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Le droit pénal général correspond à l’ensemble des règles applicables à toutes les
infractions ou du moins, à leur généralité + théorie générale des peines. Ceci correspond au
livre I du code pénal.
Le droit pénal spécial correspond à l’étude des règles applicables à chaque infraction.
La procédure pénale correspond à l’ensemble des règles de mise en œuvre, de mise en
pratique du droit pénal.
Il n’existe pas de droit pénal sans procès pénal.
Il existe deux codes, le code pénal et le code de procédure pénal. Le code d’instruction
criminelle (CPP actuellement) paraît en 1808, le code pénal en 1810.
Actuellement, on laisse le soin au juge de définir l’infraction et de choisir la peine. Ce
système est inégal, donc c’est par réaction politique que le système arbitraire des délits et des
peines a été remplacé par le système égalitaire en 1789 (Révolution Française).
Droit pénal général / Droit pénal spécial : interdépendance, l’un ne va pas sans
l’autre.
Droit pénal spécial / Procédure pénale sont liés. L’opération la plus importante est la
qualification pénale : qualification juridique des faits. Cette qualification relève du droit pénal
spécial mais a des conséquences procédurales immédiates.
Crime, délit, contravention sont distinguées par :
Procédure criminelle
Procédure correctionnelle
Procédure contraventionnelle
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De temps en temps, on observe des requalifications : la procédure criminelle est
correctionnalisée ou inversement.
Distinction entre infraction simple et infraction aggravée. Simple : éléments
constitutifs de l’infraction ; aggravée : simple + circonstances aggravantes.
Procéduralement c’est important car la compétence de la juridiction peut être
modifiée.
B. Divisions
Au sein du droit pénal spécial, certains regroupements sont faits tels que le droit pénal
des affaires, le droit pénal du travail, le droit pénal de l’environnement. Ce sont des branches
particulières à l’intérieur du droit pénal spécial.
La distinction Livre II / Livre III est traditionnelle, commode car elle correspond à la
distinction entre les choses et les personnes. Le livre V regroupe les inclassables, notamment
les sévices auprès des animaux et l’éthique biomédicale (bioéthique) : chapitre sur l’embryon,
lequel n’est pas considéré comme une personne donc ne pouvant être classifié dans le livre II.
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Les infractions contre les personnes
Ils figurent dans le code pénal, depuis 1994, placés en tête du code, à part.
Elle est née à l’issue de la seconde guerre mondiale avec la découverte des camps de
concentration nazis. En 1945, à l’occasion de la convention internationale signée entre les
alliés pour juger les criminels nazis, laquelle a créé le tribunal pénal international de
Nuremberg. Est apparue une nouvelle distinction juridique entre les crimes contre la paix, les
crimes de guerre et ceux contre l’humanité.
Les crimes contre la paix correspondent à tout ce qui déclenche la guerre.
Les crimes de guerre impliquent le non respect des droits de coutume de guerre.
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a. Elément matériel
Le texte nous donne des infractions déjà existantes, de droit commun ; des faits non
encore incriminés, le fait de commettre ou de faire commettre.
b. Elément moral
Deux indications telles que l’infraction intentionnelle et la faute d’imprudence.
L’intention criminelle est composée de la conscience criminelle, que l’auteur des faits
sache ce qu’il fait, et de la volonté criminelle. Ceci en exécution d’un plan concerté, donc il
existe un but, infractions commises dans un but particulier.
Tous les crimes sont punis de la même peine : réclusion criminelle à perpétuité.
La responsabilité pénale des personnes morales peut être engagée.
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B. La responsabilité pénale (art. 213-4)
L’auteur ne peut être exonéré de sa responsabilité sous prétexte qu’il a agi pour le
compte d’autrui. L’irresponsabilité pénale pourrait être invoquée mais l’article 122-4 : « on
peut être irresponsable légalement… sauf si l’acte est manifestement illégal ».
Délits ne figurant pas dans le code pénal mais dans la loi de 1981 sur la presse. Elle
comprend de nombreuses dispositions pénales telles que :
Délit d’apologie (art. 24 alinéa 3) de crime contre l’humanité, punissable de 5 ans
d’emprisonnement
Délit de contestation de crime contre l’humanité (art. 24 bis)
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I. Infractions contre la vie
Ce sont celles qui résultent de leur élément moral. Distinction entre intentionnel et
faute d’imprudence.
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A. Les conditions préalables du meurtre
a. Personne
C'est-à-dire que la victime d’un meurtre doit être un être humain. La notion de
personne renvoie à la personne juridique. Dans notre droit, ces notions coïncident. Mais
donner la mort à un embryon ou à un fœtus est-il considéré comme un meurtre ? On appelle
cela l’IIG (Interruption Illicite de Grossesse). Un enfant que l’on tue quelques minutes après
sa naissance peut être considéré comme un meurtre, mais avant sa naissance ?
La Cour de Cassation a refusé de prononcer l’homicide involontaire lorsque l’on
provoque la mort involontaire d’un fœtus. Donc le fait de provoquer la mort d’un fœtus
volontairement n’est pas un meurtre.
b. Personne vivante
On retrouve le problème du meurtre impossible car tuer une personne déjà morte est
impossible. Grand rôle dans la théorie de l’infraction impossible (19ème s.) : « puisque
l’infraction est impossible, on ne peut punir » mais on s’est aperçu qu’il existait des cas
d’impossibilité où l’on pouvait punir quand même car l’auteur était aussi dangereux pour la
société. Dès lors, distinction entre ce qui était punissable et ce qui ne l’était pas.
La jurisprudence invoque dès lors le principe d’une infraction tentée dans le cas d’une
infraction impossible (art. 121-4). Deux conditions : commencement d’exécution et
interruption involontaire.
L’impossibilité de consommer est une cause d’interruption.
Le meurtre d’un cadavre est punissable comme tentative de meurtre, depuis l’affaire
Peredereau jugée en 1986 par la Cour de Cassation (tentative de meurtre sur une personne
déjà morte). La mort préalable de la victime n’est qu’une circonstance indépendante de la
volonté de l’auteur, qui a fait échoué la tentative. Tout dépend de cette situation.
L’infraction putative (imaginaire) n’est pas punissable car les conditions de répression
de la tentative ne sont pas réunies (pas d’intention criminelle). Exemple : acharnement sur un
cadavre au cimetière, intention nécrophile.
c. Personne d’autrui
Le meurtre de soi-même correspondant au suicide, n’est pas punissable. Autrefois, la
tentative l’était.
Par conséquent, la complicité de suicide est impunissable car il emprunte la criminalité
de l’auteur principal. Donc s’il n’existe pas d’infraction pénale, il est non punissable.
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Récemment, affaire de provocation par suicide : création du délit de provocation au
suicide (art. 223-13) punissable de 3 ans d’emprisonnement et de 5 ans si la personne est âgé
de moins de 15 ans.
b. Elément moral
i. Notion d’intention
Le meurtre est un crime intentionnel. Le code pénal dit « volontairement » mais ce
serait plus logique de dire « intentionnellement ». Art. 221-1 : l’homicide volontaire constitue
un meurtre. L’homicide est une notion large dans le sens où il peut être intentionnel ou non. Il
s’agit ici d’accomplir l’acte mortel en connaissance de cause. Exemple : volonté de donner un
coup sachant que ce dernier va tuer.
Pour l’homicide non intentionnel, il s’agit d’une faute d’imprudence.
Dans le cas où le résultat a dépassé l’intention de l’auteur (voulait blesser mais pas
tuer) : violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Ce n’est pas un
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meurtre mais plus qu’un délit de violence. C’est un homicide préterintentionnel : faute
praeter-intentionnel (praeter : au-delà).
iii. La preuve
C’est toujours une question de fait, c'est-à-dire de la conviction que se font les juges de
fait (fond). Sauf exception (aveux), le juge tire la preuve de l’intention d’homicide des actes
accomplis. Juridiquement, il s’agit de présomption.
Paragraphe 2 La répression
A. Les peines
La peine criminelle la plus grave correspond à 3 ans de réclusion, créée par le nouveau
code pénal 1994 ; avant c’était 20 ans et la mort (art. 221-1 CP).
Art. 221-8 CP. Les peines complémentaires sont laissées à la liberté du juge,
facultatives, elles viennent s’ajouter à la peine principale : interdiction d’exercer une
profession, de posséder une arme, de conduire, etc.
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B. La responsabilité pénale des personnes morales
Elle a été créée par le code pénal 1994 ; elle était spéciale car il fallait un texte détaillé
infraction par infraction. Dans le nouveau CP, pas de texte pour le meurtre. En 2001, la
responsabilité pénale des personnes morales a été étendue au meurtre (art. 221-5-1 CP). Les
textes spéciaux n’ont cependant pas été abrogés et constituent encore actuellement des peines
particulières.
La tentative de tout crime est punissable, notamment celle de meurtre. Elle a permis de
préciser certains points tels que la notion de commencement d’exécution. Le texte ne précise
pas ce dernier mais la jurisprudence le définit comme : « tout acte tendant directement à la
consommation accomplie avec l’intention criminelle ».
Le commencement d’exécution se distingue des actes préparatoires qui, eux, ne
tendent qu’indirectement. C’est le juge qui décide cependant de la formulation exacte à
employer.
Exemple : un médecin a recourt à un tiers (affaire Lacour) afin d’hériter d’une vieille dame,
laquelle avait un fils. Le tueur à gage a dénoncé le médecin à la police sans même exécuter
quoique ce soit. Le Dr Lacour est poursuivi mais certitude selon laquelle il ne peut être puni
comme complice dans la mesure où l’auteur principal n’a rien commis. On essaie de
poursuivre Lacour pour tentative de meurtre. Arrêt selon lequel la tentative ne tendait pas
directement à la consommation. Dr Lacour n’a pu être condamné ni comme complice, ni
comme auteur d’une tentative de meurtre.
Sous-section 2 L’assassinat
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Paragraphe 1 La notion de préméditation
A. Nature
Article 221-3 CP. Le meurtre commis avec préméditation constitue un assassinat, il est
puni de la réclusion à perpétuité.
Circonstances aggravantes psychologiques car renforcement de l’élément intentionnel.
On parle généralement d’intention renforcée (ou aggravée selon les ouvrages).
B. Définition
Article 221-2 CP. Le meurtre qui précède, accompagne ou suit un autre crime.
Circonstances de concomitance et de corrélation.
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français, cumul des infractions mais non cumul des peines. Seule la peine la plus élevée est
prononcée, c’est la règle. Mais exception dans le cas de la concomitance, la peine maximale
peut être aggravée.
Exemple : le violeur qui tue sa victime.
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B. La circonstance aggravante dite de corrélation
Lorsque la victime est mineure de 15 ans (infanticide). Article 121-6 : « sera puni
comme auteur, le complice de l’infraction ».
Pour le parricide, le complice était punissable des mêmes peines que l’auteur principal.
Désormais, le complice d’un meurtre aggravé tel quel est punissable comme s’il était lui-
même auteur.
Si la personne est vulnérable (personnes âgées par exemple)
Si la victime appartient à l’autorité publique et se trouve dans l’exercice de ses
fonctions + gardien d’immeuble. Mais également si la victime est un proche des détenteurs de
l’autorité publique (loi du 18.03.2003).
Ajoutés à cette liste, les agents des transports publics, les agents de service public et
les professionnels de la santé.
Si la victime appartient à une ethnie particulière.
En fonction de l’orientation sexuelle de la victime
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Section 2 L’empoisonnement
Il a toujours fait l’objet d’un régime juridique à part (art. 221-5) parce qu’il est
spécialement redouté : il est aussi facile à perpétrer que difficile à détecter.
Au 19ème s, l’empoisonnement était perpétré essentiellement avec de l’arsenic, lequel
était très difficilement détectable. Actuellement, système beaucoup plis fiable donc il y a
moins d’empoisonnement, du moins à l’arsenic.
Cette incrimination était tombée en désuétude et la qualification spéciale
d’empoisonnement avait failli être supprimée du CP car considérée comme une forme
d’assassinat.
François Mitterrand a demandé à ce qu’un nouveau CP voit le jour, dans lequel la
qualification du crime d’empoisonnement a été rétablie. Celle-ci a repris un intérêt d’actualité
à l’occasion de l’affaire du sang contaminé. La réforme du CP s’est achevée à l’époque où a
éclaté cette affaire.
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ii. L’efficacité de ces substances
Se pose le problème de l’empoisonnement impossible par la substance employée : cas
dans lequel l’individu croit administrer du poison alors que ce n’en est pas. Selon la doctrine,
c’est impossible. Dès lors, création du délit d’administration de substances nuisibles à la
santé.
La jurisprudence a décidé de punir l’empoisonnement impossible comme une tentative
d’infractions. Tout dépend de la tentative, à distinguer de l’empoisonnement putatif
(imaginaire).
Exemple tel que l’hypothèse du poison éventé, la substitution de substance.
Arrêt de la Cour de Cassation de 1958 : poison mélangé à l’eau d’un puits. Hypothèse
de l’empoisonnement à dose trop faible. Condamnation pour tentative d’empoisonnement.
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En 1810, lorsque l’on codifie ou additionne le tout, on reprend la théorie de la
tentative. Dans le droit pénal spécial, on utilise le mot attentat pour les infractions graves. Par
la suite, il a été fait abstraction des relations entre les termes tentative et attentat.
Actuellement, le terme attentat signifie une forme spécial d’attentat consommé dans le code
pénal. Il s’agit d’une sorte de consommation anticipée, mais existe aussi la tentative
d’attentat.
B. Elément moral
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Avant 1991, les victimes avaient déjà porté plainte et leurs avocats avaient eu du mal à
tirer une incrimination ; ils ont eu l’idée de fraude sur la qualité de la marchandise vendue :
condamner par les juges.
En 1991, de nouvelles victimes ont porté plainte, suite à quoi l’affaire a débuté. Mais
hostilité aux répressions, comme les victimes ayant déclenché le procès. Le tribunal
correctionnel à condamner pour fraude mais refuse de se déclarer incompétent (normalement
l’affaire aurait dû être jugée en cour d’assises car empoisonnement).
La cour de cassation prononce plusieurs arrêts où elle refuse d’être claire :
La chambre criminelle de la cour de cassation 1994 valide la condamnation pour
fraude mais déclare que ça n’exclut pas l’usage de produits pour empoisonnement.
Les victimes portent à nouveau plainte pour empoisonnement.
2ème arrêt de la cour de cassation 1998 : affaire de contamination par voie sexuelle.
Un homme avait le SIDA et l’a caché à sa partenaire, laquelle a porté plainte. La
cour d’appel lui a donné raison et a validé l’empoisonnement. Mais cet arrêt est
cassé par la cour de cassation qui juge que la cour d’appel a été trop hasardeuse
(contradiction des motifs : intention d’empoisonner ou de donner la mort ?). Les
médecins ont déclaré que c’était un arrêt de principe qui avait pris le pas sur
l’intention de donner la mort.
Dans tous les cas de transmission du SIDA par voie sexuelle, on a fait traîner la
procédure en attendant que la personne décède.
30 ans de réclusion criminelle (idem que pour le meurtre). Dans le cas d’une peine
aggravée : réclusion criminelle à perpétuité. Les circonstances aggravantes sont :
La préméditation
La concomitance avec un autre crime, la corrélation avec un délit
La qualité de la victime
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B. Responsabilité pénale des personnes morales
Elle n’était pas prévue à l’origine mais a été ajoutée par une loi de 2001 (antisectes).
C. Tentative et complicité
La complicité d’empoisonnement consommée ou tentative d’empoisonnement sont
punissables. Se pose le problème de la « tentative d’empoisonnement » : instigation non
suivie d’effets.
Problème en cas d’instigation d’empoisonnement, il existe 2 formes de complicité :
Complicité proprement dite : par aide ou assistance
Complicité par provocation, instigation.
L’instigateur est considéré dans notre droit, comme un complice, mais uniquement si
l’instigation est suivie d’effets. Dans le cas où l’instigation n’est pas suivie d’effets, hypothèse
selon laquelle l’auteur a eu recours aux services d’un tiers pour exécuter le crime.
Deux hypothèses :
Un tiers de bonne foi ne sait pas, ignore qu’il va permettre de commettre une
infraction. C’est un instrument. Dans ce cas, responsabilité pénale. Arrêt 1896 : c’est
l’instigateur qui est l’auteur de l’empoisonnement ou de la tentative.
Un tiers de mauvaise foi sait qu’il va commettre une infraction. Dans ce cas, c’est lui
l’auteur matériel de l’infraction. L’instigateur n’est que son complice. Si un tiers de mauvaise
foi n’agit pas, le complice n’est pas punissable.
De façon surprenante, par voie d’amendement, la loi Perben 2 vient d’instituer un
article 222-5-1, qui crée une incrimination spéciale : « le fait de faire à une personne des
offres ou des promesses ou de lui proposer des dons, présents ou avantages afin qu’il
commette un assassinat ou un empoisonnement, est puni lorsque ce crime n’a été ni commis
ni tenté, de 10 ans d’emprisonnement ».
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Loi du 10.07.2000 est plus radicale. Article 121-3 alinéa 4 crée une notion de faute
d’imprudence renforcée en cas de causalité indirecte entre la faute et le dommage.
Paragraphe 1 Le dommage
A. La mort
Infraction de résultat : pas d’homicide par imprudence sans résultat, pas de tentative
d’homicide par imprudence. Réforme du code pénal : le législateur a créé un délit de mise en
cause de la personne d’autrui qui peut être considérée comme une tentative de résultat, c'est-à-
dire que le résultat consomme l’infraction et que c’est le point de départ de l’infraction.
B. La mort d’autrui
Est-ce qu’autrui est une personne vivante, avant le comportement imprudent ? En cas
d’homicide par imprudence, la tentative n’est pas incriminée.
Autrui ne doit pas être un fœtus mais une personne. Arrêts de la cour d’appel qui
punissaient pour homicide par imprudence dans le cas des fœtus. Chambre criminelle 1999,
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Assemblée plénière 2001, chambre criminelle 2002 : articles 221-6, ne peuvent s’appliquer
aux fœtus. Ces arrêts cassent la décision des juges de fond.
S’il s’agit de l’homicide d’un enfant nouvellement né, homicide par imprudence ; si
avant la naissance, pas d’homicide.
La doctrine a déploré l’absence de possibilité de répression. La justification juridique
est l’interprétation stricte des textes de loi pénale.
Crainte de certains de la remise en cause indirecte de l’avortement. Si on punit
l’homicide involontaire du fœtus, dès lors on considère ce dernier comme une personne.
Concrètement, c’est au législateur de prendre des dispositions spéciales. Par voie
d’amendement parlementaire, a été créé un d élit spécial d’IIG.
Paragraphe 2 La faute
Le législateur tente d’expliciter cette faute par des synonymes. Pour définir la notion
d’imprudence, il renvoie à l’article 121-3, lequel vient de faire l’objet d’une réforme
importante suite à la loi du 10.07.2000.
Deux sortes de fautes d’imprudence ont été créées :
Alinéa 3 : faute d’imprudence ordinaire
Alinéa 4 : faute d’imprudence renforcée, qualifiée
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l’agent en question (prudent ou imprudent). Donc l’interprétation n’est pas admissible car non
critiquable.
La loi de 1996 a échoué parce que les juges ont persisté à apprécier la faute comme ils
le voulaient. Ex de faute d’imprudence ordinaire en matière médicale : erreur de diagnostic,
d’examen, de médicaments prescrits ; en matière sportive : le fait de pratiquer du ski hors
piste ; en matière de sécurité du travail : affecter un salarié inexpérimenté à un poste
dangereux ; en matière de sécurité routière…
Ce lien de causalité est exprimé par l’article 121-3, réforme du 10.07.2000 qui a
distingué causalité directe et causalité indirecte.
Alinéa 4 de l’art. 121-3 : le législateur essaie de définir ce qu’est la causalité indirecte,
c'est-à-dire canaliser la pression du juge, soit la création d’une situation qui a permis le
dommage, soit ne pas avoir pris les mesures permettant de l’éviter.
Cette réforme porte ses fruits puisque le législateur a dépénalisé l’homicide en cas de
faute ordinaire en lien de causalité indirecte.
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Section 2 Le régime répressif de l’homicide par imprudence
Paragraphe 1 Les peines
A. La peine de l’homicide par imprudence non aggravé
Art. 221-6 : 3 ans d’emprisonnement et 45000€ d’amende. Mais cette infraction est
souvent aggravée.
C. L’aggravation spéciale
Elle date du 12.06.2003, loi de lutte contre la violence routière. Art. 221-6 ajouté au
CP, comprenant 3 alinéas avec chacun, un niveau d’aggravation.
Alinéa 1 : lorsque l’homicide involontaire est commis par le conducteur d’un véhicule
terrestre à moteur : 5 ans d’emprisonnement et 75000€ d’amende.
Alinéa 2 : aggravation de l’aggravation, si homicide provoqué par un conducteur de
VTM avec circonstances aggravante : 7 ans d’emprisonnement et 100000€ d’amende :
Faute délibérée
Conduite en état d’ivresse
Sous l’empire de stupéfiants
Conduite sans permis
Grand excès de vitesse : dépassement de plus de 50km/h de la vitesse autorisée
Fuite du conducteur après l’accident
Alinéa 3 : il réalise une sur aggravation d’aggravation, c'est-à-dire s’il existe 2 ou
plusieurs des circonstances aggravantes citées, la peine est portée à 10 ans d’emprisonnement.
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Incrimination spéciale depuis CP 1994 : art. 221-7. depuis la loi Perben 2 du
09.03.2004, il y a généralisation de la responsabilité pénale des personnes morales ; mais les
textes antérieurs sont conservés parce qu’ils gardent un intérêt dans le cadre des peines
applicables aux personnes morales.
Le régime dérogatoire de responsabilité pénale des personnes morales, date de la loi
du 10.07.2000. La loi est plus sévère pour les personnes morales que pour les personnes
physiques. Dépénalisation pour les personnes physiques.
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II. Les infractions contre l’intégrité physique
Chapitre 1 Les atteintes à l’intégrité physique
Section 1 Les atteintes intentionnelles à l’intégrité physique
Paragraphe 1 L’incrimination générale des violences intentionnelles
A. Les éléments constitutifs
1. Elément matériel
2. Elément moral
L’intention est exigée ; or, pour qu’il y ait intention, il est nécessaire qu’il existe une
volonté et une conscience criminelles.
La difficulté en matière de violence est que l’on a pu vouloir celle-ci mais pas
nécessairement vouloir causer l’atteinte qui en a résulté.
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La jurisprudence a adopté la solution la plus sévère : le délit de violence est constitué
dès qu’il existe un acte volontaire de violence quel que soit le mobile qui l’ait inspiré, et alors
même que son auteur n’aurait pas voulu causer le dommage qui en ait résulté.
L’intention ne se confond pas avec le mobile. Arrêt de la soufflette : groupe d’ouvriers
se moquant de l’un de leurs collègues ; application de l’extrémité de la soufflette au travers de
ce dernier : perforation des intestins d’où condamnation car acte intentionnel quel que soit le
mobile.
Il suffit d’un acte volontaire de violence ; pas de nécessité qu’elle porte sur le résultat.
Il s’agit du dôle indéterminé, de l’intention indéterminée. La jurisprudence punit le dôle
indéterminé comme s’il était déterminé, c'est-à-dire que l’on considère que le résultat atteint
était volontaire, même si l’auteur ne l’avait pas réellement voulu. L’auteur est donc
responsable de toutes les conséquences de son acte. Ainsi la peine est fonction du résultat.
B. Le régime répressif
1. La gradation des peines
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correspond au dôle dépassé, art. 222-7 : 15 ans de réclusion
criminelle.
4. La tentative
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b. Le droit de correction manuelle des enfants
De la part des parents ou des éducateurs. Pas de texte donc autorisation de la coutume.
C’est le juge qui apprécie le contenu de celle-ci.
En France, certains arrêts valident le droit de correction aux instituteurs, mais il existe
également des arrêts contraires et les juges sanctionnent quand la limite de la frontière est
dépassée, en cas de violence.
1. Définition
Le législateur n’en a pas donné. Les juges en décident. Il existe une influence des
instruments juridiques internationaux et notamment de la convention européenne de
sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (CESDH). Elle prévoit (art.3)
l’interdiction de la torture et des traitements inhumains dégradants. On constate que beaucoup
de plaideurs essayent d’utiliser cette notion.
Le critère est la gravité de la souffrance endurée par la victime.
2. Répression
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B. L’administration de substances nuisibles (art. 222-15)
Punit des mêmes peines que les violences intentionnelles. Ce délit a été ajouté en 1832
en considération du crime d’empoisonnement.
Il existe un très bon parallélisme entre le délit de l’administration de substances
nuisibles et le crime d’empoisonnement, 3 différences :
La nature de la substance employée. Il n’existe pas de critère de distinction entre la
substance mortifère et la substance nuisible. C’est le juge qui décide.
L’administration de substances nuisibles est un délit de résultat, d’atteinte ; elle
exige un résultat par rapport au crime d’empoisonnement qui est formel, quelle
qu’en soit les suites.
L’intention. Dans le délit, il faut qu’un individu ait la volonté d’administrer la
substance, en sachant que celle-ci est nuisible à la santé.
Dès lors, on écarte la négligence. Pendant longtemps, la doctrine avait réprimé
l’empoisonnement impossible par le biais de l’administration de substances nuisibles.
Cependant, l’intention n’étant pas la même, c’est critiquable.
Jugement du tribunal correctionnel de Cherbourg, 1980, en matière radioactive : souci
d’un ouvrier avec son contremaître, il a subtilisé une pièce radioactive et l’a placé sous le
siège de son contremaître, le but étant de le contaminer. Condamnation pour administration de
substances nuisibles. Le rayonnement radioactif peut provoquer la mort au-delà d’une certaine
exposition, mais ce jugement est critiquable.
On pourrait ajouter une 4ème différence, la tentative d’administration de substances
nuisibles n’est plus incriminée depuis 1994 (CP).
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D. L’interruption de grossesse illicite
Cette infraction ne figure pas dans le CP à côté des violences mais dans un chapitre
consacré à « la mise en danger des personnes ». La qualification « mise en danger » ne se
justifie pas dans ce cas.
Le fœtus n’est pas mis en danger mais détruit ; quant à la mère, une atteinte physique
est pratiquée sur elle. Il serait donc nécessaire de rattacher ce délit aux violences.
Evolution intéressante de ce délit : à l’origine, dans le CP de 1810, l’avortement était
un crime. Avec la pratique, on s’est aperçu que lorsqu’on traduisait des faits d’avortement en
cour d’assises, les jurés n’aimaient pas trop condamner. Donc correctionnalisation du crime
en délit en 1929, pour le punir plus ! C’est une tradition de répression.
Les évènements de 1968 jouent un rôle particulier : libéralisation des mœurs.
Jugement du tribunal de Bobigny de 1972 a relaxé une femme.
Les parlementaires ont décidé de faire quelque chose, dès lors tournant juridique et loi
Veil de 1975 avec l’IVG.
La loi Veil crée l’IVG en disant qu’elle est licite si :
Lorsqu’elle est pratiquée dans les 10 premières semaines
Lorsqu’elle est pratiquée par un médecin
Lorsqu’elle est pratiquée en milieu hospitalier, privé ou public
Se faisant, la loi vient faire exception au CP qui punit toujours l’avortement, sauf
lorsque la loi Veil s’applique. Elle introduit une exception légale.
L’avortement thérapeutique ou médical se produit lorsque l’on craint pour la santé de
l’enfant ; ce dernier n’est pas soumis au délai.
Lors de la réforme du CP, le terme « avortement » et le délit ont été supprimés, sauf si
les conditions de la loi Veil ne sont pas respectées.
Mais devrait-on continuer de punir la femme ? Suppression du délit d’auto
avortement. L’interruption de grossesse illicite est devenue un délit : dépénalisation de l’auto
avortement.
Création du délit d’entrave à l’avortement en 1994 (art. L2223-2 CSP et 223-10 CP).
Dès lors, la loi du 04.07.2001, loi Aubry, a allongé le délai de 10 à 12 semaines et suppression
du délit de provocation à l’interruption de grossesse, et transfert des délits subsistants du CP
au CSP.
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3 articles subsistent :
Art. 223-10 : délit le plus récent (1994), interruption de la grossesse sans le
consentement de l’intéressé, 5 ans d’emprisonnement et 75000€ d’amende.
Hypothèse où des parents forceraient leur fille mineure à avorter. Cette
incrimination n’a qu’une valeur symbolique. Ce délit est le seul actuellement à
figurer dans le CP.
Art. L 2222-2 CSP : interruption illégale de grossesse, celle qui ne respecte pas les
conditions de la loi Veil. Hors délai de 12csemaines, hors médecin et hors
hospitalisation : ces conditions ne se cumulent pas, il suffit qu’une seule d’elles ne
soit pas respectée. Délit punissable de 2 ans, aggravé à 5 ans si habitude (à partir
de 2 actes). La tentative est punissable.
Art. L 2222-4 CSP : le fait de fournir à la femme les moyens matériels de pratiquer
une interruption de grossesse sur elle-même, est puni de 3 ans d’emprisonnement.
Texte qui subsiste après la dépénalisation de l’auto avortement. Mais la femme
peut théoriquement être complice de l’avortement sur elle-même.
Le législateur ajoute : « en aucun cas, la femme ne peut être considérée comme
complice de cet acte ». Il aurait également dû l’exclure pour les autres délits qui subsistent.
Problème de l’avortement impossible : soit la femme croit être enceinte mais ne l’est
pas, soit la substance est inefficace. La jurisprudence a toujours considéré que l’avortement
impossible est punissable comme tentative d’avortement.
B. Le dommage causé
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habituelles en raison du dommage corporel subi. Cette incapacité est fixée après expertise
médicale.
Art. 223-1 (CP 1994) : exposition à un risque de façon délibérée. Lorsque ce texte est
apparu, il a été critiqué mais en pratique les juges utilisent facilement le texte, notamment
dans le domaine de la délinquance routière si risque, mais pas de résultat.
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1. Elément matériel
Ce qui est réprimé est le risque créé. Le problème est de limiter ce risque, sujet à une
sanction pénale.
Le législateur tente de limiter le pouvoir du juge (fait d’exposer directement à un
risque immédiat, de mort, etc.).
a. La nature du risque
Risque grave, mort, mutilation ou infirmité permanente. Le juge se livre à un calcul de
probabilité, il lui semble que vu les circonstances, il y a un risque grave ou non. Tout repose
sur la motivation des juges car le contrôle de la cour de cassation va être superficiel, elle se
contentera de vérifier la qualité de la motivation.
b. Précisions complémentaires
Le CP a employé les termes « directement » et « immédiat » ; ce qui a prêté à
commentaire est le risque immédiat car certains avocats ont invoqué que dans le cas de leurs
clients, il n’existe pas de risque immédiat.
Arrêt de la cour de cassation, 1998 : le propriétaire d’un navire avait embarqué un
nombre très largement supérieur de passagers autorisés ; si catastrophe, pas de place dans les
canots de sauvetage. Condamné mais la défense invoque que les conditions climatiques
étaient telles qu’il n’existait pas de risque immédiat. La cour de cassation rejette le pourvoi et
condamne.
2. Elément moral
a. La préexistence d’une obligation de sécurité et de prudence
Le législateur n’a pas voulu que l’on puisse invoquer n’importe quelle obligation de
sécurité ou de prudence. Il a donné 2 obligations : une obligation particulière de sécurité et de
prudence imposée par le règlement.
Obligation particulière : il a voulu exclure les obligations générales de sécurité et de
prudence. Ex : le maire a l’obligation de veiller à la sécurité de l’ordre public, mais ici pas
d’obligation.
Postérieurement à un arrêt de 1996, loi sur la pollution atmosphérique.
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Obligation imposée par la loi ou le règlement. Les travaux préparatoires sont
explicites, c'est-à-dire qu’il faut que ce soit une loi votée par le gouvernement ou le pouvoir
exécutif. Loi et règlement au sens juridique précis, ce qui exclut tout autre texte.
b. La violation délibérée
C’est là que réside le rapprochement avec la notion de mise en danger de la personne
(art. 121-3 alinéa 2 CP).
On est entre la faute intentionnelle et la faute non intentionnelle. Dans le CP 1994, on
a introduit un code intermédiaire : la faute de mise en danger. La loi de 2000 a subdivisé la
faute d’imprudence. La jurisprudence relève facilement la violation délibérée. Les juges ne
s’intéressent pas trop à l’élément moral. Il n’est pas nécessaire que l’auteur du délit ait une
connaissance du risque particulier découlant de sa faute.
B. Le régime répressif
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Paragraphe 2 Le délaissement d’une personne morale ou hors d’état de se
protéger
A. Eléments constitutifs
1. Elément matériel
a. Ce qui est commun
Le législateur ne définit pas le terme. Création d’un risque pour la violence.
D’après la jurisprudence, il faut un acte positif. Un arrêt de la cour de cassation du
23.02.2000 exige un acte positif exprimant clairement le mal effectué par l’auteur.
2. Elément moral
B. Le régime répressif
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Paragraphe 3 La privation de soins ou d’aliments à enfant (art. 227-15)
A. Eléments constitutifs
Le délit a été créé par une loi de 1898. C’est le premier délit spécial d’omission.
L’auteur ne peut être qu’un ascendant ou une personne ayant autorité sur le mineur. La
victime ne peut être qu’un mineur de 15 ans.
1. Elément matériel
a. La privation de soins ou d’aliments
C’est une abstention. La jurisprudence interprète très largement la notion « de soins ou
d’aliments » ; ce peut être une absence d’hygiène, de soins médicaux.
La loi du 18.03.2003 ajoute l’alinéa 2 : « constitue notamment une privation de soins,
le fait de maintenir un enfant âgé de moins de 6 ans sur la voie publique ou dans un espace
affecté au transport collectif des voyageurs, dans le but de susciter la générosité des
passants ».
2. Elément moral
C’est un délit intentionnel. Il faut que l’auteur prive volontairement l’enfant d’aliments
ou de soins en ayant conscience qu’il compromet la santé de celui-ci.
Un problème s’est posé sur le principe concernant les témoins de Jéhovah : refus des
parents des transfusions sanguines pour les enfants ; mais le mobile ne suppose pas
l’intervention.
B. Le régime répressif
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Section 2 L’indifférence du danger subi par la personne
Paragraphe 1 L’omission de porter secours
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