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Fiche de révision droit de l’UE 

Intro -> territoire difficile à délimiter où deux entités cohabitent (union européenne 27 et
conseil de l’Europe 47). Mouvement de construction de l’Europe lancé en 1950 par Robert
Schuman. Idée = éviter une nouvelle guerre donc on crée le CECA en 1951. L’UE se construit
par « petits pas » et sous le signe de l’unité, mais bonne dynamique freinée avec le Brexit.

Traité de Rome 1957 -> création de 4 institutions + la CJUE va pouvoir rendre des décisions
exécutoires.

Traité de Bruxelles 1965 -> fusionne la CECA, CEEA et la CEE.

Traité d’Amsterdam -> renforcement du parlement et nouvelles compétences


communautaires.

Crise de la chaise vide -> on adopte certaines décisions à la majorité, cela ne plait pas à De
Gaulle et la France boycott les institutions européennes, crise résolue par le compromis de
Luxembourg qui accorde le droit de veto.

Élargissement de l’union -> 1969 = Départ de De Gaulle et cela permet à l’Espagne, le


Portugal et la grèce de venir mais aussi le royaume uni. / 1975 = renforcement du pouvoir
budgétaire du parlement (symbole de la fin de la monarchie absolue) / 1979 = premières
éléctions. / principe de la libre circulation augmentée avec l’espace shengen (arrêt rewe-
zenral vin allemand on voit les problèmes de la libre ciculation).

Dissolution de l’URSS -> On se demande s’il faut intégrer les nouveaux pays ou non. Oui car
se sont des jeunes États qui risquent de ne pas devenir des démocraties / non car cela
compliquerait encore plus le fonctionnement de l’UE. 3 grands traités viennent alors
réformer l’union = traité de maastricht 1992/ traité d’amsterdam 1997/ traité de nice 2001.

Premiers problèmes -> importance inégale des 3 pilliers communautaires (pillier


communautaire (important) et la PESC et justice (pas importants) / beaucoup de pays font
ratifier la traité de maastricht par referendum car c’est symbolique mais le traité est
complexe et l’avenir de l’europe encore floue./ Une conférence internationale est organisée
pour concrétiser l’union politique (se fait sur le modèle de la convention de philadelphie qui
rassemble les USA). constitution pour l’europe = projet rejeté car non ratifié par la France et
les pays bas après referendum. Cela montre le clivage fédéraliste qui existe. On abandonne
donc un peu le projet de fédéralisme pour se concentrer sur les acquis existants, abandon
des 3 pilliers (car incohérents et complexes) et création d’un président du conseil européen
avec le traité de Lisbonne de 2007. D’autres traités viennent ensuite stabiliser la finance avec
l’arrivée de la Grèce. Ces traités donnent le cadre juridique pour structurer le
fonctionnement de l’UE.

Le cadre institutionnel de L’UE -> Quels sont les objectifs de l’union ? : il y avait d’abord un
objectif économique avec la CECA et CEE mais on reproche à l’union d’être basé que sur
l’économie. Donc avec le traité de Maastricht on donne une perspective politique à l’Europe
(citoyenneté), les traités qui suivent 1992 vont représenter des valeurs ( ex : charte des
droits fondamentaux avec la dignité, l’égalité…). / Quelles sont les valeurs ? traité de
Maastricht affirme l’existence de valeurs et le traité d’Amsterdam va les préciser
(démocratie et droits des hommes). Puis le traité de Lisbonne de 2007N synthétise le TUE et
TFUE : article 2 TUE énumère les droits (dignité, justice, égalité homme femme…). Le traité
de Lisbonne donne aussi une valeur juridique à la charte des droits fondamentaux, les futurs
candidats doivent respecter ces valeurs. On vient donc protéger ces droits à travers un
système juridictionnel consacré par l’arrêt « les verts contre parlement européen de 1986 ».
Donc 1ère valeur = respect du droit / 2ème valeur = respect des droits fondamentaux : en
1957 l’union est économique, on imagine donc pas devoir protéger les droits fondamentaux,
mais très vite on se rend compte que la règlementation de l’UE peut porter atteinte aux
droits = jurisprudence SOLANGE 1 1970 (la cour constitutionnelle allemande refuse
d’appliquer une décision car elle est contraire aux bases de la république donc jurisprudence
SOLANGE 2 l’ordre juridique communautaire doit assurer une protection équivalente des
droits protégés par les pays nationaux. + progrès avec le traité de Lisbonne, la charte des
droits prend valeur juridique et avec ce traité l’union va adhérer à la convention des droits
de l’homme (mais projet incompatible car cela remettrait en cause le monopole de la CJUE à
contrôler l’application du droit de l’union). / 3ème valeur = la démocratie.

La nature de l’UE -> nature indeterminée : l’union est construite sur des traités mais c’est
une organisation unique et inédite. 2 visions quant à une connstitution de l’europe ; ceux qui
disent non et qui voient l’europe comme une simple organisation internationale et ceux qui
disent oui car l’europe est dotée d’institutions autonomes qui donnerait l’impression d’une
structure fédérale. Mais aussi nature indeterminée d’un point du vue juridique, l’ue est la
seule organsiation qui pratique l’intégration dans le sens ou le droit communautaire devient
autonome et va même primer sur le droit national (COSTA CONTRE ENEL). / nature
originale, inédite : car les ressortissants du l’union sont les destinataires directs du droit
communautaire alors qu’en temps normal les personnes ne sont pas eux-mêmes des sujets
du droit international (ce sont les États…).

Le statut juridique de l’UE -> comment adhérer à l’union ? = conditions de forme : Le traité
de Lisbonne impose une procédure uniforme qui est la suivante : demande d’adhésion
adressée au conseil des ministres qui se prononce après avoir entendu l’avis de la
commission, les parlements nationaux sont ensuite notifiés de la demande d’adhésion. La
décision d’adhésion est adoptée à l’unanimité. / conditions de fond : 3 conditions =
statutaire (être un État), géographique et politique. Statutaire compliqué car certains États
sont apparus avec le dissolution de l’URSS mais ils ont du mal à se faire reconnaitre (kosovo,
serbie…). Géographique compliqué aussi avec l’exemple de la turquie que certains ne
situent même pas en europe, cependant la turquie est dans le conseil de l’europe (47
membres). Politique, fixé par les critères de copenhague, le pays doit être démocratique et
partager les mêmes valeurs, mais difficulté aujourd’hui avec la hongrie et la pologne car ils
sont en voie d’autocratisation.

Comment sortir de l’union ? -> Pendant longtemps la question ne s’était pas posée. L’article
50 et 51 du TFUE à l’occasion du traité de Lisbonne va préciser que la sortie de l’europe est
possible. Procédure tellement complexe qu’un délai de 2 ans pour trouver des accords est
fixé.
Tous les États membres n’ont pas le même statut -> Certains membes veulent aller plus loin
dans la construction européenne (= coopération renforcée), article 20 du TUE determine les
domaines concernés.

La personnalité juridique de l’union européenne -> Avant, l’union n’avait pas la


personnalité juridique mais maintenant elle est consacrée à l’article 47 du TUE. / Effets =
effets classiques d’une personne de droit (conclure des traités avec d’autres organisations,
respecter les compétences attribuées…).

Les compétences de L’UE -> les compétences de l’UE ne sont pas fixés, elles sont évolutives,
2 cas qui font évoluer les compétences = négociation de nouveaux traités ou compétence
supposée être transferée. Article 5 du TUE les compétences ne sont que des compétences
d’attribution (= donnés par un traité).

L’attribution des compétences -> comment attribue t’on les compétences ? : on a fait le
choix de ne pas rédiger une liste exhaustive des compétences pour permettre l’ajout de
nouvelles compétences selon les nouveaux objectifs de l’ue (ex : dans les premiers traités
pour les marchés commun on parle de la libre circulation mais sans entrer dans les détails).
Le principe = article 5 du TUE vient poser le principe de l’attribution comme quoi se sont les
traités qui donnent la compétence, les compétences non attribués appartiennent qu’aux
États. En cas de désaccord, la CJUE intervient. MAIS, compétences ne sont pas eux-mêmes
figés, nuancés par 1 : les compétences réservés des États qui peuvent empiéter sur le droit
de l’union et 2 : les pouvoirs implicites ( l’ue va disposer de compétences necessaires à la
réalisation de ses compétences) qui est une thèse apparue aux USA et qui consacré dans les
années 1970 avec l’arrêt « AETR », 3 – l’ajustement des compétences : lorsqu’une action
parait necessaire pour réaliser un objectif on veut palier l’absence de compétence pour
compléter cette action, procédure encadrée = action poursuit un objectif de l’union, absence
de dispositions permettant d’atteindre cet objectif, décision unanime du conseil et
approbation du parlement et ne doit pas toucher aux conditions prévue par l’article 352 du
TUE, et 4- parralélisme des compétences : si l’union exerce une compétence interne il doit
pouvoir la mener en externe aussi, mais principe régulé par le traité de Lisbonne qui définit 7
domaines de compétences.

Les différents types de compétences -> compétences exclusives, partagés et


complémentaires. / compétence exclusive = définit par le traité de Lisbonne, se sont des
compétences où seul l’union peut légiférer (monnaie, douanes…), pour intervenir dans ces
domaines l’État y être habilité. / compétences partagées = les États membres ne peuvent
pas exercer leur compétence si l’union à exercé la sienne. On doit rechercehr si l’union est
intervenu sur toute la matière pour savoir si un État peut intervenir. / compétences
complémentaires = l’ue pose un cadre à l’exercice de la compétence par les états.

L’exercice des compétences -> deux principes : la subisdiarité et la proportionnalité. Le but


est de réguler l’intervention de l’ue./ Principe de subsidiarité = l’union intervient si elle
estime qu’nu objectif sera mieux réalisé si c’est elle qui intervient (article 5-3 TUE), mais
principe complexe car l’union doit être de bonne foi, l’intervention de l’état doit être
insuffisante et l’intervention de l’ue doit être supérieurement efficace. Pour ne pas frustrer
les États, les décisions peuvent se prendre au niveau local, régional… + principe qui
s’applique qu’aux compétences partagées mais on régule ce principe encore : l’ue à deux
obligations (procédural où l’on transmet le projet au parlements des États/ substantiel où
l’on explique pourquoi l’intervention de l’ue est nécessaire). + principe de subsidiarité est
justiciable (arrêt royaume uni contre conseil 1996) où l’on contrôle le principe de
subsidiarit » pour savoir si l’intervention de l’ue est nécessaire ou non. En réalité le contrôle
n’est pas très poussé. / principe de proportionnalité : apparait en Allemagne avec l’arrêt
Kreuzberg puis diffusé largement au sein de l’ue, s’applique à toutes les compétences, les
actes ne doivent pas dépasser ce qui est necessaire (pareil qu’en droit admin adquéatin,
necessité, proportionnalité). + emergence à coté de ce principe du principe de coopération
loyale où les États evitent de prendre des mesures qui mettent en péril les missions de l’UE.

Le système institutionnel de l’UE ->


- Le conseil européen : composé de chefs d’États et de gouvernement des États
membres, du HRUPAES et présidé par le président et le présiednt adjoint de la
comission européenne. Organe qui est le centre des décisions politiques, chaque état
défend ses interêts. Organe apparu avec la pratique en 1960 et consacré en 1974
puis elevé au rang d’institution par le traité de Lisbonne qui réorganise le système du
président qui est élu pour 2 ans renouvelable 1 fois.
- Conseil de l’union européenne (conseil des ministres) : ne réunit pas les chefs
d’états mais les ministres, crée en 1951 avec la CECA, partage le pouvoir législatif
avec le parlement. Objectif = mettre en œuvre les décisions du conseil européen.
- La comission européenne : crée en 1951, organe indépendant des états et important
car il propose des propositions législatives (pouvoir principal) et veille à la bonne
application de la politique de l’union et de son budget. Composé d’1 comissaire par
État membre et un président qui est le HRUPAES (haut representant de l’union pour
les affaires étrangères et la sécurité). Donc composé de 26 membres mais on pense
que c’est trop donc a voulu réduire mais l’islande n’était pas d’accord, c’est au
conseil européen de trancher sur ce sujet, la comission se réunit au moins 1 fois par
semaine à Bruxelles.
- Parlement européen : accroisement progressif de son rôle (ex : extension de son
budget en 1975, suffrage universel direct 1979…), crée en 1951. On pose une limite
de ses membres car l’ue comprend 600 millions d’habitants donc traité de Lisbonne
fixe à 751 membres. Pas de representation proportionnelle car certaions États sont
beaucoup plus peuplés mais un système de places maximales (96 sièges). Participe à
l’adoption des actes aux cotés du conseil des ministres et peut soumettre des actes à
la comission qui garde le pouvoir d’initiative législative. + Pouvoir budgétaire partagé
avec le conseil des ministres mais depuis le traité de lisbonne le conseil des ministres
n’a plus le dernier mot. + pouvoir de contrôle sur la comission et de le renverser
(président de la comission élu par le parlement).
- CJUE : crée en 1951, veille à ce que la législation de l’union soit bien appliquée par els
États. Comprend 3 juridictions : cour de justice, tribunal de l’union et le tribunal de la
fonction publique. Cour composé de juges (1 juge par État sauf pour tribunal de
l’union) et d’avocats (8) pour un mandat de 6 ans. Indépendance.
- La cour des comptes : crée en 1975, contrôle les comptes et rend des rapports et à
une compétence consultative pour emettre des avis. 27 membres et 1 président élu
pour 3 ans. Indépendance.
- Banque centrale européenne : crée en 1998 quand on met en place la monnaie
unique. Politique de stabilité des prix coordonnée avec la banque des États pour
éviter l’inflation. Composé d’un directoire, conseil général et conseil des
gouverneurs. Elle fixe les taux d’interets d’emprunt aussi, organe indépendant.
- Autres organes moins importants : le comité économique et social (= assemblée des
partenaires économiques et sociaux européens nommés par les États, 326
conseillers). / le comité des régions (= crée en 1992, a pour but de renforcer la
cohesion territoriale social et économqiue. Sa consultation est parfois obligatoire
lorsque la comission se prononce sur certains sujets (transports…) et facultative si le
parlement etc veut un avis. 329 membres pour 5 ans.

Les fonctions des organes de L’UE -> Originalité de l’UE car les fonctions sont souvent
partagés entre plusieurs organes. Au début l’union n’a qu’une vocation économique et se
base sur une logique intégratrice (comission) et étatique (conseil) puis après quand l’union
s’est politisée, une logique démocratique (parlement). Arrêt MERONI 1958 on parle
d’équilibre institutionnel et non pas de séparation des pouvoirs. Cet équilibre est dur à
trouver car chaque institution agit dans la limite de ses compétences + parlement européen
à un rôle de plus en plus important (déséquilibre ?).

Fonction législative -> article 289 du TFUE. / L’initiative : c’est la comission qui est à
l’initiative des dispositions législatives. 2 modes d’initiative : spontanée et provoquée.
Spontanée = mode normal d’initiative, la comission prend des initiatives pour atteindre les
objectifs fixés. Provoquée = Le parlement peut demander à la comission de proposer un acte
législatif (depuis 1992 + à la majorité des membres) ou les citoyens peuvent demander la
comission (1 millions de ressortissants) ou le conseil des ministres.

L’adoption des textes -> 289 TFUE, Avant c’était le conseil des ministres qui faisait office de
législateur, maintenant c’est le parlement aussi depuis le traité de Lisbonne (procédure de
consultation, coopération etc…). / La procédure législative ordinaire : La comission prend
l’iniative d’une législation et la soumet au parlement et conseil des ministres. Cas le plus
simple = Conseil ministres d’accord avec le parlement (parlement regarde en premier l’acte)
donc l’acte est adopté OU le conseil n’est pas d’accord = le parlement à 3 mois pour statuer,
soit il se conforme au conseil, soit on refuse (l’acte ne sera jamais adopté) ou soit il propose
es amendements. Le conseil dispose de 3 mois pour regarder ces amendements, soit on les
approuve ou soit on les rejette et intervient un comité de conciliation qui doit chercher un
accord, sinon l’acte n’est pas adopté. / la procédure législative spéciale : parfois le
parlement prend une décision avec la participation du conseil et vice versa, 2 cas ; la
procédure de consultation (= le conseil demande au parlement son avis consultatif, s’il ne le
fait pas il y a vice de forme) et d’approbation (= le parlement rejette ou accepte la
proposition du conseil mais ne peut pas le modifier).

La fonction exécutive -> la fonction exécutive ne relevait que du conseil européen mais en
pratique le conseil déléguait souvent ce pouvoir à la commission mais cette délégation était
trop systématique et le traité de Lisbonne vient l’encadrer. Maintenant, le principe est que le
pouvoir d’exécution est confié aux États membres mais condition de dérogation = si il est
nécessaire que le conseil intervient il peut (= syndrome de la comitologie où le conseil
encadre trop souvent le pouvoir d’exécution).
Les sources du droit de l’UE -> plusieurs couches de règles se sont rajoutés, droit primaire,
droit dérivé, règles jurisprudentielles et sources externes.

Le droit primaire -> se sont les traités fondateurs.


- Les traités : 3 traités fondateurs = Traité de Paris 1951 crée la CECA, traité de Rome
1957 crée la CEE et traité qui crée l’EURATOM. Très souvent on modifie ces traités
lors de l’adhésion d’un pays (exception en 1965 avec la fusion des communautés),
desfois on peut revoir la politique budgétaire (ex : 1975 renforcement pouvoir
budgétaire du parlement). / ces traités ont une durée indéterminée (sauf CECA qui
dure 50 ans), seul manière de les faire disparaitre c’est de quitter l’UE (art 50 et 51
TUE). On peut aussi forcer un pays à respecter un traité (procédure de suspension
article 7 TUE mis en œuvre pour la pologne et hongrie mais sans succès). /
L’application de ces traités sur le territoire = les traités s’appliquent sur tous les États
membres mais exception pour les cas de discontinuité territoriale (le parlement
prend des mesures spécifiques pour des territoires particuliers) ou encore régime
spécial d’association pour prendre en compte les territoires outre mer (ex : nouvelle
calédonie). / l’application des traités sur les États, en principe les traités s’appliquent
pour tous mais 3 exceptions : contrat d’association (l’ue conclut quelque chose avec
que 1 État, ex : l’adhésion + clause d’opting out où il y a un régime dérogatoire pour
un État + coopération renforcée où les États vont plus loin dans les traités.
- Comment modifier ces traités ? : procédure ordinaire et particulière. Procédure
ordinaire = article 48 TUE, initiative vient d’un gouvernement, du parlement ou de la
commission qui soumettent au conseil européen, s’il est d’accord (majorité simple) il
réunit une convention composé de tous les hauts représentants des commissions
pour aboutir à un accord commun. / procédure particulière : même procédure mais
si le conseil adopte le projet à l’unanimité alors sa suffit.

Le droit dérivé -> Article 288 TFUE les instituions pour exercer les compétences de l’union
peuvent prendre des règlements, actes etc… Ces actes se rajoutent aux traités (8000 en
2009).
- Le règlement : il est impersonnel, directement applicable et obligatoire. 2 types :
proposition par la commission est le conseil européen adopte le règlement OU la
commission utilise son pouvoir propre pour adopter le règlement. SI le règlement
n’est pas publié alors pas d’effets obligatoires.
- La directive : prise par le conseil européen, pas d’effet général, les destinataires sont
ciblés et cela fait intervenir l’État qui choisit les mesures les plus adaptés pour
atteindre les résultats fixés par la directive (obligation de résultat, mesure de
transposition). Années 70 = directives moins précises pour laisser plus de marge de
manœuvre aux États, sanction si les États ne respectent pas les délais de
transposition.
- La décision : vise des destinataires précis mais son obligation s’applique directement
dans les États (donc pas de mesures de transposition). Prise par commission ou
conseil.
- Les recommandations : pas d’effet juridique, la commission ou le conseil européen
incitent à adopter un comportement particulier.
Les principes généraux du droit de l’ue (règles jurisprudentielles) -> sources non écrites
utilisés par la CJUE pour compléter les lacunes du droit primaire et dérivé, beaucoup utilisé
lorsqu’il n’y avait pas encore la charte des droits fondamentaux de l’UE.

Les sources externes -> l’ue à la possibilité de conclure des traités avec d’autres
organisations internationales, ces actes produisent des effets normatifs mais ils ont un rang
inférieur au droit primaire et dérivé (arrêt 1972).

Les caractères du droit de l’UE -> 3 caractères.


- L’intégration immédiate : les États doivent respecter les traités et les intégrer si-ous
peine de sanctions, mais c’est chaque État qui organise comment il intègre ces
traités. Mais par principe, l’ue prone le monisme (unité entre ordre juridique
international et ordre juridique interne), donc le droit dérivé et primaire doit être
appliqué comme tel (l’état à juste le droit d’organiser la manière dont il l’applique)
arrêt Simenthal ou encore Costa contre enel affirment ce principe. Donc normes de
l’ue applicables directement dans les États et ont un carcatère impératif. Mais
principe remis en cause avec les mesures de transpositions (pour les directives).
- Principe de l’effet direct : consacré par arrêt Van gend en Loos 5 février 1963, le droit
de l’ue produit des effets sur les États mais aussi des effets entre les États et les
particuliers. = particularité du droit de l’ue, même si les citoyens ne sont pas des
sujets du droit international les effets s’appliquent quand même à eux.
- La primauté du droit de l’union : arret costa contre enel les traités priment sur le
droit interne, pour permettre la bonne aplication du droit de l’ue sans avoir des
conflits à chaque fois.

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