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Dans le traité de Rome : aussi importante que la PAC : découle de la création de d’application de la PCC : les modification tarifaires, (modifications
l’Union douanière européenne : les EM ont renoncé à fixer librement les droits de conventionnelles), les accords tarifaires et commerciaux (relatif aux droits de
douane, au profit d’un tarif douanier commun (TDC) : les relations commerciales douane + certaine pratique commerciales), les mesures de libérations des échanges
extérieures ont été communautarisées. également mentionnées (obstacle non tarifaire aux échanges) ; les mesures de
Article 206 TFUE : « l’Union contribue au développement harmonieux du défense commerciale (lutte contre les pratiques de dumping / subvention), la
commerce mondial, à la suppression progressive des restrictions aux échanges et politique d’exportation (aide a l’exportation).
aux investissements étrangers directs, ainsi qu’à la réduction des barrières Cette liste n’est pas limitative : peut aller au-delà de ces domaines.
douanières »
Correspond aux formules du préambule du GATT de 1947 Les 6 États de la CEE B. L’évolution du domaine initial de la PCC :
devaient le respecter car l’avait signé 10 ans avant le traité de Rome, et donc
concilier leur engagement. 2 périodes :
Aujourd’hui : la PCC conserve son importance car l’Europ reste l’un des 1ère : Cour a été favorable a une extension du domaine de la PCC : 1970 à 1994 : la
principaux acteurs du commerce mondial (20%). Cour a donc rattaché tout ce qui était commercial, enrichissant le contenu initial de
la PCC : pris fin en 1994 (avis 1/94).
La disposition centrale en matière de PCC : article 207 TFUE :
2ème : lors des accords de Marrakech : La cour a été saisi pour avis : l’ensemble de
- Les domaines couverts par la PCC : ces accords de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) relevait-il du champ
de l’article 133 TCE et donc d’une compétence exclusive de la CE ou au dépassait-
« La politique commerciale commune est fondée sur des principes uniformes, il le domaine de la PCC et devraient être gérés par la CE et ses états (compétence
notamment en ce qui concerne les modifications tarifaires, la conclusion partagée) ?
d’accords tarifaires et commerciaux relatifs aux échanges de marchandises et Les « accords OMC » se rapportaient à 3 grands domaines : commerce des
services, et les aspects commerciaux de la propriété intellectuelle, les marchandises, commerce des services, et celui des droits de propriété
investissements étrangers directs, l’uniformisation des mesures de libération, la intellectuelle : paraissaient aller au-delà du champ de la PCC (position française
politique d’exportation, ainsi que les mesures de défense commerciale à prendre notamment).
La Cour a tranché : être soumis aux règles habituelles du commerce international : la culture n’est pas
- Tous les accords se rapportant au commerce des marchandises, services soumise aux règles de l’OMC.
transfrontières sans déplacement de personnes (service « franchissant » la
frontière mais pas le prestataire, ni les bénéficiaires : conseils à distance - La procédure en matière d’accords commerciaux internationaux : il faut
par exemple) et la lutte contre la contrefaçon au sein de l’accord sur les attendre le traité de Lisbonne pour que véritablement le PE se fasse une
droits de propriété intellectuelle liés au commerce relevaient de la PCC : place, qui était jusque-là quasi-absent : La commission sollicite un mandat
compétence exclusive. du Conseil des ministres pour ouvrir des négociations avec des pays tiers :
la Commission négocie sous le contrôle d’une Comité spécial : la
- Les dispositions relatives aux autres formes de services et aux autres aspects Commission transmettra le projet d’accord au conseil qui l’acceptera ou le
de la propriété intellectuelle pas rattachés à la PCC : compétence rejettera s’il l’accepte le PE devra ensuite l’approuver pour qu’il soit
partagée entre le Communauté et ses états membres. adopté définitivement (point nouveau puisque avant le PE était simplement
informe sans se prononcer) : procédure appliqué au CETA car c’est un
accord mixte.
Les accords de l’OMC qui constituait un tout conclu et gérés par la Pour les aspects procéduraux que la PCC n’est pas mise en œuvre
communauté et ses EM : participation délicate de l’entité européenne aux activités seulement par des traités bi/pluri/multilatéraux en matière
de l’OMC, devait commencer à fonctionner à partir du 01/01/1995 en commerciales donc des actes négociés, mais aussi des actes autonomes
remplacement du GATT. pris de manière unilatérale par l’UE pour régir certain aspect de ses
Avis 1/94 : le juge européen consacre une vision plutôt restrictive de la PCC. A relations économiques extérieures.
Amsterdam puis à Nice a modifié la rédaction de l’article 133 TCE pour élargir Depuis le traité de Lisbonne : les actes autonomes prendront forcément la
son contenu : la réticence de plusieurs États on aboutit à des compromis forme de règlements adoptés selon la procédure législative ordinaire
complexes : le traité de Lisbonne a simplifié le dispositif : désormais à l’article 207 Ils pourront concerner les droits anti-dumping, antisubventions, ou
TFUE. encore la lutte contre la contrefaçon.