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Contentieux de l’Union Européenne

INTRODUCTION : LE SYSTEME JURIDICTIONNEL DE L’UNION EUROPENNE

TD : Commentaire d’arrêt ou Consultation. Droit aux traités pdt l’exam + l’intégralité du plan de
cours (non annoté).
Acheter les traités.

Contentieux de l’Union  L’étude de l’ensemble des voies de droit et des procédures qui sont
prévus par les traités (TUE, TFUE), applicables dvt la Cour de Justice au litige ou à la situation
assimilable pour lesquelles un examen juridictionnel est prévu et qui mettent en jeu des règles de
droit de l’Union.

C’est une voie de droit plutôt que de recours car le contentieux de l’UE ne se contente pas à
l’examen de situations litigieuses. Cela inclus des situations de fait, de droit, des procédures dans
lequel le juge est appelé à statuer.
Ex :
- Renvoi préjudiciel  C’est une procédure par laquelle une juridiction, qui n’est pas
compétente pour se prononcer sur une q° dont la réponse à des csq sur la solution d’un
litige, transmet cette q° à la juridiction compétente et sursoit à statuer en f° de sa réponse.
- Procédure d’avis  C’est une procédure qui permet à la Cour de contrôler la légalité d’un
accord. Si avant la ccl de l’accord, une institution a un doute sur la comptabilité d’un accord,
il devra ê modifié ou annulé.

Les procédures applicables devant les juges de l’Union renvoient à la question organique du
contentieux et imposent de deter les juges compétents.

Le Contentieux de l’Union a pour fonction d’assurer le respect et l’application de textes. Il y’a :


 Droit primaire  Traités,
 Droit dérivé  Art 288 TFUE :
o Règlement  C’est un Acte à portée générale et abstraite, obligatoire dans tous ses
éléments et directement applicable dans les ET.
o Directive  C’est un Acte individuel adressé à certains ET, pas obligatoire dans tous
ses éléments car il fixe les objectifs à atteindre et qui laisse la discrétion aux ET
pour atteindre ces objectifs.
o Décision  C’est un Acte qui p-ê individuel, obligatoire dans tous ses éléments que
pour les destinataires qu’elle désigne, applicable directement par les ETM.

Ces actes sont définis comme étant législatifs en f° de la procédure d’adoption. De plus, les
conditions de recevabilité du statut contentieux de chaque Acte dépendra de sa « portée ».
Section 1 – La structure du système juridictionnel de l’Union européenne

Un système  Représente un ensemble organisé et cohérent, structuré d’éléments, et créé en vue


de la satisfaction d’objectifs, organisé autour d’un certain nombre de principes communs.

o Art 2 TFUE  « L'Union est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de
liberté, de démocratie, d'égalité, de l'État de droit, ainsi que de respect des droits de
l'homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités. Ces valeurs sont
communes aux États membres dans une société caractérisée par le pluralisme, la non-
discrimination, la tolérance, la justice, la solidarité et l'égalité entre les femmes et les
hommes ».

L’État de droit  C’est un État dans lequel les normes sont démocratiquement apportées,
hiérarchiquement organisées, et sont judiciairement fonctionnées.  L’UE est fondée sur l’ET de
droit
o Arrêt Les Verts 1986  La Cour a qualifié la communauté de « communauté de droit, en ce
que ni les ETM, ni les institutions n’échappent au contrôle de la conformité de leurs actes
avec la charte constitutionnelle de base qu’est le traité ».
L’UE repose donc sur le principe de légalité  La violation de la hiérarchie des normes
entraine des sanctions judiciaires.

o Art 19 TUE  « La Cour de justice de l'Union européenne comprend la Cour de justice, le


Tribunal et des tribunaux spécialisés. Elle assure le respect du droit dans l'interprétation et
l'application des traités. Les États membres établissent les voies de recours nécessaires
pour assurer une protection juridictionnelle effective dans les domaines couverts par le
droit de l'Union ».

Le respect du droit est dû par les institutions, les ressortissants des ETM (Arrêt Van Gend en Loos
1963  « les traités créent un ordre juridique propre dont les sujets du droit de l’union sont les ET
mais également leurs ressortissants ») mais aussi par les ETM ac l’emploi de procédures
spécifiques :

- Recours en manquement  C’est une procédure de droit de l’UE qui va permettre à un


ETM ou à la Commission d’exercer un recours judiciaire contre un autre ETM qui manque à
ses obligations européennes. Définie aux art 258 à 260 TFUE.

- Renvoi préjudiciel  C’est une procédure permettant à une juridiction d'un État membre
d'interroger la Cour de justice de l'Union européenne sur l'interprétation ou la validité du
droit de l'Union dans le cadre d'un litige dont elle est saisie.

- Recours en carence  Recours visant à faire condamner une institution européenne pour
une abstention illégale au regard du droit de l'Union européenne.
§1. L’évolution du système : du Système Juridictionnel Communautaire au Système Juridictionnel
de l’Union européenne

CJUE, Ass. plén., 18 déc. 2014, Adhésion de l’UE à la Convention européenne de sauvegarde des droits de
l’homme et des libertés fondamentales, Avis 2/13, NEP

L’Union est le fruit d’une évolution constate : passage d’une petite communauté sectorielle ds les
50’s à une Union Européenne, vaste ac des pouvoirs et compétences importante. INTÉGRATION

 La création du pvr judiciaire autonome  Prévue dès le Traité de Paris 1951 et même
évoquée dans la déclaration Schuman (1950).
Avant le Traité de Rome, les modes de règlements des différents étaient ad hoc ou à travers
des cours déjà existantes. Dès 1950, une juridiction dotée de réels pvrs est mep, un des
éléments constitutifs et moteurs de l’intégration Eur.

 La création de l’UE  Vient du Traité de Maastricht 1992, qui est un traité de révision (de
Rome) & fondateur en ce qu’il crée une « Union sans cesse plus étroite entre les peuples de
l’Europe ».
C’est une entité dont on ne définit pas la nature, fondée par des communautés basées sur
les politiques et les formes de coopération. C’était le regroupement de 3 piliers meo dans
un cadre intergouvernemental avec un esprit de communauté :

o Les Communautés Européennes  Avait pour mission d'assurer le bon


fonctionnement du marché unique et un développement harmonieux, équilibré et
durable des activités économiques (…) et l'égalité entre les hommes et les femmes.
o La Politique Étrangère et de Sécurité Commune (PESC),
o La Coopération dans les domaines de la Justice et des Affaires Intérieures (JAI)

La mep de l’UE s’est fait à travers une hybridité méthodologique  Fondée sur différentes
méthodes & éléments. L’intégration est passée par un transfert de compétence et d’éléments de
souveraineté (ex : monnaie) à une entité supranationale dotée de réels pouvoirs, et compétente
pour gérer les sujets primordiaux. La Cour de Justice des Communautés Européennes reste cpdt
inchangée

 Le Traité d’Amsterdam 1997  Ce traité maintient la structure en 3 piliers de l’Union. Il


propose la mep d’un « espace de liberté, sécurité & justice », et transfert certaines matières
du 3ème pilier au 1er pilier en communautarisant certaines matières (contrôle de
l’immigration, droit d’asile…) plutôt qu’en comptant sur la coopération
intergouvernementale (bien que le 3ème pilier ait conservé la coopération policière et
pénale). La politique sociale et la politique qui concerne la libre circulation des personnes
devient communautaire. Le traité renforce la protection des droits fondamentaux, et la
PESC est doté de nouveaux instruments bien qu’elle dépende toujours d’accords à
l’unanimité des pays. Il y’a un renforcement de la coopération.
Ce qui est resté dans le 3ème pilier a qd même un peu été communautarisé car on a donné
un peu de pvr à la Cour qui en avait peu avant, (des pouvoirs spécifiques (contentieux du
3ème pilier, ds lequel Cour intervenait de manière dérogatoire par rapport aux règles
communes)). PDt 10 ans la Cour de justice intervenait de manière dérogatoire donc on a eu
2 sys contentieux, le sys contentieux communautaire puis le sys contentieux du 3 ème pilier.

Pendant la période jusqu’à Lisbonne, le 2ème pilier n’était pas concerné. La PESC était purement
intergouvernementale et échappait au contrôle du Juge ( Peu d’évolution). La Cour contrôlait
uniquement que les actes adoptés du 2nd pilier n’affectaient pas les compétences communautaires.

o Le Traité de Lisbonne 2007  l’UE obtient ici la personnalité juridique. C’est la disparition
des communautés européennes (subterfuge), en gardant les traités établissant.

Le traité a donc communautarisé l’intégralité du droit de l’Union à l’exception de la PESC


(qui est une compétence du juge), puisque dans le sys contentieux de l’Union aujd la
Cour est compétente (en exerçant une compétence de droit commun). EST-CE QUE
LA CJUE EST COMPÉTENTE POUR LA PESC

Une des raisons pr laquelle la CJ a considéré que le projet d‘accords qui visait à ce que
l’Union adhère à la CESDH était incompatible avec les traités, raison est parce que la CJ est
incompétente en matière de PESC. Avis de Trèze Décembre 2014 : A REGARDER
(http://www.senat.fr/rap/r19-562/r19-5623.html#:~:text=L'AVIS%20DE%20LA
%20COUR,droit%20de%20l'Union%20europ%C3%A9enne.).

La Cour est compétente pr une chose en matière de PESC, le contrôle des mesures
restrictives (mesures qui visent à lutter contre des situations de violation du droit
international (terrorisme…)).
§2. Les composantes du système

La CJUE & le juge national sont devenus des composantes majeures du sys judiciaire de l’UNION.

A – La juridiction de l’Union : la Cour de justice de l’Union européenne

La Cour de Justice fait partie des institutions de l’Union (au sens de l’article 13). Et la manière dont
def à l’Art 19, on dit qu’elle « comprend la Cour de Justice, le Tribunal et des tribunaux
spécialisés ». Donc quand on l’évoque, on peut parler de l’institution judiciaire (Cour) qui donc
couvre ça, ou on peut parler de la juridiction qui est une juridiction à cote du tribunal qui l’est aussi.
C’est soit le sys lui-même soit une des composantes du sys.

La Cour traite en moyenne 800 affaires/an. Les principales matières dont s’occupe la Cour st les
aides d’ET, la concurrence, l’ELSG, puis vienne, libre circulation, marché intérieur… La durée
moyenne des procédures est de 16 mois ce qui est plutôt mieux. Il y’a actuellement dvt la Cour
1113 affaires pendantes  Stock d’affaire ce qui est un enjeu d’engorgement du système.

Pour le Tribunal, le problème de l’engorgement est pire parce qu’il a près de 1500 affaires
pendantes, mais il est plus efficace (sur 882 affaires introduites il en a réglé 950). Il ne connait que
des recours directs (principalement des recours en annulation) et la masse de contentieux dvt le
Tribunal est principalement le droit des marques (PI), les aides d’ET et la concurrence et politique
économique & monétaire, enfin le contentieux des mesures restrictives. LA durée ds procédures est
d’environ 17,3 mois (bien qu’il y’ait une disparité en fonction des affaires).

Concernant la création du Tribunal, il n’existait pas à l’origine. C’est au moment de l’AUE que la Q°
de l’engorgement du rôle de la Cour se pose (même temps que mep du marché intérieur +
adhésion des pays membres à l’UE (esp, port, Grèce) donc + de contentieux). L’AUE a donc prévu la
possibilité d’adjoindre une juridiction à la Cour (ce qui a été fait en 24 Oct 1988 qui avait créé au
départ le tribunal de 1ère instance des commu européennes (TPICE)).
Le tribunal avait une compétence très limitée, statuait surtt sur le contentieux de la concu, et c’était
une juridiction adjointe à la Cour donc aucune autonomie vis à vis d’elle.
L’autonomie vient avec le traité de Nice 2001, car le tribunal fait son entrée dans le traité et est cité
à côté de la Cour (ac chacun des compétences respectives). Ce qui veut dire que le Tribunal est
devenu la juridiction de droit commun du droit de l’Union.

La possibilité de créer des tribunaux spécialisés a été mep par Nice, ac pr but de créer des
tribunaux qui connaissent d’un contentieux spécifique (Art 257 TFUE) pour statuer en 1ère
instance sachant que les décisions rendues peuvent être soumise au pourvoi puis en cassation
( ??).

Il y’a un tribunal spécialisé créé en 2004 (celui de la fonction publique européenne) qui gérait des
litiges concernant ça, et qui a fonctionné entre 2005 à 2016 puisqu’il a été dissout et absorbé par le
Tribunal. Pour cela, aujd il n’y a pas de tribunal spécialisé.
B. Les juridictions nationales : « juges de droit commun » de l’application du droit de l’Union
européenne

Le 2ème élément composant du système sont les juges nationaux.


L’expression juge de droit commun ne figure pas dans les traités.

TPI 10 juillet 1990, Tetra Pak/ Commission, aff. T-51/89 (Rec. p. II-309)  Utilisation pour la
première fois de l’expression.

Les juridictions nationales ne sont pas dans les traités de l’UNION come faisant parti du sys
juridictionnel de l’UNION bien que leur rôle ne fasse aucun doute.
Avec le Traité de Lisbonne (Art 19-2)  Les ETM établissent les voies de recours nécessaire pr
assurer une protection juridictionnelle effective dans les domaines couverts par les droits de
l’UNION.
= Le juge national est le juge de droit commun.

Pr comprendre le rôle du Juge national, il faut revenir au rôle du départ :


o « Le sys qui veut être créer est centralisé sur le plan législatif mais dispersé sur le plan
exécutif » : Cela signifie que le choix fait au départ n’était pas de créer une importante
administration communautaire. Le contrôle de la meo des normes se fait par les EM.
L’union repose sur le principe d’administration indirecte.

Pour gérer l’UE, les ETM jouissent du principe d’autonomie institutionnelle et procédurale 
Permet aux ETM de jouir d’une autonomie institutionnelle, procédurale pour la meo du droit de
l’Union. (Reconnu par la Cour par l’Arrêt de 1981 (Rewe-Handelsgesellschaft Nord mbH) dans
lequel la cour insiste sur le fait que le traité n’a pas entendu créer devant les administrations
nationales ni inclus les juridictions nationales des voix de droits et de procédures que celles qui
existent déjà par le droit national.
 Selon les procédures nationales, le droit national s’assure que le droit de l’UE est appliqué,
contrôlé, que sa violation est éventuellement sanctionnée  Sens de l’article 19.

La conséquence, est qu’avant même que la matérialisation du nom, il y’a eu une sorte
d’investiture du juge nationale en tant que juge du droit de l’Union (il applique dans les deux cas
les mêmes règles selon le principe d’autonomie procédurale sous réserve qu’il respecte le principe
d’équivalence et le principe d’effectivité).
Finalement le juge national est pleinement le juge de droit commun ( Il est le premier saisi pour
les problématiques liés à l’application du droit de l’Union au niveau national).

Cela démontre aussi qu’on n’est pas dans un sys fédéral, car la Cour de justice n’est pas la Cour
suprême des ET membres. Les rapports de collaboration juridictionnelle entre la Cour de justice et
les juges nationaux sont matérialisés par le renvoi préjudiciel (outil qui permet l’instauration d’un
dialogue de juge à juge). Ce renvoi est considéré comme la clé de voute du système juridictionnel.
La Cour a BESOIN du juge national. Ce qui fait le succès du système est l’implication du juge
national, et non forcément les juridictions suprêmes.

Jeudi 15/09

Par la suite, plus récemment, la CJUE est venue ajouter une portée supplémentaire à l’Art 19 TUE.

La Cour l’a fait dans un double contexte :

o Arrêt Association des juges portugais Avril 2018  Arrêt très important car a préfiguré
toute une série jurisprudentielle que la Cour a rendu dans le cadre de recours en
manquement. La Cour rend un arrêt à portée générale, ac une portée importante à l’Art 19
dont elle en a fait un principe juridique opposable aux ET

Dans l’affaire, au moment de la crise financière, des mesures sont prises pour diminuer le
salaire des fonctionnaires PB au Portugal pour réguler l’éco. Selon les magistrats, cette
réduction porterait atteinte à l’indépendance des juges garantis par l’Art 19 & Charte des
NU.

La Cour rappelle que l’Art 19 concrétise la valeur de l’ET de droit & charge le juge national
d’assurer le contrôle juridictionnel dans l’Union. De plus, la cour rappelle que le principe de
protection juridictionnelle effectives des droits de l’UE constitue un principe général du
droit de l’UE affirmé à l’Art 47 de Charte des droits fondamentaux de l’UE.

La Cour affirme que la perception d’un salaire en adéquation ac le rôle des juges est garant
de leur indépendance mais qu’au vu du contexte, ces mesures ne portent pas atteinte au
principe de leur indépendance.

Elle parle (dans l’extrait) de « juridictions » puisque c’est parce qu’elles ont l’outil du renvoi
préjudiciel qui va permettre d’assurer l’effectivité de leur mission (15 min 30 pas forcément
très important mais au cas ou je comprends pas trop).

o Arrêt Commission v Pologne 15 Juillet 2021  A voir. A occasionné en Pologne des


procédures politiques qui est cpdt bloquée.

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À VOIR À PARTIR DE LA
Quand l’art 19 dit que : ds les domaines couverts par le droit de l’UE, la Q° est de savoir ce que ça
veut dire couvert par le droit de l’Union.
Dans l’exercice d’organisation du système juridictionnel, les ETM sont tenus de respecter le droit de
l’Union.

Dans l’exercice de leurs compétences réservées (organisation du sys juridictionnel), les ETM sont
tenus de respecter les obligations qui découlent du droit de l’Union et en particulier l’Art 19.

Quand l’Art 19 parle des « domaines couverts par le droit de l’Union ».


À partir de 18 minutes jusqu’à genre un peu plus que 23
Section 2 – Le fonctionnement du système juridictionnel de l’Union européenne

Le sys juridictionnel de l’Union est régi par un certain nombre de textes :

o Art 251 à 281 TFUE  Titre : La CJUE. Régit principalement les voies de recours.
o Protocole n°3 2007  Régit le statut de la CJUE (statut des juges, organisation de la Cour
procédures devant la Cour, Tribunal …)
o Art 48 TUE  Procédures de révision des traités, nécessite un accord unanime des ETM.
o Art 281 FUE  Procédures simplifiées de révision des traités.

De plus, les Règlement de Procédures ou chaque juridiction a son propre règlement de procédures
étant entendu que le règlement de procédure du tribunal est validé par la Cour.

§1. L’organisation de la CJUE

A – La composition des juridictions

1) La Cour de Justice

o Art 19 TUE  « La Cour de justice de l'Union européenne comprend la Cour de justice,


le Tribunal et des tribunaux spécialisés. Elle assure le respect du droit dans
l'interprétation et l'application des traités (…) La Cour de justice est composée d'un juge
par État membre. Elle est assistée d'avocats généraux ».
 Chaque ET est donc représenté par 1 juge à la CJ.

o Art 252 TFUE  « L'avocat général a pour rôle de présenter publiquement, en toute
impartialité et en toute indépendance, des conclusions motivées sur les affaires qui,
conformément au statut de la Cour de justice de l'Union européenne, requièrent son
intervention »
 Concernant les avocats généraux :
- 5 AG permanent pour ces pays : FR, All, Italie, Esp, Pologne.
- 6 AG tournent entre les 22 ETM.
Il ne représente aucun intérêt.

La Cour a considéré que l’avocat général assistait la cour dans sa fonction de dire le droit et que
donc par conséquent sa présence ne remettait pas en cause ??? (4min 40).

CJCE ord., 4 février 2000 Emesa Sugar aff. C-17/98 (Rec. p. I-667)

2) Le Tribunal
o Art 19 TUE  Le Tribunal compte au moins un juge par État membre.
Donc dps réforme 2016, il y’a 2 juges/ETM à la Cour. De plus, il n’y a pas d’avocat
général

B – Le statut des membres

S’agissant de la procédure de nomination, il y’a eu une modif ac Lisbonne. Depuis tjr, ils sont
nommés par accords unanimes des ET (logique d‘appréciation réciproque des ET). Le traité porte
qd même des conditions d’indépendance & de compétence. La règle de non-opposition a pu
susciter pb notamment au moment de l’élargissement à l’EST et au niveau des garanties
d’indépendance

Les pratiques sont très diverses :


- En FR, c’est alternativement un membre de l’ordre judicaire et de l’ordre administratif qui
exercent les fonctions d’avocat général et de juge.

Le traité de Lisbonne a créé un comité de juristes (comité 255) qui a pour rôle d’auditionner les
candidats présentés. Il joue un véritable rôle de filtre.

Les juges sont nommés pour 6 ans avec un renouvellement partiel tous les 3 ans et ils jouissent
d’une immunité, d’incompatibilité etc…

C - Les formations de jugement

Aujd la Cour ne siège quasiment plus en assemblée plénière sauf pour les grandes affaires ou en
matière disciplinaire.

Les formations les plus grands sont 5 juges (normale) ou 3 juges.

Ce qui est intéressant à la Cour s’agissant des chambres est qu’il n’y a pas de spécialisation des
chambres (pareil au Tribunal).

Le Tribunal a une particularité est qu’il pourrait siéger en juge unique (prévu lors d’une décision de
conseil de 1999), mais n’arrive jamais en pratique.

Chaque juridiction a son propre Greffe nommé pr 6 ans et le Greffe de la Cour a une f°
juridictionnelle et une administrative (car il est le secrétaire général de l’administration).
A. L’étendu des compétences de la CJUE en tant que juridiction

Il y’a 3 grande postures du juge :

o Contention de l’annulation  Fonction limitée (29 min 50) dans les éléments qu’elle
prend en compte et dans le fait que sa décision est limitée au pouvoir
d’annulation ????. Pas de réformation possible …

o Posture de pleine juridiction  Exerce un contentieux de pleine juridiction dans


laquelle le juge procède à un arbitrage complet (fait et droit) sur le litige (plus grande
latitude sur les éléments à prendre ne compte) et donc peut amener et réformer voire
indemniser.

o Relève du contentieux de la déclaration dans lequel le juge ne peut que déclarer une
situation objective de droit (la. Légalité ou l’illégalité du comportement d’une
institution).

Chacune de ses procédures relève des postures du juge. Ce qui a permis à La Cour de dev une
approche de l’ensemble de ces procédures comme faisant partie d’un système.
La cour utilise une expression qu’elle a utilisé dans l’Arrêt Foto Frost 1987 : Elle parle d’un
« système complet des voies de recours et des procédures ».

Cette systématique est aussi bien positive que négative :


- Négative dans le sens ou chaque voie de droit est autonome (sa propre logique, ses propres
règles, conditions de recevabilité…).
- Positive, ou il y’a l’idée de la cohérence entre les voies de droit, l’ensemble du système devant
permettre le principe de protection juridictionnelle effective. C’est l’idée que les failles
procédurales propres à une procédure sont parfois compensées par des règles procédurales d'une
autre procédure.

B- La répartition actuelle des voies de droit entre la Cour de justice, le Tribunal et le TFPUE

Elles st distribués entre le Cour et le Tribunal (juge de droit commun).

o En pratique, le Tribunal connait de tous les recours en annulation et en carence qui sont
formé contre les actes de la Commission ou de la BCE. Il connait également des recours en
annulation ou carence de certains actes du Conseil  en matière d’aides d’ET (Art 108-2),
les actes en matière de défense commerciale (anti-dumping, mesures de sauvegarde), et les
actes du conseil dans le cadre des compétences d’exécution (Article 192 TFUE).
À cela se rajoute la compétence ad hoc du Juge de l’Union lorsqu’elle est prévue par les
contrats. De plus, dps réforme de 2016 le Tribunal connait des contentieux de la fonction
publique.

o Réservés à la Cour le recours en manquement, les recours en annulation et carence de ts les


autres actes (actes législatifs (adoptés par le Parl & Conseil) spéciaux & ordinaires, et les
recours interinstitutionnels, auxquels sont rajoutés les pourvois).

o Compétences Consultatives (Art 218-11 TFUE) attribués à la CJ Sert à contrôler la


compatibilité avec un accord externe avec les Traités. Ce sont les instituions, les ETM qui
peuvent saisir la CJ.

o Compétences préjudicielles qui st jusqu’à présent conservés par la Cour (Art 267 TFUE) 
Réserve à la Cour le renvoi préjudiciel mais ce n’est plus une obligation car dps 2001 (Nice),
le TFUE ouvrer la possibilité de déférer au tribunal les q° préjudicielles dans des matières
spécifiques. C’est subordonné à une décision du Conseil, qui avait été envisagée au moment
de la réforme de 2016 (il était envisagé de modifier la répartition des contentieux,
notamment sur la q° préjudicielle. Il avait été avancé que le Trib relève les q° plus
techniques. La Cour a rendu un rapport fin 2017 dans lequel elle s’est prononcée contre
cette évolution, notamment puisqu’il est difficile de faire la distinction entre les affaires
techniques et les affaires plus essentielles. La Cour a donc dit non mais a fait une
proposition qui était de transférer au Tribunal certains recours en manquement notamment
tous ceux qui concernent les aides d’ET, tous les RM classiques. La Commission est contre.
Au final, la révision a été relativement modeste)  Réforme Avril 2019 qui modifie le
protocole n°3 de la Cour.

o Réforme Avril 2019 Protocole n°3  Ajoute une mention : Sont réservé à la Cour, le contentieux
de l’exécution du manquement. Il ouvre la possibilité future que le Tribunal puisse connaitre des
recours en manquement. Ce qui aurait p-ê du sens car les RM présentent un certain nombre de
similitudes ac les recours directs que connait le Tribunal car il y’a vrm une analyse des faits,
analyse détaillée de la jpd nationale etc… Ce ne serait donc pas complètement aberrant que le
Trib puisse en trancher.

§3 – La procédure devant la Cour

L’ensemble des textes relatifs à la procédure devant la Cour est disponible sur le site de la Cour à
l’adresse suivante : https://curia.europa.eu/jcms/jcms/Jo2_7031/fr/

S’agissant des textes applicables, il y’a quelques éléments dans les traités (À compléter).

Chaque juridiction établit son règlement de procédures étant entendu que le règlement de
procédure du Tribunal est établi avec la Cour. Ils sont régulièrement révisés
Le règlement de procédure n’a pas de valeur juridique en principe, mais il utilise des règles que la
Cour respecte.
À cela s’ajoute qu’on retrouve sur le site de la Cour des documents à destination des partis et des
juges nationaux.

A. La procédure ordinaire

La Cour est une institution hybride (juridiction internationale atypique ac un certain nombre de
contraintes mais également la procédure emprunte d’avantage ses … au droit national).
Du coup, le juge de l’Union se distingue d’une juridiction internationale classique de 4 manières qui
influent sur la procédure :

o C’est une juridiction obligatoire  Il n’est pas possible pr trancher un litige (ni pr Et ni
particulier) relatif à l’interprétation ou application d’un traité d’utiliser une procédure autre
que celle prévu par les traités. C’est d’ailleurs prévu par l’Art 344 TFUE. D’ailleurs, arrêt
Usine Mox 2006, ou ds le cadre de l’interprétation d’une convention internationale du droit
de la mer, l’Irlande a saisi le tribunal international du droit de la mer. Or le litige était sur un
point spécifique du droit de l’Union. Du coup la Cour a dit que Droit de l’UE prévaut et la
Cour est compétente pour les litiges.

o Cour ne peut pas refuser de statuer ss peine de déni de justice (contrairement au juge
international), donc ne peut pas utiliser la technique du (non liquet. Ce qui veut dire que
l’Art 19 TUE qui dit que la CJUE assure respect du droit etc… le côté assure signifie que la
Cour à l’obligation de le faire qd elle est saisie. C’est ce qui explique qu’elle est très libre
dans les sources auxquelles elle se réfère.

o Son caractère ouvert  À la différence de l’immense majorité des juridictions


internationales, la CJUE peut être saisie par les personnes physiques ou morales, mais ds des
conditions spécifiques.

o Les arrêts rendu par la cour ont une force obligatoire mais ont aussi de plein droit une force
exécutoire dans les ET (art 280 TFUE). Les ET doivent assurer l’exécution des arrêts de la
Cour dans les mêmes conditions que les arrêts des juridictions nationales.

B) Les carac de la procédure

Elle a 4 caractères principaux :

o Mixte  Elle panache (mélange) des éléments de procédures inquisitoire & accusatoire.
Accusatoire  Dans le sens ou ce sont les partis qui vont circonscrire le litige, que le juge à
l’obligation de se tenir aux demandes des partis (forme de passivité du juge).
En revanche une fois que la requête est déposée, on rentre ds procédure inquisitoire car la
Cour dirige le déroulement de la procédure c’est elle qui ordonne la mise en cause des
partis, ordonne les communications, fixe les délais, peut décider u supplément d’enquête,
peut décider de certaines mesures d’instruction, elle peut soulever d’office un moyen…
Deuxième élément de mixité  Procédure qui mixe procédure écrite & procédure orale.
Fait alterner ces 2 phases. Phase écrite à plus de valeur que la phase orale car le Juge peut
faire l’économie de la phase orale si la cour s’estime suffisamment renseignée ac les phases
écrites (p-ê le cas dans les renvois préjudiciels par ex). En revanche qd les personnes phys
ou moral sont mises en cause, il y’a plus systématiquement une phase orale (qui a un rôle
complémentaire à la phase écrite).

o Contradictoire  Respecte le pricnipe du contradictoire (+ art 6 convention EDH). CAD que


les actes de procédures sont régulièrement porrtés à la connaissance de chaucune des
partis. Sauf exception la Cour ne statue que sur des éléments qui ont été portés
intégralement à la connaissance des Partis.

o Publique  Possibilité d’aller voir. Petit voyage ac Oscars. Mais huis clos à titre
exceptionnel.

o Gratuite  Pas de frais de procédure quand la Cour prononce les dépens.

b) La représentation des parties et le régime linguistique

En ce qui concerne la représentation des partis, elle est obligatoire (voie d’avocat (surtout pour
personnes privées) qui doivent être inscrits au barreau d’un ETM puis inscrit à un ordre de l’Union
ou fonctionnaires des services juridiques spécifiques).

Concernant la langue de procédure elle est celle à partir de laquelle la procédure est lancée,
(contrairement à la langue de travail qui est le français). Le choix de la langue n’est pas laissé au
hasard qui dépendent de la nature du recours et des partis. En principe, le choix de la langue de
procédure est laissé au requérant sauf accord différent des partis. Cette règle a une exception qui
est que si le défendeur est un ET (ds cas de RM) ou si le défendeur est une personne physique ou
morale, c’est la langue nationale du défendeur qui est choisi.

De plus, concernant le renvoi préjudiciel est la langue utilisée par la juridiction nationale.

Enfin, quand une langue est choisie elle est la même pr tte la procédure, y compris les pourvois.

c) Les délais

Règle commune sur la computation du des délais  Calcul du temps

A COMPLÉTER

Si l’acte est publié, le délai commence à courir à la fin du 14èmee jour qui suit la publication.
Le délai commence à courir à partir du lendemain de la notif à l’intéressé et exprire à la fin du jour
qui porte le même chiffre que l’acte de la notification.
EX : Acte notifié le 22 Sept, si c’est un recours en annulation (2 mois), le délai commence à couror à
partir du 23 septembre donc le délai de 2 mois expire le 22 Novembre. Sauf SI CE’ST jour ferié, on
reporte au lendemain.
À ce délai-là, on rajoute un délai de distance de 10 ( Les délais de procédure sont
systématiquement augmentés d’un délai forfaitaire de 10j.

2. Les différentes phases de procédure

Il faut distinguer les recours directs et les trucs préjudiciels

La requête introductive d’instance doit être envoyée au greffe de la juridiction concernée. Elle fixe
le litige dans le sens où il n’est plus possible ensuite de présenter des moyens nouveaux. Elle doit
donc être assez précise ac un certain nombre d’éléments (doit contenir un exposé de l’objet du
litige et des moyens invoqués assortis d’un argumentaire et de conclusions assez précises). Ensuite
un numéro d’affaire est attribué à chaque procédure. Le sommaire de la requête fait l’objet d’une
publication au Journal Officiel pour que les partis intervenants puissent faire une demande en
intervention. Ensuite il y’a l’échange des mémoires (un mémoire en défense qui est renvoyé à la
partie requérante qui peut déposer une réplique (les délais entre chaque mémoire sont fixés par le
greffe de la Cour)). Une fois ça, elle est signifiée par le greffe à la partie adverse, lequel

Pr le renvoi préjudiciel, la juridiction pose la question à la Cour qui est publiée au J-Officiel. Elle est
signifiée aux institutions ainsi qu’à tous les ETMUE. LES INSTITYIONS ont un délai ‘1 mois pour
intervenir. La phase écrite n’est pas publique. À l’issue de la procédure écrite, l’affaire est présentée
par un juge rapporteur à la réunion hebdomadaire à la Cour qui présente un rapport préalable ac
les arguments des partis, le résumé etc… ce qui permet de décider la chambre de jugement (3 ou 5
juges ou gde chambre), les hypothèses de dm de mesures d’instructions complémentaires, est ce
qu’on demande les ccl d’un avocat général ou pas et les mesures d’instructions etc…
La phase orale elle est complémentaire, elle ne soulève aucun point ou moyen nouveau. Il s’agit de
rep aux interrogations de la cour. Les plaidoiries sont généralement courtes. La phase se termine
par les ccl de l’avocat général.
Il peut arriver que la Cour demande la réouverture de la procédure orale.

Délibéré

Il est secret, il n’y a pas d’interprète. Les décisions sont prises en consensus. Dans ts les cas, tous les
juges signent l’arrêt et donc sont solidaires de l’arrêt adopté. À la diff de ce qui peut exister dans
certaines juridictions nationales, il n’y a pas d’opinions séparées. Ensuite l’arrêt est lu et prononcé
en audience publique et acquiert force exécutoire.

Procédures spéciales et voies de recours extraordinaires

Les procédures qui st possibles avant le prononcé de l’arrêt

Il y’a l’intervention et les mesures provisoires.


L’intervention  Lorsqu’un tiers se joint à une procédure, elle n’est pas requérante mais se joint,
son intervention ne peut avoir que pour objet de soutenir les conclusions d’une des partis. Toute
tentative de faire émerger des moyens nouveaux ne sera pas prise en compte par le juge.
Les ETM et les institutions ont u droit d’intervention dans tous les litiges sans avoir besoin de
justifier de leur intervention. Tandis que les personnes physiques ou morales doivent justifier d’un
intérêt à intervenir. C’est particulièrement utile pour par ex le manquement.

À COMPLÉTER UN PEU

Cours du 29 Septembre

Il s’agit d’adopter des mesures conservatoires dans l’attente du rendu delà décision finale. Elles
sont prévues explicitement par le traité (278 & 279 TFUE) qui prévoit le suris ou les mesures
provisoires.

La diff est que ça ne se greffe pas sur les mêmes recours (sursis se greffe sur un recours en
annulation uniquement et ne concerne que le contrôle de la légalité d’un acte de l’union alors que
la mesure provisoire est plus large, peut se greffer sur d’autres contentieux (recours en
manquement etc)).

Les recours devant la Cour ne sont pas suspensifs ce qui fait qu’il peut y avoir des csq assez grave à
l’application des textes (délais etc…)  Voilà pq il est possible de demander l’obtention de mesures
provisoires.

Il y’a des conditions de forme et de fond :


 Forme  Requête par acte séparé qui se greffe à l’affaire principale.
 Fond  Conditions très strictes. Elles ne peuvent être accordés que si 1) Il y’a une
présomption d’illégalité de la norme qui fait l’objet du recours. 2) L’urgence  Les mesures
sont nécessaire pr éviter un préjudice grave et irréparable.

Les 2 conditions sont cumulatives et interprètes drastiquement par le juge (peu de mesures
provisoires st prononcées).

o Arrêt Dansk Automat 2012  Sur l’appréciation par le juge de la condition de l’urgence et
du carac grave et irréparable du préjudice. C’est un ex d’interprétation stricte. Le requérant
était une association pro (sur jeu de hasard en ligne), la Q° était de savoir si l’asso peut
demander sursis à exécution. Le juge a dit non car il faut quel préjudice soit individualisé.

Les procédures qui st possibles après le prononcé de l’arrêt :

Voies de rétractation  Possibilité de ressaisir le même juge pour qu’il se prononce après le
prononcé de l’arrêt pr revenir sur l’arrêt qu’il a redu pr des raisons justifiées et restrictives.

Il y’en a 5 voies dites extraordinaires :


o Tiers opposition  Possibilité donné à un tiers qui n’avait pas pour participer à l’instance
(ds mesure ou l’arrêt lui porte un préjudice particulier). Il a 2 mois après le prononcé de
l’arrêt.

o Demande en Révision Lorsqu’il y’a un fait nouveau de nature à influer la décision. Délai
de 3 mois après la découverte e du fait nv et pr les arrêts de moins de 10 ans.

o L’interprétation  On ressaisit le juge car pas clair sur le sens ou la portée de la disposition.

o Rectification  Lorsqu’il y’a des erreurs matérielles (erreur de calcul (des dépens etc)). Le
juge peut demander lui-même.

o L’opposition  Lorsque le défendeur défaillant n’a pas déposé de conclusion écrite, qui
peut demander la réouverture de la phase écrite dans un délai d’1 mois pr faire valoir ses
positions.

Pourvoi contre une décision du Tribunal

Ce n’est pas une voie de rétractation mais une voie de réformation : s’agit de faire contrôler par
une juridiction supérieur une décision rendue par une juridiction inférieure. Prévu à l’art 256 & 257
TFUE. Il peut être introduit que pr des raisons de droit, pas de fait. P-ê l’incompétence, l’irrégularité
de la procédure, violation de certaines règles de procédures…
Doit être formé dans un délai de 2 mois à compter de la notification de la décision aux parties et n’a
pas de caractère suspensif.

Soit la Cour rejette le pourvoi (elle considère qu’il n’y a pas eu d’erreurs de droit commise) mais si
elle annule l’arrêt du Tribunal. Elle renvoi au tribunal le jugement au fond et si elle s’estime
suffisamment informée pr pouvoir statuer au fond elle peut décider elle-même de statuer au fond
(toute affaire qui finit par « P » veut dire qu’il y’a eu un pourvoi et qd la Cour renvoi au tribunal qui
statue au fond, le trib garde le même numéro d’affaire et c’est écrit « RENV »).

o EX : Affaire H C-455/14 P 2016  requérante a épuisé toutes les voies possibles devant le
juge.

Réforme 2019 modifiant le protocole n°3 : conduit à une modification des règles de pourvoi
notamment celles des règles concernant l’admission des pourvois  Pas pr tt les pourvois mais pr
des contentieux spécifiques (EX : Ou le Tribunal statue sur une décision de chambre de recours
indépendante d’un organisme de l’Union. Le Tribunal peut être saisi en appel des décisions qui sont
rendues par ces chambres. Donc les décisions du Tribunal peuvent faire l’objet d’un pourvoi).
Concerne l’office Européen des variétés végétales, l’agence européenne des produits chimiques,
l’agence pour la sécu aérienne.
Pour filtrer ces pourvoi, il y’z un procédure d’admission (demande en admission du pourvoi, la CJUE
statue en premier lieu sur l’admission du pourvoi).

FIN DE L’INTRO
PREMIERE PARTIE
LES RECOURS DIRECTS ET INCIDENTS

TITRE I – LE CONTENTIEUX DE LA LEGALITE

On évoque l’annulation, la carence et l’exception d’illégalité (contestation de la légalité d’un acte


de l’Union).

CJCE 23 avril 1986, Parti écologiste les Verts/PE, aff. 294/83 (Rec. p. 1339)  Chaque acte de l’UE
doit respecter le principe de légalité (une norme doit toujours être conforme à celles qui lui sont
supérieures). Communauté de droit, charte constitutionnelle

CHAPITRE 1er : LE RECOURS EN ANNULATION

Il est prévu dps l’origine et son régime juridique à pas mal évolué (Régi par art 263 264 266 du
TFUE). Quand il a été conçu au départ, c’était assez proche du recours pour excès de pouvoir.

Section 1 - Les conditions de recevabilité du recours

1. Les délais

o Art 263-6 TFUE : « Les recours prévus au présent article doivent être formés dans un délai
de deux mois à compter, suivant le cas, de la publication de l'acte, de sa notification au
requérant ou, à défaut, du jour où celui-ci en a eu connaissance ».

 3ème hypothèse est assez spéciale : Renvoie à la q° de savoir ce qu’est la prise de connaissance
d’un acte. La condition du délai est une condition d’ordre publique (cas que le juge peut soulever
d’office la forclusion).
Prise de connaissance définie par la Cour dans un arrêt (CJCE 19 fév. 1998, Commission/Conseil, aff.
C-309/95 (Rec. p. I-655): C’est le moment ou le tiers concerné à une connaissance exacte du
contenu et des motifs de l’acte suffisante pour lui permettre d’exercer son droit de recours.
Le conseil opposait la forclusion à la commission en raison qu’elle avait eu connaissance de l’acte
dès son adoption et non pas 1 mois plus tard. La Cour a précisé la règle évoquée

En revanche l’art 263-6 est clair e La prise de connaissance de l’acte ne joue qu’à défaut donc n’a
pas vocation à remplacer la notification ou se substituer à la notification ou la publication. Elle est
subsidiaire par rapport à la notif ou la publication.

La tardiveté du recours entraine l’irrecevabilité du recours sauf si le requérant peut faire valoir des
circonstances exceptionnelles (soit l’erreur excusable (comportement de l’institution qui a induis
le requérant en erreur sur la manière dont il a pris connaissance de l’acte), soit le cas fortuit (
Lorsqu’il y’a eu une situation de fait anormale, étrangère à l’intéressé, qu’il a essayé de réparer …)

2. Les actes susceptibles de recours

P-ê abordé de 2 manières :

(A) on voit ça // l’auteur de l’acte (institution, organe, organisme) (A)

Si on regarde Art 263-1 : « La Cour de justice de l'Union européenne contrôle la légalité des actes
législatifs, des actes du Conseil, de la Commission et de la Banque centrale européenne, autres que
les recommandations et les avis, et des actes du Parlement européen et du Conseil européen
destinés à produire des effets juridiques à l'égard des tiers. Elle contrôle aussi la légalité des actes
des organes ou organismes de l'Union destinés à produire des effets juridiques à l'égard des tiers ».

-
- La liste des défendeurs a évolué  Si on se réfère à l’origine, n’étaient concernés que le Conseil &
Commission et la prise en compte de la X passive du Parlement résulte de l’arrêt des Verts dans
lequel la cour a fait dire au traité l’inverse de ce qu’il disait (disait que acte de commission et conseil
pvr faire des xxx, la CJUE
A COMPLÉTER

- Le Conseil Européen (diff du conseil de l’Union en ce qu’il y’a les chefs d’ET & Gvt + président de la
commission européenne contrairement au conseil de l’UE  pas du tt marqué ds les traités
initiaux (créé en 1974), introduit par la suite ds les traités en 1992 (Maastricht), mais il n’est pas
considéré comme une institution. Les choses vont évoluer ac le traité de Lisbonne car il
institutionnalise le Conseil Européen, ce qui est cohérent ac le fait qu’il acquiert un statut
contentieux. Par la suite, le traité de Lisbonne a ajouté qq chose nouveau : la présence des organes
& organismes (c’est l'équivalent des autorités admin indépendantes en France : Frontex etc…)
comme étant susceptibles de faire l’objet d’un recours.
La Q° s’est posé pour la cour des compotes (qui est une institution pmais ui n’est pas mentionnée).
Dans l’arrêt Morissen, la Cour a admit implicitemnet qu’à partir du moment ou l’acte fasiait grief,
un acte de la cour des comptes pouvait faire XXX.
En revanche, une déclaration du Président du Parl eurorpéen (Borghezio 2014- ou unn acte adopté
par un groupe politique (arrêt le pen) n’est pas susceptible de recours.
Arrêt Le Pen est

- Q° s’est posée de savoir si un acte pouvait être imputable à une institution alors même qu’il était
adopté par un démembrement de celle-ci. Vise certaines pratiques sur lesquels la cour a eu des
positions assez nuancés ( Pratiques au Sein du Conseil qui est parfois utilisé par les ETM comme
une instance qui regroupe les chefs des ETM, Juge a admis que c’était un acte pris par les ETM
collectivement et non un acte du Conseil). A COMPLÉTER

- Arrêt ou la cour a condamné une pratique du Conseil des ETM qu’on a appelé des actes hybrides :
à la fois un acte du conseil mais également ds le même act un acte pris par les ETM collectivement.
Un acte en matière de transport aérien

- Affaire Mallis  Concerne


GRAND A À COMPLETER

B. La nature et les caractéristiques de l'acte attaquable

ON parle de définition fonctionnelle de l’acte. Selon l’art 263-1 TFUE.


Les actes autres que les recommandations et les avis  Fait référence donc aux directives
règlements décisions.
(Art 288 TFUE qui liste ts les actes susceptibles d’ê adoptés par l’Union : 5 dont :
- 2 qui ne lient pas (recommandations et avis) donc
- 3 types d’actes contraignants (Directive, règlement, décision))

CJUE, 20 février 2018, Belgique / Commission, aff. C-16/16 P, ECLI:EU:C:2018:79 : Belgique


demandait l’annulation d’une recommandation de la Commission mais elle a été refusée. Elle ne lie
pas les destinataires.

Cette formule autre que recommandation et avis a une autre utilité. Les institutions adoptent des
actes hors nomenclatures et qui ont pourtant des effets juridiques. La Q° s’est posée pour la
première fois dans un arrêt de principe (Arrêt AETR 31 Mars 1971  La CJUE a dégagé des
compétences implicites qui se déduisent du droit dérivé (des actes adoptés). 1er contentieux
interinstitutionnel. Cela portait sur un acte adopté par le Conseil sur la conclusion en matière de
transport routier qu’il avait appelé « délibération ». La Commission avait fait un recours mais « ce
n’était pas un acte attaquable ». La CJ a considéré que devraient être attaquables tous les actes qui
sont destinés à produire des effets juridiques quel qu’en soit la nature et la forme.
Ce n’est pas tant la dénomination de l’acte que ses effets juridiques. « Sont attaquables les actes
qui produisent des effets juridiques obligatoires de nature à affecter les intérêts du requérant en
modifiant de façon caractérisée sa situation juridique ». Il s’agit de protéger le principe de légalité
et éviter que par le choix de la dénomination de l’acte, l’institution ne cherche à échapper au
contrôle de la légalité de ses actes.
 Il en découle une Jpd au cas par cas (casuistique).

CJCE 13 juillet 2007, Commission/Conseil, aff. C-27/04 (Rec. p. I-6649) : Conclusions adoptés par le
Conseil visant à suspendre des procédures

TPI 24 mars 1994, S.A. à participation ouvrière Air France/Commission, aff. T-3/93 (Rec. p. II-121) 
C’est une communication orale faite par un porte-parole de la Concurrence qui a eu des effets
juridiques car il avait dit que la procédure de rachat d’une compagnie aérienne par British ne
nécessitait pas de faire l’objet d’une notification à la Commission.

La cour n s’arrête pas à la dénomination mais regarde les effets. Ce qui est déterminant est que
l’acte manifeste une volonté définitive de l’institution ce qui emporte des conséquences : les actes
préparatoires ne sont pas en principe attaquables.
Ne sont attaquables, les actes purement confirmatifs, soit ceux qui viennent confirmer un acte
antérieur sans créer d’effets juridiques nouveaux. Toute tentative d’un requérant d’intéroger la
commission sur des actes individuels, pour susciter l’adoption d’un nouvel acte, qui ne serait
qu’une rerdite et sera jugée irrecevable : Trib. UE, 24 mars 2017, Estonie / Commission, aff. T-
117/15, ECLI:EU:T:2017:217 ( La confirmation que l’acte confirmatif n’est pas attaquable).

Concernant les accords internationaux, la q° du contrôle est Particulier pr plusieurs raisons.


Premier, le traité prévoit un contrôle à priori des accords internationaux(Art 218-11), avant la
conclusion de l’accord, au stade ou l’accord n’est que envisagé (p-ê négocié etc…). Elle contrôle la
compatibilité de l’accord avant qui soit conclu ac le traité. Il n’y a donc pas de contrôle à postériori,
en principe. On veut éviter cela car un AI n’est pas banal, car il engage l’UE et un tiers aussi.
La Cour a été saisi pr la Première fois (CJCE, 9 août 1994, France / Commission, aff. C-327/91 (Rec.
p. I-3641)  Commission avait négocié un accord ac les US en matière de concurrence (domaine du
Conseil en général). La Cour a procédé par un subterfuge, elle a accepté de contrôler la légalité non
pas de l’accord lui-même mais la légalité de la décision (acte unilatéral) de conclusion de l’accord,
cad l’acte unilatéral adopté par l’institution. Cela entraine la conclusion de l’accord par lequel l’acte
produit ses effets juridiques. Avantages : cela ne remet pas en cause directement l’accord. Mais
l’inconvénient est que tout dépend des raisons de l’annulation de l’acte. La plupart du temps, l’acte
est annulé pour des problèmes institutionnels au sein de l’UE.

CJCE 11 novembre 1981, IBM/Commission, aff. 60/81 (Rec. p. 2639)


CJCE 31 mars 1971, Commission/Conseil « AETR », aff. 22/70, préc.
CJCE 13 juillet 2007, Commission/Conseil, aff. C-27/04 (Rec. p. I-6649)
CJCE 13 novembre 1991, France/Commission, aff. C-303/90 (Rec. p. I-5315)
TPI 24 mars 1994, S.A. à participation ouvrière Air France/Commission, aff. T-3/93 (Rec. p. II-121) 
C’est une communication orale faite par un porte-parole de la Concurrence qui a eu des effets
juridiques car il avait dit que la procédure de rachat d’une compagnie aérienne par British ne
nécessitait pas de faire l’objet d’une notification à la Commission.

CJCE, 19 mars 1996, Commission / Conseil « FAO », aff. C-25/94 (Rec. p. I-1469)  Était en cause un
accord interinstitutionnel, un arrangement entre les institutions. La Cour a regardé si la Cour
CJUE, 25 janvier 2021, Vodafone Ziggo Group / Commission, aff. C-689/19 P, ECLI:EU:C:2021:142
Trib. UE, 24 mars 2017, Estonie / Commission, aff. T-117/15, ECLI:EU:T:2017:217
CJCE, 9 août 1994, France / Commission, aff. C-327/91 (Rec. p. I-3641)

3. Les requérants

L’Art 263-2/3/4 :
Cet aspect de la recevabilité fait intervenir une distinction entre les requérants constitutionnels, et
les requérants ordinaires ou particuliers. L’enjeu du clivage est qu’en principe les requérants
institutionnels n’ont pas à démontrer de qualité pour agir et d’intérêt pour agir alors que les
requérants particuliers doivent démontrer ces 2 éléments.

- Intérêt à agir  Intérêt objectif. C’est le fait qu’on doit démontrer que l’acte nous met ds une
situation telle que nous avons un intérêt juridiquement protégé à le voir annulé.
- Qualité pour agir  Renvoie au requérant lui-même. C’est les qualités propres au requérant qui
sont exigées par le traité pour faire valoir son intérêt à agir.

A. Les requérants constitutionnels

Ceux qui relèvent des institutions de l’Union.

SI on prend les alinéas 2 et 3 on distingue 2 types de requérants constitutionnels :


- Alinéa 2  Requérant privilégiés : Le Conseil et la Commission car ont tjr un intérêt à agir et ont
une qualité à agir présume et ce quel qu’ait été leur position au sein du Conseil (même si elle était
favorable au départ). Ils sont les garants de l’ordre juridique. Toutefois, au regard de l’évolution de
la disposition au départ ‘étaient concernés que les ET, le conseil et la commission et le parlement
européen ne faisait pas parti des requérants potentiels. La légitimation active du parlement s’est
faite en 2 étapes : 1988 (arrêt comitologie, la CJ avait refusée de reconnaitre la légitimation active
du parlement au motif que ce n’était pas prévu par les traités (alors qu’en 1986 elle ait reconnu la
légitimation passive du parlement (arrêt les verts)). Finalement c’est l’arrêt Tchernobyl 1990, la CJ a
reconnu la légitimation active du Parlement (le fait que le parl européen puisse introduire un
recours en annulation). Cet arrêt me avant le principe de l’équilibre institutionnel. Dit que le Parl p
faire un recours en annulation si le recours est tiré de de ses prérogatives et s’il tend à la
sauvegarde de ces prérogatives. Se faisant, le parlement se voit reconnaitre une qualité pour agir
mais on lui demande de démontrer un intérêt à agir. Se faisant, la Cour crée une nouvelle categ de
requérants  requérants semi-privilégiés. Cela va être codifié par les traités à Maastricht. C’est
finalement le traité de Nice qui permet au Parl Européen de rejoindre le club des privilégiés.

B. Les requérants ordinaires ou particuliers

C’est le particulier  Couvre toutes les personnes physiques ou morales de droit Pb ou de droit Pv
sauf les ETM. C’est les individus, les personnes morales à condition qu’elles aient une personnalité
juridique. Sont assimilés aussi les collectivités publiques (confirmation dans l’arrêt Regione
Siciliana/Commission 2006 qui posait la q° de savoir si une région italienne pvt faire un recours 
Réponse oui), pour les ET tiers (ce qui a été confirmé dans arrêt de Juin 2021 : Venezuela v Conseil
ds lequel le Venezuela a attaqué des mesures restrictives. La cour a considéré qu’un ET tiers doit
être considéré comme un requérant ordinaire. La cour s’est prononcée sur la notion de personne
morale  Notion autonome du droit de l’Union (cad que la def ne dépend pas des qualifications
nationales), donc la Cour peut être considéré à être une personne morale donc peut faire un
recours indépendamment de la qualification en droit interne).
La CJUE a considéré qu’une organisation qui n‘a pas la perso juridique peut qd même contester une
mesure restrictive  Si une personne a une existence suffisante pour faire l’objet de cette mesure,
elle l’a aussi pour pouvoir la contester.

 Intérêt à agir  Le traité ne dit rien, et en pratique il n’est pas tjr facile à distinguer de la
qualité pour agir. Traditionnellement, on considère qu’on ne peut attaquer qu’un acte qui
fait grief. Il doit avoir un intérêt en propre  Veut dire que l’acte doit concerner
personnellement la situation juridique du requérant et non pas une situation connexe. Le
requérant doit démontrer que sa situation juridique serait améliorée par l’annulation de
l’acte. De la même manière, au moment de la requête, l’intérêt doit être né et actuel (cad
avéré) ce qui veut dire qu’ne principe on ne peut pas invoquer un changement futur ou
hypothétique de sa situation juridique. La q° s’est posé du maintien de l’intérêt à agir alors
que l’acte a été exécuté et a cessé de produire ses effets juridiques : Arrêt Scottish footbal
1994  Le juge a considéré que le recours état irrecevable car il pouvait y avoir un intérêt à
ce que le juge statue pour éviter que cela se reproduire. Le Tribunal a appliqué une jpd
antérieur : 24 Juin 1986 AKZO Chemie.

Pour les personnes physiques ou morales c’est l’art 263-4 qui régit les hypothèses ou un requérant
peut former un recours en annulation sur un acte, 3 hypothèses : ds plan.

Formulation du traité laisse une grande marge d’interprétation aux juges. Le traité est relativement
souple. Q° de l’acte et ensuite du lien du requérant avec l’acte.

o Les actes adressés au requérant  actes individuels notifiés au requérant qui sont attaquables
facilement …….
o Les actes dont le requérant n’est pas le destinataire  Si on regarde la formule antérieur
(230-4 : évoquait les décisions dont il était destinataires et les décisions qui, bien que pris
sous l’apparence d’un règlement, ou d’une décision adressée à une autre personne, le
concernent directement et individuellement). Donc le traité envisageait 2 hypothèses. A
COMPLÉTER.

 Le règlement  ???
A COMPLÉTER
En 1984 (Allied Corporation), la Cour a admis qu’il n’était pas exclu que certaines
dispositions d’un règlement puissent malgré tout concerner directement et indirectement
un requérant. EN 1994, dans l’arrêt Codorniu, la société espagnole codornu a attaqué un
règlemeent du CONSEIL QUI réservait l’appélation crément aux vins pétillants de créments
produits en France et au Luxembourg. La Société qui vendait du crément depuis 1924 ne
pouvait plus ne vendre. La Cour a assouplie sa jpd pour considérer que même un règlement
pouvait faire l’objet d’un recours.

 La directive  Au départ, elle n’était même pas envisagée, et

Toute la difficulté pour la directive est le lien direct et individuel.

A COMPLÉTER ENCORE FIN DU COURS


 Les actes règlementaires  Nvlle formule introduite par le traité de Lisbonne, qui permet
de combler les lacunes de la formulation antérieure et qui a pour intérêt principal de faire
tomber l’exigence du lien individuel. Ce qui veut dire que pour comprendre cette catégorie,
il faut revenir sur l’exigence du lien direct et individuel.
Acte règlementaire  Acte non législatif à portée générale.

Les crières tradiaitonnels

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