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Il y a 2 organisations en Europe :
- L’UE héritière des communautés européenne dont la vocation était
originellement économique.
- Le conseil de l’Europe créée en 1949 dans le cadre duquel a été adopté la
convention européenne des droits de l’Homme (CEDH) signé en 1950,
c’est un traité international qui a pour objet la protection des droits de
l’Homme sur le continent européen. La cours européenne des droits de
l’Homme est un organe du conseil de l’Europe et non de l’UE.
Le traité d’une constitution pour l’Europe signé en 2004 mais jamais entré
en vigueur à cause du référendum négatif en France et au Pays-bas. Le
traité de Lisbonne fait suite à cela et supprime tous les aspects faisant
pensé à un État fédérale mais sur le fond il se rapproche du projet de
constitution de l’UE.
Seul le traité établissant une constitution pour l’Europe signé en 2004 était
un traité abrogatif car il avait vocation à remplacer les traités antérieur :
TCE et le TUE.
L’échec de ce traité établissant une constitution pour l’Europe du au
référendum négatif de rati cation en France et au Pays-bas en 2005 n’a pas
permis à cette réorganisation profonde de la structure du droit primaire à
voir le jour.
Les traités de révision ayant un objet plus limité sont relatifs au système
institutionnel des communautés et de l’union ou à leur moyen. Doivent y
être assimilé certaines décisions prise par des institutions communautaires
ou européenne et adopté dans le cadre de procédure simpli ée de révision
des traités.
Par exemple, on peut noter le traité de fusion signé à Bruxelles en 1965
entré en vigueur en 1967 instituant un conseil et une commission unique
pour les 3 communauté. On peut citer également les traités de Luxembourg
et de Bruxelles respectivement signé en 1970 et 1975 et entré en vigueur
en 1971 et 1977 accordant un pouvoir budgétaire au parlement européen.
La décision du conseil (des ministres) approuvé par les États membre du
20 septembre 1976 portant élection du parlement européen au suffrage
universel direct.
Ne doivent pas être oublié dans cet inventaire des traités source du droit
primaire les traités d’adhésion des nouveaux États membres.
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Les actes d’adhésion qui les accompagnent et sont revêtus de la même
valeur, prévois des mesures transitoires et à chaque fois adapte d’un point
de vu institutionnel des traités originaires à la nouvelle dimension
territorial des communautés ou de l’union. Ces traités sont des traités
d’adhésion et de révision.
L’adhésion à l’UE n’est de toute façon pas de droit même si l’État candidat
en rempli les critères. Elle suppose de parvenir au terme d’une procédure
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complexe qui prend généralement plusieurs années voire d’avantage
(Turquie dépose sa candidature en 1999).
La procédure doit être enclenchée par les États candidats eux mêmes, l’UE
ne peut en effet sollicité une candidature par une procédure d‘invitation
comme le font certaines organisations internationales telle que l’OTAN,
sinon of cieusement. Un État souhaitant adhérer à l’UE doit donc
obligatoirement déposer une demande. L’art 49 du TUE prévoit que
« l’État demandeur adresse sa demande au Conseil de l’UE », qui est
l’institution de l’union composée de ministres des États membres
habituellement appelé plus simplement « conseil ». Le parlement européen
et les parlements nationaux sont informés de cette demande.
Il faut savoir que le parlement européen dispose lui aussi d’un pouvoir de
veto (depuis l’acte unique européen), il se prononce en pratique avant la
signature du traité d’adhésion à la majorité des membres qui le
composent.
L’appartenance à l’UE suppose que les États membres prennent toutes les
mesures générales ou particulières propre à mettre en œuvre les obligations
découlant des traités fondateurs de l’union ou de la législation produite par
l’union, qu’il facilite également l’accomplissement par l’union de sa
mission et qu’il s’abstienne de toute mesure susceptible de mettre en péril
la réalisation des objectifs de l’union.
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Ces implications du statut d’État membres peuvent paraître évidente mais
elles sont aujourd’hui formalisé à l’article 4 paragraphe 3 du TUE
(principe de coopération loyale).
Tous les États membres sont en principe soumis aux mêmes obligations et
jouissent des mêmes droits, l’idée étant que tous doivent avancer à la
même vitesse dans le processus l’intégration européenne. L’orthodoxie
communautaire a toutefois été quelque peu mis à mal à partir de la n des
années 1980 au fur et à mesure que l’union s’élargissait, une certaine
différenciation dans l’appartenance étant apparu.
D’une part certains États membres ont obtenu des dérogations à la règle
commune, d’autre part la possibilité pour les États membres qui le
souhaitent d’avancer plus vite que les autres dans le processus
d’intégration a été ouverte avec la création du mécanisme des coopérations
renforcées.
Ce droit de retrait gure à l’article 50 du TUE qui dispose que « tout État
membre peut décider conformément à ses règles constitutionnelles de se
retirer de l’UE » (paragraphe 1 de l’art 50). D’un point de vu procédurale
l’article 50 du TUE prévoit que l’État membre qui décide de se retirer
noti e son intention au Conseil européen. A la lumière d’orientation
dé nit par ce dernier, l’union négocie et conclu avec cet État un accord
xant les modalités de son retrait en tenant compte du cadre de ses
relations futures avec l’UE. Cet accord de retrait est formellement conclu
au nom de l’Union par le Conseil de l’UE statuant à la majorité quali ée et
après approbation du parlement européen. En principe les traités européens
cessent d’être applicable à l’État se retirant à partir de la date d’entrée en
vigueur de l’accord de retrait. C’est donc à l’entrée en vigueur de celui-ci
que la sortie de l’UE devient effective. Toutefois le droit au retrait est
préservé par le fait qu’à défaut d’accord conclu ou entrée en vigueur les
traités européens cessent automatiquement d’être applicable à l’État
concerné 2 ans après la noti cation de son intention de retrait au Conseil
européen, sauf si ce dernier, en accord avec l’État concerné, décident à
l’unanimité de prolonger ce délais. Ainsi le retrait ne se trouver pas
subordonné à l’aboutissement de l’accord de retrait et peut avoir lieu quoi
qu’il arrive.
Est reconnu aux citoyens de l’UE, sans leur être exclusivement réservé, le
droit de circuler et de séjourner librement sur les territoires des États
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membres, lequel n’est pas conditionner à l’exercice d’une activité
économique (espace de liberté, de sécurité et de justice). Leur sont
également reconnus sans exclusivité un certains nombres de droits que la
Charte des droits fondamentaux identi e comme relevant d’une bonne
administration, c’est à dire le droit de voir ses affaires traités
impartialement, équitablement et dans un délais raisonnable par les
institutions, organes et organisme de l’Union. Deuxièmement, droit à la
réparation par l’Union des dommages causés par ses institutions ou par ses
agents dans l’exercice de leur fonction et troisièmement, le droit de
s’adresser aux institutions de l’Union dans une des langues des traités et de
recevoir une réponse dans la même langue. Leur sont encore reconnus sans
exclusivité un droit d’accès aux documents des institutions, organes et
organismes de l’Union, le droit de saisir le médiateur européen en cas de
mauvaises administration dans l’action des institutions, organes ou
organismes de l’Union et le droit d’adresser des pétitions au parlement
européen.
Le droit de circuler et de séjourner librement sur le territoire des États
membres peut être accordé et béné cié également dans les faits aux
ressortissants d’États tiers résident légalement sur le territoire d’un État
membre, c’est à dire titulaire de visa. Les droits relevant d’une bonne
administration sont reconnus « à toutes personnes ».
Les autres droits garantit dans les relations avec les administrations de
l’Union sont reconnus « à toute personne physique ou morale résident ou
ayant son siège statutaire dans un État membre ». Quand au droit de
pétition devant le parlement européen est également reconnus « à toute
personne physique ou morale résident ou ayant son siège statutaire dans un
État membre ».
Les traités originellement était mué sur la question des droits et libertés et
de leur garantit. Tel n’était pas l’objet des Communautés ayant vocation à
réaliser une intégration économique, mais du Conseil de l’Europe créé en
1949 et de la CEDH signé en 1950 dont les États fondateurs des
communautés étaient membre par ailleurs. Point de déclaration de droit ou
de catalogue des droits fondamentaux dans les traités communautaires par
conséquent. Le silence de ces derniers au sujet des droits fondamentaux
s’est toutefois assez rapidement révélé assez problématique dans la mesure
où les actes juridiques produit par les institutions communautaires était
souvent applicable aux ressortissants des États membres et n’était pas
soumis aux respects des droits fondamentaux. La cours de justice des
Communautés européenne, que l’on appelle la cours de justice de l’UE
depuis Lisbonne, a pris la mesure du problème et la protection des droits
fondamentaux dans les communautés a d’abord été de nature prétorienne,
autrement dit le fait de la jurisprudence. Les traités se sont par la suite
donnés pour objectif de parachever cette protection des droits
fondamentaux.
- Titre II relatif aux libertés consacre des droits assez hétérogènes : le droit
à la liberté et à la sûreté, le droit au respect de la vie privée et familial, le
droit plus moderne à la protection des données à caractère personnel, les
droits de se marier et de fonder une famille, la liberté de pensée, de
conscience et de religion, la liberté d’expression et d’informations, la
liberté de réunion et d’association, la liberté des arts et des sciences, le
droit à l’éducation et à la formation incluant la faculté de suivre
gratuitement l’enseignement obligatoire, la liberté professionnel et le droit
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de travailler, la liberté d’entreprise, le droit de propriété incluant la
propriété intellectuelle, le droit d’asile et en n la protection en cas
d’éloignement, d’expulsion et d’extradition.
Le titre VII ne précise pas parmi les dispositions de la Charte quelles sont
celles qui relèvent de la catégorie des principes, leur identi cation relevant
par conséquent de la jurisprudence. L’existence de cette catégorie est
néanmoins de nature à sérieusement atténuer la porté de certaines
dispositions de la Charte, notamment les droits sociaux. Le titre VII de la
Charte s’efforce par ailleurs d’assurer une cohabitation harmonieuse de la
Charte avec les autres sources de droits fondamentaux. Son article 52
paragraphe 2 prévoit ainsi que « les droits reconnus par la Charte qui fond
l’objet de disposition dans les traités s’exercent dans les conditions et
limites dé nit par ceux ci ». Son article 52 paragraphe 3 prévoit quand à
lui que lorsque « la Charte contient des droits correspondant à des droits
garantis par la CEDH leur sens et leur porté sont les même que ceux que
leur confère la dite convention » ce qui n’interdit pas cependant au droit de
l’union de leur accorder « une protection plus étendu ». En n son article
52 paragraphe 4 dispose que lorsque « la Charte reconnaît des droits
fondamentaux tels qu’ils résultent des traditions constitutionnels
communes aux États membres, ces droits doivent être interprété en
harmonie avec les dites traditions ».
Procédure d’examen :
L’avis du comité est cette fois contraignant, en cas d’avis négatif
notamment, la commission se trouve empêcher d’adopter l’acte
d’exécution qu’elle envisageait. Elle ne pourra que reformuler sa
proposition, l’abandonner ou faire appel devant un comité d’appel. Le
choix de la procédure de comitologie est opéré dans l’acte législatif
habilitant la commission à prendre des mesures d’exécution.
Les élections européenne ont lieu tous les 5 ans, les dernières élections se
sont déroulés en mai 2019, majorité de centre-droit. 705 député européen
siègent actuellement au parlement européen. Il était 751 avant la sortie du
RU de l’UE le 1 Février 2020. Sa présidente actuelle est la maltaise
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Il faut bien distinguer le conseil de l’UE composé des ministres des États
membres et le conseil européens composé des chefs d’État ou de
gouvernement des États membres. Ces 2 institutions n’étant pas à
confondre avec le conseil de l’Europe.
A) Le conseil de l’UE.