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Université Félix Houphouët Boigny

UFR- Sciences Juridique Administrative et


Politique

Département de Droit Public

PROTOCOLE DE RECHERCHE

Pour la thèse de doctorat en Droit public

Option : Droit international

LA COUR PENALE INTERNATIONALE ET


LE DROIT INTERNATIONAL

KOFFI N’goran Ernest

Sous la direction de M. le Professeur MELEDJE DJEDJRO F.

Agrégé des facultés de Droit


Professeur titulaire
Ancien Doyen

Et la codirection de Mme le Professeure DANDI GNAMOU

Agrégé des facultés de Droit


Directrice du CDIIA
(Centre de Droit International et d’Intégration Africaine)

p. 0
p. 1
« Le droit international est actuellement soumis à de multiples
évolutions qui lui font traverser une véritable crise d'identité et
qui amènent à repenser sa notion ».

TOURME-JOUANNET Emmanuelle, Droit international,


2013, Que sais-je ?, p. 68.

Au détour du siècle dernier, le droit international a connu de nombreux bouleversements au


nombre desquels figure en bonne place la justice pénale internationale. En effet, le droit
international classique construit autour du principe de souveraineté, la matrice, « la mère
nourricière et la cause efficiente du droit international »1, a longtemps buté sur ce dogme en
faisant du jus puniendi un droit exclusif à l’actif des Etats souverains. La Cour permanente de
justice internationale, dans un arrêt devenu célèbre de 1927, l’affaire du Lotus, confirme cette
approche souverainiste du droit de la société internationale.

Mais le principe de souveraineté est honni et exalté à la fois ; cette ambivalence s’explique
aisément par le rôle moteur de la souveraineté en tant que condition d’existence et de
réalisation de ce droit, mais aussi un obstacle à son évolution à cause de l’attachement
quelque peu « malsain » des Etats à ce principe. On peut en déduire avec M. KOLB que la
souveraineté est « la grande menace existentielle du droit international public », son « geôlier
comminatoire »2. Ainsi, l’évolution du droit international dépend en grande partie du
relâchement plus ou moins réel de l’étau de la souveraineté. A vrai dire, ce sont les
circonstances du moment qui poussent les Etats soit à se couvrir du drap de la souveraineté, et
dans un tel cas toute évolution du droit international est impossible ; soit à desserrer l’étreinte
de ce principe favorisant ainsi une avancée de l’ordre international.

En se fondant sur le principe de souveraineté comme déterminisme du droit international, la


doctrine volontariste subordonne l’existence de ce système juridique à l’unique volonté des
Etats ; autant dire que « le droit international est le produit des volontés concertées des Etats
érigés en êtres juridiques capables de délibérer en conscience sur leurs décisions »3. Donnée
centrale du droit international, c’est la volonté étatique qui façonne, cristallise le
1
KOLB Robert, « La validité du modèle de Vattel après 1945 », in SANDOZ (Yves), Réflexions sur l'impact, le
rayonnement et l'actualité de "Le droit des gens, ou Principes de la loi naturelle appliqués à la conduite et aux
affaires des Nations et des Souverains" d'Emer de Vattel : à l'occasion du 250ème anniversaire de sa parution ,
Bruxelles, Bruylant, 2010. p. 137.
2
Idem
3
KAMTO (Maurice), « La volonté de l’Etat en droit international », RCADI, 2004, vol.310, pp.11-428, p.23.

p. 2
développement du système juridique international et assure son efficacité. Dans une telle
perspective, rien ne peut se faire sans le consentement des Etats. A ce propos, M. Serge Sur,
confirmant l’importance du consentement de l’Etat dans la formation de la norme
internationale, a pu écrire :

« L’engagement de l’Etat est source de toute normativité internationale, de façon directe ou


indirecte. Ceci vaut pour toutes les normes, quelle qu’en soit la nature, quelle qu’en soit
l’intensité, quelle qu’en soit l’extension. L’Etat n’est donc lié qu’en vertu de son propre
consentement, y compris aux coutumes, y compris aux normes de jus cogens. Ce
consentement peut se présenter sous les formes les plus variées, il peut être explicite,
implicite, tacite, voire présumé. »4

Enchainé autour de la souveraineté, l’ordre juridique international a longtemps échoué à


introduire une donnée répressive dans les rapports internationaux. Jaloux et peu disposés à
autoriser une immixtion étrangère dans leur domaine réservé, les Etats n’ont jamais vraiment
manifesté une volonté concordante allant dans le sens d’introduire la sanction pénale dans
l’environnement international. Car la souveraineté en interdisant toute relation hiérarchique
dans l’ordre international induit l’idée d’égalité ; étant égaux, aucun souverain ne peut en
imposer à un autre et soumettre à sa juridiction les actes enfreignant les normes
internationales. Cette absence de sanction dans le droit de la société internationale a justement
nourri les critiques à l’égard de cette discipline taxée de non juridique, de primitif. Les avatars
de cette prétendue primitivité du droit international sont pluriels et ont pour dénominateur
commun l’absence d’institutions centralisées à l’image du droit interne. Cet ordre juridique
construit sur ce modèle décentralisé, un système caractérisé par l’horizontalité dans lequel on
nie l’existence d’une hiérarchie entre les normes malgré l’existence avérée de normes à portée
impérative, les normes du jus cogens5. Une telle configuration du droit international, fondé sur
la stricte égalité entre les souverains, n’a pas permis l’institution de sanction pénale.

Or selon Hans Kelsen, « le droit est un ordre de contrainte »6. Ainsi, tout ordre juridique tire
sa validité de l’existence de la contrainte ; elle est indispensable à l’existence du droit car sans
la contrainte, sans la sanction « la norme qui prescrit l’acte socialement désirable peut encore

4
SUR Serge, Les dynamiques du droit international, Paris, A. Pedone, 2012, p.69 ; Voir également son cours à
l’Académie de droit international « La créativité du droit international », RCADI, 2013, vol. 363, pp.9-331.
5
Convention de Vienne sur le droit des Traités, art.53.
6
KELSEN Hans, « Théorie générale du droit international public. Problèmes choisis », in RCADI, ……p.124.

p. 3
avoir un sens moral : elle n’a certainement plus le caractère juridique »7. Comme on peut le
voir, en l’absence de la sanction la norme prescrite reste au stade de l’obligation morale, elle
n’a aucune validité juridique. Sans sanction, pas de droit donc. La sanction est, en effet,
essentielle dans la concrétisation de la règle de droit. A l’instar du gendarme sans glaive,
dépourvu d’une réelle autorité, le droit, en l’absence d’une sanction organisée, est un amas de
règles incapable de réguler la société dans laquelle il s’insère. Mais, si « la contrainte est une
garantie (très importante, mais non pas unique) d’une meilleure observation du droit »8, sa
seule absence ne saurait remettre en cause la juridicité du droit international. Cette lacune
juridictionnelle du droit international a été comblée en partie par la création de la Cour
internationale de Justice (CIJ) comme organe judiciaire principal des Nations Unies en
remplacement de la Cour permanente de Justice internationale (CPJI) instituée dans le cadre
de la SDN. Ainsi donc, depuis la première moitié du XX è siècle, la société internationale
dispose d’un forum judiciaire de règlement des différends entre les Etats. Toutefois, la CIJ
tout comme sa devancière n’est que juge des puissances publiques et ne prononce pas de
sanctions pénales ; les infractions pénales étaient alors hors champ dans le contentieux
international ainsi mis en place.

Droit lacunaire9 justifié par son caractère fortement décentralisé et non sanctionné, le droit
international connait une certaine transformation, au tournant de la dernière décennie du
XXème siècle. En effet, après la longue léthargie du processus de pénalisation du droit
international initié au lendemain de la première guerre mondiale 10 et l’éclair de l’expérience
de Nuremberg11, la société internationale, en réponse aux massacres en ex-Yougoslavie et au
Rwanda12, a institué des juridictions pénales ad hoc, temporaires, sectorielles et
conjoncturelles. Malgré les critiques de ces expériences de juridictions pénales
internationales, elles ont l’avantage d’inscrire sur l’agenda de la communauté internationale la
7
KELSEN Hans, « Théorie générale du droit international public. Problèmes choisis », op.cit, p.125.
8
VIRALLY Michel, « Sur la prétendue « primitivité » du droit international », in Le droit international en
devenir. Essais écrits au fil des ans, Genève, Graduate Institute Publications, 1990. ; KOLB (Robert), « Le droit
international est-il un droit primitif ? » Zeitschrift für öffentliches Recht, 2000, vol. 55, p. 101-114…
9
SALMON Jean, « Les lacunes du droit international…. KOLB Robert, « A propos de ‘’quelques observations
sur les lacunes en droit international public’’ de Jean Salmon (1967-II) », Revue belge de droit international,
2015, vol.1-2, pp.319-329.
10
Traité de Versailles, art. 227.

11
Les accords de Londres ont mis en place le Tribunal militaire international de Nuremberg.

12
Résolutions 808 et 827 de 1993 créant le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et 955 du 8
novembre 1994 instituant le Tribunal pénal international pour le Rwanda.

p. 4
nécessité de créer une Cour criminelle internationale à vocation permanente. Ce qui fut fait en
1998 à l’occasion de la conférence de Rome 13. Évènement majeur de l’aube de ce XXI ème
siècle, la Cour pénale internationale marque une étape décisive dans la construction d’un droit
international pénal et projette sa lumière vivifiante, sa force d’attraction sur l’ensemble du
système juridique international. D’ailleurs, le développement d’un domaine spécifique du
droit international a toujours fonctionné comme un catalyseur « sur le corps du droit
international » 14.

De juridictions pénales internationales épisodes à la fin du siècle dernier, l’ordre juridique


international dispose d’un forum15 permanent de contestation de la responsabilité. Ceci
constitue à n’en point douter une nouveauté dont il faut apprécier l’apport à la théorie
générale du droit international.

L’intérêt de l’étude

Porter une réflexion sur « La Cour pénale internationale et le droit international » peut
sembler être, au regard de l’actualité entourant cette institution et des nombreux travaux à elle
consacrés, un effet de mode16. Quoi qu’il en soit, cela n’enlève rien à la pertinence d’un sujet
portant sur une question aussi cruciale pour le devenir du droit international dans ce monde en
crise où la violence et les atteintes aux droits de la personne humaine semblent être
banalisées. En toile de fond, c’est tout le système international qui est menacé par ce
déchainement aveugle de la violence ; si rien n’est fait le projet d’une paix – paix perpétuelle
dans la perspective kantienne – ne verra jamais le jour. C’est dire l’importance de la

13
DOBELLE Jean-François, « La convention de Rome portant statut de la Cour pénale internationale »,
Annuaire français de droit international, vol. 44, 1998, pp. 356-369, BASSIOUNI Chérif, « CPI, Ratification
et législation nationale d’application », Nouvelles Etudes pénales, 1999, pp. 1-45 ; BENNOUNA Mohamed, «
La Cour pénale internationale », in Droit international pénal, ASCENSIO Hervé, DECAUX Emmanuel et
PELLET Alain (dir.), op.cit., pp. 807-824 ; COTTEREAU Gilles, « Statut en vigueur, la Cour pénale
internationale s'installe », Annuaire français de droit international, vol. 48, 2002, p…; SUR Serge, « Vers une
Cour pénale internationale : la Convention de Rome entre les ONG et le Conseil de sécurité », Les dynamiques
du droit international, op.cit, pp.259-278.
14
KOLB Robert, « Les influences du droit international pénal sur le droit international public », Annuaire
français de relations internationales, Vol. XII, 2011, p….
15
DUMONT Hélène et GALLIE Martin, « La Cour pénale internationale (CPI) : les fondations fragiles
d’un droit universel et d’un forum commun supranational en matière de crimes internationaux », in HUGUES
Patrick, et MOLINARI Pierre (Dir.), Justice et participation dans un monde global : la nouvelle règle de droit,
Éditions Thémis, 2004, p. 92 et s. (disponible sur https://depot.erudit.org/id/002998dd).
16
Sur la question des phénomènes de mode, voir SUR Serge, « Les phénomènes de mode en droit
international », in Les dynamiques du droit international, op.cit, pp.122-144.

p. 5
philosophie au fondement de la Cour pénale internationale, même si elle seule ne pourra
juguler les manifestations horrifiantes de la terreur.

Après un siècle de pérégrinations marqué essentiellement par un aller-retour entre Nuremberg


et la Haye17 selon le mot de M. Hervé Ascensio, la justice pénale internationale semble
finalement avoir élu domicile à la Haye avec l’entrée en vigueur et le fonctionnement effectif
de la Cour pénale internationale depuis le 1 er juillet 2002. La symbolique est indéniable :
désormais la société internationale dispose d’une Cour criminelle internationale à vocation
permanente chargée d’engager la responsabilité pénale des présumés criminels internationaux
quels qu’ils soient, la position statutaire étant inopérante devant elle 18. Elle se présente comme
l’instrument de mise en œuvre effective du droit international en général et en particulier du
droit international humanitaire qui se voit ainsi « juridictionnaliser »19. La Cour elle-même se
considère comme « la pierre angulaire d’un dispositif pénal inédit »20 dont l’objectif est
l’instauration d’une société internationale apaisée, gage de sécurité et de bien-être en mettant
hors d’état de nuire ceux qui troublent l’ordre public international.

La naissance et l’effectivité de la Cour pénale internationale marque donc une rupture


comparativement au droit international classique dans lequel la sanction – plus précisément la
sanction pénale – était absente. A l’évidence, il y a un changement de paradigme par
l’introduction d’une donnée supplémentaire en droit international. En conséquence, l’intérêt
d’une étude réside dans ce changement de paradigme en vue de mettre en avant les mutations
du système juridique international. Cette étude paraît d’autant plus incontournable que le
« régime de Rome »21 est inédit ; son acte fondateur a consacré des principes essentiels à la
réalisation de la justice, à l’image du rejet de l’immunité, du principe de complémentarité qui
peut être un catalyseur d’une réelle compétence universelle. Au demeurant, l’institution de la
Cour pénale internationale ouvre la voie à une sorte de « cosmopolitisation »22 du droit

17
ASCENSIO Hervé, « La justice pénale internationale de Nuremberg à la Haye », in GABORIAU
Simone et PAULIAT Hélène, La justice pénale internationale, Actes du colloque organisé à Limoges les 22-23
novembre 2001, PULIM, p. 30.
18
Article 27 du Statut de Rome
19
Voir La juridictionnalisation du droit international, Colloque SFDI…..
20
Rapport de la Cour pénale internationale pour l’année 2004-2005, 1er août 2005, A/60/177, par. 3.
21
FERNANDEZ Julian, La politique juridique extérieure des États-Unis à l’égard de la Cour pénale
internationale, Paris, A. Pedone, 2010, 650 p.
22
FROUVILLE Olivier de, Le cosmopolitisme juridique, Paris, A. Pedone, 2015, 458 p.

p. 6
international tant les valeurs véhiculées sont communes à toutes les sociétés. Elle réalise de ce
fait « l’idéal » de justice au fondement de toute société humaine.

La problématique

Tel que posé le sujet soulève dans l’immédiat un problème : celui de l’engouement suscité par
la création de la Cour pénale internationale au point où il serait judicieux de s’interroger sur la
réelle capacité de la Cour à faire ce pourquoi elle existe. Quoique pertinente et malgré les
nombreuses critiques en la matière, la Cour n’est qu’un adolescent qui se construit lentement.
Mais une autre question nous paraît plus intéressante ; elle a trait au rapport général ou à
l’influence que l’existence de la Cour pénale internationale peut avoir sur le droit international
général. Ainsi, au contact de la Cour pénale internationale, le droit international,
naguère droit des États et pour les États, droit foncièrement décentralisé a-t-il subit une
évolution au point où l’image23 qu’elle projette est différente de celle d’antan ?

D’emblée, on peut constater avec le professeur MELEDJE Djedjro que le droit international,
au début de ce XXIème siècle, est marqué par des évolutions réelles et des constantes 24. D’une
part, la constante la plus évidente, en relation avec la Cour pénale internationale, est la
position matricielle de l’Etat, l’indépassable. En effet, la Cour est une création des Etats tout
comme son efficacité dépend de leur bonne volonté. D’autre part, des évolutions majeures
sont constatables sur un double plan technique et éthique. Le développement technique
correspond à la perspective scellienne du passage du normatif à l’institutionnel tandis que
l’aspect éthique réside dans la volonté « de remédier à une carence juridique multiforme –
défaut d’incrimination, de compétence, d’intérêt, principe de l’opportunité des
poursuites… »25.

23
KOLB Robert, « L'image changeante du droit international public », in BELLANGER François, DE WERRA
Jacques, Genève au confluent du droit interne et du droit international : Mélanges offerts par la Faculté de droit
de l'Université de Genève à la Société suisse des juristes à l'occasion du congrès 2012, Zürich, Schulthess, 2012,
p.77-89.
24
MELEDJE Djedjro F., « Ma vision du droit international », in JOUANNET Emmanuelle, RUIZ FABRI
Hélène et SOREL Jean-Marc, Regards d'une génération sur le droit international, Paris, A.Pedone, 2008, pp…
25
SUR Serge, « Le droit international pénal entre l’Etat et la société internationale», in Les dynamiques du droit
international, op.cit, p.241.

p. 7
Il en résulte deux idées fondamentales : d’une part la sanction pénale est enfin organisée en
droit international, d’autre part une telle organisation induit une évolution normative
conséquente. Tout ceci modifie en filigrane l’image du droit international.

PLAN PRÉLIMINAIRE

PREMIÈRE PARTIE- UNE SANCTION PÉNALE ORGANISÉE DANS L’ORDRE


INTERNATIONAL

Titre 1- L’institutionnalisation de la justice pénale internationale

Chapitre 1- L’institution d’un mécanisme répressif international

Section 1- L’institution d’une juridiction pénale internationale

Section 2- La portée universelle de la Cour pénale internationale

Chapitre 2- La consécration d’une procédure pénale internationale

Section 1- L’établissement de règles propres à l’enquête

Section 2- L’existence de règles de conduite du procès

Titre 2- Le renouvellement de la compétence pénale universelle

Chapitre 1- Le renforcement des institutions pénales nationales

Section 1- La nécessaire adaptation des ordres internes

Section 2- L’assistance aux ordres internes défaillants

Chapitre 2- La gestation d’un système régional de répression

Section 1- La création de juridictions pénales exceptionnelles

Section 2- La voie vers des juridictions à vocation régionale

DEUXIÈME PARTIE- UNE ÉVOLUTION NORMATIVE CORRÉLATIVE DU


DROIT INTERNATIONAL

Titre 1- L’amélioration de la substance du droit international

Chapitre 1- Les principes d’engagement de la responsabilité pénale

Section 1- Les modes d’engagement de la responsabilité pénale

Section 2- L’éviction des immunités pénales internationales

p. 8
Chapitre 2- Le principe de légalité pénale internationale

Section 1- La redéfinition des crimes internationaux

Section 2- La prévision de la peine

Titre 2- L’élargissement des sujets de l’ordre international

Chapitre 1- L’individu, un sujet confirmé

Section 1- Un sujet débiteur du droit international

Section 2- Un sujet créancier du droit international

Chapitre 2- Les groupements privés, un sujet en construction

Section 1- Une position quasi officielle lors de la conclusion du Traité

Section 2- Une contribution essentielle à la mise en œuvre du Traité

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