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INTRODUCTION
L’idée d’Europe n’a pas existé de tout temps même si certains historiens ont tenté de
rechercher ses racines depuis l’antiquité grecque ou romaine. Aujourd’hui, ce qui
constitue l’Union Européenne apparaît comme un modèle d’intégration. D’un point de
vue théorique comme pratique, l’étude de cette organisation internationale est
intéressante.
En théorie, l’Union Européenne a mis sur pieds un ordre juridique et des principes dont
on ne trouve pas d’équivalents en droit international. C’est un système juridique assez
différent qui constitue à ce titre un registre différent du droit international classique.
I – Un perfectionnement constant
La nécessité d’une unité de l’Europe a été ressentie très tôt. On peut, sans remonter
trop loin, citer par exemple le fameux discours de Victor Hugo tenu en 1849 qui
évoquait les « États-Unis d’Europe ». Il y a également le discours du ministère français
des affaires étrangères, Aristide Briand devant l’Assemblée de la Société des Nations
appelant à la création d’une ‘Union Européenne’ dans le cadre de la Société des Nations.
- Dans le domaine politique, c’est la création en 1949 du Conseil de l’Europe qui est
une organisation censée symboliser la solidarité européenne dans le domaine de
l’idéologie politique et des droits de l’Homme.
C’est dans ce cadre que sera conclu la Convention européenne des droits de l’Homme
dont le respect est assuré par une Cour européenne des droits de l’Homme qui siège à
Strasbourg.
On remarque toutefois que toutes ces initiatives souffrent d’un double handicap. D’une
part, elles ne regroupent pas toutes des États européens et d’autre part, elles restent très
sectorielles c’est-à-dire qu’elles ont des ambitions assez limitées.
La CECA ne concerne, comme son nom l’indique, que le secteur de l’industrie lourde.
Sa création répond à la nécessité économique de réorganiser ce secteur sinistré après
la guerre mais aussi la nécessité politique de réconcilier la France et l’Allemagne dont
l’entente constitue la garantie des progrès institutionnels.
Avec la CECA, on parle de l’Europe des Six (France, République Fédérale Allemande,
Italie, Benelux). Elle est constituée de quatre principaux organes :
* En 1986 est signé l’acte unique européenne qui est entré en vigueur en 1987. Cet
acte parachève le marché commun par la libre circulation des marchandises, des
personnes et des capitaux. Il intègre également dans le champ communautaire les
politiques relatives à la recherche sur les nouvelles technologies, l’environnement, ou
la santé. Le parlement européen est également mieux intégré aux processus de
décisions.
* En 2001, le Traité de Nice entre en vigueur. Il comporte une charte des droits
fondamentaux qui se réfère à la Convention européenne des droits de l’Homme. Il
introduit également quelques modifications dans le système juridictionnel de l’Union
Européenne avec l’instauration de chambres spécialisées au sein du Tribunal de
Première Instance.
Il est question, à l’heure actuelle, que les ex-états communistes entrent dans l’Union
Européenne. Le dernier État à adhérer à l’Union Européenne est la Lettonie.
Présentement, l’UE compte 27 État après la sortie de la Grande-Bretagne en 2020.
Ce refus, dicté par une conception jalouse de la souveraineté, a pesé sur la non-adoption
de cette organisation militaire.
Elle a ainsi non seulement quitté les négociations de Rome mais une année plus tard,
elle a suscité une association européenne de libre échange (AELE) aux ambitions
rigoureusement inverses de celle de la CEE.
Mais la communauté sera très dynamique est plus féconde que l’AELE. Dès 1961, la
Grande-Bretagne à demandé à entrer dans la CEE mais la France s’y oppose. La
situation ne sera débloqué qu’en 1972, date de l’adhésion de la Grande-Bretagne à la
communauté européenne.
La notion de ‘droit primaire’ renvoie aux traités constitutifs de base. Il s’agit des traités
qui crées les organes d’intégration européenne (Conseil, Commission, Parlement, Cour
de justice).
Le droit originaire est la norme fondamentale de l’UE. Il comprend les trois traités
constitutifs et les actes ultérieurs conclus entre les États qui les ont complétés ou
modifiés.
A. Les Traités
Au sens large, le traité est un accord entre sujets de droit international destiné à produire
des effets de droit et soumis au droit international.
De nombreux traités ont été ensuite conclus pour enrichir les conventions initiales :
c’est l’acte unique européen du 28 février 1986, le Traité de Maastricht de 1992. Ces
traités ont été modifiés et complétés par le Traité d’Amsterdam et le Traité de Nice.
09 décembre 2021
Les stipulations liminaires énumèrent les objectifs assignés aux communautés ainsi que
les actions que les institutions devront mener pour les atteindre. Ces stipulations
commandent l’interprétation des traités.
* En ce qui concerne les clauses matérielles, elles sont nombreuses et leur contenu
varie d’un traité à un autre. Ainsi, on distingue les traités-lois qui réduisent les
institutions à un rôle d’exécution du Traité-cadre instaurant la communauté européenne
qui se borne à définir les objectifs et à formuler les principes dont la réalisation incombe
aux institutions.
* Les clauses générales : elles constituent des catégories au sein desquelles se côtoient
à la fois des dispositions déterminants le champ d’application spatiale et temporel des
traités, des stipulations relatives à la capacité et à la personnalité des communautés,
aux compétences subsidiaires et aux règles de responsabilités.
Il faut distinguer les engagements conclus par les États membres de l’UE entre eux des
engagements conclus par les États membres de l’UE avec des États tiers.
1. Les engagements conclus par les États membres entre eux
- Les engagement conclus par les États membres et qui sont antérieurs à l’union cessent
d’être applicables s’ils sont incompatibles avec les traités de base.
2. Les engagements conclus par les États membres avec des États tiers
- Pour les accords antérieurs à l’union, les États membres ne peuvent opposer à l’UE
les droits qu’il en tire et ils doivent prendre des mesures nécessaires pour mettre fin à
l’incompatibilité avec les traités communautaires des obligations qui en découlent pour
eux. Les droits des pays tiers sont préservés.
- Pour les accords postérieurs, l’incompatibilité est réduite par plusieurs procédés parmi
lesquelles le transfert institutionnel des compétences ou encore l’inclusion d’une clause
dans les périodes transitoires qui permet une adaptation de l’accord aux regard des
obligations communautaires.
Il faut distinguer ici les actes obligatoires et les actes non décisoires du droit
communautaire dérivé.
1. Le règlement communautaire
Le règlement communautaire est un acte de portée générale, obligatoire dans tous ses
éléments et directement applicable dans tous les États membres. Il crée des droits et
des obligations pour les États et les particuliers sans l’intervention des normes
nationales.
Le règlement a une validité automatique simultanément dans toute l’UE. Ainsi, dans
l’affaire Politi de 1971, la Cour de Justice de la Communauté Européenne (CJCE) a
affirmé que « le règlement est apte à créer sans aucune interposition normative
nationale des droits et des obligations y compris pour les particuliers ».
Cela signifie que chacun (particuliers y comprit) peut s’en prévaloir et en réclamer
devant ses autorités nationales l’application à son profit dès sa publication au Journal
Officiel de la Communauté Européenne (JOCE) et son entrée en vigueur 20 jours après
sa publication.
Il faut distinguer les règlements de base et les règlements d’exécution. Les règlements
de base sont pris par le Conseil ou la Commission usant de leurs pouvoirs propre en
application directe d’une stipulation directe des traités.
2. Les directives
La directive est un acte d’intervention indirecte qui lie les États membres dans les
objectifs à atteindre (le choix des moyens est laissé aux États) mais impose des normes
nationales notifiables à la Commission et qui entre en vigueur à une date fixée ou 20
jours après sa publication.
En principe, la directive n’a pas d’effets directes ; elle a pour objet de faciliter le
rapprochement et l’harmonisation des législations nationales. Les États sont-ils libres
des moyens mis en œuvre ?
Le contrôle de la Commission est en principe facilité par l’obligation qu’ont les États
de lui communiquer en temps utile toute information sur la mis en œuvre des directives.
3. Les décisions
La Cour de Justice (CJCE) a admis dans un arrêt de 1970 (GRAD) l’effet direct de la
décision. Comme le règlement, la décision est obligatoire dans tous ses éléments.
L’article 34 du Traité de l’Union Européenne permet dans le domaine de la coopération
policière et judiciaire en matière pénale permet au Conseil de l’Union Européenne
statuant à l’unanimité d’intervenir en vue de rapprocher les dispositions législatives
réglementaires nationales.
A l’instar des directives, les décisions-cadres (prévues par l’article 34) imposent aux
États membres une obligation de résultat.
La décision apparaît ainsi comme l’acte qui est à la fois le plus proche et le plus éloigné
du règlement.
Il s’agit des avis, des résolutions, des recommandations et des actes innommés ou actes
atypique.
Ce sont des actes qui sont dépourvus de toute force obligatoire. Sont des actes non
contraignants pour leurs destinataires. Ils ne sont pas considérés comme sources de
normativité à part entière. Ils sont purement consultatif même s’ils produisent des
conséquences non négligeables pour leurs destinataires. L’absence de caractère
décisoire les met à l’abri de tout recours contentieux.
Les avis ne sont que l’expression de l’opinion d’une institution alors que la
recommandation désigne une action qui invite à l’adoption par les États membres des
comportements ou des lignes de conduite suggérées.
La résolution est une déclaration d’intention politique. Si les avis, les résolutions et
les recommandations n’ont pas de force obligatoire, ils restent qu’ils ont une utilité.
Il faut noter qu’il y a des actes Sui Generis susceptibles, dans certaines hypothèses,
des créer des effets de droit. C’est le cas, par exemple, de la décision du Conseil
d’approuver les accords internationaux.
La Cour ne tient pas pour déterminante la qualification d’un acte. Elle porte
prioritairement son attention sur son objet, son contenu en acceptant le cas échéant de
procéder à une requalification.
Paragraphe III – Le droit qui suit des accords externes et les sources
complémentaires du droit communautaire
Les accords lient les institutions communautaires et les États membres.Ces accords
font partie intégrante de l’Ordre juridique communautaire. A ce titre, ils peuvent créer
des droits au profits de parties, et peuvent faire l’objet d’une interprétation par le juge
communautaire. Leur violation par un acte communautaire entraîne une illégalité et
peut aboutir, en cas de préjudice, à la mise en jeu de la responsabilité de l’instance
coupable.
Les accords externes s’inscrivent dans la hiérarchie des normes communautaires. Ils
sont inférieurs au Droit originaire et supérieurs au Droit dérivé. Cette supériorité
procède de la nécessité de tenir compte de l’insertion de l’ordre juridique
communautaire dans les solidarités plus vastes et reconnaît sa soumission aux règles
internationales.
Ce sont des actes qui ne sont imputables qu’aux institutions et agissant dans le cadre
de leur compétence. Ils ont un objet leur situant dans la sphère communautaire ou dans
le prolongement des objectifs définis par les traités : en ce sens, on parle de Droit
communautaire.
Il en est ainsi des conventions communautaires c’est-à-dire des accords entre les États
membres appliquant certaines stipulations conventionnelles comme les conventions
conclus par les États membres concernant la Compétence Judiciaire et l’exécution des
décisions en matière civile et commerciale.
Ils ont pour fonction de combler, entre autres, certaines lacunes du droit communautaire
ou de préciser le sens de la notion du droit communautaire. On distingue les principes
du droit international, les principes du droit interne des États, les principes du droit
communautaire et les principes des droits fondamentaux.
On distingue les principes communs au droit des États membres et les principes
généraux du droit.
Pour les premiers, la Cour s’inspire des systèmes juridiques nationaux pour
l’interprétation des dispositions du droit originaire ou du droit dérivé.
Pour les seconds, leurs généralités transcende les barrières nationales, communautaire
et internationales. Ils ne sont pas attachés à une originalité particulière. La Cour a ainsi
consacré les principes suivants : Égalité des administrations devant la
réglementation,la non-discrimination, le respect des droits acquis, le principe du
droit de la défense…
Ils sont déduis de la nature des communautés, de l’économie du système établi par les
sociétés et des objectifs qu’ils assignent aux institutions.
C’est par le biais des principes généraux que la Cour de Justice de l’UE porte une
attention particulière sur les droits fondamentaux. Dans l’arrêt Stauder du 18 novembre
1969, la Cour a affirmé que « les droits de la personne sont intégrés dans les principes
généraux du droit dont elle assure le respect ».
Elle a consacré comme droits fondamentaux, entre autres, le droit au respect de la vie
privée et familiale, le droit de propriété, le droit au libre exercice d’une activité
économique…
Ces principes de droit sont considérés par la Cour comme un élément de la super
légalité communautaire. Ils se situent au sommet de la hiérarchie des normes à une
place égale à celle des Traités constitutifs.
Paragraphe II – La Jurisprudence
A l’exception des décisions rendues sur recours en annulation qui ont un effet Erga
omnes (applicable a tous différent d’Inter partes, applicable aux particuliers), les
décisions de la Cour de Justice ne sont en principe revêtues que d’une autorité relative
à la chose jugée. Cela s’explique par trois raisons :
- Ensuite, la Cour est invertie, dans le système du contrôle juridictionnel, d’une mission
fondamentale qui consiste à délivrer la seule interprétation authentique des Traités et
du droit qui en résulte. C’est pour répondre à cette nécessité de la Cour est investie de
cette mission dont elle a le monopole en ce sens que seules ses interprétations sont
juridiquement obligatoires (CJCE, 18 juin 1970, Krohn).
- Et enfin, la troisième raison tient aux méthodes d’interprétation utilisées par le juge.
Si la Cour applique les méthodes classiques d’interprétation textuelle (par analogie, à
contrario, à priori), ses préférences vont depuis longtemps aux méthodes finalistes ou
téléologiques dont elle fait un usage systématique.
Pour présenter cette structure complexe, nous allons parler du Conseil Européen, du
Conseil de l’Union, de la Commission Européenne, du Parlement Européen, de la Cour
de Justice, du Tribunal en faisant abstraction de la Banque Centrale Européenne, de la
Banque Européenne d’Investissement, du Comité Économique et Social Européen et
du Médiateur Européen.
I – Le Conseil Européen
Les Traités originaires n’avaient pas prévu une instance particulière au sein de laquelle
les chefs d’États et de gouvernements pourraient se réunir. Cette importante institution
est donc née de la pratique.
Le Conseil Européen se réunit au moins deux fois par an sous la présidence du chef de
l’État ou de gouvernement de l’État membre qui assure la présidence de ce Conseil. Le
Conseil Européen est composé des chefs d’États ou de gouvernements et des ministres
des affaires étrangères. La Commission Européenne participe aussi à toutes les
délibérations en la personne de son Président ou de son Vice-président.
Le vote formel, qui devrait s’exprimer selon la règle de l’unanimité, est tout à fait
exceptionnel car le Conseil Européen se prononce, en principe, par consensus. Les
actes du Conseil Européen sont alors des déclarations.
Selon l’article 4 du Traité sur l’Union européen ‹‹ le Conseil européen donne à l’Union
les impulsions nécessaires à son développement et en définit les orientations
générales ››.
Pour ce faire, il poursuit une mission que l’on pourrait qualifier de transversale et qui
consiste à assurer la cohérence et la continuité de l’action de l’Union et de la
Communauté.
II – Le Parlement européen
Désigné à l’origine par les Parlements nationaux, le Parlement européen est élu au
suffrage universel direct depuis 1979.
L’élection n’est pas effectuée selon une procédure uniforme dans tous les États
membres. En réalité, les modalités de l’élection, les conditions d’éligibilité,
l’organisation de la campagne électorale, le mode de scrutin et le contentieux électoral
sont régis par les législations nationales.
Le nombre de sièges affectés à chaque État membre qui a varié au gré des élargissement
successifs et fixé par l’article 190 du Traité de l’Union européenne l’effectif
aujourd’hui de 736 eurodéputés.
Le Parlement arrête son règlement intérieur et est compétent pour créer des
commissions permanentes ou temporaires, générales ou spéciales. Ces commissions
suivent dans les détails les affaires et donne des avis que le Conseil demande et les
résolutions d’initiatives du Parlement.
Chaque membre du Parlement est en principe membre à part entière d’une commission
et membre suppléant d’une autre commission.
Par rapport aux institutions européennes, le Parlement européen est celle qui a connu
l’accroissement le plus notable de ses compétences. Cette évolution est le produit des
traités successifs, de la pratique mais aussi des accords institutionnels.
*Le contrôle du Parlement européen s’exerce en second lieu à l’occasion des débats
au cours desquelles les différents organes sont invités à exposer et à défendre leurs
activités. Le Parlement organise une discussion sur les questions en cause et explique
sa position en votant une résolution.
Jusqu’aux Traités de Maastricht de 1992, les pouvoirs budgétaires étaient les seules
compétences dont le Parlement pouvait disposer pour négocier à égalité avec le Conseil.
Le Parlement dispose ainsi du droit de proposer des modifications sur les dépenses
dites obligatoires de l’Union. Sur cette question, le Conseil a le dernier mot.
A l’issue de la procédure budgétaire, c’est au Président du Parlement qu’il revient
d’arrêter le budget de l’Union et d’en assurer la publication. Le Parlement peut même
rejeter le projet de budget dans son ensemble et demander qu’un nouveau projet de
budget lui soit soumis par le Conseil.
A l’origine, l’Assemblée européenne n’exerçait aucun des pouvoirs que les Parlements
nationaux détiennent en matière législative. Le pouvoir d’initiative appartenait à la
Commission alors que le pouvoir de décision relevait de la compétence du Conseil.
- Son avis conforme est ainsi exigé pour la conclusion des accords d’association
et pour les accords qui créé un cadre institutionnel spécifique.
- Son avis est nécessaire pour les accords ayant des implications budgétaires
notables pour l’Union.
- Et enfin, son avis est requis pour les accords impliquant une modification d’un
acte adopté par le Conseil et la Commission.
III – Le Conseil
Le Conseil représente les intérêts nationaux. Cette institution assure l’insertion des
Etats membres et de leurs gouvernements dans le système institutionnel
communautaire.
A - La constitution du Conseil
Le Conseil est formé par le représentant de chaque Etat membre au niveau ministériel
habilité à engager le gouvernement de cet Etat. Cela veut dire que les Etats sont
autorisés à faire siéger, outre les ministres compétents au sein de chaque gouvernement,
les autorités exécutives d’entités infra-étatique.
Dans la pratique, s’il est vrai que le Ministre des affaires étrangères est considéré
comme le principal représentant de chaque Etat au sein du Conseil, les autres ministres
ont pris l’habitude de siéger au Conseil soit aux côtés du ministre des affaires
étrangères soit seuls en fonction de l’ordre du jour. Il s’agit alors de « Conseil
spécialisé », le terme de « Conseil général » étant réservé à la réunion des ministres des
affaires étrangères.
Pour exercer ses attributions, le Conseil est réuni en session à l’initiative de l’un de ses
membres, de son Président ou de la Commission.
La présidence du Conseil est assurée à tour de rôle par chaque Etat membre pour une
durée de 6 mois. Le Conseil est assisté d’un Secrétariat général qui est placé sous
l’autorité d’un Secrétaire général. Le Secrétaire général est le haut représentant du
Conseil pour la politique étrangère et de sécurité commune aux 3 Communautés. Le
secrétaire général comme le Secrétaire adjoint est désigné à l’unanimité par le Conseil.