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- Espace constitutionnalité avec traité d’Amsterdam 97. → Ajd objectif mentionné à l’art 3§2 TFUE.
- Espace a failli exploser plusieurs fois :
remise en cause crise Covid → rétablissement des contrôles aux frontières de manière unilatérale.
Crise migratoire 2015.
Crise terrorisme.
- Code frontière Schengen prévoit exception qui permet aux Etats rétablir contrôle aux frontières en cas
de menace sanitaire ou menace grave sécuritaire.
Introduction
-. Notion d’espace = délimitation géo de l’ELSJ ne correspond pas tout à fait à l’UE. Tous les EM ne sont pas liés
de la même manière aux obligations → Clause Opting-out. La suisse est lié à l’ELSJ car fait partie de Schengen.
Notion d’espace de liberté = - renvoi en 1er lieu à la libre circulation qui est essentiel au marché commun →
justifie abolition des frontières intérieurs.- Liberté de circulation s’est élargi aux ressortissants d’État tiers -.
L’article 2 TUE promeut la liberté en tant que valeur de l’UE. Dimension politique du marche commun.
Notion de sécurité = - la construction de cet espace peut occasionner un déficit sécuritaire du fait de la
disparition du frontière intérieur et la marginalisation des compétences régaliennes des Etats. -Art 67§3 TFUE :
UE œuvre pour assurer un niveau élevé de sécurité. Les EM ont élaboré une stratégie de sécurité intérieur →
plusieurs programmes qui évoquent ces stratégies sécuritaires : programme de Stockholm entre 2010 et 2014,
prévoit une répartition claire entre UE et EM fondée sur conception commune de la sécurité, le respect des DF,
des état de droit et la protection inter + principe de solidarité entre EM. Actuellement nvx programme stratégique
depuis 2019 jusqu’en 2024 : Rubrique consacrée à la protection des citoyens et la protection des libertés.
- Difficulté tient à la répartition des responsabilités et compétence entre EM et entre EM et UE.- Etats n’ont pas
abandonné leur compétence en matière de sécurité (art 72 TFUE etats preserv ord públic). → va justifier
aménagements de la compétence de la CJUE en l’a matière. Référence compétence nationale dans Eurojust :
art 85§2 TFUE actes officiels de procédure judiciaire sont accomplis par des agents nationaux compétents.
Europol : art 88§3 TFUE, application de mesure de contrainte relève exclusivement des autorités nationales.
-.Art 67§3 TFUE : actions nécessaires pour assurer niveau élevé de sécurité :
Notion de justice = -faciliter l’accès des citoyens UE à la justice. S’ajoute des mécanismes de coopération entre
juge nationaux. Diversité des traditions judiciaires peut être un frein donc justifie coopération. - Il y a un
dénominateur commune façonné par CEDH art 6 sur droit à un procès équitable, droit sureté, droit à la liberté
etc.
SEC 2
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-Cet espace est le fruit d’une évolution historique : Q. migratoire, sécuritaires = compétence régalienne donc ne
pouvait ê traité sur le mode d’intégration.
1er temps : coopér inter classique avec mécanisme de droit public inter. → Europe communautaire. 50 -
92
2ème temps : problématiques traités dans les traités européen. → Création UE. 92
3ème temps : compétences traitées sous formes communautaire et intergouvern. → traité
d’Amsterdam.97
4ème temps : méthode d’intégration. → traité de Lisbonne. Mais trompe l’œil car certains domaines sont
régis par la coopération.
I/ Le cadre initial
A) Conseil de l’Europe
- 1ère structure où Q. de justice et affaire intérieur vont ê abordées. → le 1er instrument est la CEDH,
notamment la JP va influencer les po migratoires et sécuritaires.
- Art 5 et 6 CEDH : Droit à la liberté / Procès équitable → permet à la Cour de dév le principe de
prééminence du droit., Protocole 6 et 13 de 1983 et 2002 : aboli peine de mort temps et de paix et en
temps tout temps., Protection prétorienne de l’individu en matière de l’éloignement du territoire →
fondée sur art 3 et 8. Et prot 7 art 1.
- En parallèle → Cv° et traités adoptés pour façonner cette Europe de la justice. Notamment en matière
d’extradition et lutte c/ terrorisme, ex : cv° Europe extradition de 1957. Conv. E. sur entraide judiciaire
penal, Conv. Contre traite des etres humains, avant cette bilatéral et maintenant c’est multiratéral.
B) Traité BENELUX
- BEL, NED, LUXem ont voulu devenir une coopération spécifique dans le libre circulation et sécurité
intérieur. Traité BENELUX conclu en 1958 et révisé en 2008 → institue l’union éco BENELUX
- 3 thèmes principaux de cette coopération :
Union éco, marché intérieur.
Développement durable
Justice et affaires intérieurs
- Il y a un recours aux traités et cv° inter → cv° de 1962 en matière d’extradition et entraide judiciaire, cv°
de 1968 sur exécution des décisions pénales. États insistent sur la coopération transfrontière,
notamment policière et judiciaire → un nvx traité est entré en vigueur le 1er octobre 2023.
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au niveau européen une Cour pénale pour statuer sur criminalité grave. Europe judiciaire se concrétisera
par d’autre moyen, ex : Cv° 87 application du principe non bis in idem.
- Acte unique européen 1986 renouvelle la réflexion et reconnait formellement cette coopération po. Les
EM coopèrent sans préjudice de leur compétence en ce qui concerne l’entrée, le séjour, la ressortissant
Etats tiers et coopère sur lutte c/drogue, trafic œuvre d’art, terrorisme, criminalité.
- Acte unique ouvre des perspectives mais reste Etats restent prudent → déclaration concernant art 13 et
19 ( libre circulation des ressortissants communautaires et tiers) vise à encadrer la compétence des
Etats.
- Comité crée à partir de 1986 → RU initie un groupe ad hoc immigration, qui montre la volonté de traiter
des Q. migratoire en dehors du cadre stricte communautaire.
En 1988 → groupe de Rode qui rassemble fonctionnaire et traité des Q. d’immigration et libre circulation
des personnes.
D) La coopération Schengen
1- Accord Schengen
- Prémices : accord conclu entre Fr et All en 84, vise à supprimer les contrôles aux frontières. Logique
interétatique. BENELUX manifeste leur volonté de participer à cet accord. , En parallèle : Commission
européen propose texte pour réguler contrôles aux frontières MAIS conseil des ministres s’en
désintéresse.
- Accord de Schengen conclu le 14 juin 1985, signé entre FR, ALL et BENELUX. → 1ère coopération
renforcée dans domaine spécifique.
➔ Initie impulsions importantes en matière sécuritaire.
➔ Démarche de coopération est sélective donc n’est concevable qu’entre Etats qui ont une conception
commune.
➔ Apparait de manière sous-jacente principe de confiance mutuelle. → à cdt° que les Etats acceptent de
se défaire de leur compétence souveraine.
➔ Autre orientation majeure est une coopération intergouvernementale ce qui implique de marginaliser les
institutions communautaires et donner préférence au droit international.
- Accord établit une liste des réalisation envisagées → concrétiser une coopération policière, entraide
judiciaire, harmonisation légi en matière de lutte c/stupéfiant, coopération douanière, coopération
domaine visa, transport. => démarchés innovantes.
2- Convention d’application
- Signe le 19 juin 1990. Dans le préambule il est mentionné la poursuite des objectifs communautaires à
travers mécanisme d’application intergouvernementale. - Art 134 de cette Cv° mentionne sa
compatibilité avec le droit communautaire. - Reste ouverte aux restes des EM.
- On retrouve cette insistance sur le domaine sécuritaire notamment frontière extérieurs pour pv ouvrir
frontière intérieur. - Le contrôle aux frontières doit être effectif . - Protection souveraineté également
mentionnée (art 2).
- Cv° pose tous les principes fondamentaux et les déf qui vont fonder cet espace ultérieur de liberté,
sécurité, justice :
+ Délimitation espace géo → cv° déf notion frontière intérieur/extérieur, déf personne qui bénéficie libre
circulation, déf notion étranger, asile et titre de séjour.
+ Délimitation du champ d’application matériel → Entraide répressif. Adoption du système d’information
de Schengen (collecte et échange info). Entre autres réglementation importante sur système de
protection en matière de donnée personnelle. En matière d’asile par ex principe du traitement unique de
la demande.
- Pointdevue institutionnel → comité exclusif composé des représentants des EM qui siègent. Application
règle à unanimité.
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- Art 2§1 pose principe centrale : « les frontières intérieurs peuvent être franchises en tous lieu sans qu’un
contrôle des personnes soit effectué. »
- Contexte géo po du traité de Maastricht : effondrement mur Berlin et dissolution Bloc de l’Est. La
migration vient du sud mais aussi de l’Est. Réfugiés de la guerre l’ex-Yougoslavie → crée instabilité au
niveau inter.
A) La portée du traité
- Contexte interne : Avec Maastricht incapacité du conseil des ministres des créer textes normatifs DONC
traité d’Amsterdam donne plus de pv aux autres institutions → principe d’équité institutionnelle. - EM
sont pas encore prêt à abandonner structure en pilier donc réduit champ des possible.
- Contexte externe : dislocation bloc de l’Europe centrale, pose Q. sécuritaire. Et pression liée aux
élargissement.
- Apport du traité sur le fond : refonte dispositif applicable au pilier justice et affaire intérieur.
➔ Traité proclame existence d’un espace de liberté sécurité et justice. Doctrine évoque
constitutionnalisation de l’espace au travers des traités.
➔ Intégration de l’acquis de Schengen → met un terme au phénomène de concurrence.
➔ Acte le retour de la méthode communautaire, certaine matière vont basculer dans le pilier
communautaire : Q. migratoire, asile, coopération judiciaire domaine civil. Le 3ème pilier conserve la
coopération en matière répressive.
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intérêt commun européen et Etats animés intérêt national. - Traité prévoit exception : visas vont
échapper à l’unanimité et le conseil va statuer à la majorité qualifiée.
- A la fin délai transitoire 5 ans → on referme parenthèse initiative partagée et initiative législative revient
à la Commission. Traité donne possibilité aux Etats de saisir la Commission pour lui demander de
proposer des textes légi MAIS la commission reste libre. Pour la procédure légi on re bascule vers
procédure ordinaire.
-.Titre 5 TFUE consacré à cet espace et manifeste idée d’unité car toutes les dispositions ont été inséré dans
ce titre.
2- La procédure décisionnelle
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- Plusieurs procédures coexistent :
- procédure légi ordinaire → art 77§2 : po relative aux frontières, art 78§2 : po commune d’asile, art 79§2 :
po immigration, art 81§2 : coopération judiciaire en matière civile, art 82§1 et 2 : coopération judiciaire
en matière pénale. - Prééminence st donnée à l’UE → conseil statue à l’unanimité.
- Procédure légi spéciale → art 83§1 : coopération judiciaire pénale pour identifier des nvx domaines de
criminalité. – Procédure légi spéciale pour instaurer le parquet européen. Art 86 §4 : procédure légi
spéciale pour étendre attribution des compétences du parquet.
3- Le bilan normatif
- Règlement 2013 : institution mécanisme de contrôle et évaluation qui vérifie la bonne application de
l’acquis Schengen. Objectif : garantir confiance mutuelle des Etats. Met en place des inspections aux
frontières. - SI Commission constate défaillance des Etats, il doit rédiger un plan d’action où il énumère
les méthodes pour se conformer aux droits Schengen.
- Règlement parlement et conseil 2013 : crée EUROSUR (système de surveillance des frontières).
Objectif est de cheminer vers gestion intégrée des frontières et prévenir immigration illégale.
Règlement 2014 : établit règles de surveillance des frontières maritimes extérieurs.
Règlement 2021 : nvlle instrument budgétaire : « fond asile migration et intégration » → vient soutenir les
po communes.
- Directive parlement et conseil 2022 : mesures destinées à assurer niveau élevé de cyber sécurité dans
l’UE.
2- Principe de subsidiarité
- Toutes Q. relatives à l’ELSJ sont compétences partagées entre UE et Etats. Compétence des EM peut-
être mit en œuvre SI l’UE n’a pas agi.
- Art 67 §1 TFUE : l’ELSJ est constitué dans le respect des systèmes et traditions juridiques des Etats. Ainsi
même si l’Union agit, elle doit prendre en compte ces éléments
- Art 82 §2 TUE : concerne le rapprochement des législations en matière pénale et mentionne aussi cette
nécessité.
3- Principe de solidarité
- Art 3§3 TUE : Union promeut la solidarité entre EM. on retrouve cette solidarité dans le cadre de la PESC :
art 24 TUE. - Art 67 : précise que cette po commune est fondée sur solidarité entre EM.
- Principe trouve son origine dans contexte géopolitique : crise ex-Yougoslavie avec Q. de solidarité pour
accueil réfugiés.
- CJUE 2011 NS : fait référence à la notion de solidarité. Et dit qu’art 80 TFUE prévoit que la po d’asile et sa
mise en œuvre sont régit par le principe de solidarité. → arrêt permet de dire que la CJ a donné de manière
implicite à l’art 81 une valeur qui va au-delà d’une valeur programmatique.
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- CJUE 2017 Slovaquie et Hongrie c/Conseil : rejette le recours en annulation formé par les Etats et
donne corps au principe de solidarité → Cet arrêt expressément révèle donc le caractère contraignant
du principe de solidarité.
4- Principe de confiance mutuelle
- Pas mentionné directement dans Lisbonne. Principe apparait dans la JP.
- Considérant de principe : « L’union repose sur la prémisse fondamentale selon laquelle chaque EM
partagent avec tous les autres EM une série de valeur commune sur lesquelles l’Union est fondée. » →
La Cour poursuit que cette prémisse implique et justifie l’existence de la confiance mutuelle entre les
EM.
- Adj dans toute la JP sur l’asile, la MAE, po migratoire. → on retrouve ce considérant de principe.
- 1er domaine ou la cour dév le principe c’est en matière répressif : CJCE 2003 Procédure pénale : qu’il
existe nécessairement une confiance mutuelle entre les Etats membres sur leurs systèmes pénaux et
que cela entraine nécessairement le fait que les Etats membres appliquent les dispositions du droit
pénal d’un autre État, même si cela aboutit à une solution différente de son droit national.
- En matière d’asile : CJUE 2011 NS : le système commun d’asile de Dublin est conçu dans un contexte
qui permet de supposer que l’ensemble des Etats qui y participent respectent les droits fondamentaux,
et s’accordent donc une confiance mutuelle.
- Attention ! principe de confiance mutuelle et reconnaissance mutuelle doivent être articulé avec respect
des DF.Équilibre établit par la CJ : CJUE 2011 NS et CJUE 2017 CK : en matière d’asile fondent un
équilibre entre la reconnaissance mutuelle automatique et le respect des droits de l’homme. CJ admet
que respect des DF peut justifier la non-application de la reconnaissance mutuelle. En l’espèce risque
de traitement inhumaine et dégradant et atteinte à l’intégrité.
- JP similaire concernant système MAE : CJUE 2016 Aranyosi : qu’un risque individuel de traitement
inhumain et dégradant peut venir faire échec à la reconnaissance mutuelle dans le cadre d’un MAE, ce
qui n’était pas mentionné dans la décision-cadre de 2002. Élargit cette exception avec CJUE 2018 LM :
possible de ne pas procéder à l’exécution d’un MAE dès lors qu’est alléguée une violation du droit à un
procès équitable.
D) Le contrôle juridictionnel
- Alignement du contrôle juridictionnel sur droit commun. Compétence préjudicielle est complétement
rétablit, obligatoire et générale. Rétablissement du recours en manquement et recours en annulation. La
CJ peut désormais juger de la légalité des actes, organes ou organismes de l’UE ayant effet juridique sur
les tiers.
- Restriction demeurent : réserve OP (art 276 TFUE) → CJ pas compétente pour vérifier la validité et
proportionnalité des opérations mènes par la police en matière pénale et ne peut pas statuer sur resp
des Etats pour maintenir OP.
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