel
et abstrait : s’applique à tous les États-membres.
- Obligatoire dans tous ses éléments : l’ensemble de toutes les dispositions contenues
dans le règlement sont obligatoires.
- Directement applicable : cela signifie qu’à partir du moment où il entre en vigueur, il
produit des effets juridiques, c à d qu’il n’y a pas de mesure de transposition du
règlement. Il produit tous ses effets juridiques dans les ordres juridiques des Éétats
membres.
2. La directive.
Art 288 TFUE : « la directive lie tout état membre destinataire quant au résultat à atteindre
… »
- Une directive ne lie que quant au résultat à atteindre par les EM.
Les états sont libres quant aux moyens mise en œuvre pour atteindre ce résultat. Plus une
directive est précise, plus la marge de manœuvre à atteindre en vu des résutlats est
restreinte.
Art 288 TFUE : « La décision est obligatoire dans tous ses éléments. Lorsqu’elle désigne des
destinataires, elle n’est obligatoire que pour ceux-ci ».
1. Les recommandations.
Arrêt CJCE Grimaldi 1989 : porte sur les effets des recommandations.
Quand les recommandations permettent d’aider l’interprétation, elles sont prises en compte
par le juge national et permettent de compléter les dispositions nationales
2. Les avis.
Il s’agit de la position d’une institution ou d’un organe de l’UE sur certaines questions.
Ce sont ceux qui ne figurent pas à l’article 288 du TFUE, et permettent d’assurer ? ?interne.
Ils ont seulement les nom des éléments prévus par l’article 288 mais ce NE SONT PAS des
règlements …
Acte atypique mais cela reste un acte atypique au sens de l’article 288.
CJCE 1997 France C Commission : un acte atypique a été détourné pour produire des effets
de droit : selon la Cours, l’acte atypique créer des effets de droit car celui qui l’avait adopté
avait l’intention de créer des effets de droit : la Cours a reconnu que cet acte qui n’était pas
censé avoir des effets de droit puisse en avoir. CEPENDANT, cela entraine son annulation.
Ce choix est lié à la compétence d’attribution car les EM ont transféré un certain nb de
compétences à l’UE et donc l’UE n’est censée agir que dans la limité de ses compétences
attribuées.
- Il doit donc y avoir une base légale pour s’assurer que l’UE a le pv d’agir et d’adopter
tel ou tel acte
- L’article mentionné conditionne aussi la procédure : suivre la procédure liée pour
adopter l’acte en question.
Art 296 al 2 TFUE : « Les actes juridiques sont motivés et visent les propositions, initiatives,
recommandations, demandes ou avis prévus par les traités ».
Dans certains cas, il est obligatoire de recueillir l’avis du PE par exemple. Lorsque ces
consultations sont obligatoires, il est obligatoire de le mentionner lorsque l’acte est
adopté sinon annulation de l’acte (vice de procédure).
CJCE 1979 Racke : PAS de caractère rétroactif SAUF si 2 conditions sont remplies :
nécessaires pour une application rétroacte : lorsque le but à atteindre l’exige + respect de la
confiance légitime des intéressés.
D. La disparition de l’acte
2 possibilités :
D’abord principe de primauté du DI sur le droit interne : affirmée dès 1926 par la CPJI
(Intérêts allemands en Haute Silésie)
Les États ont du mal n’ont pas de soucis sur cette primauté mais il y a une certaine
réticence des États quant à la supériorité sur la Constitution.
Selon la CJUE, le droit européen prime et prime sur tt le droit national, y compris la
Constitution.
À l’inverse, les États reconnaissent que le droit de l’UE prime sur le droit national MAIS les
juridictions nationales considèrent que le droit de l’UE ne prime pas sur les dispositions
constitutionnelles.
Dualisme / Monisme :
Dans le cadre d’un État dualiste, le traité doit être transposé en droit interne : le droit
international et le droit interne étant 2 entités distinctes.
Dans le cadre d’un État moniste, le droit international est un droit applicable
automatiquement dans l’ordre juridique interne car il n’y a pas 2 ordres juridiques distincts :
pas de transposition.
CJCE Costa C Enel 1964 : Elle a consacrée le principe de primauté du droit primaire.
La Cour considère qu’on ne peut pas se prévaloir d’un acte interne pour se refuser
d’appliquer un acte communautaire.
La primauté sur le texte interne vaut quelle que soit le moment de son édiction (CJCE
1978 Pig Marketing Board)
Ce n’est pas parce qu’une norme interne a été prise ultérieurement à l’entrée en vigueur de
la norme européenne qu’elle a une valeur supérieure.
La primauté vaut également quelle que soit la place de la norme interne dans la
hiérarchie des normes (CJCE 1970 Commission c Belgique)
Kreil 2000 : affaire liée aux dispositions nationales allemandes relative à la Conscription. La
CJ a reconnu que les dispositions relatives à la non-discrimination primaient en droit interne,
même par rapport à la Constitution.
Omega 2004 : Inverse de l’arrêt Kreil : Très rare mais la CJ a accepté d’écarter un principe
issu des traités européens pour faire primer une Constitution nationale. Les autorités
allemandes décident d’interdire le laser Game. Omega exerce un recours. D’un côté la
dignité, dans la loi fondamentale allemande et de l’autre liberté du commerce, issu du droit
primaire. La CJCE n’a pas condamné l’Allemagne et a accepté de reconnaitre une exception
dans ce cas-là. La conception allemande de la dignité permet de laisser de côté, de porter
atteinte à un droit issu des traités européens.
CJCE 1978 Simmenthal : obligation pour le juge national d’assurer le plein effet des normes
communautaires, si besoin en laissant au besoin inappliquée toute disposition contraire de
la législation nationale.
CJCE 1988 Commission c Italie : Les autorités nationales ont l’obligation d’abroger la norme
nationale incompatible avec le droit communautaire.
CJCE 1990 Factortame : LE juge doit ordonner la suspension de la norme contraire, même
lorsqu’en droit interne, le juge national ne dispose pas d’une telle voie de droit.
Les états dualistes européens, notamment l’Italie et le RU ont estimé qu’il y avait une
exception en ce qui concerne le droit de l’UE.
Quand on parle de juridiction, on pense directement à la CJUE, mais elle n’est pas la seule, il
y a les juridictions nationales.
Auparavant, il y v avait le Tribunal de la fonction publique de l’UE qui était chargé de régler
les conflits avec les employés de l’UE. Ce tribunal a disparu en 2016.
CJ :
Les avocats généraux sont définis dans le TFUE : Art 252 TFUE : ils sont chargé de présenter
des conclusions et donc inviter les juges à aller dans tel ou tel sens.
Tribunal :
Il y a davantage de juges car il y en a 2 par EM, et il y a un certain nb de recours qui sont
examiné par le Tribunal : les recours en annulation par les personnes privées et entreprises,
les recours en carence par personne privée ou entreprise, certains recours dirigés par les EM
contre la Commission et le Conseil (aides d’État, dumping, acte d’exécution), et enfin les
contentieux contractuel et extracontractuel .
Répartition des compétences entre les 2 Cours résulte de l’article 256 du TFUE.
Les juges sont composé de juges nommés pour 6 ans et tous les 3 ans est élu un Président.
Formations du Tribunal : Juge unique, Chambres (3 ou 4 juges), Grande Chambre (15 juges).
II.Le procès.
Cas de la procédure d’intervention : c’est lorsque quelqu’un qui n’est pas requérant
intervient en parti au procès.
En ce sens, les Institutions et les États membres peuvent intervenir quand ils le
souhaitent, ils sont privilégié,
alors que les particuliers peuvent aussi intervenir mais il y a des conditions
supplémentaires qui s’ajoutent :
- Ils doivent justifier d’un intérêt
- Ils ne peuvent pas intervenir dans des recours qui sont exclusivement entre
Institutions, entre EM, ou Institutions et EM.
3 conditions cumulatives pour mettre en place une telle mesure : urgence + équilibre des
intérêts + bonne chances de gagner au principal.
Définition : « Le recours en annulation est une procédure juridique par laquellle les parties
peuvent demander à la CJUE de se prononcer sur la légalité des actse de l’UE ».
Cela permet de contester la régularité d’un acte adopté par l’une des Institutions de l’UE.
Article 263 TFUE : La CJUE contrôle la légalité de actes législatifs, des actes du Conseil, de la
Commission et de la BCE…. »
CJUE Commission c Conseil 1971 : le recours en annulation peut être exercé à l’encontre de
tte disposition adoptée par les instituions quelle que soit la forme ou la nature du moment
qu’elles produisent des effets de droit.
- Cas des positions communes adoptées dans le cadre de la PESC (mais v CJCE Segi
2007)
- Cas des actes préparatoires, des décisions d’engager une action juridictionnelle, des
actes confirmatifs, des mesures d’ordre intérieur.
Lorsqu’une institution charge une autre Institutions ou un autre organe d’agir et d’adopter
un acte, cela ne protège pas l’acte du recours en annulation.
B. Motifs invocables.
Art 263 TFUE : différentes catégories de requérants et tous ne sont pas soumis aux mêmes
conditions.
- Lien direct : Il faut que l’acte ait de effets sur la situation juridique, ce critère va
s’apprécier par rapport à la marge d’appréciation qu’a l’Institution.
- Lien individuel : CJCE Plaumann 1963 : le lien individuel est rarement retenu pour les
règlements car ils ont une portée générale, ou pour les directives. Par contre, ce lien
individuel se vérifie facilement lorsque la personne fait l’objet d’une décision.
Art 266 TFUE : « L’Institution, l’organe ou l’organisme dont émane l’acte annulé, ou dont
l’abstention a été déclarée contraire aux traités est tenu de prendre les mesure que
comporte l’exécution de l’arrêt de la CJUE ».
Phase précontentieuse : on doit adresser à l’Institution qui aurait dû adopter l’acte de pallier
cette carence et d’adopter l’acte. C’est une obligation. Si elle ne prend pas de décision, au
bout de 2 mois, il est possible de débuter la phase contentieuse.
Phase contentieuse :
Que se passe-t-il si l’acte adopte n’est pas celui demandé ? Recours en annulation possible
mais pas de recours en carence.
Si la personne subie un dommage, une faute de l’UE cause un dommage, la personne est
habilitée à en demander réparation.
Art 240 TFUE : « La responsabilité contractuelle de l’Union est régie par la loi applciable au
contrat en cause ».
A. La responsabilité contractuelle.
Compétence par défaut de l’État dans lequel le contrat a été signé donc juge national
compétent en principe.
B. La responsabilité extra-contractuelle.
1. Conditions de recevabilité.
Dommage :
Faute
Lien de causalité
a. Dommage
Réel et certain (CJCE 1968 De Franceschi)
Matériel ou moral
b. La faute
La principale forme de faute est l’illégalité même si toute illégalité n’est pas considérée
comme une forme de faute.
Désormais, une faute est requise. Le principal exemple de faute est l’illégalité
Certains comportements vont constituer une faute : défaut d’information. Mais toute
illégalité n’est pas une faute : on va tenir compte des difficultés qui se présentent lorsque
l’Union exerce sa mission .
Précisions sur les actes de portée générale : Aktien Zuckerfabrik Schoppenstedt (1971).
c. Le lien de causalité.
Seul le dommage directement causé par l’action ou l’abstention fautive de l’Institution peut
être indemnisé (CJCE 1962 Worms).
2. Imputabilité à l’UE.
Hypothèse 1 : fait dommageable = application irrégulière par les autorités nationales d’actes
européens réguliers.
Pas de resp de l’UE
Recours qui a lieu devant la CJUE du fait de la violation du droit de l’UE par un EM
A. Acteurs.
Concernant les particuliers, ils ont la possibilité de partager des éléments, d’envoyer des
infos à la commission qui peut ensuite décider de s’auto saisir : pas de mode directe de
saisine par les particuliers.
B. Phase pré-contentieuse.
À chacune des étapes , la commission peut mettre fin à la procédure.
C. Phase Contentieuse.
Décision de la Commission de saisir (ou non) la Cour : elle lui demande de constater le
manquement.
Il est possible de demander des mesures provisoires (urgence + nécessité de prévenir un
préjudice grave et irréparable).
- Il est déclaratoire en ce que la Cour n’a pas la possibilité de mettre elle-même fin au
comportement litigieux.
- Il est obligatoire en ce que l’EM a l’obligation de mettre fin au comportement visé par
la CJUE.
I. Types de violations
La Cour se base sur le principe de plein effet du droit de l’UE et sur la coopération loyale.
= « Responsabilité de l’EM pour les dommages causés aux particuleirs par des violations du
droit communautaire qui lui sont impitables est inhérent au système du traité ».
LE type de violation pouvant donner lieu à responsabilité a été élargié par la suite :
CCJE 1996 Brasserie du pêcheur : la responsabilité peut être engagée non seulement pour
non-transposition d’une directive (francovich), mais aussi pour toute violation du droit
communautaire.
CJCE 2003 Köbler : La responsabilité de l’État est suscpetible d’être engagée lorsque la
violation du droit communautaire est imputable à une décision juridicitonnelle.
- Dommage
- Violation caractérisée
- Lien de causalité entre violation et dommage
« La CJUE est compétente pour statuer à titre préjudiciel sur l’interprétation des traités, sur
la validité et l’interprétation des actes pris par les institutions, organes ou organismes de
l’Union ».
Juges nationaux avec un litige demandant l’application d’une norme de droit de l’UE dont
l’interprétation est difficile.
Question préjudicielle
- Cas de la PESC
- Cas de la CPJMP : article 276 TFUE : pendant longtemps les EM étaient libres de
reconnaitre ou pas la compétence de la Cour dans le domaine. Suite au traité de
Lisbonne : simplification à l’article 276 du TFUE qui va limiter cette incompétence.
Procédure d’urgence : art 267 al 3 : « si une telle question est soulevée dans une affaire
pendante devant une juridiction nationale concernant une personne détenue, la Cour statue
dans les plus brefs délais ».
= Procédure en 2 étapes : la juridiction nationale pose la question , la CJUE répond à la
quesiton puis retour vers les juridictions nationales qui en tirent les conclusions.
A. La saisine de la Cour
1. La saisine par une juridiction
Pour que la Cour puisse être saisie, la QP ne peut être posée que par une juridiction qui fait
l’objet d’une définition autonome par une CJ :
6 critères posés par l’arrêt Vaasens-Göbbels de 1966 qui permet d’identfiier s’il y a
juridiction :
- L’origine légale de l’organe
- La permanence de l’organe
- L’indépendance de l’organe
- La juridiction obligatoire de l’organe
- Le caractère contradictoire de la procédure devant l’organe
- L’application de la loi par l’organe
2. La recevabilité de la QP.
3 conditions :
Une question en interprétation peut porter sur les traités et les actes pris par les
institutions, organes de l’UE.
Un traité s’entend au sens du TUE et TFUE sauf dispositions relatives à la PESC notamment.
Lorsqu’on parle d’acte pris par les institutions : droit dérivé (directives…) et les accords
externes.
Renvoi :
Art 267
La cour est aussi compétente pour interpréter les Principes généraux du Droit de l’UE et des
actes qui ne sont pas obligatoires
Si une autre juridiction est confrontée à une interprétation. : elle applique l’interprétation
donnée par la CJUE sur le sujet.
Aussi compétent pour interpréter les accords externes
C. La QP en appréciation de validité.
On a exclu les traités c à d que la Cour ne va pouvoir apprécier la validité que des actes pris
par les Institutions organes ou organismes de l’UE : droit dérivé
Contrôle de légalité La CJ ne peut pas annuler l’acte elle-même : légalité interne/ externe
Elle ne fait que d’énoncer que l’acte est illégal elle ne peut l’annuler.
Les juridictions nationales ne pourront par contre plus l’appliquer + L’Institution qui a pris
l’acte a l’obligation de le retirer
Si l’institution ne retire pas l’acte et que cela résulte en un dommage : possibilité d’activer le
recours en Responsabilité contre l’UE.
- Force obligatoire = > juge qui a posé la question doit respecter la teneur de
l’interprétation ou la validité de l’acte donnée par la cour.
Ces arrêts-là, avaient autorité de la chose jugée Wunsche 1986
- Une portée G = > la réponse qui est donnée dépasse le cadre du litige. Les autorités
nat de tous les EM sont tenues de respecter ce que la cour avait dit (tant pour les QP
interprétation ou appréciation de validité)
- Effet rétroactif = > appréciation donnée par la cour a un effet rétroactif mais certains
tempéraments peuvent être appliqués.
CJCE, Defrenne 1973 : Arrêt en interprétation ; quand l’interprétation rétroactive d’une
interprétation risque de porter des grave conséquences éco et sociales il y a la possibilité de
moduler cette app° rétroactive ou bien de mettre en œuvre l’interprétation que pour
l’avenir.
Appréciation de validité, la CJUE reconnait la possibilité de moduler les effets pour les futurs,
mais elle raisonne en analogie avec l’arrêt en annulation. La cour a dit qu’elle reconnaissait
les effets dans le temps pour l’annulation, elle reconnait la même solution pour les QP en
appréciation de validité.
Différences
Il y a une diff entre l’exception d’illégalité et le recours en annulation : c’est que l’exception
d’illégalité c’est une voie incidente, il y a déjà un litige en cours ; alors que dans un recours
en annulation on acte directement l’acte. Ici, a l’occasion de ce litige, la pers va soulever
l’exception d’illégalité.
Ex : attaquer une mesure d’app°, l’illégalité résidait dans l’acte sur la base duquel l’acte que
vous attaquez a été pris. L’illégalité provient d’un autre acte que celui qu’on attaque.
La diff avec une QP, dans le cadre de QP il y a un litige devant les juri nat, dans le cadre d’une
exception, le litige est en cours devant les juri communautaires.
Agne-Dapper 2006 : la cour dit que la légalité de l’acte attaqué est subordonnée a celle
de l’acte G.
But
L’exception permet à un particulier qui n’avait pas l’intérêt a agir en recours en annulation
normal d’agir.
L’exception n’est recevable que si on n’avait pas la possibilité d’agir en recours en
annulation. Si une pers a été négligente et n’a pas fait de recours en annulation, ne peut pas
agir en exception.
Akton 1975 : on admet qd mm qu’une pers puisse invoquer une EI même en ayant laissé
passer un RA, lorsque les effets de l’acte que l’on pouvait attaquer sont arrivés après, cad au
moment où les mesure d’app° se sont montrées.
NB : il y a une controverse qui concernent les EM et les recours en manquement. Lorsqu’un
EM a violé une norme euro, mais est ce que l’E peut dire qu’il a violé la norme car il
considéré que l’acte était illégal. Alors est ce que l’EM peut invoquer une exception
d’illégalité en cas de recours en manquement.
Mais la CJUE dit non quand c’est une directive ou une décision qui est violées.
Com c. ALL 1986 : Mais elle admis cette possibilité pour les règlements
Effets
Quand l’EI va à son terme. L’acte a portée G qui avait servi de fondement a l’acte d’app°, ce
n’est que l’acte en app° qui peut être annulé. Le Juge communautaire ne peut pas annuler
l’acte de portée G, mais mm conséquences que pour la PJ, cad qu’on écarte l’app° de cette
norme pour le litige et le leg euro va devoir abroger l’acte a portée G.
- La demande de l’avis est facultative mais une fois que la cour donne son avis, l’avis
est obligatoire ; tenu de le respecter
Moyens exercés par des entités qui s’appelles cour sans que ce soit juridictionnel.
Médiateur euro
Élu par la parl pour 5 ans et devant agir de manière indép.
Il entend des plaintes de la part de citoyens de l’UE ou pers vivant sur le territoire de l’UE
justifiant le mauvais traitement d’une institution => mauvaise adm°
Il va donc saisir les institutions concernées et cherche a mettre fin a cette mauvaise adm°
Ex : méconnaissances des R du DUE
Droit pétition
Droit accordé a tt citoyen euro, ou résidant UE, elle est ind ou coll ouverte aux pers moral
pour formuler des demandes au parl.
Pour être recevable elle doit porter sur des sujets de la compé de l’UE. Les auteurs de la
pétition doivent être concernées par la Q°
I- Introduction
La PESC : pol étrangère et de sécurité commune, permet à UE de parler d’une seule voix
devant la scène int.
Compé extérieures explicites : compé prévues par les Te pour UE. Certaines compé
extérieures étaient prévues depuis la Te Rome :
- Pol commerciale commune
Cpdt certaines compé extérieures sont apparues après :
- Recherches et dev
- Environnement
- Coopération au dev
Compé implicites : quand UE mène une pol sur le plan interne elle va avoir la possibilité de le
prolonger sur le plan externe (avis de la cour).
En ce qui concerne la PESC, l’action extérieure de l’UE est marquée par le fait que UE est une
OI. Ce qui veut dire que le prcp de spécialité s’applique.
Qd UE agit il faut savoir si l’orga a compé et quelle est la nature de la compé de l’orga ?
1. Avant le Te de Lisbonne
La première tentative de créer une véritable pol étrangères s’est faite en 1970 : Coopération
pol euro. CPE c’est quelque chose d’informelle, on décide de coopérer sur la base de
réunion, en s’informant et se concertant. Coopération intergouvernementale et les
décisions prises à l’unanimité.
1997 : Te Amsterdam :
- création du haut représentant pour la PESC disparait avec Lisbonne et remplacé par
le haut représentant de l’union.
- UPAR : s qui va dépendre du haut représentant, on va donc demander à ce s de dev
une analyse de la situation des grands dossiers de la pol extérieure.
- Stratégie commune : instrument
- Innovation du processus décisionnelle : abstention constructive : on regarde l’abs de
vote négative
2. Après le Te de Lisbonne
- Haut représentant
En 97 il a été créé pour la PESC, avec Lis son nom change et devient le Haut représentant
pour les affaires étrangères (HRAE). Il a aussi une autre fonction : président de la com et la
tête du SEAE (s euro pour l’action extérieure). Il est nommé par le cons a la maj qualifiée.
- SEAR
On retrouve dans le SEAE des diplomates envoyés par les E et aussi du personnel euro,
représentants des EM et des représentants de l’UE. Il peut nouer des relations avec
l’extérieur de l’UE (autres E et orga).
II- Objectifs
- Sauvegarder les valeurs communes, intérêt fonda et indép UE
- Renforcer la sécu EU et EM
- Maintenir la paix et renforcer la sécu int
- Promouvoir les coopérations int
- Dev et renforcer la démo et EDD et le respect des DH et LF
Ces objectifs ont été mis en place de manière progressive. Dev du processus qui a
commencé avec les Missions Petersberg (1992). Une partie des objectifs ont été définis dès
1992 :
- Mission humanitaires / d’évacuation
- Mission de maintien de paix
- Gestion de crise et rétablissement de la paix
Puis d’autres qui ont été rajouté en 2007 avec Lisbonne :
- Actions conjointes en matière de désarmement
- Missions de conseil et assistance en matière mili
- Mission de prévention des conflits
- Opérations de stabilisation à la fin des conflits
PSDC (pol de sécu et de défense) est une composante de la PESC. Quand les capacités mili
sont déployées ou des mission hors UE on agit dans le cadre de la PSDC
Stratégies communes Ce sont les grandes orientations fixées par le cons euro
Actions communes quand actions opérations déployées, elle se fait par une action
commune qui va fixer les objectifs, durée, moyens et les cond° des mise en œuvre.
Positions communes vise a monter quelle est la position de l’UE sur un dossier
/Q°.
Ces actes doivent être mis en œuvre, le Te est cpdt très vague a ce sujet, car il évoque les
modalités de mise en œuvre des décisions, mais aucune modalité concrète n’ait évoquée.
Ex d’actions :
- Action d’opération sur le terrain comme au Kosovo => en faveur du maintien de la
paix
- Sanctions : elles consistent en des gels d’avoir ou interdiction de voyages dans UE.
o A l’encontre de la Russie suite à l’invasion de l’Ukraine
o A l’encontre de la Russie pour des cyber attaques en UE de la part d’une unité
russe.
o A l’encontre de la Corée du nord par rapport aux cybers attaques
o A l’égard des pays d’Amérique du Sud ou Afrique par rapport aux DH
V- La prise de décision
44 TUE coalition d’E : les moyens mili des E ne sont pas les mm au nv de l’UE. Quand une
action est décidée tt le monde n’intervient pas au mm nv. La coalition permet de mener une
action avec l’aval du cons. Ce dernier confit une mission à certains EM.
VII- Financement
Certaines opérations sont financées par les budgets nationaux (opération mili ou en rapport
avec la défense => PSCDC) et d’autre par le budget de l’UE (tout le reste=> hors PSDC).
VIII- L’hypothèse d’une défense commune européenne et les liens avec l’OTAN
Certains EM sont membres de L’UE mais pas OTAN (Autriche, Finlande, suède)
Certains sont mb de l’OTAN mais pas UE (Turquie)
Certains sont mb des deux.
La relation entre UE et OTAN est régie par un accord « berlin plus » signé en 99 => il
détermine dans quel moyen l’UE peut accéder aux capacités de l’OTAN.
Avant que l’UE n’intervienne sur un terrain de crise, il faut que l’OTAN ait refusé de le faire
et puis aucune action adoptée dans le cadre de la PESDC ne peut être dirigé contre un mb de
l’OTAN. L’UE ne peut pas accéder aux capacités de l’OTAN pour attaquer un pays mb de
l’OTAN.
Il n’y a pas d’armée euro, quand UE intervient quelque part il y a des unités nationales qui
sont mises à disposition. Un art permet à terme 42(2) TUE dispose que si le cons décide à
l’unanimité de le faire, il y a la possibilité de mettre en place une défense commune.
L’Allemagne s’oppose à cette idée.