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« les crimes les plus graves qui touchent l'ensemble de la communauté internationale ne
sauraient rester impunis », Extrait du Préambule du Statut de Rome
Le 17 juillet 1998, une conférence des Nations Unies adopte le « Statut de Rome », créant
ainsi la Cour Pénale Internationale. Celle-ci est une Cour permanente et indépendante dont
le but est d’enquêter et de juger les cas relevant des crimes les plus graves, touchant la
communauté internationale.
La compétence de la Cour n’est limitée qu’aux faits s’étant produits après l’entrée en vigueur
du Statut de Rome, c’est-à-dire après le 1 er juillet 2002 et respecte le principe de
subsidiarité càd qu’ elle n'intervient qu’en complément des juridictions nationales et n’a donc
pas pour objectif de les remplacer. Le Statut de Rome a été ratifié par 123 Etats qui sont
Etats-parties au Statut et se réunissent en assemblée une fois par an.
Le 20è siècle est jalonné de conflits mondiaux, de génocides ou de crimes contre l’humanité
et c’est dans ce contexte que naît la CPI. Le premier pas vers la construction de cette
juridiction est l’institution du Tribunal militaire international de Nuremberg en août 1945
(signature de l’accord de Londres par la FR, l’UK, les USA et l’URSS) répondant à la
découverte des camps nazis à la fin de la Seconde guerre mondiale.
L’article 1 du Statut de Nuremberg énonce que le tribunal est mis en place « pour juger les
criminels de guerre dont les crimes sont sans localisation géographique précise, qu'ils soient
accusés individuellement, ou à titre de membres d'organisations ou de groupes, ou à ce
double titre. »
Dans le même temps, l’ONU est créée et la DUDH ratifiée, posant les bases de valeurs
universelles indispensables au droit pénal international.
La justice pénale INT fait son retour dans les années 90 d’abord en 93 à travers le Tribunal
pénal INT pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) puis en 94 avec le TPIR tous deux mis en place par
le conseil de Sécu des Nations Unies comme des tribunaux ad hoc (mandat circonscrit dans
le tps et dans l’espace pour un conflit précis).
Ce sont ces conflits qui mettent en lumière la nécessité d’une juridiction permanente pour
lutter contre l’impunité de crimes. Cependant, la CPI souffre depuis quelques années
d’accusations d’un « néocolonialisme » ou d’un afrocentrisme, la majorité des cas qu’elle
traite étant localisés sur le continent.
Nous allons donc nous pencher sur les relations entre l’AFR et la Cour et voir « En quoi
l’étude du cas africain permet-elle de plonger au cœur des contradictions de la CPI ? »
Nous l’avons vu en introduction, la CPI est mise en place dans une volonté de lutter contre
l’impunité. En effet, elle met en place des valeurs universelles pour la protection de tous
citoyens peu importe leur nationalité face aux crimes graves précités.
Ces valeurs sont d’ailleurs les premiers mots du préambule du Statut de Rome :
« Conscients que tous les peuples sont unis par des liens étroits et que leurs cultures
forment un patrimoine commun »
L’importance de ces valeurs universelles doit être comprise dans le contexte de guerre
froide qui précède la création de la Cour. En effet, l’attention a été plus portée sur les
tensions géopolitiques INT que sur le respect des droits de l’H permettant des exactions
nota en AFR ( + exemples)
La CPI prend en compte l’AFR aussi bien que les autres parties du monde dans sa manière
de rendre justice en appliquant les mêmes registres pour toute l’humanité. Ceci a été
possible (ou en tout cas favorisé) grâce à la reconnaissance d’un « génocide » au Rwanda à
la mise en fct du TPIR, ce qui inclut l’AFR dans une sorte de modernité juridique appliquée
universellement (le terme génocide est moderne puisque récent et a été appliqué dans le
cas des procès de Nuremberg)
2. L’action juridique
1. La promotion :
La CPI promeut le respect des droits de l’H autant dans les Etats-parties que dans les autres
avec des conférences, des émissions radios, une accessibilité aux procès sur ytb ou des
documents expliquant simplement le rôle et le fonctionnement de la Cour. Elle y rappelle que
les droits de l’H sont des droits inaliénables, inhérents et sacrés pour toute personne peu
importe la cdt sociale, la religion, l’ethnie etc
Ces sensibilisations ont pour but d’informer les potentielles victimes et les potentiels auteurs
de ces crimes afin de prévenir ce genre de violences.
+ sensibilisation dissuade pcq le militaire « éduqué » a peur des csqs de ses actes (askip
c’est prouvé)--> pour la partie d’Iliana (source: le livre)
2. L’action juridique
- Premièrement des concepts présents dans son statut de Rome supposent une avancée
dans la conception du droit pénal INT dans le but d’améliorer le respect des droits de l’H.
En effet, selon l’article 28 du statut de Rome les chefs militaires sont passibles de sanctions
pour l’exécution d'ordres illégaux et non seulement les dirigeants politiques.
« Un chef militaire ou une personne faisant effectivement fonction de chef militaire est
pénalement responsable des crimes relevant de la compétence de la Cour commis par des
forces placées sous son commandement et son contrôle effectifs » → A voir avec Iliana si
on le garde
De plus, une des particularités de la Cour est de juger non seulement ex post mais aussi ex
ante dc en tps réel ce qui peut mener à juger des dirigeants en exercice et dc à minimiser
leur action criminelle :
De fait, dès la conception de la Cour, tout a été pensé pour limiter l’impunité grâce à l’outil
juridique.
Enfin, cette lutte contre les crimes internationaux les plus graves se déroule à travers cet
outil juridique que nous allons décrire ci-après. Nous allons essayer de voir à travers le cas
de El-Mahdi comment pense un juriste (ici le procureur puis les juges) de la CPI ?
- Un Etat partie sollicite le procureur pour qu’il ouvre une enquête dans son territoire
- Le procureur peut ouvrir une enquête proprio motu (de sa propre initiative) lorsqu’il
dispose d’infos fiables sur des crimes mettant en cause des ressortissants ou des actes
d’un Etat partie ou d’un Etat-non partie qui accepte la compétence de la Cour pour
mener une enquête
- Le Conseil de sécurité des nations unies peut déférer un cas à la Cour (après un vote)
2. L’enquête :
L’accusé doit être présent, les charges lui sont lues et il plaide coupable ou non-coupable
5. Enoncé du verdict
6. Appels
Chaque partie peut faire appel des décisions de la Chambre préliminaire ou de la Chambre
de première instance
2. Ouverture d’enquête en janvier 2013 et Mandat d’arrêt émis le 18 septembre 2015 puis
remis à la Cour par les autorité du Niger
6. Appel : 2021 à chambre d’appel réduit de 2 ans la peine d’emprisonnement qui est
purgée le 18 septembre 2022 .
1. La CPI est une instance de droit très particulière : pour pouvoir relever de sa
compétence, États doivent adhérer et surtout ratifier le Statut de Rome Le fait qu’elle
puisse exiger d’un pays qu’il se soumette à sa juridiction relève d’un acte volontaire
du pays en question. Sont donc exclus de sa compétence les pays qui ne veulent
pas en relever. On ne peut pas l’imposer arbitrairement à tout le monde mais si ce
n’est pas un droit qui vaut pour tout le monde, c’est un type de droit bien étrange.
Pour surmonter cela → CS ONU mais cela pose des pb
2. Au-delà de ce biais interne, la CPI est une juridiction qui met en œuvre un projet
politique au niveau international à travers notamment des valeurs dites
“universelles”. Elle oeuvre dans le but de faire reculer l’impunité mais se base sur
des critères qui ne sont pas vraiment universalisables
- Au-delà de toutes les responsabilités pénales individuelles, L’art 28 du Statut
de Rome met l’accent la responsabilité des chefs militaires et autres
supérieurs hiérarchiques et présuppose qu’une force armée répond toujours
à un commandant qui a de l’autorité.
- Hérité conception wébérienne de l’autorité pas pertinente dans le cadre
africain : les armées sont souvent très délitées et les mécanismes de
responsabilité des crimes relèvent souvent de constellations d'allégeances
politiques ethniques et religieuses que le prisme de l’État ne reflète pas
complètement.
conséquence :
L’ afrocentrisme sous-entend que les pays africains sont supposés pas au niveau des pays
occidentaux en termes de lutte contre l’impunité et cela ne se vérifie pas forcément (usa
guerre en Syrie). Le système de valeurs de la CPI, bien que non-raciste, est plus orientaliste
qu’universaliste. C'est comme si la CPI était une instance de standard de civilisation.
Selon Danilo Zolo (prof de droit à Florence) cet écueil est directement héritier de la justice
des vainqueurs qui est née à Nuremberg. = les vaincus sont jugés et les vainqueurs n’ont
pas à répondre de leurs crimes. Cette logique justifie des valeurs “universelles”
occidentalo-centrées qui ont pour conséquence la concentration des jugements sur des
pays non occidentaux.
Finalement cet Afrocentrisme signifie que la CPI a “besoin” de l’Afrique et des crimes
africains qu’elle juge pour prouver le succès de son projet civilisateur. La limite entre le droit
et la morale est très intrigante. Là où en interne, dans les pays occidentaux il tend à il y avoir
un désengagement de la morale dans le droit (cf pimont)
II/ Le terrain africain illustre dans les faits une efficacité limitée de la CPI
1. Malgré toutes les limites théoriques et conceptuelles à la CPI, les pays africains n’ont
pas vraiment d’intérêt à quitter le statut du Rome
car en pratique, la CPI apporte quand même beaucoup de bénéfices aux États-parties du
Statut de Rome. Ces raisons factuelles sont suffisantes pour maintenir les États au sien du
statut de Rome mais elle ne sont pas complétement satisfaisantes du pdv de l’utilité.
- protection contre les crimes qui pourraient être commis par d’autres États sur son
territoire
- Capacité à juger des crimes que l’on n'aurait pas pu juger nationalement
Par exemple, dans un contexte national, le jugement de Ali Muhammad Ali
Abd-Al-Rahman aurait été très compliqué au Soudan car les crimes de guerre qu’il
est suspecté d’avoir commis avaient reçu le soutien du gouvernement. Le procès en
question est toujours en cours.
- Capacité à faire avancer sa lutte contre l’impunité et la protection des pays qui en
sont victimes :
Jugement de Al-Faqih Al-Mahdi est intéressant de ce pdv. Il est jugé pour
crime de guerre, étant donné qu’il a fait partie des djihadistes qui ont saccagé les
monuments religieux et mausolées de Tombouctou en tant que membre de
Ansar-Dine. Pour la première fois, la CPI inculpe une personne pour crime de guerre
par attaque d'édifices religieux /historiques. En termes de réparation mémorielle cela
marque un tournant et cela remplit tout à fait l’objectif de lutte contre l’impunité.
Celles-ci sont tout d’abord structurelles. En effet, les enquêtes sont principalement menées
par des juristes ou par des anciens membres d’ONG ce qui mène à des « enquêtes sans
être sur le terrain et donc les poursuites sont appuyées sur des informations de « seconde
mains » influencées par le registre victimaire des ONG. Un exemple de la faiblesse des
enquêtes et des preuves = lors du procès de Laurent Gbagbo ex-président ivoirien accusé
de crime vs l’humanité dans le contexte des violences post-électorales en Côte d'Ivoire entre
le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011, le procureur n'a pas fourni des preuves suffisantes
en vue de démontrer la responsabilité de M. Gbagbo et de M. Blé Goudé pour les incidents
faisant l'objet de l'examen de la Chambre ce qui => acquittement de Gbagbo.
Plus largement, la question de la connaissance du terrain pour mener une enquête en droit
pénal international est soulevée par cette problématique. En effet, les preuves
matérielles sont souvent difficilement existantes ou accessible (surtout quand l’accusé
est un dirigeant au pvr) et l’accès aux témoins est spécifique à chaque milieu.
De plus, la place des juristes AFR est ambivalente au sein de la CPI ils servent à la fois à
légitimer la cour (ex de nomination de Fatou Bensouda élue en 2012 pour donner un
visage AFR à la cour) tout en ayant un jeu de proximité et de distance avec le pouvoir ce
qui montre la difficulté du droit INT à trouver son indépendance du politique ce qui, nous
le verrons fait sa faiblesse.
Par ex, pour revenir sur le cas de la Procureur Bensouda, Elle fait partie d’une élite de
juristes gambiens. Après le coup d’Etat de Jammeh en 1994, elle reste procureure puis
devient ministre de la justice et est démise de ses fcts en 2000. Elle Rejoint la CPI en
2004 comme adjointe de Moreno Ocampo. Son bureau enquête contre Jammeh pour
transition violente en 2016 => décision de l’ancien dictateur de dénoncer le traité de
Rome.
Cette dénonciation illustre encore une autre faiblesse de la CPI qui est sa forte proximité
avec le pô qui l’instrumentalise. En effet, si la période 2016-2017 est caractérisée par un
rejet en masse de la CPI de la part des dirigeants AFR, c’est qu’elle ne respectait plus
l’échange de bons procédés qui été suggéré à sa création. La ratification massive des
Etats AFR à cette époque et le fait qu’ils défèrent des situations à la CPI correspondait à
un moyen de se débarrasser d’opposants pô (certes soupçonnés et souvent coupables
de crimes) sans créer d’émeutes nationales. Par exemple, le premier Etat à saisir la
Cour a été l’Ouganda en 2004, Museveni souhaitant enrayer l’Armée de Résistance du
Seigneur de Joseph Kony. De son côté, la Cour pouvait légitimer et justifier son
existence en exerçant son pvr.
Cet équilibre a été brisé lorsque la cour a mis en cause des dirigeants en exercice par des
affaires déférées par le conseil de Sécu, le déclencheur étant le mandat d’arrêt émis en
2011 à l’encontre du Président du Soudan Omar-Al Béchir.
Avant lui, la crispation avait été entamée par la mise en cause du PR Kényan (Kenyatta) en
2007.
En 2010 est organisée une Conf de révision du Statut de Rome (à Kampala, Ouganda), où
les Etats AFR proposent une renégociation de la CPI nota dans le but de garantir
l’impunité des dirigeants au pvr (nota pour garantir la paix) ce qui est refusé et en 2017,
l’UA parle d’un retrait de la CPI qui n’abouti pas.
Ces cas montrent que la CPI, plus qu’une simple juridiction est à cheval entre pô et
juridique. C’est d’ailleurs ce qui en fait une instance de droit faible. Elle est soumise par
exemple à la volonté des Etats à livrer les accusés (n’ayant pas de force armée). Par
exemple, un mandat d’arrêt a été émis à l’encontre de l’ex PR soudanais Omar El-Béchir
en 2009 mais les dirigeants Tchadiens, Nigérians puis d’AFR du S refuse de le livrer, ce
qui empêche son procès d’avoir lieu.
Cela illustre la faiblesse du droit international qui doit pour agir avoir la coopération des Etats
parties.
Ceci est bien illustré par une citation de Luis Moreno Ocampo, 1er procureur de la CPI :
« Le droit international est si primitif, que pour nous c’est du droit, mais pour les autres c’est
simplement une option parmi d’autres »
Le premier pas vers une africanisation de la justice pénale pour remplacer la CPI ont été les
chambres extraordinaires ad hoc mises en place au Sénégal et ayant acquis la
compétznce universelle pour sanctionner l’ex chef d’Etat tchadien Hissène Habré.
+DATE et verdict
Depuis, a été mis en place le protocole de Malabo en 2014 pour ajouter du droit pénal INT à
la Cour AFR de justice et des droits de l’Homme (CAJDH)
La CAJDH n’est pas opérationnelle puisque 5 Etats sur 15 nécessaires ont signés le
Protocole (vs 34 Etats AFR pour le Statut de Rome)
- L’efficacité de la cour n’est pas garantie : En effet, avant CAJDH, l’UA disposait contre
l’impunité de la Cour AFR des droits de l’H et des peuples inopérante qui s’est avérée
ineffective
CONCLU
On le voit bien, sur ce sujet, il est très difficile d’apporter une réponse tranchée.
Dans chaque domaine, nous avons trouvé une base solide à l’institution qu’est la CPI : elle
mobilise des valeurs qui lui permettent de juger et condamner l’impunité dans le monde et
elle constitute en pratique une force de dissuasion. Pourtant, nous avons remarqué à
chaque fois, au travers du cas africain, que la CPI decait surmonter d’importantes tensions.
D’un pdv conceptuel, elle traîne les motivations questionnables de la justice des vainqueurs.
D’un pdv factuel, elle est concurrencée par d’autres formes de droit international : la
régionalisation.
Finalement le cas AFR est particulièrement pertinent pour évaluer l’utilité et l’action de la
CPI car l’AFR est une force majeur au sein de la CPI. L’étude des cas africains permet
d’analyser la CPI depuis ses débuts, sa constitution jusqu’à maintenant. Après avoir mené
toutes ces réflexions, finalement nous nous demandons dans quelle mesure le droit
international est-il vraiment légitime et efficace ?
BROUILLON
Stattut de ROme
https://www.icc-cpi.int/sites/default/files/NR/rdonlyres/ADD16852-AEE9-4757-ABE7-9CDC7
CF02886/283948/RomeStatuteFra1.pdf
site de la CPI
https://www.icc-cpi.int/fr
Influence ++ des normes du système juridique INT sur les normes internes en AFR et
pratiques constitutionnelles sont généralisées au continent
Refondation des orga INT AFR (CEDEAO), (UA, OIF), se fait sur 3 pôles : résolution des
conflits, promotion de l’Etat de droit et des droits de l’H et la lutte vs pauvreté
Les organisation INT du continent participent (en résolvant des prblms internes) à une
internationalisation et régionalisation du droit constit à se reconvertissent dxs gestion de
conflits, lutte vs pauvreté et accompagnement du process démocratique
- Internationalisation par le haut : affirmation dans chartes des orga INT de principes
relatifs à l’orga et au fonctionnement des institutions publiques nationales (=> création
d’un corps de règles admises par la commu AFR et dt la société civile s’empare)
- Territorialisation (du fait de la pô) : intégration dans engagements INT reste soumis à la
volonté des gouv, Etat fait valoir sa souveraineté exclusive
- l’Afrique (pop°) n’est pas contre la CPI, ce sont certains chefs d’État qui ont peur
d’être les prochains sur la liste des jugés par la CPI car ils n’ont pas la consience trql,
d’ailleurs les pop dénoncent cela. Du coup ils instrumentalisent une conscience
néocoloniale contre la cpi
pb : la cpi est censée être une justice complémentaire à celle des états, même si elle a des
objectifs, elle ne doit pas se substituer à la propre justices pays et l
certains États comme l’Af du Sud adhèrent plus à une justice régionalisée qu'internationale
car elle répondrait mieux aux pb spécifiquement récurrents sur le continent et les pays
pourraient lui apporter de plus larges marges de manoeuvre
quelles sont les logiques de pouvoir qui se manifestent dans la surreprésentation des
africains parmi les jugés condamnés ?
INSTRUMENT° AFRICAINES
- la critique vient souvent de ceux qui sont visés par les accusations et les op pub sont
plutot favorables à la cpi.
- les africians ont contribué à l’emergence de cette justice donc l’argu de la
“domination” ne foncitonne pas : rwanda encourage le tpr, Sierra Leone encourage
une cour spécial pour le SL aussi
- l’adhésion au statut de Rome constitue une protection par dissuasion d’exercice de
la violence pour les autres pays
- permet de mener des actions en justice internaiotnalement car impossible au niveau
national
il y a des benef pour les pays af
Les états en particulier les dirigeants utilisent souvent la cpi pour écarter des opposants. →
question de dépendance de la CPI à l’Afrique pour “exercer son projet civiliateur”.
Mais
- il y a quand même une vision occidentale des pb qui n’est pas universelle et ne
permet pas de bien juger tous les cas. Par exemple l’accent placé sur la
responsabilité de l’état, sur la connaissance des pop° des traités ratifiés par les états
(et donc hypothèse de violation), sur la présupposition qu’une force armée = un
commandant alros que c souvent délité
- Le fait que la cpi juge principalement les périphéries (af et balkans) fait que cela veut
bien dire qu’elles ne sont pas au niveau de l’occident
- ensuite, cette concentration fait qu’elle participe au “mythe de l’altérité radicale” en
présentant les crimes africains comme repoussoir absolu légitimant intervention
occidentale (civilisatrice)
- ex des enfants soldats est proche d’un mythe colonial selon lesquelles les africains
ne sauraient pas s’occuper de leurs enfants ce qui a justifié des enlèvements.
comme l’esclaavage a justifié le scramble for africa, les crimes horribles notamment
contre l’afrique motivent des ingérences
- cette démarche contribue aussi à ôter à ces enfants toute forme d’agency et
certains observateurs africains soulignent le fait qu’il faudrait les rendre dans
une certaine mesure responsables de leurs crimes. l’idée internationale d’un
enfant fragile et innocent se heurte à d’autres conceptions africaines de
l’enfant devant conquérir sa majorité
sur le temps l’ong, il faut observer comme le droit pénal a été introduit par des processus
coloniaux en afrique qui se poursuit ajd notamment par les actions de la cpi.
a. monopolisation juridictionnelle
la justice existait en af avant la colo et découlait de pratiques communautaires, sociales et
pas vrmt de normes étatiques. L’emprisonnement en revanche est une introduction
totalement coloniale. les euro déploraient la faiblesse de la distinction entre réparations et
punition.
Dans les colonies le droit pénal a été un instrument de la domination coloniale alors qu’en
métropole avec procès équitable, non-rétroactivité de la loi il a été un instrument de
médiation.
Statut de Rome en 2002 = chargée d’examiner crimes de masse en ayant une portée INT
Rediscutent d’un retrait collectif de la CPI qui se focus trop sur l’AFR à leur goût, lors du 28è
sommet de la Conf de l’Union africaine
Mais cette « suractivité AFR » répond à l’incapacit » des juridictions nationales à juger les
criminels et à l’absence d’un système régional efficace
Années 2000 et à la création de la Cour, les, Etats AFR ne peuvent qu’adhérer à la cour
pour se débarrasser de l’image du culte de l’impunité
Espèce d’échange de bons procédés : la CPI a besoin de légitimité comme elel vient de
naître et les dirigeants AFR ont l’occasion d’éviter l’incitation à la violence des accusés
Les Etats saisissent la Cour : 2004 en Ouganda et en RDC et 2005 en RCA => accusés
sont vs les gouvernements qui saississent a=la CPI dc moyen de se débarrasser
d’opposants pô
Premières années de la Cour : collaboration btw AFR et Luis Moreno Ocampo (procureur)
AFR = région la + signataire du Statut de Rome vs USA Chine ou Russie qui sont pourtant
Etat permanent au Conseil de sécurité
Réprobation de la Cour = lorsque les Etats ne collaborent pas, par exemple quand la saisine
ne vient pas d’eux mais du procureur de la Cour et le CSNU
Dc défiance = pô
Déficit de confiance = exacerbé par la non adhésion des grandes puissances comme
Russie, Inde, USA
Pourtant ne traduit pas défaut de compétences puisque peut saisir sans que l’Etat soit partie
au Statut de Rome (sous cdts ++) si par ex : crimes commis sont déférés au Procureur par
le Conseil de sécurité (art. 13b)
Ce pvr est aussi critiqué : comment légitimer saisine du Conseil sur la situation au Darfout
(Soudan et Libye n’ayant pas ratifié le Statut) alors que 3 Etats membres de ce conseil n’ont
pas ratifié ce statut
Imbrication logique entre maintien de la paix et justice pénale INT et maintien de la paix du
CSNU
Procureur de la CPI ne déclenche une procédure « proprio motu » que 3 fois : Kenya, Côte
d’Ivoire et Géorgie
Kenya : post électoral violences 2007 contre le chef d’Etat en exercice => crispation ++ des
relations AFR-CPI
Soudan : 2011 vs PR Omar Al-Bachir qui est en exercice ce qui entache la relation «
cordiale » entre AFR et CPI à situation déférée à la CPI par Résolution 1593 + art 25 et 27
de la Charte des Nations Unies (conseil de sécurité)
or les obligations envers la Charte des Nations Unies doit primer sur les accords régionaux
(ici Acte constitutif de l’UA) => hiérarchisation ?
La CPI est afrocentrée alors que l’Irak et la Syrie réunissent les cdt pour être traité par elle
ð Prépare une feuille de route pour le retrait des Etats AFR de la CPI (2016, Sommet de la
conf des chefs d’Etats)
« En évoluant d’une justice exclusivement punitive des vaincus pour ses premiers cas, par
nécessité légitimatrice, à une répression étendue aux vainqueurs, pour crédibiliser son
action, la Cour est devenue « une institution judiciaire dans un environnement politique » »
UA et Kenya dmd en 2009 et 2010 au conseil de sécu d’abandonner les procédure vs Béchir
et Kenyatta sans succès
2010 : Conf de révision du Statut de Rome (Kampala, Ouganda), Etat AFR propose
amendement à l’art.16 du Statut de Rome pour élargir le pvr du Conseil de sécurité pour
qu’il puisse suspendre (surseoir) toute procédure de la CPI pendant 12 mois à l’AG
Tchad, Nigéria puis Afr-S refusent d’éxecuter le mandat d’arrêt contre AL-Bashir
UA invoqie principe d’immunité des hauts responsables AFR comme nécessité pour la paix
et dc VS justice
Question de l’immunité est invoquée quand (d’abord de manière bilatérale puis régionale
avc UE vs UA), Etats occidentaux munis de la compétence universelle déclenche des
poursuites vs dirigeants AFR = surtout quand FR et ESP accusent Kagamé (le Rwanda initie
la position très défavorable de l’UA dans cette affaire)
Pourrait être juridiction permanente pour lutter VS impunité et de rédiger accords pour juger
sur le continents les coupables
Chambres Sénegal : ad hoc mais solo AFR, compétence universelle pour sanctionner
Hissène Habré
= grand pas pour l’AFR et l’UA dans la régionalisation de la justice pénale INT
Première affaire « afro-africaine » avec ancien PR jugé en AFR avc des juges nationaux
Plainte de victimes déposée devant les juridictions BELG en nov 2000 => menace
d’extradition par les BELG au Sénégal + arrêt de la Cour INT de justice de 2012 qui dmd
extradition si le Sénégal ne le juge pas
ð Ces chambres qui peuvent être un bon début pour régionalisation ou compétence
universelle nationale
Présage mise en place d’une Cour AFR sur le même principe que CPI « complémentarité
positive » (qd juridiction nationale fails)
2. Protocole de Malabo (2014) pour ajouter droit pénal INT à la Cour AFR de justice et des
droits de l’H (CAJDH)
CAJDH = née en 2008 de la fusion de 2 juridiction : Cour AFR des droits de l’H et des
peuples et la Cour de justice
5 Etats sur 15 nécessaires ont signé le Protocole portant Statut de la CAJDH (vs 34 pour
Statut de Rome)
Avant CAJDH, UA dispose contre l’impunité de la Cour AFR des droits de l’H et des peuples
inopérante et ineffective (présage la même ppour CAJDH)
CAJDH prévoit immunité pour les dirigeants ce qui => obligations contradictoires entre cuex
qui signe ROME et ceux qui signent Malabo
- Omar El-Béchir
- Abd Al-Rahman
- Ahmad al Faqih al Mahdi OK
rouge : Mahira
Mbarushimana :
Rwandais accusé d’avoir participé au génocide des Tutsis en 1994 alors qu’il étati employé
des nations Unies (PNUD), mandat d’arrêt en 2001 pzr le TPIR et dmd d’extradition mais en
2002, charges abandonnées faute de preuves
2007 = devient secrétaire exécutif des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda
(FDLR)
· Cinq chefs de crimes contre l’humanité : meurtres, tortures, viols, actes inhumains et
persécutions ; · Huit chefs de crimes de guerre : attaques contre la population civile,
meurtres, mutilations, tortures, viols, traitements inhumains, destructions de biens et pillage.
Charges abandonnées pour fautes de preuves après passage de l’accusé devant la
chambre préliminaire I => remise en liberté en décembre 2011 ( statut de réfugié pô en FR)
Joseph Kony :
Chef de la LRA qui serait responsable de 100 000 morts et de 60 000 enlèveme ts d’enfants
selon l’ONU
Charges : Le mandat d’arrêt visant Joseph Kony énumère 33 chefs, mettant en cause sa
responsabilité pénale individuelle au sens des alinéas a) et b) de l’article 25-3 du Statut de
Rome, à savoir :
Abd-al Rahman
Mandat d’arrêt en 2007 et est transféré à la CPI en 2020 après s’être rendu
volontairement en RCA
Étant donnée l’imbrication entre droit et pô, et encore plus dans le droit international, il est
difficile de ne pas se heurter au politique en abordant la CPI.
Cela est d’abord dû à son fonctionnement : ce sont les gouvernement qui choisissent de la
saisir (sauf cas à part dt il sera Q° après), et de livrer les accusés
un gouv peut donc décider de se débarrasser d’un élément dérangeant en utilisant la CPI ou
de ne pas livrer un allié.
ces conditions font de la CPI un organe de droit faible
De plus, les saisines et enquêtes ne peuvent être mise en place que dans les Etats
membres ayant ratifié le Statut de Rome ou sur décision du Conseil de Sécurité (ce qui
implique le vote des membres permanents qui sont dc exemptés s’il n’ont pas signé le
Statut)
- La place des juges est aussi à remettre en question puisqu’ils font partie de l’élite
souvent proche du pvr
- manière de mener l’enquête = de loin, pas de terrain et se basant sur des ONG qui
ont forcément un biais
- => Question de l’efficacité de la CPI puisqu’elle est soumise aux volontés pô ( ex de
El-Béchir non livré pcq protégés par certains dirigeants, coopération “ sélective” )
+ajouter des contre exemple qui valident la Cour comme non politique
On remarque que le phéno régional est très présent dans le droit international, est-ce un
signe de la régionalisation ?
se renseigner sur
- ≠ entre régionalisme et régionalisation
- jugement Habré
- tentatives africaines de droit régional (éf du sud ?
Intro :
culture juridique
contexte de création Yougoslavie + Rwanda
pq les juristes ont-ils pensés la CPI ?
INTRO : mahira
En quoi l’étude du cas africian permet-elle de plonger au coeur des contradictions de la CPI
?
I. La CPI est une instance conceptuellement ambivalente face aux enjeux africains
A. une proposition internationale permanente pour lutter contre l’impunité dans
le monde mahira
- Ne pas oublier de citer le Statut de Rome !!!
- évoquer le syllogisme de la CPI
- réparation pour les victimes
- pertinence de la valeur uni*verselle
- Comment les juristes ont-ils pensés la CPI?
- la cpi juge des affaires en cours (présidents en exercice)
→ elle a du budget un certain nombre de juges, elle en juge que 4 crimes donc très
compétente sur ces 4 crimes
ex d’Al-Mahdi
1. La CPI est une instance de droit très particulière. Sa dimension internationale fait
que pour pouvoir relever de sa compétence, les États doivent adhérer et surtout
ratifier le Statut de Rome. Le fait qu’elle puisse exiger d’un pays qui se soumette à sa
juridiction relève d’un acte volontaire du pays en question.
- Cela explique donc l’Afrocentrisme de la CPI : parmi les 123 pays ayant ratifié le
statut, 33 sont africains (c’est le plus grand groupe régional).
- Surreprésentation qui tranche avec le fait que certains grands pays (Chine, USA,
Inde) n’ont pas ratifié le statut.
- De plus, le statut du Conseil de Sécu de l’ONU est particulièrement ambigu, (cf
mahira), il peut poser son veto et donc décourager les enquêtes sur des pays
comme Afghanistan (usa), La chine ouïghours, la Russie, la Syrie (protégée par la
Russie, Israël. De fait, la CPI doit se concentrer sur l’Af.
2. Au-delà de ce biais interne au fonctionnement de la CPI, une autre difficulté doit être
traitée. La CPI est une juridiction qui met en œuvre un projet politique au niveau
international à travers notamment des valeurs dites “universelles”.
- la CPI œuvre dans le but de faire reculer l’impunité dans le monde et elle fait
le postulat que certains instruments de droit sont efficaces pour cela mais
c’est difficilement universalisable.
- parmi ces instruments : l’accent placé sur la responsabilité des chefs
militaires et autre supérieurs hiérarchiques (article 28 du Statut de
Rome) et sur le présupposé qu’une force armée répond toujours à un
commandant qui a de l’autorité. C’est hérité d’une conception
wébérienne de l’autorité et cela n’est pas pertinent dans le cadre
africain : les armées sont souvent très délités et les mécanismes de
responsabilité des crimes relèvent souvnt de constellations
d’allégances politiques ethniques et religieuses que le prisme de l’État
ne reflète pas complétement.
L’afrocentrisme de la CPI signifie bien dans les faits que les pays africains sont présupposés
comme pas au niveau des pays occidentaux en termes de lutte contre l’impunité et cela ne
se vérifie pas forcément (usa guerre en Syrie). L’emploi d’un système de valeurs universel
est certes non-raciste comme l’a expliqué Mahira. Toutefois, il fait de la cour une instance de
standard de civilisation. Selon Danilo Zolo (prof de droit à Florence) cet écueil est
directement héritier de la justice des vainqueurs qui est née à Nuremberg. = les vaincus sont
jugés et les vainqueurs n’ont pas à répondre de leurs crimes. Cette logique justifie le à la
fois le “droit d'ingérence humanitaire et des valeurs “universelles” occidentalo-centrées.
Finalement cet Afrocentrisme signifie que la CPI a “besoin” de l’Afrique et des crimes
africains qu’elle juge pour prouver le succès de son projet civilisateur. Le lien entre le droit et
la morale est très intriguant. Là où en interne, dans les pays occidentaux il tend à il y avoir
un désengagement de la morale dans le droit (cf pimont)
- ingérence de la Cour
II. Le terrain africain illustre dans les faits une efficacité limitée de la CPI
A. Le terrain africain illustre l’utilité de cette juridiction iliana
La CPI
efficacité : al madi nouveauté premiere condamnation pour violation d’un minument
reli (progrès pour valeur uni)
- adhésion des pop°
- mener des actions en justice impossibles nationalement
- effet dissuasif
- critique néo coloniale
- utilisaiton des mêmes valeurs pour tout le monde abandon de l’ethnicisme et du mal
tribal absolu qui ronge le continent
B. L’afrique met en avant les limites du droit international incarné par la CPI
mahira
- lien justice-paix / tribunalisaiotn des conflits
- enquête
- socio des juristes
- tentative de régionalisation + contradiction Rome vs Malabo
- rôle dissuasif et coercitif de la Cour
- nombre de condamnations
- instance de droit faible (fuite, non jugement, dépend de la volonté de l’Etat, efficacité
0 : El Béchir
- lien de dépendance entre l’Af et la Cour (dans les deux sens)
CONCLUSION : iliana
I. ciritque ocnceptuelle
- nature pô (projet + ratification)
- pertinence de la valeur universelle
- pourquoi le droit internat pénal ou le droit de l’ONU devrait-il prime sur la régionaliser
(lecture de mahira) dans la hiérarchie
- dépendance de la cour vs afrique pour prouver le succès de son projet civilisateur
- lien droit morale
- ingérence de la Cour
- justice des vainqueurs (Nuremberg)
- la cpi est une instance juridique ou un standard de civilisation
- dvp des démocraties Af malgré les ingérences de la cour
- universalisme du modèle juridique occidental à mettre en question : tribunaux gacaca
- la cpi juge des affaires en cours (présidents en exercice)
- comme elle est permanente elle est dissuasive
- réparation pour les victimes
- critique conceptuelle : instrumentalisation politique
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