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LA CONSTRUCTION EUROPEЕNNE

LA CONSTRUCTION EUROPENNE telle qu’elle se développe depuis cinquante ans, est la première à
avoir permis des avancées concrètes vers une unification de 1’Europe, de nombreux projets d’organisation du
continent européen l’ont précédée. Ils avaient pour objectifs de garantir à cet ensemble la stabilité, la
prospérité et la paix entre ses composantes, tels le Projet pour rendre la paix perpétuelle proposé par l’abbé de
Saint-Pierre lors des négociations d’Utrecht (1713-1715), la proposition de Victor Hugo de donner naissance
aux Etats-Unis d’Europe devant le congrès de la paix de 1849, ou encore l’Union paneuropéenne proposée par
Coudenhove-Kalergi en 1923. Tous se heurteront néanmoins à l’absence de volonté des Etats-nations
européens de s’engager dans une unification contraignante.
Il faut en fait attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale, et la pression conjuguée de la dévastation
du continent européen et du début de la guerre froide, pour que les projets d’union des Européens soient
véritablement à l’ordre du jour. Initiatives et mouvements en faveur d’une unification européenne se
multiplient, que les congrès de La Haye du 10 mai 1948, puis de Bruxelles en février 1949, tentent de
coordonner. Ces congrès permettent de jeter les bases de la Charte européenne des droits de l’homme et
débouchent sur la création du Conseil de l’Europe en 1949. Mais cette organisation favorise la conception
d’une Europe reposant sur la coopération entre Etats souverains au détriment d’une approche fédéraliste de la
construction européenne, ce qui limite considérablement ses perspectives de développement en une véritable
Europe unie.

Naissance de l’Europe communautaire


Convaincu que l’unification de l’Europe «ne se fera pas en un jour» mais par «des coopérations
concrètes», le ministre français des Affaires étrangères, Robert Schuman, propose, dans sa déclaration du 9
mai 1950, une première étape de cette construction européenne fonctionnaliste.
Inspiré par le Commissaire au Plan, Jean Monnet, ce plan prévoit la mise en commun des productions de
charbon et d’acier de la France, de l’Allemagne et de tout autre pays européen souhaitant s’associer à eux, et
l’instauration d’une haute autorité supranationale. La Communauté européenne du charbon et de l’acier
(CECA), qui voit le jour en 1952 entre six pays d’Europe occidentale (Italie, Allemagne, France, Belgique, Pays-
Bas et Luxembourg) est la première étape de la construction d’une Europe communautaire, destinée à
s’étendre à d’autres domaines et à avoir une finalité fédéraliste.
Les réussites initiales de l’Europe communautaire vont désormais reléguer au second plan les projets
d’union politique, de même que le rejet par la France, en 1954, du traité de la Communauté européenne de
défense (CED) qui instituait une armée européenne, repousse pour longtemps toute tentative d’intégration
politique ou militaire. Après cet échec, les six de la CECA décident donc de relancer la construction
européenne par une poursuite de la méthode fonctionnaliste. Ils signent le traité de Rome en mars 1957, qui
pose les bases d’une Communauté économique européenne (CEE), reposant sur l’instauration d’un marché
commun et d’institutions communes s’inspirant de celles de la CECA, ainsi que la mise en œuvre de politiques
communes telles que la politique commerciale et la politique agricole commune (РАС).

Le développement de l’Europe communautaire, de crises en relances


Soumis à des conceptions parfois divergentes de l’Europe entre Etats membres, et aux crises
internationales, le développement des communautés européennes a été structuré en grande partie par les
crises et les relances qui l’ont accompagné. Dans les années 1960, l’opposition du président de Gaulle à une
évolution fédéraliste de la CEE provoque plusieurs crises et conduit au compromis de Luxembourg (1966), qui
introduit implicitement la régie de l’unanimité. Le Président français oppose son veto à deux reprises, en 1963
et 1967, à une adhésion du Royaume-Uni, qui ne l’obtiendra - avec Finlande et le Danemark -, qu’en 1973.
Ces blocages seront suivis d’une relance de la construction européenne dans les années 1970, que les
crises économiques internationales (disparition du système monétaire international, chocs pétroliers) rendent
aussi nécessaire. A partir de 1970, le lancement de la Coopération politique européenne (CPE) permet de
développer des reflexes de coopérations en matière de politique étrangère, tandis que la création du système
monétaire européen, en 1979, permet d’atténuer les conséquences du désordre monétaire international. Sur
le plan institutionnel, les réunions des chefs d’Etats et de gouvernement sont institutionnalisées à travers le
Conseil européen, et le Parlement européen est élu pour la première fois au suffrage universel en 1978.
Dans les années 1980, la CEE s’élargit à la Grèce (1981), au Portugal et à l’Espagne (1986) et fait
entrer ainsi trois pays méditerranéens dont le niveau de développement économique est inférieur à celui des
autres Etats membres. Ce qui aurait pu poser des problèmes de cohésion interne renforcera au contraire la
volonté des Etats membres à s’engager dans de nouvelles avancées.
De la même manière, l’Acte unique européen, signé en février 1986 et entré en vigueur un an plus
tard, jette les bases de ce qui deviendra, en 1993, le grand marché intérieur ; cet acte lance également une
politique de cohésion économique et sociale destinée à permettre aux régions ou aux pays en retard de
développement de la communauté d’en supporter certains effets potentiellement déstabilisateurs. L’Acte unique
européen a aussi institutionnalisé des politiques communes qui s’étaient développées de manière informelle,
en dehors du cadre strict des traités : politique en matière de développement technologique, politique
industrielle, énergétique, environnementale, sociale et coopération politique européenne (CPE). Des réformes
institutionnelles, destinées à renforcer l’efficacité et la légitimité du système décisionnel communautaire,
étaient aussi entreprises : extension du vote à la majorité qualifiée à la plupart des domaines d’application du
marché intérieur, renforcement des pouvoirs du Parlement européen...

L'Union européenne: et après ?


Au début de la décennie 1990, la perspective du grand marché intérieur, les bouleversements
géopolitiques liés à la fin de la guerre froide et la réunification de l’Allemagne vont servir de moteur à une
nouvelle relance de la construction européenne. Deux conférences intergouvernementales, chargées de
préparer une révision des traités européens, s’ouvrent en 1990 : l’une sur l’union économique et monétaire,
l’autre sur l’union politique. Le traité de Maastricht qui en résulte, signé en février 1992 et entré en vigueur en
1993, engage les Etats membres sur la voie de l’adoption progressive d’une monnaie unique, l’euro, instaure
une coopération dans le domaine de la justice et des affaires intérieures et lance une union politique
concrétisée essentiellement par l’instauration d’une Politique étrangère et de sécurité commune (PESC).
Les différentes communautés préexistantes qui forment désormais la Communauté européenne, ainsi
que l’union politique, sont rassemblées sous l’appellation commune d’Union européenne (UE). Celle-ci repose
sur une structure en trois «piliers»: le premier est constitué par la communauté européenne, au sein de
laquelle le vote à la majorité qualifiée et les pouvoirs du parlement européen sont étendus; le deuxième
contient les dispositions relatives à la PESC, et le troisième les coopérations en matière de justice et d’affaires
intérieures.
Mais ce traité sur l’Union européenne porte aussi le sceau des divergences entre les projets européens
des Etats membres : toute référence à la vocation fédérale de la nouvelle Union européenne est par exemple
évitée, et les dossiers les plus sensibles, telle la PESC, seront gérés sur un mode intergouvernemental et non
supranational. De même, la difficulté de ratification du traité montre que l’une de ses ambitions, qui consistait
à vouloir «rapprocher l’Europe des citoyens», demeure une nécessité difficile à concrétiser. Après
l’élargissement de l’UE à la Suède, la Finlande et l’Autriche en 1995 portant à quinze le nombre d’Etats
membres, et malgré l’adoption de nouveaux traités à Amsterdam en 1997, puis à Nice en 2000, la question de
la réforme des institutions européennes continue de se poser. L’élargissement de l’UE aux pays d’Europe
centrale et orientale autrefois sous domination soviétique en 2004 relance aussi le débat et les interrogations
sur la finalité de l’Union, tant sur les plans politique et institutionnel que sur celui des frontières ultimes de
1’Union par exemple. Alors que l’euro devient monnaie courante dans onze pays au premier janvier 2002, et
que l’UE commence à s’affirmer comme un véritable acteur international avec le lancement d’une politique
européenne de sécurité et de défense et des premières opérations extérieures à partir de 2003, le chantier
institutionnel continue de rencontrer des difficultés.
Le Traité instaurant une Constitution pour l’Europe, adopté par les vingt-cinq Etats membres subit
deux échecs lors de référendums organisés en France et aux Pays-Bas, contraignant les désormais vingt-sept
Etats membres à adopter fin 2007 un nouveau traité qui en intègre l’essentiel des dispositions
institutionnelles mais prend soin d’en écarter certaines références symboliques et politiques.

Une rapide histoire de l'Union européenne


Six ans aprè s la cré ation de la Communauté europé enne du Charbon et de l'acier  (CECA) et trois ans
aprè s le rejet d'une Communauté europé enne de dé fense (CED) , l'Allemagne  de l'Ouest, la Belgique ,
la France , l'Italie , le Luxembourg  et les Pays-Bas  signent, le 25 mars 1957 à Rome,
les traité s  fondateurs de ce qui deviendra l'Union européenne.
L'un met en place une Communauté économique européenne  (CEE), l'autre une Communauté
européenne de l'énergie atomique  (Euratom). La CEE comporte alors quatre institutions : une
Commission , un Conseil des ministres , une Assemblé e parlementaire et une Cour de justice .
Aprè s la mise en place d'une politique agricole commune  (PAC) en 1962, les droits de douane sont
éliminés entre les six pays fondateurs le 1er janvier 1968. Le premier  élargissement des
Communauté s a lieu en 1973 avec l'adhé sion du Royaume-Uni, de l'Irlande  et du Danemark . D'autres
suivront de 1981 à 2013  pour intégrer l'ensemble des 27 membres  qui composaient alors l'Union
europé enne.
En 1979, l'Assemblé e devenue Parlement europé en  est é lue pour la premiè re fois au suffrage
universel direct. Puis l'accord de Schengen  est signé en 1985 : il instaurera dix ans plus tard un
espace de libre circulation  à l'inté rieur des frontiè res europé ennes.
La premiè re grande ré forme du fonctionnement des institutions a lieu avec  l'Acte unique de
1986. Celui-ci généralise le vote à la majorité qualifiée au Conseil pour les questions touchant au
marché inté rieur et renforce le rôle du Parlement europé en. C'est ensuite le traité de Maastricht  qui,
en 1992, cré e l'Union europé enne et permet 10 ans plus tard la mise en circulation de  l'euro. Suivront
d'autres modifications des traité s en 1997 , 2001  et enfin 2007 avec le traité de Lisbonne .
Enfin, l'Union europé enne a vu pour la première fois le nombre de ses membres diminuer, avec
le départ du Royaume-Uni le 31 janvier 2020. Le 23 juin 2016, les Britanniques ont vot é
majoritairement en faveur du Brexit .
 
Les objectifs de l'Union européenne sont é numé ré s à l'article 3 du traité sur l'Union
européenne (TUE). Nombreux, ceux-ci vont de la promotion de la paix et du " bien-ê tre de ses peuples"
au "dé veloppement durable de l'Europe fondé sur une croissance économique  é quilibré e et sur la
stabilité des prix, une é conomie sociale de marché hautement compé titive, qui tend au plein emploi et
au progrès social ".
L'Union européenne soutient également "un niveau é levé de protection et d'amé lioration de la
qualité de  l'environnement " ainsi que "le progrè s scientifique et technique", "la justice  et la protection
sociales, l'é galité entre les femmes et les hommes, la solidarité entre les gé né rations et la protection
des droits de l'enfant", ou encore "la cohé sion é conomique, sociale et territoriale, et la solidarité entre
les É tats membres".
Elle "respecte la richesse de sa diversité culturelle et linguistique , et veille à la sauvegarde et
au dé veloppement du patrimoine culturel européen ".
L'établissement d'une "union économique et monétaire  dont la monnaie est l'euro" pour
l'ensemble des Etats membres figure également parmi ses objectifs, tout comme la promotion " de ses
valeurs et ses inté rê ts" dans ses  relations avec le reste du monde . Elle entend à ce propos contribuer "à
la paix, à la sé curité , au dé veloppement durable de la planè te, à la solidarité et au respect mutuel
entre les peuples, au commerce   libre et é quitable , à l'élimination de la pauvreté et à la protection des
droits de l'homme, en particulier ceux de l'enfant, ainsi qu'au strict respect et au d é veloppement du
droit international, notamment au respect des principes de la charte des Nations unies ".
 
Comment l'Union européenne prend-elle ses décisions ?
Pour atteindre ses objectifs, l'Union europé enne élabore en particulier des législations,
conformé ment aux compétences que les Etats lui ont attribuées. Les Etats membres  ont en effet
délégué une partie de leur souveraineté à l'Union europé enne : dans ce cas, ils agissent non plus
isolément mais à 27.
Ces compé tences, tout comme le fonctionnement et l'action de l'Union europé enne, sont
dé finies par des traité s, ratifié s par l'ensemble des Etats membres. Les deux principaux textes qui
ré gissent ainsi l'UE sont le traité sur l'Union européenne (TUE) et le traité sur le fonctionnement
de l'Union européenne (TFUE), modifié s pour la derniè re fois le traité de Lisbonne signé en 2007.
Conformément à ces traités, l'UE est ainsi la seule à pouvoir prendre des dé cisions de politique
moné taire ou signer des accords de libre-é change  avec d'autres pays. Mais d'autres domaines restent
avant tout gé ré s par les Etats tels la justice , la police  ou encore le droit du travail .
Quatre des sept institutions de l'UE   interviennent dans la plupart des dé cisions europé ennes :
la Commission europé enne, le Parlement europé en, le Conseil de l'UE et le Conseil europé en. Les trois
autres sont la Banque centrale europé enne, la Cour de Justice de l'Union européenne et la Cour des
comptes europé enne. L'Union europé enne est par ailleurs dotée de nombreux autres organes, comme
le Comité des ré gions ou encore le Comité é conomique et social europé en.
Egalement appelé "Sommet europé en", le Conseil européen regroupe, au moins quatre fois
par an à Bruxelles, les 27 chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union europ é enne. Les dirigeants y
dé cident, à l'unanimité , des grandes orientations de l'Union europé enne. Parmi eux, le couple franco-
allemand  y joue un rô le dé terminant. Par ailleurs, lorsque les autres institutions ne parviennent pas à
s'accorder sur un texte, il arrive souvent que le Conseil europé en se ré unisse pour le dé bloquer.
La Commission européenne, elle, propose les textes de loi. Elle suit alors les
recommandations du Conseil europé en ainsi que son propre agenda. Composée d'un commissaire
européen par Etat membre, elle se réunit au complet au moins une fois par semaine à Bruxelles.
Entretemps, chaque commissaire avance sur ses dossiers respectifs.
Enfin, les propositions de la Commission sont, dans la plupart des cas, amendées et voté es par
le Parlement europé en et le Conseil de l'Union europé enne. Avec ses 705 dé puté s é lus au suffrage
universel direct, le Parlement européen repré sente les peuples europé ens. Il se ré unit au moins une
fois par mois en session plé niè re pour voter les textes de loi.
Le Conseil de l'Union européenne, lui, rassemble ré guliè rement les ministres des Etats
membres à Bruxelles. Il ne doit pas ê tre confondu avec le Conseil europé en , bien qu'il exprime lui
aussi la position des gouvernements europé ens. Pour que la proposition de loi soit adopté e, le
Parlement et le Conseil de l'Union europé enne doivent s'accorder sur un texte commun.
Une fois validée par l'Union européenne et aprè s un délai pour que chaque Etat l'intè gre dans
son droit national, la loi s'applique partout en Europe.
Le processus dé crit ci-dessus est appelé "procé dure lé gislative ordinaire ", mais il existe
é galement d'autres processus en fonction des domaines concernés. En matière de  politique
é trangè re  ou de fiscalité  par exemple, le Parlement europé en a beaucoup moins de pouvoir que le
Conseil de l'Union europé enne, qui lui-mê me prend alors ses dé cisions à l'unanimité et non plus à la
majorité qualifié e.
 
Avec quel budget ?
Chaque anné e, l'Union europé enne dépense environ 150 milliards d'euros. Un montant qui un
peu plus d'1 % de la richesse produite chaque anné e par les pays membres de l'UE. L'essentiel
(environ 70 %) de cette enveloppe est consacrée à la Politique agricole commune  (correspond à PAC)
et à la Politique de cohé sion, dont l'objectif est de réduire les inégalités régionales et sociales au sein
de l'Union européenne.
Viennent ensuite le financement de la  recherche   et de l'innovation, la politique de voisinage  et
d'é largissement,le soutien aux transports , l'aide au dé veloppement , l'é ducation  et la culture  dont fait
partie le programme Erasmus   + , l'é conomie  ou encore la politique migratoire , dont les dé penses ont
augmenté ces derniè res anné es.
Dans l'ensemble les Etats membres  "récupèrent", à travers les politiques europé ennes, 94 %
des dé penses de l'UE. Le reste (6 %) est consacré aux dé penses de fonctionnement des institutions,
essentiellement les frais administratifs de la Commission europé enne, du Parlement europé en et du
Conseil de l'UE. Ils comprennent le coût de la traduction et de l'interprétation dans toutes les langues
officielles de l'Union.
L'enveloppe budgétaire de l'Union europé enne est fixée tous les 7 ans, principalement par les
Etats membres qui en financent l'essentiel. Pour la pé riode 2014 - 2020, le budget de l'UE s'élève
ainsi à 960 milliards d'euros. C'est dans ce cadre que le  budget europé en  est ensuite voté chaque
anné e par le Parlement europé en et le Conseil de l'Union europé enne.
Ne prélevant aucun impôt elle-mê me, l'Union europé enne est financé e par trois principaux
types de ressources : la contribution directe des Etats membres (67 %), les droits de douane et
é quivalents (14 %) ainsi qu'une ressource pré levé e sur la TVA des Etats membres (11 %). Le reste
provient d'excédents budgétaires, de taxes versées par le personnel de l'UE, de contributions de pays
tiers ou encore d'amendes infligées aux entreprises… 
Vingt-sept Etats membres de l'UE
L'Union europé enne se compose de 27 Etats membres. Ces derniers ont inté gré l'UE au cours
de huit vagues d'é largissements :
 l'Allemagne, la Belgique, la France, l'Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas en 1957 ;
 le Danemark, l'Irlande et le Royaume-Uni en 1972 ;
 la Grè ce en 1981 ;
 l'Espagne et le Portugal en 1986 ;
 l'Autriche, la Finlande et la Suè de en 1995 ;
 Chypre, l'Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la Ré publique tchè que,
la Slovaquie et la Slové nie en 2004 ;
 la Bulgarie et la Roumanie en 2007 ; et
 la Croatie en 2013.
En 2020, le Royaume-Uni a quitté l'UE.

Cinq pays officiellement candidats


A l'heure actuelle, cinq pays sont officiellement candidats pour intégrer à leur tour l'Union
europé enne. Pour trois d'entre eux, les négociations sont en cours. Il s'agit du Monté né gro, de
la Serbie et de la Turquie. En ce qui concerne les deux autres, l'Albanie et la Macé doine, les
né gociations n'ont pas encore débuté.
La Commission europé enne a proposé , le 6 fé vrier 2018, une échéance à 2025 pour l'adhésion
de la Serbie et du Monté né gro. Pour l'Albanie et la Macé doine la date se rapprocherait de 2030, selon
la Commission. En octobre 2019, plusieurs pays au Conseil europé en ont refusé d'ouvrir les
né gociations d'adhé sion avec l'Albanie et la Macé doine du Nord : la France et les Pays-Bas pour les
deux et le Danemark et l'Espagne pour la premiè re seulement. A la suite de ce refus et d'une initiative
de la France, la Commission europé enne  a formulé en fé vrier 2020 une  proposition de ré forme du
processus d'adhé sion à l'Union europé enne. Celle-ci vise notamment à renforcer le contrôle des Etats
membres sur le processus.
Quant à la Turquie, candidate depuis 1999, les négociations d'adhésion ont démarré en 2005.
En 2019, elles é taient toutefois au  point mort, en raison d'atteintes à l'Etat de droit, aux droits
fondamentaux, et au pouvoir judiciaire menées par le gouvernement autoritaire de Recep Tayyip
Erdogan.
Deux pays reconnus comme des candidats potentiels
Deux autres pays sont reconnus comme candidats potentiels par la Commission europ é enne :
la Bosnie-Herzégovine  et le  Kosovo. Ces pays des Balkans occidentaux ont é té assuré s - en 2003 et en
2008 - de pouvoir adhé rer à l'Union europé enne lorsqu'ils seront reconnus prê ts.
Trois pays ont abandonné l'idé e d'adhé rer
L'Islande s'était officiellement portée candidate à l'inté gration en 2009, dans le contexte de la
grave crise financiè re qui avait touché le pays. A la suite des é lections lé gislatives d'avril 2013,
l'Islande a toutefois dé cidé d'abandonner ce processus, dé jà suspendu depuis le dé but de l'anné e,
notamment en raison d'un différend sur les quotas de pêche . Alors que la situation é conomique du pays
s'était bien redressée depuis la crise, le gouvernement islandais a officiellement annonc é  le retrait de
la candidature du pays le 12 mars 2015.
La Suisse a quant à elle rejeté cette adhésion par voie référendaire , six mois aprè s avoir fait
acte de candidature en 1992. La Norvège a fait de même lors de deux ré fé rendums, en 1972 et 1994.
Un Etat sorti de l'Union europé enne
Enfin, le  Royaume-Uni  a quitté l'Union européenne le 31 janvier 2020, à la suite du ré fé rendum
britannique du 23 juin 2016 sur le Brexit.

DEVOIR 1
 
Traduisez en ukrainien les textes ci-dessus.

DEVOIR 3

Remplacez les COD / COI par les pronoms :


1. La construction européenne a permis des avancées concrètes.

2. Ces projets avaient pour objectif de garantir à ces pays la stabilité.

3. L’idée proposée par l’abée de Saint-Pierre...

4. Tout se heurte à l’absence de volonté...

5. L’absence de volonté de s’engager dans une unification contraignante...

6. Les congrès permettent de jeter les bases de la Charte...

7. Les congrès permettent de déboucher sur la création de...

8. Ils peuvent s’associer à la France et à l’Allemagne.

9. La construction destinée à s’entendre à d’autres domaines...

10. Pour reléguer au second plan les projets de l’union politique


11. Pour reléguer au second plan les projets de l’union politique

12. Il entendait instituer une armée européenne.

13. Ils décident de relancer la construction européenne.

14. Ils s’inspirent d’institutions de la CECA.

15. Les crises et les relances ont accompagné le développement.

16. Son opposition a provoqué plusieurs crises.

17. Le président français a opposé son véto à leur adhésion.

18. Cet acte permet aux régions de supporter les effets déstabilisateurs de cet acte...

19. Ces effets résultent de cet acte.

20. Ces conférences sont chargées de préparer une révision de ces traités.

21. Ces conférences sont chargées de préparer une révision de ces traités.

22. Le Traité contraignant les 27 à adopter un nouveau traité...

23. Le Traité contraignant les 27 à adopter un nouveau traité...

24. Les 27 ont pris cette décision.

25. Un Etat est sorti de l'Union européenne.

26. Plusieurs pays au Conseil européen ont refusé d'ouvrir les négociations.

27. Il était content d’ avoir eu cette occasion.

28. Envoyez votre CV à notre DRH .

29. Allez voir notre chef .


30. Apportez-nous vos dossiers.

DEVOIR 4

Traduisez en français en consultant les textes ci-dessus :


1. зробити конкретні пропозиції-2
2. створити союз-3
3. натрапити на перепони
4. вступити в боротьбу
5. зруйнувати місто
6. виступити за ідею…
7. об’єднати виробництво
8. приєднуйтеся до нас
9. міри, що мають врегулювати …
10. початкові успіхи
11. економічний підйом -2
12. закласти основи
13. виступити проти
14. привести до компромісу
15. багаторазово-3
16. введення нового типу управління
17. супроводжуватися кризами-2
18. відводити на другий план-2
19. зменшити наслідки
20. прийняти крану в ЄС
21. запровадити реформи -3
22. під назвою*
23. міри-2
24. нести тавро протиріч
25. завдання полягає в тому, щоб знайти компроміс, в цьому полягає завдання
26. остаточні кордони ЄС
27. провалитися
28. відмінити митний збір
29. вступити до ЄС
30. бути серед…
31. вільна і доброчесна торгівля
32. наділити компетенціями-2
33. сфери, закріплені за державою
34. ЄС має інституції…
35. вносити поправки до пропозицій
36. накласти штраф на підприємство

DEVOIR 5

Traduisez en français  en employant le lexique des textes ci-dessus :


1. Після другої світової війни ініціативи об’єднання Європи знову на порядку денному.
2. Гаазький (1948) і Брюссельський(1949) конгреси заклали основи Європейської хартії прав людини і
завершилися (вийшли на) створенням Ради Європи в 1949 році.
3. Але ця організація сприяє концепції Європи, що базується(не інтернаціоналізм) на співпраці суверенних
держав, нехтуючи (не дієслово) федералістський підхід.
4. Після створення ЄСВС (1952 р.) спостерігається намагання поширити співпрацю на інші сфери, хоча ці
спроби відкидають на другий план.
5. Таким чином початкові досягнення об’єднаної Європи супроводжуються, на жаль, процесами
нівелювання політичного союзу: Франція відмовилася від проекту створення європейської армії
(Європейське оборонне співтовариство)
6. Надаючи перевагу(обравши) принцип, що базується на функціоналізмі, шість країн-засновниць ЄСВС
підписали в 1957 році Римський договір.
7. Цей Договір заклав основи ЄЕС, базуючись на запровадженні спільного ринку, встановленні спільних
інституцій, впровадженні спільної торгівельної і сільськогосподарської політики.
8. Хоча розбудова ЄС супроводжувалася протиріччями в підходах і концепціях розвитку, саме кризи і
моменти активізації структурували його розвиток.
9. Хоча Шарль де Голль двічі накладав вето на прийняття Об’єднаного Королівства, в 1973 його разом з
Ірландією та Данією прийняли до ЄС.
10. Зникнення міжнародної валютної системи та нафтові кризи прискорили створення єдиної валютної
системи і активізували співробітництво в сфері зовнішньої політики.
11. В 1981 році Греція, Португалія і Іспанія, за рахунок яких розширився ЄС, мали рівень розвитку нижчий
за рівень країн ЄС.
12. Єдина економічна і соціальна політика, основи якої закладені в ЄЕА (1986-1987) поміж іншого
дозволила країнам, що відставали в розвитку, витримати можливі руйнівні наслідки вступу.
13. Нові виклики внаслідок геополітичних змін стали рушійною силою нового підйому європейської
розбудови.
14. Маастрихтська угода 1992(1993) року стала результатом двох міжурядових конференцій, що мали
переглянути європейські договори.
15. Введення в обіг єдиної грошової одиниці, євро, встановлення співробітництва в сфері юстиції, Спільна
зовнішня політика і політика безпеки, - все це ознаки політичного союзу, яким себе визначає ЄС.
16. Активізація націоналізму, протекціонізму і розкольницьких настроїв в середині ЄС стала загрозою і
проявляється в неприйнятті союзу, об’єднуючи усіх, хто проти союзу (іменник).
17. Вперше кількість членів ЄС зменшилася з виходом Об’єднаного Королівства в 2020 році.

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