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DIUE

SÉANCE DE SOUTIEN G1

Droit Institutionnel de l’Union Européen

LES PERSPECTIVES D ’INTÉGRATIONS EUROPÉENNES

- Tire son origine de la Grèce antique est de sa conception d’Etat


- Et de l’histoire Française et Allemande

Volonté de paix :
o L.WEISS (intellectuelle française) prône la paix entre les Etats Européens dans « L’Europe Nouvelle », 1918.
o J.MONNET, commissaire général, souhaite faire progresser la construction européenne. Avance l’idée d’une
organisation dotée de pouvoirs supranationaux.
o A.BRIAND, ministre français de Affaires Etrangères, et G.STREMANN, signent le 16.10.1925 le Traité de
Locarno  garantît les frontières entre la France, l’Allemagne et la Belgique et établit un pacte d’assistance
mutuelle.
o W.CHURCHILL, 1ER Ministre britannique, appelle à la création d’une Europe Unie le 19.09.1946.

Naissance des OI :


 Mai 1948, Congrès des Mouvement Européens (ou Congrès de la Haye), rassemble près de 750 délégués
venus de presque tous les pays d'Europe.
 UEO (17.03.1948) : Belgique, la France, le Luxembourg, les Pays-Bas et le Royaume-Uni pour une assistance
mutuelle en cas d'agression de l'un des signataires.
 OECE (16.04.1948) : organisation sectoriel économique, idée = permettre la mise en application du plan
Marshall, devenue OCDE en 1962.
 OTAN (04.08.1949) : dans le domaine de la défense (Organisation du Traité Atlantique Nord)
 Conseil de l’Europe (05.05.1949) : vocation générale avec un champs d’action très large, adoption de la
CEDHLF me 04.11.1950, prône la coopération entre les pays européens.
 Pacte de Varsovie (14.05.1955) : en réaction à l’OTAN qui comprend l’Allemagne.

Déclaration de SHUMAN :
 Faite le 09.05.1950 : propose à la RFA et au pays d’Europe Occidentale la mise en commun de leurs
moyens économiques  « marché commun ».
 Objectif immédiat : réconciliation franco-allemande.
 Objectif à long terme : « faire l’Europe », réaliser par étape une forme d’union politique rendant
impossible tous affrontements armés entre européens.

Méthode : la progressivité

Création de la CECA :
 Création entre 51 et 52 d’une Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier (CECA)  durée de 50
ans.
 Marché commun sectoriel économique composée de :
- Assemblée commune : formée de représentants des peuples
- Cours de Justice

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- Conseil spécial des Ministres : formé des représentants de G. des Etats membres
 Mise en commun des industries : supprime le contingentement, les droits de douanes sur le charbon et
l’acier entre les 6 pays membres.
 A expirer en Juillet 2002.

L’échec de la communauté européenne de la défense (1954)


 Plan Pleven (projet écrit par J.MONNET) : création d’une armée européenne intégrée sous
commandement commun.
 Traité Communauté Européenne de la Défense (27.05.1952) : aboutissement du projet du Plan Pleven.
Projet = créer une Fédération politique Européenne  parfaite fusion des pays. Possède :
- Parlement Bicaméral
- Conseil exécutif européen
- Conseil des Ministres
- Cours de Justice
 Guerre de Corée (25.06.1950), Vietnam etc
 30.08.1954 : Assemblée Nationale Française refuse d’aborder la question de la ratification de la CED
(comme tout référendum ou la question a été posée).
 Echec de la CED.

Adoption du Traité de Rome :


 25.03.1957 : signature du Traité de Rome = institue la CEE et la CEEA.
 CEEA (Euratom) : même logique que la CECA= intégration sectorielle, prévoit :
- La mise en place d’un marché commun (pas de douane…)
- Création d’une agence d’approvisionnement
- Création d’un centre commun de recherche financé par les contributions des Etats Membres
 CEE : prévoit :
- La réalisation d’un marché commun fondé sur une union douanière (plus de droit de douane…)
- Une coordination de certaines politiques nationales, voire la mise en œuvre de véritables
politiques communes (agriculture, transport)
- La création d’un Fonds Social Européen (FSE) en 1960 pour favoriser la mise en place du marché
commun. Mission = facilité la mobilité géographique et professionnelle des travailleurs à
l’intérieur de la communauté
- L’institution d’une Banque Européenne d’Investissement en 1957 : Créée pour financer les projets
des Etats signataires = principe du libre-échange, préféré à toutes formes de protection. Il y a
l’idée que le marché ne peut pas tout faire : il faut réguler. Il y a un certain rôle des pouvoirs
publics.
 Les 3 communautés avaient en commun 2 institutions : l’Assemblée parlementaire et la Cour de justice.
Chaque communauté dispose d’un Conseil des ministres, dont le rôle est de prendre les décisions, et
d’une Commission, dont le rôle est de mettre en œuvre les décisions du Conseil.

B/ L’EXPÉRIENCE COMMUNAUTAIRE

1. Les réalisations matérielles

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a) Mise en place du Marché commun

o Union Douanière : espace sans frontière, protégé par un TDC. Constitué des Etats membres de l’UE +
Andorre, Monaco, Saint-Marin, Turquie. Elle est la 1 ère mission de la CEE en 1958 mais entre en vigueur que
10 ans + tard.
o Libre circulation de marchandise : devait être accompagnée de trois autres : libre circulation des personnes,
libre circulation des services, libre circulation des capitaux.
o
b) Le rapprochement progressif des politiques économiques

Simplement ébauchée par le traité CEE (art 102, 103 et 104 soit art 114-118 tfue(traité de fonctionnement de
l’union Européenne) rapprochement général des politiques

Dès années 1980, à l’exemple de l’Allemagne, les Etats membres se sont convaincus du danger des
politiques de relance par le pouvoir d’achat, des risques encourus de ce fait par leurs balances commerciales
respectives

C) Les politiques d’accompagnement

La Commission souhaitait que la CEE dispose de son propre budget, ce à


quoi De Gaulle était opposé. Il s’opposait aussi à l’instauration d’une procédure de vote
à la majorité qualifiée, jusqu’à présent c’était le vote à l’unanimité. La France
refuse de participer aux réunions du Conseil = politique de la chaise vide (crise). Pour sortir de
cette crise, un accord est trouvé : compromis de Luxembourg, qui permet à un Etat membre de
mettre son veto sur une proposition s’il juge que cette proposition constitue une menace pour ses intérêts
nationaux. Durant cette période, il y a tout de même un certain nombre de réalisations :

1962 : mise en place de la PAC.


En 1967, en réponse à une période de manipulation fiscale, un système identique de taxe
sur les marchandises et les services (TVA) est étendu à tous les pays membres, mais il n’y a
pas harmonisation des taux
coopération monétaire et adoption du SME (Système Monétaire Européen) (conseil européen de
Bruxelles, 4-5 décembre 1978 (— pour l’essentiel, le SME repose sur des accords administratifs
entre gouvernements qui ne sont pas des actes communautaires, pas même des traités
internationaux )
En 1968 Union douanière

2. L’évolution institutionnelle et juridique

la fusion des « exécutifs » en 65 : une seule commission, un seul conseil pour les 3 communautés
Ressources propres attribuées aux Communautés (décision du 21 avril 1970). Chaque état doit
amener sa propre cotisation, soit des ressources locales de chaque pays. A savoir que les Etats
Unis ont une dette conséquente envers l’union Européenne.
Trois Catégories  De ressources propres :

 Ressources propres traditionnelles (RPT) = Droits de douane


 TVA prélevée sur les bases TVA nationales statistiques, fictives et harmonisées.
 Revenu national brut (RNB) de chaque Etat. Ressource principale du système.

Les Pouvoirs budgétaires du Parlement européen furent élargis par :

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les traités de Luxembourg du 22 avril 1970 (Il instaure un système de ressources propres. Les
Communautés percevront ainsi les droits de douane et les prélèvements sur les importations
agricoles, et une partie de la TVA.)
et Bruxelles signé à Bruxelles le 22 juillet 1975 et entré en vigueur le 1er juin 1977, élargit les
pouvoirs budgétaires du parlement européen et crée la Cour des comptes européenne.

Principale évolution : élection du PE au suffrage universel direct


(acte du 20 septembre 1976)

7 Elargissements sont enregistré à ce jour :


 1. Royaume-Uni, Irlande et Danemark . Traité du 22 janv 1972 - en vigueur le 1er janvier 1973
Norvège n’a pas ratifié la traité d’adhésion qu’elle avait signé, et demeure dans l’AELE**, dont les membres
ont signé, dès 1973, avec la CEE des accords de libre-échange
 2. Grèce. Traité d’Athènes , 28 mai 1979, en vigueur le 1er janvier 1981
 3. Espagne et Portugal. Traité du 12 juin 1985, en vigueur le 1er janvier 1986
 4. Autriche, Finlande et Suède, le 1er janvier 1995
 5. Adhésion record le 01 mai 2004 (européennes de juin 2004) : Pologne, Hongrie, Tchèque, Slovaquie,
Estonie, Lettonie, Lituanie, Slovénie, Chypre et Malte
 6. Bulgarie et la Roumanie le 1er janvier 2007
 7. Croatie : 1er juillet 2013

** : L’AELE se compose de 7 pays : le Royaume-Uni, les pays


scandinaves (Danemark, Suède, Norvège), l’Autriche, le Portugal et la Suisse. Les membres sont
différents mais l’objectif aussi : créer une zone de libre-échange = élimination des obstacles
d’échange (droit de douane, contingentement), les pays membres conservent leurs propres tarifs
douaniers vis-à-vis des pays extérieurs à l’association (≠ union douanière, où les pays ont un tarif
commun).

Quelques chiffres :

 L’UE compte désormais 28 Etats membres


 268 régions
 512 000 000 millions de citoyens
 24 langues officielles
 PIB en 2017 : 15 326 milliards d’euros
 32.000 personnes employés par la commission européenne, plus de 4300 traducteurs, plus de 800 interprète

Pays Candidats à l’intégration de l’UE ( l’Albanie est en débat depuis plus d’un an entre les députés
Européens)

PROCÉDURE D’ADHÉSION DE L’UE

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3. LE CHEMINEMENT PARALLELE DE LA COOPERATION POLITIQUE

a) Echec des projets formels d’Union politique

 Sommet de Bonn (18 juillet 1961):


Les Chefs d’Etat et de gouvernement désigne l’ambassadeur Christian Fouchet
Nov. 1961 et janv.1962 : deux Plans Fouchet successifs sont présentés - Union d’Etats
Echec de 2 plans : divergence entre partenaires :
 AL, BE, P-B : favorables à plus d’intégration ; mais fidélité à l’OTAN
 France (de Gaulle) : hostile à toute évolution fédérale (soit une France Unioniste ; De Gaulle ; politique de la
chaise vide etc), et veut sortir de l’OTAN

sommet de Paris - octobre 1972- Relancer la réalisation de l’Union européenne

 Décembre 1975 : Rapport Tindemans : propose des réformes institutionnelles : Une Europe à 2 vitesses

 14 février 1984: Rapport Spinelli : Ce projet est en partie inspiré du projet de Communauté politique
européen issu de l'Assemblée ad hoc à l'époque du projet de Communauté européenne de défense (CED). Les
députés européens souhaitent profiter de leur légitimité nouvelle pour faire avancer la construction d'une
Europe politique et clairement fédéraliste.
Résolution du 9 juillet 1981 demande à la commission institutionnelle du Parlement de travailler à un avant-projet de
traité. Spinelli est rapporteur de ces travaux. Le Parlement demande sur cette base, le 14 septembre 1983, la rédaction
d'un projet de traité.
L'assemblée adopte le projet le 14 février 1984 par 237 voix contre 31 moins 43 abstentions.
Mais ne peut être ratifié par les gouvernements puisqu’ils n’en sont pas les rédacteurs.

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B) Pratique effective de la coopération politique

Sommet de La Haye 2 décembre 1969: 1ère réunion après le départ du Gén. de Gaulle (Avril 1969 : De Gaulle quitte la
présidence. A partir de décembre 69, on va relancer la construction
de la communauté. Le contexte économique de l’époque était morose.)

6 mars 1970 : Vicomte Etienne DAVIGNON préside un groupe d’expert => 27 octobre 1970 : adoption du rapport
Davignon => propose une concertation périodique en matière de politique étrangère  => Un comité politique
(directeurs Min Aff réunion) : réunion semestrielle  => Déc 1974 : Sommet de Paris institutionnalise le Conseil
européen 

L’Acte Unique Européen (peut prendre la forme de deux questions différentes attention)
Les causes profondes

Limite de la thèse fonctionnelle introduite par Schuman ; finalement limite à l’expansion, qui ne se


déroule pas comme prévu, problème supplémentaire : arrivée des crises pétrolières des années 70
Après 30 ans de marchés commun, l’évolution vers l’Union Européenne n’est pas spontanée (Schuman
la voulait automatique, le MC devait mener à une union européenne politique ferme)
Mécanisme décisionnel défectueux => désaccord entre les détenteurs des sièges décisionnels ;
exemple : Politique de la Chaise vide (pratiqué par De Gaulle notamment), Les compromis du
Luxembourg causé par cette dangereuse politique entravant les organismes institutionnels de progresser
dans des choix et dossiers.
Développement dangereux d’initiatives en dehors du traité, marquant un interventionnisme solitaire
contre les règles morales instruites par les pères fondateurs (refus du fédéralisme de l’institution)
Les réactions
Etats membres : Mise en place de comité : Sommet Européen de Fontainebleau 25-26 juin
1984 :Comité dooge I Juin sommet de Milan => Révision des traités
Commission : 222 proposition lâchée en juin 1985 concernant le marché intérieur ; débouche au Livre
blanc et Vert (livre de discussion, et de conclusion menant aux agissements)
17 et 28 Février 86 => Signature de l’AUE (de l’Acte Unique Européen) (Ce Traité constitue la
première modification importante du Traité de Rome. Il traduit la volonté
des 12 Etats membres de poursuivre la construction européenne.

Les objectifs
Réaffirme l’objectif de réalisation du marché commun avec une date butoir : le 01/01/93.
Accroissement du rôle du Parlement européen.
Ce Traité étend aussi l’utilisation du vote à la majorité qualifiée (part spécifique des votes qu'une
proposition doit obtenir afin d'être acceptée. Elle s'oppose alors à la minorité de blocage, qui permet,
avec moins de la moitié des voix, de bloquer une décision.)

Le Contenu de l’AUE
Institutionnalisation du conseil Européen
Révision de traités Tribunal de 1ère instance crée sous CECA et EURATOM
Sous CEE, pouvoir plus important accordé au parlement européen (role accru dans le processus
de prise de décision)
Coopération des politiques européennes

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A. Les Traités de l’union Européennes


1. Condition d’élaboration du TUE

Juin 88 CE d'Hanovre
Art.102 AUE: comité delors
Plan Werner oct 70:
Coopération Rapport adopté Juil 89
Création UEM
Monétaire : CIG pour l'UEM 14
dec 90 (CE Madrid)
Fin 1991, un accord sur l’Union monétaire sera conclu puis intégré au Traité signé à Maastricht le 7 février 1992,
établissant également l’Union européenne.

2. Ratification de TUE rendu complexe

4 pays : FR, RU, RFA, DA,


Plusieurs points :
FRANCE
Droit de vote et d’éligibilité aux REC (pose problème en France : Art.03 de la constitution : la
souveraineté nationale appartient au peuple etc ;; Le texte européen prévoit donc que tout membre
de l’UE peut voter, ce qui est en contradiction avec l’articles 3
UEM 3eme phase : Il faut que les états abandonnent leur monnaie nationale ( introduction de la
monnaie unique, perte de souveraineté, le RU gardera sa monnaie par ailleurs)
Pouvoir sur le VISA, les VISA Français par exemple ne le sont plus, et deviennent Shengen,
politique Européenne, ce qui va encore en contradiction avec la constitution Française (et
Mitterand aura donc fait modifier la constitution pour aller dans les clous de l’UE (Art 88)

ROYAUME UNIS
Difficulté de répondre aux référendum

Le gouvernement autorise la ratification du TUE par dérogtion

RFA :
Art 23 RFA ; Loi Fond
Recours à Karlsvrucke : Trib Constitutionnel => Rejeté le 12 Octobre 93

3. Le contenue de TUE

Communauté Européenne, Politique étrangère et de sécurité commune, coopération en


matière de justice et d’affaire intérieure.
3) Le contenu du TUE

• Nous sommes plus dans les communautés européennes elles disparaissent pour laisse
place à l’UE une organisation internationales mise en place par les Etats européen, mise en
place par le traité de Maastricht. 3 piliers
- Communautés européenne : les Etats abandonne petits à petits leur souveraineté

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- Politique étrangères et de sécurité commune : cela reste un domaine


intergouvernemental
- Coopération en matière de justice et AFE intérieurs : (plus de différenciation entre REC
RET) : ici on parle de tous ce qui n’est pas dans le 1er pilier et qui reste dans un domaine
intergouvernemental. Un certain NB de domaines va être transposés et venir dans le 1er
pilier. Une communautarisation = un politique géré de façon.
• On politise l’intégration en supprimant le terme « économie » = on veut aller plus loin
qu’une simple intégration économique et ceci se matérialise par le statut du citoyen (3
droits libre circulation/ vote/ éligibilité/ de pétition devant les députés européens/ droit à la
protection diplomatique et consulaire article 19/21).

4) Traités d’Amsterdam et de Nice (chacune = question)

Le traité de M prévoyait lui-même sa révision en 1996 : l’UE ne fonctionne pas vraiment de


façon démocratique et s’exprimer d’une seule voix : souci dans prises de décisions
D’autres Etats sont entrés : Assise géographique étendue UE 15 membres
Clôture à Amsterdam 20/10/1997 : Traité d’Amsterdam
- Création de l’Espace de liberté, sécurité et justice = espace dans lequel toutes les
personnes résidantes légalement sur le territoire européen = libre de circuler en toute
sécurité. Espace de justice = la police de l’UE agit. Donc un certain NB de réforme à
mettre en place.
- Simplification de la procédure de la codécision
- Nouvelles compétences de la CJCE :
- Notion du service Public (SIEG) : service d’intérêt économique général
- Coopérations renforcées : Mécanisme qui consiste à dire que les Etats qui sont
prêts à prendre de l’avance dans certains domaines 1) il demande l’autorisation à la
commission d’avancer dans un des domaines et voir si cela est compatibles 2) que les Etats
qui s’engage dans cette coopération ne ferme la porte.
- CONCLUSION : Le traité d’AM ne répond pas aux préoccupations que M n’avait pas
répondues en termes de démocratisation

• Le traité de Nice :
- Contexte particulier 03/199 : Démission de J. Santer : E. Cresson la seule femme qui
été 1er ministre Mitterrand = manque de respect
- En 2000 une cohabitation Jospin/ Chirac = CIG a signé le traité de Nice le 26/02/2011 à
Nice
= extension processus majorité qualifiée :
= création Eurojust : pour favoriser cette coopération en matière de justice un ensemble, un
organe composé de magistrats européen
= on fixe un NB limite de MB au parlement Eu
= Majorité qualifiée de 72.3 % et que le seuil passe à 73.4% (23 MB)
= un commissaire par état MB
= création d’un tribunal de la fonction publique européenne

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5) Le projet de traité établissant une Constitution pour l’Europe


• CIG convoquée le 04/10/2003 : approbation de Constitution :
- Le conseil Européen de Bruxelles = adoption définitive
• 4 chapitre dans cette constitution
-1 la définie et donne les objectifs
-2 intégrer les chartes (on reprocher à l’Eu de ne pas avoir un DOC unique qui protège nos droits
fondamentaux) la constitution EU y remédie
-3 Deux pays fondateurs France PAYS-BAS :
-4 Rejet de la constitution de l’EU FR et Néerlandais = référendum = une situation inhabituelle car
d’habitude c’est les danois

6) Traité de Lisbonne

a) Europe plus transparente

- On veut étendre le processus de codécision et que le peuple et Etats décident ensemble sur ce point
étendre ou pas
- Principe de sub = un principe qui dit que chaque Etat qui est incapable de le faire seul on va le faire
ensemble, mise en œuvre collective
- Classification des compétences : pour réviser les traités dans les domaines sensibles on continue à
l’unanimité
- Grande nouveauté : classes passerelles : permettre au Conseil des M de contourner le blocage
lorsqu’un Etat pose son veto vote à l’unanimité et dire vote à la majorité
- Jusqu’à présent les AUE dise que l’UE est un espace avec entrée mais on ne voit pas la sortie mais le
Traité de L met la possibilité de sortie car dans la philosophie de Schuman l’Europe se fait de façon
communautaire donc ils ne vont pas sortir.

b) Une Europe plus efficace :

- Une Europe qui décide en élargissant la décision à la majorité a plusieurs domaines


- Majorité qualifiée / Majorité double =

c) Une Europe de Droits de valeurs …


- Les valeurs données par le traité de L à chercher

d) Europe acteur international


- On permet à l’UE d’avoir quelqu’un nommé Hauts représentants est vice-président de la commission
et président du conseil des affaires politiques étrangères
- Pesc faire un lien entre politiques 1er pilier et les autres = je suis pas sûre de cette phrase

Traité de Lisbonne :

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A) Personnalité juridique de l’UE dans ses Etats membres

 La PJ se manifeste sur le territoire des états membres et est Conférée par le Traité : ART 47 TUE

 L’UE peut être considérer comme une personne physique car elle peut faire les mêmes actes que nous les
citoyens

 Capacité complète dans les Etats membres : contracter, embaucher du personnel, acheter ou vendre, agir en
justice…

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 En matière contractuelle, elles peuvent inclure des clauses dans les contrats attribuant compétence à la CJUE

 Pour les contrats signés elle peut dire que s’il y a un PB dans ces contrats la juridiction compétente pour agir
sera la CJUE = clause compromissoire

 Tout ce que l’UE possède comme biens sont inviolable = la police ne peut pas venir faire des perquisitions =
immunités diplomatique qui protègent tous ceux qui travaillent pour l’UE.

- Leurs locaux, bâtiments et archives sont « inviolables » : pas de perquisition, réquisition, confiscation ni
expropriation.

B) Personnalité juridique de l’UE dans l’ordre juridique communautaire

 L’UE peut édicter des normes, embaucher des agents, elles disposent de moyens matériels et financier, etc.).

 Identique à celle vis-à-vis des Etats membres

C) La personnalité juridique dans l’ordre juridique international

 — Art. 21.1 tue pose les principes et objectifs communs dans ce domaine : Démocratie, état de droit,
universalité et indivisibilité des DDHLF, dignité humaine, respect des principes de la Charte des NU et du DI

 Etat de droit = celui dans lequel l’Etat lui-même se dit qu’il va respecter les lois qu’il met en place le PDR va
respecter le droit.

 Ces actions sont aussi les principes de l’UE

 Ces actes sont valables dans les Etats membres dans l’UE mais aussi à l’international : Elle peut conclure des
accords extérieurs, avoir des relations ponctuelles ou permanentes avec d’autre sujets de DI

 Elle agit pour promouvoir la démocratie….


Depuis 2009 que l’UE a une PJ qui s’exprime à 3 échelles

Le processus décisionnel de l’UE et la PL/PNL

1) La procédure législative
A l’origine des CE : proposition Commission, consultation éventuelle du PE, décision du Conseil. Les Etats décidés le
PE pas de pouvoir jusqu’en 1986.
 L’AUE : 1ere modification du traité : procédure de coopération les deux législateurs doivent coopérer càd le
parlement et le conseil celui ne pouvait pas décider sans que le PE donne son avis mais la décision final
revient au Conseil (supprimée aujourd’hui).
 Le Tue (Maastricht) : procédure de codécision la décision se fait conjointement ; personne n’a le dernier mot
sur l’autre. Le PE décide alors aux côtés du Conseil. (1992).
 Traité de Lisbonne 2009 : il n’est plus question de procédure décisionnel mais une distinction entre une
procédure législative ordinaire et une procédure législative spéciale.

A) La procédure législative ordinaire


Procédure législative ordinaire consiste en l’adoption d’un règlement, d’une directive ou d’une décision conjointement
par le Parlement Européen et le Conseil, sur proposition de la Commission (art.289.TFUE). Ces deux autorités
législatives agissent comme une chambre bicamérale pour décider (jeu des navettes).
85 articles seront régis par la PLO

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Sur ces 85 articles 37 prévoient la consultation préalable soit


- Du CES et/ ou Comité des régions (art 153. 164. 165. 166. 168. 172 : TFUE)

- De la BCE (art 127.4, 133)

- De la Commission (art 17. 129.4 257)

- De la CJUE (art 257…)

- De la Cour des Comptes (322, 325)

Les domaines couverts par la PLO : celui qui concerne l’accès aux documents des institutions ; principes de base
de la lutte contre les discriminations (voir diapo)
Remarques :
Monopole de l’initiative de la Commission : Art 17.2 TUE
« Un acte législatif de l’UE ne peut être adopté que sur proposition de la Commission, sauf dans les cas où les
traités en disposent autrement. Les autres actes sont adoptés sur proposition de la Commission lorsque les traités
prévoient »
Protection de ce monopole e l’initiative de la Commission : Art 293 TFUE pour éviter que le Conseil ne prenne
seul les décisions,
« Lorsque le Conseil statue sur proposition de la Commission, le Conseil ne peut amender la proposition que
statuant à l’unanimité, sauf dans les cas visés à l’article 294 paragraphe 10 et 13 et à l’article 315 paragraphe 2 ».
1ière phase de la PLO = proposition de la Commission
2ième phase de la PLO = première lecture du Parlement

B) La procédure législative spéciale


Le PE avec la participation du Conseil ou inversement peut prendre un certain nb d’actes. Il n’y a pas de
procédure d’adoption unique (dans 3 éléments uniquement
MPE = membres du parlement européen
Plus d’hypothèses chez le Conseil donc le Conseil a plus de pouvoirs que le Parlement
On voit qu’il y a des déséquilibres entre le Parlement et le Conseil

2) La procédure non législative


On est en dehors de la PLO où la commission fait des propositions
AEFPS = affaires étrangères politique de sécurité
Un acte délégué on fait allusion au fait que les eux autorités vont déléguer à la Commission le pouvoir de prendre des
règlements, directives prises au niveau de la PLO
Les Embs sont obligés de mettre en œuvre les dispositifs nécessaires pour mettre en œuvre des décision
Des questions à réponses courtes 15 20 lignes

Président de la CE
La présidence de la Commission européenne est l'une des principales fonctions au sein de l'Union européenne. La
Commission européenne est responsable de la nomination ou du renvoi des 28 commissaires qui la composent. Elle
détermine le calendrier politique de la Commission.
La fonction fut créée en 1957. Initialement primus inter pares, la fonction a pris un poids plus important
principalement sous la présidence de Jacques Delors (1985-1995). Le président de la Commission est élu pour un
mandat de cinq ans par le Parlement européen sur proposition (à la majorité qualifiée) du Conseil européen. Ainsi
constitué et élu, ce collège de commissaires européens est ensuite collectivement responsable devant le Parlement
qui peut le censurer.
Après avoir remporté le vote des députés européens le 16 juillet 2019, l'Allemande Ursula von der Leyen occupera
cette fonction après le 1er novembre 2019, Succédant à jean-claude Junker ;

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Le Président du Parlement Européen


Le président du Parlement européen dirige l'ensemble des travaux du Parlement européen. Il est élu pour un
mandat d'une durée de deux ans et demi, renouvelable, soit la moitié de la législature de cinq ans. Il incarne le
Parlement dans les autres institutions européennes et vis-à-vis de l'extérieur. Assisté par 14 vice-présidents, il
supervise l'activité du Parlement et des organes comme le Bureau et la Conférence des présidents. Il préside avec
l'aide des vice-présidents les débats en séance plénière : les douze qui se tiennent à Strasbourg et les six séances
additionnelles qui se tiennent à Bruxelles. Depuis Juillet 2019 c’est l’italien David Sassoli qui possède la
présidence.

Médiateur Européen
La fonction de Médiateur européen a été créée lors du traité de Maastricht en 1992 et est chargé du contrôle de
l’Union européenne et siégeant à Strasbourg. Il sert d'intermédiaire entre les citoyens et les autorités européennes. À
ce titre, le Médiateur européen renforce les droits des citoyens européens ainsi que le caractère démocratique de
l’Union européenne. Depuis 2009 il est institué par l’article 228 des TFUE. Le Médiateur européen « est élu après
chaque élection du Parlement européen pour la durée de la législature » et « son mandat est renouvelable »

Conseils de fins 

L’épreuve empruntera normalement toujours un schéma de questions avec réponses développés, attention aux hors
sujets, ça peut rapidement arriver, même si la plupart des questions ne sont pas traitres.

Oubliez pas non plus que la copie vous représente, votre correcteur sera susceptible d’être un minimum plus
sympathique avec votre copie si elle est soignée. Les fautes sont humaines, mais évitez juste de vous tromper de
conjugaisons ou sur certaines syntaxes, il risque de se faire une mauvaise idée de la copie. Ensuite votre Intro c’est le
corps de votre copie. On vous l’a surement déjà dit mais votre intro est décisive pour le reste, si vous sortez une
intro vraiment sale, votre copie et votre note sont donc déjà condamnées.

Un jour, une personne surement très intelligente a comparé le passage d’un examen, au fait de se regarder dans le
miroir. Vous choisissez finalement vous-même si vous vous trouvez beau ou alors moche. En examen c’est pareil,
vous choisissez de croire en vous et d’éveiller vos qualités, ou au contraire, en plus de stress, vous pouvez ne pas
croire en vos capacités, et finalement croire que nos défauts primeront.

En croyant en vous, vous pourrez toujours soulever le monde, mais avant ça, avant d’avoir le monde dans sa poche
et sa liberté, ça passe par avoir ses partiels. Ventilabus non avia in sentibus comme on dit (c’est quand même plus
classe en latin que de dire faut pas pousser mémé dans les orties). Ce message marche pour tout, ce serai con de se
retrouver 50 en L2, renoncez jamais à vos buts, car c’est ce qui déterminera les passages qui vous forgeront pour la
suite.

9 Theo T

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