Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Ecole doctorale…
Composition du Jury :
– Mme le Professeur Prénom NOM, Université
– M. le Professeur Prénom NOM, Université (rapporteur)
– Mme Prénom NOM, Université
LOGO Université Université…
Ecole doctorale…
Composition du Jury :
– Mme le Professeur Prénom NOM, Université
– M. le Professeur Prénom NOM, Université (rapporteur)
– Mme Prénom NOM, Université
L’Université [préciser le nom] n’entend donner aucune approbation ni
improbation aux opinions émises dans cette thèse ; ces opinions
doivent être considérées comme propres à leur auteur.
RÉSUMÉ : résumé en français
7
Cette thèse a été préparée dans le cadre du [Nom du Centre de recherche] de
l’Université….
[X] autres centres de recherche ont accueilli l’auteur dans le cadre de ses travaux :
9
Sommaire
Annexes.........................................................................................3
Bibliographie................................................................................3
Décisions citées.............................................................................3
Index..............................................................................................3
Table des matières........................................................................3
11
Depuis la dernière décennie du XXè siècle, il est à la mode de parler de justice
pénale internationale et l’adoption du Statut de Rome n’a fait qu’enfler le phénomène de
mode suscité par le développement vertigineux de la question pénale dans les relations
internationales.
2
KELSEN (H.), « Théorie générale du droit international public. Problèmes choisis », in RCADI, ……p.124.
3
KELSEN (H.), « Théorie générale du droit international public. Problèmes choisis », op.cit, p.125.
12
PREMIÈRE PARTIE –
13
Le droit international construit sur la société du Lotus visait essentiellement, dans
son déploiement, à assurer la coordination des Etats souverains. Dans une telle perspective,
la fonction assignée au droit international était simplement d’organiser pacifiquement les
relations entre les puissances souveraines 4…………… Le droit de la société internationale
traditionnelle, adossé au principe de souveraineté, considère la faculté de rendre justice
comme entrant dans la sphère de compétence réservée à l’Etat. Ainsi, il appartient à celui-
ci d’organiser, au niveau national, la répression des actes portant atteinte à l’ordre public.
La conséquence logique d’une telle conception est bien évidemment l’absence
d’institutions internationales à vocation pénale……..
4
Voir les manuels de droit international…………..
14
Titre 1 – L’institutionnalisation de la justice pénale
internationale
Les interactions entre les individus et les sociétés se déroulent plus souvent qu’on
ne le pense sur fond de conflits. Il serait par conséquent erroné de penser que la paix est le
principe de base, la norme des relations humaines ; elle n’est en réalité que l’exception
puisque la violence est omniprésente dans le commerce interindividuel et sociétal.
Lorsqu’éclate ce conflit, il engendre des souffrances indicibles et occasionne des crimes
qui défient l’imagination et heurtent profondément la conscience humaine. Devant de tels
drames, la communauté internationale s’est dotée d’une juridiction pénale dans le souci de
mettre un terme à l’impunité des auteurs de crimes internationaux et ainsi concourir à la
survenance de crimes similaires5……………………
15
qu’est-ce qu’une juridiction ? Le terme juridiction provient du latin juridictio qui
désigne……. La juridiction est de ce fait « un organe qui tranche des différends par des
décisions obligatoires fondées sur l’application du droit »7………..
7
KOLB (R.), « Le degré d’internationalisation des tribunaux pénaux internationaux », in Ascensio (H.),
LAMBERT-ABDELGAWAD (E.), SOREL (J-M.) (sous la direction de), Les juridictions pénales
internationalisées : (Cambodge, Kosovo, Sierra Leone, Timor Leste), Paris, Société de Législation
Comparée, 2006, p.48 ; ASCENSIO (H.), « La notion de juridiction internationale en question », in SFDI,
Colloque de Lille, La juridictionnalisation du droit international, Paris, A. Pedone, 2003, pp.163-202 ;
SANTULLI (C.), « Qu’est-ce qu’une juridiction internationale ? Des ordres répressifs internationaux à
l’O.R.D », A.F.D.I, vol. 46, 2000, pp.58-81, CAVARE (L.), « La notion de juridiction internationale »,
A.F.D.I, 1956, pp.496-509.
8
16
Exigence de sécurité juridique, les différents systèmes juridiques reconnaissent le
droit à un procès équitable pour chaque individu à travers notamment des exigences
d’ordre institutionnel s’exprimant par le biais des principes d’indépendance (1) et
d’impartialité (2)9.
A – L’indépendance
« (..) la situation d’une collectivité, d’une institution ou d’une personne qui n’est pas
soumise à une autre collectivité, institution ou personne. Il faut que son titulaire n’ait rien
à attendre ou à redouter de personne. [Appliquée à la justice], l’indépendance se
manifeste par la liberté du juge de rendre une décision non liée par une hiérarchie ou des
normes préexistantes. »
17
contre les intérêts de son créateur. Conscient d’une telle nécessité, la communauté
internationale a choisi de créer une institution indépendante du Conseil de sécurité des
Nations Unies avec qui il partage la noble mission d’instaurer la paix, la sécurité et le bien-
être du monde. En effet, contrairement aux tribunaux pénaux internationaux créés sur la
base du Chapitre VII de la Charte par le Conseil de sécurité et donc rattachés au système
onusien, la CPI n’est ni un organe de l’ONU ni dépendante d’elle ; elle est liée aux Nations
Unies par l’effet d’un accord, lequel doit recevoir l’approbation de l’Assemblée des Etats
parties au Statut11.
11
Statut de Rome de la CPI, art. 2.
12
FROUVILLE (O.), « Les juridictions pénales internationales et hybrides », in RUIZ FABRI (H.) et SOREL
(J-M.) (sous la direction de), Indépendance et impartialité des juges internationaux, Paris, A. Pedone, ……
p.154.
18
durée du mandat de ses membres, l’existence de protection contre les pressions extérieures,
et le point de savoir s’il y a ou non apparence d’indépendance. 13»
13
C.E.D.H., Langborger c. Suède, 22 juin 1989, Série A, n° 155, § 32.
14
Statut du TPIY, art. 13 bis, par. 1 ; statut du TPIR, art. 12, par. 3.
15
Statut de Rome de la CPI, art. 36 par.4.
16
ICC-ASP/1/4, p.4.
17
ICC-ASP/3/Res.6, par.7 : « Les États qui ont entrepris de ratifier le Statut, d’y adhérer ou de l’accepter
peuvent présenter des candidats à l’élection de juges à la Cour pénale internationale. Ces candidatures
demeurent provisoires et les noms proposés ne sont pas inclus dans la liste de candidats sauf si l’État
concerné a déposé son instrument de ratification, d’approbation, d’adhésion ou d’acceptation auprès du
Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies avant l’expiration de la période de présentation des
candidatures, et à condition que cet État soit partie au Statut à la date de l’élection, conformément aux
dispositions du paragraphe 2 de l’article 126. »
19
Ce pouvoir de nomination octroyé aux États est limité, aux termes de l’article 36 par.4 b)
du Statut de la Cour pénale internationale à un candidat seulement contrairement à ce qui
est prévu par d’autres Statuts d’institutions judiciaires internationales 18. Une telle
disposition s’explique aisément par le souci du Statut de Rome de garantir une
représentation géographique équitable dans la composition de la Cour, mais aussi par
« l’ambition d’excellence sous-tendue dans le Traité de Rome »19.
Quoiqu’il en soit, pour pouvoir figurer sur la liste des candidats, certaines
conditions substantielles prévues par l’article 36 par.3 sont nécessaires ; elles tiennent à la
moralité, aux compétences professionnelles et aux connaissances linguistiques du candidat.
Le juge-candidat doit en effet jouir « d’une haute qualité morale » et être « connues pour
leur impartialité et leur intégrité et réunissant les conditions requises dans leurs États
respectifs pour l’exercice des plus hautes fonctions judiciaires »20. Au demeurant, il doit
avoir une compétence et une expertise avérées dans les domaines du droit pénal, de la
procédure pénale et du droit international, notamment le droit international humanitaire et
les droits de l’homme21. En définitif, une bonne maîtrise des langues de la Cour est exigée.
Cela peut paraître anodin mais la réalité…….
Bien que l’on puisse craindre que par cette nomination les États « cherchent à
placer des personnes qui les « représentent » ou qui tout simplement les arrangent »22, les
conditions ci-dessus énumérées tempèrent indubitablement cette inquiétude. Il est clair
qu’une personne possédant les qualités susmentionnées devrait pour pouvoir résister
facilement à toute tentation de pression et ainsi conserver son indépendance ; encore que la
nomination à elle seule soit insuffisante pour conférer le statut de juge.
18
19
ALBINE (G.), « La désignation des juges et du Procureur de la Cour pénale internationale », Journal du
droit international (Clunet), n°2, Avril 2004, par.12, (consulté le 20/07/2017 sur https://www.lexis360.fr).
20
Statut de Rome de la CPI, art. 36 par.3, litera a).
21
Statut de Rome de la CPI, art. 36 par.3, litera b).
22
FROUVILLE (O.), « Les juridictions pénales internationales et hybrides », op.cit, p.155.
23
Statut de Rome de la CPI, art. 36 par.9 litera a).
20
de 4 ans renouvelables pour les TPI 24 et 3 ans pour le Tribunal spécial pour la Sierra
Leone25. Exceptionnellement, un juge en fin de mandat est autorisé à rester en fonction
jusqu’à la conclusion de l’affaire en cours devant la chambre dans laquelle il est affecté 26.
Cette solution est logique et conforme à la solution adoptée par le Conseil de sécurité dans
le cadre du TPIY en 1997 ; elle s’explique par la nécessité de continuité des activités de la
Cour. Dans l’hypothèse contraire, le processus judiciaire ressemblerait au mythe de
Sisyphe, source d’imprévisibilité et par conséquent d’insécurité juridique. L’autre
exception à cette règle d’inéligibilité pour un second mandat prévue par l’article 37 du
Statut concerne la situation d’un juge élu pour occuper un siège vacant dont la durée est
inférieure ou égale à trois ans. Dans ce cas, il est éligible pour un mandat entier.
Le mécanisme électoral mis en place vise, par ailleurs, à garantir une répartition
équilibrée de la composition de la Cour au plan des différents systèmes juridiques du
monde, au plan géographique et des hommes et des femmes ; cette répartition
L’inscription sur la liste des candidats ouvre la voie à l’élection des juges
24
Statut du TPIY, art.13 bis ; Statut du TPIR, art.12 bis.
25
Art.2 par.4 du TSSL.
26
Statut de Rome de la CPI, art. 36 par.10.
27
Voir ALBINE (G.), « La désignation des juges et du Procureur de la Cour pénale internationale », op.cit,
par.29-43.
21
B –L’impartialité
28
ALBINE (G.), « La désignation des juges et du Procureur de la Cour pénale internationale », op.cit, par.49.
29
SALMON (J.) (Sous la direction de), Dictionnaire de droit international public, Bruxelles, Bruylant, 2001,
p.562.
22
1- L’impartialité fonctionnelle
2- L’impartialité personnelle
A – Titre
1- Titre
a – Titre
I – Titre
A – Titre
1- Titre
a – Titre
23
Titre 2 – Le renouvellement de la compétence
pénale universelle
Chapitre 1 – Titre
Section 1 – Titre
I – Titre
A – Titre
1- Titre
a – Titre
Annexes
24
Bibliographie
[voir http://www.fondamentaux.org/2011/04/18/methodologie-de-la-citation-en-droit/]
25
Décisions citées
26
Index
27
Table des matières
Annexes.........................................................................................3
Bibliographie................................................................................3
Décisions citées.............................................................................3
Index..............................................................................................3
Table des matières........................................................................3
28
[Titre de la thèse]
[Title in english]