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2021
Table des Matières
Introduction
Conclusion
Bibliographie
Introduction
La création de Cour internationale pénale n’est pas facile parce que le fait d'exister
une cour internationale qui peut pénaliser des personnes physiques et qui avoir une
compétence judiciaire complémentaire à une compétence nationale, rend plusieurs
États refuser cette idée en tant que menace de leur souveraineté.
Après le désastre que l'humanité a vécu à l'issue de seconde guerre mondiale laissant
derrières elle de nombreux crimes comme le génocide et les crimes contre l'humanité
et les crimes de guerre, la nécessité d'établir un organe judiciaire international afin de
poursuivre des personnes condamnées aux crimes plus graves augmentent jour après
jour, donc, à partir de 1945 des efforts déployés en vue de mettre en place un tribunal
pénal international pour juger respectivement des japonais et des allemands qui ont
planifié, mis en oeuvre ou participé à des crimes de guerre ou des crimes contre
l'humanité, c’est dans les tribunaux de Nuremberg et Tokyo.
Sous la pression des ONG qui ont créé de Coalition internationale pour la Cour pénale
internationale, l’ONU a voté une résolution et convoqué une réunion à Rome pour
juin-juillet 1998, afin de parvenir à un accord international. En juillet 1998 à Rome,
c’est un moment historique lorsque 120 pays ont voté en faveur de l’adoption du
Statut de la Cour pénale internationale, tandis que 7 pays ont voté contre (dont les
Etats-unis, Israël, Chine, Irak et Qatar) ainsi que 21 d'autres se sont abstenus.
La cour a pu commencer à entrer en fonction après avoir ratifié son Statut par 60 Etats
parties.
D’ici, on peut définir la Cour pénale internationale, c’est une Cour internationale,
permanente et indépendante des États-membres et des autres organisations
internationales, qui est spécialisé à juger des individus responsables des crimes
internationaux les plus graves tels que le Génocide, le Crime contre l'humanité, le
Crime de guerre et le Crime d'agression.
L’objectif principal de CPI est de mettre un terme à l'impunité qui crée par les
dirigeants et les hauts responsables qui commettent des crimes les plus sérieux au
niveau international, touchant l’ensemble de la communauté internationale. Elle
oeuvre également à prévenir ce type de ceux-ci autant que possible.
Dans cette recherche, on passe en revue une des affaires qui fait l’objet d’une enquête
devant la CPI afin de mettre l’accent sur le rôle de la Cour dans l'établissement des
normes de droit international pénal ainsi que la réalisation de justice internationale.
Problematique:
L’affaire Al Hassan devant la CPI, il est suspecté de commettre des crimes contre
l'humanité à Tombouctou au Mali, dans le contexte d’une attaque généralisée et
systématique commis par les groupes armés Ansar Eddine/ Al-Qaïda au Maghreb
islamique (AQMI) contre la population civile de Tombouctou et de sa région entre le
1er avril 2012 et le 28 janvier 2013.
Au deuxième lieu, la position du Mali, il n’est pas un pays central attirant l’attention
de communauté internationale, de ce fait, cette dernière ne s'intéressait pas par le
terrorisme au Mali que après la montée en puissance du terrorisme avec le série
d’enlevement et d’attentats, l’application violente de la Charia , se traduisant par des
violations massives des droits de l’homme.
Enfin, l'affaire d'Al-Hassan présente l'efficacité de la CPI dans certains aspects et son
inefficacité dans les autres.
Pour bien comprendre cette problématique on doit poser les questions suivantes:
Qui est Al Hassan? Quelle est la situation au Mali? Quelle est l’origine du conflit au
Mali? Quel est le rôle de la CPI dans cette affaire? Quels sont les éléments reflétant
l'efficacité de la CPI dans la réalisation de la justice criminelle? À quel point la CPI a
réussi dans l'affaire Al-Hassan?
Section I: CPI au service du droit international pénal et de la justice
internationale.
Il est nécessaire d’observer que la justice criminelle organisée qu’elle soit interne ou
internationale, a pour origine la volonté de maintenir ou de rétablir la paix publique. Il
s’agit de substituer à la vengeance privée une poursuite collective, puisque la
vengeance privée conduit à un cycle ininterrompu des violences privées et à la guerre
de tous contre tous. Afin de réaliser la justice pénale, il faut donner à la punition un
caractère régulier, impartial et collectif venant dans le cadre institutionnel, avec une
finalité individuelle puisque l’on rend justice à des particuliers lésés dans leurs biens
au dans leurs personnes, l'autre collective puisque l’on protège des valeurs communes
mises à mal par des atteintes coupables. Apparaît d'ici l'importance des règles de droit
international pénal cherchant à préserver l'ordre social international.
Selon Professeur Antonio Cassese le droit international pénal est l'ensemble des règles
internationales destinées à proscrire (punir) les crimes internationaux et à imposer aux
États l’obligation de poursuivre et de punir ces crimes.
I. CPI Comme une entité internationale
Comme on a déjà mentionné que la création de la CPI n’est pas facile à cause de la
nature de sa compétence qui se limite aux personnes physiques en négligeant la
qualité officielle des individus (les immunités ne sont pas applicables devant la CPI).
1
L’article 5: Crimes relevant à la compétence de la Cour
2
L’article 6
3
L’article 7
4
L’article 82
5
L’article 8 bis3
6
L’article 25
7
L’article 11: Compétence ratione temporis
8
Article 24.Voir aussi l’article 126.1,qui prévoit que le Statut entrera en vigueur le premier jour du
mois suivant le 60e jour après la date du dépôt du 60e instrument de ratification. La 60e ratification
étant intervenue le 11. avril 2002,le Statut est entré en vigueur le 1er juillet 2002.
non-rétroactivité9 des lois, signifie qu’une norme juridique nouvelle ne s’applique pas
au passé et ses dispositions prennent effet à compter du jour de son entrée en vigueur.
1. La présidence11
La présidence de la CPI est un organe qui est responsable de garantir l'efficacité du
fonctionnement de la Cour à travers la coordination entre la présidence, le procureur et
le Greffier et représente la Cour sur la scène internationale et diplomatique. Elle
œuvre aussi à fournir à la Cour toutes les structures nécessaires ainsi que les systèmes
de soutien judiciaires afin d'accomplir ses tâches.
9
L’article 24: Non-rétroactivité ratione personae
10
Voir paragraphe 10 du Préambule du Statut de la CPI et les articles 1,15,17,18 et 19.
11
L’article 38
2. Les chambres de la CPI 12
a. La chambre préliminaire
La chambre préliminaire est composée de trois juges par affaire, elle a un rôle
essentiel dans la détermination les domaines de la compétence de la Cour ainsi la
recevabilité de l’affaire et aussi dans la décision d’autoriser ou non l'ouverture d’une
enquête ou de poursuites, cela si les preuves sont suffisantes pour donner lieu à un
procès et confirmer les charges et renvoyer l’affaire en jugement.
Dans le cas où le procureur estimerait qu’il y a une base raisonnable pour ouvrir une
enquête de sa propre initiative, la chambre préliminaire examine sa demande en ce
sens, elle peut demander au procureur, dans certaines circonstances, de reconsidérer sa
décision de ne pas enquêter ou poursuivre.
c. la chambre d’appel
La chambre d’appel qui est composée de cinq juges accepte l’appel qui est interjeté
par le procureur ou la personne poursuivie contre les décisions de la chambre
préliminaire et de la chambre de première instance.
12
L’article 39
Par ailleurs, la chambre d’appel a la compétence de confirmer, d’infirmer et de
modifier une décision statuant sur la culpabilité ou l’innocence, elle peut ordonner un
nouveau procès devant une chambre de première instance différentes dans le cas
échéant.
La chambre d’appel garantit que la décision est sans faille par une erreur de fait ou par
une erreur de droit ou par une procédure inéquitable telle que la disproportion entre le
crime et la sentence rendue par les chambres inférieures. Elle a l'autorité de réviser la
condamnation si une nouvelle preuve a été découverte mais avec deux conditions :il
faut ne pas être connu au moment du procès ainsi que il doit être très important ou
décisif à tel point qu'il pourrait tourner le cours de l’affaire.
13
L’article 42
14
L’équipe de rédaction de ritimo, Jihane Habachi, Myriam Merlant, Nathalie Samuel et Caroline
Weill,”comprendre le conflit au Mali” publiée 15 février 2013, Consulté
9/3/2021.https://www.ritimo.org/Comprendre-le-conflit-au-Mali
Le conflit armé au Mali ou la guerre du Mali se déroule principalement entre trois
fronts essentiels15:
Le mouvement national de la libération de l'Azawad (MNLA), est une organisation
politique et militaire majoritairement touarègue qui subit de marginalisation par le
pouvoir central de Bamako. Son objectif est l'indépendance du territoire de l’Azawad.
Ce mouvement se retrouve en position de supériorité militaire après la révolution
libyenne et le renversement de Kadhafi, cela parce que ce dernier a enrôlé les milices
des touaregs venus du nord-Mali, qui quittent la Libye après sa chute en rejoignant les
rangs du MNLA.
B. Affaire d’Al-Hassan16
15
Olivier Piot:”Mali:8 clés pour comprendre les origines de la guerre” publiée le 22 janvier 2013,
consulté
8/3/2021.https://www.leparisien.fr/week-end/mali-8-cles-pour-comprendre-les-origines-de-la-guerre-22
-01-2013-2502287.php
16
Le site officiel de la CPI
La compétence matérielle puisqu’il aurait commis des crimes contre l'humanité dans
le contexte d'une attaque généralisée et systématique commis contre la population
civile de Tombouctou et de sa région entre le 1er avril 2012 et le 28 janvier 2013:
torture, viol, esclavage sexuel, autres actes inhumains y compris, entre autres, des
actes prenant la forme de mariages forcés, et persécution.
Selon l'article 7 du Statut de Rome, il est nécessaire d’exister trois conditions pour
qualifier un crime comme un crime contre l'humanité:
1. Les actes doivent avoir été commis dans le contexte d’une attaque généralisée
systématique.
2. L'attaque doit être lancée contre une population civile.
3. La personne poursuivie doit avoir eu connaissance de l'attaque.
Les crimes contre l'humanité peuvent être commis en temps de guerre comme en
temps de paix.
Cette affaire entre au-delà de tout doute raisonnable dans la compétence temporelle de
la CPI parce que les crimes présumés commis dans la date qui est après l'entrée en
vigueur du Statut de Rome et aussi parce que le Mali a déposé son instrument de
ratification du Statut le 18 Août 2000. Par conséquent la Cour est aussi compétente
parce que les crimes sont commis sur un territoire du pays-membre et de son
ressortissant (Al-Hassan).
Cela rend le gouvernement malien déféré la situation au Mali à la CPI en 13 juillet
2012. Le procureur de la CPI a ouvert une enquête le 16 janvier 2013 sur les crimes
présumés commis sur le territoire malien depuis janvier 2012.
La phase d’un examen préliminaire commence par le procureur de la CPI qui fait sa
part pour examiner et vérifier des certains critères juridiques, notamment la
détermination de la compétence de la Cour et l’existence une base raisonnable pour
poursuivre ainsi que la recevabilité de l’ouverture d’une enquête conformément aux
deux conditions fondamentales, la gravité, c’est les crimes qui entre dans la
compétence de la cour doit qualifier comme des crimes graves. En outre la
complémentarité, le procureur ne peut poursuivre que si les tribunaux domestique de
17
Convention de Genève 1949, Chapitre I:dispositions générales, article 3 :Conflits de caractère
non-international
l'État en question n’ont pas véritablement enquêter ou poursuivre. ou si le système
juridique dans cet État est très fragile ne lui permet pas de poursuivre.
Après cet examen, le Procureur de la CPI a conclu, le 16 mars 2013, à l' existence
d’une base raisonnable pour croire que des crimes relevant de la compétence de la
Cour ont été commis en Mali, depuis janvier 2012, et a décidé d'ouvrir une enquête.
Après l’audience de confirmation des charges qui sont imputées à l'accusé qui a eu
lieu du 8 au 17 juillet, la Chambre préliminaire I a rendu une décision confidentielle le
30 septembre 2019, confirmant les charges de crimes de guerre et de crimes contre
l'humanité portées à l'encontre de M. Al Hassan, elle a rejeté la requête de la Défense
aux fins d'autorisation d'interjeter appel de la décision de confirmation des charges
dans l'affaire Al Hassan. Elle a donc décidé de renvoyer l'affaire en procès.
La Cour ne reconnaît pas la peine de mort, donc, si Al-Hassan juge coupable à la fin
du procès, les juges peuvent prononcer une peine d'emprisonnement en ajoutant une
amende ou la confiscation des profits, biens. La peine maximale pouvant être
prononcée est de 30 ans d'emprisonnement. Toutefois, dans les cas extrêmes, la Cour
peut infliger une peine d’emprisonnement à perpétuité en garantissant le droit d’appel
de la décision dans devant la chambre d’appel de la CPI.
Sans aucun doute, la CPI joue un rôle dissuasif qui lui permet de mettre un terme aux
crimes les plus graves touchant l'humanité toute entière par exemple le génocide.
Un des avantages de la Cour, c’est son indépendance. La CPI est une organisation
internationale indépendante des États-membre ainsi que des autres organisations
internationales comme les Nations-Unies. Elle se caractérise par l'impartialité de ses
organes notamment ses juges.
La CPI est un outil pour réaliser la justice pénale internationale à travers de sa lutte
anti-impunité qui l’a subie dans le monde entier surtout après les guerres mondiales,
en essayant de limiter autant que possible les crimes les plus graves. Ce qui la rend un
instrument permanent soit dans le temps de guerre, soit dans le temps de paix. Par
conséquent, elle fonctionne conformément aux valeurs de droit international
humanitaire, de droit international public et des droits de l’homme.
La Cour s’assure donc un principe fondamental des droits de l’homme c’est l'égalité
pour tous devant la loi puisqu’elle ne reconnaît pas l'immunité de quiconque. Elle peut
juger ou punir n’importe quelle personne viole la loi en commettant un crime grave
sans tenir en compte la position de cette personne. Pour cela on trouve qu’elle peut
juger et punir un chef d’Etat, des hauts responsables ou bien des chefs militaires.
Par exemple: l’affaire Jean-Pierre Bemba, ancien vice-président de la République
démocratique du Congo et chef de milice de la RDC dont les troupes étaient
intervenues au côté des forces gouvernementales dans une des multiples guerres
civiles centre-africaines en 2003. En 2016, la Cour a reconnu Jean-Pierre Bemba
coupable de cinq chefs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité en tant que
chef militaire, responsable du fait de sa situation de commandement au titre de
l’article 28(a) du Statut. C’est la première application de ce mode de responsabilité par
la CPI. De plus, l'affaire d'Al-Bashir, président de la République du Soudan qui est
dans la stade préliminaire devant la cour.
On a déjà mentionné que le Conseil de Sécurité peut déférer quelque situation grave
qui peut menacer la paix et la sécurité internationale à la CPI. Cela exige certainement
le consentement des cinq permanents. En conséquence, si un État permanent ne veut
pas l’intervention de la CPI, il la refusera en utilisant le Véto.
C’est le cas de la crise syrienne, la Russie et la Chine utilisent leur droit de veto en
vue d'empêcher l’intervention de la CPI contre les crimes du régime de Bachar
Al-Assad, leur allié préférable. La même situation dans l’affaire de Palestine mais
avant 2015, la date d'adhésion palestinienne à la Cour. La Cour était incapable
d’intervenir dans l’affaire palestinne pour beaucoup de raisons, la première que la
palestine n’était pas un Etat membre dans la CPI, de ce fait, l’affaire n’entre pas dans
le domaine de compétence de la Cour. Il ne reste donc que l’intervention du Conseil
de Sécurité qui rend la CPI compétente universelle afin de mettre fin à la situation
19
Calvo, Ch., Dictionnaire de droit international public et privé, Paris/Berlin, Pédone, Guillaumin
Rousseau/Puttkammer & Mühlbrecht, 1885, tome I, p. 387.
humanitaire dégradante des peuples palestiniens, ce qui est évidemment impossible à
cause de Veto américain qui empêche aucune résolution contre Israël.
Généralement, l’un des reproches de la CPI, c’est le lentement ses procédures, depuis
sa création, la juridiction a abouti à trois jugements, 14 pays font aujourd’hui l’objet
d'enquête, principalement sur le continent africain.20
Selon l’affaire d'étude (Al-Hassan), la Cour jusqu'à maintenant est en train de juger
l'accusé à cause de crimes présumés commis en 2012. Le procureur de la CPI décide
d’ouvrir une enquête sur l’affaire environ un an après que l'affaire lui a été renvoyée
par le gouvernement du Mali.
L'accusé a comparu devant le juge de chambre préliminaire en 2018, Six ans après la
date de la commission de ces crimes, ce qui s’oppose complètement avec la nécessité
de l’existence de justice rapide ainsi que l’importance de la vitesse de compensation
des victimes.
La Cour a donc besoin de posséder des mécanismes en vue d’obliger les Etats à
coopérer avec elle. Un système punitif si vous voulez qui permet à la Cour d’imposer
des sanctions sur les Etats refusant la coopération. On estime que c’est la seule
solution pour obliger l’Etat à travailler à côté de la Cour pour réaliser un justice
rapide.
La situation n'exige pas seulement la coopération des Etats mais aussi la coopération
des organisations internationales telles que les Nations-unies et ses organes
notamment le Conseil de Sécurité, lorsqu’on invoque le rôle du Conseil , on invoque
le dilemme du droit de veto qui est considéré un moyen de la politisation de résolution
au sein du Conseil.
De plus, la Cour pénale internationale doit jouir une sorte d'indépendance financière
qui la rend indépendant de ses États parties, et qui empêche ou au moin limite la
rivalité d’influence au sein de la Cour, parce que normalement, l’Etat qui contribue
20
Le site officiel de la CPI/ les situations sous-enquête.
plus dans le budget intervenir plus dans le fonctionnement de la Cour selon ses
intérêts. C'est presque le problème de la plupart des organisations internationales.
Il est indéniable que l'importance du rôle de la CPI sur le plan international. l'idée
d'exister une cour qui peut juger et poursuivre quiconque aide de certaine manière de
limiter l'agression contre l'être-humaine ou au moins qu'il y ait une entité qui pourrait
faire face aux violations graves de l'humanité.
Généralement, le succès de la CPI est un succès dépend sur plusieurs facteurs dont le
plus crucial, c’est la coopération de la communauté internationale soit les États ou les
organisations internationales notamment le Conseil de Sécurité de l'ONU.
La carence de coopération bloque la Cour de poursuivre et juger les crimes les plus
graves et les suspects tel que le blocage du Conseil de Sécurité pour le travail de la
CPI à travers le droit de veto. La carence de la coopération apparaît aussi dans
l’extradition l'accusé en fuite comme l’affaire du président du Soudan Omar Al-Bachir
qui reste dans la phase préliminaire devant la Cour.
Dans le cas qui fait l'objet de cette recherche (l'affaire d'Al-Hassan), on peut dire que
la cour réussit relativement puisque le procès n'a pas encore terminé, à poursuivre et
juger l'accusé. Le facteur qui contribue dans ce succès c’est définitivement la
coopération de l'État du Mali, cela lorsque le gouvernement malien a déféré la
situation dans le pays à la CPI. En plus, il a remis l'accusé à la Cour afin qu’elle puisse
entamer le procès et egalement il l'a fournie toutes les preuves et les documents
relative à l'affaire.
Bibliographie: