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Université Félix Houphouët Boigny République de Côte d’Ivoire

UFR-Sciences Juridique, Administrative


et politique

PROJET SOMMAIRE DE THESE

THEME

LA COUR PENALE INTERNATIONALE


ET LE DROIT INTERNATIONAL

Présenté par

KOFFI N’goran Ernest


08 47 31 75- 01 62 66 39
kofernest@gmail.com
Sous la direction de

M. MELEDJE DJEDJRO F.
Agrégé de Droit Public et Science politique
Professeur titulaire et Doyen Honoraire
Et la co-direction de

0 Mme. DANDI GNAMOU


Agrégé des Facultés de Droit

Juillet 2017
« Le droit international est actuellement soumis à de multiples
évolutions qui lui font traverser une véritable crise d'identité et
qui amènent à repenser sa notion ».

TOURME-JOUANNET Emmanuelle, Droit international,


2013, Que sais-je ?, p. 68.

Au crépuscule du XXème siècle, le droit international est entré dans une nouvelle ère ; la
sanction pénale longtemps ignorée des salons feutrés du système juridique international a fait
son entrée réelle après l’expérience des tribunaux ad hoc1. La naissance de la Cour pénale
internationale (CPI) est par conséquent un tournant majeur et marque une évolution certaine
du droit international, à l’image du Traité de Westphalie que l’on présente volontiers comme
étant la genèse du système juridique inter-étatique moderne. En mettant un terme à la guerre
de Trente ans, ces Traités ont mis en place un nouveau système de régulation de la société
internationale avec pour principe fondamental, la souveraineté. Il appert que la matrice de ce
qui constitue le droit de la société internationale classique, dans laquelle seuls les États ont
droit de cité, est sans aucun doute la souveraineté. Celle-ci représente l’épine dorsale, « la
mère nourricière et la cause efficiente du droit international » 2 sans laquelle l’ordre juridique
international n’existerait pas. Sans elle, pas de droit international.

Mais le principe de souveraineté entretient une relation ambivalente avec le droit


international : elle est à la fois condition de réalisation de ce droit mais aussi curieusement un
obstacle à son évolution à cause de l’attachement quelque peu « malsain » des États à ce
principe. Au regard de ce qui précède, la souveraineté est « la grande menace existentielle du
droit international public », le « geôlier comminatoire » 3 de cet ordre juridique.

1
LA BROSSE (Renaud), « Les trois générations de justice pénale internationale. Tribunaux pénaux
internationaux, Cour pénale internationale et tribunaux mixtes », in Annuaire français de Relations
internationales, 2005, vol. VI, pp. 154-166 ; BADINTER (Robert), « De Nuremberg à la cour pénale
internationale », Pouvoirs, n°92, 2000, pp. 155-164, « De Nuremberg à la Haye », RIDP, vol.75, 2004/3-4, pp.
699-707 ; BASSIOUNI (Chérif), « L’expérience des premières juridictions pénales internationales », in
Droit international pénal, ASCENCIO (Hervé), DECAUX (Emmanuel) et PELLET (Alain) (Sous la
direction), CEDIN, Paris, A. Pedone, 2012, pp. 733-754.

2
KOLB (Robert), « La validité du modèle de Vattel après 1945 », in SANDOZ (Yves), Réflexions sur l'impact,
le rayonnement et l'actualité de "Le droit des gens, ou Principes de la loi naturelle appliqués à la conduite et
aux affaires des Nations et des Souverains" d'Emer de Vattel : à l'occasion du 250ème anniversaire de sa
parution, Bruxelles, Bruylant, 2010. p. 137.
3
Idem

3
En se fondant sur le principe de souveraineté comme déterminisme du droit international, la
doctrine volontariste subordonne l’existence de ce système juridique à l’unique volonté des
Etats ; autant dire que « le droit international est le produit des volontés concertées des Etats
érigés en êtres juridiques capables de délibérer en conscience sur leurs décisions »4. Donnée
centrale du droit international, c’est la volonté étatique qui façonne, cristallise le
développement du système juridique international et assure son efficacité. Dans une telle
perspective, rien ne peut se faire sans le consentement des Etats. A ce propos, M. Serge Sur,
confirmant l’importance du consentement de l’Etat dans la formation de la norme
internationale, a pu écrire :

« L’engagement de l’Etat est source de toute normativité internationale, de façon directe ou


indirecte. Ceci vaut pour toutes les normes, quelle qu’en soit la nature, quelle qu’en soit
l’intensité, quelle qu’en soit l’extension. L’Etat n’est donc lié qu’en vertu de son propre
consentement, y compris aux coutumes, y compris aux normes de jus cogens. Ce
consentement peut se présenter sous les formes les plus variées, il peut être explicite,
implicite, tacite, voire présumé. »5

Bref ! ils sont l’alpha et l’oméga du droit international. Jaloux de leur souveraineté dont
rendre justice constitue un aspect essentiel, les Etats n’ont jamais véritablement manifesté une
volonté concordante allant dans le sens d’instaurer la sanction pénale dans l’environnement
international. Or justement une certaine doctrine 6 a contesté la juridicité du droit international
pour son caractère non sanctionnateur. Selon la théorie générale du droit, ce qui différencie la
règle de droit des autres règles sociales est à rechercher dans l’organisation de la sanction en
cas d’inobservation de celle-ci7. En ce sens, constitue du droit, l’ensemble des règles
régissant la vie en société dont la violation est sanctionnée par la puissance publique 8. Elle est,
de ce fait, non seulement critère de définition du droit, mais encore condition de l’efficacité de
la norme juridique. La sanction est, en effet, essentielle dans la concrétisation de la règle de
droit. A l’instar du gendarme sans glaive, dépourvu d’une réelle autorité, le droit, en l’absence

4
KAMTO (Maurice), « La volonté de l’Etat en droit international », RCADI, 2004, vol.310, pp.11-428, p.23.

5
SUR Serge, Les dynamiques du droit international, Paris, A. Pedone, 2012, p.69 ; Voir également son cours à
l’Académie de droit international « La créativité du droit international », RCADI, 2013, vol. 363, pp.9-331.
6
En particulier Raymond Aron et Georges Burdeau.

7
Voir en ce sens MAZEAUD (Henri, Léon, Jean) et CHABAS (François), Leçons de Droit civil, Tome I,
Introduction, à l’étude du droit, Paris, Montchrestien, 1996.
8
Lexique des termes juridiques

3
d’une sanction organisée, est un amas de règles incapable de réguler la société dans laquelle il
s’insère. La prétendue primitivité9 du droit international s’explique donc, en partie, par
l’absence d’un pouvoir judiciaire institutionnalisé chargé de sanctionner les violations de la
norme internationale. Mais, si « la contrainte est une garantie (très importante, mais non pas
unique) d’une meilleure observation du droit »10, sa seule absence ne saurait remettre en cause
la juridicité du droit international. Cette lacune juridictionnelle du droit international a été
comblée en partie par la création de la Cour internationale de Justice (CIJ) comme organe
judiciaire principal des Nations Unies en remplacement de la Cour permanente de Justice
internationale (CPJI) instituée dans le cadre de la SDN. Ainsi donc, depuis la première moitié
du XXè siècle, la société internationale dispose d’un forum judiciaire de règlement des
différends. Toutefois, la CIJ tout comme sa devancière n’est que juge des puissances
publiques et ne prononce pas de sanctions pénales ; les infractions pénales étaient hors champ
dans le contentieux international ainsi mis en place.

Ce qui précède laisse apparaître la centralité de l’Etat dans l’ordre juridique international, au
point qu’on aurait pu penser que le droit international est exclusivement un droit des Etats
comme l’a jugé la Cour permanente de Justice internationale dans l’affaire dite du Lotus en
1927. Selon la Cour :

« Le droit international régit les rapports entre les Etats indépendants. Les règles liant les
Etats procèdent donc de la volonté de ceux-ci, volonté manifestée dans les conventions ou
dans les usages acceptés généralement comme consacrant des principes de droit et établis en
vue de régler la coexistence de ces communautés indépendantes ou en vue de la poursuite de
buts communs. » 11

Cet « inter-étatisme pur »12 du droit international ou « la société du Lotus » selon l’expression
M. Pierre-Marie DUPUY13 a perdu de sa vigueur et de sa pertinence durant le XX ème siècle au
9
Voir VIRALLY (Michel), « Sur la prétendue « primitivité » du droit international », in Le droit international
en devenir. Essais écrits au fil des ans, Genève, Graduate Institute Publications, 1990. ; KOLB (Robert), « Le
droit international est-il un droit primitif ? » Zeitschrift für öffentliches Recht, 2000, vol. 55, p. 101-114;
10
VIRALLY (Michel), « Sur la prétendue « primitivité » du droit international », op.cit.

11
CPJI, série A n°10, p. 18.

12
PELLET (Alain), « Le droit international à l’aube du XXIème siècle (La société internationale contemporaine –
permanences et tendances nouvelles) », cours fondamental in Cours euro-méditerranéens Bancaja de droit
international, vol. I, 1997, Aranzadi, Pampelune, 1998, pp. 19-112, p.67 et s.
13
DUPUY Pierre-Marie, « L’unité de l’ordre juridique international. Cours de droit international public (2000) »,
RCADI, 2002, vol. 297, p.41.

3
regard du développement connu par le système juridique international. L’inter-étatisme
absolu du droit international n’est plus d’actualité, c’est certain. Mais attention, cela ne
signifie pas la mort de l’Etat ; il reste et demeure l’acteur et le sujet par excellence du système
juridique international. Il est, aux dires, de M. Serge Sur « toujours le médiateur – on pourrait
presque dire le proxénète »14.

Cela dit, le renouvellement de la perception du droit international est incontestable


relativement aux sujets participant à ce commerce juridique. Cette évolution a pris forme au
lendemain du second conflit mondial avec le renouvellement des institutions chargées de
promouvoir la paix et la sécurité de la planète. Le premier coup asséné à l’inter-étatisme
classique de l’ordre juridique international vient de la CIJ. La CIJ a, en effet, ouvert la bulle
fermée de la subjectivité internationale15 en jugeant à propos que :

« Les sujets de droit, dans un système juridique, ne sont pas nécessairement identiques quant
à leur nature ou à l'étendue de leurs droits ; et leur nature dépend des besoins de la
communauté »16.

Il s’agissait pour la Cour de répondre à la question de savoir si l’Organisation des Nations


Unies avait qualité pour présenter une réclamation internationale. Cette possibilité n’étant
offerte qu’au sujet du droit international, la CIJ affirme que l’ONU, organisation
internationale, est « une personne internationale » non pas comme « État » ni « un « super-
Etat » ». Dans la droite ligne de la consécration de la personnalité juridique des organisations
internationales, d’autres entités vont se voir reconnaitre la qualité, certes partielle, de sujet de
l’ordre international.

14
SUR (Serge), Les dynamiques du droit international, op.cit, p.70.

15
Voir KOLB (Robert), « Une observation sur la détermination de la subjectivité internationale », Zeitschriftfür
öffentliches Recht, 1997, vol. 52, p.115-125 ; LATTY (Frank), « Ploutocratie et personnalité juridique
internationale », in CASSELA Sarah et DELABIE Lucie (sous la direction), Faut-il prendre le droit
international au sérieux ? Journée d’étude en l’honneur de Pierre Michel Eisemann, Paris, A. Pedone, 2016,
pp.77-90.
16
« Réparation des dommages subis au service des Nations Unies, Avis consultatif, C.I.J., Recueil 1949, p.
174. »

3
Le domaine matériel du droit international 17 n’est resté en marge de ce processus
évolutionniste ; la matière du système juridique international s’est sans cesse accrue au point
où aucun pan de la vie internationale actuelle n’échappe à son emprise. En effet, les territoires
de l’ordre juridique international se sont élargis, au fil de l’histoire, par la régulation des
diverses facettes des relations internationales, qu’il s’agisse des relations diplomatiques,
sécuritaires, économiques,… En conséquence, les frontières du droit international ne sont ni
étanches ni fixes18, car il agrège sans cesse de nouveaux « espaces ». Bref, la matière du droit
international est illimitée et son évolution tient compte du contexte de l’époque. C’est dire que
les circonstances du moment influent considérablement sur le devenir du droit international
comme en témoigne les bouleversements enregistrés à la fin de la guerre froide contrairement
à la stagnation constatée lors de la période précédente : celle de la division idéologique du
monde.

Dans cette marche évolutive, l’avènement de certaines institutions internationales marque


toujours une étape décisive. Le droit international contemporain a connu une tonalité
particulière avec la création de l’ONU en 1945 ; elle fut une étape décisive sur la voie de la
« mondialisation » du droit international à telle enseigne qu’on pu écrire que la Charte est une
constitution de la société internationale19 avec l’emblématique article 103 de la Charte20 aux
termes duquel : « En cas de conflit entre les obligations des Membres des Nations Unies en
vertu de la présente Charte et leurs obligations en vertu de tout autre accord international, les
premières prévaudront. » Au demeurant, les valeurs et les principes portés par l’acte fondateur
de l’ONU introduisent le droit international dans une nouvelle ère, celle de la paix et de la
sécurité internationales à travers l’interdiction de l’usage de la force dans les relations

17
KOLB, Robert, « Le domaine matériel du droit international : esquisses sur les matières régies par le droit
international public à travers l'histoire », in KOHEN (Marcelo), KOLB (Robert) et TEHINDRAZANARIVELO
(Djacoba Liva). Perspectives du droit international au 21e siècle, Liber Amicorum Professeur Christian
Dominicé en honneur de son 80è anniversaire, Leiden, M. Nijhoff, 2012, p. 47-67.
18
« (…) cantonné aux salons feutrés des relations des diplomates, alors que le droit international s’occupe au
moins tout autant des affaires bruyantes de la vie quotidienne, aussi « banales » que le statut fiscal des revenus
des étrangers, les garanties du gardé à vue, les délits de presse, le procès Pignol, le licenciement et la liberté
syndicale, la navigation aérienne, l’affranchissement des courriers postaux et la répartition des bandes
hertziennes, etc », SANTULLI (Carlo), Introduction au droit international-Formation, application, exécution,
Paris, A. Pedone, 2013, p. 4.

19
DOMINICE (Christian), « « La société internationale à la recherche de son équilibre. Cours général
de droit international public (2006) », RCADI, vol. 370, 2015 (2013), pp.13-392, p….
20
Voir KOLB (Robert), « L’article 103 de la Charte des Nations Unies », RCADI, 20…., vol. 367, pp.9-
234.

3
internationales21, la protection de l’individu par la promotion des droits de l’homme 22… Mais,
les droits de l’homme ainsi proclamés sont restés sans glaive, du moins au niveau global, en
l’absence d’une juridiction internationale chargée de réprimer leurs violations ainsi que les
manquements au droit international humanitaire.

Droit lacunaire justifié par son caractère fortement décentralisé et non sanctionné, le droit
international connait une certaine transformation, au tournant de la dernière décennie du
XXème siècle. En effet, après la longue léthargie du processus de pénalisation du droit
international initié au lendemain de la première guerre mondiale 23 et l’éclair de l’expérience
de Nuremberg24, la société internationale, en réponse aux massacres en ex-Yougoslavie et au
Rwanda25, a institué des juridictions pénales ad hoc, temporaires, sectorielles et
conjoncturelles. Malgré les insuffisances de ces expériences de juridictions pénales
internationales, elles ont l’avantage d’inscrire sur l’agenda de la communauté internationale la
nécessité de créer une Cour criminelle internationale à vocation permanente. Ce qui fut fait en
1998 à l’occasion de la conférence de Rome 26. Évènement majeur de l’aube de ce XXI ème
siècle, la Cour pénale internationale marque une étape décisive dans la construction d’un droit
international pénal et projette sa lumière vivifiante, sa force d’attraction sur l’ensemble du
système juridique international. D’ailleurs, le développement d’un domaine spécifique du
droit international a toujours fonctionné comme un catalyseur « sur le corps du droit
international » 27.

21
Article 2, § 4 de la Charte des Nations Unies.

22
L’adoption de la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, les deux pactes internationaux relatifs
aux droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels de 1966, la Convention sur la prévention et la
répression du crime de génocide de 1948.
23
Article 227 du Traité de Versailles.

24
Les accords de Londres ont mis en place le Tribunal militaire international de Nuremberg.

25
Résolutions 808 et 827 de 1993 créant le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et 955 du 8
novembre 1994 instituant le Tribunal pénal international pour le Rwanda.

26
DOBELLE (Jean-François), « La convention de Rome portant statut de la Cour pénale internationale »,
Annuaire français de droit international, vol. 44, 1998, pp. 356-369, BASSIOUNI (Chérif), « CPI, Ratification
et législation nationale d’application », Nouvelles Etudes pénales, 1999, pp. 1-45 ; BENNOUNA (Mohamed), «
La Cour pénale internationale », in Droit international pénal, ASCENSIO (Hervé), DECAUX (Emmanuel) et
PELLET (Alain) (dir.), op.cit., pp. 807-824 ; COTTEREAU (Gilles), « Statut en vigueur, la Cour pénale
internationale s'installe », Annuaire français de droit international, vol. 48, 2002, p.; SUR (Serge), « Vers une
Cour pénale internationale : la Convention de Rome entre les ONG et le Conseil de sécurité », Les dynamiques
du droit international, op.cit, pp.259-278.

3
De juridictions pénales internationales épisodes à la fin du siècle dernier, l’ordre juridique
international dispose d’un forum28 permanent de contestation de la responsabilité. Ceci
constitue à n’en point douter une nouveauté dont il faut apprécier l’apport à la théorie
générale du droit international.

L’intérêt de l’étude

Porter une réflexion sur « La Cour pénale internationale et le droit international » peut
sembler, au regard de l’actualité entourant cette institution et des nombreux travaux consacrés
à la Cour, être un effet de mode 29. Quoi qu’il en soit, cela n’enlève rien à la pertinence d’un
sujet portant sur une question aussi cruciale pour le devenir du droit international dans ce
monde en crise où la violence et les atteintes aux droits de la personne humaine semblent être
banalisées. En toile de fond, c’est tout le système international qui est menacé par ce
déchainement aveugle de la violence ; si rien n’est fait le projet d’une paix – paix perpétuelle
dans la perspective kantienne – ne verra jamais le jour. C’est dire l’importance de la
philosophie au fondement de la Cour pénale internationale, même si à elle seule ne pourra
juguler les manifestations horrifiantes de la terreur.

Après un siècle de pérégrinations marqué essentiellement par un aller-retour entre Nuremberg


et la Haye30 selon le mot de M. Hervé Ascensio, la justice pénale internationale semble
finalement avoir élu domicile à la Haye avec l’entrée en vigueur et le fonctionnement effectif
de la Cour pénale internationale depuis le 1 er juillet 2002. La symbolique est indéniable :
désormais la société internationale dispose d’une Cour criminelle internationale à vocation
permanente chargée d’engager la responsabilité pénale des présumés criminels internationaux

27
KOLB (Robert), KOLB (Robert), « Les influences du droit international pénal sur le droit international
public », Annuaire français de relations internationales, Vol. XII, 2011, p.

28
DUMONT (Hélène) et GALLIE (Martin), « La Cour pénale internationale (CPI) : les fondations fragiles
d’un droit universel et d’un forum commun supranational en matière de crimes internationaux », in HUGUES
(Patrick), et MOLINARI (Pierre) (Dir.), Justice et participation dans un monde global : la nouvelle règle de
droit, Éditions Thémis, 2004, p. 92 et s. (disponible sur https://depot.erudit.org/id/002998dd).
29
Sur la question des phénomènes de mode, voir SUR (Serge), « Les phénomènes de mode en droit
international », in Les dynamiques du droit international, op.cit, pp.122-144.

30
ASCENSIO (Hervé), « La justice pénale internationale de Nuremberg à la Haye », in GABORIAU
(Simone) et PAULIAT (Hélène), La justice pénale internationale, Actes du colloque organisé à Limoges les
22-23 novembre 2001, PULIM, p. 30.

3
quels qu’ils soient, la position statutaire étant inopérante devant elle 31. Elle se présente comme
l’instrument de mise en œuvre effective du droit international en général et en particulier du
droit international humanitaire qui se voit ainsi juridictionnaliser 32. La Cour elle-même se
considère comme « la pierre angulaire d’un dispositif pénal inédit »33 dont l’objectif est
l’instauration d’une société internationale apaisée, gage de sécurité et de bien-être en mettant
hors d’état de nuire ceux qui troublent l’ordre public international.

La naissance et l’effectivité de la Cour pénale internationale marque donc une rupture


comparativement au droit international classique dans lequel la sanction – plus précisément la
sanction pénale – était absente. A l’évidence, il y a un changement de paradigme par
l’introduction d’une donnée supplémentaire en droit international. En conséquence, l’intérêt
d’une étude réside dans ce changement de paradigme en vue de mettre en avant les mutations
du système juridique international. Cette étude paraît d’autant plus incontournable que le
« régime de Rome »34 est inédit ; son acte fondateur a consacré des principes essentiels à la
réalisation de la justice, à l’image du rejet de l’immunité, du principe de complémentarité qui
peut être un catalyseur d’une réelle compétence universelle.

La problématique

Tel que posé le sujet soulève dans l’immédiat un problème : celui de l’engouement suscité par
la création de la Cour pénale internationale au point où il serait judicieux de s’interroger sur la
réelle capacité de la Cour à faire ce pourquoi elle existe. Quoique pertinente et malgré les
nombreuses critiques en la matière, la Cour n’est qu’un adolescent qui se construit lentement.
Mais une autre question nous paraît plus intéressante ; elle a trait au rapport général ou à
l’influence que l’existence de la Cour pénale internationale peut avoir sur le droit international
général. Ainsi, au contact de la Cour pénale internationale, le droit international,
naguère droit des États et pour les États, droit foncièrement décentralisé a-t-il subit une
évolution au point où l’image qu’elle projette est différente de celle d’antan ?

31
Article 27 du Statut de Rome

32
Voir La juridictionnalisation du droit international, Colloque de Lille, SFDI, 2003.

33
Rapport de la Cour pénale internationale pour l’année 2004-2005, 1er août 2005, A/60/177, par. 3.

34
FERNANDEZ (Julian), La politique juridique extérieure des États-Unis à l’égard de la Cour pénale
internationale, Paris, A. Pedone, 2010, 650 p.

3
D’emblée, on peut constater avec le professeur MELEDJE Djedjro que le droit international,
au début de ce XXIème siècle, est marqué par des évolutions réelles et des constantes 35. D’une
part, la constante la plus évidente, en relation avec la Cour pénale internationale, est la
position matricielle de l’Etat, l’indépassable. En effet, la Cour est une création des Etats tout
comme son efficacité dépend de la bonne volonté de ceux-ci. D’autre part, des évolutions
majeures sont constatables sur un double plan technique et éthique. Le développement
technique correspond à la perspective scellienne du passage du normatif à l’institutionnel
tandis que l’aspect éthique réside dans la volonté « de remédier à une carence juridique
multiforme – défaut d’incrimination, de compétence, d’intérêt, principe de l’opportunité des
poursuites… »36.

Il en résulte deux idées fondamentales : d’une part la sanction pénale est enfin organisée en
droit international, d’autre part une telle organisation induit une évolution normative
conséquente. Tout ceci modifie en filigrane l’image du droit international.

PLAN PRÉLIMINAIRE

PREMIÈRE PARTIE- UNE SANCTION PÉNALE ORGANISÉE DANS L’ORDRE


INTERNATIONAL

35
MELEDJE Djedjro, « Ma vision du droit international », in JOUANNET (Emmanuelle), RUIZ FABRI
(Hélène) et SOREL (Jean-Marc), Regards d'une génération sur le droit international, Paris, A.Pedone, 2008,
pp…

36
SUR (Serge), « Le droit international pénal entre l’Etat et la société internationale», in Les dynamiques du
droit international, op.cit, p.241.

3
Titre 1- L’institutionnalisation de la justice pénale internationale

Chapitre 1- L’institution d’une juridiction criminelle internationale

Section 1- La mise en place d’une juridiction pénale

I- Une juridiction organiquement fondée

II- Une juridiction matériellement justifiée

Section 2- La portée universelle de ladite juridiction

Chapitre 2- La consécration d’une procédure pénale internationale

Section 1- L’établissement de règles propres à l’enquête

Section 2- L’existence de règles de conduite du procès

Titre 2- Le renouvellement de la compétence pénale universelle

Chapitre 1- Le renforcement des institutions pénales nationales

Section 1- La nécessaire adaptation des ordres internes

Section 2- L’assistance aux ordres internes défaillants

Chapitre 2- La gestation d’un système régional de répression

Section 1- La création de juridictions pénales exceptionnelles

Section 2- La voie vers des juridictions à vocation régionale

DEUXIÈME PARTIE- UNE ÉVOLUTION NORMATIVE CORRÉLATIVE DU


DROIT INTERNATIONAL

Titre 1- L’amélioration de la substance du droit international

Chapitre 1- Les principes d’engagement de la responsabilité pénale

Section 1- Les modes d’engagement de la responsabilité pénale

Section 2- L’éviction des immunités pénales internationales

Chapitre 2- Le principe de légalité pénale internationale

Section 1- La définition des crimes internationaux

Section 2- Le principe de légalité de la peine

3
Titre 2- L’élargissement des sujets de l’ordre international

Chapitre 1- L’individu, un sujet confirmé

Section 1- Un sujet débiteur du droit international

Section 2- Un sujet créancier du droit international

Chapitre 2- Les groupements privés, un sujet en construction

Section 1- Une position quasi officielle lors de la conclusion du Traité

Section 2- Une contribution essentielle à la mise en œuvre du Traité

3
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE

Dictionnaire

CORNU Gérard, Vocabulaire juridique, Paris, PUF, 8ème édition, 2008

ALLAND Denis et RIALS Stéphane (Sous la direction de) Dictionnaire de la culture


juridique, 2012, 4ème édition,

LA ROSA Anne-Marie, Dictionnaire de droit international pénal, Paris, PUF, 1998, 118 p.

SALMON Jean (Sous la direction de) Dictionnaire de Droit International Public,


Établissement E. Bruxelles-Bruylant/AUF, 2001, 1198 p.
ROMI Raphaël, Méthodologie de la recherche en droit, Paris, Litec, 2ème édition, 2010,
141p.
Ouvrages généraux
ALLAND Denis, Manuel de droit international public, Paris, P.U.F, 3ème édition, 2016, 304
p.
CARREAU Dominique, MARELLA Dominique, Droit international, Paris, A. Pedone,
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DAILLIER Patrick, FORTEAU Mathias et PELLET Alain, Droit international public,
Paris, L.G.D.J., 8ème édition, 2009, 1722 p.
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DEYRA Michel, Droit international public, Gualino, Mémentos LMD, 5ème édition, 2010,
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3
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