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Droit de l UE

Droit de l’UE (Université Paul-Valéry-Montpellier)

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Droit de l’UE

Soit dissertation / Soit commentaire de texte OU arrêt.

Quand on pense organisation européenne on identifie deux grandes organisations européennes :


 conseil de l’Europe : l’œuvre principale c’est la CEDH donc les droits de l’H + 47 états
=47 + convention EDH + cour EDH
 l’union Européenne : 27 EM qui sont partis au conseil de l’Europe + son organe juridictionnel
c’est la CIJ + mission éco.
NEED distinguer ces deux institutions CAR objectifs différents (droit de l’H / mission éco).
WANT : insérer l’UE dans la CEDH.
Le cours porte sur l’UE même si liaison entre les deux.

Comparaison entre les trois Communautés européennes de 1957 et l’Union européenne de 2021.On
constate 4 évolutions majeures :
o une évolution des traités (I)
o une évolution du nombre d’Etats (II)
o une évolution des objectifs.
o une évolution de la structure de la construction européenne (III)

RAPPEL DE LA CONSTRUCTION EUROPENNE :


La construction européenne prend véritablement son essor avec la 2GM, mais on trouve déjà une
trace avant la 2GM notamment dans un discours d’Aristide Briand (ministre des affaires étrangères
Fr) le 5 septembre 1929 devant l’AG de la SDN  dans ce discours Briand recommande la création
d’une UE dont l’objectif serait de rapprocher les économies européennes tout en sauvegardant la
souveraineté des états.
NEED attendre la fin de la 2GM pour que cette idée se concrétise. La création des communautés
européennes est étroitement lié au pb Allemand et à la nécessite de préserver la paix. CAR la 1ière
communauté euro créé en 1951 : la CECA, poursuivait un objectif politique derrière un contenu
économique. Cette 1ière communauté poursuit comme objectif politique de créer des intérêts éco
communs entre les anciens adversaires de la 2GM pour éviter une nouvelle guerre mondiale.
= époque où on est favorable à une construction européenne car pendant le même temps création de
bcp d’organisation européenne (conseil de l’Europe, OECE, l’UEO).

Objectif de l’intro : comment on passe des trois communautés européennes (CECA/ CEE/CEEA) à
l’union européenne + les grands changements.

I- Une évolution des traités


A. Les traités institutifs des communautés européennes

Les Traités originaires : les traités qui vont institués les 3 communautés =
• 1er Traité CECA 18 avril 1951 : conclut entre l’All, la Belgique, la Fr, l’Italie, Luxemburg et pays
bas.
=communauté européenne du charbon et de l’acier a été mis en place pour 50 ans, donc
disparaît en 2001 (vocation à durée limitée).
C’est un traité qui a un contenu économique (volonté de créer un vaste marché commun du charbon
et de l’acier) mais qui a un objectif politique (éviter la guerre entre les anciens adversaires).
AINS contenu éco : permettre que l’acier et le charbon puissent circuler librement entre les 6 pays,
éviter les douanes et les quotas.

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Sur le plan institutionnel le traité apparaît comme une révolution CAR c’est la 1iière fois qu’on est face
à un traité qui met en place une organisation supranationale. CAD par ce traité, les 6 états acceptent
de transférer leur compétence à des institutions :
- haute autorité (deviendra commission) : détient le plus de pouvoir.
- conseil spécial des ministres (devient conseil)
- assemblée européenne
- cour de justice
AINSI les états acceptent de se soumettre aux décisions prisent par la haute autorité.
Inédit : transmission compétence + accepte de se soumettre aux décisions prisent par la HA.

Le traité CECA connaît un grand succès. Mais un projet plus ambitieux est envisagé sous la pression
des Etats-Unis qui souhaitent le réarmement de l’Allemagne durant la guerre froide, afin que l’All
puisse faire pression sur la Russie.
MAIS opposition de la FR et du RU = idée de la création d’une communauté européenne de défense
(réarmé l’all), volonté de créer une armée européenne placée sous l’autorité d’un ministre européen
de la défense. Le traité est rédigé et signé par les 6 membres de la CECA. NEED qu’il soit signé par les
membres + ratifier par les chefs d’état selon leur procédure constitutionnelle en vigueur = double
unanimité( de signature+ ratification)
AIE la France s’oppose à la ratification, donc la procédure de rentrée en vigueur s’arrête = traité ne
rentre pas en vigueur. Cette idée d’une armée européenne en 1954 n’est pas du tout envisageable
aujourd’hui.

L’échec de la CED n’a pas mis fin au projet européenne et permet la mise en place la politique des
petits pas afin d’approfondir la construction européenne dans des secteurs moins attentatoires à la
souv de EM. On choisit de créer 2 communautés dans des domaines qui ne relèvent pas de l’aspect
politique = 2 traités en 1957, les traités de Rome conclut le 25 avril 1957.

 Création CECA → volonté armée euro traité CED MAIS échec →petit pas →traité de Rome.

• Traité CEE 25 avril 1957 : la communauté éco européenne


=A l’origine son objectif est ciblé :
- vise à mettre en place un marché commun
- libre circulation des marchandises, des services, des personnes et des capitaux
- libre concurrence entre entreprise
- Différentes politiques misent en place :
>la politique agricole commune PAC
>la politique commercial commune
>la politique des transports

• Traité CEEA 25 avril 1957 : la communauté européenne de l’énergie atomique


=La seule qui reste aujourd’hui. Mise en place à l’origine pour permettre aux EP d’obtenir une
autonomie face aux USA. Signé au départ par les mêmes EM et les membres auj de l’UE sont aussi
membres de la CEEA. Elle est construite sur le même modèle de l’UE du point de vue
institutionnel. (Auj PM distincte de l’UE).

B. L’évolution des traités institutifs

Entre 1957 et 1986 il y a très peu de changement. Néanmoins deux décisions importantes :
 décision du 21 avril 1970 : remplaçant les contributions financières par des ressources propres
aux communautés européennes.

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→Avant cette décision, le budget de l’UE était uniquement financé par un % du PIB des EM.
AINSI cette décision va permettre aux communautés euro d’obtenir une certaine autonomie
financière en mettent en place des ressources propres :
- tout ce qui est lié au tarif douanier commun
- pourcentage de la TVA perçue dans les EM.
 décision du 20 septembre 1976 : permet l’élection au suffrage universel direct des membres
de l’assemblée européenne (qui devient le parlement européen).

MAIS les décisions sont complétées par des Traités de révision


• Acte unique européen (signé en février 1986/ entre en vigueur 1er juillet 1987) = vrai première
révision.
= son objectif est étroitement lié à la réalisation du marché commun, il veut permettre une
réalisation effective du marché commun et il change la terminologie : à partir de l’entrée en
vigueur de l’acte unique on ne parle plus de marché commun mais de marché intérieur.
Afin de réaliser ses objectifs le traité va introduire certaines nouveautés :
o procédure d’harmonisation à la majorité qualifiée  suite à son entrée en vigueur pls mesure
d’harmonisation vont être adopté
o le traité va renforcer les pouvoirs du parlement européen
o le traité va commencer à élargir les compétences communautaires not dans le domaine de la
recherche et de l’environnement (petit pas).

• Traité de Maastricht (signé en 7 février 1992/ entré en vigueur le 1er novembre 1993)
=le grand traité qui marque la construction européenne, c’est lui qui créé l’union européenne.
Il l’a créé mais ne la dote pas de la personnalité juridique, de plus le traité maintien les trois
communautés euro qui ont elle la personnalité juridique.
Donc il instaure l’UE en pilier (UE sur les communautés avec PJ + les compétences non éco). Confère
des compétences hors éco à l’UE :
- en matière de politique étrangère et de sécurité commune
- en matière d’affaire intérieur et de justice (visa/asile/immigration).
=transfert de leur compétence mais garde un certain pouvoir.

AINSI avec le traité de M :


>Création de l’UE sans PJ + maintien des trois communautés européennes (CECA/CEE/CEEA) = 1 ier
pilier + la politique étrangère et de sécurité commune = 2ième pilier + Coopération policière juridique
en matière pénale = 3ième pilier.

Sur le fond ce traité contient un certains nombres d’innovations importantes :


 permet la mise en place de l’union éco et monétaire
 met en place la citoyenneté européenne
 met en place une différenciation européenne CAD qu’avec ce traité on a permis pour faciliter
sa ratification, que certains état ne participe pas à toutes les politiques du droit de l’UE. Avant
les états étaient lié de la même façon MAIS avec le traité les états peuvent ne pas participer à
certaines politiques.
→Cette différenciation est mise en place car c’est le seul moyen pour ratifier le traité
(nécessite une double unanimité).

• Traité d’Amsterdam (signé en 1997/ entré en vigueur le 1er mai 1999)


=traité qui va avoir pls apports :
 communautarise une partie du troisième piller : le pilier sur les affaires intérieurs et
de la justice afin de le faire placer au pilier communautaire, le faire soumettre à la

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méthode communautaire. AINSI tout ce qui attrait au visa, l’asile et l’immigration est
communautarisé. Donc après l’adoption de ce traité le troisième pilier reste
seulement consacré à la coopération judiciaire et policière en matière pénale
 introduit le mécanisme des coopérations renforcées : Permet à un groupe d’EM de
réaliser ensemble des approfondissements, qu’il apparaît impossible d’accomplir
aujourd’hui tous ensemble, à 27. (peu utilisé)
Ex : loi applicable au divorce des couples binationaux, au départ proposition commune.
Volonté de mettre en place des règles communes. MAIS à 27 impossibilités d’adopter
cette directive, alors 13 EM décident tout de même de faire adopter ces règles sous la
forme d’une coopération renforcée.

• Traité de Nice (signé en 2000/ entré en vigueur le 1er février 2003)


=traité élaboré à la fin des années 90, et on savait que dans le début des années 2000 12 états
aller rentrée dans l’UE. MAIS le système de 1957 n’a jamais été modifié, il était concu pour
fonctionner à 6 et non 28. NEED modification institutionnelle en vertu d’un élargissement :
- modification le système de décisions au sein du conseil
- plafonner le nombre de parlementaire
- abaisser le nombre de commissaire.
AINSI protocole qui prévoit une modification institutionnelle :
➢ plafonnement du nombre de parlementaire
➢ modification système décisionnel
➢ prévoit à compter du nouvel élargissement de 2004 la commission ne comprendra plus qu’un
commissaire par EM.

Ce traité modifie profondément le système juridictionnel de l’union :


- notamment en prévoyant la possibilité de création de tribune spécialisée
- renforce le rôle du parlement dans le processus législatif, devient Co législateur.
- augmente les domaines dans lesquels la majorité qualifiée requise : passage de l’unanimité à
la maj qlf.

Suite au traité de Nice est signé le traité établissement d’une constitution pour l’Europe signée en
2004 = idée de faire en sorte que l’Union est une liste de droits fondamentaux consacré dans son
texte. Ce traité prévoyait bcp de chose qui vont être reprit dans le traité de Lisbonne. Ce traité
prévoyait :
- PJ
- fusion pilier
- nouveaux instruments juridiques : directive, règlements, décisions + loi cadre européennes
- primauté droit de l’UE
- réformes institutionnelles nécessaire pour un fonctionnement à 28 : modification du système
de décision au sein du conseil, plafonnement resserré et réduction des parlementaires.
MAIS traité non adopté, jamais rentrée en vigueur CAR la phase de ratification nationale bloque
l’entrée en vigueur de ce traité (2 référendum négatif dont un français)

• Traité de Lisbonne (signé le 13 décembre 2007/ entré en vigueur le 1 er décembre 2009)


=Ce traité est une copier colle du traité établissant une constitution pour l’Europe MAIS on enlève
tout ce qui pouvait faire penser à u futur état fédérale, ainsi
❖ on ne maintient pas les nouveaux instruments juridiques (loi cadre), on maintient les actes
actuels
❖ on ne maintient pas la primauté
MAIS la plupart des avancées institutionnelles ont été gardé, le traité de Lisbonne :
➢ dote l’union d’une personnalité juridique, l’union se substitue à la communauté européenne
➢ Ce traité prévoit donc une fusion des piliers.

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=auj l’UE repose sur un seul pilier qui est la PESC (politique étrangère et sécurité commune :
domaine souverain des états).
➢ substitution des communautés à l’UE
= auj sur la scène internationale on n’a plus que l’UE + CEEA indépendante de l’UE (la
communauté européenne n’existe plus).

AUJ on va parler :
o Traité de l’UE : disposition sur l’adhésion/ révision/ retrait/ sur la PESC/ modification
o Traité sur le fonctionnement de l’UE : ancien traité instituant la communauté euro ,
disposition qui existe donc depuis 1957. Traité très important où on trouve :
- dispositions plus précises sur les institutions
- le droit matériel : concurrence…
- le droit des politiques

II- Une évolution du nombre d’Etats membre

L’évolution est visible entre les 3 communautés de 1957 et l’UE d’auj CAR on passe de 6 EM à 27.

A. Les élargissements

Dès 1951, les communautés euro ont été concu comme des organisations internationales régionales
ouvertes CAD qu’elles avaient vocation a intégré de nouveaux EM. Cette vocation s’illustre par une
disposition dans chaque traité qui prévoit la possibilité d’adhésion.
Exemple : dans le traité instituant la CEE art 237, disposition qui prévoit « que tout état européen peut
demander à devenir membre de la communauté ».
L’UE montre sa capacité à s’élargir car passe de 6 à 27 états.
Aujourd’hui la disposition qui régit l’adhésion Art 49 TUE. Disposition qui identifie
o la procédure d’adhésion :
- négociation (qui peut durer très longtemps)
- accord conclu entre l’état candidat et l’union NEED unanimité
- accord soumit aux états pour ratification par voix référendaire (art 88-5) MAIS possibilité de
passer par la voix parlementaire (voix du congrès utiliser pour els révisions Celle, procédure
très lourde).
o les conditions d’adhésion :
➢ être un état européen.
➢ respecté les valeurs visées à l’article 2 TUE : prévoit que l’union est fondée sur les valeurs de
respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, d’état de droit ainsi que le
respect des droits de l’H y compris des droits des personnes appartenant à des minorités.
➢ doit être pris en compte les critères d’éligibilité approuvés par le conseil européen CF. les
critères de Copenhague de1993, need remplir 3 catégories de critères + Critère de l’aptitude
de l’Union à intégrer le nouvel Etat (nouveau depuis 2004)

Critères de Copenhague de 1993


Critère politique Critère économique Critère de la reprise de l’acquis communautaire
NEED que l’état européen NEED que le candidat dispose NEED que l’état ai mis en place une structure
dispose d’institution stable d’une économie de marché admin et juridictionnel permettant d’appliquer
garantissant la démocratie, la viable pouvant supporter la correctement l’acquis communautaire (droit
primauté des droits de l’H et le concurrence intra- dérivé). CAR l’état n’adhère pas uniquement au
respect des minorités. communautaire traité, il adhère à l’ensemble du droit dérivé.

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Article 49 TUE

Tout État européen qui respecte les valeurs visées à l'article 2 et s'engage à les promouvoir peut
demander à devenir membre de l'Union. Le Parlement européen et les parlements nationaux sont
informés de cette demande. L'État demandeur adresse sa demande au Conseil, lequel se prononce à
l'unanimité après avoir consulté la Commission et après approbation du Parlement européen qui se
prononce à la majorité des membres qui le composent. Les critères d'éligibilité approuvés par le Conseil
européen sont pris en compte.

Les conditions de l'admission et les adaptations que cette admission entraîne en ce qui concerne les
traités sur lesquels est fondée l'Union, font l'objet d'un accord entre les États membres et l'État
demandeur. Ledit accord est soumis à la ratification par tous les États contractants, conformément à
leurs règles constitutionnelles respectives.

Les différents élargissements :


• 1er élargissement : Royaume-Uni, Irlande, Danemark (1973)
• 2ème élargissement : Grèce (1981)
• 3ème élargissement : Espagne, Portugal (1986)
• 4ème élargissement : Autriche, Suède, Finlande (1995)
• 5ème et 6ème élargissements : Chypre, République tchèque, Estonie, Hongrie, Lettonie,
Lituanie, Malte, Pologne, Slovaquie, Slovénie, Bulgarie, Roumanie (2004 et 2007)
• 7ème élargissement : Croatie (2013)
• Sortie du RU 2020

Question : l’Europe doit-elle encore s’élargir ? :


→A l’heure actuelle il y a 5 états qui ont officiellement le statut d’état candidat (négo ouverte OU
peuvent ouvrir) :
- Monténégro
- Turquie
- Serbie
- Albanie
- Macédoine
= ce statut de candidat n’entraîne pas forcément adhésion car procédure très lourde.
→+ 2 candidats potentiels :
- Bosnie Herzégovine
- Kosovo
→AIE 3 pays abandonnent l’idée d’adhérer :
- Islande
- Norvège
- Suisse

SINON
L’intérêt pour l’UE de s’élargir est à la fois
• économique : élargit le marché
• politique : l’élargissement permet de pacifier les zones aux frontières et de l’Europe + évite
que certains états se tournent vers d’autre partenaires politiques.
AIE inconvénient :
• risque d’unité de l’Europe
• risque du blocage décisionnel : plus on est pus c’est difficile de se décider.
• bloc entre ouest et est sur certains sujets

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• risque de nouveau leader Ship ex : cas de la Turquie qui est très peuplé car plus l’état et
densément peuplé plus il a un poids dans l’UE

B. Le retrait d’un Etat membre

L’UE peut se rétrécir. MAIS avant l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne il n’y avait aucune
disposition qui formalisé la possibilité pour un état de sortir de l’union. Cette absence de disposition
ne signifiait pas pour autant que les états ne pouvaient pas quitter l’UE. Le retrait rassortissait de la
souveraineté des Etats, en tant qu’état souverain il peut adhérer à l’UE tout comme le quitter.
Avant = droit de retrait existé indépendamment d’une disposition spécifique dans les traité en raison
de la souveraineté de l’état.
Le traité de Lisbonne à innover et introduit dans le traité sur l’UE une clause de retrait = Art 50 TUE :
• §1 la décision de retirer appartient exclusivement à l’état.
• §2 & 3 détermine la procédure de retrait :
- need que l’EM notifie son intention au conseil européen
- need qu’un accord soit conclu entre l’union et l’état  accord qui détermine les modalités du
retrait.
- accord conclut par le conseil à la majorité qualifiée après approbation du Parlement
européen.
= les traités concernant l’UE cesse d’être applicable à l’état concerné à la date d’entrée en vigueur de
l’accord OU à défaut, deux ans après la notification
SAUF si le Conseil européen, en accord avec l'État membre concerné, décide à l'unanimité de proroger
ce délai  envisage la possibilité d’un retrait sans accord. Si jamais il n’y a pas d’accord de retrait
possible, dans ce cas-là selon le §3, les traités cesse d’être applicable 2 ans après la décision de retrait.
Disposition usé pour la 1ière en mars 2017 par le RU.

Article 50 TUE
« 1. Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de
l'Union.

2. L'État membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. À la lumière des
orientations du Conseil européen, l'Union négocie et conclut avec cet État un accord fixant les
modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l'Union. Cet accord
est négocié conformément à l'article 218, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l'Union
européenne. Il est conclu au nom de l'Union par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, après
approbation du Parlement européen.

3. Les traités cessent d'être applicables à l'État concerné à partir de la date d'entrée en vigueur de
l'accord de retrait ou, à défaut, deux ans après la notification visée au paragraphe 2, sauf si le Conseil
européen, en accord avec l'État membre concerné, décide à l'unanimité de proroger ce délai ».

La sortie du RU implique la prise de 2 accords :


o 1er accord de retrait conclut en décembre janvier 2020 et mise en vigueur le 31
janvier 2020 le 1er février le RU est devenu un état tiers à l’UE
MAIS jusqu’au 31 décembre 2020 le RU a été placé dans une situation intermédiaire, entre le 1 février
2020 et le 1er janvier 2021 : le RU ne participait plus aux institutions de l’UE mais bénéficiait à une
disposition intermédiaire = accès au marché intérieur+ tenu d’appliquer l’ensemble du droit de l’UE
→ Période transitoire afin de permettre au RU et à l’UE d’élaborer un 2ième accord
o 2ième accord 24 décembre 2020 : détermine les futures relations commerciales entre
l’UE et le RU.

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TOPO sur le Brexit :

1. Rappel du contexte dans lequel s’est posé le Brexit

Le RU a tjr était un état particulier. Non un état fondateur, mais dès les années 60 il manifeste sa
volonté d’intégrer l’UE = pls candidature 1963 puis 1967 mais à chaque fois refus de la FR.
>1973 : le RU intègre les 3 communautés européennes.
>En 1975 le gouv de l’époque organise un référendum en demandant aux habitants du RU si ils
souhaitent rester dans l’UE : 67% de OUI.
:O Le RU était l’était qui bénéficiant de plus Opting out ne participait pas à pls décisions, il disposait du
plus de dérogation vis-à-vis de l’UE :
- non parti à Shengen
- ne fait pas parti de l’euro
- bénéficier d’une position dérogatoire à l’égard de la politique social
- bénéficie

Contexte national : Dès le traité de M on assiste à la naissance d’eurosceptique, notamment UKIP


parti politique qui gagne de plus en plus de voix
Contexte euro : l’union rencontre des crises multiples
- not la crise financière de 2008  crainte encore plus de l’euro
- crise migratoire
Tous ces éléments questionnent le retrait de l’UE durant les élections de 2015, not le 1er ministre
David Cameron (proUE : want maintient dans l’UE) qui promet un référendum sur la sortie du RU si il
gagne les élections.
= il gagne alors le référendum est organisé en juin 2016 : 61,6% vote pour la sortie du RU.
→Suite à ces résultats, David Cameron démissionne et Theresa May le succède. Elle va être chargée
de négocier avec l’UE l’accord de retrait = notifie la condition de retrait le 29 mars 2017, ce qui
garantissait une sortie le 29 mars 2019, mais prolongation du délai…

2. Procédure de l’accord de retrait

L’accord de retrait devait résoudre 3 problèmes importants :


 le sort des citoyens européens présent aux RU
→CAR le retrait faisait perdre le droit au séjour des citoyens euros sur le sol anglais
=alors dans l’accord de retrait a été décidé que tous les citoyens européens pouvaient
continuer à séjourner légalement aux RU : maintien de séjour pour ceux qui résidaient
légalement au moment de l’accord.
 le pb de l’Irlande du nord
→L’Irlande est divisée en 2 parties :
- Irlande EM
- Irlande du Nord qui fait partie du RU
La conséquence du retrait du RU aurait était de réactiver une frontière en l’Irlande du Nord et l’Irlande
du Sud. AIE mais crainte qu’une frontière réactive les tensions politiques entre les deux Irlande.
Ainsi afin d’éviter la réactivité de la frontière, l’accord décide que l’UE et le RU reste regrouper dans
un territoire douanier unique. De ce fait les marchandises/personnes entre l’Irlande du Nord et
l’Irlande du sud continuent de circuler librement, mais le RU ne pourra acheminer en Irlande du Nord
que des produits respectant la législation euro.
 Questions financières
→Budget UE financé dans le cadre d’un budget pluriannuel de 6 ans (voté pur la période
2014/2020) et lorsque le RU l’avait voté en 2014 il s’était engagé à payer les dépenses
jusqu’en 2020.

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3. Conséquences du Brexit

Doit être envisagée :


• Du point de vue de l’UE =
➢ Echec politique : le retrait témoigne d’un échec politique, d’une défiance à l’égard du
projet européen.
=retrait d’une des 3 grandes puissances européennes + grand partenaire
diplomatique des USA + un des seuls états qui a une armée régulière.
➢ Effet cascade : donner l’envie à d’autre état à quitter l’UE.
MAIS : auj avec covid: / + la plupart des eurosceptiques sont très dépendant économiquement à l’UE.
➢ conséquence budgétaire CAR le RU est un contributeur net au budget de l’UE
CAD que le RU contribue plus à l’UE que l’UE ne lui donne.
AIE sa sortie de l’UE entraîne une baisse du budget.

:O Mais conséquence positive : CAR le RU était tout de même très hostile à certaines politiques
2017 : coopération structurée en matière de défense (espèce de coopération renforcée), mise en
place à 25 EM et aurait été inenvisageable si RU était resté dans l’UE.

• Du point de vue du RU =
➢ RU redevient souverain, récupère l’ensemble de ses compétences pleine et entière
transféré à l’UE.
➢ Conséquence économique
- depuis le 1er janvier 2021 les entreprises perdent un plein accès au marché intérieur.
- le RU a perdu tous ses partenaires commerciaux NEDD renégocié tous les accords
commerciaux avec les états tiers. CAR l’UE dispose d’une compétence exclusive en matière de
politique commerciale commune.
➢ Conséquence constitutionnelle
=notamment l’Ecosse qui souhaite organiser un référendum sur son indépendance,
pouvant porter atteinte à l’unité du territoire du RU.

4. Nouvelles relations entre l’UE et le RU

Contenu de l’accord commercial du 24 décembre 2020 rentrée en vigueur le 1 janvier 2021 (accord
qui fait 1300 pages).
Objectif : régir les relations commerciales entre le RU et l’UE  couvre ainsi un champ d’application
très large :
- les échanges de bien et de service
- les investissements
- la concurrence
- les aides d’état
- la fiscalité
- l’énergie
- l’environnement
- la pêche.
Les principales mesures :
• sur les marchandises = marchandises euro pourront pénétrer aux RU :
>absence droit de douane et quotas.
>MAIS restauration d’un contrôle aux frontières avec des déclarations d’importation et
d’exportation.
• la pêche = le RU en quittant l’UE voulait retrouver sa pleine souveraineté dans ses eaux
territoriales.  négociation très importante sur ce sujet

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Boris Johnson souhaitant que les pêcheurs acceptent d baisser leur prise de 80%. Puis accepte
60% MAIS dans l’accord est décidé que les pécheurs européens doivent renoncer à 25% de leur
prise dans les eaux britanniques = règle valable pour 5 ans et le partage sera réviser
annuellement.
• la circulation des personnes = concernent les personnes qui sont arrivées au RU après
l’entrée en vigueur de l’accord
>Pour les court de séjour (-de 3 mois) : droit d’entrer sur le T se fait sur présentation d’un doc
d’identité (passeport)
>Pour les séjours de + de 6 mois : need visa
>Pour les européens qui souhaitent travailler au RU : condition de salaire posée need u avoir
un emploi avec une offre de salaire minimum de 30K€. Règle posé afin d’éviter que les
européens viennent sur le sol britannique et multiplie les petits boulots.

III- Une évolution des objectifs

On passe à des objectifs essentiellement éco puis évolution vers d’autres objectifs

A. Le dépassement des objectifs économiques

L’origine la construction européenne était exclusivement concu comme une construction


économique.
CF. CEE 1957 objectif économique car vise à instaurer
- un marché commun
- une libre concurrence
- politique à connotation économique : PAC, PCM.

Les traités ont progressivement dépassé les objectifs éco en attribuant à l’union des compétences
non-économique, no exclusivement éco.
Le 1er traité qui va dans ce sens c’est l’acte unique européen de 1986 qui octroie à l’UE une
compétence en matière d’environnement.
MAIS le traité qui formalise ce dépassement des objectifs éco c’est le traité de M de 1993, CAR il va
créer l’UE et il va donner à l’union des compétences en matière :
- de politique étrangère et de sécurité commune
- d’affaires intérieures et de justice : vise, asile, immigration et à la coopération administrative
et judiciaire en matière pénale.
Dans ces domaines de compétences nouvelles, l’UE n’agit pas selon la méthode communautaire mais
intergouvernementale qui implique un rôle important des états.

L’évolution des objectifs se traduit aussi par la politisation du mode de fonctionnement de l’union.

B. La politisation du mode de fonctionnement

Politisation visible à travers 2 éléments :


o démocratisation du mode de fonctionnement
o une prise en compte des droits fondamentaux dans le cadre de l’union.

1. La démocratisation du mode de fonctionnement

Dès l’origine, dès 1951 CECA, il y a une volonté de mettre en place une organisation démocratique.
Cette volonté se manifeste par l’existence dès l’origine d’une assemblée européenne. MAIS il a fallu
attendre un certain temps pour que cette AE puisse être considéré comme une institution
démocratique.

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CAR au départ cette institution n’apparaissait pas très démocratique, à l’origine elle était une
émanation des parlements nationaux.
NEED attendre la décision de 1976 qui prévoit l’élection de l’assemblée euro (deviendra parlement
euro) au suffrage universel direct pour qu’elle devienne une institution démocratiquement élue.
Le 1er parlement sera élu en 1979.
→Prend du temps car à l’origine le parlement européen n’avait qu’un pouvoir consultatif (en matière
budgétaire ou législatif). Ce sont les traités de révisions successifs (acte unique, traité de M, traité de
Nice…) qui renforcent les pouvoir du parlement.
AUJ : le parlement européen à presque les mêmes pouvoirs qu’un parlement national :
• pouvoir législatif : Co législateur avec le conseil
• pouvoir budgétaire : partage ce pouvoir avec le conseil
• pouvoir de contrôle de politique : il peut pousser la commission à démission.
 AUJ le parlement apparaît véritablement comme une institution diplomatique.

=1er élément renforcement des caractères démocratiques du parlement par sa composition et ses
pouvoirs.

Depuis l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne il y a une disposition qui consacre le fait que l’UE est
une démocratie. MAIS disposition qui révèle l’ambiguïté de la démocratie dans le cadre d’une
organisation internationale qui rpz à la fois les états et les citoyens (difficile d’identifier un peuple).

Article 10 TUE
1. Le fonctionnement de l'Union est fondé sur la démocratie représentative.
2. Les citoyens sont directement représentés, au niveau de l'Union, au Parlement européen.
Les États membres sont représentés au Conseil européen par leur chef d'État ou de gouvernement et
au Conseil par leurs gouvernements, eux-mêmes démocratiquement responsables, soit devant leurs
parlements nationaux, soit devant leurs citoyens.
3. Tout citoyen a le droit de participer à la vie démocratique de l'Union. Les décisions sont prises aussi
ouvertement et aussi près que possible des citoyens.
4. Les partis politiques au niveau européen contribuent à la formation de la conscience politique
européenne et à l'expression de la volonté des citoyens de l'Union.

AINSI L’UE est fondée sur la démocratie représentative. MAIS ambiguïté de la rpz dans le cadre de
l’UE, en effet la démo suppose une double représentation :
o représentation des citoyens à travers le parlement européen
o représentation des états à travers les institutions qui rpz l’intérêt des états cad à travers :
- le conseil européen (réunit chef du gouvernement)
- le conseil de l’Union, conseil des ministres

Les traité successifs de révision ont tenté de renforcer le caractère démocratique de l’union CAR l’UE
souffre depuis longtemps d’une critique liée au déficit démocratique. Cette volonté de renforcée la
démocratie s’est traduite
• par la consécration d’une citoyenne européenne avec le traité de M
• par l’introduction d’un titre spécifique sur les principes démocratique par le traité de
Lisbonne = permet la mise en place d’une innovation importante : l’initiative citoyenne 
permet aux citoyens européens de participer directement au processus décisionnel au niveau
européen.

La citoyenneté européenne : créé par le traité de M qui introduit les arts 20 et co dans le TFUE.
L’objectif de la CE étant de rapprocher les ressortissants des EM avec l’UE en essayant de créer un
sentiment d’appartenance à une union euro.

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Pour être citoyen européenne need avoir la nationalité d’un EM. En tant que CE le traité va nous
octroyer des droits particuliers listés à l’art 20. Ces droits reconnus aux CE, c’est que en tant que
citoyen FR j’ai des :
➢ droits opposables à l’état FR et par ce que je suis CE le traité va nous reconnaître des
droits qui vont être opposable :
- aux institutions, organe et organismes de l’union
- aux autres EM que ce dont on possède la nationalité.
-
Les droits opposables aux autres EM en tant que CE :
• droit de circuler et de séjourner librement sur le territoire des EM si carte d’identité valide.
PRINCIPE : possibilité de résider dans un EM durant – de 3 mois.
• droit de vote et d’éligibilité aux élections
- aux parlements européens.
- ainsi qu’aux élections municipales dans les EM où le citoyen réside.
• droit à la protection diplomatique et consulaire
Ex : un ressortissant Chypriote (petit état) qui part dans un état d’Amérique du Sud qui perd son
passeport need demander attestation de son ambassade. La protection diplomatique permet aux
ressortissants d’aller dans une ambassade autre que la sienne si elle n’existe pas.

Les droits opposables aux institutions, organe et organismes :


• droit d’adresser des pétitions au parlement euro.
Ex : se plainte d’un état, d’une institution
• droit de recours au médiateur européen.
Ex : plainte d’une mauvaise admin commise par une institution, un organe, un organisme.
• droit de s’adresser aux institutions et aux organes consultatives de l’union dans l’une des
langues des traités et de recevoir une réponse dans la même langue : droit de dialogue avec
les institutions et organes de l’union.

➢ Mais j’ai aussi des devoirs en tant CE  AIE méconnaissance de ces droits.

L’objectif de cette citoyenneté européenne est de faire en sorte que le CE prenne conscience de sa
place dans un système européen.

Article 20 TFUE
1. Il est institué une citoyenneté de l'Union. Est citoyen de l'Union toute personne ayant la nationalité
d'un État membre. La citoyenneté de l'Union s'ajoute à la citoyenneté nationale et ne la remplace pas.
2. Les citoyens de l'Union jouissent des droits et sont soumis aux devoirs prévus par les traités. Ils ont,
entre autres:
a) le droit de circuler et de séjourner librement sur le territoire des États membres;
b) le droit de vote et d'éligibilité aux élections au Parlement européen ainsi qu'aux élections
municipales dans l'État membre où ils résident, dans les mêmes conditions que les ressortissants de cet
État;
c) le droit de bénéficier, sur le territoire d'un pays tiers où l'État membre dont ils sont ressortissants
n'est pas représenté, de la protection des autorités diplomatiques et consulaires de tout État membre
dans les mêmes conditions que les ressortissants de cet État;
d) le droit d'adresser des pétitions au Parlement européen, de recourir au médiateur européen, ainsi
que le droit de s'adresser aux institutions et aux organes consultatifs de l'Union dans l'une des langues
des traités et de recevoir une réponse dans la même langue.
Ces droits s'exercent dans les conditions et limites définies par les traités et par les mesures adoptées
en application de ceux-ci.

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L’initiative européenne :
>Le traité de Lisbonne est venu réintégrer des références à la démocratie e, introduisant dans le TUE
un titre spécifique « principe démocratique », c’est dans ce titre qu’est inscrit le fait que l’UE repose
sur une démocratie représentative. De plus le traité de Lisbonne introduit : un mécanisme de
démocratie directe, permettant aux citoyens européen de participer directement à l’exercice du
pouvoir, not au processus décisionnel = l’initiative européenne prévu à l’art 11 TUE.
L’initiative euro permet d’inviter la commission euro à adopter une proposition d’acte.
AIE condition restrictive :
- need 1M de signature
- pouvoir restreint : les citoyens peuvent seulement inviter la commission à adopter une
proposition d’acte mais ne peuvent l’obliger.

Article 11, paragraphe 4, TUE


Des citoyens de l'Union, au nombre d'un million au moins, ressortissants d'un nombre significatif
d'États membres, peuvent prendre l'initiative d'inviter la Commission européenne, dans le cadre de ses
attributions, à soumettre une proposition appropriée sur des questions pour lesquelles ces citoyens
considèrent qu'un acte juridique de l'Union est nécessaire aux fins de l'application des traités.

BLIOBLIOGRAPHIE :
Hypercours Martucci
Jean Paul Jacqué droit institutionnel de l’UE Dalloz 2018

2. La prise en compte des droits fondamentaux


AU début de la construction de l’UE les droits fondamentaux n’étaient pas du tout prit en compte, car
les communautés étaient connu comme des organisations purement économiques.
MAIS la cour de justice se rend compte que l’absence de prise en compte des DF risquait de poser pb.
Elle s’en rend compte CAR :
o réalise qu’il y a des risques de conflit entre des droits purement éco et fondamentaux
=conflit entre droit de la concurrence et droit fondamentaux
o elle réalise que l’absence de prise en compte des droits fondamentaux au niveau
communautaire risquait de remettre en cause la primauté du droit communautaire.
Prise en compte not des juridictions constitutionnelles Italienne et Allemande.
Au début des années 60, les juridictions constitutionnelles lorsqu’elles étaient amené à contrôler la
constitutionnalité des lois de transposition des directives, se sont mises à contrôler la conformité de
ces lois de transposition et donc des directives aux droits fondamentaux protégé dans les constitutions
nationale. La justification de leur contrôle était de dire que rien ne leur assurait que les directives
étaient conformes au droit fondamentaux CAR rien à l’époque n’obligé les institutions lorsqu’elles
adoptés des directives à respecter des droits fondamentaux.
= les juridictions constitutionnelles qui dit comme il n’y a rien qui leur impose d’être conforme aux
droits fondamentaux moi je vais contrôler.
La conséquence de cette JP c’est la non application d’une directive contraire aux droits fondamentaux.
AINSI la cour de justice décide de combler les lacunes du droit communautaire en matière de droit
fondamentaux, avec la méthode des principes généraux du droit  la cour dégage au niveau
européen des droits fondamentaux en tant que principes généraux du droit. Pour dégager ces PGD la
cour utilise 2 sources d’inspirations principales :
• traditions constitutionnelles des EM
• Convention européenne des droits de l’H

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Par la suite la cour vérifie le respect de ces principes. Progressivement elle consacre au droit européen
l’ensemble des droits fondamentaux consacrés d’un ptv national.
Progressivement la cour comble ce vide juridique et ont été consacré au niveau européen la plupart
des droits consacré par la CEDH et tradition Celles.
MAIS droit consacré qu’en tant que PGD. Ils ont valeur juridique forte, mais ce sont des principes
jurisprudentiels longs et difficiles à appréhender.
= élaboration donc d’un texte qui est venu codifier ces droits fondamentaux : charte des droits
fondamentaux de l’UE
→Texte élaboré en 2000. Donc dès 2000 on a eu un texte qui listait les droits fondamentaux consacré
dans l’UE. MAIS il a fallu attendre l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, en décembre 2009, pour
que ce texte soit doté d’une valeur juridique contraignante.
Le traité de Lisbonne il contient deux avancées majeures en matière de droit fondamentaux qui
apparaissent à l’art 6 TUE :
o §1 : le traité de Lisbonne reconnaît à la chartre la même valeur juridique que les traités.
= CDF norme de référence en matière de droit fondamentaux.
o §2 (apport qui n’a pas abouti) : le traité de Lisbonne prévoit l’adhésion de l’UE à la CEDH.
=adhésion tjr pas effective aujourd’hui CAR un projet d’accord a été élaboré en 2013, soumis
pour avis à la CJUE qui a estimé en 2014 dans un avis rendu le 18 déc 2014 que sur un certain
nombre d’aspect ce projet d’accord contenait des dispositions contraires au TUE. AIE avis met
donc un arrêt aux négociations.

L’adhésion de l’UE à la CEDH permettrait


- de conforter le contrôle de l’UE s’agissant du respect des droits de l’H e
- plaçait l’UE dans la même situation que les états.

Article 6 TUE
1. L'Union reconnaît les droits, les libertés et les principes énoncés dans la Charte des droits
fondamentaux de l'Union européenne du 7 décembre 2000, telle qu'adaptée le 12 décembre
2007 à Strasbourg, laquelle a la même valeur juridique que les traités.
Les dispositions de la Charte n'étendent en aucune manière les compétences de l'Union telles
que définies dans les traités.
Les droits, les libertés et les principes énoncés dans la Charte sont interprétés conformément
aux dispositions générales du titre VII de la Charte régissant l'interprétation et l'application de
celle-ci et en prenant dûment en considération les explications visées dans la Charte, qui
indiquent les sources de ces dispositions.
2. L'Union adhère à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'Homme et des
libertés fondamentales. Cette adhésion ne modifie pas les compétences de l'Union telles
qu'elles sont définies dans les traités.
3. Les droits fondamentaux, tels qu'ils sont garantis par la Convention européenne de
sauvegarde des droits de l'Homme et des libertés fondamentales et tels qu'ils résultent des
traditions constitutionnelles communes aux États membres, font partie du droit de l'Union en
tant que principes généraux.

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Aujourd’hui, le gros pb qui se pose c’est celui du respect des droits fondamentaux par les états CAR
certains états viols les droits fondamentaux cf.la Hongrie et la Pologne.

AIE constat d’incapacité de l’union à forcer les états à respecter les droits fondamentaux. L’UE fait
deux types de contrôles :
 recours en manquement
MAIS ne peut être exercé contre un état que lorsque l’état agit dans le champ d’application de
l’UE, aie Pologne / Hongrie agit hors champs.
 (traité d’Amsterdam) l’art 7 TUE qui permet de sanctionner politiquement un état qui
méconnaîtra les droits fondamentaux ou les principes de l’état de droit.
ART 7 : contient deux procédures =
• procédure préventive : permet à l’union de réagir à un risque de violation des droits
fondamentaux dans un état.
DONC permet au conseil d’adopter des recommandations à l’encontre de l’état, lui recommandant de
ne pas violer les droits fondamentaux. Le conseil statut durant cette procédure, à la majorité des 4/5e
de ses membres.
AIE recommandation a peu d’effet
• procédure curative : permet à l’union d’intervenir lorsqu’il y a une violation avérer
MAIS procédure très lourde et mesure adoptée peuvent être bcp plus lourde jusqu’à la suspension du
droit de vote de l’état au sein du conseil, décision prise à l’unanimité.

:O Procédure préventive aboutit 2 fois :


- contre la Pologne le 20 décembre 2017
- à l’encontre de la Hongrie par le parlement le 20 décembre 2018.
MAIS on pertinemment qu’on obtiendra par succès de la procédure curative car la Pologne et la
Hongrie se sont promis de jamais voté l’une contre l’autre, ainsi pas d’unanimité. Face à l’impossibilité
de mettre en œuvre l’art 7, a été décidé d’introduire un mécanisme : de conditionnement des fonds
CAR ces deux états dépendent financièrement des fonds européen.
Mécanisme pas encore adopté mais qui devrait permettre de suspendre le financement des fonds à
un état qui méconnaitrait les DF. (Need attendre que le règlement soit adopté par la majorité
qualifiée)

Article 7 TUE
1. Sur proposition motivée d'un tiers des États membres, du Parlement européen ou de la
Commission européenne, le Conseil, statuant à la majorité des quatre cinquièmes de ses
membres après approbation du Parlement européen, peut constater qu'il existe un risque clair
de violation grave par un État membre des valeurs visées à l'article 2. Avant de procéder à
cette constatation, le Conseil entend l'État membre en question et peut lui adresser des
recommandations, en statuant selon la même procédure.

Le Conseil vérifie régulièrement si les motifs qui ont conduit à une telle constatation restent
valables.

2. Le Conseil européen, statuant à l'unanimité sur proposition d'un tiers des États membres
ou de la Commission européenne et après approbation du Parlement européen, peut constater
l'existence d'une violation grave et persistante par un État membre des valeurs visées à
l'article 2, après avoir invité cet État membre à présenter toute observation en la matière.

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3. Lorsque la constatation visée au paragraphe 2 a été faite, le Conseil, statuant à la majorité


qualifiée, peut décider de suspendre certains des droits découlant de l'application des traités à
l'État membre en question, y compris les droits de vote du représentant du gouvernement de
cet État membre au sein du Conseil. Ce faisant, le Conseil tient compte des conséquences
éventuelles d'une telle suspension sur les droits et obligations des personnes physiques et
morales.

Les obligations qui incombent à l'État membre en question au titre des traités restent en tout
état de cause contraignantes pour cet État.

4. Le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, peut décider par la suite de modifier les
mesures qu'il a prises au titre du paragraphe 3 ou d'y mettre fin pour répondre à des
changements de la situation qui l'a conduit à imposer ces mesures.

5. Les modalités de vote qui, aux fins du présent article, s'appliquent au Parlement européen,
au Conseil européen et au Conseil sont fixées à l'article 354 du traité sur le fonctionnement de
l'Union européenne.

IV- Une évolution de la structure : des Communautés à l’Union


A. Le changement de structure
Entre 1957 et 1992 on a trois communautés européens distinctes chacune doté de la PJ :
- la CECA
- la CE
- la CEEA
En 1992 à 2009 avec le traité de Maastricht, illustre la création d’un objet non identifié= création
d’une UE sans PJ avec le maintien des trois communautés européennes avec une particularité, la CECA
cesse d’exister en 2002
3ième étape : depuis décembre 2009 , l’UE se voit doté de la PJ et se substitue à la communauté
européenne

1ère étape 1957-1992 : Trois Communautés européennes chacune dotée de la personnalité juridique :
CEE
CEEA
CECA

2ème étape 1992-2009 : création de l’Union européenne ( mais sans personnalité juridique)

Donc en 1992 : Trois communautés européennes et l’Union ( sans personnalité juridique)


Mais CECA disparait en 2002 ( car créée pour 50 ans)

3ème étape : depuis décembre 2009 (date d’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne)

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• Fusion des piliers (avec toujours un traitement particulier de la PESC)


• UE se voit dotée de la personnalité juridique et se substitue à CE
• Donc deux organisations sur la scène européenne : UE et CEEA

B. La question de la nature juridique de l’Union


1. L’Union européenne n’est pas un Etat

L’UE se compose de nombreuses institutions qui sont proches de celles qui existe au niveau
international :
• d’un parlement européen (parlement)
• d’une cour de justice (CC)
• d’un médiateur (défenseur des droits)

MAIS on voit bien que l’UE ne peut pas être considérée comme un état CAR l’union n’arrive pas à
remplir pleinement les trois critères de l’état :
- population : citoyenneté européenne se superpose à la nationalité des EM.
AUJ : pas de véritable peuple européen, plus 27 peuples.
- territoire : territoire économique, l’UE étant une union douanière.
AINSI frontière éco identifiable, mais il apparaît difficile d’identifier des frontières européenne
politique. De plus ce sont les états qui sont compétent en matière de frontière (chaque état
décide individuellement de fermer les frontières).
- souveraineté cad la possibilité de définir la compétence de sa compétence OR l’union
européenne ne détermine pas sa compétence mais les EM
EM peut ajouter ou retirer compétence à l’UE.

2. L’Union européenne dépasse le cadre de l’organisation internationale classique

L’UE c’est l’organisation internationale qui apparaît actuellement comme la plus dvlpé. Pls éléments
de spécificité :
o un système institutionnel plus dvlpé , plus spécifique :
 nombre important  pas d’équivalent au niveau national.
- d’institution : 7 (commission/ parlement/ conseil euro/ CJUE/ banque centrale UE/cour des
comptes 7)
- organe (médiateur…)
- organisme (multitude d’agence européenne).
 3 institutions qui jouent un rôle prépondérant dans le processus décisionnel:
- conseil
- parlement
- commission
o un système décisionnel
>méthode décisionnelle spécifique mise en place dans le cadre de l’UE : la méthode
d’intégration qui s’oppose à la méthode intergouvernementale. Méthode qui suppose que la
prise de décision dans le cadre de l’UE implique la conciliation entre :
- l’intérêt G rpz par la commission
- l’intérêt des citoyen européen rpz par le parlement européen
- l’intérêt des EM rpz par le conseil
>la prise de décision fait à la majorité qualifiée.
La décision de l’organe symbolise un compromis entre les intérêts des EM seulement.
- Le conseil de sécu de l’ONU quand il statue => compromis entre les membres du conseil de
sécu.
- Pour l’UE = compromis entre le parlement, la commission et le conseil.

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=La prise de décision dans l’UE se fait à la maj qualifiée p.q. sp. TANDIS dans le cadre des
organisations internationales classiques = unanimité.

o les rapports entre droit l’union européenne et droit national = primauté de l’UE
=la CJUE pose le principe de primauté dans l’arrêt Costa contre Enel et contrôle le respect de
ce principe de primauté par le billet du recours en manquement.
o système juridictionnel
=système très perfectionné mit en place :
 recours qui permette contrôle du respect par les institutions, organe et organisme de l’UE :
- recours en annulation : devant CJUE
- recours en manquement : contrôle des EM (possibilité de sanction financière)
 procédure de renvoi préjudiciel qui permet la mise en place d’une coopération entre le juge
national et le juge de l’union. Permettant au juge national de veiller correctement à la bonne
application du droit de l’union par les EM.

 Organisation internationale très spécifique la plus dvlpé aujourd’hui.

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Les compétences, domaines dans lesquels l’UE est habilité à agir.


Les compétences constituent un élément de spécificité de l’UE, CAR l’UE est l’OI à laquelle les états
ont accepté de transférer le plus de compétence.

Chap I: Les caractéristiques des compétences de l’Union européenne

Les compétences de l’UE présentes 3 caractéristiques :


o compétences d’attributions : l’UE ne détient de compétence que dans les domaines où les
états ont accepté de lui donner des compétences.
o compétence diversifiées : dans le cadre des compétences transférées, l’UE ne va pas agir tout
le temps avec la même intensité d’action.
En effet dans certains domaines
- l’UE agira seule ex : matière monétaire
- l’UE coordonnera seulement l’action des EM
Le traité fais une distinction de compétence :
 compétence exclusive
 partagée
 complémentaire
o compétence évolutives : depuis 1957 il y a une extension considérable des compétences need
s’intéresser aux mécanismes qui ont permis cette évolution not les traités.

Section 1 : Des compétences d’attribution

Le principe d’attribution = l’UE ne détient de compétence que dans les domaines où les états ont bien
voulu lui donner une compétence. Les états acceptent de transférer des compétences à l’union au
moment où ils signent et ratifient des traités sur l’UE.

A. Fondement du principe d’attribution des compétences

L’art 5§2 TFUE : prévoit que l’union n’a de compétence que là où les états ont bien voulu lui donner
compétence en vertu des traités. AINSI tout ce qui n’est pas attribué à l’état, continu d’appartenir à la
seule compétence des EM.

Article 5, paragraphe 2, TFUE

En vertu du principe d'attribution, l'Union n'agit que dans les limites des compétences que les États
membres lui ont attribuées dans les traités pour atteindre les objectifs que ces traités établissent.
Toute compétence non attribuée à l'Union dans les traités appartient aux États membres.

B. Portée du principe d’attribution des compétences

Dans certains arrêts la CJUE procède à une interprétation large du principe d’attribution des
compétences. Caractère large aussi visible dans le fait qu’on se rend compte que finalement le droit
de l’UE a des retombés sur les compétences exclusives des EM.

1. Interprétation large (JP AETR)

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Interprétation large qui ressort not de la jurisprudence AETR l’arrêt 31 mars 1971 commission contre
conseil = n’opte pas pour une interprétation stricte, l’union n’a de compétence que là où le traité lui
donne compétence.
Dans cet arrêt, la CJUE pose le principe de l’alignement des compétences externes sur les
compétences internes. CAD pose le principe selon lequel, dès lors que l’UE est compétente pour
réglementer une matière au niveau intracommunautaire, elle doit être compétente aussi pour
conclure des accords internationaux avec les états tiers sur ce même domaine, même si le traité ne
prévoit pas explicitement cette compétence.
En l’espèce, la CJUE reconnaît que l’UE est compétence pour conclure un accord international dans le
domaine des transports dès lors qu’elle compétente au niveau intracommunautaire pour adopter les
règlementations au niveau européen dans le domaine des transports.
EX : UE compétence en matière de pêche et tout ce qui concerne la préservation des ressources de la
mer.

 Conception large : prévoit la possibilité à l’UE de signé traité dans des domaines où le traité ne
prévoyait pas explicitement sa compétence.

2. Retombées sur les compétences exclusives des Etats membres

PRINCIPE : domaine de compétence non attribué à l’union relève de la compétence des états.
MAIS MEME dans ces domaines l’action des états se trouve encadré par l’UE.
Ex : Les états disposent auj d’une compétence exclusive en matière d’acquisition et de retrait de
nationalité. MAIS la JP de la cour démontre que même en matière de nationalité, l’UE peut venir
encadrer l’action des états cf. Arrêt 2 mars 2010 Rottman CJUE
→En l’espèce, ressortissant autrichien qui obtient la nationalité All. Ainsi il perd sa nationalité
Autrichienne et devient All. AIE les autorités réalisent qu’il obtient la N avec des informations
frauduleuse, alors les autorités décident de retirer la nationalité à Mr Rottman. Avec comme
conséquence que Rottman depuis apatride, sans nationalité, ainsi perd le bénéfice de la citoyenneté
européenne et perd donc les droits attacher à la CE not le droit de séjour. Mr Rottman demande
l’annulation de la décision de retrait devant le juge All, décision de retrait étant contraire aux
dispositions du droit de l’UE car le prive de sa qualité de citoyen européen.
Le juge All pose une question préjudicielle à la CJUE → la CJUE rappel d’abord que la décision de
retrait relève de la compétence exclusive des juridictions ALL. MAIS comme cette décision de retrait a
des conséquences sur la CE, les autorités All doivent revoir leur manière de retirer la nationalité= ainsi
pour éviter une remise en cause du statut de citoyen européen ; need attendre que mr Rottman
retrouve sa nationalité Autrichienne afin d’éviter l’apatridie.
=CJUE intervient sur la manière de retrait NON sur la décision de retrait elle-même.

Section 2 : Des compétences diversifiées

Le traité attribue des compétences à l’union. MAIS toutes les compétences attribués à l’union ne vont
pas être exercé avec la même intensité d’actions, el traité de Lisbonne fait une distinction entre :
• compétences exclusives : domaine où les EM ont transféré entièrement leur compétence
=ICI l’union agit seul et tout se décide dans le cadre de l’UE
• compétences partagées : dualité d’action possible, l’UE et les EM peuvent agir.
=MAIS si l’union agit, les EM ne peuvent plus agir.
• compétences complémentaires : l’action dominante est celle des EM, l’action de l’UE va être
limitée CAR elle peut seulement venir coordonner l’action des états.

I- Les compétences exclusives

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Définit à l’art 2§1 TFUE = dans le domaine des CE, le principe c’est que tout se fait au niveau de
l’union, tout est décidé au niveau de l’union. Les états ne peuvent donc plus intervenir, SAUF dans 2
hypothèses :
- S’ils sont habilités par l’union
- Pour mettre en œuvre les actes de l’union

Ex : quotas en matière de pêche, compétence exclusive de l’UE. L’union va habiliter les états à
contrôler la mise en œuvre de ces quotas, et c’est donc les EM qui vont veiller au niveau national au
respect des quotas par les pécheurs.

Article 2, paragraphe 1, TFUE


Lorsque les traités attribuent à l'Union une compétence exclusive dans un domaine déterminé, seule
l'Union peut légiférer et adopter des actes juridiquement contraignants, les États membres ne pouvant
le faire par eux-mêmes que s'ils sont habilités par l'Union, ou pour mettre en œuvre les actes de
l'Union.

Le traité liste de manière limitative ce qui relève des compétences exclusives à l’art 3TFUE =
• l'union douanière;
• l'établissement des règles de concurrence nécessaires au fonctionnement du marché
intérieur;
• la politique monétaire pour les États membres dont la monnaie est l'euro;
• la conservation des ressources biologiques de la mer dans le cadre de la politique commune
de la pêche;
• la politique commerciale commune (relation commerciale avec états tiers).

II- Les compétences partagées

Ces compétences sont définies à l’art 2§2 TFUE = domaine où l’union et les EM peuvent agir
MAIS idée de préemptions européennes qui s’appliquent, cad que dès lors que l’UE agit les EM ne
peuvent plus agir.
Qu’est-ce qui détermine qui doit agir l’UE et les EM ?
→Le principe de subsidiarité : conduit à légitimé l’action de l’union au détriment de l’action des EM
lorsque 2 conditions cumulatives sont remplis :
- si action des EM dans le domaine est insuffisante
- si action de l’UE apporte une plus-value, si l’union va pouvoir faire mieux que les EM.
L’art 4TFUE donne une liste des compétences partagées, mais une liste non exhaustive, exemple :
• politique sociale
• agriculture
• l’environnement
• les transports
• la protection des consommateurs
• …
:O dans certains domaines l’UE décide de préempter totalement la compétence : notamment dans le
cas de la politique agricole commune (PAC), quasi-dans une compétence exclusive.
Article 2, paragraphe 2, TFUE
Lorsque les traités attribuent à l'Union une compétence partagée avec les États membres dans un
domaine déterminé, l'Union et les États membres peuvent légiférer et adopter des actes
juridiquement contraignants dans ce domaine. Les États membres exercent leur compétence dans la
mesure où l'Union n'a pas exercé la sienne. Les États membres exercent à nouveau leur compétence
dans la mesure où l'Union a décidé de cesser d'exercer la sienne.

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III- Les compétences complémentaires

Concerne des domaines où l’action de l’UE va être très limitée, car elle va seulement pouvoir
coordonner ou encourager les EM.

Ex :

>Le système éducatif, compétence exclusive de l’EM, mais l’union peut intervenir pour encourager la
coopération entre les EM en adopter des actions d’encouragement + recommandation = acte sans
effet contraignant Art 165 TFUE.

Article 165 TFUE

1. L'Union contribue au développement d'une éducation de qualité en encourageant la


coopération entre États membres et, si nécessaire, en appuyant et en complétant leur action
tout en respectant pleinement la responsabilité des États membres pour le contenu de
l'enseignement et l'organisation du système éducatif ainsi que leur diversité culturelle et
linguistique.

4. Pour contribuer à la réalisation des objectifs visés au présent article:

- le Parlement européen et le Conseil, statuant conformément à la procédure législative ordinaire et


après consultation du Comité économique et social et du Comité des régions, adoptent des actions
d'encouragement, à l'exclusion de toute harmonisation des dispositions législatives et réglementaires
des États membres;

- le Conseil adopte, sur proposition de la Commission, des recommandations.

D’autre exemple :
>La culture
>Le tourisme
>La jeunesse
>Le sport

Section 3 : Des compétences évolutives

Distinction des compétences des 3 communautés et des compétences d’auj de 2021 = évolution des
compétences de l’union.
• comment ces compétences ont évolué ? = les mécanismes d’évolution
• l’étendue des compétences de l’union, les principales compétences.

I- Les mécanismes permettant l’évolution des compétences

L’évolution des compétences elle est essentiellement le fruit de la révision des traités, mais il y a aussi
une autre procédure celle d’adaptation qui permet l’extension de certaines compétences.

A. L’évolution des compétences par la révision des traités

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Dès l’origine les traités instituant les communautés euro contenaient une clause de révision. A
l’origine il y avait une clause de révision par traité.
Auj on a une clause générale de révision qui figure à l’art 48 TUE. La nouveauté du traité de Lisbonne
est d’avoir introduit à côté de la procédure de révision G ordinaire, des procédures de révision
simplifiée qui ont pour objectif de permettre une révision + rapide des traités dans certaines
circonstances. CAR la procédure de révision traditionnelle est extrêmement lourde.
1. La procédure de révision ordinaire : procédure normale

L’art 48 détermine l’objet de la révision = accroitre ou réduire (traité de Lisbonne) les compétences
attribuées à l’union dans les traités.
Le traité de Lisbonne avec la possibilité de réduire. Lors d’un traité de révision les états peuvent
décider de retirer telle out elle compétence.
MAIS auj les EM n’ont jamais retiré de compétence à l’UE.
La procédure :
>L’initiative de la révision appartient au gouvernement de tout EM, aux parlements euro ou à la
commission = l’initiateur transmet le projet de révision au conseil.
>Le conseil transmet le projet au conseil européen
>Le conseil européen doit en principe convoquer une convention européenne composé :
- des rpz des parlements nationaux
- rpz des chefs d’états
- rpz de la commission
Convention qui se doit d’élaborer un projet de révision et elle va transmettre ce projet à la conférence
intergouvernementale qui réunit les chefs d’état et le gouv. Cette conférence détient le pouvoir de
révision.
MAIS Lorsque l’ampleur des justifications ne le justifie pas, le conseil européen peut décider de ne pas
réunir une convention et décider de réunir directement la conférence intergouvernementale.
>Pour l’entrée en vigueur need une double unanimité :
- signer par l’ensemble chefs d’état des gouvernements
- need qu’il soit ratifié par les états selon leurs règles Celles.

La convention européenne est une innovation du traité de Lisbonne. Elle a était utilisé à deux
reprises : pour élaborer la CDF et le traité établissant constitution. L’intérêt d’ajouter cette étape et de
démocratiser la révision et de permettre aux parlements nationaux d’intervenir dans le contenu de la
révision et non plus seulement à la ratification. AINSI participe à l’élaboration du projet.

Article 48 TUE

1. Les traités peuvent être modifiés conformément à une procédure de révision ordinaire. Ils peuvent
également être modifiés conformément à des procédures de révision simplifiées.

Procédure de révision ordinaire

2. Le gouvernement de tout État membre, le Parlement européen ou la Commission peut soumettre


au Conseil des projets tendant à la révision des traités. Ces projets peuvent, entre autres, tendre à
accroître ou à réduire les compétences attribuées à l'Union dans les traités. Ces projets sont transmis
par le Conseil au Conseil européen et notifiés aux parlements nationaux.

3. Si le Conseil européen, après consultation du Parlement européen et de la Commission, adopte à la


majorité simple une décision favorable à l'examen des modifications proposées, le président du
Conseil européen convoque une Convention composée de représentants des parlements nationaux,
des chefs d'État ou de gouvernement des États membres, du Parlement européen et de la
Commission. La Banque centrale européenne est également consultée dans le cas de modifications

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institutionnelles dans le domaine monétaire. La Convention examine les projets de révision et adopte
par consensus une recommandation à une Conférence des représentants des gouvernements des
États membres telle que prévue au paragraphe 4.

Le Conseil européen peut décider à la majorité simple, après approbation du Parlement européen, de
ne pas convoquer de Convention lorsque l'ampleur des modifications ne le justifie pas. Dans ce
dernier cas, le Conseil européen établit le mandat pour une Conférence des représentants des
gouvernements des États membres.

4. Une Conférence des représentants des gouvernements des États membres est convoquée par le
président du Conseil en vue d'arrêter d'un commun accord les modifications à apporter aux traités.

Les modifications entrent en vigueur après avoir été ratifiées par tous les États membres
conformément à leurs règles constitutionnelles respectives.

5. Si à l'issue d'un délai de deux ans à compter de la signature d'un traité modifiant les traités, les
quatre cinquièmes des États membres ont ratifié ledit traité et qu'un ou plusieurs États membres ont
rencontré des difficultés pour procéder à ladite ratification, le Conseil européen se saisit de la
question.

2. Procédure simplifiée

Le traité de Lisbonne introduit 2 procédures simplifiées=


o art 48§6 = l’objet de cette révision concerne les projets tendant à la révision de tout ou partie
des dispositions de la troisième partie du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne,
relatives aux politiques et actions internes de l'Union.
→Concerne tout ce qui est attrait au marché intérieur et toutes les politiques.
ATTENTION : la révision n’a pas pour objet d’accroitre les compétences de l’UE sinon procédure
normale.
La procédure simplifiée de l’art 48§6 :
- need décision du conseil européen à l’unanimité
- pour que cette décision entre en vigueur, elle devra être approuvée par les EM selon leurs
règles Celles respectives.
=bcp plus simple donc CAR seulement need d’une décision à l’unanimité du CE + approbation
ensemble des EM.
:O Procédure utilisée une fois dans le cadre de la crise financière Grèce, pour modifier l’art 136 TFUE.
Article modifié + ajoute d’une disposition qui prévoit que les états de la zone euro peuvent instituer
un mécanisme de stabilité permettant une assistance financière, un état suborné à une stricte
conditionnalité (aide financière à la Grèce).

o art 48§7 = l’objet est de mettre en place des révisions qui vont avoir pour objet de faciliter la
prise de décision. Il prévoit 2 hypothèses de révision :
- l’hypothèse où on révise une disposition pour faire passer le vote du conseil de l’unanimité à
la majorité qualifiée.
- hypothèse où on révise une disposition qui applique la procédure législative spéciale et on
veut la réviser pour faire appliquer la procédure législative ordinaire.
NEED dans le §7 :
>Une procédure à l’unanimité après approbation du parlement européen.
>Décision transmise à l’ensemble des parlements nationaux des états, les états ont 6 mois pour régir,
et si passer ce délai aucun parlement national ne s’est opposé, dans ce cas-là la décision est réputée
adopté.

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=double unanimité : tous les chefs d’état doivent être d’acc + tous les parlements nationaux, need
aucune désapprobation pour que l’acte entre en vigueur.

 On retrouve toujours l’idée de double unanimité

Procédures de révision simplifiées

6. Le gouvernement de tout État membre, le Parlement européen ou la Commission peut soumettre


au Conseil européen des projets tendant à la révision de tout ou partie des dispositions de la troisième
partie du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, relatives aux politiques et actions
internes de l'Union.

Le Conseil européen peut adopter une décision modifiant tout ou partie des dispositions de la
troisième partie du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne. Le Conseil européen statue à
l'unanimité, après consultation du Parlement européen et de la Commission ainsi que de la Banque
centrale européenne dans le cas de modifications institutionnelles dans le domaine monétaire. Cette
décision n'entre en vigueur qu'après son approbation par les États membres, conformément à leurs
règles constitutionnelles respectives.

La décision visée au deuxième alinéa ne peut pas accroître les compétences attribuées à l'Union dans
les traités.

7. Lorsque le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne ou le titre V du présent traité prévoit
que le Conseil statue à l'unanimité dans un domaine ou dans un cas déterminé, le Conseil européen
peut adopter une décision autorisant le Conseil à statuer à la majorité qualifiée dans ce domaine ou
dans ce cas. Le présent alinéa ne s'applique pas aux décisions ayant des implications militaires ou dans
le domaine de la défense.

Lorsque le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne prévoit que des actes législatifs sont
adoptés par le Conseil conformément à une procédure législative spéciale, le Conseil européen peut
adopter une décision autorisant l'adoption desdits actes conformément à la procédure législative
ordinaire.

Toute initiative prise par le Conseil européen sur la base du premier ou du deuxième alinéa est
transmise aux parlements nationaux. En cas d'opposition d'un parlement national notifiée dans un
délai de six mois après cette transmission, la décision visée au premier ou au deuxième alinéa n'est
pas adoptée. En l'absence d'opposition, le Conseil européen peut adopter ladite décision.

Pour l'adoption des décisions visées au premier ou au deuxième alinéa, le Conseil européen statue à
l'unanimité, après approbation du Parlement européen, qui se prononce à la majorité des membres
qui le composent.

B. L’évolution des compétences par l’adaptation des traités

L’art 352 TFUE permet une certaine adaptation des traités sans passé par une procédure lourde de
révision.
Cette disposition est susceptible de corriger la rigidité du principe d’attribution des compétences.
MAIS non utiliser pour étendre les compétences de l’union CAR il faut qu’elle soit utilisé pour
permettre une action nécessaire à la réalisation d’une politique déjà prévue dans les traités.
=Procédure purement communautaire, tout de même lourde car need décision du conseil à
l’unanimité après approbation du parlement.
Cette disposition a été utilisée pour introduire les prémices de certaines politiques dans le cadre de
l’union. C’est sur le fondement de cette disposition qu’on était introduit les 1er actes en matière

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d’environnement ou en matière de protection du consommateur. AINSI elle permet finalement le


dvlpmt a posteriori de politique.

Article 352 TFUE

Si une action de l'Union paraît nécessaire, dans le cadre des politiques définies par les traités, pour
atteindre l'un des objectifs visés par les traités, sans que ceux-ci n'aient prévu les pouvoirs d'action
requis à cet effet, le Conseil, statuant à l'unanimité sur proposition de la Commission et après
approbation du Parlement européen, adopte les dispositions appropriées. Lorsque les dispositions en
question sont adoptées par le Conseil conformément à une procédure législative spéciale, il statue
également à l'unanimité, sur proposition de la Commission et après approbation du Parlement
européen.

II- L’étendue des compétences de l’Union

Si on fait une comparaison entre les compétences des communautés euros en 1957 et les
compétences de l’UE aujourd’hui en 2021 on réalise qu’il y a eu une extension considérable des
compétences. Cette extension a été permise essentiellement par les traités de révision qui ont
progressivement étendue les compétences de l’union. Notamment deux gros blocs de compétence de
l’union auj. L’UE
• a pour objectif la réalisation du marché intérieur et de la libre concurrence
• gère un certains nombres de politique au niveau européen.

A. La réalisation du marché intérieur et de la libre concurrence

Depuis 1957 l’UE a pour origine la création d’un marché intérieur :


Marché intérieur : espace sans frontière dans lequel les marchandises, les services, les personnes et
les capitaux circulent librement.
AINSI il ne doit pas avoir pour permettre la libre circulation
- pas de droit de douane
- pas de quotas
MAIS la liberté de circulation des personnes a des limites, si l’individu présente un danger public ou
pour des raisons de santé publique (COVID), de plus si la personne se déplace pour un séjour de
longue durée on peut se voir imposer des conditions.
Le traité met en place un certain nombre de règles qui interdisent les restrictions à ces libertés de
circulation. Mais ils permettent aux Etats de maintenir des restrictions justifiées par des motifs
d’intérêt général (ordre public, santé public, protection de l’environnement…)

Libre concurrence : concurrence qui ne soit pas faussée par des pratiques d’origine publique ou privée
Ainsi dans le cadre du traité on va trouver des règles qui encadrent les pratiques d’entreprises:
- Interdiction des ententes,
- interdiction des abus de position dominante,
- contrôle des concentrations,
- principe d’incompatibilité des aides d’Etat art 107 TFUE
CAR quand l’état accorde une aide à une entreprise il favorise cette entreprise par rapport aux
autres entreprises qui ont vocation à intervenir sur le marché.
AUJ le système d’aide est passé sous le contrôle de la commission, need notifier à la
commission qui va déterminer si l’aide en cause peut bénéficier de dérogation.

B. Les politiques européennes

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Aujourd’hui, de nombreuses politiques sont mises en place au niveau européen. En effet les états son
transféré un certains nombres de leur compétence à l’UE ce qui fait qu’un certains nombres de
politiques sont menées au niveau européen = 27 politiques européenne
o politique agricole commune,
o politique de la pêche,
o politique des transports,
o politique de l’environnement,
o politique sociale,
o politique économique,
o politique monétaire,
o politique de cohésion économique,
o sociale et territoriale…
MAIS le degré d’intensité d’action de l’union va varier selon le type de compétence détenue par
l’union :
> Dans certaines politiques tout se décide au niveau européen dans le cas des compétences exclusives
de l’UE.
Ex : politique monétaire pour les EM dont la monnaie est l’euro.
>OU l’action de l’Union est limitée, elle ne peut que coordonner les politiques nationales.
Ex : politique économique
Au niveau des politiques européennes c’est là que la diversification d’intensification a était la plus
importante car à l’origine en 57 il y avait seulement la politique des transports, de la pêche et agricole
commune.
ATTENTION : La PESC a une dominante nationale car peu d’action de l’UE en raison de l’unanimité
nécessaire. Ainsi les états agissent seuls.

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Chapitre II : Les principes régissant l’exercice des compétences de l’Union européenne

Cas où les compétences ont été transféré à l’union, et est-ce qu’il existe des principes qui viennent
guider l’exercice de ces compétences ? = Oui 2 principes prévus dans le traité et qui ont vocation à
s’appliquer à l’exercice des compétences de l’union :
• principe de subsidiarité
• principe de proportionnalité

Section 1 : Le principe de subsidiarité

Depuis l’entrée en vigueur du traité de M le principe de S est identifié à l’art 5§3 TUE.

Art 5§3 :
En vertu du principe de subsidiarité, dans les domaines qui ne relèvent pas de sa compétence
exclusive, l'Union intervient seulement si, et dans la mesure où, les objectifs de l'action envisagée ne
peuvent pas être atteints de manière suffisante par les États membres, tant au niveau central qu'au
niveau régional et local, mais peuvent l'être mieux, en raison des dimensions ou des effets de l'action
envisagée, au niveau de l'Union.
Les institutions de l'Union appliquent le principe de subsidiarité conformément au protocole sur
l'application des principes de subsidiarité et de proportionnalité. Les parlements nationaux veillent au
respect du principe de subsidiarité conformément à la procédure prévue dans ce protocole.

A. Origine du principe de subsidiarité et champ d’application

ORIGINE :
Le principe de S n’est pas au départ consacré.
NEED attendre l’acte unique européen de 1986 pour qu’il fasse son apparition dans le cadre du traité.
Et à l’époque il va faire son apparition dans le domaine de l’environnement art 130R§4 du traité
instituant la CEE qui prévoit que la communauté est compétente pour agir en matière
d’environnement SI les objectifs visés peuvent être mieux réalisé au niveau communautaire que au
niveau des EM = en matière d’environnement l’UE doit agir si elle peut faire mieux que les EM
agissant individuellement.

MAIS c’est le traité de M de 1992 qui introduit l’art 5§3 TUE. Le traité de M créé l’union et lui étend
considérablement ses compétences. AINSI le principe de S apparaît comme un moyen de rassurer les
états : dans le cadre de compétences partagées l’union interviendra seulement si elle fait mieux que
les états, elle n’interviendra pas si elle fait pareil ou moins bien.

CHAMP D’APPLICATION :
Définit de manière négative. Le principe de S a vocation à s’appliquer dans les domaines qui ne
relèvent pas de sa compétence exclusive. Ainsi le principe de S s’applique dans les compétences
partagées et complémentaires, et surtout les compétences partagées.

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NON dans les compétences exclusives, car l’objet du principe de S c’est de régler un pb de conflit de
compétence entre la compétence nationale et la compétence européenne. OR ici pas de conflit de
compétence, car seule l’UE est habilité à agir.

B. Conditions de mise en œuvre et fonctions du principe de subsidiarité

Pour que l’action de l’Union européenne soit légitimée par le principe de subsidiarité il faut que deux
conditions soient remplies :
 NEED une insuffisance de l’action des Etats membres
 NEED que les objectifs de l’action envisagée puissent être mieux atteints au niveau européen
La charge de la preuve pèse essentiellement sur les institutions et la commission euro qui va prouver
les actes notamment avec des indicateurs. C’est à la commission, au législateur communautaire, de
prouver que l’action de l’UE va permettre de mieux atteindre les objectifs.

La fonction du principe. IL apparaît que le principe poursuit une double fonction :


• juridique = le principe de S va permettre de délimiter l’exercice de compétence concurrente
CAR permet de déterminer qui doit agir entre la compétence nationale et la compétence
euro.
• politique = le principe de S va jouer un rôle de légitimation de l’action de l’union
CAR lorsque l’action de l’union est justifiée par le principe de S car elle remplit les deux
conditions, elle n’apparaît plus contestable.

C. Contrôle de l’application du principe de subsidiarité

2 formes du contrôle de l’application du principe de subsidiarité


• contrôle politique
• contrôle juridictionnel

1. Contrôle politique :

A l’origine, en 1992, ce contrôle était très faible .C’est le traité de Lisbonne qui est venu renforcer le
contrôle politique et il l’a fait à travers un protocole annexé au TUE = protocole sur l’application des
principes de subsidiarité et de proportionnalité. Avec une précision que les protocoles annexé au TUE
ont la même valeur juridique que les traités.
Protocole qui vient confier le contrôle de l’application du principe de S aux parlements nationaux,
contrôle qui s’exerce a priori cad avant l’adoption définitive de l’acte. C’est l’art 7 du protocole qui
détermine les conditions de mise en œuvre de contrôle politique =
➢ tous les projets d’actes sont transmis aux parlements nationaux qui vérifient si l’acte
respect le P afin de légitimer la compétence de l’UE
➢ Chaque parlement dispose de deux voix
- SI système bicaméral et chaque chambre auront une voix
- SI système monocaméral la chambre a 2 voix
• SI le parlement ou une des chambres estiment que le projet législatif n’est pas conforme au
principe de S = dans ce cas-là doit informer la commission.
• SI il y a 1/3 des voix attribué au parlement qui se mobilise en invoquant la violation du
principe de S, ou un ¼ des voix si le projet concerne l’espace de liberté et de justice =
commission doit réexaminer sa proposition, soit la commission
- retirer la proposition

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- la modifie
- la maintient mais doit motiver son maintien.
• SI les voix qui dénonce le non-respect sont la moitié des voix = la commission doit réexaminer
le projet législatif avec 3 possibilité
- abandon du projet
- modifie le projet
- maintient le projet need motiver sa décision et transmettre au parlement et au conseil qui
vont statuer sur le projet et l’ensemble des avis des parlements nationaux.
ET AVANT de statuer sur le fond, le parlement et la commission devront statuer sur la
question de savoir si l’acte est conforme au principe de S.
SI un décide que non la procédure s’arrête.

Ex : proposition de règlement de la commission concernant l’exercice du droit de mener des actions


collectives dans le contexte de la libre prestation de service et de la liberté d’établissement mais
commission retire sa proposition.
En 2013, proposition de règlement qui visé la création d’un parquet européen adopté sous la forme
d’une coopération renforcée.
En 2016, proposition qui concerné la directive travailleur détaché.

Article 7 du protocole sur l’application des principes de subsidiarité et de proportionnalité

1. Le Parlement européen, le Conseil et la Commission, ainsi que, le cas échéant, le groupe d'États membres, la
Cour de justice, la Banque centrale européenne ou la Banque européenne d'investissement, si le projet d'acte
législatif émane d'eux, tiennent compte des avis motivés adressés par les parlements nationaux ou par une
chambre de l'un de ces parlements.

Chaque parlement national dispose de deux voix, réparties en fonction du système parlementaire national. Dans
un système parlementaire national bicaméral, chacune des deux chambres dispose d'une voix.

2. Dans le cas où les avis motivés sur le non-respect par un projet d'acte législatif du principe de subsidiarité
représentent au moins un tiers de l'ensemble des voix attribuées aux parlements nationaux conformément au
deuxième alinéa du paragraphe 1, le projet doit être réexaminé. Ce seuil est un quart lorsqu'il s'agit d'un projet
d'acte législatif présenté sur la base de l'article 76 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne relatif
à l'espace de liberté, de sécurité et de justice.

À l'issue de ce réexamen, la Commission ou, le cas échéant, le groupe d'États membres, le Parlement européen,
la Cour de justice, la Banque centrale européenne ou la Banque européenne d'investissement, si le projet d'acte
législatif émane d'eux, peut décider, soit de maintenir le projet, soit de le modifier, soit de le retirer. Cette
décision doit être motivée.

3. En outre, dans le cadre de la procédure législative ordinaire, dans le cas où les avis motivés sur le non-respect
par une proposition d'acte législatif du principe de subsidiarité représentent au moins une majorité simple des
voix attribuées aux parlements nationaux conformément au deuxième alinéa du paragraphe 1, la proposition
doit être réexaminée. À l'issue de ce réexamen, la Commission peut décider, soit de maintenir la proposition,
soit de la modifier, soit de la retirer.

Si elle choisit de la maintenir, la Commission devra, dans un avis motivé, justifier la raison pour laquelle elle
estime que la proposition est conforme au principe de subsidiarité. Cet avis motivé ainsi que les avis motivés des
parlements nationaux devront être soumis au législateur de l'Union afin d'être pris en compte dans le cadre de la
procédure:

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a) avant d'achever la première lecture, le législateur (le Parlement européen et le Conseil) examine si la
proposition législative est compatible avec le principe de subsidiarité, en tenant compte en particulier des motifs
invoqués et partagés par la majorité des parlements nationaux ainsi que de l'avis motivé de la Commission;

b) si, en vertu d'une majorité de 55 % des membres du Conseil ou d'une majorité des suffrages exprimés au
Parlement européen, le législateur est d'avis que la proposition n'est pas compatible avec le principe de
subsidiarité, l'examen de la proposition législative n'est pas poursuivi.

2. Contrôle juridictionnel

Très rapidement après l’entrée en vigueur du traité de M, les juridictions de l’union se sont reconnues
compétente pour contrôler le respect du principe de S.
Arrêt tribunal de 1er instance des communautés européennes, aujourd’hui le tribunal de l’union : arrêt
21 février 1995 SPO : le tribunal estime que le principe de S est un principe G du droit au regard
duquel est contrôlé la légalité des actes communautaires.
=notamment dans le cadre du recours en annulation, a posteriori.

Le juge va contrôler :
• s’il existait une insuffisance d’action
• et si l’action de l’UE apporte une plus-value
Au regard des arguments invoqués devant lui.
Le contrôle du principe de S s’exerce sur des actes législatifs, et le juge de l’UE opère un contrôle
limité lorsqu’il contrôle la volonté du législateur européen = contrôle a posteriori limité car porte sur
l’appréciation du législateur.
Le traité de Lisbonne officialise et renforce ce contrôle dans le protocole n°2. Le traité introduit une
nouveauté qui découle de l’art 8 du protocole :
- le comité des régions peut exercer un recours en annulation contre des actes législatifs
méconnaissant le principe de S.
- L’article prévoit la possibilité pour un parlement national ou une chambre du parlement, par
le biais de son état d’exercer un recours en annulation contre un acte législatif au motif qu’il
méconnaîtra le principe de subsidiarité.
= ainsi l’assemblée nationale peut demander au gouvernement FR de saisir la CJUE d’un
recours contre une directive en invoquant la violation du principe de S.
→Cela montre donc que les parlements nationaux peuvent exercer un contrôle a priori et a posteriori.
Mais cette nouvelle saisine n’a jamais était utilisé auj par un parlement national.

Article 8 du protocole sur l’application des principes de subsidiarité et de proportionnalité

La Cour de justice de l'Union européenne est compétente pour se prononcer sur les recours pour
violation, par un acte législatif, du principe de subsidiarité formés, conformément aux modalités
prévues à l'article 263 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, par un État membre ou
transmis par celui-ci conformément à son ordre juridique au nom de son parlement national ou d'une
chambre de celui-ci.
Conformément aux modalités prévues audit article, de tels recours peuvent aussi être formés par le
Comité des régions contre des actes législatifs pour l'adoption desquels le traité sur le fonctionnement
de l'Union européenne prévoit sa consultation.

Section 2 : Le principe de proportionnalité

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Il figure à l’art 5§4 TUE, le principe de proportionnalité = principe qui a vocation à s’appliquer à toutes
les compétences (exclusive, partagée, complémentaire). L’union doit laisser aux états la marge de
décision la plus grande possible au regard des objectifs poursuivis.
Ex : l’union privilégie la directive au lieu du règlement car laisse une marge de manœuvre pour la
transposition de la décision dans l’ordre juridique interne.

Article 5, paragraphe 4 TUE


En vertu du principe de proportionnalité, le contenu et la forme de l'action de l'Union n'excèdent pas
ce qui est nécessaire pour atteindre les objectifs des traités.
Les institutions de l'Union appliquent le principe de proportionnalité conformément au protocole sur
l'application des principes de subsidiarité et de proportionnalité.

→Le principe de proportionnalité fait l’objet d’un contrôle juridictionnel. AINSI il est possible de faire
un recours en annulation contre une directive, un règlement au motif qu’il méconnaît le principe de
proportionnalité.

Conclusion sur le rôle des parlements nationaux dans l’Union européenne :

Article 12 TUE

Les parlements nationaux contribuent activement au bon fonctionnement de l'Union:


a) en étant informés par les institutions de l'Union et en recevant notification des projets
d'actes législatifs de l'Union conformément au protocole sur le rôle des parlements nationaux
dans l'Union européenne;
b) en veillant au respect du principe de subsidiarité conformément aux procédures prévues
par le protocole sur l'application des principes de subsidiarité et de proportionnalité;
c) en participant, dans le cadre de l'espace de liberté, de sécurité et de justice, aux
mécanismes d'évaluation de la mise en œuvre des politiques de l'Union dans cet espace,
conformément à l'article 70 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne et en
étant associés au contrôle politique d'Europol et à l'évaluation des activités d'Eurojust,
conformément aux articles 88 et 85 dudit traité;
d) en prenant part aux procédures de révision des traités, conformément à l'article 48 du
présent traité;
e) en étant informés des demandes d'adhésion à l'Union, conformément à l'article 49 du
présent traité;
f) en participant à la coopération interparlementaire entre parlements nationaux et avec le
Parlement européen, conformément au protocole sur le rôle des parlements nationaux dans
l'Union européenne.

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Deuxième partie :
Processus constitue un élément de spécificité de l’UE. Il se rapproche de celui d’un état. CAR on peut
identifier :
- une procédure d’adoption des actes législatifs
- une procédure d’adoption des actes non-législatifs
- une procédure budgétaire
- une procédure de conclusion des accords internationaux.

MAIS tout de même une spécificité du processus

Chapitre I : La spécificité du processus décisionnel

La spécificité tient essentiellement à deux éléments :


• l’application de principes spécifiques
• la prépondérance du triangle institutionnel : trois institutions importantes :
- commission euro
- conseil de l’UE
- le parlement euro

Section 1 : les principes directeurs

Le système de l’UE se distingue de celui des états en e que le modèle n’a pas était concu sur le modèle
de la séparation des pouvoirs.
Auj dans le cadre de l’union on peut identifier les trois pouvoirs :
- un pouvoir législatif
- un pouvoir exécutif
- un pouvoir judiciaire
MAIS l’organisation de ces pouvoirs n’obéit pas à la logique de séparation des pouvoirs. CAR pouvoir
confié à pls institutions, institutions qui ont vocation à agir dans le cadre du pouvoir législatif mais
aussi exécutif.
Ex : dans le cadre de l’UE le pouvoir législatif suppose une intervention de la commission, du conseil et
du parlement.
Dans le cadre de l’UE, le pouvoir exécutif appartient principalement à la commission mais peut être
exercé par le conseil.

AINSI Répartition spécifique des pouvoirs dans le cadre de l’Union européenne


o répartition horizontale : au niveau européen entre les institutions de l’Union européenne
o répartition verticale : entre l’Union européenne et les Etats membres. Les états participent à
l‘exercice du pouvoir législatif, exécutif, judiciaire européen
Ex : le système juridictionnel de l’union a était concu comme intégrant le juge national. Le juge
national considéré comme le juge de droit commun de l’UE CAR c’est lui qui veille à la bonne
application du droit de l’UE au niveau des états. Vu qu’au niveau de l’union il y a qu’un seul recours
(recours en manquement de a CJUE, ouvert que à la commission et aux EM), donc un particulier qui
s’estime victime de l’UE doit se tourner vers le juge national.
+Permet la bonne mise en œuvre des actes législatifs de l’UE dans l’EM.

Cette répartition spécifique implique Application de principes spécifiques :


• principe du cadre institutionnel unique
• et principe de l’équilibre institutionnel

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I- Le principe du cadre institutionnel unique

A l’origine en 1957 il n’y avait pas de cadre institutionnel unique. CAD qu’il y avait 3 communautés
euro distinctes avec seulement 2 institutions communes : cour de justice et assemblée européenne.

NEED attendre 1955 et l’adoption d’un traité de fusion des effectifs le 8 avril 1965 pour que soit mis
en place un cadre institutionnel unique. DONC à partie de 1965 on a 3 commu distinctes mais ce sont
les même institutions qui interviennent : cour de justice, assemblée euro et commission euro.
Le principe prend plus d’importance depuis la création de l’UE. Lorsque l’UE est créé est créé l’UE en
pilier  AINSI quel que soit le pilier concernait se sont les mêmes institutions qui ont vocation à agir .
MAIS les institutions ne vont pas avoir le même rôle selon les piliers. Les institutions qui vont jouer un
rôle essentiel :
- le conseil de l’union (réunit ministre)
- le conseil européen (réunit chef gouv).
TANDIS que la commission, le parlement et la CJUE jouent un rôle très limité.

 Instituions ont vocation à agir dans tous les domaines, mais agissent différemment selon les
domaines.

II- Le principe de l’équilibre institutionnel

Joue le rôle de substitut au principe de séparation des pouvoirs. La CJCE dégage le principe de
l’équilibre institutionnel dans l’arrêt Meroni du 13 juin 1958.
=il signifie que chaque institution doit agir dans les limites de ses attributions. AINSI les institutions ne
doivent pas empiéter sur les compétences des autres institutions.
Principe JPel garantit essentiellement par la CJCE.
Principe très important car dans le cadre de l’UE les institutions ne disposent pas de moyen de
pression sur les autres, exemple le conseil et le parlement ne dispose d’aucun moyen de pression
classique qui existe d’un régime parlementaire. SAUF dans les rapports entre parlement et
commission, car le parlement dispose de l’arme de la motion de censure cad poussé la commission à
démissionner.
AINSI la CJCE joue un rôle de véritable cour institutionnel en veillant qu’une IN n’empiète pas sur les
pouvoirs d’une autre institution. cf. 2 arrêts :
 Arrêt du 29 octobre 1980 isoglucose : la CJUE sanctionne le conseil qui voulait se passer d’une
demande d’avis au parlement ALORS que le traité le prévoyait expressément un avis du
parlement
= la cour dit que la consultation est le moyen qui permet au parlement de participer
effectivement au processus législatif de la communauté. De plus elle explique que cette
compétence rpz un élément essentiel de l’équilibre institutionnel voulu par les traités.
 Arrêt du 9 aout 1994 commission contre le conseil : arrêt attrait à la procédure de négociation
internationale. Lorsque l’UE négocie avec un état tiers :
- commission mène les négociations dans les cadres des directives du conseil
- à la fin du processus lorsque l’accord est finalité, le conseil retrouve la main et doit signer
l’accord.
ICI, la commission exerce un recours contre les directives du conseil car elle estime que le conseil va
trop loin dans ses directives (tentent de l’obliger à négocier dans un sens). Ainsi pour la commission, le
conseil aurait violé les attributions de la commission, le principe d’équilibre institutionnel.
Dans cet arrêt la CJUE va admettre que le conseil est allé trop loin et not elle va expliquer que les
directives de négociations du conseil donné à la commission, ne doivent jamais avoir pour effet de lier
la commission.

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Section 2 : La prépondérance du Triangle institutionnel

Rappel de la distinction entre institutions, organes et organismes de l’Union européenne :


• Les institutions de l’union sont celles qlf comme telles par le traité
→ Les organes jugé comme les plus importants arts 13 TFUE. Auj on a 7 institutions :
- le conseil de l’UE
- la commission
- le parlement
- le conseil européen (conseil des ministres).
- la cour des comptes
- la banque centrale européenne
- la cour de justice
Catégorie qui évolue, le traité de L reconnaît la qualité d’IN à la BCE et le conseil européen.
• les organes sont prévus par les traités mais n’ont pas la qualité d’institution :
- comité des régions rpz l’intérêt régional, territorial
- comité éco et sociale rpz l’intérêt des travailleurs de la sté civile
=organe consultatif qui peut intervenir dans le processus législatif, peuvent ou doivent être consulté
par les institutions. L’intérêt de ces comités est d’associer au processus décisionnel d’autres intérêts
que ceux rpz par la commission, le conseil et le parlement.
- médiateur européen opère un contrôle admin sur les institutions, organes et organisme de
l’UE
• organismes non prévus par les traités mais vont être créé par les institutions et
principalement par la commission par des actes de droit dérivé pour les aider à accomplir leur
mission. Ces organismes regroupent essentiellement les agences européennes.
:O certains agence sont un rôle décisionnel ex : l’agence euro des médicaments.

Objectif de cette section 2 est de démontrer l’importance jouée par le triangle institutionnel
représenté par trois institutions : joue un rôle prépondérant dans le processus décisionnel.
o le Parlement européen,
o le Conseil de l’Union européenne (conseil des ministres).
o la Commission européenne.
Ce trio est aujourd’hui concurrencé par une autre institution,
o le Conseil européen, qui a vu son rôle s’accroitre ces dernières années.

I- Une illustration de la méthode d’intégration


A. Composition et fonction de la Commission européenne, du Conseil de l’Union et du
Parlement européen
1. La Commission européenne : représente l’intérêt général de l’Union européenne

La commission euro c’est l’institution qui rpz l’intérêt G de l’UE. Actuellement elle est présidée depuis
2019 par Ursula Von der Leyen (Allemande).
➢ Composition Art 17TUE : se compose de 27 membres. DONC on a au sein de la commission un
rpz par EM, y compris la présidente, le haut rpz des affaires étrangères et de la politique de
sécurité.
=cela implique que les Allemands sont rpz par la présidente, pas de commissaire. Comme pour
les espagnols qui n’ont pas de commissaire mais rpz par le haut représentant Joseph Borel.
Le haut rpz a une double casquette :
- participe aux travaux du conseil : assure la cohérence et la continuité des travaux relatifs à la
politique extérieur à l’UE et il préside la politique étrangère.

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- participe aux travaux de la commission : chargé des responsabilités qui incombent à la


commission dans le domaine des phénomènes extérieurs.
=need assurer une cohérence entre les W de la commission et les travaux du conseil.

La composition de la commission a évoluée, au départ on avait une composition qui comportait plus
de commissaire que d’EM. MAIS auj on est passé à un commission par EM.
Av : 20 commissaires pour 15 EM.
>Le traité de Lisbonne prévoyait à partir du 1er nov 2014 la mise en place d’une commission resserrée
= une commission qui comprends moins de commissaire que d’EM, à 20 commissaires, afin de faciliter
le processus décisionnel.
MAIS cette disposition a été neutralisé au regard des conditions d’entrée en vigueur du traité de
Lisbonne. L’Irlande neutralise cette disposition et une décision du conseil euro a été adoptée en juin
2009 qui décide de maintenir un commissaire par un EM.

Article 17 TUE
4. La Commission nommée entre la date d'entrée en vigueur du traité de Lisbonne et le 31 octobre
2014, est composée d'un ressortissant de chaque État membre, y compris son président et le haut
représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, qui en est l'un des vice-
présidents.
5. À partir du 1er novembre 2014, la Commission est composée d'un nombre de membres, y compris
son président et le haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de
sécurité, correspondant aux deux tiers du nombre d'États membres, à moins que le Conseil européen,
statuant à l'unanimité, ne décide de modifier ce nombre.
Les membres de la Commission sont choisis parmi les ressortissants des États membres selon un
système de rotation strictement égale entre les États membres permettant de refléter l'éventail
démographique et géographique de l'ensemble des États membres. Ce système est établi à
l'unanimité par le Conseil européen conformément à l'article 244 du traité sur le fonctionnement de
l'Union européenne.

➢ Désignation des commissaires Art 17§7 TUE : elle se fait en 2 temps :


• désignation élection du PR  le conseil européen propose au parlement un candidat. Une
fois le président élu, celui-ci d’un commun accord avec le conseil adopte la liste des
commissaires. NEED que ka commission dans son ensemble fasse l’objet d’une approbation
du parlement européen. Dans la pratique le parlement auditionne tous les commissaires.
Après que le parlement a approuvé la commission à la majorité qualifiée.
• désignation de la commission dans son ensemble 

Le parlement joue double contrôle dans la nomination de la commission:


- procède à l’élection du président
- procède à l’approbation dans son ensemble.

Article 17, paragraphe 7, TUE


En tenant compte des élections au Parlement européen, et après avoir procédé aux consultations
appropriées, le Conseil européen, statuant à la majorité qualifiée, propose au Parlement européen un
candidat à la fonction de président de la Commission. Ce candidat est élu par le Parlement européen à
la majorité des membres qui le composent. Si ce candidat ne recueille pas la majorité, le Conseil
européen, statuant à la majorité qualifiée, propose, dans un délai d'un mois, un nouveau candidat, qui
est élu par le Parlement européen selon la même procédure.
Le Conseil, d'un commun accord avec le président élu, adopte la liste des autres personnalités qu'il
propose de nommer membres de la Commission. Le choix de celles-ci s'effectue, sur la base des
suggestions faites par les États membres, conformément aux critères prévus au paragraphe 3,
deuxième alinéa, et au paragraphe 5, second alinéa.

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Le président, le haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité

et les autres membres de la Commission sont soumis, en tant que collège, à un vote d'approbation du
Parlement européen. Sur la base de cette approbation, la Commission est nommée par le Conseil
européen, statuant à la majorité qualifiée.

➢ Attribution de la commission :
- mission de gardienne des traités  dispose de pouvoir efficace d’information et de
prévention. Toutes les directives prévoient à la fin que les états ont l’obligation de notifier à la
commission des mesures nationales de transposition.
:O Arme juridictionnelle : possibilité de recours en manquement si EM viole droit de l’UE.
- dispose de l’initiative législative, elle dispose du monopole  toutes les directives et
règlement trouvent à leur base une proposition de la commission.
- dispose du pouvoir d’exécution  la majorité des actes adoptés sont des actes de la
commission. Et à ce tire joue un rôle important dans les politiques de l’union.
- Négocie accords internationaux.
- La commission c’est l’autorité européenne de concurrence  contrôle les ententes, les abus
de positions dominantes contrôle sur les aides d’état.

2. Le Conseil de l’Union européenne : représente l’intérêt des Etats membres

Institutions qui rpz les intérêts des EM.

➢ Composition art 16§2 TUE : le conseil se compose d’un rpz de chaque EM, c’est un conseil des
ministres donc se compose des ministres des EM. Sa composition varie selon l’ordre du jour.
Ce conseil est présidé par un EM pour une durée de 6 mois,
- jusqu’en juin 2021 c’est le Portugal
- de juillet à décembre 2021 la Slovénie
- de janvier à juin 2022 la France
Le rôle de la présidence du conseil : c’est lui qui est chargé d’organiser l’ensemble des réunions de
formation du conseil et qui les préside. AINSI le ministre qui préside dans un conseil environnemental
c’est le ministre de l’environnement portugais qui préside.
De plus l’état qui préside le CUE doit élaborer des compromis de nature à régler les pbs.

Article 16, paragraphe 2, TUE


Le Conseil est composé d'un représentant de chaque État membre au niveau ministériel, habilité à
engager le gouvernement de l'État membre qu'il représente et à exercer le droit de vote

➢ Mode de votation : mode votation évolue, le traité de L le simplifie, il supprime le système de


pondération des voix s’agissant du calcul de la majorité qualifiée. Le conseil peut statuer de 3
manières :
- majorité simple = prévu par quelques dispositions
Ex : art 240 TFUE, le conseil adopte son règlement intérieur à la maj simple.
- unanimité = les traités successifs de révision ont fait diminuer les cas d’unanimité. Vote à l’U
en matière de fiscalité directe, dans certaines domaines en matière sociale, en matière de
PESC.
- majorité qualifiée = procédure de droit commun, le plus souvent prévu par les traités art
16§4 TUE.
Article 16, paragraphe 4, TUE
À partir du 1er novembre 2014, la majorité qualifiée se définit comme étant égale à au moins 55 %
des membres du Conseil, comprenant au moins quinze d'entre eux et représentant des États
membres réunissant au moins 65 % de la population de l'Union.

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➢ Fonctions :
• autorité législative : le conseil est Co législateur avec le parlement
• autorité budgétaire : le conseil partage son pouvoir avec le parlement.
• compétence internationale : c’est lui qui conclut les accords internationaux

3. Le Parlement européen : représente l’intérêt des citoyens européens

Le parlement est actuellement présidé par David Sassoli (Italien). L’art 14TFUE Il prévoit que le
nombre de parlementaire ne dépassera pas 750. Le nombre max de député pour un état est 96 et
min est 6.
Le nombre se fait en fonction de la densité démographique.
AV/ la sortie de l’UE le parlement européen comporté 751 députés. MAIS depuis la sortie le parlement
ne comporte plus que 705 parlementaires. Sur les 73 sièges du RU, 27 ont été répartie entre els E( la
France en gagne 5) et un certain nombre de siège sont restant vacant pour d’éventuel élargissement.

Article 14 TUE
1. Le Parlement européen exerce, conjointement avec le Conseil, les fonctions législative et budgétaire.
Il exerce des fonctions de contrôle politique et consultatives conformément aux conditions prévues par
les traités. Il élit le président de la Commission.

2. Le Parlement européen est composé de représentants des citoyens de l'Union. Leur nombre ne
dépasse pas sept cent cinquante, plus le président. La représentation des citoyens est assurée de façon
dégressivement proportionnelle, avec un seuil minimum de six membres par État membre. Aucun État
membre ne se voit attribuer plus de quatre-vingt-seize sièges.

Le Conseil européen adopte à l'unanimité, sur initiative du Parlement européen et avec son
approbation, une décision fixant la composition du Parlement européen, dans le respect des principes
visés au premier alinéa.

3. Les membres du Parlement européen sont élus au suffrage universel direct, libre et secret, pour un
mandat de cinq ans.

4. Le Parlement européen élit parmi ses membres son président et son bureau.

➢ Composition : Depuis la décision du 20 septembre 1973 les parlementaires sont élus au


suffrage universel direct.
➢ Attribution : à l’origine doté de très peu de pouvoir, apparaissait comme une assemblée
consultative, auj il est doté de quasi les mêmes pouvoirs qu’un parlement nationale :
• pouvoir législatif = dans ce domaine les pouvoirs du parlement ont considérablement évolué
CAR on passe d’une assemblée européenne compétent pour donner des avis à un parlement
européen qui est un véritable Co législateur avec le conseil.
• pouvoir budgétaire = au départ les pouvoirs de l’assemblée euro étaient très limités elle avait
un rôle consultatif. Auj le parlement euro à un véritable rôle en matière budgétaire au côté
du conseil.
• exerce un pouvoir de contrôle politique = existe depuis l’origine, depuis le traité de
1957.Fonction qui se renforce, elle peut prendre pls formes :
- adressé des questions écrites à l’égard du conseil (limité)
- contrôle plus poussé à l’égard de la commission euro, le parlement euro dispose d’un rôle
important dans la nomination de la commission européenne.

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> Il procède à l’élection du président + procède à la nomination de la commission dans son


ensemble
>une fois la commission nommée, le traité prévoit la possibilité pour le parlement de déposer
à l’encontre de la commission une motion de censure que si elle est adoptée a pour
conséquence d’obliger la commission à démissionner art 234 TFUE.
NEED que la motion soit adoptée à la majorité des 2/3 des suffrages exprimés et à la majorité des
membres qui compose le parlement.
Ex : commission euro Santer démissionne volontairement sinon aurait du affronter motion de censure

B. La spécificité de la méthode communautaire

Dans le cadre interne le processus décisionnel se fait souvent en duo. Dans le cadre international il
repose essentiellement sur la volonté des états et le compromis entre la volonté des états.
Dans le cadre de l’UE le processus décisionnel apparaît comme spécifique CAR les trois institutions
vont avoir vocation à intervenir et que chacune de ces institutions rpz un intérêt spécifique :
- commission rpz l’IG
- le parlement rpz l’intérêt des citoyens européens
- conseil rpz l’intérêt des EM
Le processus décisionnel permet d’aboutir à une décision qui apparaît un compromis entre ces
différents intérêts. NON la conciliation des seuls intérêts des EM.

La participation de ces trois institutions au processus décisionnel illustre la spécificité de la méthode


communautaire par rapport à la méthode intergouvernementale. Elle suppose la conciliation entre les
trois intérêts représentés par les institutions et non la conciliation des seuls intérêts des Etats
membres.

Cette logique spécifique est très visible dans le cadre de la procédure législative. CAR la procédure
législative ordinaire est proposée par la commission et pour que la directive soit adopté need qu’elle
soit adopté dans les mêmes termes par le conseil et le parlement européen  cette intervention des
trois institutions reflètent la méthode communautaire qui se distingue de la méthode
intergouvernementale qui ne rpz que les intérêts des EM.

 La spécificité : rpz des trois intérêts pas seulement des EM.

II- Le renforcement du rôle du Conseil européen

Institution qui réunit les chefs du GV et rpz les intérêts des EM.
Le renforcement du rôle du conseil européen conduit à un renforcement de la prise en compte des
intérêts des EM au détriment des intérêts des citoyens européens et de l’IG de l’UE ?

Le conseil européen est une institution spécifique CAR au départ c’est un organe qui est né en dehors
des traités et qui par la suite été intégré dans le cadre de traité et reçoit la nomination d’institution
très tardivement en 2009 avec l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne.

Les 3 commu prévoyaient une institution qui était le conseil des ministres : réunion des ministres des
états, mais sans enceinte permettant cette réunion. C’est la raison pour laquelle dès le début des
années 70 les chefs d’état et le gouv ont pris l’habitude de se réunir au moins 2 fois par an pour
discuter ensemble à la fois
- des questions de politiques étrangères
- et des questions sur la construction euro.

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Dès 1974 ces réunions se formalisent, mais il faut attendre 1983 pour que les chefs d’état et de gouv
par une déclaration solennelle du 19 juin 1983 à Stuttgart détermine de manière plus précise les
missions de ce qui deviendra le conseil européen=
o donner à la construction européenne une impulsion politique G
o définir les orientations favorisant la construction européenne
o es états délibérons dans le cadre de cette enceinte des questions relatives à la politique
extérieur
NEED attendre l’acte unique de 1986 pour que le conseil européen face son entrée dans les traités.
On reconnaît au conseil européen :
o une mission d’impulsion : donne à l’UE les impulsions nécessaire à son dvlpmt et en définit les
orientations politiques G.
Le traité de Lisbonne reconnaît au conseil européen la qualité d’institution et il va instituer une
présidence du conseil européen. Un président élu pour 2 ans et demi, auj Charles Michel (Belge). La
présidence a pour but d’assurer une visibilité internationale.
EX : permettre aux états tiers d’identifier un intervenant.
Le conseil se réunit au moins 2 fois par an et décide par consensus.

Le traité de Lisbonne il maintenait le conseil européen dans son rôle d’impulsion, l’art 15§1 TUE
reconnaît au CE un rôle d’impulsion, mais il n’a pas vocation à exercer de fonction législative.
CEPENDANT le CE voit son rôle renforcée :
o joue un rôle important en matière de révision simplifiée
o véritable pouvoir décisionnel en matière de PESC.

AIE dans un contexte de crise successive, on constate que le conseil européen joue un rôle important
même en matière législative.
CF. Crise éco et financière de 2008, puis crise migratoire, crise sanitaire.
Montée en puissance du CE CAR les crises actuelles touchent à des domaines dans lesquels les états
gardent encore un rôle important (éco/migratoire/santé). Ainsi importance que joue les chefs d’état
ou gouv au sein du conseil européen. NEED décision rapide et au plus haut niveau, le conseil européen
étant la plus adaptée.
AIE remet en cause la méthode communautaire car elle implique un renforcement des intérêts des
EM dans la prise des décisiosn car conduit à neutraliser la prise en compte de la commission euro et
dans certains cas du parlement.
Ex : dans le cadre de la crise éco, il y a un certain nombre d’acte adopté qui reprenait ce qui avait était
adopté au sein du conseil européen. Le conseil européen neutralise l’intérêt G de l’UE.

 Montée en puissance du conseil européen.

Article 15 TUE
1. Le Conseil européen donne à l'Union les impulsions nécessaires à son développement et en définit les
orientations et les priorités politiques générales. Il n'exerce pas de fonction législative.
2. Le Conseil européen est composé des chefs d'État ou de gouvernement des États membres, ainsi que
de son président et du président de la Commission. Le haut représentant de l'Union pour les affaires
étrangères et la politique de sécurité participe à ses travaux.
3. Le Conseil européen se réunit deux fois par semestre sur convocation de son président. Lorsque
l'ordre du jour l'exige, les membres du Conseil européen peuvent décider d'être assistés chacun par un
ministre et, en ce qui concerne le président de la Commission, par un membre de la Commission.
Lorsque la situation l'exige, le président convoque une réunion extraordinaire du Conseil européen.
4. Le Conseil européen se prononce par consensus, sauf dans les cas où les traités en disposent
autrement.

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5. Le Conseil européen élit son président à la majorité qualifiée pour une durée de deux ans et demi,
renouvelable une fois. En cas d'empêchement ou de faute grave, le Conseil européen peut mettre fin à
son mandat selon la même procédure.
6. Le président du Conseil européen:
a) préside et anime les travaux du Conseil européen;
b) assure la préparation et la continuité des travaux du Conseil européen en coopération avec le
président de la Commission, et sur la base des travaux du Conseil des affaires générales;
c) œuvre pour faciliter la cohésion et le consensus au sein du Conseil européen;
d) présente au Parlement européen un rapport à la suite de chacune des réunions du Conseil européen.
Le président du Conseil européen assure, à son niveau et en sa qualité, la représentation extérieure de
l'Union pour les matières relevant de la politique étrangère et de sécurité commune, sans préjudice des
attributions du haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.
Le président du Conseil européen ne peut pas exercer de mandat national.

A) Consécration progressive du Conseil européen


B) Montée en puissance du Conseil européen

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Chapitre II : Les différentes procédures décisionnelles

Analyse de 4 procédures :
• procédure d’adoption des actes législatifs
• procédure d’adoption des actes non législatifs
• la procédure budgétaire
• la procédure

Section 1 : La procédure d’adoption des actes législatifs

Au départ la notion d’acte législatif était absente des traités. CAR c’est une notion inhérente à un état.
C’est la CJUE qui vient formaliser l’existence d’un système législatif au niveau de l’union dans un arrêt
du 17 déc 1970 Koester : fait référence au système législatif du traité.
NEED attendre le traité de L pour que le terme législatif fasse son apparition dans le cadre du traité.
Dans le cadre du traité on trouve une distinction entre :
• les actes législatifs
• les actes non-législatifs
L’art 289§3 TFUE définit les actes législatifs comme les actes adoptés selon la procédure législative.
AINSI le critère de l’acte législatif n’est pas organique, ce n’est pas l’acte adopté par le parlement, mais
procédurale (distinction entre les procédures législatives ordinaires et spéciales).

La procédure législative a évolué, à l’origine need une proposition de la commission, éventuellement


un avis du parlement et celui qui décidé du contenu de l’acte législatif c’était le conseil (organe
décisionnelle).
Les traités successifs sont venus renforcer le rôle du parlement en matière législative. Cette montée
en puissance du parlement conduit à complexifier le processus décisionnel en multipliant les
procédures législatives.
Avant l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne on avait une vingtaine de procédure différente
(procédure d’avis, procédure d’avis-conforme…).
MAIS Le traité de Lisbonne est venu simplifier cette procédure législative en opérant une distinction :
- procédure législative ordinaire (procédure de droit commun).
- procédure législative spéciale
Dans ces 2 procédures une chose ne change pas : tjr une proposition de la commission.

I- La phase d’initiative

Phase qui ne varie jamais. Et la commission dispose d’un monopole

A. Un monopole de la Commission européenne

Ce monopole on peut le déduire de l’art 17§2 TUE


SAUF SI le traité en dispose autrement : dans des domaines très spécifiques.

Article 17, paragraphe 2, TUE


Un acte législatif de l'Union ne peut être adopté que sur proposition de la Commission, sauf dans les
cas où les traités en disposent autrement. Les autres actes sont adoptés sur proposition de la
Commission lorsque les traités le prévoient

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Ce pouvoir de monopole est important CAR il confère à la commission un pouvoir d’orientation. C’est
nécessairement sur son texte que va s’engager la discussion entre le conseil et le parlement.
ATTENTION : le rôle de la commission en matière législative ne se limite pas au moment de la
proposition, en effet elle joue un rôle tout au long du processus législatif. MEME si ce sont le conseil et
le parlement qui décide du contenu de l’acte.

Sur cet aspect, sur le fait que le rôle de la commission ne s’arrête pas au moment où elle transmet la
proposition = CJ, 14 avril 2015, Conseil/ Commission, C-409/13
→Dans cet arrêt la cour est saisit d’un recours en annulation exercé par le conseil contre la décision e
la commission de retirer sa proposition d’acte législatif. Dans cet arrêt la cour de justice va devoir
trancher une question inédite celle de savoir dans quelle condition la commission peut retirer une
proposition d’acte législatif ? :« Il résulte des dispositions combinées de l’article 17, paragraphe 2, TUE
ainsi que des articles 289 TFUE et 293 TFUE que le pouvoir de la Commission dans le cadre de la
procédure législative ordinaire ne se résume pas, contrairement à ce que soutiennent le Conseil et
certains États membres intervenants, à présenter une proposition et, par la suite, à favoriser les
contacts et à chercher à rapprocher les positions du Parlement et du Conseil. De même qu’il revient, en
principe, à la Commission de décider de présenter, ou non, une proposition législative et, le cas
échéant, d’en déterminer l’objet, la finalité et le contenu, la Commission a, aussi longtemps que le
Conseil n’a pas statué, le pouvoir de modifier sa proposition, voire, au besoin, de la retirer.. »

=le rôle de la commission ne se limite pas au moment de la transmission de la proposition. La


commission elle propose mais durant tout le processus législatif, elle dispose jusqu’à ce que l’acte soit
adopté :
• du pouvoir de modifier sa proposition
• et peut la retirer. MAIS retrait conditionné : le retrait est possible que
- lorsque l’amendement qui est envisagé par le conseil et le parlement dénature la proposition
initiale faite par la commission
- si la commission explique son retrait, need motiver décision de retrait.

Avant de formuler des propositions, la commission pour déterminer le contenu de ces dispositions,
elle peut recouvrir à des consultations préalable = interroger les personnes concernés par le futur acte
législatif. La commission à parfois recourt à des livres verts : acte de la commission qui
- montre les règles actuelles
- montre les limites du droit existant
- expose des pistes de réformes.
Acte qui permet de savoir les attentes.

➔Monopole de la commission qui ne se limite pas à la simple proposition présente durant tout le
processus + interroger les personnes.

B. Les limites au monopole de la Commission

Certains intervenant extérieur à la C peuvent tenter d’influencer la commission et de provoquer


l’initiative de la commission européenne :
• le conseil et le parlement
• les citoyens européens par le biais de l’ICE

1. Le conseil et le parlement peuvent provoquer l’initiative de la commission

Cette possibilité est prévu expressément par le traité à

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o l’art 225 TFUE pour le parlement


=permet au parlement de demander à la commission de soumettre une proposition d’acte
MAIS la commission n’est pas tenue par le demande du parlement mais si elle refuse elle doit
motiver sa décision.
o l’art 241 TFUE pour le conseil
=le conseil peut demander à la commission de lui soumettre une proposition d’acte
MAIS la commission n’est pas tenue de faire suite à la demande, mais need motiver son refus.

AINSI les limites de l’influence du conseil et du parlement sur la commission sont limités, circonscrites
CAR peuvent demander mais ne peuvent obliger la commission à mettre en œuvre son pouvoir
d’initiative.

Article 225 TFUE


Le Parlement européen peut, à la majorité des membres qui le composent, demander à la Commission
de soumettre toute proposition appropriée sur les questions qui lui paraissent nécessiter l'élaboration
d'un acte de l'Union pour la mise en œuvre des traités. Si la Commission ne soumet pas de proposition,
elle en communique les raisons au Parlement européen.

Article 241 TFUE


Le Conseil, statuant à la majorité simple, peut demander à la Commission de procéder à toutes études
qu'il juge opportunes pour la réalisation des objectifs communs et de lui soumettre toutes
propositions appropriées. Si la Commission ne soumet pas de proposition, elle en communique les
raisons au Conseil.

2. L’ICE

Depuis l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne les citoyens européens peuvent inviter la commission
à soumettre une proposition d’acte.
EN EFFET le traité de Lisbonne permet la mise en place de l’ICE prévu à l’art 11§4 TUE.
AIE influence limitée sur la commission européenne CAR par le biais de l’initiative citoyenne, les
citoyens peuvent seulement inviter la commission européenne.
Mais mécanisme qui semble révolutionnaire dans le cadre d’une OI car on met en place un système de
démocratie directe, on permet directement aux citoyens européens de participer au processus
décisionnel.
Un tel mécanisme n’existe pas au niveau national en droit français par exemple.

AIE effet limité :


o condition de mise en œuvre assez restrictive. Condition déterminée par un règlement du 17
avril 2019.
o NEED 1 millions de ressortissants des EM qui signent la pétition, dans la pratique un grand
nombre d’initiative n’arrive pas à recueillir.
:O AUJ seulement 5 citoyennes européennes ont abouti.
o Sur les 5 initiatives seulement une conduit à l’adoption d’un acte législatif.

SI la commission décide de ne pas donner suite à l’initiative elle doit justifier les raisons pour
lesquelles elle décide cela. Dans la plupart des cas la commission motive en disant que les actions
visés par les ICE pouvait être déjà accomplis par les actes établit par les institutions déjà en vigueur.

5 initiatives ont abouti :


- l’eau et l’assainissement sont un droit humain = directive adopté en décembre 2020.
- stop vivisection : pour mettre fin à l’expérimentation animal

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- un de nous : interdite au niveau de l’UE tout financement des activités impliquant la


destruction des embryons humains dans les domaines de la recherche et de la santé publique
- vise à interdire l’utilisation du glyphosate
- initiative pour la diversité dans l’Europe

Article 11, paragraphe 4, TUE


Des citoyens de l'Union, au nombre d'un million au moins, ressortissants d'un nombre significatif
d'États membres, peuvent prendre l'initiative d'inviter la Commission européenne, dans le cadre de ses
attributions, à soumettre une proposition appropriée sur des questions pour lesquelles ces citoyens
considèrent qu'un acte juridique de l'Union est nécessaire aux fins de l'application des traités.

II- La phase décisionnelle

La commission transmet sa proposition au législateur européen qui va fixer définitivement le contenu


de l’initiative.
:O Le parlement européen devient un véritable acteur du processus législatif. Au fur et à mesure des
traités on a une multitude de procédure législative qui sont apparues et ce qui permettait de
distinguer ces procédures c’était le rôle du parlement.
Le traité de Lisbonne simplifie tout ça et opère une distinction entre :
• la procédure législative ordinaire = procédure de droit commun.
• les procédures législatives spéciales

A. La procédure législative ordinaire

Cette PLO résulte de l’article 294 TFUE=


➢ 1ière étape : commission présente une proposition au parlement et au conseil
➢ 1ière lecture = le parlement européen st le 1er saisie, qui va arrêter sa position en 1ière lecture. Il
va la transmettre au conseil. Pls hypothèses apparaissent :
- le conseil approuve la position du parlement européen. AINSI l’acte est réputé adopté
- le conseil n’approuve pas la position du parlement européen. AINSI il adopte sa position en
1ière lecture et l’a transmet au parlement européen.
➢ 2ième lecture : analyse du texte pour la 2ième fois. LE parlement est saisit du texte amandé par le
conseil, pls hypothèses :
- le parlement approuve la position du conseil ou ne se prononce pas dans un délai de 3 mois.
AINSI l’acte est réputé adopté
- le parlement rejette à la majorité des membres la position du conseil. AINSI l’acte est réputé
non adopté.
- le parlement propose à la majorité des membres des amendements qui modifient la
proposition du conseil. AINSI transmet ensuite le texte amendé au conseil
➢ 2ième lecture du texte par le conseil qui statut à la majorité qualifiée.
- SI il approuve les amendements. AINSI acte réputée adopté
- SI il ne les approuve pas. AINSI il y a convocation d’un comité de conciliation.
➢ comité de conciliation réunit autant de membre du conseil que de membre de l’état européen
= doit parvenir à un accord sur le contenu de l’acte législatif. NEED parvenir à un accord dans
un délai de 6 semaines. Dans le cadre de ce comité les membres du parlement statut à la
majorité et les membres du conseil à la majorité qualifiée.
- SI dans délai de 6 semaines aucun projet commun n’est trouvé = arrêt procédure législative

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- SI projet législatif trouvé ou passe à la 3ième lecture (dernière)


➢ 3ième lecture : projet soumis au conseil et au parlement. NEED que le projet soit adopté à par le
conseil et le parlement pour que l’acte soit adopté. SINON acte jamais adopté.

B. Les procédures législatives spéciales

Elles sont spéciales car le rôle du parlement et du conseil diffère.


2 Exemples de procédures spéciales :
-procédure de consultation
-procédure d’approbation

1. La procédure de consultation

Cette procédure, à l’origine était la seule forme de participation du parlement européen au processus
législatif. Procédure encore prévu par certaines dispositions du traité.
Dans le cadre de cette procédure le conseil dispose du pouvoir de décision et va consulter
uniquement le parlement pour un avis et surtout il ne sera pas lié par l’avis rendu par le parlement.
MAIS la consultation du parlement est néanmoins obligatoire. Cela signifie que si le conseil adopte
l’acte sans consultation préalable du parlement, l’acte pourra être annulé pour vice de procédure.
Ex :
- Art 21 TFUE : domaine de la sécurité et protection sociale
- art 81§3 TFUE : sur le domaine du droit de la famille

2. La procédure d’approbation

Dans le cadre de cette procédure le parlement à un rôle important, il reste co-législateur = la


commission propose, le conseil décide du contenu MAIS l’acte ne pourra entrer en vigueur que si le
parlement donne un avis conforme.
ICI le parlement perd son droit d’amendement, ne peut modifier contenue peut seulement le valider
ou non.
Ex :
- art 19 TFUE : adoption de la législation européenne en vue de combattre la discrimination.

Section 2 : La procédure d’adoption des actes non législatifs

Depuis l’entrée en vigueur du traité de L dans le cadre du TFUE on a une distinction entre les actes
législatifs et non législatifs :
• les actes législatifs = acte adopté selon une procédure législative
• les actes non législatifs = le TFUE identifie deux types d’actes non L :
- les actes d’exécution
- les actes délégués : nouvelle catégorie créé par le trait& de L.

I- La distinction des actes d’exécution et les actes délégués


A. La notion d’acte délégué

L’Acte délégué est définie par l’art 290 TFUE. C’est surtout l’art 290§1 qui permet d’avoir des
indications sur ce que sont les actes délégués.
=acte non législatif de portée générale qui complète ou modifie certains éléments non essentiels de
l’acte législatif.

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Un élément non essentiel de l’acte législatif : le traité ne définit pas ces éléments, c’est la JP qui
permet de comprendre mieux cette notion. La JP permet surtout de savoir ce qui relève des éléments
essentiels.
Au regard de la JP de la cour il apparaît que constitue des éléments essentiels, et donc ne peut faire
l’objet d’acte délégué :
- les dispositions dont l’adoption nécessite d’effectuer des choix politique relevant des
responsabilités propre du législateur de l’union.
- les dispositions d’un acte législatif qui ont pour objet de traduire des orientations
fondamentales de la politique communautaire.

L’acte délégué permet donc de modifier certains aspects non essentiels sans passer par la procédure
lourde évoqué précédemment. Notamment bcp d’acte délégué :
• dans le domaine de la PAC
Ex : acte délégué pour préciser les règles qui vont permettre aux agriculteurs d’être éligible à
une aide spécifique.
• dans le domaine de la protection des données personnelles
• dans le domaine du droit de la consommation et de la protection des consommateurs
Ex : acte délégué utilisé pour préciser les informations à indiquer sur les produits par voix
d’étiquetage.

C’est donc le législateur qui autorise la commission à prendre des actes délégués. Afin notamment de
ne pas passer par la procédure lourde.

Article 290 TFUE


1. Un acte législatif peut déléguer à la Commission le pouvoir d'adopter des actes non législatifs de
portée générale qui complètent ou modifient certains éléments non essentiels de l'acte législatif.
Les actes législatifs délimitent explicitement les objectifs, le contenu, la portée et la durée de la
délégation de pouvoir. Les éléments essentiels d'un domaine sont réservés à l'acte législatif et ne
peuvent donc pas faire l'objet d'une délégation de pouvoir.
2. Les actes législatifs fixent explicitement les conditions auxquelles la délégation est soumise, qui
peuvent être les suivantes:
a) le Parlement européen ou le Conseil peut décider de révoquer la délégation;
b) l'acte délégué ne peut entrer en vigueur que si, dans le délai fixé par l'acte législatif, le Parlement
européen ou le Conseil n'exprime pas d'objections.ég
Aux fins des points a) et b), le Parlement européen statue à la majorité des membres qui le composent
et le Conseil statue à la majorité qualifiée.
L'adjectif "délégué" ou "déléguée" est inséré dans l'intitulé des actes délégués.

B. Acte d’exécution

L’acte d’exécution c’est le règlement d’exécution des lois tel qu’on le connaît en droit FR. Le
règlement d’exécution est définit par l’article 291 TFUE. L’objectif de l’acte d’exécution est de
permettre la mise en œuvre des actes législatifs adopté au niveau européen. AINSI c’est de
permettre :
• de préciser le contenu d’un acte législatif
• AFIN d’assurer la mise en œuvre de cet acte législatif dans des conditions uniformes dans
l’ensemble des EM.

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II- Les procédures d’adoption des actes d’exécution et des actes délégués

Sont en principe adopté par la commission européenne seule. MAIS il est important de les distinguer
car lorsque la commission adopte des actes d’exécution elle est soumise à une procédure spécifique =
la procédure de comitologie.

C’est le législateur qui décide du renvoi à un acte délégué ou acte d’exécution.


MAIS pouvoir non discrétionnaire, il y un contrôle de la cour. La commission fait des recours en
annulation contre des actes L en disant que le législateur aurait d plutôt renvoyé à un acte délégué
qu’un acte d’exécution. CAR acté d’exécution plus complexe car soumis à la procédure de comitologie
MAIS la cour opère un contrôle restreint un contrôle de l’erreur manifeste d’appréciation.

A) Procédure d’adoption des actes délégués

Elle figure à l’art 290 TFUE. Le principe c’est que c’est la commission qui dispose du pouvoir d’adopter
les actes délégués, par habilitation du législateur.
MAIS la commission est assez encadrée dans le cadre de l’adoption de ces actes par l’acte législatif lui-
même. CAR l’acte législatif va
- délimiter l’objectif, le contenue, la portée de la délégation de pouvoir
- et il peut aussi fixer des conditions spécifiques auxquelles la délégation va être soumise.
- peut prévoir que le parlement ou le conseil peut décider de révoquer la délégation
- prévoir que l’acte délégué n’entrera en vigueur que si le parlement et le conseil n’exprime
pas d’objection.
=l’acte L peut soumettre l’entrée en vigueur de l’acte délégué à l’approbation du parlement et du
conseil.

B) Procédure d’adoption des actes d’exécution : soumission à la procédure


de comitologie

NEED repartir de l’art 291§1 TFUE qui prévoit qu’en principe les mesures d’exécution du droit de l’UE
sont adoptés par les EM. AINSI ce sont des mesures nationales car l’UE repose sur un principe
d’administration indirecte, ainsi ce sont els états qui mettent en œuvre le droit de l’union.
CAR l’UE ne dispose pas des moyens humains et matériels pour veiller à la bonne application du droit
de l’UE.
Ex : la pêche, l’UE met en place des quotas au niveau européens. MAIS il appartient en suite à chaque
état de mettre en œuvre ces quotas.

MAIS dans certains cas il apparaît nécessaire que de mesures d’exécution soit prises au niveau de l’UE.
Le principe = c’est la commission qui ai compétente pour adopter l’acte, le conseil va être reconnu
compétent dans des cas spécifiques et not dans les cas des art 24 et 26 TFUE sur la PESC.
:O La compétence de la commission est plus contrainte CAR pour adopter les mesures d’exécution, la
commission est obligée de se soumettre à une procédure de comitologie.

=l’obligation pour la commission de consulter des comités. Ces comités vont représenter les EM où on
retrouve des experts ou des ministères concernés. La commission préside ces comités et en fixe
l’ordre du jour. Mais quand les comités votent ils le font selon les règles du conseil (en principe à la
majorité qualifiée).
La comitologie repose sur une double logique :

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o logique de contrôle : l’obligation de la commission de consulter ces comités permet aux EM


de conserver un droit e regard sur les actes d’exécution qui vont être adopté
o logique de coopération : les comités sont un lien d’échange

Le Règlement du 16 février 2011 établissant les règles et principes généraux relatifs aux modalités de
contrôle par les Etats membres de l’exercice des compétences d’exécution par la Commission. Ce
règlement met en place deux procédures de comitologie :
• une procédure d’examen : la commission consulte le comité et elle ne peut adopter le
règlement, l’acte d’exécution, que si le comité émet un avis favorable.
SI le comité émet un avis défavorable, la commission peut modifier OU saisir un comité
d’appel qui permettre la mise en vigueur de l’acte si avis favorable du comité d’accueil.
Domaine couvert par la procédure d’examen : PAC, politique commune de l pêche, la fiscalité,
l’environnement.
• une procédure consultative : concerne les domaines autres et moins contraignantes. La
commission doit consulter le comité mais peut adopter l’acte d’exécution même si le comité
émet un avis négatif.

Section 3 : la procédure budgétaire

L’art 311 TFUE prévoit que l’union doit disposer des moyens nécessaires pour atteindre ses objectifs
et mené à bien ses politiques. DONC l’UE va être dotée d’un budget. Ce budget va être l’acte qui va
autoriser les dépenses de l’union pour une année.
Dans le cadre de l’Union, le budget annuel de l’Union européenne s’inscrit dans un cadre pluriannuel
fixé pour sept ans. Ainsi tous les 7 ans dans l’UE on vote un cadre financier pluriannuel. + Chaque
année l’adoption d’un budget annuel qui doit s’inscrire dans le cadre financier.

Budget de l’UE financé par plusieurs types de ressources :


• Ressource RNB (revenu national brut) : principal ressource, selon les années elle permet de
financer entre 2/3 et ¾ du budget. Chaque EM verse un % de son PIB.
Ex : budget 2019 elle a permis de financer 72% du budget.
• Ressources propres (composées principalement des droits de douane perçus sur les
importations des produits en provenance des pays tiers)
• Ressources TVA : il s’agit d’un taux uniforme de l’assiette TVA qui est perçu dans les EM et
reversé dans l’UE.

I- La procédure d’adoption du cadre financier pluriannuel

Le cadre financier pluriannuel est un budget à long terme de l’UE et va fixer les limites de dépenses de
l’UE dans l’ensemble des activités de l’UE pour une durée de 7 ans.
La procédure d’adoption du cadre financier pluriannuel est, depuis l’entrée en vigueur du traité de L,
fixé par l’article 312 TFUE, not§2 qui prévoit la procédure : NEED que le conseil adopte un règlement à
l’unanimité après approbation du parlement européen qui se prononce à la majorité des membres qui
le compose = procédure doublement spécial car
- le conseil statue à l’unanimité
- double approbation.

Le dernier cadre financier annuel a été adopté en décembre 2020 et va couvrir la période 2021-2027.
C’est un cadre financier particulier CAR est adjoint à ce cadre le plan de relance lié à la crise sanitaire.
Le montant global = 1,8 milliard d’euros (cadre financier 1074MM + plan de relance de 750 milliard)

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Le plan de relance est distinct du cadre même si voté ensemble. Le plan de relance de 750MM, ne va
être financé par les ressources propres MAIS par l’emprunt. Les 27 EM ont décidé de s’endetter en
commun pour le financer. Ce plan va financer les plans de relance nationaux sous 2 formes :
o subventions européennes 399MM d’€
o sous la forme de prêt 360MM €

Le versement des 1ières aides vont arriver dès été 2021. Et l’UE commencera à rembourser l’emprunt
dès 2028.

C’est dans ce cadre financier qu’on affirme le principe de la conditionnalité : les EM se sont mit
d’accord sur ce principe CAD doit être sanctionné un EM qui méconnaitrai le principe de l’état de droit
en suspendant les fonds octroyés par l’UE.

II- La procédure d’adoption du budget de l’Union européenne

Procédure qui va avoir lieu tous les ans où on retrouve le triangle institutionnel : commission, conseil
et parlement. Comme en matière législative, on est face à un domaine dans lesquels les pouvoirs du
parlement ont considérablement augmenté. CAR on passe à un domaine dans lequel le parlement
avait un rôle très limité à un parlement considéré comme une autorité budgétaire a égalité avec le
conseil.

La procédure d’adoption du budget est fixé par l’article 314 TFUE =


• avant-projet de budget préparé par la commission
→ va être soumis ensuite au conseil et au parlement.
• c’est le conseil qui adopte en 1er sa position
- SI le parlement adopte la position du conseil = le budget est adopté
- SI le parlement amende le projet du conseil = projet retransmis au conseil.
>SI le conseil approuve le projet amendé = budget adopté
>SINON comité de conciliation se réunit
• comité de conciliation se réunit
- n’arrive pas un accord = la commission doit repréparer un projet de budget
- arrive à un projet d’accord = pls possibilité
>parlement et le conseil approuve le projet = projet adopté
>les deux institutions rejettent le projet = nouveau projet doit être présenté par la
commission,
>si le parlement approuve le projet alors que le conseil le rejette =le président du parlement
put décider de confirmer l’ensemble de ses amendements avec pour conséquences que le
parlement peut imposer sa volonté au conseil.
=procédure complexe MAIS en cas de désaccord le pouvoir de dernier mot appartient au parlement.

Après l’entrée en vigueur du traité de L bcp de projet de budget ont eu du mal a être adopté
(2011/2013/2015). Ces difficultés d’adoption sont liés =
o aux tensions au sein du conseil entre
- les états contributeurs net : ceux qui participent plus de ce qu’il ne reçoit.
- les états bénéficiaires net : reçoit plus qu’il ne donne
o aux tensions entre les objectifs du conseil et les objectifs du parlement euro (favorable
à une politique plus étendue, plus favorable à des dépenses plus importantes)=

=ces intérêts contradictoires expliquent que ces dernières années les discussions et l’adoption furent
très compliqué.

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Section 4: La procédure de conclusion des accords internationaux

L’UE conclut des accords internationaux :


• avec états tiers
• avec des OI
On trouve dans le traité la procédure de négociations des accords internationaux Art 218 TFUE :
o conseil ouvre négociations
o commission négocie avec l’aide d’un comité
o cour de justice peut être saisit avant signature de l’accord d’un contrôle de
compatibilité de l’accord.
o c’est le conseil qui signe l’accord

A. La procédure de négociation

Le conseil ouvre les négociations. Et c’est la commission en principe qui va mener les négociations.
MAIS des fois ça peut être me haut-rpz qui mène les négociations not lorsque l’accord porte sur le
domaine de politique étrangère et de sécurité commune.

La commission ne va pas négocier tout seule. En effet


- le conseil peut orienter les discussions
- voir nommer un comité spécial qui va aider la commission à négocier. CAR la commission ne
dispose pas tjr des compétences suffisantes pour négocier not dans des domaines techniques.
- Dans certains cas la commission va négocier avec les EM = les accords mixte.
CAD accord qui porte sur des domaines qui relèvent au niveau intra-communautaire des
compétences de l’UE et des EM.

A la fin des négociations le conseil reprend la main et c’est lui va procéder à la conclusion des accords.

B. La conclusion des accords internationaux (conseil / parlement)

C’est le conseil qui va adopter la décision qui porte conclusion de l’accord.


PRINCIPE : adopte cette décision à la majorité qualifiée.
SAUF pour certains accords où il statut à l’unanimité cf. accord d’adhésion à la CEDH

Avant d’adopter la décision le parlement joue un rôle :


 dans certains cas il est simplement consulté car le conseil en est obligé
 dans d’autre cas le parlement devra approuver la décision de conclure l’accord.
L’art 218§6 liste les cas où l’approbation du parlement est nécessaire :
- accord d’associations
- accord portant adhésion à la CEDH
- accords créant un cadre institutionnel spécifique en organisant des procédures de
coopération;
- accords ayant des implications budgétaires notables pour l'Union;
- accords couvrant des domaines auxquels s'applique la procédure législative ordinaire ou la
procédure législative spéciale lorsque l'approbation du Parlement européen est requise.

L’art 218 attribue aussi un role à la cour de justice :

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C. Le rôle de la CJUE à l’égard des accords internationaux

Art 218§11 TFUE = « Un État membre, le Parlement européen, le Conseil ou la Commission peut
recueillir l'avis de la Cour de justice sur la compatibilité d'un accord envisagé avec les traités. En cas
d'avis négatif de la Cour, l'accord envisagé ne peut entrer en vigueur, sauf modification de celui-ci ou
révision des traités ».

Rappel l’art 54 de la constitution qui permet la saisine du CC avant qu’un accord ne soit signé afin qu’il
se prononcer sur la compatibilité de l’accord avec les normes nationales. SI l’accord international
contient des dispositions incompatibles avec des dispositions de la constitution, alors l’accord ne peut
pas entrer en vigueur ainsi need révision constitution ou modification accord.
=même logique de l’art 218§11, si la CJUE émet un avis négatif, dans ce là l’accord ne peut pas entrer
en vigueur, ainsi deux possibilité :
- modification accord
- ou révision des traités
2 catégories peuvent saisir la cour d’un avis :
• EM
• triangle institutionnelle : conseil, commission, parlement.

cf. Avis CJUE 2014 décision d’accord à l’adhésion UE : décèle un certains nombres d’incompatibilité
qui met fin aux négociations. Reprit seulement en 2020

ATTENTION : contrôle a priori, porte sur l’accord internationale avant qu’il n’entre en vigueur.
MAIS n’exclut pas un contrôle a posteriori de la CJUE sur les accords conclut par l’union. CAR la CJUE
s’est reconnue compétente dans le cadre du recours en annulation contre une décision du conseil de
conclure un accord international.

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Chapitre I: Les sources du droit de l’Union européenne

Section 1 : Identification des sources du droit de l’Union européenne

Traditionnellement, dans le cadre du droit l’UE on fait une distinction entre le droit primaire et le droit
dérive :
• droit primaire : les traités (TUE et TFUE)
• droit dérivé : droit adopté par les institutions, les organes et organismes de l’UE sur le
fondement des traités.

I- Les traités constitutifs

Constitue le droit primaire.


Au départ en 1957 les traités constitutions =
- traité instituant la CE
- traité instituant la CECA
- traité instituant la CEEA
Ces traités ont été révisés et aujourd’hui les traités constitutifs en vigueur :
o TUE
o TFUE
o Charte des droits fondamentaux (qui depuis entrée en vigueur traité de Lisbonne et en vertu
de l’art 6 fait partie des traités constitutifs).
o TCEEA (traité instituant la communauté européenne de l’énergie atomique).

Les traités s’accompagnent de protocole et de déclarations.


• Les protocoles qui règlent des questions importantes ont la même valeur juridique que les
traités.
• Les déclarations n’ont pas de valeur juridique contraignante elles vont avoir une valeur
uniquement politique.
Ex : déclaration sur le principe de primauté.

II- Les actes unilatéraux

Le conseil et le parlement sont habilités par les traités de prendre des actes dérivés : directives,
recommandations, avis.
Dans els faits le droit dérivé constitue une partie très importante du droit européen. NEED que l’état
qui adhère à l’UE doit adhérer aux traités et aux actes dérivés.

A. Inventaire des actes unilatéraux

Distinction des actes prévus par l’art 288 et non prévu. CAR les institutions ont pris l’habitude de
prendre des actes non-prévu par les aitres (livre vert, livre blanc…)

1. Les actes prévus par l’article 288 TFUE

L’art 288 TFUE : prévoit que pour exercer les compétences de l'Union, les institutions adoptent des
règlements, des directives, des décisions, des recommandations et des avis. Nomenclature qui existe
dès l’origine.

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Le traité établissant une constitution pour l’Europe prévoyait une nouvelle nomenclature : lois, lois
cadre, règlement et décisions. MAIS terminologie trop proche d’un état donc on maintient la
nomenclature prévu par l’article 288 :
• le règlement :
- a une portée G : cad contient des prescriptions G et impersonnelle DONC s’applique à des
personnes qui vont être envisagés abstraitement dans leur ensemble et non à des
destinataires identifiés.
- obligatoire dans tous ses éléments : grâce aux règlements les institutions disposent d’un
pouvoir normatif contraignant CAR il s’impose à ses destinataires (état ; citoyens, entreprise).
- directement applicable dans tout EM : seul acte de l’UE dans lequel il existe explicitement
prévu cela CAD qu’il produit par lui-même des effets dans les ordres juridiques internes et
qu’il n’a pas besoin de mesure nationale de transposition. AINSI s’applique de la même façon
dans l’ensemble des 27 EM.

• la directive définit par l’article 288§3 :


- lie tout EM destinataire : ont une portée G dans la pratique.
- non directement applicable dans les EM : MAIS se différencie des règlements par le fait qu’en
principe, pour produire leurs effets dans les ordres juridiques nationaux elles ont besoins de
mesures nationales de transposition. Ainsi elles ne produisent d’effet que par le biais de cette
mesure.
MAIX EXCEPTION : la CJUE reconnaît la possibilité pour les directives dans un certains cas de
produire un effet direct dans l’ordre juridique.
- elle impose aux états une obligation de résultats : need transposer les objectifs de la directive
dans le délai de transposition. SINON l’état se trouve en situation de manquement au droit de
l’UE. De plus les EM sont obligées de communiquer les mesures de transposition.
=obligation permet de savoir à la commission quel état à transposer ou non avec la possibilité pour la
commission d’exercer un recours un manquement.
MAIS marge de manœuvre laissé aux états quant à la forme et aux moyens de la transposition. DONC
not en FR soit on transpose par voie réglementaire ou par voie législative selon les art 34 & 37.
AIE marge de manœuvre assez réduite. La cour veille à ce que la forme soit efficace, ainsi considère
qu’une transposition par circulaire administrative ne constitue pas une bonne transposition. NEED
que la forme choisit permet de garantir l’effectivité de la directive.

• décision : on peut faire rentrer deux types de décisions =


 décisions individuelles : notamment celles prisent par la commission en matière de
concurrence où la commission constate que telle entreprise est en situation d’abus de
position dominante.
 décisions de portée G

• les recommandations et avis : s’apparente aux directives en matière admin par exemple
invitation de la commission ou conseil d’adopté une règle de conduite à l’adresse d’opérateur
éco ou autres institution
= ils ne lient pas. DONC n’ont pas de portée juridique contraignante.

2. Les actes atypiques (non prévus par l’article 288 TFUE)

Les institutions de l’union not la commission ont pris l’habitude d’adopter des actes non prévus par les
traités.
Ex : adopte résolution, communication, ligne directrice, code, livre blanc, livre vert, décisions,
programme.

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Le dvlpmt de ces actes est sources d’incertitude et peut parfois donner l’impression que ces
institutions agissent en dehors de la légalité. CAR le principe d’attribution des compétences implique
donc qu’une institution ne peut adopter qu’un acte sur la base des traités (art 28 : règlement
directive…), mais la adopte des actes non prévus par les traités.
MAIS ces actes répondent à des réelles nécessités et en réalité ils servent le droit de l’union pour la
plupart. En effet ils sont
- soient adoptés pour permettre l’adoption in fine d’acte sur le fondement de l’art 288,
Ex : pouvoir d’initiative de la commission, la commission avant d’adopter une proposition d’acte avait
parfois recours à des consultations formalisé par un livre vert.
- soit ils sont adoptés pour permettre une meilleure application du droit de l’union.

B. Le régime juridique

Ne s’applique pas aux actes atypiques mais seulement acte de l’article 288.
Pls règles découlant du régime juridique =

1. La nécessité d’une base juridique

Ce principe découle du principe d’attribution des compétences : tout acte adopté par une institution
doit se fonder sur une disposition du traité. Le choix de la base juridique est important CAR c’est cette
base qui détermine la procédure d’adoption de l’acte.
Ainsi la cour peut annuler un acte au motif qu’il n’est fondé sur la bonne base juridique.

2. L’obligation de motivation

CF. En droit administratif FR il n’y a pas d’obligation de motivation G.


MAIS l’UE se distingue du droit administratif CAR il prévoit une obligation G de motivation des actes de
l’union. Tous les actes de l’union doivent être motivés.
La motivation permet de faire apparaître le raisonnement de l’auteur de l’acte et la justification de
l’acte.
2 finalités :
• Outil de compréhension pour le citoyen qui va lui permettre de comprendre sur quoi l’acte
est fondé.
• outil de contrôle juridictionnel pour les juridictions de l’union qui comprennent l’objectif de
l’acte et l’absence de motivation sera annulé par la cour de justice ou le tribunal pour
violation des formes substantielles.

3. Publication et notification

Les actes sont subordonnés :


o A une obligation de publication : publication au JO de l’UE qui concerne les actes de portée G
L’art 297 TFUE prévoit que les règlements et directive doivent être publié au JO de l’UE dans la partie L
(législation) et dans la partie C (communication) sont publiés les actes dépourvu de valeur juridique
contraignant.
o A une obligation de notification : concerne les actes individuels.
Font l’objet d’une notification à leur destinataire.

4. Entrée en vigueur

Les actes individuels vont entrer en vigueur le jour de leur notification. Pour les actes faisant l’objet
d’une publication l’art 254 TFUE prévoit qu’ils entrent en vigueur le 20ième jour suivant leur
publication.

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MAIS le législateur peut différer l’entrée en vigueur not lorsque les états ont besoins d’adapter leur
droit national pour permettre l’application effective de l’acte en question.
Ex : 2 ans pour la mise en vigueur du RGPD pour laisser aux états le temps de s’adapter.

5. Disparition de l’acte

L’acte peut disparaître :


• pour nullité lors d’un recours en annulation.
PRINCIPE : l’annulation a un effet rétroactif.
• en raison de l’acte lui-même qui fixe sa durée d’application.
Ex : en matière de PAC il y a des règlements qui prévoyaient une expiration.
• suite à un retrait ou a une abrogation opéré par l’auteur de l’acte
 abrogation : disparaît pour l’avenir
 retrait : rétroactif
=Le droit de l’UE encadre le retrait des actes créateurs de droit dans certaines conditions. En vertu de
la JP de la cour arrêt SNUPAT 1961 : retrait des actes créateurs de droit n’est possible que sous
réserve de 3 conditions :
- need acte illégale
- need retrait justifié par un intérêt public
- need retrait dans un délai raisonnable.

Pour les actes atypiques = non soumis à ces règles MAIS la commission se soumet à certaines
obligations :
o en générale la commission motive ses actes
o en G la commission publie ses actes dans la partie C du JO.

III- Les actes conventionnels

Actes qui traduisent un accord de volonté :


- soit entre les institutions de l’UE
- soit entre l’UE et ET ou OI.

A. Les accords internationaux

Depuis le traité de Lisbonne les traités sont conclus par l’UE. Dans le cadre du traité on trouve quelque
disposition qui habilite l’union à conclure des accords avec des états tiers ou des organisations
internationales.
Ex :
>6 TFUE, l’union peut adhérer à la CEDH : l’adhésion prendra la forme d’un accord conclut par l’union
>Art 207 TFUE qui permet à l’union de conclure des accords dans le cadre de la politique commerciale
commune cf. accord RU ou accord libre-échange avec le canada.
>Art 187 TFUE qui permet la conclusion d’accord dans le domaine de la recherche

Au sein des accords need distinguer :


• les accords qui peuvent être concluent par l’union seule
• les accords mixtes conclus par l’UE et les EM.

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1. Accords conclus par l’Union européenne seule/ accords mixtes qui doivent être signés par
l’Union et les Etats membres

Le principe est qu’une fois que l’UE a conclu un accord international, cet accord intègre l’ordre
juridique de l’UE. L’art 216§2 TFUE détermine les conséquences de cette intégration CAR prévoit que
les accords conclut entre l’UE avec des états tiers ou OI lient les institutions de l’UE.

2. Quid du droit international général (coutume internationale, principes de droit international ?)

Est-ce que la coutume, les principes du droit international constituent des sources du droit de l’UE ?
=Selon la cour, lorsque l’UE agit sur la scène international en tant qu’acteur se trouve soumises aux
règles de droit internationale (coutume international et principe de DI).

Pour la cour la compétence internationale de l’UE doit s’exercer dans le respect du DI. EN REVANCHE
la CJUE limite fortement l’application des règles de DI dans l’ordre juridique de l’union, et elle refuse
not l’application des règles de DI qui pourraient porter atteinte à la spécificité de l’ordre juridique de
l’union.

EX : principe de réciprocité en DI de la convention de vienne de 1969, permet à un état parti à une


convention internationale de ne pas exécuter ses obligations en vertu qu’un autre état ne les invoque
pas. Ce principe a était invoqué par les EM dans le cadre du recours en manquement arrêt
commission contre Allemagne 1984 : recours en manquement contre l’All, la commission reprochait à
l’All de ne pas avoir transposé une directive. Mais l’All se défend disant qu’elle n’a pas transposé la
directive car d’autre état ne l’ont pas fait. MAIS LA COUR explique qu’un EM ne serait usé du principe
de réciprocité et allégué une méconnaissance éventuelle du traité par un EM pour justifier son propre
de manquement. AINSI la cour justifie ce refus de principe de réciprocité, not par le fait que dans le
cadre de l’ordre juridique de l’union un état n’a pas besoin de recourir au PR car il dispose d’un
substitut juridictionnel au principe de réciprocité. EN EFFET un état peut saisir la cour de justice d’un
recours en manquement afin qu’elle constate la non transposition de cette directive par l’état en
question.
=la réciprocité n’est pas applicable car remet en cause l’unicité d’application du droit de l’UE, donc la
spécificité de l’ordre juridique de l’union.

B. Les accords interinstitutionnels

Accord conclu entre les institutions pour déterminer les modalités de leur coopération.
A l’origine ces accords se sont dvlpé en dehors des traités, cad sans base juridique dans les traités. Ils
se sont particulièrement dvlpé dans le domaine du droit budgétaire où les institutions déterminent
ensemble le partage de compétence dans le domaine budgétaire car question de compétence.
Ex : la CDFUE proclamé par la commission, conseil et parlement en tant qu’accord interinstitutionnel

Depuis l’entrée en vigueur les actes interinstitutionnels dispose d’un fondement juridique dans le
cadre du traité = art 295 TFUE, donne une base et reconnaît que par les accords les institutions
peuvent lié juridiquement les institutions.

Article 295 TFUE


Le Parlement européen, le Conseil et la Commission procèdent à des consultations réciproques et
organisent d'un commun accord les modalités de leur coopération. À cet effet, ils peuvent, dans le
respect des traités, conclure des accords interinstitutionnels qui peuvent revêtir un caractère
contraignant

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III- Les principes généraux du droit de l’Union européenne

Norme non écrite découvert par le juge de l’UE.

A. Définition et sources de PGD


1. Définition

Les PGD sont des normes non-écrites dégagés par le juge de l’union. Auquel le juge de l’UE va
reconnaître une valeur G qui les rends applicables même sans texte.
Le juge impose le respect de ces PGD :
- aux institutions, organes et organismes.
AINSI la CJUE peut annuler une décision de la commission si contraire à un PGD, ou annuler
une directive.
- aux EM lorsqu’ils agissent dans le champ d’application du droit de l’UE
AINSI la CJUE peut condamner un état en manquement CAR l’état a violé un PGD.

La cour de justice n’invente pas ces PGD mais s’inspire de source précise.

2. Sources

Sources dont la CJUE s’inspire :


• Les traités = la cour de justice s’est servi des traités car dégage en tant que PGD certains
principes qui découlaient déjà des dispositions des traités.
→La cour recourt au PGD :
- afin de généraliser, étendre le champ d’application du principe
- afin de systématiser les conséquences du principe.
Ex : principe d’égalité du traitement consacré en PGD = valable pour tlm, plus seulement aux
ouvrier, étend donc les bénéficiaires.
• Le droit interne des EM = not aux traditions Celles des EM.
Ex : érige en PGD la plus part des droits fondamentaux consacré dans les EM.
• Le droit international
MAIS limite : seulement si le DI ne porte pas atteinte à la spécificité du droit de l’UE. L’intérêt pour
la CJUE de recourir au PGD permet de garder la maitrise du principe de droit international. Source
d’inspiration de la CJUE pour dégager des PGD dans le domaine des droits fondamentaux.

B. L’Utilité des PGD

AUJ il existe un texte qui codifie les principes G du droit = la chartre des droits fondamentaux de l’UE.
Les dispositions de la charte deviennent les normes de référence.

A l’origine la CJUE, comme le JA, elle utilise les PGD pour combler les lacunes de traités. Certains PGD
dégagé par la cour sont liés directement à la structure de l’union à l’époque des communautés et
apparaissent comme des principes qui gouvernent la répartition des compétences et l’effectivité du
droit de l’union.
MAIS en réalité les PGD jouent un rôle essentiel dans le domaine des droits fondamentaux.
CAR la question des droits fondamentaux était absente des traités et la CJUE
- réalise qu’il existe des risques de conflit entre les droits &co reconnu dans les traités et les
droits fondamentaux

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- réalise que l’absence de prise en compte des droits F protégés dans les C nationales risquait
de remettre en cause la primauté des droits communautaires.
AIE rien ne lui habilite mais afin de palier à ce manque, la cour décide d’ériger les droits
fondamentaux en tant que PGD. Progressivement elle érige en tant que PGD tous les droits
fondamentaux consacré dans les constitutions des EM = soumets les institutions à l’obligation de
respecter ces droits fondamentaux.
Les deux sources principales pour érigé les droits fondamentaux en PGD : CEDH et tradition Celle des
EM. CAR le recours à ces sources étaient un moyen de rassurer les états car érige des PGD auxquels
els EM sont déjà lié (par C ou CEDH).

AIE il est difficile pour le citoyen européen de savoir quel droit était consacré au niveau de l’union, car
impliquait un accès à la JP de la cour et une maîtrise de cette dernière. AINSI il a été décidé à la fin des
années 90 d’élaborer un texte qui permettrait d’écrire les droits fondamentaux consacré dans le cadre
de l’UE = Chartre des droits fondamentaux de l’UE, finalisé en 2000 et proclamé en tant qu’accord
interinstitutionnelle et non contraignant. Need rendre visible pour les citoyens les droits consacré ans
l’union.

Av 2009 : la norme de référence c’était les PGD.


MAIS en 2009 T de Lisbonne donne valeur contraignante à la charte.
Jusqu’en 2009 les PGD ont joué un rôle primordial : mais quel est leur rôle depuis l’entrée en vigueur
du traité de Lisbonne ?
Rôle qui a diminué en raison de l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne qui prévoit deux avancées
majeures dans le domaine des droits fondamentaux :
• Donne à la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne la même valeur juridique
que les traités
• Prévoit l’adhésion de l’UE à la CEDH (mais adhésion remise en cause par l’avis 2/13 de la CJUE
du 18 décembre 2014)

MAIS PGD ont tjr une utilité =


o tjr identifié comme source des droits fondamentaux par l’art 6 TUE
« les droits fondamentaux tel qu’ils sont garanties par la CEDH et tels qu’ils résultent des
traditions communes aux EM, font partie du droit de l’UE en tant que PGD ».
o certains états bénéficient d’une position dérogatoire à l’égard de la charte : protocole annexé
au traité qui accorde une position dérogatoire à la Pologne et République Tchèque. Limite
l’invocabilité de la chartre seulement, ainsi les PGD peuvent toujours être invoqué en lieu et
place de la chartre.
DONC PGD utilisé pour créer de nouveaux droits fondamentaux.
Ex : récemment le droit à l’oubli sur internet dégagé par la cours
o La cour de justice montre que les PGD pouvaient avoir une importance pour pallier l’absence
d’effet direct horizontale des directives non exposées.
=limite d’utilisation des PGD mais gardent une certaine utilisé malgré le traité de Lisbonne qui confère
une valeur contraignante à la charge.

Section 2 : Hiérarchie des sources au sein de l’Union européenne

La notion de hiérarchie des normes est inhérente aux états, aux ordres juridiques internes. La H
implique que toutes normes G ou individuelles, trouvent son fondement dans une norme supérieur.
AINSI présuppose l’existence d’une norme fondamentale.

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MAIS elle est très largement absente de l’ordre juridique international. En raison du principe d’égalité
et souveraineté des états = il n’y a pas de hiérarchie des pouvoirs car les états sont en principe égaux
et souverains (mais norme de jus cogens …).

:O Au sein de l’UE il est possible de caractériser une HDN qui témoigne du caractère très dvlpé de l’UE.

➢ Au sommet = le droit primaire, norme fondamentale


o TUE
o TFUE
o CDFUE
o TCEEA
➢ Accords internationaux conclus par l’UE
➢ En dessous = Acte dérivé adopté sur le fondement des traités
• accords internationaux conclus par l’UE
• Actes adoptés par les institutions (need être conforme aux accords I et au droit primaire) :
hiérarchie au seins des actes institutionnelles
o actes législatifs.
o actes non-législatifs (acte délégué / acte d’exécution) : need respecte acte législatif +
AI + droit primaire.

L’idée d’une HDN entre droit primaire et droit dérivé est issue de la JP de la cour.
La prévalence des traités sur les accords internationaux peut être déduite de l’art 218 § 11 TFUE =
demande d’avis pour savoir si l’accord est compatible avec les traités. SI l’accord n’est pas compatible
selon la CJUE, il n peut rentrer en vigueur (primauté des traités).

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Chapitre II : Les rapports entre le droit de l’Union européenne et les droits nationaux

Ce qui différencie le droit de l’UE avec le DI c’est la mise en place de garantie pour la meilleure
affirmation des principes par l’UE. L’UE met en place des mécanismes permettent de mieux garantir le
respect de ses principes par les états :
• principe de primauté : principe jurisprudentielle  mécanisme juridictionnelle permet de
mieux garantir
• principe de l’effet direct : possibilité d’invoquer les dispositions du droit de l’UE directement
devant le juge national (principe en droit de l’UE mais exception en DI).

Section 1 : La primauté du droit de l’Union européenne

I) L’affirmation de la primauté dans le droit de l’Union


A. Consécration

Il a été consacré de manière jurisprudentielle en 1964 et demeure un principe jurisprudentiel.


L’arrêt de principe : Arrêt Costa contre Enel CJUE 15 juillet 1964.

« LE DROIT NE DU TRAITE ISSU D ' UNE SOURCE AUTONOME NE POUVANT, EN RAISON DE SA NATURE
SPECIFIQUE ORIGINALE SE VOIR JUDICIAIREMENT OPPOSER UN TEXTE INTERNE QUEL QU ' IL SOIT
SANS PERDRE SON CARACTERE COMMUNAUTAIRE ET SANS QUE SOIT MISE EN CAUSE LA BASE
JURIDIQUE DE LA COMMUNAUTE ELLE-MEME ».
=dès l’arrêt Costa contre Enel, la CJEU fait du principe de primauté un principe existentielle du droit
communautaire. CAR sans ce principe, la communauté perd son caractère communautaire et
remettrait en cause sa nature juridique. Ce principe permet de garantir l’unité et effectivité
d’application du droit de l’UE dans l’ensemble des EM.
Toute remise en cause du principe de P remet en cause l’unité d’application du droit de l’UE et le fait
que les règles UE sont communes au 27 EM.

Le traité établissant une constitution pour l’Europe élaboré en 2004, jamais entrée en vigueur,
prévoyait d’inscrire noir sur blanc le principe de primauté dans le traité cf. art 1-6.
MAIS le traité de Lisbonne n’a pas repris le principe de primauté, donc le TFUE ne contient pas une
disposition faisant référence au principe de primauté. La seule nouveauté est qu’avec le T de Lisbonne
on a une déclaration relative à la primauté = Déclaration n° 17 relative à la primauté.

« La Conférence rappelle que, selon une jurisprudence constante de la Cour de justice de l'Union européenne, les
traités et le droit adopté par l'Union sur la base des traités priment le droit des États membres, dans les
conditions définies par ladite jurisprudence.
En outre, la Conférence a décidé d'annexer au présent Acte final l'avis du Service juridique du Conseil sur la
primauté tel qu'il figure au document 11197/07 (JUR 260):
"Avis du Service juridique du Conseil du 22 juin 2007
Il découle de la jurisprudence de la Cour de justice que la primauté du droit communautaire est un principe
fondamental dudit droit. Selon la Cour, ce principe est inhérent à la nature particulière de la Communauté
européenne. À l'époque du premier arrêt de cette jurisprudence constante (arrêt du 15 juillet 1964 rendu dans
l'affaire 6/64, Costa contre ENEL [1]), la primauté n'était pas mentionnée dans le traité. Tel est toujours le cas
actuellement. Le fait que le principe de primauté ne soit pas inscrit dans le futur traité ne modifiera en rien
l'existence de ce principe ni la jurisprudence en vigueur de la Cour de justice."

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Elle est importante car document qui traite du principe mais portée faible car rappelle seulement le
fondement jurisprudentiel.
AIE portée limitée =
• notamment au regard du contenue de la déclaration : la déclaration rappelle seulement la
portée jurisprudentielle du principe de primauté.
• et au regard du contenant CAD de la portée juridique de la déclaration : les déclarations
annexé au traité n’ont pas de valeur juridique contraignante.

B. Champ d’application et implications


1. Champs d’application : primauté absolue du droit de l’UE

La CJUE dans l’arrêt Costa consacre une primauté absolue du droit de l’union « texte interne quel qu’il
soit », implique que le droit de l’UE prime sur tout le droit international : loi, texte admin et droit
constitutionnel.
MAIS la CJUE est peu confronté à une disposition constitutionnelle car peu de disposition
constitutionnelle peut rentrer en conflit avec les dispositions européennes.
DONC un état ne peut pas se prévaloir de ses obligations, même constitutionnelle, pour justifier la non
application d’une obligation communautaire

2. Implications

Le juge de l’UE au titre de PM fait peser un certains nombres d’obligations sur les autorités nationales,
et le juge nationale étant le juge de droit commun de l’UE CAD veille à la bonne application du droit de
l’UE par les autorités nationales et personne privé.

Lorsque le juge national est confronté à un conflit entre une norme nationale et une norme de l’union
= la CJUE établit 3 obligations à la charge du juge national :
 obligation d’interprétation conforme
AINSI le juge national doit essayer d’interpréter la norme nationale de manière conforme à la
norme de l’union.
MAIS dans certains cas cette interprétation conforme est impossible notamment lorsque
l’interprétation aboutit à une interprétation contralegem CAD fait dire à la norme nationale le
contraire de ce qui est écrit.
 obligation de laisser inappliqué le nombre nationale contraire SI interprétation conforme
impossible, pour permettre à la norme de l’UE de produit ses effets dans l’ordre interne.
 obligation de réparer les violations du droit de l’UE qui lui sont imputables
CAD possibilité pour la personne su bissant un préjudice du fait de la violation du droit de l’UE
par un état, d’engager la R de l’état devant les juridictions nationales pour obtenir réparation
du préjudice arrêt Francovitch 1991.
= Ce droit à réparation vaut quel que soit l’organe auteur de la violation.

MAIS
Arrêt Poplawski CJUE 24 juin 2019 : la cour de justice est venue réduire les obligations du juge
nationale, lorsque la norme de l’UE qu’il doit appliquer est une norme de l’UE non doté d’effet
direct CAD non invocable directement par les particuliers devant le juge national.
Le juge national n’est plus tenu d ‘écarter la norme nationale contraire, il est seulement tenu à une
obligation d’interprétation conforme et une obligation de réparation.
➔SI juge confronté à une confrontation entre norme nationale et norme UE non doté d’effet direct=
need interprétation conforme + réparation NON inapplication de la norme nationale contraire.

Selon les normes confrontées les obligations du juge national vont donc changer.

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• SI confrontation norme N et norme UE doté d’effet direct= les 3 obligations


• SI confrontation norme N et norme UE non doté d’effet direct = 2 obligations, pas tenue
d’écarter la N national contraire avec une conséquence : SI ne parvient pas à interpréter le
droit national de manière conforme avec le droit de l’UE alors le justiciable doit exercer une
action en réparation mais ne pourra voir la norme écartée.
Arrêt Poplawski :
En l’espèce, question préjudiciel est en cause l’exécution d’un mandat d’arrêt européen. Acte adopté
au niveau européen, décision cadre adoptée sur le fondement de l’ex 3 ième pilier de l’UE. Les décisions
cadres sont par nature non dotées d’effet direct.
La cour de justice a déjà était saisit de la question de savoir si la réglementation nationale était
conforme à la décision cadre ? = elle avait clairement dit que la réglementation nationale était
contraire à la décision cadre. Le juge national savait donc que la décision nationale était contraire.
MAIS dans l’arrêt le juge national demande à la cour si il doit laisser inappliqué les dispositions
nationales contraire à la décision cadre, alors même que cette décision est dépourvue d’effet direct ?
= dans cet arrêt, pour la 1ière fois, la CJUE va lier le principe de primauté et le principe d’effet direct. En
les liants elle va limiter les obligations qui pèsent sur le juge national au titre du principe de primauté
lorsqu’il est amené à appliquer une norme de l’UE = obligation d’interprétation conforme + obligation
de réparation MAIS non obligation de laissé inappliqué la norme contraire si il n’arrive pas à
interpréter le droit national de manière conforme.
→Dans cet arrêt volonté de la cour de justice de convaincre le juge national qu’il y a tjr une possibilité
d’interprétation conforme du droit national. AINSI le principe d’interprétation conforme devient une
garantie de l’application des normes non doté d’effet direct.
CF. Arrêt du 4 mars 2020 : pb de comptabilité d’une norme nationale avec décision cadre. Dans cet
arrêt applique la JP Poplawski (norme de l’UE non doté d’effet direct), le juge national est tenu à une
obligation d’interprétation conforme et de réparation. La cour essaye à tout prix de convaincre le juge
N qu’il existe une possibilité d’interprétation conforme du droit national au regard du droit de l’union.

II) La mise en œuvre de la primauté du droit de l’Union européenne en France

En FR la norme suprême est la constitution.

A. Droit de l’Union et loi

Lorsque les traités dès 1951 et 1957 c’était la constitution de la 4 ième république en vigueur. A
l’époque c’était les articles 26 et 28 : lorsqu’il y avait un pb de conflit entre un traité internationale et
une loi, la norme qui s’appliquait c’était la norme postérieure.
MAIS constitution de 1958 = établit clairement un rapport de supériorité des traités sur la loi par
l’article 55C  pose conditions :
- une condition de ratification
- une condition de publication
- une condition de réciprocité NEED que chaque accord soit appliqué par l’autre partie
En dépit de sa clarté, l’art 55 à mit longtemps à être appliqué pleinement par les juridictions
ordinaires.
>Le 1er étant le CC par sa décision IVG 15 janvier 1975 : CC saisit sur le fondement de l’art 61 de
contrôle de constitutionnalité de la loi sur l’VG était invoqué la méconnaissance aux dispositions de la
CEDH (droit à la vie) = le CC opère une distinction claire entre le contrôle de constitutionnalité et le
contrôle de conventionalité des lois. Le conseil s’affirme non compétent pour opérer le contrôle de la
conventionalité des lois.
>La CK arrêt Jacques Vabre 24 mai 1975 : la cour fait prévaloir le traité sur la loi et admet la spécificité
de l’ordre juridique communautaire car reconnaît que la condition de réciprocité ne s’applique pas à
l’ordre juridique de l’UE.

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>Le CE arrêt 20 octobre 1989 Nicolo : le JA donne son plein effet à l’art 55. Le conseil adopte une
conception large, car sur le fondement de l’art 55 il fait primer les traités (TFUE, TUE, chartre DF) mais
aussi les directives européennes cf. arrêt Rothmans 1992, les règlements arrêt Boisdet 1990, certains
PGD arrêt SNIP 2001.

Fondement de la primauté évolue = JA + JJ lorsqu’ils appliquent le droit de l’UE visent dorénavant en


plus de l’art 55, l’art 88-1 de la constitution qui reconnaît que la république participe à l’UE.

B. Droit de l’Union et Constitution

Il y a aucune disposition Celle qui règle les rapports entre droit de l’UE et constitution. AINSI ce sont
les juridictions nationales qui doivent trancher la question des rapports. Toutes les juridictions
français, administratif/ judiciaire/ CC, ont tranché en faveur de la supériorité de la constitution sur le
droit de l’UE.
AINSI pour les juridictions FR la norme suprême dans l’ordre juridique interne c’est la constitution :

• CE arrêt Sarran 30 septembre 1998 : Le conseil d’état fut le 1er.


ICI les requérants souhaitaient que le CE étende la règle posé par l’article 55C au rapport entre
traités internationaux et constitutions. Les requérants soutenaient qu’à l’article 55 c’est la supériorité
des traités sur la loi need entendre le terme loi de manière générique, concerne aussi bien les lois
ordinaires, les lois organiques et les lois constitutionnelles.
MAIS CE refuse de reprendre cette interprétation, expliquant que si l’article 55 de la constitution
dispose que les accords régulièrement ratifié ou approuvé ont dès leur publication une autorité
supérieure à celle des lois. La suprématie ainsi conféré aux engagements internationaux ne s’applique
pas dans l’ordre interne aux dispositions de nature constitutionnelles.
• CK arrêt mademoiselle Fraisse 2 juin 2000 :
Reprend la même formule que l’arrêt Sarran.

Dans ces deux arrêts le CE et la CK pose un principe de suprématie de la constitution dans l’ordre
interne vis-à-vis des traités internationaux, mais ce principe vaut il pour le droit de l’UE ?
=le CE répond par la positive dans un arrêt SNIP (syndicat national de l’industrie pharmaceutique) 3
décembre 2001, où le CE prend position du maintien de la suprématie de la constitution. Il explique
que la primauté du droit communautaire ne serait conduire, au demeurant, dans l’ordre interne à
remettre en cause la suprématie de la constitution.

 Pour les juridictions internes il apparaît que la norme suprême reste la constitution. AINSI en
cas de conflit entre le droit de l’UE et la constitution ils appliqueront la constitution au
détriment du droit de l’UE. Mais risque de conflit très limité.

Cette position a était reprise par le conseil constitutionnel :


• Décision 19 novembre sur le TECE 2004 rendu à propos du traité établissant une
constitution pour l’Europe.
ICI le CC a était saisit sur le fondement de l’article 54 pour déterminer si le traité établissant une C
pour l’Europe contenait des dispositions contraire à la constitution FR. ICI prise de position du conseil
sur la dénomination du traité, il explique qu’ne dépit de cette dénomination, le traité établissant C
pour l’Europe reste un traité international et le conseil affirme que cette dénomination est sans
incidence sur l’existence de la constitution Française et sa place au sommet de l’ordre juridique FR.
Ainsi pour le CC la constitution reste la norme suprême.
• Décision sur la loi organique sur la QPC 3 décembre 2009

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C’est la loi organique qui est venu ajoutée le caractère prioritaire de la question de constitutionnalité,
notamment par rapport à la question de conventionalité.
AINSI le juge saisit d’une question de conventionalité et d’une question de constitutionnalité need
s’interroger d’abord sur les questions de la constitutionnalité de la loi. Dans cette décision le conseil
explique qu’en imposant par priorité des moyens d’inconstitutionnalité avant les moyens tiré du
défaut de conformité d’une disposition législative aux engagements internationaux de la FR, le
législateur organique a entendue garantir le respect de la constitution et rappelait sa place au sommet
de la hiérarchie des normes.

➔Deux positions différentes :


- pour les juridictions nationales : norme suprême c’est la constitution
- pour les juridictions européennes : la norme suprême c’est le droit de l’UE

Section 2 : L’effet direct du droit de l’Union européenne

L’effet direct c’est la capacité du droit de l’UE à être invoqué directement par les particuliers devant
les autorités nationales, juge national et juge de l’UE.
Le droit de l’UE créé donc directement des droits et obligations à l’égard des particuliers. Ces
particuliers pourront invoquer ces droits et obligations devant les autorités nationales, juge N et juge
de l’UE.
La reconnaissance de l’effet direct est importante CAR a pour conséquence de ne pas laisser les EM
seul maître de la mise en œuvre du droit de l’UE. CAD que par le biais de l’effet direct, les particuliers
vont pouvoir obliger les états à respecter le droit de l’union en contestant systématiquement leur
réglementation nationale incompatible avec le droit de l’UE.
Ex : article dans le traité qui interdit les droits de douane, disposition d’effet direct. Les particuliers qui
faisaient l’objet de droit de douane contester cela, obligé donc les états à mettre fin à notre
réglementation.

Comme le principe de primauté, le principe d’effet direct a un fondement jurisprudentiel

I- Affirmation jurisprudentielle de l’effet direct

Arrêt de principe : CJCE, 5 février 1963, van Gend & Loos, aff. 26/63.
=ICI était en cause l’art 28 TFUE , disposition qui prévoit que les droits de douanes et les taxes
équivalents à des droits de douanes sont interdits. Dans cet arrêt la CJUE est saisit d’une question
préjudicielle qui avait pour objet de déterminer si l’article 12 TCEE (auj 28 TFUE) était doté d’effet
direct. Dans cet arrêt la CJUE explique que pour déterminer si les dispositions d’un accord
international sont d’effet direct, need envisager l’esprit, l’économie et les termes de l’accord.
S’agissant du TCEE la cour regarde
- la spécificité de l’ordre juridique communautaire
- et de la place des citoyens dans l’ordre juridique communautaire
En déduit de ces éléments, la CJUE en déduit que le traité créé des obligations et droits à l’égard des
particuliers. AINSI pose une présomption d’effet direct des dispositions des traités. MAIS pose des
conditions d’effet direct NEED que la disposition soit claire, inconditionnelle et précise.
→ICI la CJUE pose une présomption d’effet direct du droit communautaire, mais la disposition se doit
d’être :
- claire
- inconditionnelle
- précise
L’art 12 remplit les conditions d’effet direct selon la CJUE.

La JP précise les conditions d’effet direct :

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• la disposition doit être inconditionnelle CAD que la disposition ne soit subordonné à aucune
mesure ultérieure comportant un pouvoir discrétionnaire soit des ME ou institution cf.
mesure nationale de transposition.
Ex : les directives ne remplissent pas la condition inconditionnalité par nature CAR implique une
mesure ultérieur, car pour être misent en œuvre elles impliquent une mesure nationale de
transposition (pouvoir discrétionnaire des EM car marge de manœuvre).
• la norme apparaisse comme étant claire et précise NEED que la disposition apparaisse
comme suffisamment précise.
CAD pouvoir identifier précisément quelles sont les obligations qui vont incomber à l’état et les
droits accordés aux particuliers sur le fondement de cette disposition.

II- Normes de l’Union européenne susceptible de produire un effet direct

NEED distinguer :
o Effet direct vertical : capacité du droit de l’Union à être invoqué à l’’encontre de l’Etat
o Effet direct horizontal : capacité du droit de l’Union à être invoqué dans le cadre des rapports
entre particuliers

Certaines dispositions sont dotés d’un effet direct complet (vertical + horizontal), certaines ont
seulement un effet vertical et d’autres aucun effet direct.

A. Dispositions des traités UE/FUE

On trouve aussi bien des dispositions avec effet direct complet, effet vertical, sans effet.
➢ Dispositions dotées d’un effet direct complet = invocable par un particulier contre l’état ou
un particulier.
Ex : toutes les dispositions en matière de concurrence
- art 101 TFUE interdit entente
- art 102 TFUE interdit de position dominante
Ex : disposition égalité matérielle entre H&F s’impose aux employeurs publics (état) et privé
(particulier).
➢ Dispositions d’un effet direct vertical = un grand nombre de disposition qui pose un nombre
d’obligations seulement à l’encontre de l’état
Ex : art 128 TFUE, interdit droit de douane et taxe équivalent à des droits de douanes invocable
que contre l’état car seul l’état peut mettre en place droit de douane et TEDD.
➢ Dispositions auxquelles la CJUE refuse de reconnaître un effet direct =
Ex : art 4§3 TFUE, qui prévoit que les EM facilitent l’accomplissement par l’UE de sa mission et
s’abstiennent de toutes mesures susceptibles de mettre en péril la réalisation des objectifs de
l’union. Elle n’est pas d’effet direct car ni inconditionnel ni précise, els états bénéficient d’une
grande marge de manœuvre dans sa mise en œuvre et dans la disposition on a du mal d’analyser
les obligations qui incombent aux états au titre de cette disposition.

B. Règlements et décision

Le règlement = seul acte pour lequel le traité prévoit qu’il est directement applicable dans les EM. Il
confère directement droit et obligation aux particuliers. Selon le règlement le particulier pourra
l’invoquer soit dans ses rapports avec l’état ou soit ave d’autre personne privée.

Les décisions =la décision individuelle : engendre des obligations directement pour ses destinataires.
MAIS peut engendrer des droits au regard des tiers (si décision de dissolution d’entente par exemple
non exécuté par les entreprises destinataires) qui peuvent demander à ce que la décision de la cour
soit exécutée.

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C. Les accords internationaux conclus par l’Union

La CJUE lorsqu’elle est face à un accord international conclut par l’union, pour déterminer si la
disposition de l’accord a vocation à produire un effet direct, elle raisonne en deux temps :
o 1er temps : examine l’esprit, l’économie et les termes de l’accord. Pour savoir si les parties à
l’accord ont entendu reconnaitre un effet direct aux dispositions de l’accord.
SI elle arrive à une conclusion positive =
o 2nd temps : la cour regarde si la disposition est claire, inconditionnelle et précise.

D. Directives

Principe : elles ne devraient jamais être reconnues comme d’effet direct CAR par nature ne remplisse
pas les conditions d’effet direct posé par l’arrêt Van en Los. Les directives ne produisent pas d’effet
direct car elles sont par nature conditionnelles
MAIS EXCEPTION: MAIS la CJUE réalise qu’il y avait un pb de transposition. Afin de remédier à ce pb, la
cour de justice leur a reconnu la possibilité de produire un effet direct si
- on est après le délai de transposition
- et que la directive a été mal transposée ou n’a pas été transposée
Exception posé dans un arrêt Van Duyn 5 février 1963.
Mais il faut que la disposition du droit de l’Union européenne qui est invoquée soit claire,
inconditionnelle et précis.
Pour qu’une disposition d’une directive puisse être invoquée NEED
• condition propre à la directive :
- après le délai de disposition
- disposition mal transposée ou non transposée.
• condition d’effet direct : décision invoquée claire, inconditionnelle et précise.

ATTENTION L’effet direct alors produit est limité. La directive en produit seulement d’un effet direct
vertical elle ne pourra jamais produire d’effet direct horizontal.

La directive pourra donc produire un effet direct vertical, AINSI elle pourra être invoquée par un
particulier à l’encontre de l’état. MAIS la CJUE refuse l’effet vertical inversé, cad refuse la possibilité
pour un état de se prévaloir d’une directive à l’encontre d’un particulier.
De plus elle ne pourra être invoquée dans un litige entre particulier.

La CJUE maintient sa JP sur l’absence d’effet direct horizontal sinon effet direct complet supprimant la
distinction règlement et directive. MAIS contestation de cette JP car prive d’effet utile la directive
pourtant doté d’effet contraignant.
cf. Arrêt Faccini Dori 14 juillet 1994 : illustre l’inconvénient du non effet horizontal.
ICI Faccini Dori sort d’une gare et elle est accostée par des personnes qui vendent des abonnements
pour des livres et décide de s’abonner pour 2 ans. Mais elle réalise qu’elle ne plus s’abonner et
souhaite la résiliation du contrat, la législation nationale ne le prévoit pas mais une directive
européenne le prévoit qui aurait du être transposé dans le droit italien (droit de rétraction de 15j).
Madame Faccini Dori invoque la directive.
Peut-elle invoquer la directive ?
= ici litige entre particulier, horizontale, la directive n’a pas était transposé mais les directives non
transposé ne peut produire d’effet direct horizontale. AINSI elle ne peut invoquée la directive.
AIE inconvénient directive qui octroi des droits qui aurai dû être transposé, mais comme l’Italie n’a pas
transposé Faccini Dori se trouve dans l’impossibilité d’invoquer la directive.

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Afin de pallier à cette JP la CJUE met en place des Palliatifs pour remédier à l’absence d’effet
horizontal :
 Principe d’interprétation conforme
SI le juge national ne peut pas invoquer une directive, il doit interpréter le droit national de
manière conforme à la directive européenne.
AIE trouve ses limites si le droit national dit le contraire de la directive.
Ex : rétraction possible selon directe mais impossible selon droit national.
 Appréciation large de la notion d’Etat
Afin d’étendre le champ d’application d’effet direct vertical, recouvre :
- l’état quel que soit la qualité dans laquelle il agit = état central, exécutif, législateur,
judiciaire, état employeur
- toutes les personnes publiques= CT…
- les personnes privées soumises à l’autorité ou contrôle de l’état
- les personnes privées qui détiennent des pouvoirs exorbitants, des PPP, gère un SP.
 Possibilité d’engager la responsabilité de l’Etat en raison du préjudice causé par l’absence ou
la mauvaise transposition de la directive
Ex : Faccini Dori ne peut invoquer la directive, mais si elle estime avoir subi un préjudice du fait cette
impossibilité d’invocation, elle dispose tjr la possibilité d’invoquer la R de l’état du fait du préjudice
subit en raison de l’absence de transposition ou de la mauvaise transposition de la directive.
Cela impose donc aux états de mettre en place des recours permettant au particulier d’exercer un
recours en R contre l’état pour obtenir réparation du préjudice. Dans l’arrêt Frankovitch et Bonifaci
CJUE 19 novembre 1991 la CJUE pose l’obligation de mettre en place ce type de recours.

 Dans certains arrêts la CJUE utilise les PGD pour contourner l’absence d’effet direct horizontal
de directives
cf. Arrêt DI 19 avril 2016 C-441/14 : en l’espèce, dans le cadre d’un litige entre un salarié et un
employeur, le salarié voulait invoquer la disposition d’une directive de 2000 not non-discrimination en
raison de l’âge. Litige horizontal car directive non transposée et CJUE rappel l’absence d’effet direct et
refuse la possibilité au particulier de se prévaloir de la directive. MAIS la cour reconnaît la possibilité
pour le salarié de se prévaloir du PGD qui consacre du principe de non-discrimination en raison de
l’âge.

➔PRINCIPE : directive produise leur effet dans l’ordre J interne par le biais des mesures de
transposition. Une fois transposée dans les délais elle ne peut être invoquée. MAIS SI non transposés
dans délai alors directive invocable, possibilité d’effet direct.
MAIS effet direct limité : invocable qu’à l’encontre de l’état non d’un particulier.

III- L’effet direct en droit interne français

La position de la CJUE sur l’effet direct a été facilement intégrée dans l’ordre juridique FR
AIE seule point qui pose des difficultés = les directives.
AV : EN EFFET le CE excluait que soit invoqué devant lui à l’appui d’un recours contre un acte admin
individuel la violation d’une directive non transposée. Le CE admettait la possibilité d’annuler un
règlement admin au motif qu’il était contraire à une directive non transposée mais il refusait pour les
actes individuels arrêt CE, 22 décembre 1978, Cohn Bendit.
= en l’espèce, CE saisit d’un REP contre un arrêt d’expulsion de Mr Cohn Bendit. Ce dernier invoquait
la violation d’une directive sur le droit au séjour non transposé dans le délai en droit FR. MAIS le CE
explique dans cet arrêt qu’en l’ absence de transposition d’une directive en droit interne, un
particulier ne serait se prévaloir directement des dispositions d’une directive à l’appui d’un recours
dirigé contre un AAI.

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La position du CE est justifiait par la nécessité de maintenir la distinction entre les directives et les
règlements, les règlements étant les seules à avoir vocation à créer directement des effets sur les
individus.

MAIS revirement de JP = CE, 30 octobre 2009, Mme Perreux :


« Considérant que la transposition en droit interne des directives communautaires, qui est une
obligation résultant du Traité instituant la Communauté européenne, revêt, en outre, en vertu de
l'article 88-1 de la Constitution, le caractère d'une obligation constitutionnelle ; que, pour chacun de
ces deux motifs, il appartient au juge national, juge de droit commun de l'application du droit
communautaire, de garantir l'effectivité des droits que toute personne tient de cette obligation à
l'égard des autorités publiques ; que tout justiciable peut en conséquence demander l'annulation des
dispositions règlementaires qui seraient contraires aux objectifs définis par les directives et, pour
contester une décision administrative, faire valoir, par voie d'action ou par voie d'exception, qu'après
l'expiration des délais impartis, les autorités nationales ne peuvent ni laisser subsister des dispositions
réglementaires, ni continuer de faire application des règles, écrites ou non écrites, de droit national qui
ne seraient pas compatibles avec les objectifs définis par les directives ; qu'en outre, tout justiciable
peut se prévaloir, à l'appui d'un recours dirigé contre un acte administratif non réglementaire, des
dispositions précises et inconditionnelles d'une directive, lorsque l'Etat n'a pas pris, dans les délais
impartis par celle-ci, les mesures de transposition nécessaires »
AINSI, pour la 1ière fois le CE reconnaît la possibilité d’invoquer une directive non transposée pour
contester un AAI. En l’espèce était en cause un décret de nomination (acte admin individuel).

Depuis cet arrêt la JP de la CJUE est totalement intégré dans l’ordre interne s’agissant de l’effet direct.
SI la directive est correctement invoquée les particuliers invoqueront la mesure nationale de
transpositions dans la directive.

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Illustre encore la spécificité de l’UE CAR système juridictionnel très dvlpé. Cette spécificité tient à pls
éléments :
• la cour de justice est une juridiction obligatoire. AINSI dès lors qu’un état adhère à l’union, il
se soumet au contrôle de la cour de justice, il est donc susceptible de faire l’objet d’un
recours en manquement
• diversité des recours : traités ont institués bcp de recours qui ont pour objet
- de permettre le contrôle des états
- ou de permettre le contrôle des organes / institutions
• le système juridictionnel a était concu comme associant les états, les juridictions nationales et
la cour de justice EN EFFET dès l’origine a été mis en place un mécanisme de coopération = le
renvie préjudiciel.

Chapitre I : La juridiction de l’Union européenne

Au niveau de l’union la compétence juridictionnelle est partagée en pls juridictions. Ces juridictions
vont avoir des compétences variées, not plus limités dans le domaine de la PESC.

Section 1 : Une compétence partagée

Au niveau du contrôle juridictionnel = double partage :


• vertical : partagé entre les juridictions de l’union et les juridictions nationales.
• horizontal: partagé au niveau de l’union, entre pls juridictions entre la cour de justice et le
tribunal.

Article 19 TUE

I- Une compétence partagée entre les juridictions de l’Union et les juridictions nationales

Ce sont les juridictions nationales qui vont veiller au respect du droit de l’UE par les EM
Il y a un recours qui permet le contrôle des états, le recours en manquement = permet de saisir la
CJUE pour qu’elle constate la violation du droit de l’UE par un EM. Recours ouvert que par les EM ou la
commission MAIS NON les particuliers.
En réalité de saisir la cour de justice ne traduit pas une lacune du système juridictionnel, car le
particulier qui serait victime d’une violation du droit de l’union par un état dispose du juge national. Le
juge national, en vertu du principe de primauté du droit de l’UE, devra sanctionner l’état qui viole le
droit de l’UE.
Pour permettre au juge national de remplir bien son office, de juge de droit commun de l’UE, les
traités ont mis en place une procédure spécifique = la procédure de renvoi préjudiciel, qui permet au
juge national de bien appliquer le droit de l’union. SI pb d’interprétation du droit de l’UE ou doute sur
la validité d’un acte de l’union, il peut sursoir à statuer afin de poser une question préjudicielle à la
CJUE.

II- Une compétence partagée entre les juridictions de l’Union

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Au départ quand les 3 communautés ont été créées, il y avait une seule juridiction : la cour de justice
AUJ : le traité prévoit une pluralité de juridiction = art 19 TUE, la cour de justice de l’UE comprend :
• la Cour de justice ( 1 juge par Etat membre)
• le Tribunal ( 2 juges par Etat membres)
• les tribunaux spécialisés (un tribunal créé le tribunal de la fonction publique : créé en 2004 et
supprimé en 2016)
A l’heure actuelle seulement deux juridictions = tribunal et cour de justice.

A. La cour de justice

Juridiction d’origine.

1. Composition

La cour de justice est composée :


• 27 juges = un juge par EM
• 11 d’avocats généraux = rôle très proche des rapporteurs publics devant le CE, ils sont chargé
de présenter publiquement en toute impartialité en toute indépendance des conclusions
motivées sur les affaires soumises à la cour de justice.
→Depuis l’entrée en vigueur du traité de Nice, la présentation des conclusions est devenue
facultative pour les affaires qui ne soulèvent pas de questions nouvelles. La présentation des
conclusions constitue la dernière étape de la procédure orale.

Les juges et AG sont nommés pour 6 ans d’un commun accord par les gouvernements et EM.
MAIS avec le traité de Lisbonne volonté de renforcer la transparence s’agissant la nomination, ainsi
création d’un comité chargé de donner un avis sur les candidats de la fonction de juge ou d’AG. Ce
comité donne des avis sur les juges à la cour de justice mais aussi sur les juges au tribunal.
Comité = se compose
- de 7 personnalités choisit parmi d’ancien membre de la CJUE et du tribunal
- des membres des juridictions nationales suprêmes
- des juristes possédant des compétences notoires dont l’un est proposé par le parlement
européen

La cour peut statuer en chambre (3 ou 5 juges) ou grande chambre (13 juges).


ATTENTION : il n’y a pas de chambre spécialisée.

2. Fonction

La cour aura des compétences de 1er et dernier ressort mais aussi des compétences de cassation
(comme le conseil d’état).
o compétente de 1er et dernier ressort pour certains recours
CAD exclusivement compétente pour certains recours :
- recours en manquement
- renvoi préjudiciel
- certains recours en annulation (annulation acte de l’UE)
- certains recours en carence (recours pour faire constater l’abstention fautive d’une
institution).

o juge de cassation
CAD connaît des pourvois contre les décisions rendues par le tribunal.

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AINSI moyen limité aux questions de droit ex :


- régularité de la procédure devant le tribunal
- la compétence du T
- violation de norme du droit de l’UE

B. Le tribunal

Crée en 1988 trouve son origine dans l’acte unique européen de 1986 : prévoit sur demande de la
cour de justice après consultation du parlement euro et de la commission, le conseil statuant à
l’unanimité peut adjoindre à la cour de justice une juridiction chargée de connaître en première
instance sous réserve d’un pourvoi devant la cour de justice, de certaines catégories de recours formé
par des personnes physiques ou morales.

Sur le fondement de cette disposition une décision du 24 octobre 1988 du conseil : prévoit la création
du tribunal de 1ière instance des communautés européennes. L’objectif étant double :
- décharger la cour de justice, not en la déchargeant tous les recours intenté par les particuliers,
afin d’accélérer la résolution des litiges.
- améliorer la protection des justiciables par l’instauration d’un double degré de juridiction

1. Composition

Il y a eu une évolution, au départ le tribunal = composé d’un juge par EM mais pas de cors d’avocats
généraux.
MAIS réforme de 2015 conduit au doublement du nombre de juge = depuis 2019 le tribunal comprend
2 juges par EM (54 juges).
Ce doublement permet d’accélérer le traitement du contentieux.

Ce doublement ce fait de manière progressif et not par l’incorporation des juges du tribunal de la
fonction (tribunal qui disparaît en 2016, les 7 juges qui le composait ont été intégré au tribunal) public
au tribunal.

2. Compétence

Les fonctions ont été accrues depuis l’acte unique européen.


Au départ il était essentiellement compétent pour les recours introduit par les particuliers (PP et PM).
:O Il a était un juge de cassation de 2004 à 2016 CAR il pouvait connaître de recours de pourvoi contre
les décisions du tribunal de la fonction publique.
MAIS compétence étendue :
• connaît recours introduit par les institutions

C. Les tribunaux spécialisés (n’existe plus)

La création de ces TS a été possible par le traité de Nice qui prévoyait la possibilité pour le conseil, soit
sur demande de la cour soit sur proposition de la commission après consultation de la cour, de créer
des chambres juridictionnels chargé de connaître en 1ière instance de certaines catégories de recours
formées dans des matières spécifiques.
=création de T spécialisés dans des domaines spécifiques. Sur ce fondement a été créé le tribunal de la
fonction publique par une décision du conseil du 2 nov 2004. MAIS tribunal supprimé en 2016.

Le tribunal de la fonction publique :


Composition :

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= composé de 7 juges nommés pour 6 ans


Compétence :
=compétent en matière de fonction publique, décision sur accident de travail… Décision susceptible
d’un pourvoi devant le tribunal, il y avait une possibilité de réexamen des décisions du tribunal devant
la cour de justice (exceptionnellement).

:O Serait-il envisageable que la CJUE transfert une partie de ses compétences préjudicielle au tribunal ?
= le traité prévoit que le tribunal peut être compétent en matière préjudiciel depuis le traité de Nice.
MAIS cette compétence est subordonnée à une modification du statut de la cour de justice qui n’a
jamais eu lieu. CAR modification se fait soit sur demande de la cour de justice soit sur décision du
conseil après avis de la cour MAIS cour pas du tout favorable à ce transfert.
Or auj se pose d’autant plus cette question de transfert de la compétence préjudiciel.

Section 2 : Une compétence variable

Dans certains domaines la compétence de l’UE va être très limitée. Not durant l’UE en pilier avec
- compétence pleine en entière dans le 1er pilier
- incompétence des juridictions de l’UE ne matière de PESC 2ième pilier
- compétence limité en matière de coopération policière et judiciaire en matière pénale car pas
de recours en manquement not et question préjudiciel limité.

MAIS fusion des piliers par le traité de Lisbonne, fusion qui aurait du soumettre l’ensemble des
compétences de l’union au contrôle normal des juridictions européenne. Pourtant cette fusion n’a pas
conduit à une soumission complète au contrôle normal CAR on a toujours une compétence plus limité
des juridictions de l’UE dans certains domaines =
• compétence très limité dans le domaine de la PESC
=avant incompétence totale, auj principe d’incompétence mais assorti de 2 exception art 275
TFUE.
▪ §1 : rappel le principe d’incompétence des juridictions de l’union
▪ §2 2 exceptions : la cour est compétente :
- pour contrôler le respect de l’article 40 TUE. CAD que la mise en œuvre de la PESC ne doit pas
empiéter sur la mise en œuvre des autres politiques et inversement.
=AINSI un recours en annulation peut être exercé contre une décision PESC, au motif que
cette décision PESC a était adopté sur le fondement de la politique de sécurité commune
ALORS qu’elle aurait dû être adopté sur le fondement d’une autre politique.
Ex : surveille des grandes villes par hélicoptère, décision qui concerne la circulation des hélicos. MAIS
circulation hélicos commerciaux ne relèvent pas du fondement PESC mais s’une autre, ainsi violation
art 40 = décision PESC qui empiète sur la politique des transports aériens.
- la cour de justice peut être saisit d’un recours en annulation, exercée par une PP ou PM, à
l’encontre d’une décision PESC prévoyant une mesure restrictive à son encontre.
=AINSI dans le cadre de la PESC il y a des décisions qui auront des conséquences restrictives
sur les personnes (suite aux attentats gel bien des personnes en lient avec Al-Qaïda, résolution
de l’ONUE qui donne lieu à des décisions PESC avec noms des personnes concernées) depuis
l’entrée en vigueur du traité de L possibilité de faire du recours contre la décision PESC SI
disposition qui met en place des mesures restrictives à son égard.

• compétence limité dans certains domaines de l’espace de liberté de sécurité de justice.


=Art 276 TFUE prévoit cette limitation : limite compétence de la CJUE à l’égard de la
- coopération judiciaire en matière pénale
- coopération policière

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=conduit donc à limiter la cour de justice dans le cadre du recours en manquement, essentiellement
s’agissant des mesures que peuvent adopter les états s’agissant du contrôle aux frontières.

Chapitre II : Les recours devant le juge de l’Union européenne


Section 1 : Les recours permettant le contrôle des institutions de l’Union, des organes et des
organismes.

=recours mit en place devant les juridictions de l’union.


Les traités prévoient 3 recours qui permettent aux juridictions de l’union de s’assurer que les
institutions, organes et organismes respectent le droit de l’UE :
• recours en annulation : permet de faire annuler un acte illégal.
• recours en carence : permet de contester l’illégalité de l’abstention fautive d’une institution,
d’un organe ou d’un organisme de l’union (IOO).
• recours en responsabilité : permet d’obtenir réparation du préjudice subit en raison d’une
institution, d’un organe ou d’un organisme de l’UE.

Sous-section 1 : Le recours en annulation

Les articles 263 et 264 du TFUE


=le recours en annulation est très proche du recours en excès pouvoir comme on a vu en droit admin.
Condition de recevabilité et objet proche CAR il s’agit d’obtenir du juge l’annulation d’un de l’UE
illégal.

Le RA est encadré dans des conditions de recevabilité très stricte pour empêcher engorgement.

Article 277 TFUE


Nonobstant l'expiration du délai prévu à l'article 263, sixième alinéa, toute partie peut, à l'occasion
d'un litige mettant en cause un acte de portée générale adopté par une institution, un organe ou un
organisme de l'Union, se prévaloir des moyens prévus à l'article 263, deuxième alinéa, pour invoquer
devant la Cour de justice de l'Union européenne l'inapplicabilité de cet acte.

I- Recevabilité du recours en annulation

3 conditions cumulatives : de délai, condition tenant aux actes, conditions tenant à la qualité du
requérant.

A. Condition de délai

Prévu à l’art 263 alinéa 6 = les recours doivent être formé dans un délai de 2 mois à compter de la
publication de l’acte (publication JO si acte de portée G), de sa notification au requérant (acte
individuel) ou à défaut au jour où celui-ci en a eu connaissance.
Les délais sont d’OP ainsi doivent être levé d’office par le juge.

B. Conditions tenant aux actes attaquables

Article 263, alinéa 1, TFUE : pose une double condition (cumulative)


o L’acte doit être imputable à une institution, un organe ou un organisme de l’Union

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CAD qu’on peut attaquer l’acte de la commission, une directive, un acte du médiateur
européen MAIS est exclu d’attaqué un acte émanant d’un EM, par exemple une loi de
transposition.
o L’acte doit être de nature à produire des effets de doit à l’égard des tiers
CAD que l’acte doit produire par lui-même des effets juridiques obligatoire et de nature à
affecter le requérant en modifiant sa situation juridique.
MAIS est exclu la possibilité d’exercer un recours en annulation contre les actes qui ne produisent pas
d’effet juridique à l’égard des tiers, comme les mesure d’ordre intérieurs, les avis, les
recommandations.
La cour de justice ne s’estime pas lié par la dénomination de l’acte, ainsi elle regarde concrètement le
contenu de l’acte pour déterminer s’il produit des effets juridiques à l’égard des tiers.
Ex : admet la possibilité d’exercer un recours en annulation contre une communication de la
commission. Communication qui ont vocation à interpréter droit de l’UE non produire effet.

C. Condition tenant à la qualité du requérant


1. les requérants privilégiés :

Les requérants privilégiés :


 Etats membres = notion entendue strictement, CT non assimilée.
 Parlement européen =
Au départ le parlement n’était pas mentionné dans le cadre du traité en qualité de requérant.
> MAIS la JP lui a reconnu la qualité de requérant arrêt 22 mai 1990 parlement contre conseil : dans
cet arrêt le parlement exerce un recours en annulation contre un acte du conseil estimant que le
conseil avait adopté un acte sans lui demander son avis alors qu’en vertu des traités il aurait due. La
CJUE admet la possibilité pour le parlement euro d’exercer un recours en annulation, mais seulement
pour démontrer que l’acte a été adopté en méconnaissance de ses attributions = la CJUE admet que le
parlement mais en fait un requérant semi-privilégié.
>Puis le traité de M consacre dans les traités l’avancée jurisprudentielle, donc reconnaît que le
parlement euro a la qualité pour former un recours en annulation qui tend à la sauvegarde de ses
prérogatives = requérant semi-privilégié
>MAIS traité de Nice qualifie le parlement comme requérant privilégié au même titre que le conseil et
la commission.

 Conseil de l’UE,
 Commission
=leur Intérêt pour agir est présumé. AINSI dès lors que les deux autres conditions sont remplis (délai+
acte), alors le recours est recevable, ils n’ont pas d’intérêt à agir à prouver.

2. les requérants semi-privilégiés :

Les requérant semi privilégiés :


o BCE
o Cour des comptes
o Comité des Régions
=Ne peuvent exercer un recours en annulation que pour sauvegarder leurs prérogatives.

3. les requérants non privilégiés : personnes physiques et personnes morales

Article 263, alinéa 4, TFUE : Toute personne physique ou morale peut former, dans les conditions
prévues aux premier et deuxième alinéas, un recours contre les actes dont elle est le destinataire ou

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qui la concernent directement et individuellement, ainsi que contre les actes réglementaires qui la
concernent directement et qui ne comportent pas de mesures d'exécution  dernière phrase
introduire par le traité de Lisbonne afin d’assouplir, de rendre plus facile les conditions d’accès des
particuliers au recours en annulation. Not lorsqu’il s’agit d’attaquer un acte de l’union de portée G.

Au regard de ces dispositions la PM ou PP peut attaquer pls types d’actes :


• actes dont elle est le destinataire NEED qu’elle prouver qu’elle bien le destinataire.
• les actes de portée G (directive/ règlement) ATTENTION : condition plus restrictive, NEED que
la personne prouve qu’elle est directement et individuellement concerné. AINSI 2 conditions
cumulatives :
- need un lien direct, être directement concerné CAD que l’acte doit avoir pour effet immédiat
par lui-même, d’imposer des obligations ou de priver d’un droit le requérant
- need prouver que la PP ou moral est individuellement concerné
Arrêt 15 juillet 1963 PLAUMANN : une disposition concerne individuellement des PP ou M,
lorsqu’elle les atteint à raison de certaine qualité particulière ou d’une situation de fait par
rapport à tout autre personne, et de ce fait les individualise d’une manière analogue à celle du
dentinaire. NEED être concerné en tant qu’individu seul, non identité abstraite.

RN accepté :
Ex : arrêt 29 octobre 1980 Roquette = est en cause un règlement qui limite la pn d’isoglucose. A
l’époque seulement 6 producteurs d’isoglucose, quotas attribué à ces 6 producteurs. Recours en
annulation exercé par l’un des producteurs visé dans l’annexe, la CJUE admet la recevabilité car le
règlement en question conduisait à imposer des quotas individuels à chaque producteur
Ex : arrêt 18 mai 1994 Cordoniu = en l’espèce société qui exerce recours en annulation qui réserve
l’appellation crémant à certains vins pétillants produit en FR et au Luxembourg. La société
commercialisé son vin sous l’appellation crément depuis 1829, la CJUE considère que la sté se trouvait
dans une sté de fait qui l’individualise.

Dans la pratique : cette disposition rend matériellement impossible les recours en annulation contre
les actes à portée G.
Ex : règlement européen qui modifie l’aide financière, agriculteur souhaite attaqué règlement mais
n’est pas individuellement concerné car tous les agriculteurs sont concernés.

MAIS la cour vient assouplir les conditions de recevabilité dans une hypothèse = reconnaît que pour
les actes réglementaires qui ne comportent pas de mesures d’exécution NEED que la personne prouve
qu’elle directement concerné, non need prouvé qu’elle est individuellement concerné.

Pourquoi cet assouplissement ?


= de manière G, attaquer une directive ou un règlement est compensé par le fait que les PP et PM
peuvent se prévaloir de l’illégalité de cet acte de portée G à l’occasion d’un recours contre une
mesure d’exécution de cet acte de portée G. Recours pouvant être porté soit devant le juge national
ou juge de l’union selon que ces mesures sont des mesures européennes ou national d’exécution.

Exemple de mesure européenne d’exécution : décision de la commission euro de portée G qui ouvre un
concours pour accueillir de nouveaux fonctionnaires et qui excluent la participation des ressortissant
FR. Le FR ne peut faire un RN, mais peut s’inscrire au concours et recevoir un refus. Refus d’inscription
qui est une mesure d’exécution. Cette décision individuelle peut être attaquée devant le tribunal de
l’union et à l’occasion de ce contentieux (RN contre décision de refus) je peux évoquer la norme de
portée G qui est illégale qui porte atteinte au principe de non-discrimination = invocation indirecte de
la norme de portée G

Exemple de mesure nationale : pêcheur

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ATTENTION : ne sont concernés par l’assouplissement que les actes réglementaires CAD les actes non
législatifs (limite), donc acte délégué et acte d’exécution souvent.

II- Les cas d’annulation

CAD les moyens invoqués par les parties pour demander et obtenir l’annulation de l’acte art 263
alinéa 2 : la cour s’interroge sur ces moyens si les conditions de recevabilité sont reçus =
• l’incompétence
• la violation des formes substantielles
• la violation du traité ou de règles relatives à son application
• détournement de pouvoir

A. L’incompétence

C’est un moyen d’OP qui doit être soulevé d’office et à tout moment par le juge. Il y a une distinction
qui est faite entre :
o incompétence ratione loci en fonction du lieu
o incompétence ratione tempori en fonction du temps
o incompétence ratione materiae en fonction du domaine
Ex : un règlement adopté en matière d’acquisition de la nationalité, il peut être annulé pour
incompétence car relève de la compétence des états.

B. La violation des formes substantielles

Il s’agit de la violation de toutes les formalités qui accompagnent les formations de l’acte (équivalent
de vice de forme et procédure). Entrainerons l’annulation de l’acte SEULEMENT les violations
substantielles.
Pour apprécier si on est face à une violation des formes substantielles, la cour examiné si la violation :
- a pu exercer une influence sur le contenu de l’acte
- ou prive le requérant d’en contrôler la régularité.

Ex : erreur de base juridique n’est pas une violation substantielle si elle n’a pas de conséquence sur la
procédure d’adoption.
Ex : le non-respect de l’obligation de consultation est une violation substantielle ou encore le non-
respect l’obligation de motivation qui vaut pour tous les actes de l’UE.

C. La violation du traité ou de règles relative à son application

Peuvent être invoqué à l’encontre d’une directive ou d’un règlement, la violation d’un PGD, d’un
accord, des dispositions du TFUE ou TFUE, violation de la charte = ainsi tout ce qui fait partie du bloc
de légalité de l’UE et qui se trouve au-dessus de l’acte contesté peut être à l’appui du recours en
annulation.
Moyen très souvent invoqué.

D. Le détournement de pouvoir

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Le fait pour une institution d’avoir user de ses pouvoirs dans un but autre que celui pour lequel ce
pouvoir lui a était confié. Mais très peu dans la pratique.
Not essentiellement dans le domaine de la fonction publique euro
Ex : chef de service qui aurait donné la promotion à un agent de la fonction publique euro non pas par
ces qualités mais par ce que c’est son pote.

III- Les pouvoirs du juge d’annulation et les effets des arrêts en annulation
A. Les pouvoirs du juge
Pouvoir limiter CAR va pouvoir :
• rejeter recours
• ou prononcer l’annulation de l’acte
DONC ne peut modifier l’acte ou adresser injonction. Il ne dispose pas non plus de pouvoir de
substitution.
Dans certains cas le juge peut décider de procéder à une annulation partielle de l’acte : disposition
d’un règlement séparable des autres dispositions, ainsi leur annulation n’entraîne pas l’annulation de
l’ensemble de l’acte.

B. Les effets des arrêts en annulation

Le juge peut rendre 2 types d’ arrêts :


o arrêt de rejet = juge rejette le recours, il peut rejeter le recours pour 2 motifs :
- SI irrecevable C AD une des conditions de recevabilité n’est pas rempli
- SI recours infondé CAD rejette les moyens au fond invoqué par le requérant.
o arrêt d’annulation = le recours est recevable et le juge statut au fond et estime que l’un
des moyens invoqué par le requérant est fondé.
→Conduit donc à l’annulation de l’acte, qui va faire disparaître l’acte de
l’ordonnancement juridique = l’annulation a effet rétroactif, l’acte est censé n’avoir jamais
existé.
MAIS L’art 264 al 2 TFUE, permet à la cour de limiter dans le temps les effets de son annulation :
donne à la juridiction de l’UE (tribunal CJUE) la possibilité de limiter dans le temps l’effet pour des
raisons de sécurité juridique.

Conséquence annulation = art 266, prévoit que les institutions qui ont adopté l’acte annulé, doivent
prendre les mesures qu’impliquent l’exécution de l’arrêt. SI l’institution s’abstient de prendre les
mesures qu’impliquent l’exécution de l’arrêt alors d’autre recours sont envisageable :
 recours en carence : sanctionne l’abstention fautive d’agir d’une institution.
 recours en réparation

Effet de l’arrêt :
• l’arrêt qui prononce annulation d’un acte, a autorité absolue de chose jugée. CAD effet erga
omnes s’impose à tous.
• MAIS les arrêts qui rejettent les recours n’ont qu’une autorité relative CAD ne vaut que pour
le requérant, car un autre un requérant pourra se prévaloir d’un recours avec d’autre moyen
qui seront fondé ou remplir correctement les conditions de recevabilité.

Sous-section 2 : Le recours en carence

Art 265 TFUE prévoit le recours en carence qui permet de faire constater par le juge l’illégalité d’une
abstention d’une institution, d’un organe ou organisme de l’Union qui était légalement tenu de
prendre une décision.

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En vertu du droit de l’UE l’IOO était tenu d’agir, elle ne l’a pas fait et ce recours permet de saisir la
juridiction de l’union afin qu’elle constate la carence de l’institution, organe, organisme.

Ce recours est très complémentaire avec le recours en annulation CAR le REA sanctionne l’acte
illégale, et le RC permet de sanctionne l’abstention illégale donc une forme d’incompétence négative.
:O pas d’équivalence en droit FR.

On compte seulement une dizaine de recours en carence depuis 1957. Très peu utilisé.

I- Champs d’application du recours en carence


A. Objet du recours

Le RC permet de sanctionner
➢ le cas où le parlement européen, le conseil européen, le conseil, la commission, la BCE,
s’abstiennent de statuer
➢ le cas où les organes et organismes de l’UE s’abstiennent de statuer.

Ce recours concerne donc l’abstention de certains institutions, des organes et organismes de l’UE.
L’abstention de statuer concerne l’abstention d’adopter un acte (normatif ou non), mais elle peut
aussi concerner l’absence de prise de position lorsqu’une prise de position est rendue obligatoire en
vertu des traités.
Ex : procédure législative, le comité éco et social n’ai pas rendu n avis alors qu’il était tenu de le faire
en vertu des traités.

B. Personnes habilitées à agir

L’art 265 al 3 TFUE : identifie les personnes habiliter à agir dans le cadre d recours en carence =
• Requérant non privilégiés = Toutes personnes physiques ou morales. Elles ont un accès plus
difficile. EN EFFET ne peuvent exerce un recours en carence que dans l’hypothèse où l’OOI
aurait omis de lui adresser un acte qui la concerne.
DONC les PP et PM ne peuvent pas exercer un recours en carence dans l’adoption d’un acte de
portée G.
La CJUE aligne le régime du RC sur celui du recours en annulation.
→Seulement si abstention d’un acte individuelle.
MAIS SI acte de portée G need prouver que l’acte le concerne directement et individuellement ce
qui est très difficile à prouver.

• Requérant privilégiés = les EM et autres institutions, pas d’intérêt à agir à prouver.

C. Destinataires de l’invitation à agir

L’art 265 : vise à faire constater l’abstention illégale de statuer, ouvre le recours :
o certaines institutions : conseil euro, commission,…
o organes et organismes de l’UE

II- La procédure du recours en carence

Elle s’organise en 2 phases successives :

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• phase précontentieuse avant saisine de la cour


• phase contentieuse à partir de la saisine

A. Phase précontentieuse

Saisine de la cour ne sera recevable que si l’institution, l’organe, l’organisme a était inviter à agir.
AINSI le requérant doit inviter l’IOO à prendre l’acte. Dans son invitation il doit indiquer quel est le
fondement juridique de l’obligation.
L’IOO dispose d’un délai de 2 mois pour réagir :
o soit l’institution adopte l’acte demandé = procédure s’arrête
o soit l’institution refuse formellement l’acte demandé ou adopte un autre acte = recours en
carence plus possible mais recours en annulation pour attaquer le refus d’agir soit pour
attaquer le nouvel acte
o soit l’IOO garde le silence = recours en carence possible, le requérant dispose d’un délai de 2
mois pour saisir la cours.

B. Phase contentieuse (cour saisit car IOO garde silence)

La cour devra s’interroger si en l’espèce il y a une carence de l’institution, organe ou organisme.

1. Conditions de la reconnaissance de la carence

Pour qu’une carence soit constaté need remplir 2 conditions :


 établir que l’IOO à violer le droit de l’UE en agissant pas
 pouvoir identifier de manière précise quelle mesure aurait dû être adoptée par cette IOO.

Le constat de la carence suppose que l’UE place l’IOO dans une situation d’obligation d’agir, ainsi
situation de compétence liée (non compétence discrétionnaire car il n’a pas le choix). SI l’institution
n’agit pas il y a forcément carence.

2. Effets du constat de la carence

L’art 266 al 1 prévoit que l’IOO dont l’abstention a était déclaré contraire au traité, est tenue de
prendre les mesures que comportent l’exécution de l’arrêt de la CJUE.
L’arrêt par lequel la cour constate la carence, l’arrêt en carence a une portée déclaratoire CAD que la
cour constate seulement la carence, elle ne dispose pas de pouvoir d’injonction. Elle ne pourra pas
enjoindre l’IOO de prendre tel ou tel acte et ne dispose pas non plus de pouvoir de substitution, ne
pourra prendre l’acte à la place de l’IOO.
C’est ainsi à l’IOO de prendre les mesures que comporte l’exécution de l’arrêt. NEED que l’IOO
agissent dans un délai raisonnable.

OMG SI l’institution, organe ou organisme n’agit pas ?


= une possibilité s’offre au justiciable si il subit nu préjudice, celle d’introduire un reours en
responsabilité devant les juridictions de l’UE contre l’UE.

Sous-section 3 : les recours en responsabilité

L’UE doit réparer les dommages causés par sa faute. DONC un requérant qui subit un préjudice peut
aller devant les juridictions de l’union pour exercer la responsabilité de l’union.
NEED distinguer :
• recours en responsabilité contractuelle

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• recours en responsabilité extracontractuelle

I- Le recours en responsabilité contractuelle

L’UE est appelé à passer de nombreux contrats. Lorsqu’une faute est commise dans l’exécution du
contrat, l’UE engage sa R contractuelle.
Contrairement aux contentieux de la R extracontractuelle qui se règle exclusivement devant les
juridictions de l’union, le contentieux de la RC relève pour l’essentielle des juridictions nationales qui
vont régler les litiges en appliquant le droit national du lieu où le contrat a était conclu.

Compétence des juridictions nationales CAR l’art 340 TFUE prévoit que la RC est régit par la loi
applicable au contrat en cause.
AINSI les juridictions de l’UE seront compétente SEULEMENT SI une clause prévoit la compétence
expressément la compétence des juridictions de l’union art 272 TFUE : la CJEU est compétente pour
statuer en vertu d’une clause compromissoire contenue dans un contrat . DONC si le contrat ne
contient pas de telle clause la juridiction compétence est la juridiction nationale et le droit applicable
est celui national.
Dans la pratique très peu de clause prévoit la compétence des juridictions de l’union. Dans les certains
arrêts rendue, la CJUE affirme que c’est aux parties de déterminer le droit applicable = choix entre le
droit national ou le droit national, si aucune référence à un droit spécifique c’est le droit national qui
s’applique.

II- Le recours en responsabilité extracontractuelle


A. La recevabilité du recours en responsabilité extracontractuelle
1. le requérant : qui peut intenter le recours

Le recours est largement ouvert : aux EM mais aussi aux particuliers sans restrictions spécifiques.
NEED que la personne ai subi un dommage.

2. Le défendeur : contre qui doit être dirigé l’action

PRINCIPE : l’action doit être dirigée contre l’IOO a qui le fait générateur de responsabilité est
reprochée. CAD que si le préjudice trouve sa source dans une directive du conseil et le parlement,
l’action sera donc dirigée contre le parlement et le conseil.

3. Le délai

Art 46 statut de la CJUE: prévoit que les actions en matière de REC se prescrivent par 5 ans à compter
de la survenance du fait qui y donne lieu.
La CJUE opte pour interprétation libérale ce délai.
Ex : si le je préjudice trouve sa source dans une norme normative, elle considère que le délai ne
compte pas à partir de la publication de l’acte mais a partir de la matérialisation du préjudice.

B. Les conditions du droit à réparation

NEED :
• un dommage
• un fait imputable
• un lien de causalité

1. Un dommage

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Le dommage constitue le préjudice, donne droit à réparation.


La CJUE opte pour une conception large du dommage= tout type dommage matériel ou moral peut
donner lieu à réparation. MAIUS le dommage doit être certain.
La cour considère que le caractère certain est rempli, lorsque le dommage n’est pas encore réalisée
mas qu’il est considéré comme imminent et prévisible avec une certitude suffisante.

2. Un fait imputable à une institution, un organe ou un organisme

Quand est-ce qu’on considère qu’un fait est imputable ? (a)


Quelle est la nature de ce fait ? (b) =nécessairement fautif ?

a. Imputabilité du fait à une institution, un organe ou un organisme

• Distinction entre la responsabilité de l’Union et celle de ses agents


=l’art 340 TFUE : prévoit que l’union doit réparer les dommages causés par ses institutions ou
par ses agents dans l’exercice de leur fonction.
AINSI on retrouve la distinction entre la faute de service et la faute personnelle : l’UE est R des fautes
de services mais non des fautes personnelles.
SI faute personnelle, need engager la responsabilité personnelle de l’agent devant les juridictions
nationale.
MAIS dans une logique de protection des justiciable, l’union a une conception large de la faute de
service : si la faut est commise dans l’exercice de ses fonctions même si caractère personnel, la
victime peut agir directement contre l’UE. De plus l’UE dispose d’une action récursoire contre son
agent.

• Distinction entre la responsabilité de l’Union et celle des Etats membres


=l’UE repose sur un principe d’administration indirecte. AINSI ce sont les EM qui mettent en
œuvre (la plupart du temps) le droit de l’UE. En matière de responsabilité cela implique que
bien souvent les dommages vont être causés par la mesure nationale d’exécution du droit de
l’UE.
Ex : dans le cadre l’UE les préjudices vont se concrétiser au moment de la mise en œuvre au niveau
national, c’est donc la mesure national qui créé vraiment le préjudice.
Qui est responsable ? : l’état qui met en œuvre ou l’union qui adopte la décision au niveau européen.
→ NEED pour répondre, distinguer entre 3 hypothèses :
o exécution irrégulière par les organes nationaux d’acte de l’UE valable
=faute imputable à l’état, ainsi responsabilité de l’état
o exécution régulière par les organes nationaux d’un acte de l’UE non valable
=faute imputable à l’UE, ainsi responsabilité devant les juridictions de l’UE
o cumul des fautes CAD faute de l’union et faute de l’état
=dommage imputable à l’UE et à l’EM, la CJUE refuse de faire prévaloir le principe de
responsabilité in solidum. Principe qui aurait permis à la victime d’aller devant la CJUE en
demandant réparation de l’entier préjudice en laissant à l’union le soin d’aller récupérer la
part de l’état dans le remboursement du préjudice. CAR l’UE ne dispose pas d’action
récursoire contre l’état, cad pas de moyen juridictionnelle pour contraindre à l’état à payer la
part du préjudice imputable à sa faute.

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NEED division des poursuites : que le requérant aille en 1er devant le juge national et demande
réparation du préjudice pour la faute imputable à l’état ET aller devant le juge de l’union pour
demander la réparation du préjudice imputable à l’UE
AIE conséquence dramatique pour le requérant arrêt 1967 = plus de 20 ans pour obtenir réparation
du entier préjudice.

b. La nature du fait imputable à une institution, un organe ou un organisme

Régime de responsabilité pour faute ou comment le régime fr : régime de responsabilité sans faute ?
=Arrêt 9 septembre 2008 FIAMMM ET Fedon : la cour explique qu’en l’état actuel du droit
communautaire, il n’existe pas de régime de responsabilité, permettant d’engager celle de la
communauté du fait d’un acte licite. DONC pas de régime de responsabilité sans faute.
Ainsi auj seulement dans le cadre d’un régime de R pour faute, need prouver la faute de l’IOO pour
pouvoir obtenir réparation du préjudice subi.

3. Le lien de causalité entre le dommage et le fait de l’institution, de l’organe ou de


l’organisme

Seul le dommage directement causé l’action de l’IOO est indemnisée = application de la théorie de la
causalité adéquate.

C. Les conditions spécifiques : la responsabilité de l’UE du fait des actes normatifs

AIE on retrouve une difficulté pour les particuliers de se prévaloir des actes de portée G. CAR lorsque
la faute qui donne lieu au préjudice, lorsque le fait générateur est lié à l’adoption d’un acte de portée
G, la CJUE est venu ajouter des conditions supplémentaires à l’engagement de la responsabilité :
la R de l’UE ne saurait être engagée qu’en présence d’une violation suffisamment caractérisée d’une
règle supérieur de droit protégeant les particuliers arrêt CJUE 2 décembre 1971 Zuckerfabric .
=AINSI le requérant devra prouver que la directive ou le règlement qui lui cause u préjudice est
illégale car viole une règle qui figure dans le traité ou la chartre ou PGDUE qui a pour effet de protéger
les particuliers. De plus il devra prouver une violation suffisamment caractérisée CAD une violation
grave, manifeste.
AIE limite la réparation d’un préjudice lié à l’adoption d’un acte de portée G illégale.

Section 2 : Les recours permettant le contrôle des Etats membres

Relève de la compétence exclusive de la cour de justice. Ce recours il marque l’originalité manifeste de


l’union :
• compétence de la cour obligatoire DONC dès qu’un état adhère à l’UE il se soumet au contrôle
de la cour
• recours peut être intenté par les EM mais aussi la commission.
• recours objectif CAD que les EM ou commission n’ont pas a établir qu’ils ont subit un
préjudice mais de prouver que l’état à violer l’UE
=l’objectif de ce manquement est pour la cour de justice de constater qu’un état à manquer à ses
obligations européennes.

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Recours en manquement prévu dès l’origine, mais certaines limites qui tiennent à la portée
déclaratoire des arrêts en manquement.
AIE bcp d’état condamné par la cour mais ne tirer pas les conséquences de l’arrêt en manquement, ne
régulariser pas leur situation.
>DONC pour remédier à ce pb, le traité de Maastricht de 1992 est venu introduire la procédure de
recours en manquement sur manquement : CAD lorsqu’un état a fait l’objet d’un 1 er arrêt en
manquement et que l’état ne l’exécute pas, la commission peut intenter une procédure de recours en
manquement sur manquement DONC ressaisir la cour de justice d’un recours qui va avoir pour objet
de faire constater par la cour l’inexécution du 1er arrêt en manquement. Lors de ce 2ième arrêt en
manquement la cour de justice va pouvoir condamner l’état à des sanctions financières.

>ET le traité de Lisbonne permet à la cour de prononcer des sanctions financières dès le 1er arrêt en
manquement dans une hypothèse précise, lorsque le manquement consiste dans l’absence de
communication à la commission des mesures de transposition d’une directive CAD ne transpose pas
directive dans les délais ou de manière partielle.

Sous-section 1 : le recours en manquement

Art 258 à 260 TFUE = l’objectif est de faire constater le manquement d’un état d’une obligation qui lui
incombe en vertu d’un traité.

I- Les éléments constitutifs du manquement


A. Nature du droit de l’Union européenne en cause

Pour invoquer le RC NEED que l’état est manqué à une obligation découlant des traités sur l’UE, CAD
englobe tous le droit de l’UE, donc violation :
- TUE et TFUE
- des obligations découlant des directives de tout le droit dérivé
- des PGDUE
- de la CDFUE
- accords internationale

B. Nature du manquement

Les manquements peuvent résulter tant d’action que d’abstention de l’état contraire au droit de l’UE.
Ex : adoption d’une loi contraire à une directive.
Ex : RC contre un état pour non transposition ou transposition partielle d’une directive.

C. Appréciation large de la notion d’Etat

NEED que le manquement soit imputable à l’état. La notion d’état a été entendue largement par la
CJUE : c’est aussi bien le gouvernement, le parlement que le pouvoir judiciaire cad les juridictions.
AINSI on peut exercer un RC contre un état par ce que législateur n’a pas transposé une directive ou
parce qu’une de ses juridictions n’a pas transposée le droit de l’UE
Arrêt 4 octobre 2018 commission contre France : la cour de justice a pour la 1ière fois condamner pour
méconnaissance par le conseil d’état de son obligation de renvoi en matière préjudicielle.

L’Etat =
- gouvernement, parlement et juridiction
- collectivité territoriale et toutes les personnes publiques.

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DONC SI une CT passe un contrat de marché public sans respecter les règles de passation
prévu au niveau européen, cette méconnaissance du droit de l’UE par une CT peut donner lieu
à un recours en manquement contre l’état.

MAIS peut-on imputer à l’état une violation du droit de l’UE commise par une personne privée ?
=la cour de justice admet la possibilité d’exercer un RC contre l’état du fait d’une violation émanant
d’une personne privée dans une hypothèse : SI il est établit que la personne privé est soumise au
contrôle de l’état
cf. Arrêt 1982 CJUE commission contre Irlande : association de droit privée qui organise une campagne
de publicité qui disait mangé Irlandais. La commission exerce un RC contre l’Irlande car un état n’a pas
le droit de dire mangé Irlandais mais mangé européen car égalité de traitement des marchandises. La
CJUE admet le manquement imputable à l’Irlande car établit que l’association agissait sous le contrôle
de l’état Irlandais. CAR elle était financée par l’état Irlandais et membre de l’association tous nommé
par l’état.
→AINSI dès lors qu’il établit qu’une PPrivé agit sous le cont^role de l’état, le manquement de la
personne privée peut être imputable à l’état.

D. Appréciation restrictive des causes exonératoires

Les justifications que peuvent invoquer les Etats pour s’exonérer de leur manquement sont appréciées
de manière restrictive.
La cour de justice écarte les moyens de défense qui serait lié à des difficultés politique ou sociale
rencontrait pour l’exécution en droit interne des obligations euro, l’instabilité politique n’est pas un
motif de nature à justifier un manquement.
=le seul motif qui est de nature à exonérer un état selon la cour, c’est le motif de la force majeur. La
FM en droit de l’UE a la même définition qu’en droit interne NEED :
- un obstacle à l’accomplissement de l’obligation imposée extérieur à l’état
- obstacle entraîne des difficultés insurmontables d’exécution.
Dans sa JP la CJUE admet une fois qu’un état peut justifier un manquement par cas de FM arrêt 11
juillet 1985 commission contre Italie : l’Italie faisait l’objet d’un RC car elle n’avait pas fourni certaines
informations à la commission. La CJUE estime qu’elle est face à un cas de FM car en l’espèce les
informations ont été détruites par un attentat terroriste.

II- La procédure de recours en manquement

La procédure se divise en 2 phases : précontentieuse et contentieuse et peut être initiée par deux
catégories :
• les EM
• la commission européenne

A. Initiative de la procédure :

Il y a 2 requérants possibles :
• EM
• commission européenne
MAIS les particuliers ne peuvent pas saisir la CJUE CAR risque d’engorgement de la juridiction de l’UE
car bcp de citoyens européens.

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ATTENTION cela ne révèle par une carence de protection juridictionnelle CAR les particuliers lorsqu’ils
sont victime d’une violation du droit de l’UE par un état, ils se tournent vers le juge national (juge du
droit commun).

Art 258 TFUE : concerne le RC initié par la commission


Art 259 TFUE : concerne le RC initié par un EM.

1. L’iniatives de la commission

La commission dispose de 3 types de sources d’information pour savoir violation de l’EM :


o les particuliers, lorsqu’ils constatent d’une violation du droit de l’UE par un état ils disposent
de la possibilité de porter plainte devant la commission en espérant qu’elle opère un RC.
=registre des plaintes, sources très précieuses pour la commission
o les services de la commission elle-même CAR la commission est chargée de contrôler les
conditions d’exécution du droit de l’UE dans les ordres juridiques nationaux, ainsi des
contrôles sont organisés pour déceler les violations des états.
o les EM eux-mêmes CAR ils sont tenues de dire à la commission certains informations.
Ex : les états sont tenus de communiquer les mesures nationales de transposition des
directives. Moyen très efficace car à l’expiration du délai la commission sait quel état à
transposer ou non.

2. L’initiative des EM

Il y a très peu de RC intenté par les EM (une dizaine), CAR politiquement c’est compliqué par un état
d’exercer un recours contre un autre EM, créant des tensions politiques. DONC les EM préfèrent
alerter la commission en espérant qu’elle intente le recours en manquement.

Quel que soit l’origine du recours, étatique ou intenté par la commission, la procédure reste la même :
phase précontentieuse menée par la commission.

B. La phase précontentieuse : menée par la commission européenne

Tente de pousser l’état de régulariser sa situation avant que la CJUE ne soit saisit.

La phase précontentieuse est menée par la commission.


• Elle débute par une mesure officieuse :
=la commission engage un dialogue avec l’état sur la violation du droit de l’UE. Dans un certain
nombre de cas au stade de cette phase officieuse l’état régularise sa situation.
• SI l’état ne régularise pas = phase officielle
=où la commission envoie une mise en demeure à l’état où elle présente l’ensemble des griefs
qu’elle retient contre l’état et va inviter l’état à présenter ses observations dans un délai
déterminé.
L’envoie de la MD a pour effet de lier le contentieux CAD
- que la commission ne pourra pas soulever d’autres moyens devant la cour que ceux qu’elle a
soulevés dans la mise en demeure.
- la MD garantit à l’état l’exercice de ses droits de la défense, car l’objet de la MD est de
permettre à l ‘état de répondre.
SOIT :
 l’état convainc la commission qu’il n’y pas violation du droit de l’UE = la procédure s’arrête
 l’état adopte des mesures qui permettent de mettre fin au manquement = la procédure s’arrêt

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 l’état n’adopte pas de mesure le manquement persiste = la commission adopte un avis motivé
à l’encontre de l’état. Avis motivé où la commissions sera plus précise sur le manquement
reproché et va indiquer les mesures que doit prendre l’état pour mettre fin au manquement
et elle fixe un délai dans lequel l’état doit fixer ces mesures.

SI à l’issu de délai prévu dans l’avis motivé l’état n’a pas adopté les mesures prévu par la commission,
il faut distinguer si le recours est à l’initiative d’un état ou de la commission :
o SI recours à l’iniatives d’un état : état reprend la main et décide si oui ou non il saisit la cour, il
peut saisir la cour même si la commission considère qu’il n’y a pas de manquement
o SI recours à l’initiative de la commission : la commission dispose d’un pouvoir discrétionnaire
de saisir la cour, elle peut décider de ne pas saisir la cour même si l’état n’a pas adopté les
mesures prévus dans l’arrêt motivé. Comme c’est un recours discrétionnaire, aucun recours
en carence pourra être invoqué par la commission au motif qu’elle n’a pas saisit la CJUE.

=si état ou commission décide de saisir la cour on passe à la phase contentieuse.


C. La phase contentieuse

Dans la majorité des cas l’état régularise sa situation dans le cadre de la phase précontentieuse, donc
peut de recours intenté devant la cour (10%).
Les pouvoirs de la cour sont assez limités CAR elle va pouvoir constater le manquement de l’état au
droit de l’UE. La charge de la preuve repose sur le requérant, c’est à l’état ou commission auteur du
recours de prouver que l’état à violer le droit de l’UE.
=arrêt en manquement a une portée purement déclaratoire.

SAUF une exception, si directive non transposé ou transposé partiellement, absence de


communication des mesures de transposition d’une directive = sanction financière possible dès le 1er
arrêt.

III- L’exécution et le contenu des arrêts en manquement


A. Contenu des arrêts en manquement

Dans le cadre du RC, la CJUE va pouvoir constater la violation du droit de l’UE par un EM.
AINSI la CJUE ne dispose pas du pouvoir de substituer à l’état et elle ne dispose pas du pouvoir
d’enjoindre à l’état de prendre des mesures déterminées.
En vertu de l’art 260§1 : l’exécution de l’arrêt en manquement repose sur les EM.
Ex : retrait d’une mesure illégale, restitution d’une taxe indument perçu…

Le traité de Lisbonne est venu renforcer les pouvoirs de la cour de justice dans le cadre du recours en
manquement. Lorsque le manquement consiste dans le manquement par l’état à son obligation de
communiquer les mesures de transposition d’une directive adopté conformément à une procédure
législative art 260 § 3. CAD que le manquement consiste dans une non transposition ou une
transposition partielle d’une directive, permettant de condamner l’état dès le 1er arrêt en
manquement au paiement d’une somme forfaitaire et d’une astreinte.
ATTENTION : non mauvaise transposition de la directive qui elle recouvre l’hypothèse où l’état à
transposer mais transpose de manière non conforme à la directive.

Cette sanction financière dès le 1er arrêt est nouvelle, car avant le traité de L la seule possibilité de
condamner un état avec des sanctions financières c’était lors du recours en manquement sur
manquement cad du 2nd arrêt.

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=on permet donc à la cour de condamner un état à une sanction financière dès le 1 er arrêt en
manquement SI non transposition ou transposition partielle directive.

:O Le traité de Lisbonne introduit cette disposition CAR la plupart des manquements sont liés à des pb
de disposition des directives, donc cette disposition a été vu comme un moyen d’inciter les états à
transposer dans les délais leur directive.

Les sanctions financières art 260§3 prévoit :


▪ une somme forfaitaire : objectif punitif, cad sanctionne violation du droit de l’UE, son
obligation de communiquer les mesures de transposition d’une directive.
Ex : arrêt 16 juillet 2020 contre Roumanie = condamné à payer une somme forfaitaire de 3M d’€.
▪ une astreinte : condamnation pécuniaire qui a un objectif incitatif. CAR tant que l’état ne
transpose pas l’état va payer une telle somme tous les mois…
Ex : astreinte de 5000 euros par jour arrêt 2019 commission contre Belgique.
=ces deux sanctions financières poursuivent un objectif différent.

Le 1er arrêt rendu le 8 juillet 2009 où la CJUE condamne l’état au paiement d’une astreinte et dans un
arrêt rendu le 16 juillet 2020 la CJUE a pour la 1ière fois condamné au paiement d’une somme
forfaitaire.
EN EFFET Très rapidement la cour use les dispositions de l’art 260§3, mais à l’époque elle ne demande
que des astreintes à l’encontre des états. MAIS l’astreinte s’applique au jour où la cour de justice
statuait et si l’état à régulariser avant que la cour statut, alors la cour ne peut plus prononcer
d’astreinte. DONC les états régularisent tardivement, mais la commission dorénavant demande
systématiquement le montant d’une somme forfaitaire et d’une astreinte, empêchant cette
régularisation tardive.

AINSI au début volonté d’inciter l’état à régulariser mais effet pervers car les états régularisent très
tardivement car réalise qu’ils ont le temps, donc commission fait en sorte que les deux sanctions soit
applicable pour que les états soient sanctionné dans tous les cas.

➔Les sanctions financières ne peuvent être demandé que pour les cas de non transposition ou
partielle NON de transposition incorrecte.

C’est la commission qui propose le montant et la cour ne peut pas aller au déla du montant fixé par la
commission art 260§3.

B. Exécution des arrêts en manquement

L’exécution des arrêts en M repose sur les EM.


Le traité de Maastricht est venu remédier au pb d’exécution des arrêts en manquement en
introduisant la procédure de recours en manquement sur manquement, qui permet à la commission
européenne, lorsqu’un état n’ a pas exécuté un 1er arrêt en manquement, de ressaisir la cour de
justice pour que celle-ci constate l’inexécution du 1er arrêt en manquement avec la possibilité de
prononcer des sanctions financières à l’encontre de l’état.

Sous-section 2 : Le recours en manquement sur manquement

Article 260, paragraphe 2, TFUE = cette procédure s’applique lorsqu’un EM n’exécute par un 1er arrêt
en manquement. Permet donc à la commission de saisir la cour de justice d’un nouveau recours en

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manquement qui va avoir pour objet de permettre à la juridiction de l’union de constater que l’état
n’a pas exécuté le 1er arrêt en manquement.
Le RCEM s’organise en 2 phases.

I- La phase précontentieuse

Avant : la phase précontentieuse était calquée sur la phase précontentieuse du RC. DONC la
commission devait mettre en demeure l’état d’exécuter le 1 er arrêt en manquement, si ne l’exécuté
pas elle devait adopter un avis motivé.
MAIS le traité de Lisbonne afin d’accélérer la procédure : supprime l’avis motivé.
NEED que la commission mette en demeure l’état et dans cette mise en demeure elle doit expliquer
pourquoi selon elle l’état n’a pas exécuté le 1er arrêt en manquement et doit laisser un état un délai
pour exécuter l’arrêt en manquement.
SI passé ce délai l’état n’a pas exécuté l’arrêt en manquement, alors la commission pourra saisir la
cour de justice. Elle pourra demander à la cour de justice d’imposer à l’état des sanctions financières
(somme forfaire ou astreinte).
Même logique que le RC : la condamnation a une astreinte va avoir un objectif incitatif

II- La phase contentieuse

Lorsqu’elle statut sur le fondement de l’art 260§2, la CJUE statut en 2 temps :


• 1ière phase : s’interroge pour savoir si l’état à exécuter ou non le 1er arrêt manquement.
CAD regarde les faits qui existaient à la fin de la MD.
SI arrive à la conclusion que l’état n’a pas exécuté le 1er arrêt =
• 2ième phase : s’interroge sur la possibilité de sanctionner financièrement l’état.
CAD que la cour de justice dispose d’une marge d’appréciation, elle peut choisir la sanction et
le montant, non liée à la commission.
MAIS l’astreinte elle ne pourra la prononcer que si au jour où elle statut il apparaît que l’état
n’a pas exécuté l’arrêt en manquement.

1er arrêt où la CJUE accepte de cumuler la somme forfaitaire et l’astreinte arrêt 12 juillet 2005
commission contre France : la fr a été condamné pour non-exécution d’un arrêt en manquement
rendu à la fin des années 80 qui concernait la non-transposition d’une directive. La FR a été condamné
au paiement d’une astreint de 5M d’€ pour une période 6 mois et condamné à payer une somme
forfaitaire de 20M d’euros.

Section 3 : Le renvoi préjudiciel

Procédure propre à l’union européenne. Pas d’équivalent ailleurs, mais au sein de la CEDH possibilité
de demander des avis à la CEDH protocole n°16.
Procédure qui permet d’assurer une coopération entre le juge nationale et le juge de l’UE et qui a
pour objectif de permettre au juge national de produire correctement son office de juge de droit
commun de l’UE = ainsi permet au juge national qui a un doute sur l’interprétation du droit l’union ou
la validité d’un acte de l’union de sursoir à statuer et de poser une question préjudicielle à la CJUE.

Met donc en place une coopération directe entre le juge de l’union et le juge national. Ce renvoi
poursuit un rôle important not s’agissant de l’uniformité d’application du droit de l’UE CAR le renvoi
en interprétation implique que tous els pb d’interprétation vont remonter à la CJUE, interprète
authentique du droit de l’UE, qui pourra délivrer une interprétation uniforme.

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Le renvoi en interprétation régit par l’article 267 TFUE. Aujourd’hui, La CJUE est exclusivement
compétente en matière préjudicielle. Pourtant le traité de Nice a introduit une disposition dans le
TFUE, art 256§3, qui prévoit que le tribunal est compétent pour connaître des questions préjudicielles
dans des matières spécifiques prévues par le statut, subordonné à une modification du statut de la
CJUE.

I- L’objet du renvoi préjudiciel

Deux types de renvoi :

A. L’interprétation du droit de l’Union européenne

Le renvoi préjudiciel peut avoir pour demande une interprétation du droit de l’UE CAD sur
l’interprétation des traités et des actes pris par les institutions, organes et organismes de l’UE.
La CJUE interprète largement, elle se reconnaît donc compétente pour l’interprétation des
dispositions de la charte, des traités, des directives, règlement, recommandations…

B. L’appréciation de validité des actes de l’Union

Au regard de l’article 267, la CJUE peut être saisit sur la validité des actes pris par les institutions,
organes ou organismes de l’union. DONC la CJUE ne peut pas être saisit d’une question qui l’interroge
sur la validité des traités, car elle n’est pas compétente pour apprécier la validité des dispositions des
traités qui émanent des états.

II- Les conditions du renvoi préjudiciel

A. Conditions communes à l’ensemble des renvois préjudiciels

Conformément à l’art 267, il faut que la question soit posée


• par un juge nationale, une juridiction d’un état membre,
• dans le cadre d’une affaire pendante, d’un litige.

1. Conditions relatives à la juridiction nationale

En vertu de l’art 267 TFUE, la question préjudicielle dit être posée par une juridiction d’un EM.
La CJUE donne une définition autonome de la notion de la juridiction d’un EM, CAD qu’elle est venu
poser dans sa JP des critères permettant d’identifier les juridictions habilitées à lui poser des questions
préjudicielles.
DONC il arrive que des organismes qualifiée de juridiction au niveau national ne remplisse pas ces
critères et ne soit pas considéré comme pouvant poser des questions P à la cour de justice ET
inversement il existe que des organismes au niveau national n’ont pas la qualité de juridiction mais qui
sont néanmoins habilité à poser des questions préjudicielle à la cour car remplisse les critères.

Arrêt de principe où la CJUE pose les critères permettant d’identifier les juridictions : arrêt Vaassen-
Göbbels 30 juin 1966 = la CJUE explique qu’une juridiction, au sens de l’art 267, est un organe
permanent établit par la loi qui a pour mission de trancher les litiges sur la base du droit dans le cadre
d’une procédure contradictoire. Sa compétence ne doit pas dépendre de la volonté des parties.
NEED remplir 6 critères :
o l’origine légale DONC exclut les juridictions d’origine conventionnelle (arbitrage).

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o permanence CAD exclut organisme qui statut au coup par coup.


o la mission : l’organe doit avoir pour mission de connaître le litige.
o l’obligation de respecter le principe de contradictoire.
o le litige doit être tranché à l’aide de règle de droit DONC différencie les juridictions d’organes
qui pourront statuer en équité.
o face à une juridiction obligatoire CAD n’a pas à établir sa compétence.

La CJUE dans sa JP postérieure rajoute un 7ième critère dans l’arrêt Corbiau 30 mars 1993
o indépendance CAD que l’instance qui interroge la CJUE doit être indépendante de l’organe qui
a pris la décision contestée.

La CJUE vérifie ces critères, et not refuse en 2020 le critère de juridiction à une juridiction espagnole
CAR elle ne remplissait pas le critère d’indépendance.

La CJUE opte parfois pour une conception large de ses critères. Not elle considère les juridictions
constitutionnelles comme des juridictions nationales habilitées une question préjudicielle, même si ne
tranche pas à proprement parlé de litige.
cf. décision 14 juin 2013 Jeremy F, Le CC a posé une fois une question P : il a interrogé la CJUE sur
l’interprétation de la décision cadre sur le mandat d’arrêt européen.

2. Conditions relatives à la question posée

Pls conditions dégagée par la CJUE qui découle explicitement et implicitement de l’art 267 :
• découle explicitement :
 question posée devant un litige pendant la juridiction N CAD un litige existant
DONC si le requérant décède la question ne peut plus être soulevée.
 la question posée doit être pertinente CAD avoir un rapport avec le litige que la
juridiction nationale doit tranchée.
 la question doit être motivée afin de permettre à la cour de donner une réponse utile
au juge nationale. DONC la CJUE fait poser une obligation, une condition de
recevabilité de la question préjudicielle, il oblige le juge national à définir le cadre
factuel et réglementaire dans lequel s’insère les questions qu’il pose.
SI le juge ne le fait pas la question est irrecevable.

B. Conditions particulières au renvoi en interprétation et au renvoi en appréciation de


validité

Dans quelle hypothèses le juge N est tenu obliger de renvoyer à la cour de justice une question
préjudicielle = la question diffère selon que le renvoi opéré est un renvoi en interprétation ou en
appréciation de validité.

1. Conditions spécifiques au renvoi en interprétation

Art 267 TFUE =


➢ pour les juridictions dont les décisions sont susceptibles de recours il existe une faculté de
renvoi.
➢ pour les juridictions dont les décisions sont insusceptibles de recours il existe une obligation
de renvoi cf. CE et CK en FR.

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La CJUE est venu dans sa JP atténué l’obligation de renvoi qui pèse sur les juridictions nationales dont
les décisions sont insusceptible de recours arrêt du 6 octobre 1982 CILFIT = la cour évoque 3
hypothèses dans lesquels le juge national dont les décisions ne sont pas susceptibles de recours n’est
pas tenu de renvoyer une question, renvoi nécessaire :
▪ SI la cour de justice a validé la théorie de l’acte claire : le juge national dont les décisions sont
insusceptible de recours n’a pas besoin de poser une question P lorsque l’interprétation du
droit de l’UE s’impose de manière évidente, need un doute.
= théorie dvlpé par le conseil d’état qui consistait à dire qu’il n’y avait aps de pb
d’interprétation.
▪ SI la cour de justice a déjà était saisit d’un renvoi préjudiciel sur l’interprétation de la
disposition. DONC le juge national peut se refonder sur le précédent arrêt préjudiciel.
▪ SI interprétation évidente car résulte d’une jurisprudence bien établit
=interprétation ne résulte pas d’un précédent arrêt renvoi en renvoi préjudiciel, mais établit
dans le cadre d’autre arrêt.

2. Conditions spécifiques au renvoi en appréciation de validité

La CJUE décide de fixer une nouvelle répartition s’agissant de l’obligation de renvoi en appréciation de
validité arrêt 22 octobre 1987 FOTO FROST : la CJUE explique que le juge national, quel que soit au
niveau où il statut que ses décisions soit ou non susceptible de recours, a l’obligation de renvoyer à la
cour de justice dès lors qu’il a un doute sur la validité d’un acte de l’union.
AINSI un juge national peut décider qu’un acte de l’UE est légale mais ne pourra jamais décider par lui-
même qu’un acte de l’UE est illégal, si doute need sursoit à statut et poser une question préjudicielle.
=Seulement la CJUE est compétente pour déclarer un acte de l’UE invalide.
Par cet arrêt la CJUE se réserve un monopole pour déclarer l’illégalité d’un acte de l’UE :
- soit dans le cadre du recours en annulation
- soit dans le cadre d’un renvoi en appréciation de la validité

Question : quelle sanction en cas de non-respect de l’obligation de renvoi par une juridiction
nationale ?
• Sanction européenne
- recours en manquement contre l’E devant la CJUE possible : état ou commission peut exercer
un RM contre l’état devant la CJUE cf. arrêt commission contre France 4 octobre 2018 : FR
condamné car le CE n’a pas opéré un renvoi préjudiciel en interprétation alors qu’il était dan
une situation où il aurait du.
• Sanctions nationale
- si un requérant subit un préjudice en raison de l’absence de renvoi il a la possibilité d’exercer
un recours en responsabilité contre l’Etat devant les juridictions nationales

III- Les effets des décisions rendues sur renvoi préjudiciel


A. Effets sur les litiges de décisions préjudicielles

➢ arrêt rendu en interprétation


Effet obligatoire de la décision pour le juge nationale qui pose la question : DONC le juge national
devra appliquer au litige l’interprétation délivrée par la cour.
Les arrêts ont un effet obligation, ils lient le juge national qui a posé la question préjudiciel.

Les arrêts vont avoir des effets sur les autres litiges EN EFFET possibilité d’utiliser les arrêts en
interprétation par les juges pour les exonérer de leur obligation de renvoi.

➢ arrêt rendu en appréciation de validité

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SI la CJUE déclare l’acte invalide, les autres juridictions nationales peuvent tirer les conséquences de
cette invalidité.
Si la CJUE ne constate pas que l’acte est invalide, cela n’empêches pas les autres juridictions
nationales de ressaisir la CJUE d’une question en appréciation de validité portant sur le même acte car
elles pourront soulevé à un autre moyen.

B. Effets dans le temps des décisions préjudicielles

Les arrêts en interprétation ou en appréciation de validité ont un effet rétroactif, donc l’interprétation
délivrée vaut depuis l’origine et l’acte est invalide depuis l’origine.
MAIS la CJUE limite ses effets parfois pour des motifs de sécurité juridique.
- limite dans le temps le constat d’interprétation au jour de l’arrêt
Arrêt Defrenne avril 1976 : pose une question sur le principe de non-discrimination homme femme
en matière de rémunération, s’applique au employeur privé et/ou public ? Dans cet arrêt la CJUE dit
que la disposition s’applique aussi bien à l’employeur privé et public. AIE conséquence désastreuse
pour employeur privé, DONC pour éviter une remise en cause et une insécurité juridique la CJUE a fait
partir l’effet de son interprétation à l’arrêt de 1976.

- limite dans le temps le constat d’appréciation de validité de l’acte pour des questions de
sécurité juridique.

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