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Fiche espace liberté sécurité justice

- Espace constitutionnalité avec traité d’Amsterdam 97. → Ajd objectif mentionné à l’art 3§2 TFUE.
- Espace a failli exploser plusieurs fois :
remise en cause crise Covid → rétablissement des contrôles aux frontières de manière unilatérale.
Crise migratoire 2015.
Crise terrorisme.
- Code frontière Schengen prévoit exception qui permet aux Etats rétablir contrôle aux frontières en cas
de menace sanitaire ou menace grave sécuritaire.

Actuellement pacte immigration et asile en cours de négociation.

Introduction

-. Notion d’espace = délimitation géo de l’ELSJ ne correspond pas tout à fait à l’UE. Tous les EM ne sont pas liés
de la même manière aux obligations → Clause Opting-out. La suisse est lié à l’ELSJ car fait partie de Schengen.

➔ Vont s’appliquer les règles en matière d’immigration.


➔ Q. de la gouvernance des frontières extérieurs → gouvernance commune ? Pb encore d’actualité,
compétence partagée.
➔ Les citoyens UE vont bénéficier de droit spécifique libre circ et droits politiques.

Notion d’espace de liberté = - renvoi en 1er lieu à la libre circulation qui est essentiel au marché commun →
justifie abolition des frontières intérieurs.- Liberté de circulation s’est élargi aux ressortissants d’État tiers -.
L’article 2 TUE promeut la liberté en tant que valeur de l’UE. Dimension politique du marche commun.

Notion de sécurité = - la construction de cet espace peut occasionner un déficit sécuritaire du fait de la
disparition du frontière intérieur et la marginalisation des compétences régaliennes des Etats. -Art 67§3 TFUE :
UE œuvre pour assurer un niveau élevé de sécurité. Les EM ont élaboré une stratégie de sécurité intérieur →
plusieurs programmes qui évoquent ces stratégies sécuritaires : programme de Stockholm entre 2010 et 2014,
prévoit une répartition claire entre UE et EM fondée sur conception commune de la sécurité, le respect des DF,
des état de droit et la protection inter + principe de solidarité entre EM. Actuellement nvx programme stratégique
depuis 2019 jusqu’en 2024 : Rubrique consacrée à la protection des citoyens et la protection des libertés.

- Difficulté tient à la répartition des responsabilités et compétence entre EM et entre EM et UE.- Etats n’ont pas
abandonné leur compétence en matière de sécurité (art 72 TFUE etats preserv ord públic). → va justifier
aménagements de la compétence de la CJUE en l’a matière. Référence compétence nationale dans Eurojust :
art 85§2 TFUE actes officiels de procédure judiciaire sont accomplis par des agents nationaux compétents.
Europol : art 88§3 TFUE, application de mesure de contrainte relève exclusivement des autorités nationales.

-.Art 67§3 TFUE : actions nécessaires pour assurer niveau élevé de sécurité :

- Mesure de prévention et lutte c/ criminalité, racisme, xénophobie.


- Mesure coordination, coopération entre autorités policières et judiciaires.
- Principe de reconnaissance mutuelle des décisions judiciaires en matière pénales.
- Rapprochement des législations pénales.

Notion de justice = -faciliter l’accès des citoyens UE à la justice. S’ajoute des mécanismes de coopération entre
juge nationaux. Diversité des traditions judiciaires peut être un frein donc justifie coopération. - Il y a un
dénominateur commune façonné par CEDH art 6 sur droit à un procès équitable, droit sureté, droit à la liberté
etc.

-Art 67§4 TFUE : reconnaissance mutuelle en matière de coopération pénale et civiles.

SEC 2

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-Cet espace est le fruit d’une évolution historique : Q. migratoire, sécuritaires = compétence régalienne donc ne
pouvait ê traité sur le mode d’intégration.

 1er temps : coopér inter classique avec mécanisme de droit public inter. → Europe communautaire. 50 -
92
 2ème temps : problématiques traités dans les traités européen. → Création UE. 92
 3ème temps : compétences traitées sous formes communautaire et intergouvern. → traité
d’Amsterdam.97
 4ème temps : méthode d’intégration. → traité de Lisbonne. Mais trompe l’œil car certains domaines sont
régis par la coopération.

I/ Le cadre initial

A) Conseil de l’Europe
- 1ère structure où Q. de justice et affaire intérieur vont ê abordées. → le 1er instrument est la CEDH,
notamment la JP va influencer les po migratoires et sécuritaires.
- Art 5 et 6 CEDH : Droit à la liberté / Procès équitable → permet à la Cour de dév le principe de
prééminence du droit., Protocole 6 et 13 de 1983 et 2002 : aboli peine de mort temps et de paix et en
temps tout temps., Protection prétorienne de l’individu en matière de l’éloignement du territoire →
fondée sur art 3 et 8. Et prot 7 art 1.
- En parallèle → Cv° et traités adoptés pour façonner cette Europe de la justice. Notamment en matière
d’extradition et lutte c/ terrorisme, ex : cv° Europe extradition de 1957. Conv. E. sur entraide judiciaire
penal, Conv. Contre traite des etres humains, avant cette bilatéral et maintenant c’est multiratéral.

B) Traité BENELUX
- BEL, NED, LUXem ont voulu devenir une coopération spécifique dans le libre circulation et sécurité
intérieur. Traité BENELUX conclu en 1958 et révisé en 2008 → institue l’union éco BENELUX
- 3 thèmes principaux de cette coopération :
Union éco, marché intérieur.
Développement durable
Justice et affaires intérieurs
- Il y a un recours aux traités et cv° inter → cv° de 1962 en matière d’extradition et entraide judiciaire, cv°
de 1968 sur exécution des décisions pénales. États insistent sur la coopération transfrontière,
notamment policière et judiciaire → un nvx traité est entré en vigueur le 1er octobre 2023.

C) Coopération politique européenne


- Au début coopération politique informelle hors traité, qui a débuté avec rapport d’Avignon 70 →
coopération sera reconnue expressément avec le traité d’Amsterdam.
- 2 thèmes vont ê traités :
+ Lutte c/trafic drogue → en 1971 création groupe Pompidou avec des fonctionnaires pour discuter des
méthodes de lutte. BENELUX, FR, RFA, ITA
+ Lutte c/terrorisme → en 1975 groupes de Trevi vont permettre aux fonctionnaires de discuter des
méthodes de lutte. Cette coopération de Trevi va ê redéployé dans instruments juridiques adoptés avec
UE. Il y 3 groupes : un sur terrorisme, sur coopération scientifique et technique et crime inter. Ces
groupes qui vont donner lieu par exemple à la création d’agence spécialisée (FRONTEX).
- Mise en place coopération judiciaire en matière pénale : en 1977 la France va proposer de créer un
Europe judiciaire avec mécanisme d’extradition automatisé → réticence des Pays-Bas qui estime que
Europe judiciaire doit ê crée dans le cadre du Conseil Europe. - En 1982 France relance ce projet de créer

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au niveau européen une Cour pénale pour statuer sur criminalité grave. Europe judiciaire se concrétisera
par d’autre moyen, ex : Cv° 87 application du principe non bis in idem.
- Acte unique européen 1986 renouvelle la réflexion et reconnait formellement cette coopération po. Les
EM coopèrent sans préjudice de leur compétence en ce qui concerne l’entrée, le séjour, la ressortissant
Etats tiers et coopère sur lutte c/drogue, trafic œuvre d’art, terrorisme, criminalité.
- Acte unique ouvre des perspectives mais reste Etats restent prudent → déclaration concernant art 13 et
19 ( libre circulation des ressortissants communautaires et tiers) vise à encadrer la compétence des
Etats.
- Comité crée à partir de 1986 → RU initie un groupe ad hoc immigration, qui montre la volonté de traiter
des Q. migratoire en dehors du cadre stricte communautaire.
En 1988 → groupe de Rode qui rassemble fonctionnaire et traité des Q. d’immigration et libre circulation
des personnes.

D) La coopération Schengen
1- Accord Schengen
- Prémices : accord conclu entre Fr et All en 84, vise à supprimer les contrôles aux frontières. Logique
interétatique. BENELUX manifeste leur volonté de participer à cet accord. , En parallèle : Commission
européen propose texte pour réguler contrôles aux frontières MAIS conseil des ministres s’en
désintéresse.
- Accord de Schengen conclu le 14 juin 1985, signé entre FR, ALL et BENELUX. → 1ère coopération
renforcée dans domaine spécifique.
➔ Initie impulsions importantes en matière sécuritaire.
➔ Démarche de coopération est sélective donc n’est concevable qu’entre Etats qui ont une conception
commune.
➔ Apparait de manière sous-jacente principe de confiance mutuelle. → à cdt° que les Etats acceptent de
se défaire de leur compétence souveraine.
➔ Autre orientation majeure est une coopération intergouvernementale ce qui implique de marginaliser les
institutions communautaires et donner préférence au droit international.
- Accord établit une liste des réalisation envisagées → concrétiser une coopération policière, entraide
judiciaire, harmonisation légi en matière de lutte c/stupéfiant, coopération douanière, coopération
domaine visa, transport. => démarchés innovantes.

2- Convention d’application
- Signe le 19 juin 1990. Dans le préambule il est mentionné la poursuite des objectifs communautaires à
travers mécanisme d’application intergouvernementale. - Art 134 de cette Cv° mentionne sa
compatibilité avec le droit communautaire. - Reste ouverte aux restes des EM.
- On retrouve cette insistance sur le domaine sécuritaire notamment frontière extérieurs pour pv ouvrir
frontière intérieur. - Le contrôle aux frontières doit être effectif . - Protection souveraineté également
mentionnée (art 2).
- Cv° pose tous les principes fondamentaux et les déf qui vont fonder cet espace ultérieur de liberté,
sécurité, justice :
+ Délimitation espace géo → cv° déf notion frontière intérieur/extérieur, déf personne qui bénéficie libre
circulation, déf notion étranger, asile et titre de séjour.
+ Délimitation du champ d’application matériel → Entraide répressif. Adoption du système d’information
de Schengen (collecte et échange info). Entre autres réglementation importante sur système de
protection en matière de donnée personnelle. En matière d’asile par ex principe du traitement unique de
la demande.
- Pointdevue institutionnel → comité exclusif composé des représentants des EM qui siègent. Application
règle à unanimité.

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- Art 2§1 pose principe centrale : « les frontières intérieurs peuvent être franchises en tous lieu sans qu’un
contrôle des personnes soit effectué. »

II/ T M. La création de l’UE de 1992 à 1997, la confirmation d’une démarche intergouvernementale

- Contexte géo po du traité de Maastricht : effondrement mur Berlin et dissolution Bloc de l’Est. La
migration vient du sud mais aussi de l’Est. Réfugiés de la guerre l’ex-Yougoslavie → crée instabilité au
niveau inter.

A) Création d’un nouveau pilier


- Nvx pilier échappe à la méthode d’intégration et confirme approche intergouvernementale classique.
- MAIS maintenant Q. po qui touchent des compétences souveraine pénètrent enfin l’UE et ses traités.
Objectif est fixé dans le préambule → : « faciliter la libre circulation des personnes tout en assurant la
sureté et la sécurité de leur peuple en insérant des dispositions sur la justice et les affaires intérieurs
dans le traité ».
- Traité de Maastricht pose principe d’intervention commune sur Q. migratoire et fixe objectif de dév
coopération étroite dans domaine de la justice et affaire intérieurs (art B traité). L’art 4 rappel le maintien
des compétences des Etats pour Q. d’OP et sécurité intérieur.
- Du Pdv institutionnel : conseil des ministres, commission et parlement.
- Sorte de compromis cat d’un côté principe de coopération réaffirmé et d’un autre coté utilisation du
cadre communautaire assez classique. UE acte la fin de l’autonomie des Etats, car encadre leur action
et demande de respecter des cv° inter comme la CEDH et cv° Genève.

B) La portée de cette coopération


- Domaines d’actions qui relèvent d’intérêt commun → art K Traité Maastricht : po asile, contrôle
extérieur, po immigration, lutte toxicomanie, lutte fraude, coopération judiciaire domaine civile et pénale,
coopération douanière, coopération policière. Son 9
- Pb lié à la détermination des bases juridiques, domaine assez contingent qui peuvent relever à la fois du
1er et 3ème pilier.

C) Le cadre institutionnel permettant de concrétiser cette coopération


- Art C traité Maastricht : cadre institutionnel unique pour traiter Q. de politique intérieur. Exclut pour les
Etats d’un créer un concurrent.
- Pilier 2 et 3 sont animés de la même logique alors que doctrine dit qu’il aurait fallu les distinguer. Pilier 2
de la PESC est fondé sur action diplomatique donc parait légitime que les actions soit commune. Pilier
3 fondé sur dimension normative, nécessaire de créer normes juridique, bases juridiques sont
inadaptées.
 Dans 2 piliers du pdv institutionnel on donne priorité aux Etats, la commission et parlement sont
marginalisés. Difficile d’adopter des décisions pour Etats car unanimité.
- Rôles des institutions :
+ Conseil des ministres = a la priorité, peut fixer un nvx cadre de négociation en rapprochant les
ministres de divers Etats. Détient le pv décisionnel avec de principe de l’unanimité. Il assisté d’une
structure de coordination : comité K4, composé d’expert et fonctionnaire, c’est le prolongement du
comté de Rode. 3 groupe : asile immigration, police douane, coopération judiciaire.
+ Droit produit est réduit au plus petit dénominateur. Dispose aussi d’un pv d’initiative :
▪ Exclusif dans le domaine de coopération policière judiciaire douanière.
▪ Partagée avec la commission dans domaine migratoire.
+ Commission = droit de regard. Associée aux travaux menés dans le cadre du nvx pilier.
+ Parlement = position marginale. Est informé, et consulté. Le Conseil de l’Union doit prendre en compte
les vues du parlement. Peut poser des Q. et faire des recommandations.
- Instruments juridiques notés à l’art 4 : possibilité adopter des positions communes, actions communes,
conventions et traités internationaux.
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- Bilan traité Maastricht :
➔ Point positif = avoir initié une coopération dans domaine sensible et complexe.
➔ Du pdv pratique : une quantité de texte ont été adopté par la conseil des ministres mais ont aucune
portée juridique contraignant → montre incapacité des Etats à trouver des accords sur ces questions.
➔ Cv° inter ont été adopté dans domaine d’extradition : Cv° 1995 sur extradition simplifiée, Cv° 1996 qui
lève certains obstacles extradition.
➔ Cv° Europol signé en 95.

III/ La traité d’Amsterdam

A) La portée du traité
- Contexte interne : Avec Maastricht incapacité du conseil des ministres des créer textes normatifs DONC
traité d’Amsterdam donne plus de pv aux autres institutions → principe d’équité institutionnelle. - EM
sont pas encore prêt à abandonner structure en pilier donc réduit champ des possible.
- Contexte externe : dislocation bloc de l’Europe centrale, pose Q. sécuritaire. Et pression liée aux
élargissement.
- Apport du traité sur le fond : refonte dispositif applicable au pilier justice et affaire intérieur.
➔ Traité proclame existence d’un espace de liberté sécurité et justice. Doctrine évoque
constitutionnalisation de l’espace au travers des traités.
➔ Intégration de l’acquis de Schengen → met un terme au phénomène de concurrence.
➔ Acte le retour de la méthode communautaire, certaine matière vont basculer dans le pilier
communautaire : Q. migratoire, asile, coopération judiciaire domaine civil. Le 3ème pilier conserve la
coopération en matière répressive.

1- L’intégration acquis de Schengen


- Toutes les réalisations Schengen sont intégrés dans univers UE. Protocole sera annexé et déf
mécanismes d’intégration de Schengen à l’UE. - EM sont autorisés à mettre en place entre eux une
coopération renforcé dans champ d’application des accords Schengen.
- Conseil des ministres a pour mission de déterminer à l’unanimité les bases juridiques pour chaque
réalisation de la coopération Schengen. Ont vocation à pénétrer le 1er ou le 3ème pilier. Sont présumés
intégrer le 3ème pilier.
- On retrouve la démarche de sélectivité dans le cadre de l’UE car Etats auront le choix ou pas d’intégrer
acquis Schengen.
- Principal acquis : Code frontière Schengen. Règlement CE 15 mars 2006 fait la transposition des règles
en matière de franchissement de frontière.

2- Communautarisation des politiques migratoires et de coopération en matière civile


- Action de la communauté comporte mesures générales à l’entrée et la circulation des personnes. Nvx
titre 4 inséré dans traité communautaire : visa, asile, immigration, et po liée à la libre circulation des
personnes.
- Principale conséquence communautarisation : application de la méthode communautaire assez
classique, on retrouve dispositif institutionnel communautaire classique et on y applique les procédures
décisionnelles propre au piler.
 Face à cette transposition Etats ont exprimé réticence et prudence DONC mise en place mécanisme
spécifique qui permet de ménager le souci des Etats des garantir niveau de sécurité au sein de l’UE.
- Ex-art 61 TCE : mise en place progressive de l’ELSJ avec régime transitoire notamment pour po
migratoire. Dans les 5 ans qui suivent entrée en vigueur, le conseil des ministres doit arrêter les mesures
visant à assurer la libre circulation des personnes. Perspective d’élargissement UE doivent ê prise en
compte.
- Initiative reste partagée entre Commission et EM => rupture par rapport au méthode classique car avant
c’était tjr commission qui avait initiative exclusive. Risque absence cohérence car Commission animé

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intérêt commun européen et Etats animés intérêt national. - Traité prévoit exception : visas vont
échapper à l’unanimité et le conseil va statuer à la majorité qualifiée.
- A la fin délai transitoire 5 ans → on referme parenthèse initiative partagée et initiative législative revient
à la Commission. Traité donne possibilité aux Etats de saisir la Commission pour lui demander de
proposer des textes légi MAIS la commission reste libre. Pour la procédure légi on re bascule vers
procédure ordinaire.

3- La coopération intergouvernementale en matière pénale dans le cadre du 3ème pilier


- Objectif fixé en matière sécuritaire est très élevé (ex-art 29 TUE). Sorte de droit à la sécurité apparait
implicitement, qui se fonde sur une action commune des Etats dans le domaine de la coopération
policière judiciaire en matière pénale.
- 3 modalités d’intervention sont fixées au service de cet objectif :
+ Coopération étroite entre forces policière et autorités douanières.
+ Coopération étroite entre autorités judiciaires.
+ Rapprochement des règles de droit pénal des EM.
- Pour coopération judiciaire : Ex-art 31 TUE déf ce cadre d’action commune en matière judiciaire →
faciliter extradition entre EM, prévention conflits de compétence entre EM, adopter progressivement
mesures instaurant règles min relatives aux éléments constitutifs infractions pénale et sanctions
applicables.
- Pour coopération policière : Ex-art 30 TUE déf le cadre → coopération opérationnelle, importance
conférée à Europol.
- Cadre institutionnel :
+ Pv initiative = partagée entre Commission et Conseil ; Organe centrale est le conseil des ministres
avec un comité intergouvernemental qui approfondi coopération et qui permet au haut fonctionnaire
échanger info → c’est le comité des 36.
+ Pv décisionnel = revient au conseil, se prononce à l’unanimité.
+ Rôle consultatif = Parlement conserve.
- Nouvel instrument = Décisions cadres mentionné à l’ex-art 34 TUE → l’objectif est le rapprochement des
décisions législatives et réglementaires des États. S’apparent à des directives. Ces décisions lient les
États quant au résultats à atteindre, tout en laissant compétence aux États pour la forme et les moyens.
Pas d’effet direct. Ont un caractère contraignant c’est pour ça qu’on parle d’un droit de légiférer.
 CJCE affirme obligation qui s’impose aux autorités nationales d’interpréter leur droit national
conformément aux décisions cadres.
 Sont maintenu la possibilité d’adopter positions communes.
 Le conseil a la possibilité d’arrêter des décisions qui ne doivent pas avoir pour but de rapprocher les
législations pénales.

4- Le contrôle juridictionnel de la CJ dans le cadre de l’ELSJ


- Principe du refus contrôle juridictionnel de cet espace par CJ MAIS traité Amsterdam impulse nvlle
dynamique concernant ce contrôle → va virer selon le pilier dans lequel on intervient ?
- 1er pilier : contrôle correspond au contrôle de droit commun. Voies ordinaires vont être ouverte en
matière migratoire, asile ou civil. On retrouve le ctx de l’annulation et du manquement. Compétence de
la Cour est obligatoire. Toutefois il y a aménagement prévu par les États → d’une part compétence de la
Cour pas général et limité par clause d’OP, la CJ n’est pas compétence pour statuer sur mesure qui porte
sur maintien OP et sécurité intérieur. Et d’autre part le renvoi préjudiciel est réservé aux juridictions
suprêmes.
- 3ème pilier : États excluent tous alignements sur le droit commun, et il y a des exclusions et des
adaptations. Il est exclut le mécanisme de la clause d’OP, et le recours en manquement → ne peut pas
contrôler l’engagement des États. Assez dommage car peut nuire à la confiance mutuelle et affecte
crédibilité de la coopération. Néanmoins il y a un contrôle juridictionnel reconnu mais adapté →
compétence préjudicielle Cour facultatif. Le recours en annulation est aussi reconnu. Parlement pas
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considéré comme un requérant seule Commission et États peuvent saisir la CJ. Enfin, CJ est compétent
pour statuer sur tout différend entre EM concernant interprétation ou application des actes adoptés dans
le cadre de ce pilier.
- Mise en place procédure de référé pour renvoi préjudiciel. Traité d’Amsterdam crée une procédure
d’urgence pour accélérer le traitement des Q. préjudicielle dans domaine migratoire et répressif → délai
3 mois.

B) La pertinence des coopérations renforcées


- Traité introduit possibilité de coopération renforcée dans toute les matières qui relèvent de l’ELSJ.
Coopération qui doit se conformer au traité communautaire et doivent participer à la réalisation des
objectifs UE.
- Procédure assez contraignante pour coopération renforcée : États adressent une demande à la
Commission et elle décide de soumettre la demande au conseil des ministres. SI elle ne le fait pas doit
motiver sa décision. États ont toujours la possibilité d’agir directement devant le conseil. C’est le conseil
des ministres qui détient le pv décisionnel et statut à la majorité qualifiée. → Condition : au moins 8
États.
- Principe c’est l’ouverture sous réserve du respect des cdt° min. - Etats n’ont pas exploité cette possibilité
sous Amsterdam, ont préféré par mécanisme classique de droit inter.

1- Bilan normatif et operationelle********


- Domaine asile et immigration : création agence FRONTEX qui coordonne action des Etats en matière de
gestion des frontières extérieurs. Mission principe = mission d’assistance. Rôle d’analyse des risques et
appuie les contingents nationaux pour faire face à une situation sécuritaire d’urgence. - Récemment ses
actions ont été critiqué → suspecté en 2020 de méconnaitre principe de non refoulement des
demandeurs d’asile. - Agence complété par règlement du 11 juillet 2007 : mécanisme de création
d’équipe d’intervention rapide aux frontières.
+ Officier de liaison ont été mit en place → représentant de chaque EM détaché à l’étranger pour dév
contacts avec pays étranger, prévenir immigration illégale et facilité le retour des immigrés dans ces
Etats.
+ Règlement 13 novembre 2019 : crée corps européen de garde cote et garde-frontière. Se substitue aux
Etats en cas de défaillance.
+Règlement 11 décembre 2000 : crée règlement EURODAC qui permet de compiler les empreintes des
migrants et faire transférer ces infos entre EM permettant de rendre plus efficace le système Dublin car
évite les mouvements secondaires des demandeurs d’asiles.
- Domaine coopération judiciaire : action commune adopté par les Etats en 98 qui crée le réseau
judiciaire européen. Autorités judiciaires de chaque État va intégrer ce réseau pour échanger des info.
+ En 2002 création EUROJUST pour lutter contre la criminalité grave. Permet de structurer et renforcer la
coopération entre autorités compétentes des Etats et notamment coordonner les enquêtes et les
poursuites.
- Domaine coopération policière : décision cadre adopté en 2006 qui vise à simplifier l’échanger d’info
entre services répressifs des Etats. Met en œuvre le principe de disponibilité des informations. Principe
d’avantage concrétisé avec décisions cadre de 2008 qui renforce la coopération transfrontalière pour
lutter contre le terrorisme → met en œuvre le traité de Prüm.

IV/ L’ELSJ depuis le traité de Lisbonne

A) La structuration de cet espace et la méthode utilisée

-.Titre 5 TFUE consacré à cet espace et manifeste idée d’unité car toutes les dispositions ont été inséré dans
ce titre.

➔ Dispositions générales visent à déf cet espace.


➔ Dispositions particulières viennent préciser chacun des aspects.
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- Art 67 TFUE : manifeste coexistence des méthodologies. §2 : idée d’intégration. §3 : méthode de
coopération.
1- L’intégration
- Art 67§2 : Méthode d’intégration pour toute Q. qui touchent à la circulation des personnes. Double
intégration : absence de contrôle aux frontières intérieurs et obligation d’élaborer des po communes. +
Choix du vocabulaire : « politique commune » n’est pas neutre car traduit logique verticale.
- Logique confirmé part art 80 TFUE car mentionne le principe de solidarité entre Etats et évoque le
partage équitable des responsabilités.
- Dans le cadre de ces domaine d’immigration, asile et gestion des frontières on va retrouver le cadre de
droit commun classique avec l’équilibre des pouvoirs. C’est une méthode d’intégration.
2- La coopération
- Coopération appliqué à l’ensemble des domaines civils et pénales.
- Chapitre 3 titre V : coopération judiciaire civile. Chapitre 4 titre V : coopération judiciaire pénale.
Chapitre 5 titre V : coopération policière.
- C’est l’Union qui va donner l’impulsion et être l’actrice de cette coopération. Instrument classique des
traités disparait.
a) Entraide répressive
- Art 67 §3 TFUE : UE œuvre pour assurer niveau élevé de sécurité. Deux méthodes : prévention et mesure
de lutte contre criminalité → vont s’appliquer via la coordination et la coopération :
+ Coordination entre autorités policières.
+ Reconnaissance mutuelle décisions judiciaires pénales.
+ Rapprochement légi pénales (si nécessaire).
- Art 82 §2 TFUE : n’exclut pas possibilité établir règles communes pour favoriser cette coopération
judiciaire. → règles communes sont au service de la reconnaissance mutuelle, règles doivent ê minimal
et doivent tenir compte des traditions des Etats.
- Art 86 TFUE : un parquet européen peut-être institué pour combattre les infractions portant atteinte aux
intérêts financiers UE. En vigueur depuis 2021 avec 22 Etats. Ce parquet recherche les infractions, les
poursuivre et les renvoyer en jugement devant les juges nationaux. → mécanisme qui relève de
l’intégration. Le parquet européen était vraiment nécessaire, il existait des organismes (Office lutte
antifraude) mais pas compétent pour poursuivre les auteurs d’infractions.
b) La coopération civile
- Art 67 TFUE : insiste sur accès à la justice civile du citoyen européen. → se matérialise grâce à la
confiance mutuelle. Objectif doit être lu en combinaison avec charte des DF notamment chapitre 6
consacré à la justice.
- Art 81 TFUE : autre objectif est d’assurer coopération judiciaire en matière civile. Coopération qui est
encadrée → doit avoir une incidence transfrontalière et fondée sur reconnaissance mutuelle. Mentionne
éventuellement le rapprochement de réglementation en matière civile.
-
B) Les procédures d’adoption des actes
- Instruments juridiques : droit commune donc le traité de Lisbonne se démarque des autres traités. Dans
le titre 5 on trouve les règlements et les directives européennes. → ces actes sont des légi adoptées par
procédure législatives. On ne parle plus des décisions cadres.
1- Initiative législative
- Spécificité d’un pdv po → art 68 TFUE donne au conseil européen la responsabilité de définir les
orientations, va adopter des programmes qui va influencer le pv d’initiative da la Commission.
- Spécificité d’un pdv juridique :
+ Pour po migratoire et matière civile → droit commun donc la Commission a l’initiative.
+ En matière d’entraide répressive → droit d’initiative concurrente entre Etats et Commission. Ajd c’est
une initiative collective doit y avoir au moins ¼ des Etats qui soit force de cette proposition : art 76 TFUE.

2- La procédure décisionnelle
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- Plusieurs procédures coexistent :
- procédure légi ordinaire → art 77§2 : po relative aux frontières, art 78§2 : po commune d’asile, art 79§2 :
po immigration, art 81§2 : coopération judiciaire en matière civile, art 82§1 et 2 : coopération judiciaire
en matière pénale. - Prééminence st donnée à l’UE → conseil statue à l’unanimité.
- Procédure légi spéciale → art 83§1 : coopération judiciaire pénale pour identifier des nvx domaines de
criminalité. – Procédure légi spéciale pour instaurer le parquet européen. Art 86 §4 : procédure légi
spéciale pour étendre attribution des compétences du parquet.
3- Le bilan normatif
- Règlement 2013 : institution mécanisme de contrôle et évaluation qui vérifie la bonne application de
l’acquis Schengen. Objectif : garantir confiance mutuelle des Etats. Met en place des inspections aux
frontières. - SI Commission constate défaillance des Etats, il doit rédiger un plan d’action où il énumère
les méthodes pour se conformer aux droits Schengen.
- Règlement parlement et conseil 2013 : crée EUROSUR (système de surveillance des frontières).
Objectif est de cheminer vers gestion intégrée des frontières et prévenir immigration illégale.
Règlement 2014 : établit règles de surveillance des frontières maritimes extérieurs.
Règlement 2021 : nvlle instrument budgétaire : « fond asile migration et intégration » → vient soutenir les
po communes.
- Directive parlement et conseil 2022 : mesures destinées à assurer niveau élevé de cyber sécurité dans
l’UE.

C)Principe structurant l’ELSJ


1-Les droits fondamentaux
- Identifié par traités ou dév par CJ.
- 1er principe = respect des DF dans ELSJ. Affirmé dans CEDH et convention de Genève 1951.
- Art 2 TUE : déf valeur de l’UE.
- CJ insiste sur la notion de valeur :
+ CJUE 2018 LM : rattache droit à un procès équitable avec préservation des valeurs UE.
+ CJUE 2021 Republika : fait référence au concept de non régression en matière de protection des
valeurs UE.
 Notion de valeur tend à être juridictionnalisé.
- Dans TFUE plusieurs renvoi au DF : art 67§1 et 78§1 (en matière d’asile).
- ELSJ bénéficie de la justiciabilité de la CDFUE dans son titre 1 consacré à la dignité.
- Disposition spécifique qui concerne le volet migratoire → art 18 charte qui garantit le droit d’asile et art
19 qui établit la protection contre l’éloignement.
- Ces DF vont venir relativiser le principe de reconnaissance mutuelle.

2- Principe de subsidiarité
- Toutes Q. relatives à l’ELSJ sont compétences partagées entre UE et Etats. Compétence des EM peut-
être mit en œuvre SI l’UE n’a pas agi.
- Art 67 §1 TFUE : l’ELSJ est constitué dans le respect des systèmes et traditions juridiques des Etats. Ainsi
même si l’Union agit, elle doit prendre en compte ces éléments
- Art 82 §2 TUE : concerne le rapprochement des législations en matière pénale et mentionne aussi cette
nécessité.
3- Principe de solidarité
- Art 3§3 TUE : Union promeut la solidarité entre EM. on retrouve cette solidarité dans le cadre de la PESC :
art 24 TUE. - Art 67 : précise que cette po commune est fondée sur solidarité entre EM.
- Principe trouve son origine dans contexte géopolitique : crise ex-Yougoslavie avec Q. de solidarité pour
accueil réfugiés.
- CJUE 2011 NS : fait référence à la notion de solidarité. Et dit qu’art 80 TFUE prévoit que la po d’asile et sa
mise en œuvre sont régit par le principe de solidarité. → arrêt permet de dire que la CJ a donné de manière
implicite à l’art 81 une valeur qui va au-delà d’une valeur programmatique.
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- CJUE 2017 Slovaquie et Hongrie c/Conseil : rejette le recours en annulation formé par les Etats et
donne corps au principe de solidarité → Cet arrêt expressément révèle donc le caractère contraignant
du principe de solidarité.
4- Principe de confiance mutuelle
- Pas mentionné directement dans Lisbonne. Principe apparait dans la JP.
- Considérant de principe : « L’union repose sur la prémisse fondamentale selon laquelle chaque EM
partagent avec tous les autres EM une série de valeur commune sur lesquelles l’Union est fondée. » →
La Cour poursuit que cette prémisse implique et justifie l’existence de la confiance mutuelle entre les
EM.
- Adj dans toute la JP sur l’asile, la MAE, po migratoire. → on retrouve ce considérant de principe.
- 1er domaine ou la cour dév le principe c’est en matière répressif : CJCE 2003 Procédure pénale : qu’il
existe nécessairement une confiance mutuelle entre les Etats membres sur leurs systèmes pénaux et
que cela entraine nécessairement le fait que les Etats membres appliquent les dispositions du droit
pénal d’un autre État, même si cela aboutit à une solution différente de son droit national.
- En matière d’asile : CJUE 2011 NS : le système commun d’asile de Dublin est conçu dans un contexte
qui permet de supposer que l’ensemble des Etats qui y participent respectent les droits fondamentaux,
et s’accordent donc une confiance mutuelle.
- Attention ! principe de confiance mutuelle et reconnaissance mutuelle doivent être articulé avec respect
des DF.Équilibre établit par la CJ : CJUE 2011 NS et CJUE 2017 CK : en matière d’asile fondent un
équilibre entre la reconnaissance mutuelle automatique et le respect des droits de l’homme. CJ admet
que respect des DF peut justifier la non-application de la reconnaissance mutuelle. En l’espèce risque
de traitement inhumaine et dégradant et atteinte à l’intégrité.
- JP similaire concernant système MAE : CJUE 2016 Aranyosi : qu’un risque individuel de traitement
inhumain et dégradant peut venir faire échec à la reconnaissance mutuelle dans le cadre d’un MAE, ce
qui n’était pas mentionné dans la décision-cadre de 2002. Élargit cette exception avec CJUE 2018 LM :
possible de ne pas procéder à l’exécution d’un MAE dès lors qu’est alléguée une violation du droit à un
procès équitable.

5- Principe de coopération loyale


- CJCE 2005 procédure pénale c/Maria Pupino : évoque la coopération loyale.§42 : « Il serait difficile pour
l’Union de remplir efficacement sa mission si le principe de coopération loyale, qui implique notamment
que les États membres prennent toutes les mesures générales ou particulières propres à assurer
l’exécution de leurs obligations au titre du droit de l’Union européenne, ne s’imposait pas également dans
le cadre de la coopération policière et judiciaire en matière pénale »
- Ce principe fonde le caractère contraignant des décisions cadres.

D) Le contrôle juridictionnel
- Alignement du contrôle juridictionnel sur droit commun. Compétence préjudicielle est complétement
rétablit, obligatoire et générale. Rétablissement du recours en manquement et recours en annulation. La
CJ peut désormais juger de la légalité des actes, organes ou organismes de l’UE ayant effet juridique sur
les tiers.
- Restriction demeurent : réserve OP (art 276 TFUE) → CJ pas compétente pour vérifier la validité et
proportionnalité des opérations mènes par la police en matière pénale et ne peut pas statuer sur resp
des Etats pour maintenir OP.

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