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Le droit international pénal a existé bien avant que le droit le droit penal
international
Dans le cadre de coopération judiciaire, les états se sont rencontrés pour s’unir
contre les infractions commises par les étrangers dans un état étranger se basant sur
l’élément d’extranéité (exemple : la nationalité). Principe de territorialité,
compétence universelle (le fait que tout état soit capable de juger un étranger qui
aura commis une infraction, sur le plan axiologique, qui se trouve sur son sol), et
l’extradition
Ce système veut que la norme pénale d’un état s’applique uniquement aux
nationaux, qu’ils soient sur le territoire de l’état, ou en dehors. Le principe de la
personnalité est appelé principe de la réalité si la victime se trouve être l’Etat lui –
même, on parle de la compétence réelle.
Le droit pénal international pour régler un conflit de droit à cause d’un élément
d’extranéité, recourt aux principes (la convention veut que les états - membres
puissent juger l’auteur de l’infraction partout où il se trouve car son acte a porté
atteinte à toute la communauté (compétence universelle) ; si l’infraction n’a pas
cette nature, si l’état est la victime on applique la compétence personnelle réelle ; si
c’est la personne physique, on applique la compétence personnelle passive ; et
ensuite, la compétence personnelle active). L’extradition intervient lorsque la
personne n’a pas été jugée
L’extradition
En droit congolais, pour régler des conflits de droit, à cause d’un élément
d’extranéité tel que le lieu, lorsque l’infraction est punissable de plus de deux mois
de servitudes pénales, l’auteur peut être poursuivi et jugé au Congo, ou faire l’objet
de l’extradition.
L’extradition est une procédure par laquelle l’Etat requis, remet à l’Etat requérant
un individu suspecté d’avoir commis une infraction ou qui a été condamné à une
peine, afin que la personne soit poursuivie ou que la peine soit exécutée.
L’Etat requis : c’est l’Etat à qui l’on demande d’extrader une personne. Il peut
refuser. D’ailleurs pour des raisons politiques, l’Etat requis refuse d’extrader
lorsque la peine applicable est la peine de mort, ou lorsque c’est une infraction à
caractère politique.
S’il est vrai que le DPI et le DIP se rencontre sur le plan de l’espace extra
territorial, mais ils se distinguent par leur origine. Et appartiennent en
conséquence, à deux ordres juridiques différents. Alors que le DPI relève du
droit interne qui s’internationalise, dès lors qu’il existe un élément de
l’extranéité. Tandis que le DI Pénal est d’origine internationale. Il s’agit, du
point de vue de son origine, de la pénalisation par la coutume internationale,
et dans la suite par les conventions internationales, des faits internationaux
qui portent atteinte au droit de l’homme et au droit international
humanitaire.
Le droit applicable en haute mer est le droit pavillon. Ainsi, le navire qui commet
une infraction contre un navire en haute mer,
Le DIP est né de la volonté des Etats de pénaliser tous les actes qui portent atteinte
aux droit de l’homme et au droit international humanitaire qui protègent d’abord la
dignité, et découlent de la dignité et de la valeur de la personne humaine. Tous les
autres droits découlent du fait que l’homme est une valeur qui doit être protégé
dans sa dignité. Ainsi, la dignité et toutes les valeurs inhérentes à la personne
humaine constituent le sujet même du droit de l’homme. Qu’il s’agisse des droits
civils, politiques, économiques, sociaux et culturels, tous ces droits sont inhérents à
la dignité et à la valeur de la personne humaine. Et seule la violation de ces droits
qui a déterminé les états à penser au jugement des auteurs par une juridiction
internationale.
Lors de la conférence mondiale sur les droits de l’homme, à Vienne en 1993, une
déclaration a été faite par la création de cette juridiction internationale. Ainsi, on
peut provisoirement définir le droit international pénal comme l’ensemble des
règles de forme et de fond, qui ont pour but la sanction pénale internationale de la
violation des droits de l’homme garantis aux individus par les instruments
juridiques internationaux en temps de paix comme en temps de guerre.
Tandis que les règles de droit international humanitaire, pour des raisons
humanitaires, sont constituées des règles qui limitent ou tendent à limiter les effets
des conflits armés. Ce droit protège des personnes qui ne participent pas ou qui ne
participent plus aux conflits ou aux guerres. Le droit international humanitaire
limite aussi les méthodes et les moyens utilisables dans les conflits. C’est pourquoi
on peut l’appeler aussi le droit de la guerre ou droit des conflits armés.
Le DIH est également appelé Jus in bello, en ce qu’il règlement la manière dont la
guerre doit être conduite.
Le DI Pénal peut être défini comme l’ensemble des règles créées par la
coutume internationale, et ou par le droit international conventionnel pour
sanctionner les comportements individuels criminels portant atteinte aux
biens ou aux intérêts juridiques internationalement protégés, notamment par
le système international des droits de l’homme, et par le droit international
humanitaire.
Les statuts de Tokyo ont permis d’établir (le port des crimes contre la paix et
l’humanité) des principes qui ont permis de définir le projet des codes des crimes
contre la paix et contre l’humanité.
Il faut noter aussi, dans cette évolution, La mise en place des juridictions
internationales mixtes comme le tribunal spécial de la sierra Léone, la chambre
spéciale du Cambodge, le tribunal haddock pour le Liban, le tribunal spécial de
l’UA pour le Sénégal qui a jugé Usem.
Le principe de subsidiarité est porté par le statut de Rome, qui signifie que ce sont
les juridictions nationales qui doivent poursuivre les auteurs des crimes prévus au
statut de Rome. Mais si ces juridiction ne le font pas, ou ne sont pas capables de le
faire, alors la CPI va le faire.
Un tribunal international pénal haddock fut établi, composé par des juges des
différentes nations qui faisaient partie du saint empire romain germanique.
Le Droit Humanitaire a pris forme par les conventions de Genève d’abord du 1928,
et ensuite dans d’autres conventions plus tard (convention de la Haye) qui
concerne la coutume de la guerre.
Mais là nous sommes encore en 1474, les nations qui constituaient ce saint empire
ont regardé les actes causés par les soldats comme étant contraires aux coutumes.
C’est pourquoi la première source du Droit International Pénal n’est pas la
convention ou droit conventionnel, mais la coutume internationale (droit
coutumier). Ainsi, le DI Pénal n’est pas un droit conventionnel. Ce sont des états,
d’un moment donné, qui ont dit ça, ce n’est pas faisable. Et même si on est en
guerre, mais il y a des choses qu’on ne doit pas faire. C’est ainsi qu’on a constitué
un tribunal international qui était composé des juges qui venaient de tous ces pays,
la France, l’Italie, l’Allemagne, le Pays – bas, etc., qui ont jugé Peter Von, non pas
comme auteur du crime de guerre mais comme responsable des crimes commis par
ses soldats.
C’est fut pour la première fois dans l’histoire du droit international pénal, qu’une
personne soit tenue pénalement responsable d’un crime international, en qualité de
commandant.
A cet égard, JP Bemba a été poursuivi par la CPI sur base de l’article 28 – a du
statut de Rome. Ces dispositions prévoient la responsabilité pénale pour fait
d’autrui, alors que contrairement en droit pénal, la responsabilité pénale est
individuelle, en principe en droit congolais.
Un chef militaire peut être poursuivi pour des atteintes internationales commises
par ses troupes, contradictoirement au principe de responsabilité pénale qui est
individuelle. En l’occurrence Me JP Bemba a été poursuivi par la CPI pour
meurtre, viol, pillage.
Pour Peter Von, l’élément d’internationalité a été le fait que les alsaciens, les
strasbourgeois, les habitants de balle, et d’autres tampons de la confédération
suisse l’avaient accusé pour crime de guerre. Il fut donc jugé par le tribunal de cet
empire de Romain pour la responsable entant que commandant des troupes. Il a été
condamné à mort, on l’a coupé la tête.
En fait, les états ont considéré la piraterie depuis 1600 comme portant atteinte à
toute l’humanité, avant la convention de Genève de 1928 sur la haute mer, qui a
conventionnellement formalisé la définition de la piraterie telle que reprise
aujourd’hui par la convention de Monte Goberge.
Les états ont considéré que la haute mer, c’est le lieu de passage de l’économie de
la plus part des pays, et donc de l’économie de toute l’humanité. Ainsi, l’individu
qui vient prendre possession d’un navire en haute mer, il ne porte pas atteinte
seulement au pavillon du pays dont le bateau bat pavillon, mais il porte atteinte à
tout le système économique mondial. Donc il est hostis humani generis.
La piraterie est constituée par les actes commis à des fins privées dans un but de
lucre animus furiandi. Ainsi, la piraterie constitue l’une des rares infractions avec
la traite des esclaves à déroger à la loi du pavillon, d’après laquelle, en hautes mers
et dans des eaux internationales, l’ordre public obéit au droit de l’état de la
nationalité du navire. C’est aussi une rare des infractions internationales à se voir
appliquer une compétence universelle. La compétence universelle est celle
reconnue à un état pour juger les infractions commises par des particuliers en
Quand le navire est en haute mer, peu importe l’auteur de l’infraction, le principe
de territorialité va s’appliquer. Car un navire qui bat pavillon, représente le
territoire du battant pavillon.
3. Le projet de création d’un tribunal spécial pour juger le Kaiser Allemand (1871
– 1919) accusé publiquement dans le traité de Versailles d’avoir commis l’offense
suprême contre la morale internationale et l’autorité sacrée des traités.
Différence entre :
Des frères nés d’une même mère mais des pères différents : Frères utérins
Frères nés d’un même père mais des mères différentes, et : Frères
consanguins
Des frères nés d’un même père et d’une même mère : Frères germains
Et il a été prescrit le crime de guerre qui est une atteinte au droit international
humanitaire. Et ne se commet qu’en temps de guerre.
Hagenbach n’était pas auteur du crime de guerre, c’était par contre les troupes sous
son autorité. Selon l’un des principes de DI Pénal qui fait qu’aujourd’hui la
responsabilité pénale de troupe incombe à leur chef, est – il qu’en droit, les faits
sont roi.
Crime contre l’humanité : constitue une attaque généralisée dans le cadre d’une
politique contre la population civile, en temps de guerre comme en temps de paix,
contrairement au crime de guerre.
Sur le traité de Versailles, dans les dispositions de l’article 227, par lesquelles les
puissances alliées et associées ont mis en accusation publiquement Guillaume II,
l’ex – empereur d’Allemagne pour offense suprême contre la morale internationale
et l’autorité sacrée de traité.
Sur point des dispositions de l’article 229, les auteurs des actes contre les
ressortissants des puissances alliées devraient être jugés par un tribunal qui devait
être institué, ainsi que le Kaiser Allemand. Cependant, le Kaiser Allemand n’a pas
été jugé parce qu’il s’était réfugié au Pays Bas.
Il est important de noter que le Droit International Pénal est constitué aujourd’hui
des principes établis par le statut du TIM de Nuremberg et par les jugements
rendus par ce tribunal.
Après la 2ème guerre mondiale, les puissances alliées ont d’abord fait une
déclaration, appelée déclaration de Moscou de 1943. Par cette déclaration, les
alliés ont exprimé l’intention de poursuivre et de juger les grands criminels de
guerre des puissances européennes de l’axe (Allemagne de Hitler, Italie de
Mussolini, et le Japon de Hirohito ou Hiro - Hito) les alliés étaient : la Russie, la
Grande Bretagne, la France et la Chine.
Ces juges devaient prendre leur décision à la majorité des voies, la voie du
Président était prépondérante en cas d’égalité. Le tribunal de Nuremberg avait le
pouvoir et la compétence de juger et de punir toute personne qui avait commis
individuellement pour le compte des pays Européens de l’axe ou à titre des
membres de l’organisation, les crimes ci – après ;
Le mauvais traitement ;
La déportation pour les travaux forcés ou pour tout autre but, des
populations civiles dans les territoires occupés ;
L’assassinat ou le mauvais traitement des prisonniers de guerres ou
des personnes en mer ;
L’exécution des hottages ;
Le pillage des biens publics ou privés ;
La destruction sans motif des villes et des villages ou encore la
dévastation, qui ne sont pas justifiés par des exigences militaires.
Le crime contre l’humanité, càd , l’assassinat, l’extermination, la réduction
en esclavage, la déportation, et tout autre acte inhumain commis contre toute
population civile avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour
de motif politique, motifs raciaux ou religieux, lorsque ces actes ou
persécution, qu’ils aient constitué ou non une violation du droit interne du
pays où ils ont été perpétrés, ont été commis à la suite de tout crime rentrant
dans la compétence du tribunal ou en liaison avec ce crime.
Le Tribunal de Nuremberg devait poursuivre les auteurs de ce crime sur le
fondement des principes ci – après :
Toutefois, le fait pour l’accusé d’avoir agi conformément aux instructions de son
gouvernement ou d’un supérieur hiérarchique ne le dégageait pas de sa
responsabilité pénale. Sans le dégager de sa responsabilité pénale, pouvait être
considéré comme une circonstance atténuante à la libre et souveraine appréciation
du tribunal.
Ces principes ont été affirmés par l’Assemblée Générale de Nations Unies à travers
la Commission du Droit International. Et cette commission a préparé le projet du
code de crime contre la paix et la sécurité de l’humanité sur la base des principes
de Nuremberg.
Question
Quel est le rôle important joué par le procès de Nuremberg dans la formation du
DIP d’aujourd’hui ?
Mardi 12 septembre 23
L’idée de juger les grands criminels japonais a été manifestée avec la déclaration
de Saint James et par la déclaration de Moscou. Surtout la déclaration de Pots Dam
du 26 juillet 1945.
Finalement, le 16 décembre 1945, ont été publiées les règles du procès contre les
accusés de crime de guerre. La charte a été promulguée le 19 janvier 1946 par
Macarthur qui était commandant suprême des forces alliées.
Toutefois, la notion de crime contre l’humanité a été précisée dans la suite par la
révolution des Nations Unies du 13 février 1946. Le tribunal a jugé les hauts
responsables, des officiers militaires, les officiers de grades supérieurs, mais
l’empereur japonais ne fut pas inculpé parce qu’il a été considéré comme une
Autorité symbolique.
Les poursuites pour crime contre la paix : cette incrimination a été contestée
au motif qu’il n’avait existence juridique avant la création du tribunal. Il fut
opposé aux prévenus qui contestaient un certain nombre des traités
internationaux, notamment :
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Professeur Théodore Ngoy Wa Nsenga
L’étudiant Kanku Tshibangu Pascal +243 81 231 2003
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Le maréchal Josip Broz Tito a dirigé la Yougoslavie, qui contenait 6 nations (la
Croatie, …). A son éclatement, il y a eu la guerre la Balkan ou de Yougoslavie. A
la suite de cette guerre, ont été commis les crimes contre l’humanité et
Le conseil de sécurité des Nations Unies s’est décidé de créer un tribunal ad hoc
(donc créé pour juger les personnes qui ont commis les crimes sur un espace donné
pendant un temps donné). Et ces crimes portent atteinte aux valeurs essentielles
protégées par la communauté internationale.
Ainsi, depuis des années, le souhait des autorités congolaises est de voir la création
d’un Tribunal Pénal International pour le Congo, des massacres commis depuis
1997.
Rappel
Introduction
1. Définition
Sont des tribunaux qui appliquent … contre les faits infractionnels internationaux
qui ont été commis dans pays donné et dans un moment donné. Mais Ce droit est
appliqué par les institutions nationales avec des juges nationaux, et ou des juges
internationaux.
Il a déjà condamné le Président de la République d’un autre pays qui avait commis
des crimes contre
La CPI
La création de la CPI par le statut de Rome en 1998. Le statut de Rome est regardé
aujourd’hui comme le code du droit international pénal du fond et de forme. Il
contient en lui – même la source du droit applicable à l’art 21, qui énumère par ses
dispositions, les sources de Droit applicable devant la CPI :
1. Cfr Statut
2. Idem
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3. Cfr statut
4. La cour peut appliquer sa propre jurisprudence qui ne s’impose pas à elle.
Considéré comme le crime des droits des gens, le génocide n’existe que si le fait
prévu et puni par le Statut de Rome, vise un des groupes protégés.
Les infractions internationales qui font objet de notre étude spéciale, sont celles
prévues au statut de Rome.
Définition du génocide
C’est le meurtre, l’atteinte grave à l’intégrité physique des membres d’un groupe
national, ethnique, racial ou religieux ; la soumission intentionnelle du groupe à
des conditions d’existence devant entrainer sa destruction physique, totale ou
partielle.
Il faut que l’acte matériel doit être soit un meurtre, une atteinte grave à son
intégrité physique ou mentale d’une personne, la soumission intentionnelle de cette
personne à des conditions d’existence devant entrainer sa destruction physique,
transfert forcé, les mesures visant …qui sont nécessairement dirigé contre soit un
groupe national, soit un groupe ethnique, soit un groupe racial, …dont on vise la
destruction partielle ou totale.
Le meurtre qui ne s’inscrit pas dans le cadre d’une série manifeste des
comportements analogues dirigés contre un groupe, ne constitue pas le génocide.
Les personnes transférées de force par l’auteur doivent être âgées de moins de 18
ans, et l’auteur doit savoir que ce sont des personnes âgées de moins de 18 ans
appartenant à un groupe précis qu’il transfert par force à un autre groupe dans
l’intention de détruire le groupe d’appartenance des enfants transférés, en partie ou
en totalité.
Les groupes sont limitativement énumérés par l’art 6 du statut de Rome. Lors des
travaux préparatoires, les groupes comme culturel ou a été écarté. Seuls les
groupes national, ethnique et racial.
Groupe national
Il fait référence à l’ensemble des personnes qui partagent le même lien, se fondant
sur leur citoyenneté, dont la possession d’un même passeport constitue la preuve.
Groupe ethnique
Il est établi par le partage d’une même langue, même culture, même histoire, et le
plus souvent, l’appartenance à un même espace géographique.
Groupe racial
Il fait appel à des traits physiques, traits génétiques héréditaires qui peuvent être la
taille, la couleur de la peau, et l’aspect facial.
Groupe religieux
Critère objectif
Critère subjectif
Le groupe protégé doit être celui qui se constitue et s’identifie lui – même comme
un groupe national, ethnique, racial ou religieux, et qui est identifié comme tel par
les auteurs.
Les actes de génocide doivent avoir été commis avec intention et connaissance par
l’auteur.
intentionnel, seulement que l’intention est de faire mal à la victime. Alors que dans
le meurtre, le but est celui de donner la mort à la victime.
La minorité
La démence
L’erreur
La contrainte
1. Le meurtre
2. L’extermination
3. La détention en esclavage
4. La déportation ou le transfert forcé des populations
5. L’emprisonnement ou d’autres formes de privation grave des libertés
physiques,
6. La torture
7. le viol
8. l’esclavage sexuel
9. la prostitution forcée
10.la grossesse forcée
11.la stérilisation forcée ou autres formes de violence sexuelle
12.la persécution
13.la disparition forcée
14.L’apartheid les autres actes inhumain
ELEMENTS CONSTITUTIS
Eléments matériels
Parmi les éléments matériels, il faut d’abord distinguer les éléments contextuels
des actes matériels.
Il faut donc que le crime contre l’humanité se réalise ou qu’un fait constitutif de
crime contre l’humanité se réalise, il faut qu’il ait une attaque généralisée contre
toute population civile.
Elle consiste en une série des comportements dirigée contre une population
précise. Et ce comportement consiste à commettre de multiples actes qui
constituent un ou plusieurs crimes contre l’humanité.
Ces actes peuvent être d’origine militaire ou non. Et l’attaque doit être menée dans
le cadre d’une campagne ou une opération organisée par un Etat ou une
organisation.
Et la population civile doit être le groupe des personnes que peuvent distinguer leur
nationalité, leur appartenance ethnique ou d’autres attributs distinctifs, et qui sont
attaqués entant que tels.
2. Extermination
Définition
La réduction en esclavage est le fait d’exercer sur une personne l’un quelconque ou
l’ensemble des pouvoirs liés au droit de propriété, y compris dans le cadre de la
traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants.
1. L’auteur a exercé son droit de propriété sur une ou plusieurs personnes, par
exemple en achetant, en vendant ou en prêtant, ou même en troquant la
personne ou les personnes, ou en leur imposant une privation de liberté
similaire ;
2. Dans le cadre d’attaque généralisée ou systématique planifiée contre une
population civile ;
3. En sachant qu’il agit dans le cadre de cette attaque
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Définition
Définition
Mardi 17 oct. 23
La persécution se réalise :
Il se réalise par :
Ce crime se réalise par des actes inhumains commis dans le cadre d’un régime
institutionnalisé d’oppression systématique et de domination d’un groupe racial sur
tout autre groupe racial, ou tous autres groupes raciaux, dans l’intention de
maintenir ce régime.
Il se réalise lorsque :
L’auteur des actes ci – haut n’est pas responsable pénalement, tant que la preuve de
commettre cette infraction, n’a pas été …
Elles peuvent être déduites des faits et des circonstances des faits.
La connaissance de cause
Il faut noter que pour certains actes constitutifs du crime contre l’humanité, un
élément intentionnel est repris parmi les éléments matériels
Il suffit que l’auteur ait eu l’intention de mener une telle attaque en sachant dès le
départ, qu’il posait tous les actes dans le cadre de l’attaque. Ce degré de
participation et de connaissance détermine l’élément intentionnel outre les
éléments psychologiques liés de manière spécifique à certains actes constitutifs du
crime contre l’humanité.
Définition
Il faut noter que dans le statut de Rome, 50 faits sont constitutifs de crime de
guerre.
Les 34 faits constituent deux groupes différents de crime de guerre. Les 16 faits
constituent aussi deux groupes différents.
1. Le crime de guerre constitué par les actes qui portent atteintes aux
conventions de Genève de 18
Lorsque ces actes visent les personnes ou les biens protégés par lesdites
dispositions
2. Les actes qui constituent les autres violations graves des lois et coutumes
applicables aux conflits armés internationaux dans le cadre établi du droit
international
3. Les actes qui violent gravement l’article 3 commun aux 4 conventions de
Genève du 12 aout 1949, commis à l’encontre des personnes qui ne
participent pas directement les hostilités, y compris les membres des forces
armées qui ont déposé les armes, et des personnes qui ont été mises hors de
combat par cause de maladie, blessure, détention, ou par toute autre cause
dans le conflit armé ne présentant pas un caractère international.
4. Les actes commis dans le cadre des tortures armées n’ayant pas un caractère
international, et qui ne s’appliquent pas aux troubles internes.
5. Les faits ou les actes qui portent atteinte gravement aux lois et coutumes
applicables aux conflits n’ayant pas un caractère international, dans le cadre
établit dans le droit international.