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DROIT INTERNATIONAL PUBLIC

DEVOIR DE SYNTHESE

ETUDIANT : Luther Darwin JULES

NIVEAU : Master1

PROFESSEUR : DR Eland GUERRIER


« REGARDS SUR UN SIECLE DE DOCTRINE FRANÇAISE DU DROIT INTERNATIONAL »

(Emmanuelle JOUANNET)
-**-Au prime abord, madame JOUANNET a manifesté son objectif d’étudier la doctrine française
contemporaine du droit international.

En raison de la signification et de l’accroissement du droit public international son évolution est


devenue problématique. Cette évolution suscite bien d’interrogation sur ce qu’est réellement le
droit International, Sa finalité et sa fonction dont il doit s’assigner.

Les internationalistes sont attentionnés à l’application du droit international dans et par leur propre
pays et peuvent ainsi, consciemment ou non, privilégier les politiques nationales extérieures de leur
Etat dans leur perception du droit.

Dans ce travail l’auteur condense toute la diversité de la doctrine internationaliste française ; et


éventuellement, les difficultés qu’elle peut susciter compte tenu de ces réserves.

Le droit international, du fait de son développement, peut-il induire en lui-même des


comportements nouveaux de la part de la doctrine française contemporaine ? Comment les Etats
considèrent-ils l’influence du droit international ?

D’abord :

I. ÉVOLUTION DE LA DOCTRINE FRANÇAISE CONTEMPORAINE.

Pendant plusieurs siècles, le caractère illusoire du droit international a nécessité, la mise en place
dune riposte théorique de la part des juristes internationalistes, les obligeant à justifier de manière

argumentée l’existence et le fondement du droit qu’ils étudiaient. De cette même réflexion est né un
ensemble de courants qui tous ont contribué à façonner un pensée juridique internationale, au

sein de laquelle est développée et construite la doctrine française du droit international.

Pour une réflexion non superficielle sur les évolutions « contemporaines » de l’État, il

conviendra de considérer l’État prémoderne et moderne, et l’analyse devra, pour autant que

l’espace disponible le permettra, suivre une approche interdisciplinaire : historique,

philosophique, anthropologique, économique, politologique, juridique (constitutionnaliste et

internationaliste), etc.

A. L’épanouissement du droit international.

Avant toute chose peut-être, il y a donc ce fait qui est l’épanouissement formidable du champ
d’application du droit international depuis la dernière guerre et surtout depuis les années

70-80. Le droit international est au cœur des relations internationales. Flexible et créatif, il régule la
vie des Etats et leurs relations.

a. L’existence désormais incontestée du droit international.

Tout d’abord, il me semble qu’un des effets premiers de ce développement est curieusement passé
assez inaperçu : l’existence du droit international est devenue ces dernières années un fait
observable que personne ne peut réellement remettre en question. Il y aura sans doute toujours
quelques tenants de l’école réaliste américaine pour dire le contraire, mais ils seront dès lors obligés
de beaucoup forcer le trait pour tenter de convaincre.

Cet accroissement de la réglementation internationale dans certains domaines n’est pas sans
rappeler de manière frappante un mouvement plus global du droit et suscite les mêmes difficultés
pour l’interprète juriste, notamment celle de différencier, au sein de cette multiplication de textes,
ceux qui présentent les caractères classiques d’un texte de portée juridique.

b. La spécialisation et la technicité du droit international.

En raison même de son développement, le droit international est devenu beaucoup plus complexe
et spécialisé. Il est caractérisé par la prolifération de méthodes et procédures de création et
d’application des normes internationales, des institutions multiples et différenciées, de textes
techniques et spécialisés et, donc, de règles de plus en plus nombreuses et de moins en moins
générales. Dans une certaine façon, le caractère généralisateur de la doctrine internationaliste
française avant 1945 tenait aussi à la simplicité relative de l’objet qu’elle étudiait ainsi qu’à sa
délimitation nette avec le droit interne. Et de ce point de vue, les choses ont donc complètement
changé même si ce changement ne date réellement que de quelques dizaines d’années.

B. La généralisation du positivisme.

L’évolution du droit international induise en elle-même des comportements nouveaux de la part de


la doctrine, il est vrai aussi que cette évolution factuelle, matérielle a coïncidé, de façon liée, avec
l’évolution cette fois-ci doctrinale d’un certain type de positivisme. L’idée n’est pas de revenir sur un
mouvement doctrinal bien trop connu pour que l’on soit y attarde à nouveau.

II. LA CONFIGURATION ACTUELLE DU DÉBAT DOCTRINAL FRANÇAIS

A. Un débat doctrinal masqué.

a. Les limites de l’évolution doctrinale et factuelle.

b. Un recentrement méthodologique autour d’une démarche réaliste.

c. La dissipation d’une équivoque.

B. Un débat doctrinal déplacé.

COMENTAIRE

L’article sur le nom de « Regard sur un siècle de doctrine française » de madame


Emmanuelle Jouannet se situe dans le domaine du droit international.
En effet, cet article donne une vue global de la doctrine contemporaine du droit international.

Pour comprendre la réalité que couvre la doctrine française du droit international du début du
20eme siècle, il faut comprendre l’évolution présente du droit international.
Cette évolution est problématique en raison de La définition qu’on veut lui attribuer.

Regard sur un siècle de la doctrine française pute le droit d’une partie de sa dimension
critique et de ses responsabilités de réponse face a une telle évolution.

On parle du recul de grandes constructions théoriques qui fait perde la possibilité de ce


référer avec certitude à des théories préétablies. Alors que le droit international sacrait et
évolue considérablement en raison d’un besoin du droit sans précédent au niveau
international.

L’auteur avance que la doctrine contemporaine conçoit cette évolution en quelque sorte au
présent et affronte une série infinie de questions dont la solution, apparemment du moins, ne
doit rien aux grandes œuvres du passé. Ce qui ne veut pas dire qu'elle ne se réfère pas à
l'histoire et que les repères hérités du passé ne sont plus utilisés, bien au contraire, mais
simplement qu'elle ne se contente plus du contenu traditionnel des réponses.

Et toutes ces évolutions ne suscitent qu'une illusion de mutation si bien qu'au fond la
doctrine comme le droit international ne subiraient que des évolutions mineures qui ne
changent pas leurs caractéristiques profondes.

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