Vous êtes sur la page 1sur 29

LOGO Université Université…

Ecole doctorale…

Thèse de doctorat en Droit public

Option : Droit international

LA COUR PENALE INTERNATIONALE


ET LE DROIT INTERNATIONAL

KOFFI N’goran Ernest

Sous la direction de M. le Professeur MELEDJE DJEDJRO F.


Et la codirection de Mme le Professeur DANDI GNAMOU

Présentée et soutenue publiquement le [date]

Composition du Jury :
– Mme le Professeur Prénom NOM, Université
– M. le Professeur Prénom NOM, Université (rapporteur)
– Mme Prénom NOM, Université
LOGO Université Université…
Ecole doctorale…

Thèse de doctorat en Droit public

Option : Droit international

LA COUR PENALE INTERNATIONALE


ET LE DROIT INTERNATIONAL

KOFFI N’goran Ernest

Sous la direction de M. le Professeur MELEDJE DJEDJRO F.


Et la codirection de Mme le Professeur DANDI GNAMOU

Présentée et soutenue publiquement le [date]

Composition du Jury :
– Mme le Professeur Prénom NOM, Université
– M. le Professeur Prénom NOM, Université (rapporteur)
– Mme Prénom NOM, Université
L’Université [préciser le nom] n’entend donner aucune approbation ni
improbation aux opinions émises dans cette thèse ; ces opinions
doivent être considérées comme propres à leur auteur.
RÉSUMÉ : résumé en français

MOTS CLÉS : Mot 1 – Mot 2 – Mot 3…

TITLE : titre en anglais

ABSTRACT : résumé en anglais

KEYWORDS : mots clés en anglais

7
Cette thèse a été préparée dans le cadre du [Nom du Centre de recherche] de
l’Université….

[Adresse du Centre de Recherche]

[X] autres centres de recherche ont accueilli l’auteur dans le cadre de ses travaux :

– Le Centre de recherche… de l’Université… ;


– ...

L’auteur tient à remercier…

9
Sommaire

Première Partie – Titre de la première partie...........................3


Titre 1 – Titre...........................................................................................3
Chapitre 1 – Titre....................................................................................................3

Annexes.........................................................................................3
Bibliographie................................................................................3
Décisions citées.............................................................................3
Index..............................................................................................3
Table des matières........................................................................3

11
Depuis la dernière décennie du XXè siècle, il est à la mode de parler de justice
pénale internationale et l’adoption du Statut de Rome n’a fait qu’enfler le phénomène de
mode suscité par le développement vertigineux de la question pénale dans les relations
internationales.

Les avatars des lacunes justifiant la négation de la juridicité de l’ordre


international sont pluriels et ont pour dénominateur commun l’absence d’institutions
centralisées à l’image du droit interne. L’ordre juridique international construit sur ce
modèle est décentralisé, un système juridique caractérisé par l’horizontalité dans lequel on
dénie l’existence d’une hiérarchie entre les normes, malgré l’existence prouvée de normes
à portée impérative, le jus cogens1. Une telle configuration de l’ordre juridique
international, fondé sur la stricte égalité, rechigne à admettre toute forme de contrainte. Or
selon Hans Kelsen, « le droit est un ordre de contrainte »2. Ainsi, tout ordre juridique tire sa
validité de l’existence de la contrainte ; elle est indispensable à l’existence du droit car sans
la contrainte, sans la sanction « la norme qui prescrit l’acte socialement désirable peut
encore avoir un sens moral : elle n’a certainement plus le caractère juridique »3. Comme on
peut le voir, en l’absence de la sanction la norme prescrite reste au stade de l’obligation
morale, elle n’a aucune validité juridique. Sans sanction, pas de droit donc.

Ce droit de la puissance publique

2
KELSEN (H.), « Théorie générale du droit international public. Problèmes choisis », in RCADI, ……p.124.
3
KELSEN (H.), « Théorie générale du droit international public. Problèmes choisis », op.cit, p.125.

12
PREMIÈRE PARTIE –

UNE SANCTION PENALE ORGANISEE


DANS L’ORDRE INTERNATIONAL

13
Le droit international construit sur la société du Lotus visait essentiellement, dans
son déploiement, à assurer la coordination des Etats souverains. Dans une telle perspective,
la fonction assignée au droit international était simplement d’organiser pacifiquement les
relations entre les puissances souveraines 4…………… Le droit de la société internationale
traditionnelle, adossé au principe de souveraineté, considère la faculté de rendre justice
comme entrant dans la sphère de compétence réservée à l’Etat. Ainsi, il appartient à celui-
ci d’organiser, au niveau national, la répression des actes portant atteinte à l’ordre public.
La conséquence logique d’une telle conception est bien évidemment l’absence
d’institutions internationales à vocation pénale……..

L’avènement de la Cour pénale internationale comble cette lacune du droit


international……

4
Voir les manuels de droit international…………..

14
Titre 1 – L’institutionnalisation de la justice pénale
internationale

L’idée d’institutionnalisation renvoie a priori l’image

Chapitre 1 – L’institution d’un mécanisme répressif au


niveau international

Les interactions entre les individus et les sociétés se déroulent plus souvent qu’on
ne le pense sur fond de conflits. Il serait par conséquent erroné de penser que la paix est le
principe de base, la norme des relations humaines ; elle n’est en réalité que l’exception
puisque la violence est omniprésente dans le commerce interindividuel et sociétal.
Lorsqu’éclate ce conflit, il engendre des souffrances indicibles et occasionne des crimes
qui défient l’imagination et heurtent profondément la conscience humaine. Devant de tels
drames, la communauté internationale s’est dotée d’une juridiction pénale dans le souci de
mettre un terme à l’impunité des auteurs de crimes internationaux et ainsi concourir à la
survenance de crimes similaires5……………………

Section 1 – L’institution d’une juridiction pénale internationale

D’entrée de jeu, il paraît nécessaire de cerner la nature de l’institution mise en


place par le Statut de Rome afin de cerner véritablement les enjeux de ce projet. Cela est
d’autant plus important qu’il existe divers mécanismes de protection des droits de
l’homme6, généralement non-juridictionnels. Ce qui affecte sensiblement l’efficacité des
sanctions prises par ceux-ci. Il va s’en dire que l’obligatoriété due aux décisions prises par
une institution dépend du caractère juridictionnel ou non de l’instance décisionnelle. Mais

15
qu’est-ce qu’une juridiction ? Le terme juridiction provient du latin juridictio qui
désigne……. La juridiction est de ce fait « un organe qui tranche des différends par des
décisions obligatoires fondées sur l’application du droit »7………..

La nature juridictionnelle d’un organisme s’apprécie à l’aune de certains indices


sur lesquels une opinion générale de la doctrine semble se dégager avec toutefois des
nuances en fonction des auteurs8. Le premier élément « factuel » permettant d’affubler le
caractère juridictionnel à une instance est le nominalisme, c'est-à-dire la dénomination
attribuée à l’organisme par son acte créateur. Dans le cas de l’instance objet de notre
analyse, sa dénomination est sans équivoque, « Cour pénale internationale » qu’on retrouve
tant dans le préambule du Statut de Rome que dans tout le corpus.

Paragraphe 1 – Un caractère juridictionnel fondé sur un critère organique

7
KOLB (R.), « Le degré d’internationalisation des tribunaux pénaux internationaux », in Ascensio (H.),
LAMBERT-ABDELGAWAD (E.), SOREL (J-M.) (sous la direction de), Les juridictions pénales
internationalisées : (Cambodge, Kosovo, Sierra Leone, Timor Leste), Paris, Société de Législation
Comparée, 2006, p.48 ; ASCENSIO (H.), « La notion de juridiction internationale en question », in SFDI,
Colloque de Lille, La juridictionnalisation du droit international, Paris, A. Pedone, 2003, pp.163-202 ;
SANTULLI (C.), « Qu’est-ce qu’une juridiction internationale ? Des ordres répressifs internationaux à
l’O.R.D », A.F.D.I, vol. 46, 2000, pp.58-81, CAVARE (L.), « La notion de juridiction internationale »,
A.F.D.I, 1956, pp.496-509.
8

16
Exigence de sécurité juridique, les différents systèmes juridiques reconnaissent le
droit à un procès équitable pour chaque individu à travers notamment des exigences
d’ordre institutionnel s’exprimant par le biais des principes d’indépendance (1) et
d’impartialité (2)9.

A – L’indépendance

L’indépendance est une valeur cardinale, indispensable dans l’action de la justice ;


sans elle l’idée même de justice serait une farce, un vrai simulacre dans la mesure où
l’institution censée garantir celle-ci est inféodée et fait l’objet de pressions incessantes.
Cette inféodation constitue une menace grave à la justice puisque les justiciables ne
peuvent prétendre à la garantie de leurs droits fondamentaux. Ainsi, l’indépendance est
entendue comme

« (..) la situation d’une collectivité, d’une institution ou d’une personne qui n’est pas
soumise à une autre collectivité, institution ou personne. Il faut que son titulaire n’ait rien
à attendre ou à redouter de personne. [Appliquée à la justice], l’indépendance se
manifeste par la liberté du juge de rendre une décision non liée par une hiérarchie ou des
normes préexistantes. »

Elle renvoie en conséquence à l’absence de sujétion, de toute dépendance, de pressions


extérieures de nature à orienter la décision des juges dans un sens préalablement défini 10.
L’unique obligation du juge, en tant qu’interprète original de la loi, est et doit être de dire
le droit, seulement que le droit ; il est de ce fait « la bouche de la loi » selon l’expression de
Montesquieu.

1 – Une indépendance institutionnelle

L’indépendance est un élément clé dans l’appréhension d’une instance


juridictionnelle. Elle consiste pour l’organisme de disposer d’une liberté d’action
notamment due à sa capacité à survivre et à fonctionner correctement, même envers et
9
C.E.D.H, art.6 ; PIDCP, art.14 « 1. (…) Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue
équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, (…) » ;
MEUNIER (Julie), « La notion de procès équitable devant la Cour européenne des droits de l’homme », 19 p.
disponible sur
https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00419087/file/La_notion_de_proces_equitable_devant_la_Cour_eu
ropeenne_des_droits_de_l_homme_-_MEUNIER_Julie.pdf (consulté le 21 juillet 2017).
10
[... ] seul mérite l'appellation de « tribunal» au sens de l'article 6 par. 1, un organe jouissant de la plénitude
de juridiction et répondant à une série d'exigences telles que l'indépendance à l'égard de l'exécutif comme
des parties en cause », C.E.D.H., Beaumartin c. France, 24 novembre 1994, Série A, n° 296-8 à la p. 62,
para. 38.

17
contre les intérêts de son créateur. Conscient d’une telle nécessité, la communauté
internationale a choisi de créer une institution indépendante du Conseil de sécurité des
Nations Unies avec qui il partage la noble mission d’instaurer la paix, la sécurité et le bien-
être du monde. En effet, contrairement aux tribunaux pénaux internationaux créés sur la
base du Chapitre VII de la Charte par le Conseil de sécurité et donc rattachés au système
onusien, la CPI n’est ni un organe de l’ONU ni dépendante d’elle ; elle est liée aux Nations
Unies par l’effet d’un accord, lequel doit recevoir l’approbation de l’Assemblée des Etats
parties au Statut11.

La caractérisation de l’indépendance institutionnelle d’un tribunal s’apprécie à


l’aune de critères définis par la jurisprudence et la doctrine.

2 – Une indépendance individuelle

L’indépendance de la juridiction constitue une garantie importante mais


insuffisante pour la réalisation d’un procès………… Le second segment de l’indépendance
concerne la situation particulière, individuelle ou personnelle du juge. Elle s’analyse
comme l’ensemble des garanties permettant au juge d’échapper à toute forme d’ingérence
dans l’exercice de ses fonctions. En réalité, il s’agit d’un ensemble de normes favorisant la
liberté d’action du juge dans la conduite de sa fonction. Ces garanties statutaires visant à
préserver la fonction du juge sont plurielles ; elles concernent à la fois les juges siégeant
dans les formations de jugement et le Procureur. Cette similarité s’explique, dans le cas de
la Cour pénale internationale, par l’exercice des « fonctions d’une sorte de juge
d’instruction, avec le devoir explicite d’enquête à charge et à décharge sous le contrôle de
la Chambre préliminaire »12. En effet, ….

Il est constant pour établir l’indépendance d’une instance juridictionnelle de se


référer selon la Cour européenne des droits de l’homme « au mode de désignation et la

11
Statut de Rome de la CPI, art. 2.
12
FROUVILLE (O.), « Les juridictions pénales internationales et hybrides », in RUIZ FABRI (H.) et SOREL
(J-M.) (sous la direction de), Indépendance et impartialité des juges internationaux, Paris, A. Pedone, ……
p.154.

18
durée du mandat de ses membres, l’existence de protection contre les pressions extérieures,
et le point de savoir s’il y a ou non apparence d’indépendance. 13»

Le premier critère permettant d’apprécier l’indépendance des juges résulte du


mode de désignation en conjugaison avec la durée du mandat. L’un et l’autre sont
indissociables dans la mesure où la stabilité du mandat du juge peut rétroagir sur l’attitude
de celui-ci quel que soit le mode de désignation. A dire vrai, le choix du mode de
désignation des juges combiné à la durée du mandat peut avoir une influence désastreuse
sur leur comportement dans la conduite des affaires de la Cour dans l’hypothèse d’un
mandat court avec une possibilité de renouvellement. Dans un tel cas, la tentation de la part
des juges de rechercher des faveurs auprès des autorités de désignation, en vue de la
reconduction de leurs mandats est grande ; ceci représente un risque réel pour
l’indépendance de ceux-ci.

En raison de la nécessité de garantir l’indépendance du juge, le recrutement des


officiants des juridictions pénales internationales, qu’ils s’agissent des tribunaux pénaux
internationaux institués sous l’autorité de l’ONU ou de la Cour pénale internationale, suit
un double procédé de nomination et d’élection14. De prime abord, la présentation des
candidats à l’élection de juges à la Cour pénale internationale est un pouvoir conféré par
les textes régissant l’institution aux États parties 15. Ce qui confère naturellement un pouvoir
de choix, donc de nomination, aux autorités nationales. Autrement dit, ne peut figurer sur
la liste des candidats à l’élection de juges à la Cour pénale internationale que celui qui aura
été désigné comme tel par un État partie. Mais rien dans le Statut n’interdit qu’un État
partie quelconque – État autre que celui de nationalité du juge – présente la candidature
d’un juge. A titre d’exemple, le Panama a nommé candidate la costaricienne Elizabeth
Odio Benito16 pour l’élection des premiers juges de la Cour pénale internationale. Mais les
candidats doivent être le national d’un État partie ou à défaut un État en instance de l’être 17.

13
C.E.D.H., Langborger c. Suède, 22 juin 1989, Série A, n° 155, § 32.
14
Statut du TPIY, art. 13 bis, par. 1 ; statut du TPIR, art. 12, par. 3.
15
Statut de Rome de la CPI, art. 36 par.4.
16
ICC-ASP/1/4, p.4.
17
ICC-ASP/3/Res.6, par.7 : « Les États qui ont entrepris de ratifier le Statut, d’y adhérer ou de l’accepter
peuvent présenter des candidats à l’élection de juges à la Cour pénale internationale. Ces candidatures
demeurent provisoires et les noms proposés ne sont pas inclus dans la liste de candidats sauf si l’État
concerné a déposé son instrument de ratification, d’approbation, d’adhésion ou d’acceptation auprès du
Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies avant l’expiration de la période de présentation des
candidatures, et à condition que cet État soit partie au Statut à la date de l’élection, conformément aux
dispositions du paragraphe 2 de l’article 126. »

19
Ce pouvoir de nomination octroyé aux États est limité, aux termes de l’article 36 par.4 b)
du Statut de la Cour pénale internationale à un candidat seulement contrairement à ce qui
est prévu par d’autres Statuts d’institutions judiciaires internationales 18. Une telle
disposition s’explique aisément par le souci du Statut de Rome de garantir une
représentation géographique équitable dans la composition de la Cour, mais aussi par
« l’ambition d’excellence sous-tendue dans le Traité de Rome »19.

Quoiqu’il en soit, pour pouvoir figurer sur la liste des candidats, certaines
conditions substantielles prévues par l’article 36 par.3 sont nécessaires ; elles tiennent à la
moralité, aux compétences professionnelles et aux connaissances linguistiques du candidat.
Le juge-candidat doit en effet jouir « d’une haute qualité morale » et être « connues pour
leur impartialité et leur intégrité et réunissant les conditions requises dans leurs États
respectifs pour l’exercice des plus hautes fonctions judiciaires »20. Au demeurant, il doit
avoir une compétence et une expertise avérées dans les domaines du droit pénal, de la
procédure pénale et du droit international, notamment le droit international humanitaire et
les droits de l’homme21. En définitif, une bonne maîtrise des langues de la Cour est exigée.
Cela peut paraître anodin mais la réalité…….

Bien que l’on puisse craindre que par cette nomination les États « cherchent à
placer des personnes qui les « représentent » ou qui tout simplement les arrangent »22, les
conditions ci-dessus énumérées tempèrent indubitablement cette inquiétude. Il est clair
qu’une personne possédant les qualités susmentionnées devrait pour pouvoir résister
facilement à toute tentation de pression et ainsi conserver son indépendance ; encore que la
nomination à elle seule soit insuffisante pour conférer le statut de juge.

Afin d’approcher le plus possible l’idéal d’une justice véritablement


indépendante, les juges de la Cour pénale internationale sont élus par l’Assemblée des
États parties pour un mandat de neuf ans, en principe, non renouvelable 23 ; cette durée était

18

19
ALBINE (G.), « La désignation des juges et du Procureur de la Cour pénale internationale », Journal du
droit international (Clunet), n°2, Avril 2004, par.12, (consulté le 20/07/2017 sur https://www.lexis360.fr).
20
Statut de Rome de la CPI, art. 36 par.3, litera a).
21
Statut de Rome de la CPI, art. 36 par.3, litera b).
22
FROUVILLE (O.), « Les juridictions pénales internationales et hybrides », op.cit, p.155.
23
Statut de Rome de la CPI, art. 36 par.9 litera a).

20
de 4 ans renouvelables pour les TPI 24 et 3 ans pour le Tribunal spécial pour la Sierra
Leone25. Exceptionnellement, un juge en fin de mandat est autorisé à rester en fonction
jusqu’à la conclusion de l’affaire en cours devant la chambre dans laquelle il est affecté 26.
Cette solution est logique et conforme à la solution adoptée par le Conseil de sécurité dans
le cadre du TPIY en 1997 ; elle s’explique par la nécessité de continuité des activités de la
Cour. Dans l’hypothèse contraire, le processus judiciaire ressemblerait au mythe de
Sisyphe, source d’imprévisibilité et par conséquent d’insécurité juridique. L’autre
exception à cette règle d’inéligibilité pour un second mandat prévue par l’article 37 du
Statut concerne la situation d’un juge élu pour occuper un siège vacant dont la durée est
inférieure ou égale à trois ans. Dans ce cas, il est éligible pour un mandat entier.

Dans cette recherche effrénée de l’indépendance, une ingénierie électorale


sophistiquée et complexe a été mise sur pied dans l’intention de réduire autant que faire se
peut le jeu de force et de puissance ayant généralement cours dans le milieu international.
Plus simplement, ce mécanisme électoral complexe visait à éviter sans doute les
nombreuses tractations diplomatiques avec son corolaire de compromis pouvant rejaillir
sur l’image d’indépendance de la Cour, gage de crédibilité d’une institution dont la
réalisation de son objet transite par la nécessaire confiance qu’elle peut inspirer. Son
efficacité en effet dépend grandement de la perception des « gens », de l’image qu’elle
projette à la société internationale. Malheureusement, malgré ce pointillisme et la rigidité
censés garantir la transparence de l’élection des juges, la réalité fut bien loin de ce standard
à l’occasion de l’élection des premiers juges de la Cour. Cette élection s’est transformée en
véritable « commerce de vote »27 au regard des nombreux marchandages ayant émaillé le
scrutin.

Le mécanisme électoral mis en place vise, par ailleurs, à garantir une répartition
équilibrée de la composition de la Cour au plan des différents systèmes juridiques du
monde, au plan géographique et des hommes et des femmes ; cette répartition

L’élection d’un juge est acquise

L’inscription sur la liste des candidats ouvre la voie à l’élection des juges
24
Statut du TPIY, art.13 bis ; Statut du TPIR, art.12 bis.
25
Art.2 par.4 du TSSL.
26
Statut de Rome de la CPI, art. 36 par.10.
27
Voir ALBINE (G.), « La désignation des juges et du Procureur de la Cour pénale internationale », op.cit,
par.29-43.

21
B –L’impartialité

« Sorte d’impératif déontologique »28, l’impartialité s’entend de l’ « absence de


parti pris, de préjugé et de conflit d’intérêt chez un juge, un arbitre, un expert ou une
personne en position analogue par rapport aux parties se présentant devant lui ou par
rapport à la question qu’il doit trancher »29. Cela n’est possible que dans une situation de
stricte indépendance ; sans indépendance pas d’impartialité. L’une et l’autre sont des
garanties nécessaires pour l’accomplissement juste et équitable de la fonction judiciaire,
mais aussi un gage de crédibilité et de légitimité.

28
ALBINE (G.), « La désignation des juges et du Procureur de la Cour pénale internationale », op.cit, par.49.
29
SALMON (J.) (Sous la direction de), Dictionnaire de droit international public, Bruxelles, Bruylant, 2001,
p.562.

22
1- L’impartialité fonctionnelle

2- L’impartialité personnelle

Paragraphe 2 – Un caractère juridictionnel révélé par le critère


matériel

A – Titre

1- Titre

a – Titre

Section 2 – La portée universelle de ladite juridiction

I – Titre

A – Titre

1- Titre

a – Titre

23
Titre 2 – Le renouvellement de la compétence
pénale universelle

Chapitre 1 – Titre

Section 1 – Titre

I – Titre

A – Titre

1- Titre

a – Titre

Annexes

24
Bibliographie

[voir http://www.fondamentaux.org/2011/04/18/methodologie-de-la-citation-en-droit/]

25
Décisions citées

26
Index

27
Table des matières

Première Partie – Titre de la première partie...........................3


Titre 1 – Titre...........................................................................................3
Chapitre 1 – Titre....................................................................................................3
Section 1 –............................................................................................................... Titre
3
I – Titre..............................................................................................................3
A –Titre.........................................................................................................3
1 – Titre.....................................................................................................3
a – Titre.................................................................................................3

Annexes.........................................................................................3
Bibliographie................................................................................3
Décisions citées.............................................................................3
Index..............................................................................................3
Table des matières........................................................................3

28
[Titre de la thèse]

Attention à bien mettre cette dernière page en page paire

RÉSUMÉ : résumé en français

MOTS CLÉS : Mot 1 – Mot 2 – Mot 3…

[Title in english]

ABSTRACT : résumé en anglais

Keywords : mots clés en anglais

Discipline : Droit [privé / public / international]

[Université…] – [Centre de recherche]

Vous aimerez peut-être aussi