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L’UNION

2022-2023 EUROPÉENNE

MASTER: DROIT ÉCONOMIQUE ET COMMERCE INTERNATIONAL

PRÉPARÉ PAR ENCADRÉ PAR


ELMABROUKI Khaoula Dr.KBIBCHI Youness
UAD Oumnia
ABDAOUI Youssef
ELHOUSSNI Mohammed Yassin
AKHYAT Mohamed
ABDESSADEK Hamza
INTRODUCTION

D’abord en examinant pourquoi les institutions européennes ont été construites


progressivement depuis 70 ans, de manière tout à fait pragmatique, au fil d’un
double mouvement d’élargissement (du nombre d’Etats membres) et
d’approfondissement (des compétences partagées). Puis en prenant l’exemple de
l’adoption d’une directive européenne. Sur ces bases, nous pourrons appréhender
les logiques politiques et institutionnelles spécifiques de l’Union européenne
Aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, se développe dans la partie
occidentale de l’Europe une intense réflexion sur deux enjeux clés : comment
essayer d’empêcher le retour des conflits séculaires, en particulier entre la France
et l'Allemagne, et les risques d’une nouvelle guerre mondiale, et donc de maintenir
la paix ; comment reconstruire des économies et des pays dévastés. L'idée de
construction européenne, présente dès le XVIIe siècle, devient motrice. On assiste
alors à une effervescence de débats, avec en particulier le congrès de La Haye de
1948. Il débouche sur la création le 5 mai 1949 du Conseil de l’Europe,
organisation intergouvernementale de coopération sociale, politique, économique
et culturelle, puis de la Cour européenne des droits de l'homme et de la
Convention éponyme. Se développe une logique très différente de celle du traité
de Versailles de 1919. Celui-ci avait été basé sur l’humiliation de l’Allemagne, et
sur des réparations dues par les vaincus. Celle de la fin des années 1940 consiste à
construire ensemble une zone de paix, de reconstruction et de progrès. Il faut
évoquer ici le rôle de ceux qu’on qualifiera ensuite de « Pères fondateurs »…, tels
: les français Robert Schuman et Jean-Monnet, les allemands Konrad Adenauer,
premier chancelier de la République fédérale d'Allemagne de 1949 à 1963, et
Walter Hallstein, premier président de la Commission européenne de 1958 à 1967.
Le britannique Winston Churchill, Premier ministre entre 1940
et 1945, puis de 1951 à 1955, l’italien de Gasperi, président du
Conseil italien et ministre des affaires étrangères de 1945 à
1953, le belge Paul-Henri Spaak, figure de premier plan de la
rédaction du traité de Rome le néerlandais Sicco Mansholt,
premier commissaire européen chargé de l’agriculture qui a jeté
les bases de la PAC le luxembourgeois Joseph Bech, qui a
participé à la création de la Communauté européenne du charbon
et de l’acier Vous trouverez leurs biographies dans les
documents complémentaires. Cette effervescence se traduira par
plusieurs initiatives majeures : l’institution en 1948 de l’OECE
(Organisation européenne de coopération économique,
organisation intergouvernementale qui deviendra OCDE en
1961) dans le cadre du plan Marshall ; en réaction à
l’établissement du OECE, l’URSS et quelques PECO (Pologne,
Tchécoslovaquie, Hongrie, Roumanie et Bulgarie) créent en
1949 le COMECON (l’Allemagne de l’Est et Albanie les ont
rejoint plus tard) ; la signature du traité de l’OTAN en 1949, qui
scelle l’alliance avec les USA face à la « menace soviétique »
(la Grèce et la Turquie y ont adhéré en 1952 et Allemagne de
l’Ouest e 1955). Parallèlement, la France, l’Allemagne, l’Italie
et les 3 Etats du BENELUX (union économique entre Belgique,
Pays-Bas et Luxembourg créée en 1948), prennent l’initiative de
mettre en commun le charbon et l’acier.
Ce sont à l’époque à la fois les moteurs de la reconstruction et les bases de
l’industrie de guerre. Sur la base des propositions faites par Robert Schuman
le 9 mai 1950, est signé en 1951 le traité de Paris créant la Communauté
européenne du charbon et de l’acier (CECA). Il s’agit non seulement d’une
zone de libre-échange entre les 6 fondateurs, mais d’une construction nouvelle
et innovante, une Communauté avec des politiques et des institutions
communes. A cet effet, ils créent les premières institutions : une Haute
autorité, porteuse de l’intérêt général de la Communauté (esquisse de la
Commission européenne d’aujourd’hui). En 1952 Jean Monnet en est Président
avec comme premier vice-président l’allemand Franz Etzel ; un Conseil des
ministres (un ministre par Etat membre) ; une Assemblée composée de
délégués des Parlements nationaux ; une Cour de justice (en charge du
contrôle judiciaire) ; et un Comité consultatif (sur le modèle du CES français
de l’époque). Rapidement, est forgé, dans le contexte de la guerre froide et
pour encadrer toute velléité de réarmement allemand, le projet d’une armée
européenne. C’est la Communauté européenne de défense (CED). Mais cela
aurait entraîné le réarmement de l’Allemagne et la création d’une véritable
fédération. En 1954 les députés français refusent la ratification du projet. Les
gouvernements des 6 Etats ont alors décidé de reprendre et d’étendre la voie
initiée par la CECA. Ils proposent de développer une unification économique
progressive, alternative au protectionnisme des années 1930, analysé comme
facteur de rivalité et de guerre. Signés le 25 mars 1957, les traités de Rome
instituent la Communauté économique européenne (CEE), fondée sur une
intégration économique progressive, et la Communauté européenne de
l’énergie atomique (Euratom), pour développer des coopérations en matière
d’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire.
La construction européenne repose sur la prise de conscience par les 6 Etats
fondateurs – puis par les Etats membres - qu’ils avaient des intérêts communs
complémentaires – et non pas antagonistes - de leurs intérêts nationaux
traditionnels. C’est parce que chacun des Etats européens n’est plus en mesure
de maîtriser seul certains enjeux fondamentaux de son avenir, qu’ils ont été
amenés à agir ensemble pour défendre et promouvoir des intérêts qu’ils
pouvaient avoir en commun. Cette lente et progressive construction d’un
intérêt commun, d’un intérêt général européen, s’est faite par étapes. Les
Communautés européennes ont été construites sur un système de droit
supranational commun aux Etats membres et sur le transfert, voire
l’attribution, de certaines compétences étatiques à de nouvelles institutions
communes, en particulier dans le domaine économique, pour atteindre des
objectifs fixés en commun : la Commission européenne, porteuse de l’intérêt
général communautaire, chargée d’élaborer des projets de législation, le
Conseil des ministres des Etats membres, à l’époque seul législateur,
l’assemblée parlementaire consultative, la Cour de justice, le Comité
économique et social.
LES INSTITUTIONS DE
L’UNION

LE CONSEIL EUROPÉEN
(RÉUNION DES 25 CHEFS
D’ÉTATS ET DE GOUVERNEMENT
ET DU PRÉSIDENT DE LA
COMMISSION) LE
PARLEMENT
LE CONSEIL EUROPÉEN
DES (732
DÉTERMINE LES GRANDES MEMBRES
MINISTRES
ORIENTATIONS ET FORMULE ÉLUS POUR 5
(RÉUNION DE
DES DIRECTIVES ET ANS) EST UN
25
MANDATS ORGANE DE
MINISTRES)
EST CONTRÔLE
L’ORGANE AVEC UNE
LÉGISLATIF FONCTION
DE L’UNION LÉGISLATIVE
LA COMMISSION EUROPÉENNE LIMITÉE
(1 PRÉSIDENT : JOSÉ BARROSO
ET 25 COMMISSAIRES NOMMÉS
POUR 5 ANS PAR LEUR
GOUVERNEMENT : 1 PAR ÉTAT)
La Commission européenne

Institution indépendante et collégiale,


composée de vingt-sept commissaires et
de fonctionnaires, la Commission
européenne a pour mission de représenter
et de défendre l’intérêt de l’Union
européenne. Investie de compétences
exécutives qu’elle partage avec le
Conseil de l’Union européenne, elle
détient le pouvoir de proposer la
législation, de mettre en œuvre les
politiques et le budget européen, et de
contrôler l’application des Traités.

Les vingt-sept commissaires, un par Etat


membre, assument la responsabilité
politique de la Commission au cours d’un
mandat de cinq ans. Le Président charge
chaque commissaire d’un ou de plusieurs
domaines politiques spécifiques.
Le Parlement européen

Elus directement par les citoyens tous les cinq ans, les membres du Parlement
européen (les Députés européens) sont les représentants du peuple. Le Parlement
partage le pouvoir législatif avec le Conseil de l’Union européenne (« Le Conseil »).

Le Parlement européen joue trois rôles essentiels :

examine et adopte les actes législatifs européens avec le Conseil


exerce un contrôle sur les activités des autres institutions de l’UE, notamment la
Commission, afin de garantir que celles-ci fonctionnent démocratiquement ;
examine et adopte le budget de l’UE avec le Conseil.
LE CONSEIL (CONSEIL DE L’UE)

Le Conseil de l’Union européenne est le


législateur de l’Union avec le Parlement
européen et délègue l’exécution des actes à
la Commission. En règle générale, il adopte
ses décisions à la majorité de ses membres.
Il se compose, dans ses différentes
formations, d’un représentant ministériel
par Etat membre.
LE CONSEIL EUROPÉEN :

Le Conseil européen, qui ne doit pas être confondu avec le Conseil


de l’Europe et le Conseil de l’Union européenne, a un rôle
d’impulsion politique : il définit les priorités de la construction
européenne et indique les orientations que doivent prendre les
politiques européennes. Le Conseil européen se compose des chefs
d’Etats et de gouvernements des vingt-sept Etats membres de l’Union
européenne, de son Président et du Président de la Commission
européenne. Le haut représentant de l’Union pour les affaires
étrangères et la politique de sécurité participe également à ses
travaux.
LA COUR DE JUSTICE DE L’UE

Depuis sa création en 1952, la Cour de justice de l’Union européenne a


pour mission d’assurer le respect du droit dans l’interprétation et
l’application des Traités. Dans le cadre de cette mission, la Cour de
justice de l’Union européenne :
contrôle la légalité des actes des institutions de l’Union européenne,
veille au respect par les Etats membres, des obligations qui découlent des
Traités, et
interprète le droit de l’Union à la demande des juges nationaux.
Elle est composée de trois juridictions :
la Cour de justice, qui comprend vingt-sept juges et huit avocats généraux
le Tribunal, qui compte vingt-sept juges
le Tribunal de la fonction publique, qui dispose de sept juges.
Les juges et les avocats généraux sont désignés d’un commun accord par
les gouvernements des Etats membres, après consultation d’un comité
chargé de donner un avis sur l’adéquation des candidats proposés à
l’exercice des fonctions en cause. Leur mandat est de six ans renouvelable.
Ils sont choisis parmi des personnalités offrant toutes les garanties
d’indépendance et qui réunissent les conditions requises pour l’exercice,
dans leur pays respectif, des plus hautes fonctions juridictionnelles ou qui
possèdent des compétences notoires.
LA BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE

La Banque centrale européenne (BCE) assure le bon


fonctionnement de l’Union économique et monétaire
en dirigeant le Système européen de banques
centrales (SEBC). Sa mission principale est de
maintenir la stabilité des prix en définissant la
politique monétaire de l’Union.
LA COUR DES COMPTES

LA COUR DES COMPTES


EUROPÉENNE CONTRÔLE LA BONNE
GESTION DU BUDGET DE L’UNION
EUROPÉENNE. ELLE VÉRIFIE LA
PERCEPTION DES RECETTES DE L’UE
ET CONTRÔLE L’EXÉCUTION DES
DÉPENSES.
Le traité de Lisbonne distingue trois compétences principales (les compétence
exclusives, les compétences partagées, compétences d’appui…) :

LES COMPÉTENCES EXCLUSIVES :

Seule l’Union peut adopter des actes


juridiquement contraignants. Donc les
États membres ne peuvent pas agir sauf
s’ils sont sollicités par l’Union pour
apporter leur appui. (ex : l’union LES COMPÉTENCES PARTAGÉES :
douanière, la concurrence, la politique
monétaire pour les États membres de la Les compétences partagées : Les États
zone euro, la conservation des membres ou l’Union peuvent intervenir
ressources biologiques de la mer dans conjointement en évitant les
le cadre de la politique commune de la contradictions flagrantes dans l’action
pêche, la politique commerciale (ex : marché intérieur, la politique
commune). sociale, la cohésion économique, sociale
et territoriale, l’agriculture et la pêche,
l’environnement, la protection des
consommateurs, les transports, les
réseaux transeuropéens, l’énergie,
l’espace de liberté, de sécurité et de
justice, les enjeux communs de sécurité
en matière de santé publique. Dans le cas
des compétences partagées, le niveau
d’intervention le plus pertinent
(européen, national ou local) est
déterminé en vertu du principe de
LES COMPÉTENCES D’APPUI subsidiarité. L’Union européenne ne peut
ainsi intervenir que si elle est en mesure
d’agir plus efficacement que les États
l’Union intervient, si c’est utile,
membres.
pour compléter l’intervention des
États membres (ex : protection et
l’amélioration de la santé humaine,
l’industrie, la culture, le tourisme,
l’éducation, la formation
professionnelle, la jeunesse et le
sport, la protection civile et la
coopération administrative).
LE DROIT PRIMAIRE :

Les sources primaires, ou droit primaire, comprennent pour l'essentiel les


traités constitutifs des Communautés et de l'Union européenne. Ces traités
contiennent à la fois les règles formelles et matérielles qui constituent le cadre
au sein duquel les institutions mettent en œuvre les différentes politiques des
Communautés et de l'Union européenne. Ils déterminent les règles formelles
qui énoncent la répartition des compétences entre l'Union et les États, et qui
fondent le pouvoir des institutions. Ils déterminent aussi des règles matérielles
qui définissent le champ des politiques et structurent l'action des institutions
dans chacune d'elles.

Le droit primaire se compose pour l'essentiel :


des traités « fondateurs » instituant les différentes Communautés
européennes ainsi que l'Union ;
des grands traités modificatifs des différentes Communautés européennes et
de l'Union ;
des protocoles annexés auxdits traités, comme par exemple, le protocole n° 2
annexé au traité d'Amsterdam, intégrant l'acquis de Schengen ;
des traités complémentaires qui apportent des modifications sectorielles aux
traités fondateurs ;
des traités d'adhésion de pays aux différentes Communautés européennes et
à l'Union.

LE DROIT DÉRIVE :

Le droit dérivé comprend les actes unilatéraux et les actes conventionnels.


D'abord, les actes unilatéraux peuvent être classés en deux catégories :

Ceux qui figurent dans la nomenclature de l'article 249 du traité instituant


la Communauté européenne (CE) : le règlement, la directive, la décision, les
avis et les recommandations ;
Ceux qui ne figurent pas dans la nomenclature de l'article 249 du traité
instituant la Communauté européenne (CE). Ce sont les actes dits atypiques
comme les communications, les recommandations, ainsi que les livres blancs
et les livres verts.
Ensuite, les actes conventionnels sont constitués :

Des accords internationaux signés entre la Communauté ou l'Union


européenne d'une part, et un pays et une organisation tiers d'autre part, ;
Des accords entre États membres ;
Des accords interinstitutionnels, c'est-à-dire entre les institutions de
l'Union européenne.
LE DROIT SUBSIDIAIRE :

Hormis la jurisprudence de la Cour de Justice, les


sources du droit subsidiaire comprennent, le droit
international et des principes généraux du droit.
Ces sources ont permis à la Cour de combler les
défaillances du droit primaire et/ou du droit
dérivé.

Le droit international est une source d'inspiration


de la Cour de justice dans sa jurisprudence. Elle y
fait référence en renvoyant au droit écrit, à la
coutume et aux usages. Par exemple, elle s'est
appuyée sur les règles du droit international
relatives au treaty making power (capacité
internationale de conclure des accords avec des
pays et organisations tiers) découlant de la
personnalité juridique internationale, pour
valider les accords externes conclus par la
Communauté européenne.

Les principes généraux du droit sont des sources


non écrites dégagés par la jurisprudence de la
Cour de justice. Ils ont permis à la Cour de
mettre en place des règles dans différents
domaines vis-à-vis desquels les traités demeurent
silencieux, comme par exemple en matière de
responsabilité extracontractuelle de la
Communauté européenne.
Dernière modification le: 14.2.2007
Le préambule de la Charte expose que “l’Union se fonde sur les valeurs
indivisibles et universelles de dignité humaine, de liberté, d’égalité et de
solidarité ; elle repose sur le principe de la démocratie et le principe de l’Etat
de droit. Elle place la personne au cœur de son action en instituant la
citoyenneté de l’Union et en créant le principe de liberté, de sécurité et de
justice” .

Les droits sont répartis de la façon suivante :

les droits civils : droits de l’homme et droits de la procédure juridique, comme


ceux garantis par la Convention européenne des droits de l’homme établis par le
Conseil de l’Europe ;
les droits politiques qui sont spécifiques à la citoyenneté européenne établie par
les traités ;
les droits économiques et sociaux qui reprennent ceux énoncés par la Charte
communautaire des droits sociaux des travailleurs, adoptée en 1989.

Dans la Charte, les droits sont classés en six chapitres : Dignité, Liberté, Egalité,
Solidarité, Citoyenneté, et Justice. Un septième chapitre définit les dispositions
générales.

Dignité
Dignité humaine, droit à la vie, droit à l’intégrité de la personne, interdiction de
la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants, interdiction de
l’esclavage et du travail forcé.
Liberté
Droits à la liberté et à la sûreté, respect de la vie privée et familiale, protection
des données à caractère personnel, droit de se marier et droit de fonder une
famille, liberté de pensée, de conscience et de religion, liberté d’expression et
d’information, liberté de réunion et d’association, liberté des arts et des sciences,
droit à l’éducation, liberté professionnelle et droit de travailler, liberté
d’entreprise, droit de propriété, droit d’asile, protection en cas d’éloignement,
d’expulsion et d’extradition.
Egalité
Egalité en droit, non-discrimination, diversité culturelle, religieuse et
linguistique, égalité entre hommes et femmes, droits de l’enfant, droits des
personnes âgées, intégration des personnes handicapées.
Solidarité
Droit à l’information et à la consultation des travailleurs au sein de
l’entreprise, droit de négociation et d’actions collectives, droit d’accès aux
services de placement, protection en cas de licenciement injustifié, conditions
de travail justes et équitables, interdiction du travail des enfants et protection
des jeunes au travail, vie familiale et vie professionnelle, sécurité sociale et
aide sociale, protection de la santé, accès aux services d’intérêt économique
général, protection de l’environnement, protection des consommateurs.

Citoyenneté
Droit de vote et d’éligibilité aux élections au Parlement européen, droit de
vote et d’éligibilité aux élections municipales, droit à une bonne
administration, droit d’accès aux documents, Médiateur européen, droit de
pétition, liberté de circulation et de séjour, protection diplomatique et
consulaire.
Justice
Droit à un recours effectif et à un tribunal impartial, présomption d’innocence
et droits de la défense, principes de la légalité et de la proportionnalité des
délits et des peines, droit à ne pas être jugé ou puni pénalement deux fois pour
une même infraction.
CONCLUSION
Après un demi-siècle d'existence et une
construction en plusieurs étapes, l'UE s'est
imposée comme un espace développé. Elle
se présente comme le premier marché
planétaire et une puissance avec qui les
États-Unis et la Chine doivent composer. La
puissance géopolitique des principaux États
membres de l'union contribue à lui donner
un poids considérable dans les relations
internationales.

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