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Mardi 27 juin 2023

Le droit international pénal a existé bien avant que le droit le droit penal
international

Dans le cadre de coopération judiciaire, les états se sont rencontrés pour s’unir
contre les infractions commises par les étrangers dans un état étranger se basant sur
l’élément d’extranéité (exemple : la nationalité). Principe de territorialité,
compétence universelle (le fait que tout état soit capable de juger un étranger qui
aura commis une infraction, sur le plan axiologique, qui se trouve sur son sol), et
l’extradition

Le système de la personnalité de la loi pénale

Ce système veut que la norme pénale d’un état s’applique uniquement aux
nationaux, qu’ils soient sur le territoire de l’état, ou en dehors. Le principe de la
personnalité est appelé principe de la réalité si la victime se trouve être l’Etat lui –
même, on parle de la compétence réelle.

Si la victime est une personne physique, il s’agit de la personnalité ou la


compétence personnelle passive.

Mais lorsque l’auteur de l’infraction est un national, il s’agit alors de la


compétence personnelle active.

Le droit pénal international pour régler un conflit de droit à cause d’un élément
d’extranéité, recourt aux principes (la convention veut que les états - membres
puissent juger l’auteur de l’infraction partout où il se trouve car son acte a porté
atteinte à toute la communauté (compétence universelle) ; si l’infraction n’a pas
cette nature, si l’état est la victime on applique la compétence personnelle réelle ; si
c’est la personne physique, on applique la compétence personnelle passive ; et
ensuite, la compétence personnelle active). L’extradition intervient lorsque la
personne n’a pas été jugée

Notes de cours de Droit International Pénal


Professeur Théodore Ngoy Wa Nsenga
L’étudiant Kanku Tshibangu Pascal +243 81 231 2003
L1 Droit Eco et Social/UPN
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L’extradition

En droit congolais, pour régler des conflits de droit, à cause d’un élément
d’extranéité tel que le lieu, lorsque l’infraction est punissable de plus de deux mois
de servitudes pénales, l’auteur peut être poursuivi et jugé au Congo, ou faire l’objet
de l’extradition.

L’extradition est une procédure par laquelle l’Etat requis, remet à l’Etat requérant
un individu suspecté d’avoir commis une infraction ou qui a été condamné à une
peine, afin que la personne soit poursuivie ou que la peine soit exécutée.

Reste, Cfr Notes de Droit pénal général

L’Etat requis : c’est l’Etat à qui l’on demande d’extrader une personne. Il peut
refuser. D’ailleurs pour des raisons politiques, l’Etat requis refuse d’extrader
lorsque la peine applicable est la peine de mort, ou lorsque c’est une infraction à
caractère politique.

Le but est de savoir ce qui distingue le droit pénal international, du droit


international pénal qui est l’objet de ce cours.

S’il est vrai que le DPI et le DIP se rencontre sur le plan de l’espace extra
territorial, mais ils se distinguent par leur origine. Et appartiennent en
conséquence, à deux ordres juridiques différents. Alors que le DPI relève du
droit interne qui s’internationalise, dès lors qu’il existe un élément de
l’extranéité. Tandis que le DI Pénal est d’origine internationale. Il s’agit, du
point de vue de son origine, de la pénalisation par la coutume internationale,
et dans la suite par les conventions internationales, des faits internationaux
qui portent atteinte au droit de l’homme et au droit international
humanitaire.

Les droits de l’homme (protège la dignité humaine) et le droit international


humanitaire se rencontrent du fait qu’ils protègent la dignité humaine, que ça soit
en temps de paix ou de conflit. Tandis qu’ils se divergent du fait que le droit
international humanitaire ne s’applique qu’en temps de conflit.

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Le droit applicable en haute mer est le droit pavillon. Ainsi, le navire qui commet
une infraction contre un navire en haute mer,

Le DIP est né de la volonté des Etats de pénaliser tous les actes qui portent atteinte
aux droit de l’homme et au droit international humanitaire qui protègent d’abord la
dignité, et découlent de la dignité et de la valeur de la personne humaine. Tous les
autres droits découlent du fait que l’homme est une valeur qui doit être protégé
dans sa dignité. Ainsi, la dignité et toutes les valeurs inhérentes à la personne
humaine constituent le sujet même du droit de l’homme. Qu’il s’agisse des droits
civils, politiques, économiques, sociaux et culturels, tous ces droits sont inhérents à
la dignité et à la valeur de la personne humaine. Et seule la violation de ces droits
qui a déterminé les états à penser au jugement des auteurs par une juridiction
internationale.

Lors de la conférence mondiale sur les droits de l’homme, à Vienne en 1993, une
déclaration a été faite par la création de cette juridiction internationale. Ainsi, on
peut provisoirement définir le droit international pénal comme l’ensemble des
règles de forme et de fond, qui ont pour but la sanction pénale internationale de la
violation des droits de l’homme garantis aux individus par les instruments
juridiques internationaux en temps de paix comme en temps de guerre.

Tandis que les règles de droit international humanitaire, pour des raisons
humanitaires, sont constituées des règles qui limitent ou tendent à limiter les effets
des conflits armés. Ce droit protège des personnes qui ne participent pas ou qui ne
participent plus aux conflits ou aux guerres. Le droit international humanitaire
limite aussi les méthodes et les moyens utilisables dans les conflits. C’est pourquoi
on peut l’appeler aussi le droit de la guerre ou droit des conflits armés.

Le DIH est également appelé Jus in bello, en ce qu’il règlement la manière dont la
guerre doit être conduite.

La prévention de la guerre ou le motif de la guerre sont organisés par le jus ad


bellum (le droit de faire la guerre) qui s’oppose au Jus contra bellum (droit de la
prévention de la guerre. Qui empêche d’intervenir à la guerre pour règle les
conflits).

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Au départ du DI Pénal, il y a la volonté des Etats, d’ériger comme infraction, tout


caractère qui préjudicie un des Etats (ou qui porte atteinte aux droits de l’homme).
Cela se faisait par la coutume internationale car il n’y avait pas d’écrits.

Le DI Pénal peut être défini comme l’ensemble des règles créées par la
coutume internationale, et ou par le droit international conventionnel pour
sanctionner les comportements individuels criminels portant atteinte aux
biens ou aux intérêts juridiques internationalement protégés, notamment par
le système international des droits de l’homme, et par le droit international
humanitaire.

Comment s’est formé ce droit ?

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Mardi 04 juillet 2023

A pris forme progressivement. D’abord on peut prendre comme point de départ, le


procès de Peter Von Hagerbach.

Ensuite, la prohibition par la Coutume internationale de la piraterie à partir du 15è


siècle. Ensuite il faut citer le traité de Versailles du 28 juin 1919, l’institution des
tribunaux de Tokyo et le jugement des criminels de guerre.

Les statuts de Tokyo ont permis d’établir (le port des crimes contre la paix et
l’humanité) des principes qui ont permis de définir le projet des codes des crimes
contre la paix et contre l’humanité.

Il y a eu la création des tribunaux haddocks comme le TPY et le TPIR

Il faut noter aussi, dans cette évolution, La mise en place des juridictions
internationales mixtes comme le tribunal spécial de la sierra Léone, la chambre
spéciale du Cambodge, le tribunal haddock pour le Liban, le tribunal spécial de
l’UA pour le Sénégal qui a jugé Usem.

La création de la CPI par le statut de Rome.

Le principe de subsidiarité est porté par le statut de Rome, qui signifie que ce sont
les juridictions nationales qui doivent poursuivre les auteurs des crimes prévus au
statut de Rome. Mais si ces juridiction ne le font pas, ou ne sont pas capables de le
faire, alors la CPI va le faire.

Le procès de Peter Von Hagerbach en 1474 à Breisach en Allemagne. Ce procès a


été le 1er dans l’histoire pour crime de guerre. Ils ont été commis dans la ville de
Breisache par les troupes qui étaient sous l’autorité de Peter Von Hagerbach. Il a
été tenu pour responsable pour des crimes commis par des troupes placées sous son
autorité en 1474.

Un tribunal international pénal haddock fut établi, composé par des juges des
différentes nations qui faisaient partie du saint empire romain germanique.

Dans l’histoire, il y a eu un empire, le saint empire romain germanique, qui


comprenait une partie d’Europe centrale jusqu’à la France, l’Allemagne, le Pays
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bas, la Suisse, le Luxembourg constituaient cet empire – là. Le type de Bourgogne


qui dirigeait cet empire a désigné Peter Von comme le commandant des groupes
qui stationnaient dans la ville de Breisache en Allemagne. Les soldats qui étaient
sous son autorité avaient commis des crimes qu’on a considérés comme étant des
crimes de guerre, même si en ce moment – là, le droit international humanitaire
n’était pas encore formé ou constitué.

Le Droit Humanitaire a pris forme par les conventions de Genève d’abord du 1928,
et ensuite dans d’autres conventions plus tard (convention de la Haye) qui
concerne la coutume de la guerre.

Mais là nous sommes encore en 1474, les nations qui constituaient ce saint empire
ont regardé les actes causés par les soldats comme étant contraires aux coutumes.
C’est pourquoi la première source du Droit International Pénal n’est pas la
convention ou droit conventionnel, mais la coutume internationale (droit
coutumier). Ainsi, le DI Pénal n’est pas un droit conventionnel. Ce sont des états,
d’un moment donné, qui ont dit ça, ce n’est pas faisable. Et même si on est en
guerre, mais il y a des choses qu’on ne doit pas faire. C’est ainsi qu’on a constitué
un tribunal international qui était composé des juges qui venaient de tous ces pays,
la France, l’Italie, l’Allemagne, le Pays – bas, etc., qui ont jugé Peter Von, non pas
comme auteur du crime de guerre mais comme responsable des crimes commis par
ses soldats.

C’est fut pour la première fois dans l’histoire du droit international pénal, qu’une
personne soit tenue pénalement responsable d’un crime international, en qualité de
commandant.

Ce principe de responsabilité pénale en qualité de commandant, a été introduit dans


le statut de Rome, sur pieds des dispositions de l’article 28 – a.

A cet égard, JP Bemba a été poursuivi par la CPI sur base de l’article 28 – a du
statut de Rome. Ces dispositions prévoient la responsabilité pénale pour fait
d’autrui, alors que contrairement en droit pénal, la responsabilité pénale est
individuelle, en principe en droit congolais.

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Un chef militaire peut être poursuivi pour des atteintes internationales commises
par ses troupes, contradictoirement au principe de responsabilité pénale qui est
individuelle. En l’occurrence Me JP Bemba a été poursuivi par la CPI pour
meurtre, viol, pillage.

Pour Peter Von, l’élément d’internationalité a été le fait que les alsaciens, les
strasbourgeois, les habitants de balle, et d’autres tampons de la confédération
suisse l’avaient accusé pour crime de guerre. Il fut donc jugé par le tribunal de cet
empire de Romain pour la responsable entant que commandant des troupes. Il a été
condamné à mort, on l’a coupé la tête.

2. LA PIRATERIE EN HAUTES MERS

Au départ, et pendant longtemps, la piraterie était un crime international si generis


d’origine coutumière, en vertu de l’obligation générale de coopération
internationale dans la lutte contre le pirate qui est considéré comme hostis humani
generis, Cad ennemie du genre humain ou ennemie de l’humanité.

En fait, les états ont considéré la piraterie depuis 1600 comme portant atteinte à
toute l’humanité, avant la convention de Genève de 1928 sur la haute mer, qui a
conventionnellement formalisé la définition de la piraterie telle que reprise
aujourd’hui par la convention de Monte Goberge.

Les états ont considéré que la haute mer, c’est le lieu de passage de l’économie de
la plus part des pays, et donc de l’économie de toute l’humanité. Ainsi, l’individu
qui vient prendre possession d’un navire en haute mer, il ne porte pas atteinte
seulement au pavillon du pays dont le bateau bat pavillon, mais il porte atteinte à
tout le système économique mondial. Donc il est hostis humani generis.

La piraterie est constituée par les actes commis à des fins privées dans un but de
lucre animus furiandi. Ainsi, la piraterie constitue l’une des rares infractions avec
la traite des esclaves à déroger à la loi du pavillon, d’après laquelle, en hautes mers
et dans des eaux internationales, l’ordre public obéit au droit de l’état de la
nationalité du navire. C’est aussi une rare des infractions internationales à se voir
appliquer une compétence universelle. La compétence universelle est celle
reconnue à un état pour juger les infractions commises par des particuliers en

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dehors de son territoire. Alors que ni l’auteur, ni la victime ne sont ses


ressortissants.

Lorsqu’un navire se trouve en haute mer (espace international), cad en dehors de la


mer territoriale (de son territoire), l’ordre public doit être assuré, lorsqu’il se pose
un problème, par le droit de l’état du pavillon. Par exemple un navire battant
pavillon congolais, toute infraction commise sur le navire ou autre navire, est de la
compétence de la RDC.

Quand le navire est en haute mer, peu importe l’auteur de l’infraction, le principe
de territorialité va s’appliquer. Car un navire qui bat pavillon, représente le
territoire du battant pavillon.

Qu’est-ce que la piraterie ? C’est l’un des actes ci-après :

1. Tout acte illicite de violence ou de détention, ou toute déprédation commise


par l’équipage ou par les passagers d’un navire ou d’un aéronef privé
agissant à des fins privées et dirigés contre un autre navire ou aéronef, ou
contre des personnes ou des biens à leur bord en haute mer ;
2. Contre un navire ou aéronef, les personnels ou des biens dans un lieu ne
relevant de la juridiction d’aucun état ;
3. Tout acte de participation volontaire à l’utilisation d’un navire ou d’un
aéronef lorsque son auteur a connaissance des faits dont il découle que ce
navire ou aéronef est un navire ou aéronef pirate ;
4. Tout acte ayant pour but d’inciter à commettre des actes définis
précédemment lorsqu’ils sont commis dans l’intention de les faciliter.

3. Le projet de création d’un tribunal spécial pour juger le Kaiser Allemand (1871
– 1919) accusé publiquement dans le traité de Versailles d’avoir commis l’offense
suprême contre la morale internationale et l’autorité sacrée des traités.

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Mardi 5 septembre 2023

Différence entre :

 Des frères nés d’une même mère mais des pères différents : Frères utérins
 Frères nés d’un même père mais des mères différentes, et : Frères
consanguins
 Des frères nés d’un même père et d’une même mère : Frères germains

Comment devenir héritier en Droit congolais ? On devient héritier en droit


congolais soit par testament, ou soit ab intestat (c’est si le défunt n’a pas préparé
sa succession, son patrimoine sera dévolu selon les règles légales ou la loi, la
succession est dite alors ab intestat).

Le procès de Hagenbach, comme repère de la constitution du DI Pénal, a influencé


la constitution du Droit International Pénal en ce que pour la première fois, il y a
eu un Tribunal International composé des juges des différentes nations, et qui ont
considéré qu’il y avait eu violation de loi et coutume de la guerre (le Droit
International Humanitaire n’est pas encore formé en ce temps – là. C’est déjà la
formation du DIH. Ils ont considéré qu’il y a des règles qu’il faut respecter pendant
la guerre, même quand on s’affronte, on doit s’affronter dans le respect d’un
certain nombre des règles).

Et il a été prescrit le crime de guerre qui est une atteinte au droit international
humanitaire. Et ne se commet qu’en temps de guerre.

Hagenbach n’était pas auteur du crime de guerre, c’était par contre les troupes sous
son autorité. Selon l’un des principes de DI Pénal qui fait qu’aujourd’hui la
responsabilité pénale de troupe incombe à leur chef, est – il qu’en droit, les faits
sont roi.

Crime contre l’humanité : constitue une attaque généralisée dans le cadre d’une
politique contre la population civile, en temps de guerre comme en temps de paix,
contrairement au crime de guerre.

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La CPI est saisie de fait :

 Soit le fait est déféré par le Conseil de Sécurité au procureur


 Fait déféré par le Chef d’un Etat

3. PROJET DE CREATION D’UN TRIBUNAL SPECIAL POUR JUGER LE


KAISER ALLEMAND

Sur le traité de Versailles, dans les dispositions de l’article 227, par lesquelles les
puissances alliées et associées ont mis en accusation publiquement Guillaume II,
l’ex – empereur d’Allemagne pour offense suprême contre la morale internationale
et l’autorité sacrée de traité.

Les dispositions de l’art 228 du même traité décident d’obliger l’Allemagne à


reconnaitre aux puissances alliées et associées le pouvoir de traduire devant leurs
tribunaux les personnes accusées d’avoir commis des actes contraires aux lois et
aux coutumes de la guerre (DIH).

Sur point des dispositions de l’article 229, les auteurs des actes contre les
ressortissants des puissances alliées devraient être jugés par un tribunal qui devait
être institué, ainsi que le Kaiser Allemand. Cependant, le Kaiser Allemand n’a pas
été jugé parce qu’il s’était réfugié au Pays Bas.

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4.LE TRIBUNAL MILITAIRE INTERNATIONAL DE NUREMBERG ET


DE TOKYO

Il est important de noter que le Droit International Pénal est constitué aujourd’hui
des principes établis par le statut du TIM de Nuremberg et par les jugements
rendus par ce tribunal.

Après la 2ème guerre mondiale, les puissances alliées ont d’abord fait une
déclaration, appelée déclaration de Moscou de 1943. Par cette déclaration, les
alliés ont exprimé l’intention de poursuivre et de juger les grands criminels de
guerre des puissances européennes de l’axe (Allemagne de Hitler, Italie de
Mussolini, et le Japon de Hirohito ou Hiro - Hito) les alliés étaient : la Russie, la
Grande Bretagne, la France et la Chine.

Deuxièmement, l’accord de Londres de 1945 entre les gouvernements des USA, de


la France, du Royaume Uni, et de l’URSS, ont signé l’accord le 08 août 1945, qui
prévoyait l’établissement d’un Tribunal Militaire International. Cet accord avait en
annexe le statut du TMI communément appelé le statut de Nuremberg.

Le tribunal, selon ce statut et l’accord, était composé de 4 juges irrécusables. Ni le


ministère public, ni les parties, ni les accusés ne pouvaient récuser ces juges.

Ces juges devaient prendre leur décision à la majorité des voies, la voie du
Président était prépondérante en cas d’égalité. Le tribunal de Nuremberg avait le
pouvoir et la compétence de juger et de punir toute personne qui avait commis
individuellement pour le compte des pays Européens de l’axe ou à titre des
membres de l’organisation, les crimes ci – après ;

 Le crime contre la paix : on entend par ce crime, la direction, la préparation,


le déclanchement ou la poursuite d’une guerre d’agression ou d’une guerre
en violation de traité, assurance, ou encore internationaux, ou la participation
à un plan concerté, ou à un complot pour l’accomplissement de l’un des
actes quelconques énumérés.
 Le crime de guerre, càd, les violations des lois et coutumes de la guerre par,
notamment :
 L’assassinat ;

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 Le mauvais traitement ;
 La déportation pour les travaux forcés ou pour tout autre but, des
populations civiles dans les territoires occupés ;
 L’assassinat ou le mauvais traitement des prisonniers de guerres ou
des personnes en mer ;
 L’exécution des hottages ;
 Le pillage des biens publics ou privés ;
 La destruction sans motif des villes et des villages ou encore la
dévastation, qui ne sont pas justifiés par des exigences militaires.
 Le crime contre l’humanité, càd , l’assassinat, l’extermination, la réduction
en esclavage, la déportation, et tout autre acte inhumain commis contre toute
population civile avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour
de motif politique, motifs raciaux ou religieux, lorsque ces actes ou
persécution, qu’ils aient constitué ou non une violation du droit interne du
pays où ils ont été perpétrés, ont été commis à la suite de tout crime rentrant
dans la compétence du tribunal ou en liaison avec ce crime.
Le Tribunal de Nuremberg devait poursuivre les auteurs de ce crime sur le
fondement des principes ci – après :

1. Les dirigeants organisateurs, provocateurs ou complices ayant pris part à


l’élaboration ou à l’exécution d’un plan concerté ou d’un complot pour
commettre l’un des corps des crimes prévus au statut pénal, étaient
pénalement responsables de tous les actes accomplis par toute personne
en exécution de ce plan.
2. La situation officielle des accusés, soit comme Chefs d’Etats, soit comme
hauts fonctionnaires, n’était considérée ni comme une excuse absolutoire,
ni comme circonstance atténuante.

Toutefois, le fait pour l’accusé d’avoir agi conformément aux instructions de son
gouvernement ou d’un supérieur hiérarchique ne le dégageait pas de sa
responsabilité pénale. Sans le dégager de sa responsabilité pénale, pouvait être
considéré comme une circonstance atténuante à la libre et souveraine appréciation
du tribunal.

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3. Le tribunal pouvait déclarer un groupement ou une organisation comme


étant une organisation criminelle.
4. Si l’accusé n’avait pas était découvert, le tribunal était compétent pour le
juger en son absence.
5. L’instruction et la poursuite étaient confiées à un représentant du
ministère public nommé par chaque signataire de l’accord.
6. Le tribunal avait le droit de prononcer la peine de mort ou tout autre
châtiment qu’il estimait être juste.

Un grand nombre de ces principes constitue aujourd’hui les principes généraux


du DI Pénal.

Ces principes ont été affirmés par l’Assemblée Générale de Nations Unies à travers
la Commission du Droit International. Et cette commission a préparé le projet du
code de crime contre la paix et la sécurité de l’humanité sur la base des principes
de Nuremberg.

Question

Quel est le rôle important joué par le procès de Nuremberg dans la formation du
DIP d’aujourd’hui ?

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Mardi 12 septembre 23

Le Tribunal pour l’extrême ORIENT a été créé en janvier 1946, il s’appelle


également Tribunal militaire internationale de Tokyo, institué pour juger les grands
criminels japonais de la 2ème guerre mondiale.

L’idée de juger les grands criminels japonais a été manifestée avec la déclaration
de Saint James et par la déclaration de Moscou. Surtout la déclaration de Pots Dam
du 26 juillet 1945.

Après le bombardement d’Hiroshima le 06 aout et de Nagasaki le 09 aout, le Japon


a accepté les termes de la déclaration de Pots Dam tout en demandant que
l’Empereur soit épargné.

Finalement, le 16 décembre 1945, ont été publiées les règles du procès contre les
accusés de crime de guerre. La charte a été promulguée le 19 janvier 1946 par
Macarthur qui était commandant suprême des forces alliées.

Aux termes des dispositions de l’article 5, le tribunal avait le pouvoir de juger


toutes les personnes accusées de crime de guerre. Il faut noter que les définitions
des crimes, notamment de crime contre l’humanité, comportait quelques
différences avec le tribunal de Nuremberg.

A Nuremberg, le crime contre l’humanité ne concernait que les populations civiles,


alors qu’à Tokyo, cette précision était absente.

Toutefois, la notion de crime contre l’humanité a été précisée dans la suite par la
révolution des Nations Unies du 13 février 1946. Le tribunal a jugé les hauts
responsables, des officiers militaires, les officiers de grades supérieurs, mais
l’empereur japonais ne fut pas inculpé parce qu’il a été considéré comme une
Autorité symbolique.

Deux éléments importants à relever de ce tribunal :

 Les poursuites pour crime contre la paix : cette incrimination a été contestée
au motif qu’il n’avait existence juridique avant la création du tribunal. Il fut
opposé aux prévenus qui contestaient un certain nombre des traités
internationaux, notamment :
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 La seconde conférence de Haie de 1907


 Le traité de Versailles de 1919
 Et le pacte de Briand Kellogg : est celui par lequel les représentants de
15 nations qui seront suivis par d’autres, au nombre de 48, ont
renoncé solennellement à la guerre le 27 aout 1928 à Paris. Trois
personnes ont dirigé cette réunion : Aristide Briand pour la France,
pour les USA Franck Kellogg, et pour l’Allemagne Gustave Stresman.
Ce pacte a mis fin au recours à la guerre, en droit international.
 L’établissement de la preuve. pour pouvoir établir la preuve de commission
du crime contre la paix dont les accusés étaient reconnus coupable, la preuve
a été établi grâce au mémoire TANAKA (1er Ministre Japonais qui a établi
un mémoire par lequel il met en place le plan d’agression du Japon contre la
Chine). 7 des condamnés à la peine de mort ont été exécutés, ils furent
pendus. Le Japon s’est engagé par le traité de Sun Francisco à respecter la
décision du tribunal. L’apport du tribunal international militaire de l’extrême
orient, à travers ce tribunal dont le procès a eu plus d’ampleur que celui de
Nuremberg, la justice internationale pénale fut définitivement établie dans le
but de la création d’une juridiction pénale internationale.
Ainsi, les deux juridictions, le tribunal de Nuremberg et de Tokyo, ont contribué au
développement progressif de la justice internationale et de sa formation. La
plupart des principes du tribunal de Nuremberg et de Tokyo ont donné naissance à
la fois, aux principes généraux du droit international pénal, ou ont été la source à la
base de la justice internationale, mais aussi des règles porteuses des interdits et de
leurs sanctions sous la forme du projet de code de crimes internationaux.

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Mardi 19 septembre 2023

Le maréchal Josip Broz Tito a dirigé la Yougoslavie, qui contenait 6 nations (la
Croatie, …). A son éclatement, il y a eu la guerre la Balkan ou de Yougoslavie. A
la suite de cette guerre, ont été commis les crimes contre l’humanité et

Le Tribunal Pénal International de l’ex-Yougoslavie.

Le conseil de sécurité des Nations Unies s’est décidé de créer un tribunal ad hoc
(donc créé pour juger les personnes qui ont commis les crimes sur un espace donné
pendant un temps donné). Et ces crimes portent atteinte aux valeurs essentielles
protégées par la communauté internationale.

Pour la première fois dans l’histoire du DI Pénal, un chef d’Etat en fonction,


MILOSEVIC, a été poursuivi, mais son jugement n’a pas pu aboutir parce qu’il est
mort en détention.

Dans la suite, le Conseil de Sécurité, à la suite de génocide au Rwanda, s’est


décidé de créer le TPI pour le Rwanda. Pour la première fois, des gens présumés
ayant commis le génocide au Rwanda seront jugé par un tribunal international
institué par le Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Ainsi, depuis des années, le souhait des autorités congolaises est de voir la création
d’un Tribunal Pénal International pour le Congo, des massacres commis depuis
1997.

Le DI Pénal a formé une mutation dans le corpus de la justice internationale. Dans


le sens que, non seulement les Etats sont et organismes internationaux sont sujets
de droit international, mais aussi il fait d’un individu, sujet de droit international
pénal en cas d’atteinte à l’ordre international.

Un individu est sujet du droit international (Droit International : suppose


l’existence d’un élément d’extranéité, bien évidemment).

Mais si l’individu agissant au nom d’un Etat ou d’un organisme international, et


s’il porte atteinte à l’ordre international public, il devient sujet de droit
international mais sous l’angle Pénal.

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Le principe de la cristallisation des faits est d’application pour la qualification de


l’infraction, et non pour la compétence à attribuer à une juridiction (à vérifier).

Ces 2 tribunaux ont apporté à la construction de la justice internationale :

1. Ils ont mis fin à l’impunité des autorités hiérarchiques ;


2. Ils sont créés pars des juridictions internationales, et non par une partie de
juridiction internationale ;
3. Le principe selon lequel la qualité officielle de chef de l’Etat notamment, est
sans pertinence en droit international Pénal, et n’empêche pas
l’établissement de la responsabilité pénale des auteurs, quel que soit leur
qualité au moment des faits ;
4. A travers ces deux tribunaux internationaux ad hoc, le concept de génocide,
crime contre l’humanité et crime de guerre ont pris une forme complète en
droit international.

Rappel

Introduction

1. Définition

Le droit pénal international est le droit interne qui tend à s’internationaliser en


raison d’un élément d’extranéité. Il a donc pour source, le droit interne.

Tandis que le droit international pénal a pour d’origine internationale. Source la


coutume, les conventions. Il est un droit nouveau, et traite des atteintes à l’ordre
international public, des crimes contre le DIH, les droits de l’homme, aux traités
internationaux, …

Distinction du droit pénal international et le droit international pénal

Avant la création de la CPI, et après sa création, le

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Les tribunaux mixtes ou hybrides

Sont des tribunaux qui appliquent … contre les faits infractionnels internationaux
qui ont été commis dans pays donné et dans un moment donné. Mais Ce droit est
appliqué par les institutions nationales avec des juges nationaux, et ou des juges
internationaux.

1. Le Tribunal Spécial de la Siéra Léone

Il a déjà condamné le Président de la République d’un autre pays qui avait commis
des crimes contre

2. Le tribunal Spécial pour le Liban

Ce tribunal a jugé l’ancien Président du Libéria, Charles Taylor.

C’est à la suite du Premier Ministre

3. Chambres spéciales de Cambodge

Pour juger le Khmers Rouges

4. Chambres spéciales du Sénégal


5. La cour pénale spéciale de la République Centrafricaine

Qui a juge Hussein Habré

TP L’apport de l’apport des juridictions internationales pénales mixtes ou hybrides


à la construction du droit international pénal.

La CPI

La création de la CPI par le statut de Rome en 1998. Le statut de Rome est regardé
aujourd’hui comme le code du droit international pénal du fond et de forme. Il
contient en lui – même la source du droit applicable à l’art 21, qui énumère par ses
dispositions, les sources de Droit applicable devant la CPI :

1. Cfr Statut
2. Idem
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3. Cfr statut
4. La cour peut appliquer sa propre jurisprudence qui ne s’impose pas à elle.

L’interprétation au droit applicable doit être conforme aux droits de l’homme


internationalement reconnus qui est le pacte international relatif. C’est aussi la
charte africaine des droits de l’homme et des peuples. Aussi la déclaration
universelle des droits de l’homme. La convention américaine des droits de
l’homme.

Titre Ier : LE DROIT INTERNATIONAL PENAL SPECIAL

Génocide et crime contre l’humanité, le crime de guerre et crime d’agression.

Chapitre 1 : Le crime de génocide

Section 1 : Base légale Cfr définition

Considéré comme le crime des droits des gens, le génocide n’existe que si le fait
prévu et puni par le Statut de Rome, vise un des groupes protégés.

Base légale convention de 1948

mardi 26 septembre 2023

Les infractions internationales qui font objet de notre étude spéciale, sont celles
prévues au statut de Rome.

Art 6 du statut de Rome

Définition du génocide

C’est le meurtre, l’atteinte grave à l’intégrité physique des membres d’un groupe
national, ethnique, racial ou religieux ; la soumission intentionnelle du groupe à
des conditions d’existence devant entrainer sa destruction physique, totale ou
partielle.

Les mesures visant à entraver la naissance au sein du groupe ou le transfert forcé


d’enfants du groupe à un autre.

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Section 2. ELEMENTS CONSTITUTIFS

Quand est – ce qu’il y a génocide ?

§ 1. Les éléments matériels

Il faut que l’acte matériel doit être soit un meurtre, une atteinte grave à son
intégrité physique ou mentale d’une personne, la soumission intentionnelle de cette
personne à des conditions d’existence devant entrainer sa destruction physique,
transfert forcé, les mesures visant …qui sont nécessairement dirigé contre soit un
groupe national, soit un groupe ethnique, soit un groupe racial, …dont on vise la
destruction partielle ou totale.

§1.1. Les actes


1. Génocide par meurtre d’un membre du groupe

C’est l’homicide délibéré et volontaire dirigé contre une personne ou plusieurs


personnes visées en leur qualité de membres d’un groupe national, religieux, ou
ethnique.

Le meurtre qui ne s’inscrit pas dans le cadre d’une série manifeste des
comportements analogues dirigés contre un groupe, ne constitue pas le génocide.

2. Génocide par atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale d’un membre


du groupe

C’est le résultat d’actes de torture, persécution, traitement inhumain et dégradant


qui porte atteinte à l’intégrité physique ou morale, atteinte grave à la santé de
membres du groupe dans l’intention, bien – sûr, de détruire le groupe concerné en
partie ou en totalité.

3. Génocide par soumission

Il se réalise par un des actes ci – après :

 Une ou plusieurs personnes à un des groupes, soumises à des conditions


d’existence devant entrainer la destruction physique, totale ou partielle de ce
groupe.
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Ce comportement doit évidemment s’inscrire dans le cadre d’une série


manifeste des comportements analogues dirigés contre ce groupe que l’on
veut détruire.
4. Génocide par imposition des mesures visant à entraver les naissances

Ces mesures doivent viser une ou plusieurs personnes appartenant à un groupe


racial dans le cadre d’une série manifeste des comportements analogues qui visent
à entraver la naissance au sein du groupe visé dans l’intention de le détruire.

5. Génocide par transfert forcé d’enfants

Les personnes transférées de force par l’auteur doivent être âgées de moins de 18
ans, et l’auteur doit savoir que ce sont des personnes âgées de moins de 18 ans
appartenant à un groupe précis qu’il transfert par force à un autre groupe dans
l’intention de détruire le groupe d’appartenance des enfants transférés, en partie ou
en totalité.

Et ce transfert doit s’inscrire dans le cadre d’une série manifeste des


comportements analogues.

§1.2. Définition des groupes protégés

Les groupes sont limitativement énumérés par l’art 6 du statut de Rome. Lors des
travaux préparatoires, les groupes comme culturel ou a été écarté. Seuls les
groupes national, ethnique et racial.

Groupe national

Il fait référence à l’ensemble des personnes qui partagent le même lien, se fondant
sur leur citoyenneté, dont la possession d’un même passeport constitue la preuve.

Groupe ethnique

Il est établi par le partage d’une même langue, même culture, même histoire, et le
plus souvent, l’appartenance à un même espace géographique.

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Groupe racial

Il fait appel à des traits physiques, traits génétiques héréditaires qui peuvent être la
taille, la couleur de la peau, et l’aspect facial.

La distinction entre les groupes énumérés est difficile à établir.

Groupe religieux

Il est déterminé sur l’appartenance à la même dénomination ou l’appartenance au


même culte du fait de partager la même foi.

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Mardi 03 Octobre 2023

La faute pénale non – intentionnelle est illimitée, elle consiste en un défaut de


précaution ou de prévoyance (clacsonner tout près d’une personne qui trouve la
mort par la suite). C’est en cela qu’elle se confond à la faute civile. Tandis que la
faute pénale intentionnelle est différente de la faute civile en ce que la faute pénale
intentionnelle est limité, alors que la faute civile est illimitée (art 253 du CCCLIII)

Il est difficile de faire la distinction entre différents groupes protégés contre


l’infraction de génocide. Pour la CPI, les groupes doivent être identifiés sur base de
deux critères :

 Critère objectif
 Critère subjectif

Le groupe protégé doit être celui qui se constitue et s’identifie lui – même comme
un groupe national, ethnique, racial ou religieux, et qui est identifié comme tel par
les auteurs.

§2. Elément moral du génocide

Les actes de génocide doivent avoir été commis avec intention et connaissance par
l’auteur.

L’intention consiste dans le chef de l’auteur, à adopter un comportement dont il


sait pertinemment, qu’il constitue une violation de la loi, et dont il sait, qu’il
produira des conséquences recherchées par lui.

La connaissance consiste, dans le chef de l’auteur, à être conscient qu’une


circonstance existe ou qu’une circonstance va se produire. Plus précisément,
l’intention, en ce qui concerne le génocide, consiste à rechercher en connaissance
et avec intention, la destruction de tout ou d’une partie d’un groupe ethnique,
racial, religieux ou national. Il s’agit donc du dolus specialis (dol spécial : c’est le
but de).

Techniquement, le meurtre est différent de l’homicide pretaire intentionnel du fait


que le dol spécial, le but de donner la mort, n’existe pas dans l’homice pretaire

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intentionnel, seulement que l’intention est de faire mal à la victime. Alors que dans
le meurtre, le but est celui de donner la mort à la victime.

Les causes de l’imputabilité :

 La minorité
 La démence
 L’erreur
 La contrainte

Le crime contre l’humanité

Base légale : art 7 du statut de Rome

Définition du crime contre l’humanité

Un crime contre l’humanité consiste, dans le cadre d’une attaque généralisée ou


systématique, lancée contre toute population civile, et en connaissance de cette
attaque, à commettre :

1. Le meurtre
2. L’extermination
3. La détention en esclavage
4. La déportation ou le transfert forcé des populations
5. L’emprisonnement ou d’autres formes de privation grave des libertés
physiques,
6. La torture
7. le viol
8. l’esclavage sexuel
9. la prostitution forcée
10.la grossesse forcée
11.la stérilisation forcée ou autres formes de violence sexuelle
12.la persécution
13.la disparition forcée
14.L’apartheid les autres actes inhumain

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ELEMENTS CONSTITUTIS

Eléments matériels
Parmi les éléments matériels, il faut d’abord distinguer les éléments contextuels
des actes matériels.

1. L’attaque généralisée contre une population civile

Il faut donc que le crime contre l’humanité se réalise ou qu’un fait constitutif de
crime contre l’humanité se réalise, il faut qu’il ait une attaque généralisée contre
toute population civile.

Elle consiste en une série des comportements dirigée contre une population
précise. Et ce comportement consiste à commettre de multiples actes qui
constituent un ou plusieurs crimes contre l’humanité.

Ces actes peuvent être d’origine militaire ou non. Et l’attaque doit être menée dans
le cadre d’une campagne ou une opération organisée par un Etat ou une
organisation.

Et la population civile doit être le groupe des personnes que peuvent distinguer leur
nationalité, leur appartenance ethnique ou d’autres attributs distinctifs, et qui sont
attaqués entant que tels.

Et la population civile en question doit être localisée sur un espace géographique


donné, et ne doit pas avoir été visée incidemment. Les personnes (population
civile) en question ne doivent pas être des militaires ou des forces combattant.

Ex : La maltraitance des agents de l’opération Kin Bopeto, constitue une attaque


constitutive d’un crime contre l’humanité.

La politique de l’Etat ou de l’organisation doit avoir pour but d’attaquer la


population civile et favoriser, manifestement par l’Etat ou par l’organisation.

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Mardi 10 Octobre 2023

La condition qu’une attaque généralisée ou systématique contre une population


civile, est remplie dès qu’il y a une attaque planifiée, dirigée ou organisée, et non
lorsque l’attaque est constituée des violences spontanées.

La planification ne nécessite pas une formalité quelconque. Il suffit que le crime


soit commis à l’instigation d’un gouvernement ou d’une organisation. Cela revient
à dire que les actes individuels inhumains commis par un individu pour réaliser un
dessin personnel, en l’absence de toute instigation d’un gouvernement ou d’une
organisation ne peuvent pas constituer le crime contre l’humanité.

La convention de Vienne sur la diplomatie protège le corps diplomatique, et les


ministres des affaires étrangères. C’est ce qui a fait que le Ministre Yerodia
Dombasi, Ministre des affaires étrangères de son Etat, soit acquitté par la CIJ, de
la plainte formulée contre lui par la Belgique, à la suite de ses propos envers la
population Tuti, que ce dernier avait traité de vermine.

2. Dans le cadre d’une politique d’une organisation

3. L’attaque en question doit être généralisée ou systématique


4. Il faut un lien entre l’acte individuel et l’attaque.

Les éléments matériels du crime

1. Meurtre art 7 1a du statut de Rome

Il y a meurtre constitutif d’un crime contre l’humanité lorsque l’auteur :

1. A tué une ou plusieurs personnes ;


2. Dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique dirigée contre une
population civile ;
3. L’auteur, sachant qu’il commet le meurtre dans le cadre de cette attaque qui
est mené à l’instigation d’un gouvernement ou d’une organisation

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2. Extermination

L’extermination consiste notamment à imposer intentionnellement des conditions


de vie telle que :

 La privation d’accès à la nourriture, aux médicaments calculés pour


entrainer la destruction d’une partie de la population

Base légale art 7 1b du statut de Rome

Ainsi, l’auteur commet un crime contre l’humanité par extermination lorsque :

1. Il tue une ou plusieurs personnes, notamment, en les soumettant à des


conditions d’existence propre à entrainer la destruction d’une partie de la
population ;
2. Les actes constituent un massacre des membres d’une population civile ;
3. Dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique planifiée par
l’instigation
4. En sachant que ces actes sont commis dans le cadre de cette attaque.

3. Le crime contre l’humanité par réduction en esclavage art 7 1c du SR

Définition

La réduction en esclavage est le fait d’exercer sur une personne l’un quelconque ou
l’ensemble des pouvoirs liés au droit de propriété, y compris dans le cadre de la
traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants.

Ce crime existe lorsque :

1. L’auteur a exercé son droit de propriété sur une ou plusieurs personnes, par
exemple en achetant, en vendant ou en prêtant, ou même en troquant la
personne ou les personnes, ou en leur imposant une privation de liberté
similaire ;
2. Dans le cadre d’attaque généralisée ou systématique planifiée contre une
population civile ;
3. En sachant qu’il agit dans le cadre de cette attaque
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4. Crime contre l’humanité par déportation ou transfert des populations

Base légale : art 7 1d du SR

Définition

La déportation ou le transfert forcé est le fait de déplacer de force les personnes en


les expulsant ou en usant d’autres moyens coercitifs de la région où elles se
trouvent légalement vers une autre sans motif admis en Droit International.

Il y a crime contre l’humanité par déportation ou transfert forcé des populations


lorsque :

1. L’auteur a déporté ou transféré de force, sans motif admis en droit


international, une ou plusieurs personnes d’un Etat vers un autre Etat, ou
d’un lieu vers un autre lieu ;
2. Les personnes concernées étaient légalement présentes dans la région où
elles ont été ainsi déportées ou déplacées ;
3. L’auteur avait connaissance des circonstances des faits établissement la
légalité de cette présence ;
4. Dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique planifiée contre les
populations civiles ;
5. En sachant qu’il agit dans le cadre de cette attaque.

5.Le crime contre l’humanité par emprisonnement ou autres formes de


privations

Base légale art 7 1e du SR

Définition

Ce crime existe lorsque :

1. L’auteur a emprisonné une ou plusieurs personnes ou les a soumises à une


privation grave de libertés physiques ;
2. Le comportement susvisé viole les règles fondamentales du Droit
International ;
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3. L’auteur avait connaissance de la gravité de son comportement ;


4. Il savait qu’il agissait dans le cadre d’une attaque généralisée ou
systématisée planifiée contre les populations civiles ;
5. Il savait que les personnes visées par lui, faisaient partie de la population
civile visée par l’attaque.

6. Le crime contre l’humanité par torture

Torturer consiste à infliger intentionnellement une douleur ou des souffrances


aigues physiques ou mentales à une personne se trouvant sous sa garde ou sous son
contrôle.

Lesdites souffrances n’incluent pas les souffrances qui sont le résultat de


l’exécution d’une sanction pénale régulière.

Ainsi, le crime contre l’humanité par torture existe lorsque :

1. L’auteur a infligé à une ou à plusieurs personnes une douleur ou des


souffrances aigues physiques ou mentales ;
2. Les souffrances peuvent être physiques ou morales telles que les menaces,
les contraintes, la détention, pression psychologique, abus de pouvoir, etc. ;
3. Les personnes doivent être sous la garde ou le contrôle de son auteur

7. Le crime contre l’humanité par viol, l’esclavage sexuel, prostitution


forcée, grossesse forcée, stérilisation forcée ou toute autre forme de
violence sexuelle de gravité comparable

Cette infraction internationale prévue par les dispositions de l’art. 7 1g du SR


existe lorsque :

1. L’auteur a pris possession du corps d’une personne de telle manière qu’il y a


eu pénétration même superficielle d’une partie du corps de la victime par un
organe sexuel ou par un objet. La partie pénétrée doit être n’importe quelle
partie du corps, anus, oreille, narine
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2. L’acte a été commis par la force, la menace, la coercition, la contrainte, la


violence, la détention, les pressions psychologiques, l’abus de pouvoirs, ou à
la faveur d’un environnement coercitif, ou encore en profitant de l’incapacité
de la personne à donner librement son consentement ;
3. Dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématisée planifiée contre les
populations civiles.
4. L’autre sachant que c’est dans le cadre de cette attaque

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Mardi 17 oct. 23

Déni de reconnaitre des droits fondamentaux à des individus

La persécution se réalise :

 Atteindre aux droits fondamentaux d’une ou plusieurs personne du groupe


ou de la communauté en violation du droit international ;
 Les personnes ont été ciblées en raison de leur appartenance au groupe ou à
la communauté susvisée ;
 Les motifs d’ordre politique, racial, national, ethnique, culturel, religieux, ou
sec… ou d’autres critères universellement reconnus comme inadmissible en
droit international dans le cadre d’une attaque généralisée, systématique
dirigée contre une population civile, dans le cadre de cette attaque ;

Le crime contre l’humanité par disparition forcée des personnes

Les disparitions forcées se réalisent par la prestation, la détention ou l’enlèvement


par un Etat ou une organisation politique des personnes dans l’intention de
soustraire à la protection de la loi pendant une période prolongée.

Il se réalise par :

 L’auteur enlève, détient une ou plusieurs personnes ;


 L’auteur prive ces personnes de liberté, refuse de révéler leur sort, même le
lieu de la détention de ces personnes ;
 L’auteur peut aussi être celui qui, sans procéder à la mise en détention, a
maintenu une détention existante ;
 L’auteur savait que tous ces actes se réalisaient dans le cadre d’attaque
généralisée, …

Le crime contre l’humanité par apartheid

Ce crime se réalise par des actes inhumains commis dans le cadre d’un régime
institutionnalisé d’oppression systématique et de domination d’un groupe racial sur

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tout autre groupe racial, ou tous autres groupes raciaux, dans l’intention de
maintenir ce régime.

Il se réalise lorsque :

 L’auteur commet des actes inhumains contre une ou plusieurs personne


faisant partie d’un groupe racial ou des groupes raciaux soumis à un régime
institutionnalisé d’oppression systématique et de domination dans l’intention
de maintenir ce régime ;
 L’auteur savait que ce crime se commettait dans le cadre d’une attaque
généralisée ou systématisée contre … ;

Le crime contre l’humanité par autres actes inhumains … causant


intentionnellement de grandes souffrances ou des atteintes graves à l’intégrité
physique ou à la santé physique ou mentale des victimes.

Ce crime se réalise par les actes ci – après :

 L’auteur a, par un acte inhumain, infligé des grandes souffrances ou porté


gravement atteinte à l’intégrité corporelle ou à la santé physique ou mentale
de ses victimes ;
 L’auteur avait connaissance des circonstances des faits établissant des …
 L’auteur savait que ces actes s’inscrivaient dans le cadre d’une attaque
généralisée ou systématisée contre …

2. ELEMENT MORAL DE CRIME CONTRE L’HUMANITE

L’auteur des actes ci – haut n’est pas responsable pénalement, tant que la preuve de
commettre cette infraction, n’a pas été …

Il faut qu’il soit prouvé que l’auteur a commis en connaissance intentionnelle de


cause, l’un ou tous les actes …

L’intention existe lorsque l’auteur :

 A entendu adopter le comportement interdit ;

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 A envisagé une conséquence et il conscient que cette conséquence se


produira dans le cours normal des événements.

Il y a connaissance lorsqu’une personne est consciente de l’existence des


circonstances et des conséquences.

Il faut prouver l’intention et la connaissance

Elles peuvent être déduites des faits et des circonstances des faits.

Le crime contre l’humanité par persécution Consiste dans le déni intentionnel


leurs droits fondamentaux à des personnes appartenant à un groupe national,
racial, ethnique, religieux dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématisée

La connaissance de cause

Il faut noter que pour certains actes constitutifs du crime contre l’humanité, un
élément intentionnel est repris parmi les éléments matériels

Il n’est pas nécessaire, ni indispensable que l’auteur ait eu connaissance de toutes


les caractéristiques de l’attaque ou des détails précis du plan contre la politique d

Il suffit que l’auteur ait eu l’intention de mener une telle attaque en sachant dès le
départ, qu’il posait tous les actes dans le cadre de l’attaque. Ce degré de
participation et de connaissance détermine l’élément intentionnel outre les
éléments psychologiques liés de manière spécifique à certains actes constitutifs du
crime contre l’humanité.

Chap. 3. LE CRIME DE GUERRE

Section 1. BASE LEGALE ET DEFINITION

Art 8 du Statut de Rome

Définition

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Il faut noter que dans le statut de Rome, 50 faits sont constitutifs de crime de
guerre.

Le crime de guerre ne se conçoit que dans le cadre d’un conflit national, ou


internaitionnal.

Ainsi, 34 faits sont du conflit international, et 16 faits, du conflit national.

Les 34 faits constituent deux groupes différents de crime de guerre. Les 16 faits
constituent aussi deux groupes différents.

Ainsi, il y a lieu de distinguer le crime de guerre de la manière :

1. Le crime de guerre constitué par les actes qui portent atteintes aux
conventions de Genève de 18

Lorsque ces actes visent les personnes ou les biens protégés par lesdites
dispositions

2. Les actes qui constituent les autres violations graves des lois et coutumes
applicables aux conflits armés internationaux dans le cadre établi du droit
international
3. Les actes qui violent gravement l’article 3 commun aux 4 conventions de
Genève du 12 aout 1949, commis à l’encontre des personnes qui ne
participent pas directement les hostilités, y compris les membres des forces
armées qui ont déposé les armes, et des personnes qui ont été mises hors de
combat par cause de maladie, blessure, détention, ou par toute autre cause
dans le conflit armé ne présentant pas un caractère international.
4. Les actes commis dans le cadre des tortures armées n’ayant pas un caractère
international, et qui ne s’appliquent pas aux troubles internes.
5. Les faits ou les actes qui portent atteinte gravement aux lois et coutumes
applicables aux conflits n’ayant pas un caractère international, dans le cadre
établit dans le droit international.

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Section 2. ELEMENTS CONSTITUTIFS DU CRIME DE GUERRE

§1. Les éléments matériels

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