Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
THEME
Présenté par
M. MELEDJE DJEDJRO F.
Agrégé de Droit Public et Science politique
Professeur titulaire et Doyen Honoraire
Et la co-direction de
Juillet 2017
« Le droit international est actuellement soumis à de multiples
évolutions qui lui font traverser une véritable crise d'identité et
qui amènent à repenser sa notion ».
Au crépuscule du XXème siècle, le droit international est entré dans une nouvelle ère ; la
sanction pénale longtemps ignorée des salons feutrés du système juridique international a fait
son entrée réelle après l’expérience des tribunaux ad hoc1. La naissance de la Cour pénale
internationale (CPI) est par conséquent un tournant majeur et marque une évolution certaine
du droit international, à l’image du Traité de Westphalie que l’on présente volontiers comme
étant la genèse du système juridique inter-étatique moderne. En mettant un terme à la guerre
de Trente ans, ces Traités ont mis en place un nouveau système de régulation de la société
internationale avec pour principe fondamental, la souveraineté. Il appert que la matrice de ce
qui constitue le droit de la société internationale classique, dans laquelle seuls les États ont
droit de cité, est sans aucun doute la souveraineté. Celle-ci représente l’épine dorsale, « la
mère nourricière et la cause efficiente du droit international » 2 sans laquelle l’ordre juridique
international n’existerait pas. Sans elle, pas de droit international.
1
LA BROSSE (Renaud), « Les trois générations de justice pénale internationale. Tribunaux pénaux
internationaux, Cour pénale internationale et tribunaux mixtes », in Annuaire français de Relations
internationales, 2005, vol. VI, pp. 154-166 ; BADINTER (Robert), « De Nuremberg à la cour pénale
internationale », Pouvoirs, n°92, 2000, pp. 155-164, « De Nuremberg à la Haye », RIDP, vol.75, 2004/3-4, pp.
699-707 ; BASSIOUNI (Chérif), « L’expérience des premières juridictions pénales internationales », in
Droit international pénal, ASCENCIO (Hervé), DECAUX (Emmanuel) et PELLET (Alain) (Sous la
direction), CEDIN, Paris, A. Pedone, 2012, pp. 733-754.
2
KOLB (Robert), « La validité du modèle de Vattel après 1945 », in SANDOZ (Yves), Réflexions sur l'impact,
le rayonnement et l'actualité de "Le droit des gens, ou Principes de la loi naturelle appliqués à la conduite et
aux affaires des Nations et des Souverains" d'Emer de Vattel : à l'occasion du 250ème anniversaire de sa
parution, Bruxelles, Bruylant, 2010. p. 137.
3
Idem
3
En se fondant sur le principe de souveraineté comme déterminisme du droit international, la
doctrine volontariste subordonne l’existence de ce système juridique à l’unique volonté des
Etats ; autant dire que « le droit international est le produit des volontés concertées des Etats
érigés en êtres juridiques capables de délibérer en conscience sur leurs décisions »4. Donnée
centrale du droit international, c’est la volonté étatique qui façonne, cristallise le
développement du système juridique international et assure son efficacité. Dans une telle
perspective, rien ne peut se faire sans le consentement des Etats. A ce propos, M. Serge Sur,
confirmant l’importance du consentement de l’Etat dans la formation de la norme
internationale, a pu écrire :
Bref ! ils sont l’alpha et l’oméga du droit international. Jaloux de leur souveraineté dont
rendre justice constitue un aspect essentiel, les Etats n’ont jamais véritablement manifesté une
volonté concordante allant dans le sens d’instaurer la sanction pénale dans l’environnement
international. Or justement une certaine doctrine 6 a contesté la juridicité du droit international
pour son caractère non sanctionnateur. Selon la théorie générale du droit, ce qui différencie la
règle de droit des autres règles sociales est à rechercher dans l’organisation de la sanction en
cas d’inobservation de celle-ci7. En ce sens, constitue du droit, l’ensemble des règles
régissant la vie en société dont la violation est sanctionnée par la puissance publique 8. Elle est,
de ce fait, non seulement critère de définition du droit, mais encore condition de l’efficacité de
la norme juridique. La sanction est, en effet, essentielle dans la concrétisation de la règle de
droit. A l’instar du gendarme sans glaive, dépourvu d’une réelle autorité, le droit, en l’absence
4
KAMTO (Maurice), « La volonté de l’Etat en droit international », RCADI, 2004, vol.310, pp.11-428, p.23.
5
SUR Serge, Les dynamiques du droit international, Paris, A. Pedone, 2012, p.69 ; Voir également son cours à
l’Académie de droit international « La créativité du droit international », RCADI, 2013, vol. 363, pp.9-331.
6
En particulier Raymond Aron et Georges Burdeau.
7
Voir en ce sens MAZEAUD (Henri, Léon, Jean) et CHABAS (François), Leçons de Droit civil, Tome I,
Introduction, à l’étude du droit, Paris, Montchrestien, 1996.
8
Lexique des termes juridiques
3
d’une sanction organisée, est un amas de règles incapable de réguler la société dans laquelle il
s’insère. La prétendue primitivité9 du droit international s’explique donc, en partie, par
l’absence d’un pouvoir judiciaire institutionnalisé chargé de sanctionner les violations de la
norme internationale. Mais, si « la contrainte est une garantie (très importante, mais non pas
unique) d’une meilleure observation du droit »10, sa seule absence ne saurait remettre en cause
la juridicité du droit international. Cette lacune juridictionnelle du droit international a été
comblée en partie par la création de la Cour internationale de Justice (CIJ) comme organe
judiciaire principal des Nations Unies en remplacement de la Cour permanente de Justice
internationale (CPJI) instituée dans le cadre de la SDN. Ainsi donc, depuis la première moitié
du XXè siècle, la société internationale dispose d’un forum judiciaire de règlement des
différends. Toutefois, la CIJ tout comme sa devancière n’est que juge des puissances
publiques et ne prononce pas de sanctions pénales ; les infractions pénales étaient hors champ
dans le contentieux international ainsi mis en place.
Ce qui précède laisse apparaître la centralité de l’Etat dans l’ordre juridique international, au
point qu’on aurait pu penser que le droit international est exclusivement un droit des Etats
comme l’a jugé la Cour permanente de Justice internationale dans l’affaire dite du Lotus en
1927. Selon la Cour :
« Le droit international régit les rapports entre les Etats indépendants. Les règles liant les
Etats procèdent donc de la volonté de ceux-ci, volonté manifestée dans les conventions ou
dans les usages acceptés généralement comme consacrant des principes de droit et établis en
vue de régler la coexistence de ces communautés indépendantes ou en vue de la poursuite de
buts communs. » 11
Cet « inter-étatisme pur »12 du droit international ou « la société du Lotus » selon l’expression
M. Pierre-Marie DUPUY13 a perdu de sa vigueur et de sa pertinence durant le XX ème siècle au
9
Voir VIRALLY (Michel), « Sur la prétendue « primitivité » du droit international », in Le droit international
en devenir. Essais écrits au fil des ans, Genève, Graduate Institute Publications, 1990. ; KOLB (Robert), « Le
droit international est-il un droit primitif ? » Zeitschrift für öffentliches Recht, 2000, vol. 55, p. 101-114;
10
VIRALLY (Michel), « Sur la prétendue « primitivité » du droit international », op.cit.
11
CPJI, série A n°10, p. 18.
12
PELLET (Alain), « Le droit international à l’aube du XXIème siècle (La société internationale contemporaine –
permanences et tendances nouvelles) », cours fondamental in Cours euro-méditerranéens Bancaja de droit
international, vol. I, 1997, Aranzadi, Pampelune, 1998, pp. 19-112, p.67 et s.
13
DUPUY Pierre-Marie, « L’unité de l’ordre juridique international. Cours de droit international public (2000) »,
RCADI, 2002, vol. 297, p.41.
3
regard du développement connu par le système juridique international. L’inter-étatisme
absolu du droit international n’est plus d’actualité, c’est certain. Mais attention, cela ne
signifie pas la mort de l’Etat ; il reste et demeure l’acteur et le sujet par excellence du système
juridique international. Il est, aux dires, de M. Serge Sur « toujours le médiateur – on pourrait
presque dire le proxénète »14.
« Les sujets de droit, dans un système juridique, ne sont pas nécessairement identiques quant
à leur nature ou à l'étendue de leurs droits ; et leur nature dépend des besoins de la
communauté »16.
14
SUR (Serge), Les dynamiques du droit international, op.cit, p.70.
15
Voir KOLB (Robert), « Une observation sur la détermination de la subjectivité internationale », Zeitschriftfür
öffentliches Recht, 1997, vol. 52, p.115-125 ; LATTY (Frank), « Ploutocratie et personnalité juridique
internationale », in CASSELA Sarah et DELABIE Lucie (sous la direction), Faut-il prendre le droit
international au sérieux ? Journée d’étude en l’honneur de Pierre Michel Eisemann, Paris, A. Pedone, 2016,
pp.77-90.
16
« Réparation des dommages subis au service des Nations Unies, Avis consultatif, C.I.J., Recueil 1949, p.
174. »
3
Le domaine matériel du droit international 17 n’est resté en marge de ce processus
évolutionniste ; la matière du système juridique international s’est sans cesse accrue au point
où aucun pan de la vie internationale actuelle n’échappe à son emprise. En effet, les territoires
de l’ordre juridique international se sont élargis, au fil de l’histoire, par la régulation des
diverses facettes des relations internationales, qu’il s’agisse des relations diplomatiques,
sécuritaires, économiques,… En conséquence, les frontières du droit international ne sont ni
étanches ni fixes18, car il agrège sans cesse de nouveaux « espaces ». Bref, la matière du droit
international est illimitée et son évolution tient compte du contexte de l’époque. C’est dire que
les circonstances du moment influent considérablement sur le devenir du droit international
comme en témoigne les bouleversements enregistrés à la fin de la guerre froide contrairement
à la stagnation constatée lors de la période précédente : celle de la division idéologique du
monde.
17
KOLB, Robert, « Le domaine matériel du droit international : esquisses sur les matières régies par le droit
international public à travers l'histoire », in KOHEN (Marcelo), KOLB (Robert) et TEHINDRAZANARIVELO
(Djacoba Liva). Perspectives du droit international au 21e siècle, Liber Amicorum Professeur Christian
Dominicé en honneur de son 80è anniversaire, Leiden, M. Nijhoff, 2012, p. 47-67.
18
« (…) cantonné aux salons feutrés des relations des diplomates, alors que le droit international s’occupe au
moins tout autant des affaires bruyantes de la vie quotidienne, aussi « banales » que le statut fiscal des revenus
des étrangers, les garanties du gardé à vue, les délits de presse, le procès Pignol, le licenciement et la liberté
syndicale, la navigation aérienne, l’affranchissement des courriers postaux et la répartition des bandes
hertziennes, etc », SANTULLI (Carlo), Introduction au droit international-Formation, application, exécution,
Paris, A. Pedone, 2013, p. 4.
19
DOMINICE (Christian), « « La société internationale à la recherche de son équilibre. Cours général
de droit international public (2006) », RCADI, vol. 370, 2015 (2013), pp.13-392, p….
20
Voir KOLB (Robert), « L’article 103 de la Charte des Nations Unies », RCADI, 20…., vol. 367, pp.9-
234.
3
internationales21, la protection de l’individu par la promotion des droits de l’homme 22… Mais,
les droits de l’homme ainsi proclamés sont restés sans glaive, du moins au niveau global, en
l’absence d’une juridiction internationale chargée de réprimer leurs violations ainsi que les
manquements au droit international humanitaire.
Droit lacunaire justifié par son caractère fortement décentralisé et non sanctionné, le droit
international connait une certaine transformation, au tournant de la dernière décennie du
XXème siècle. En effet, après la longue léthargie du processus de pénalisation du droit
international initié au lendemain de la première guerre mondiale 23 et l’éclair de l’expérience
de Nuremberg24, la société internationale, en réponse aux massacres en ex-Yougoslavie et au
Rwanda25, a institué des juridictions pénales ad hoc, temporaires, sectorielles et
conjoncturelles. Malgré les insuffisances de ces expériences de juridictions pénales
internationales, elles ont l’avantage d’inscrire sur l’agenda de la communauté internationale la
nécessité de créer une Cour criminelle internationale à vocation permanente. Ce qui fut fait en
1998 à l’occasion de la conférence de Rome 26. Évènement majeur de l’aube de ce XXI ème
siècle, la Cour pénale internationale marque une étape décisive dans la construction d’un droit
international pénal et projette sa lumière vivifiante, sa force d’attraction sur l’ensemble du
système juridique international. D’ailleurs, le développement d’un domaine spécifique du
droit international a toujours fonctionné comme un catalyseur « sur le corps du droit
international » 27.
21
Article 2, § 4 de la Charte des Nations Unies.
22
L’adoption de la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, les deux pactes internationaux relatifs
aux droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels de 1966, la Convention sur la prévention et la
répression du crime de génocide de 1948.
23
Article 227 du Traité de Versailles.
24
Les accords de Londres ont mis en place le Tribunal militaire international de Nuremberg.
25
Résolutions 808 et 827 de 1993 créant le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et 955 du 8
novembre 1994 instituant le Tribunal pénal international pour le Rwanda.
26
DOBELLE (Jean-François), « La convention de Rome portant statut de la Cour pénale internationale »,
Annuaire français de droit international, vol. 44, 1998, pp. 356-369, BASSIOUNI (Chérif), « CPI, Ratification
et législation nationale d’application », Nouvelles Etudes pénales, 1999, pp. 1-45 ; BENNOUNA (Mohamed), «
La Cour pénale internationale », in Droit international pénal, ASCENSIO (Hervé), DECAUX (Emmanuel) et
PELLET (Alain) (dir.), op.cit., pp. 807-824 ; COTTEREAU (Gilles), « Statut en vigueur, la Cour pénale
internationale s'installe », Annuaire français de droit international, vol. 48, 2002, p.; SUR (Serge), « Vers une
Cour pénale internationale : la Convention de Rome entre les ONG et le Conseil de sécurité », Les dynamiques
du droit international, op.cit, pp.259-278.
3
De juridictions pénales internationales épisodes à la fin du siècle dernier, l’ordre juridique
international dispose d’un forum28 permanent de contestation de la responsabilité. Ceci
constitue à n’en point douter une nouveauté dont il faut apprécier l’apport à la théorie
générale du droit international.
L’intérêt de l’étude
Porter une réflexion sur « La Cour pénale internationale et le droit international » peut
sembler, au regard de l’actualité entourant cette institution et des nombreux travaux consacrés
à la Cour, être un effet de mode 29. Quoi qu’il en soit, cela n’enlève rien à la pertinence d’un
sujet portant sur une question aussi cruciale pour le devenir du droit international dans ce
monde en crise où la violence et les atteintes aux droits de la personne humaine semblent être
banalisées. En toile de fond, c’est tout le système international qui est menacé par ce
déchainement aveugle de la violence ; si rien n’est fait le projet d’une paix – paix perpétuelle
dans la perspective kantienne – ne verra jamais le jour. C’est dire l’importance de la
philosophie au fondement de la Cour pénale internationale, même si à elle seule ne pourra
juguler les manifestations horrifiantes de la terreur.
27
KOLB (Robert), KOLB (Robert), « Les influences du droit international pénal sur le droit international
public », Annuaire français de relations internationales, Vol. XII, 2011, p.
28
DUMONT (Hélène) et GALLIE (Martin), « La Cour pénale internationale (CPI) : les fondations fragiles
d’un droit universel et d’un forum commun supranational en matière de crimes internationaux », in HUGUES
(Patrick), et MOLINARI (Pierre) (Dir.), Justice et participation dans un monde global : la nouvelle règle de
droit, Éditions Thémis, 2004, p. 92 et s. (disponible sur https://depot.erudit.org/id/002998dd).
29
Sur la question des phénomènes de mode, voir SUR (Serge), « Les phénomènes de mode en droit
international », in Les dynamiques du droit international, op.cit, pp.122-144.
30
ASCENSIO (Hervé), « La justice pénale internationale de Nuremberg à la Haye », in GABORIAU
(Simone) et PAULIAT (Hélène), La justice pénale internationale, Actes du colloque organisé à Limoges les
22-23 novembre 2001, PULIM, p. 30.
3
quels qu’ils soient, la position statutaire étant inopérante devant elle 31. Elle se présente comme
l’instrument de mise en œuvre effective du droit international en général et en particulier du
droit international humanitaire qui se voit ainsi juridictionnaliser 32. La Cour elle-même se
considère comme « la pierre angulaire d’un dispositif pénal inédit »33 dont l’objectif est
l’instauration d’une société internationale apaisée, gage de sécurité et de bien-être en mettant
hors d’état de nuire ceux qui troublent l’ordre public international.
La problématique
Tel que posé le sujet soulève dans l’immédiat un problème : celui de l’engouement suscité par
la création de la Cour pénale internationale au point où il serait judicieux de s’interroger sur la
réelle capacité de la Cour à faire ce pourquoi elle existe. Quoique pertinente et malgré les
nombreuses critiques en la matière, la Cour n’est qu’un adolescent qui se construit lentement.
Mais une autre question nous paraît plus intéressante ; elle a trait au rapport général ou à
l’influence que l’existence de la Cour pénale internationale peut avoir sur le droit international
général. Ainsi, au contact de la Cour pénale internationale, le droit international,
naguère droit des États et pour les États, droit foncièrement décentralisé a-t-il subit une
évolution au point où l’image qu’elle projette est différente de celle d’antan ?
31
Article 27 du Statut de Rome
32
Voir La juridictionnalisation du droit international, Colloque de Lille, SFDI, 2003.
33
Rapport de la Cour pénale internationale pour l’année 2004-2005, 1er août 2005, A/60/177, par. 3.
34
FERNANDEZ (Julian), La politique juridique extérieure des États-Unis à l’égard de la Cour pénale
internationale, Paris, A. Pedone, 2010, 650 p.
3
D’emblée, on peut constater avec le professeur MELEDJE Djedjro que le droit international,
au début de ce XXIème siècle, est marqué par des évolutions réelles et des constantes 35. D’une
part, la constante la plus évidente, en relation avec la Cour pénale internationale, est la
position matricielle de l’Etat, l’indépassable. En effet, la Cour est une création des Etats tout
comme son efficacité dépend de la bonne volonté de ceux-ci. D’autre part, des évolutions
majeures sont constatables sur un double plan technique et éthique. Le développement
technique correspond à la perspective scellienne du passage du normatif à l’institutionnel
tandis que l’aspect éthique réside dans la volonté « de remédier à une carence juridique
multiforme – défaut d’incrimination, de compétence, d’intérêt, principe de l’opportunité des
poursuites… »36.
Il en résulte deux idées fondamentales : d’une part la sanction pénale est enfin organisée en
droit international, d’autre part une telle organisation induit une évolution normative
conséquente. Tout ceci modifie en filigrane l’image du droit international.
PLAN PRÉLIMINAIRE
35
MELEDJE Djedjro, « Ma vision du droit international », in JOUANNET (Emmanuelle), RUIZ FABRI
(Hélène) et SOREL (Jean-Marc), Regards d'une génération sur le droit international, Paris, A.Pedone, 2008,
pp…
36
SUR (Serge), « Le droit international pénal entre l’Etat et la société internationale», in Les dynamiques du
droit international, op.cit, p.241.
3
Titre 1- L’institutionnalisation de la justice pénale internationale
3
Titre 2- L’élargissement des sujets de l’ordre international
3
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
Dictionnaire
LA ROSA Anne-Marie, Dictionnaire de droit international pénal, Paris, PUF, 1998, 118 p.
3
ROCHE Catherine, L’essentiel du droit international public, Paris, Gualino, Les Carrés, 4 ème
édition, 2010, 136 p.
RUZIE David et TEBOUL Gérard, Droit international public, Paris, Dalloz, Mémentos,
23ème édition, 2010, 354 p.
SUR Serge, Les dynamiques du droit international, Paris, A.Pedone, 2012, 316 p.
TOURME-JOUANNET Emmanuelle, Qu’est ce qu’une société internationale juste ? Le
droit international entre développement et reconnaissance, Paris, Pedone, 2011, 310 p.
TOURME-JOUANNET Emmanuelle, Le droit international, Paris, P.U.F., coll. Que sais-
je?, 2016, 126 p.
Ouvrages spécialisés
3
TRINDADE Antônio Augusto Cançado et BARROS LEAL César, Le respect de la
dignité humaine, IV Cours Brésilien Interdisciplinaire en Droits de l’Homme, Fortaleza,
2015, 207 p.
TRINDADE Antônio Augusto Cançado, Évolution du droit international au droit des gens.
L’accès des individus à la justice internationale. Le regard d’un juge, Paris, A. Pedone,
2008, …
VAN STEENBERGHE Raphaël, La légitime défense en droit international public,
Bruxelles, Larcier, 2012, 612 p.
3
DUPUY Pierre-Marie, « L'unité de l'ordre juridique international : cours général de droit
international public (2000) », RCADI, 2002, vol. 297, pp.9-489.
EUSTATHIADES Constantin Th., « Les sujets du droit international et la responsabilité
internationale : nouvelles tendances », RCADI, 1953, vol. 084, pp.405-428.
KAMTO Maurice, « La volonté de l’Etat en droit international », RCADI, 2004, vol. 310,
pp.11-428.
KOLB Robert, « L’article 103 de la Charte des Nations Unies », RCADI, 20…., vol. 367,
pp.9-234.
KELSEN Hans, « Les rapports de système entre le droit interne et le droit international
public », RCADI, 1926, vol. 014, pp.227-326
KISS Alexandre-Charles, « La notion de patrimoine commun de l'humanité », RCADI, 1982,
vol. 175, pp.120-242.
KLEIN Pierre, « Le droit international à l'épreuve du terrorisme », RCADI, 2007, vol. 321,
pp.203-473.
LAGRANGE Evelyne, « L'efficacité des normes internationales concernant la situation des
personnes privées dans les ordres juridiques internes », RCADI, 2012, vol. 356, pp.239-
552.
LAUTERPACHT Hersch, « Règles générales du droit de la paix », RCADI, 1937, vol. 062,
pp.100-296.
LOQUIN Éric, « Les règles matérielles internationales », RCADI, 2007, vol. 322, pp.9-230.
MAHIOU Hamed, « Le droit international ou la dialectique de la rigueur et de la flexibilité :
cours général de droit international », RCADI, 2009, vol. 337, pp.9-512.
MALENOVSKY Jiri, « L'indépendance des juges internationaux », RCADI, 2011, vol. 349,
pp.9-267.
MORIN Jacques-Yvan, « L'État de droit : émergence d'un principe du droit international »,
RCADI, 1995, vol. 254, pp.9-446.
PASTOR RIDRUEJO José Antonio, « Le droit international à la veille du vingt et unième
siècle : normes, faits et valeurs : Cours général de droit international public », RCADI,
1998, vol. 274, pp.9-308.
PELLET Alain, « L’adaptation du droit international aux besoins changeants de la société
internationale (conférence inaugurale) », RCADI, 2007, vol. 329, pp.9-48.
ROUCOUNAS Emmanuel, « Facteurs privés et droit international public », RCADI, 2002,
vol. 299, pp.9-388.
SALMON Jean, « Quelle place pour l'Etat dans le droit international d'aujourd'hui?, RCADI,
2011, vol. 347, pp.9-78.
SCELLE Georges, « Règles générales du droit de la paix », RCADI, 1933, vol. 046, pp.327-
693.
SUR Serge, « La créativité du droit international », RCADI, 2013, vol. 363, pp.9-331.
3
THIERRY Hubert, « L'évolution du droit international : cours général de droit international
public », RCADI, 1990, vol. 222, pp.9-185.
TRINDADE Antônio Augusto Cançado, « International law for humankind : towards a new
jus gentium (I) : general course on public international law », RCADI, 2005, vol. 316,
pp.9-439.
TRUYOL Y Serra Antonio, Théorie du droit international public: cours général, RCADI,
1981, vol. 173, pp.53-355.
TRUYOL Y Serra Antonio, « L’expansion de la société internationale aux XIXè et XXè
siècles », RCADI, 1965, vol. 116, pp.89-171.
VERDROSS Albert, « Règles générales du droit international de la paix », RCADI, 1929,
vol.30, pp.271-517.
VERHOEVEN Joe, « Considérations sur ce qui est commun : Cours général de droit
international public », RCADI, 2008, vol.334, pp.9-434.
WEIL Prosper, « Le droit international en quête de son identité : cours général de droit
international public », RCADI, 1992, vol.237, pp.11-370.
Thèses et mémoires
ADOPO Annick Marie-Dominique, Les Etats africains et la répression des crimes
internationaux, Universités de Paris 1 et Cocody, 2012.
ALLAFI Moussa, La Cour pénale internationale et le Conseil de sécurité : justice versus
maintien de l’ordre, Université François-Rabelais de Tours, 2013.
BOKA Marie, La Cour Pénale Internationale entre droit et relations internationales, les
faiblesses de la Cour à l'épreuve de la politique des Etats, Université Paris-Est,
2013.
KANE Ameth Fadel, La protection des droits de l’enfant pendant les conflits armés en droit
international, Université de Lorraine, 2014.
LAPORTE Anne, Essai sur les conditions de la responsabilité pénale des chefs d’Etat et de
gouvernement en droit international public, Université du Maine, 2000.
3
BACHAND Rémi, « Les quatre strates du droit international analysées du point de vue des
subalternes », Revue québécoise de droit international, vol.24.1, 2011, pp.1-44.
BERNARD Diane, « Une allégorie de la fonction de juger en droit international
pénal », in Revue interdisciplinaire d'études juridiques, Vol. 71, n°71, p. 137-157.
« Le Statut de la Cour pénale internationale saisi par les Etats : un jaillissement du droit
hors catégorie », in CARTUYVELS Yves, DUMONT Hugues, GERARD Phillipe (sous
la direction de), Les sources du droit revisité, Anthémis, Limal, 2013, pp.57-100.
« Un (possible) apport africain à la justice internationale pénale », Études
internationales, vol.45.1, 2014, pp. 51–66.
BITTI Gilbert, « Chronique de jurisprudence de la Cour pénale internationale », Revue de
science criminelle et de droit pénal comparé (Paris), n° 4, 2011, pp. 925-939.
« Les droits procéduraux des victimes devant la Cour pénale internationale »,
Criminologie (Montréal), volume 44, numéro 2, 2011, pp. 63-98.
« Les victimes devant la Cour pénale internationale. Les promesses faites à Rome ont-
elles été tenues? », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé (Paris), n°2,
2011, pp. 293-342.
BOISSON DE CHAZOURNES Laurence, « Des relations entre l'ONU et les organisations
régionales à l'aune des tribulations de l'affaire Kadi », in DOUMBE-BILLE Stéphane et
THOUVENIN Jean Marc Ombres et lumières du droit international - Mélanges en
l'honneur du Professeur Habib Slim, Paris, Pedone, 2016, pp.71-86.
CONDORELLI Luigi, « Responsabilité d’Etats et d’individus en cas d’acte d’agression ou
de terrorisme », Annuaire Brésilien de Droit International, pp.46-106.
CORTEN Olivier, « Quelques réflexions sur la juridicité du droit international à la
lumière de la crise yougoslave », Revue Belge de Droit International, 1996/1,
Bruylant, Bruxelles, pp.217-247.
CURRAT Philippe, « Hans Kelsen, Carl Schmitt et la Cour pénale internationale. Quelques
réflexions après la première décennie d’exercice de la Cour », in Annuaire français de
relations internationales, ….
DECHERF Dominique, 2013, « Le Kenya et la Cour pénale internationale », Études,
tome 419, no 11 : 449-460.
DE FROUVILLE Olivier, « Le paradigme de la constitutionnalisation vu du droit
international », in HENNETTE-VAUCHEZ Stéphanie et SOREL Jean Marc (sous la
direction de), Les droits de l’homme ont-ils constitutionnalisés le monde ?, Bruxelles,
Bruylant, pp.193-215.
DITTRICH Viviane, « La Cour spéciale pour la Sierra Leone et la portée de son héritage »,
Études internationales, vol.45.1, 2014, p.85–103.
DUMONT Hélène, « Quand l’international fait une alliance avec le pénal, assiste-t-on a la
naissance d’un droit pénal international génétiquement modifié? », Revue générale de
droit, Vol. 33 (1), (2003), p. 133.
DUPUY Pierre-Marie, « Le jus cogens, les mots et les choses. Où en est le droit impératif
devant la CIJ près d’un demi-siècle après sa proclamation? » in Enzo Cannizzaro (dir.),
The Present and Future of Jus Cogens, pp.99-130.
3
FERNANDEZ Julian, « Variations sur la victime et la justice pénale internationale », Amnis,
Revue de civilisation contemporaine de l’Université de Bretagne occidentale,
www.univ-brest.fr/amnis/.
FRYDMAN Benoît et HENNEBEL Ludovic, « Le contentieux transnational des droits de
l’homme : une analyse stratégique », Revue Trimestrielle des droits de l’homme, 2009,
vol.77, pp.73-136.
HENNEBEL Ludovic, « Les droits de l’homme dans les théories du droit global » in La
science du droit dans la globalisation, CHEROT Jean-Yves et FRYDMAN Benoît
(sous la direction), Bruxelles, Bruylant, 2012, pp.140-165.
GADJI Abraham, « La doctrine africaine et le jus cogens : retour sur une notion livrée aux
tourments », in HOURQUEBIE Fabrice (Sous la direction de), La doctrine dans
l'espace africain francophone,… pp113-145.
GRONDIN Rachel, « La responsabilité pénale du chef militaire : un défaut d’agir mais un
défaut d’état d’esprit », Revue générale de droit, n°34, 2004, pp. 309-341.)
HARELIMANA Jean-Baptiste, « La reconnaissance du statut de la victime : un nouveau
chapitre de la justice internationale », Miskolc Journal of international law, vol. 6, n°1,
2009, pp. 35-59.
HAZAN Pierre, « Mesurer l’impact des politiques de châtiment et de pardon : plaidoyer pour
l’évaluation de la justice transitionnelle », Revue internationale de la Croix-rouge,
n°861, vol. 88, mars 2006, p.
HENNEBEL Ludovic, « Les droits de l’homme dans les théories du droit global », in
CHÉROT Jean-Yves et FRYDMAN Benoît (Sous la direction de), La science du droit
dans la globalisation, Collection « Penser le droit », Bruxelles, Bruylant, 2012, pp. 140-
165.
HENZELIN Marc, « Droit international pénal et droits pénaux étatiques : le choc des
cultures », in Henzelin/ Roth (éds.), Le droit pénal à l'épreuve de l'internationalisation,
Paris, Genève, Bruxelles, LGDJ, Georg, Bruylant, 2002, p. 69-118.
« La Cour pénale internationale : organe supranational ou otage des États ? », RPS,
2001, vol. 119, p. 221-238.
« Les raisons de savoir du supérieur hiérarchique qu'un crime va être commis ou a été
commis par un subordonné », in Tavernier (éd.), Actualité de la jurisprudence pénale
internationale à l'heure de la mise en place de la Cour pénale internationale, Bruylant,
Bruxelles, 2004, p. 81-126
« Ne bis in idem, un principe à géométrie variable », RPS, 2005, vol. 123, p. 345-382.
ITSOUHOU Mbadinga Moussounga, « Variations des rapports entre les juridictions
pénales internationales et les juridictions nationales dans la répression des crimes
internationaux », RTDH, 56/2003, pp. 1221-1246.
JADALI Safinaz, « Dix ans après l’adoption du Statut de Rome de 1998. Quelques
remarques sur les imperfections du fonctionnement de la Cour pénale internationale »,
Lex Electronica, vol. 13 n°3, Hiver 2009.
Justice pénale internationale : nouvel ordonnancement moral ou marchandage
diplomatique ? Revue Tiers Monde, nº 205 (1/2011), Mars 2011..
3
KOLB Robert, « Mondialisation et droit international », in Relations internationales, PUF,
2005/3 (n°123), p. 69-86.
« Le droit international est-il un droit primitif ? » Zeitschrift für öffentliches Recht,
2000, vol. 55, p. 101-114.
« Le degré d'internationalisation des tribunaux pénaux internationalisés », in
ASCENSIO (Hervé), LAMBERT-ABDELGAWAD (Elisabeth), SOREL (Jean-Marc),
Les juridictions pénales internationalisées : (Cambodge, Kosovo, Sierra Leone, Timor
Leste), Paris, Société de Législation Comparée, 2006, p.47-68.
« Théorie du ius cogens international », Revue belge de droit international, 2003, vol.
36, n°1, p.5-55.
« La bonne foi en droit international public », Revue belge de droit international, 1998,
vol. 31, n°2, p.661-732.
« Quelques réflexions sur le droit relatif au maintien de la paix au début du XXI ème
siècle », African Yearbook of International Law, 2004, vol. 12, p.193-215
3
« Réflexions sur l'évolution du droit international public "européen" », Swiss Review of
International and European Law, 2012, vol. 22, n°4, p.605-612.
« "L'État X n'est pas membre des Nations Unies ; donc, il ne doit pas respecter le droit
international" : variations sur un thème saugrenu », Swiss Review of International and
European Law, 2014, vol. 24, n°3, p. 369-383.
« Le domaine matériel du droit international : esquisses sur les matières régies par le
droit international public à travers l'histoire », in KOHEN (Marcelo), KOLB (Robert) et
TEHINDRAZANARIVELO Djacoba Liva, Perspectives du droit international au 21e
siècle, Liber Amicorum Professeur Christian Dominicé en honneur de son 80 è
anniversaire, Leiden, M. Nijhoff, 2012, p.47-67.
3
LAFONTAINE Fannie, « Le Conseil de Sécurité et la Cour pénale internationale :
complémentarité ou confrontation entre justice pénale internationale et sécurité
internationale? », in FADEL Fady et EID Cynthia (dir.), Nouvel acteur, ancien sujet. Le
Liban au Conseil de Sécurité, Bruxelles, Bruylant, 2010, pp. 199-218.
3
« Cour pénale internationale et néocolonialisme : au-delà des évidences », Études
internationales, vol.45.1, 2014, pp.27–50.
MOUANGUE Kobila James, « L’Afrique et les juridictions pénales internationales »,
Cahier Thucydide, n°10, février 2012, 61 p.
MOUEN MOUEN Vincent Pascal, « La "responsabilité de prévenir" à l'épreuve du
multilatéralisme en Afrique », in Le régionalisme, L’observateur des Nations Unies,
vol.35, 2013-2, p
NOUAZI KEMKENG Carole Valérie, « Le régionalisme juridictionnel africain à l'épreuve
de la fusion annoncée. Une analyse prospective à la lumière des autres régionalismes
juridictionnels », L’observateur des Nations Unies, vol.35, 2013-2,.
ONDO Télesphore, « Réflexions sur la responsabilité pénale internationale du chef d’Etat
africain », RTDH, 69/2007, pp.153-209.
PAVIA Marc Luc, « La place de la victime devant les tribunaux pénaux internationaux »,
Archives de politique criminelle, 2002/1, n°24, p. 61-79.
PELLET Alain, « Compétence matérielle et modalités de saisine » in Colloque Droit et
démocratie, La Cour pénale internationale, La documentation française, 1999, pp.
« Pour la Cour pénale internationale, quand même ! Quelques remarques sur sa
compétence et sa saisine », L’observateur des Nations Unies, n°5, 1998, pp. 143-163.
« Responsabilité de l’état et responsabilité pénale individuelle en droit international »,
Guest Lecture Series of the Office of the Prosecutor, Série de Conférences du Bureau du
Procureur, 30 mai 2006, La Haye, 09 p.
« Le droit international à l’aube du XXIème siècle (La société internationale
contemporaine – permanences et tendances nouvelles) », cours fondamental in Cours
euro-méditerranéens Bancaja de droit international, vol. I, 1997, Aranzadi, Pampelune,
1998, pp. 19-112.
QUIRICO Ottavio, « La théorie de la négligence criminelle et le Statut de la Cour pénale
internationale », Revue générale de droit international public, t. 113, n°2, 2009, pp.
333-364
ROBERT Marie-Pierre, « La responsabilité du supérieur hiérarchique basée sur la
négligence en droit pénal international », Les cahiers de droit, vol.49, n°3, 2008, pp.
413-453.
« L’évolution de la responsabilité du supérieur hiérarchique en droit pénal
international », Revue du Barreau, Tome 67, 2007-2008, pp. 1-38.
SAVADOGO Ouigou Raymond, « Les Chambres africaines extraordinaires au sein des
tribunaux sénégalais. Quoi de si extraordinaire ? », Études internationales, Vol. 45.1,
2014, pp. 105-127.
SCALIA Damien, « Le sens de la peine dans la première condamnation par la Cour pénale
internationale », Études internationales, vol.45.1, 2014, pp. 67–83.
SLIM Habib, « Les moyens de Mise en Œuvre du Droit International Humanitaire:
Rôle des Organisations Non Gouvernementales », in Institut International de Droit
3
Humanitaire, Les moyens de mise en œuvre du droit international humanitaire, Table-
Ronde de San Remo, 2-4/09/2004, Bulletin de l’IIDH, San Remo, 2004.
« La sécurité́ collective et la mise en œuvre du droit international humanitaire », in S.
Baldini, G. Ravasi (dir.), Humanitarian Action and State Sovereignty : International
Congress on the Occasion of its XXXth Anniversary, San Remo, 31 août-2 sept. 2000,
IIDH, Milan, Nagard, 2003, pp. 75-88
STERN Brigitte, « Immunités et doctrine de l’Act of State. Différences théoriques et
similitudes pratiques de deux modes de protection des chefs d’État devant les
juridictions étrangères », J.D.I., n° 1, 2006, pp. 63-87.
« Vers une limitation de l’irresponsabilité souveraine des États et chefs d’État en cas de
crime international ? », in Promoting Justice, Human Rights and Conflict resolution
through International Law, Liber Amicorum Lucius Caflish, 2007, Koninklijke Brill, p.
511-547.
TACHOU-SIPOWO Alain-Guy, « Chef d’État à Khartoum et criminel de guerre au
Darfour. La responsabilité pénale du fait d’un intermédiaire en droit pénal
international : le cas Hassan Omar Al Bashir devant la cour pénale internationale »,
Revue québécoise de droit international, n°24.2 (2011), pp.183-216.
« L’immunité de l’acte de fonction et la responsabilité pénale pour crimes
internationaux des gouvernants en exercice », McGill Law Journal ~ Revue de droit de
McGill, n°56 : 3, 2011, pp.630-672.
TAMA Placide Jean Nazaire, « La notion de crime contre l’humanité et les événements
politiques en Côte d’Ivoire : regard critique sur des cas d’homicide de masse », Revue
juridique et politique des États francophones, n°1, janvier-mars 2012, pp. 72-94.
TCHIKAYA Blaise, « La juridictionnalisation du règlement des conflits internationaux en
Afrique », RDP, n°2, 2006, pp……
TIGROUDJA Hélène et HENNEBEL Ludovic, « Le juge, le terroriste et l’Etat de droit »,
in HENNEBEL Ludovic et VANDERMEERSCH Damien (Sous la direction de), Juger
le terrorisme dans l’Etat de droit, Collection Magnacarta, Bruxelles, Bruylant, 2009,
pp.61-173.
TIGROUDJA Hélène, « La mise en place de la Cour pénale internationale marque-t-elle la
fin de l’histoire de la justice pénale internationale ? ».
« Crimes de droit international et principe de légalité des délits et des peines »…
« Le droit au respect de la vie au sens de la convention européenne des droits de
l’homme, « les conflits armes »…
« Vers un accès effectif des victimes à la justice pénale internationale ? (Observations
sous la décision de la chambre préliminaire I de la CPI du 17 janvier 2006) »…
TRINDADE Antônio Augusto Cançado, « L’humanité comme sujet du droit international :
nouvelles réflexions », Rev. Fac. Direito UFMG, Belo Horizonte, n°61, jul./dez. 2012,
pp. 57– 83.
VERHOEVEN Joe, « Le crime de génocide. Originalité et ambiguïté », Revue belge de droit
international, 1991/1, Bruylant, Bruxelles, p
3
VIRALLY Michel « Une pierre d’angle qui résiste au temps : Avatars et pérennité de l’idée
de souveraineté », in Relations internationales dans un monde en mutation, Genève,
IUHEI, 1977, pp. 179-195.
WALLEYN Luc, « La Cour pénale internationale, une juridiction pour les victimes ? »,
Criminologie, vol. 44, n° 2, 2011, p. 43-61.
ZOUREK Jaroslav, « Enfin une définition de l’agression », Annuaire français de droit
international, volume 20, 1974. pp. 9-30.