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Les valeurs fondamentales de l’Union sont consacrées à l’article 2 du traité sur l’Union

européenne. Elles sont:

• le respect de la dignité humaine;


• la liberté;
• la démocratie;
• l’égalité;
• l’état de droit; et
• le respect des droits de l’homme, y compris des droits des personnes appartenant à
des minorités.
Respecter les droits de la personne humaine est l’une des obligations fondamentales de
l’Union européenne, notamment lors de la mise en œuvre des politiques et des
programmes. Tant les institutions européennes que chacun des États membres sont liés par
cette obligation.

Sources de protection des droits fondamentaux

Mine :

- charte des drts fondamentaux ( devient effectif avec traité de lisbonne). La charte est aussi
referencé avec art 51. ( ex : établissement de l'entreprise, liberté d'entreprise et de voyage).
Tt ce qui ne releve pas du drt de l'union, ne peut etre sanctionné ( torture en guerre par la
france n'est pas sanctionné).

- tue = art 19 p1 -> la base de l'arret ici, la base du recours ici. art 2

- cedh = La cedh de nature matérielle est que c'est un traité. L'ue peut invoquer un traité
seulement si l'ue a signé ce traité là. La CEDH art 6 & 13
- avis 2/13/14 = l'ue ne peut signer la cedh car cela serait contraire aux principes de l'UE (
why ???).
- Comment l'ue arrive -t-elle a mentionner la cedh.
- Les pgd = le droit primaire est au sommet au sein du droit ue. Elle l'invoque en tant que pgd.
2e condition de mention : si ts etats ont signé et ue a compétence exclusive au sein du
traité, et bien la cour pourra invoquer ce traité dans son controle juridictionnelle.
- l'ue a competence exlcusive dans commerce
- - cedh ne peut etre invoquée car certes les etats ont tous signé mais pas de compétence
exclusive au sein du traité.

Tom’s :

Charte des droits fondamentaux adoptée en 2000, mais elle a eu un effet contraignant avec le traité
de Lisbonne. Ce sont les articles 47 et 48 qui sont invoqués. La Charte s’applique quand l’Etat met en
œuvre le droit de l’Union → Article 51 de la Charte, impossibilité d’invoquer la Charte.

TUE article 2, référence aux valeurs de l’UE et mentionne l’Etat de droit. TUE article 19, principe de
protection juridictionnelle effective.
Convention Européenne des droits de l’homme( ( CEDH) qui est un traité international. L’UE a signé
ce traité-là. Avis 2-13 de 2014 de la CJUE qui dit que l’UE ne peut pas signer la CEDH, puisque si elle
le faisait ce serait contraire au droit de l’UE. Article 6 §3 du TUE dit que la CEDH fait parti du droit de
l’UE en tant que principe général du droit. Les PGD ont valeur de droit primaire et sont inspirés des «
coutumes constitutionnelles des Etats-membres ». La Cour invoque la CEDH en tant que PGD, et non
traité international. Si tous les Etats de l’UE ont signé un traité et si l’UE a une compétence exclusive
dans le domaine du traité, la CJUE pourra invoquer ce traité dans son contrôle juridictionnel. C’est ce
qu’il s’est passé pour le GATT. Cette théorie n’est pas bonne pour la CEDH, puisque l’UE n’a pas de
compétence exclusive. Ce sont les articles 6 et 13 de la CEDH qui sont invoqués. La CJUE invoque
également les jurisprudences de la CEDH.

Lien entre Etat de droit et Droit fondamentaux :

La CJUE rappelle d’abord les valeurs consacrées qui rappellent l’Etat de droit. La Cour se concentre
sur la protection juridictionnelle effective. Un Etat de droit est un Etat qui est soumis au droit. La
puissance publique peut être sanctionnée si elle ne respecte pas le droit. Si la puissance publique
peut être condamnée, il faut que la justice soit indépendante. C’est une condition de l’Etat de droit.
Le droit qui permet de garantir l’indépendance et l’impartialité des juges est garantie si le principe
de protection juridictionnel effective est respecté.

Domaine d’application des drt fondamentaux :

Ex le législateur français adopte une loi qui n’entre pas dans les champ de compétence de
l’UE , cette loi ne peut être confrontée qu’avec la constitution européenne ou la CEDH.
Mais en revanche si on a une loi qui transpose une directive qui met en œuvre le droit de
l’UE, cette loi pourra être contrôler par rapport à la charte devant le juge nationale ou le juge
de l’UE. Mettre en œuvre le droit de l’union, veut dire que la charte a pour vocation de
s’appliquer dans toutes les situations qui sont régies par le droit de l’Union. C'est-à- dire par
toutes les situations qui entrent dans le champ du droit de l’Union. La régie ne régit que les
situations régies par le droit de l’union. Ou un domaine réglementé par le droit de l’UE.
Ex affaire suédoise, affaire Akerberg Fransson 2013, le Parlement suèdois veut voter des
lois pour éviter la fraude fiscale et qui prévoit de cumuler les poursuites d’une même
infraction. Une des personnes qui devait se voit appliquer cette infraction , voit qu’il y a un
problème celui du cumule des peines, la Cours dit la loi suédoise n'avait pas pour objet la
transposition d’une directive sur la fiscalité , la TVA, en revanche la cours de justice a
considéré que cette loi permettait de protéger le budget européen , puisqu'il y a des
incidences sur le budget européen cette loi peut entrer dans le champs d’application de
l’UE, elle peut être contrôlé au regard de la charte et donc on lui applique la disposition sur
l’interdiction des cumules.
Ex un propriétaire italien , a construit sa maison en ne respectant pas les règles concernant
la protection de paysages, l’autorité italienne lui demande détruit son bien. Il fallait concilier
le droit de propriété avec les règles de protection de l’environnement , qui fait l’objet de
réglementation très dense en droit européen. Est ce qu’on applique la charte du droit
fondamentaux. La cours de justice dit que n’ont car il n’y a pas de degrè de rattachement,
donc la cours renvoie au juge nationale.
Les droits prévus par la charte sur les droits intangibles liés à l’intégrité des personnes
peuvent être limités par les autorités publiques à condition qu’elle soit prévue par la loi,
nécessaire et proportionnée et qu’elle réponde à un objectif d'intérêt général.
Il est bien inscrit dans la charte , dans l’article 52 que lorsque des droit prévue par la charte
sont les mêmes que ce prévue par la convention européenne des droit d el’homme , le juge
de l’autorité doit donne la même interprétation que celle donné par la cour européenne des
droits de l’homme des disposition correspondante

Principes juridictionnels :

Article 51 1. Les dispositions de la présente Charte s'adressent aux institutions, organes et


organismes de l'Union dans le respect du principe de subsidiarité, ainsi qu'aux États
membres uniquement lorsqu'ils mettent en oeuvre le droit de l'Union. En conséquence, ils
respectent les droits, observent les principes et en promeuvent l'application, conformément
à leurs compétences respectives et dans le respect des limites des compétences de l'Union
telles qu'elles lui sont conférées dans les traités. 2. La présente Charte n'étend pas le champ
d'application du droit de l'Union au-delà des compétences de l'Union, ni ne crée aucune
compétence ni aucune tâche nouvelles pour l'Union et ne modifie pas les compétences et
tâches définies dans les traités..
Explication : L'objet de l'article 51 est de déterminer le champ d'application de la Charte. Il
vise à établir clairement que la Charte s'applique d'abord aux institutions et organes de
l'Union, dans le respect du principe de subsidiarité. Cette disposition a été rédigée dans le
respect de l'article 6, paragraphe 2, du traité sur l'Union européenne, qui imposait à l'Union
de respecter les droits fondamentaux, ainsi que du mandat donné par le Conseil européen
de Cologne. Le terme `institutions` est consacré dans les traités. L'expression `organes et
organismes` est couramment employée dans les traités pour viser toutes les instances
établies par les traités ou par des actes de droit dérivé (voir par exemple l'article 15 ou 16
du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne.
En ce qui concerne, les États membres, il résulte sans ambiguïté de la jurisprudence de la
Cour que l'obligation de respecter les droits fondamentaux définis dans le cadre de l'Union
ne s'impose aux États membres que lorsqu'ils agissent dans le champ d'application du droit
de l'Union (arrêt du 13 juillet 1989, Wachauf, aff. 5/88, rec. 1989, p. 2609; arrêt du 18 juin
1991, ERT, rec. 1991, p. I-2925; arrêt du 18 décembre 1997, aff. C-309/96 Annibaldi, rec.
1997, p. I-7493). Tout récemment, la Cour de justice a confirmé cette jurisprudence dans les
termes suivants: `De plus, il y a lieu de rappeler que les exigences découlant de la protection
des droits fondamentaux dans l'ordre juridique communautaire lient également les États
membres lorsqu'ils mettent en œuvre des réglementations communautaires…` (arrêt du 13
avril 2000, aff. C-292/97, rec. 2000, p. I-2737, point 37). Bien entendu, cette règle, telle que
consacrée dans la présente Charte, s'applique aussi bien aux autorités centrales qu'aux
instances régionales ou locales ainsi qu'aux organismes publics lorsqu'ils mettent en œuvre
le droit de l'Union.
Le paragraphe 2, en liaison avec la seconde phrase du paragraphe 1, confirme que la Charte
ne peut avoir pour effet d'étendre les compétences et tâches conférées à l'Union par les
traités. Il s'agit de mentionner de façon explicite ce qui découle logiquement du principe de
subsidiarité et du fait que l'Union ne dispose que de compétences d'attribution. Les droits
fondamentaux tels qu'ils sont garantis dans l'Union ne produisent d'effets que dans le cadre
de ces compétences déterminées par les traités. Par conséquent, une obligation pour les
institutions de l'Union, en vertu de la seconde phrase du paragraphe 1, de promouvoir les
principes énoncés dans la Charte ne peut exister que dans les limites desdites compétences.

Article 6 TUE

1. L'Union reconnaît les droits, les libertés et les principes énoncés dans la Charte des droits
fondamentaux de l'Union européenne du 7 décembre 2000, telle qu'adaptée le 12
décembre 2007 à Strasbourg, laquelle a la même valeur juridique que les traités.

Les dispositions de la Charte n'étendent en aucune manière les compétences de l'Union


telles que définies dans les traités.

Les droits, les libertés et les principes énoncés dans la Charte sont interprétés
conformément aux dispositions générales du titre VII de la Charte régissant l'interprétation
et l'application de celle-ci et en prenant dûment en considération les explications visées
dans la Charte, qui indiquent les sources de ces dispositions.

2. L'Union adhère à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'Homme et des


libertés fondamentales. Cette adhésion ne modifie pas les compétences de l'Union telles
qu'elles sont définies dans les traités.

3. Les droits fondamentaux, tels qu'ils sont garantis par la Convention européenne de
sauvegarde des droits de l'Homme et des libertés fondamentales et tels qu'ils résultent des
traditions constitutionnelles communes aux États membres, font partie du droit de l'Union
en tant que principes généraux

Principe de protection juridictionnelle effective. ( deep dive in the articles) :

TUE

Article 19, paragraphe 1, du TUE « La Cour de justice de l'Union européenne comprend la Cour de
justice, le Tribunal et des tribunaux spécialisés. Elle assure le respect du droit dans l'interprétation et
l'application des traités. Les États membres établissent les voies de recours nécessaires pour assurer
une protection juridictionnelle effective dans les domaines couverts par le droit de l'Union ».

Charte des droits fondamentaux


: Article 47 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne : Toute personne a
droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un
délai raisonnable par un tribunal indépendant et impartial, établi préalablement
par la loi. Toute personne a la possibilité de se faire conseiller, défendre et
représenter.

Application de la charte Européenne des droit de l homme

Convention Européenne des droits de l’homme qui est un traité international. L’UE a signé ce traité-
là. Avis 2-13 de 2014 de la CJUE qui dit que l’UE ne peut pas signer la CEDH, puisque si elle le faisait
ce serait contraire au droit de l’UE. Article 6 §3 du TUE dit que la CEDH fait parti du droit de l’UE en
tant que principe général du droit. Les PGD ont valeur de droit primaire et sont inspirés des «
coutumes constitutionnelles des Etats-membres ». La Cour invoque la CEDH en tant que PGD, et non
traité international. Si tous les Etats de l’UE ont signé un traité et si l’UE a une compétence exclusive
dans le domaine du traité, la CJUE pourra invoquer ce traité dans son contrôle juridictionnel. C’est ce
qu’il s’est passé pour le GATT. Cette théorie n’est pas bonne pour la CEDH, puisque l’UE n’a pas de
compétence exclusive. Ce sont les articles 6 et 13 de la CEDH qui sont invoqués. La CJUE invoque
également les jurisprudences de la CEDH.

Article 6 & 13 cedh :

L'article 13 définit le droit à un recours effectif devant les autorités nationales en cas de violation de
droits protégés par la Convention. L'incapacité à obtenir un recours devant une instance nationale pour
une violation de droits de la Convention est ainsi, en soi, une infraction à la Convention, susceptible de
poursuites séparées.

Le droit à un recours effectif doit toujours être couplé à une autre liberté fondamentale qui doit être
protégée. En effet, un recours effectif contre des atteintes mineures ou ne relevant pas des compétences
de la Cour n'a pas de valeur.

Article 6 - Droit à un procès équitable

1. Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un
délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des
contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute
accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement,
mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou
une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale
dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée
des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal,
lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux
intérêts de la justice.
2. Toute personne accusée d'une infraction est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait
été légalement établie.
3. Tout accusé a droit notamment à :

a. a. être informé, dans le plus court délai, dans une langue qu'il comprend et d'une
manière détaillée, de la nature et de la cause de l'accusation portée contre lui ;
b. b. disposer du temps et des facilités nécessaires à la préparation de sa défense ;

c. c. se défendre lui-même ou avoir l'assistance d'un défenseur de son choix et, s'il n'a pas
les moyens de rémunérer un défenseur, pouvoir être assisté gratuitement par un avocat
d'office, lorsque les intérêts de la justice l'exigent ;

d. d. interroger ou faire interroger les témoins à charge et obtenir la convocation et


l'interrogation des témoins à décharge dans les mêmes conditions que les témoins à
charge ;

e. e. se faire assister gratuitement d'un interprète, s'il ne comprend pas ou ne parle pas la
langue employée à l'audience.

Jurispriudence 15 juillet 2021 pologne :

La Cour va chercher à savoir si la Pologne n’a pas respecté l’article 19, paragraphe 1, alinéa 2, du TUE
(problème de droit). La Pologne dit que l’organisation interne, et donc son organisation judiciaire, ne
relève pas de la compétence de l’UE, et donc que l’article 19, paragraphe 1, alinéa 2 n’est pas
applicable. À cet argument, la CJUE répond que l’organisation interne de l’Etat correspond à la
compétence de l’Etat, toutefois la Pologne doit exercer cette compétence propre de manière
compatible avec le droit de l’UE. Donc la CJUE dit que l’article 19, paragraphe 1, alinéa 2 est
applicable en l’espèce. De manière générale, la CJUE rappelle l’indépendance de la justice au point
60. Il convient ensuite de savoir si législation polonaise viole l’article 19, paragraphe 2, alinéa 2 ou
non. La réforme créée une chambre disciplinaire. Les juges sont élus par un organe qui s’appelle la
KRS. Ces membres sont en grande majorité désignés par le pouvoir législatif et exécutif. Avant la
réforme, les membres de la KRS étaient en majorité désignés par leurs pairs. Les membres de la KRS
sont des juges. La CJUE dit que le fait que les membres de la KRS soient nommés par le pouvoir
politique ne suffit pas pour dire qu’ils ont violé l’article 19, §2, alinéa 2 du TUE. La Cour va regarder
s’il n’y a pas des indices qui peuvent faire dire que les membres de la KRS seraient soumis à des
pressions. Pour dire que la Pologne a violé l’article 19, paragraphe 2, aliéna 2, la CJUE regarde le
contexte de toutes ces réformes et elle va dire que ce contexte permet d’affirmer que les juges de la
chambre disciplinaire ne seront pas indépendants et impartiaux. Elle dit qu’il y a une loi en Pologne
qui a provoqué le départ de plusieurs juges de la Cour suprême, en même temps, on a une autre loi
qui vient créer la chambre disciplinaire, et en même temps, on modifie le processus de nomination
des membres de la KRS qui nommeront les membres de cette chambre disciplinaire nouvellement
créée. Ces juges de la Cour suprême nouvellement nommée, peuvent être, plus facilement qu’avant,
être nommés par le pouvoir en raison de la réforme des modalités d’entrée dans la KRS. Donc, les
membres nouveaux de la KRS, seront susceptibles de nommer des membres à chambre disciplinaire
qui sont favorables au pouvoir. C’est le contexte d’adoption de la procédure qui cause problème, et
non la procédure en elle-même. La Cour peut obliger un Etat à changer sa législation avec le recours
en manquement. C’est obligatoire.
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