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L’histoire du Canada

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· Les peuples autochtones
- les régions canadiennes étaient déjà habitées par des peuples autochtones, appelles
« Indiens »
- quelques nations : Les Hurons-Wendats de la région des Grands Lacs, les Iroquois, les
Cris, les Dénés du Nord-Ouest, les Sioux, les Inuits
- L’arrivée des négociants en fourrures, des missionnaires, des soldats et des colons
européens modifie à jamais le mode de vie autochtone
- un grand nombre d’Autochtones meurent de maladies transmises par les Européens
- malgré tout, pendant les 200 premières années de leur coexistence, les Autochtones et les
Européens forment des liens économiques, religieux et militaires solides qui jettent les bases
du Canada
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• Les premiers européens

- 1497 : l’exploration européenne commence avec l’expédition de Jean Cabot, le premier à dessiner une carte de la côte Est du Canada, et prend possession de cette
nouvelle terre au nom de l’Angleterre. Les Anglais ne commencent à s’y établir qu’en 1610.

• Canada trouve son nom

- de 1534 à 1542, Jacques Cartier traverse trois fois l’Atlantique, revendiquant des terres pour le roi de France, François Ier.

- le mot Canada provient du mot iroquois kanata, qui signifie « village ». Dès les années 1550, on voit apparaître le nom Canada sur les cartes.

- Jacques Cartier est le premier Européen à explorer le fleuve Saint-Laurent et à découvrir les lieux sur lesquels seront fondées les villes de Québec et de Montréal.

• Nouvelle-France royale

- 1604 : les explorateurs français Pierre de Monts et Samuel de Champlain fondent le premier établissement européen au nord de la Floride – premièrement à
l’île Sainte-Croix (aujourd’hui dans le Maine), puis à Port-Royal, en Acadie (aujourd’hui en Nouvelle-Écosse).

- 1608 : Champlain bâtit une forteresse sur l’emplacement actuel de la ville de Québec

- colons de Champlain se sont alliés aux Algonquins, aux Montagnais et aux Hurons, ennemis historiques des Iroquois

- 1701 : les Français et les Iroquois ont conclu la paix

- forte demande pour les peaux de castor en Europe : les Français et les Autochtones collaborent à la commerce de la traite des fourrures

- Jean Talon, Monseigneur de Laval et le comte de Frontenac, bâtissent en Amérique du Nord un empire français qui s’étend de la baie d’Hudson au golfe du
Mexique.
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• Querelle pour ce continent

- 1670 : le roi Charles II d’Angleterre accorde à la Compagnie de la Baie d’Hudson l’exclusivité du commerce dans la
baie d’Hudson – concurrence aux négociants établis à Montréal

- voyageurs ou coureurs des bois

- dès le début du 17e siècle les colonies anglaises deviennent plus riches et plus peuplées que la Nouvelle-France

- 1759 : bataille des plaines d’Abraham à Québec, les Britanniques gagnent la bataille-fin de l’Empire français en
Amérique

• Province de Québec

- après la guerre, la Grande-Bretagne donne à la colonie le nom de « Province de Québec »

- francophones catholiques, cherchent à préserver leur mode de vie au sein de l’Empire britannique anglophone dirigé
par des protestants

- 1774 : l’Acte de Québec adopte par le Parlement britannique - un fondement constitutionnel du Canada

- acte prévoit les règles juridiques françaises seront appliquées pour les affaires civiles -et les règles juridiques anglaises
continueront d’être appliquées pour les affaires criminelles
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• Empire uni
- 1776, les treize colonies britanniques au sud du Québec proclament leur indépendance et forment les États-Unis
- 40 000 personnes fidèles à la Couronne, les « loyalistes », fuient l’oppression de la Révolution américaine afin de s’établir en
Nouvelle-Écosse et au Québec
- ils sont notamment d’origine hollandaise, allemande, britannique, scandinave, autochtone et d’autres origines, et de confession
presbytérienne, anglicane, baptiste, méthodiste, juive, quaker et catholique
• Naissance de la démocratie
- progressive et pacifique
- 1758 : première assemblée de représentants élue à Halifax, en Nouvelle-Écosse, suivis par l’Île-du-Prince-Édouard en 1773 et le
Nouveau-Brunswick en 1785
- 1791 : l’Acte constitutionnel divise la Province de Québec en deux : le Haut-Canada (aujourd’hui l’Ontario) et le Bas-Canada
(aujourd’hui le Québec), cela accorde pour la première fois aux deux Canadas des assemblées législatives élues par la population
- Canada devient le nom alors officiel ; les colonies de la côte atlantique et les deux Canadas sont appelés collectivement «
Amérique du Nord britannique »
- 21 janvier 1793 : débat pour savoir si l’on utilisera le français et l’anglais par la première assemblée élue du Bas-Canada, à
Québec
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• Abolition de l’esclavage

- 1793 : le Haut-Canada déclare l’abolition de l’esclavage

- 1833 : abolition de l’esclavage dans tout l’Empire britannique

• Développement de l’économie

- premières entreprises au Canada, formées sous les régimes français et britannique, se font concurrence
pour la traite des fourrures

- domination par la Compagnie de la Baie d’Hudson

- pendant des siècles, l’économie du Canada repose essentiellement sur l’agriculture et l’exportation de
ressources naturelles, qui sont transportées par les routes, les lacs, les rivières, les fleuves et les canaux

- fin du 18e et début du 19e siècles : les premières institutions financières voient le jour à la fin du dix-
huitième siècle et au début du dix-neuvième siècle ;

- 1832 : création de la Bourse de Montréal


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• La guerre pour le Canada (1812)

- 1805 : bataille de Trafalgar et défaite de la flotte de Napoléon Bonaparte. Domination de la mer par l’Empire britannique

- 1812 : invasion lancée par les États-Unis mais les soldats britanniques aidés par des volontaires canadiens et des membres des Premières
Nations défendent Canada

- 1814 : tentative de conquête du Canada par les Américains est un échec complet

- Le duc de Wellington et Laura Secord

• Les rébellions de 1837 et 1838

- La rébellion des Patriotes, la rébellion du Bas-Canada ou encore les insurrections de 1837-1838, est un conflit militaire dans la colonie
britannique du Bas-Canada (aujourd'hui le Québec). Elle est issue d'un conflit politique qui existait depuis le début du xixe siècle entre la
population civile et l'occupant militaire colonial. Simultanée avec la rébellion du Haut-Canada, dans la colonie voisine du Haut-Canada, les
deux constituèrent les rébellions dans les colonies canadiennes

- recommandation de l’assimilation des Canadiens français à la culture protestante anglophone. Cette recommandation illustre une
incompréhension totale à l’égard des Canadiens français, qui cherchent à protéger l’identité distincte du Canada français

- 1883 : « Je me souviens » est la devise du Québec. C’est-à-dire : « Oui, nous nous souvenons. Nous nous souvenons du passé et de ses
leçons, du passé et de ses malheurs, du passé et de ses gloires ». Gravée dans la pierre lors de la construction de l'hôtel du Parlement du
Québec, cette courte phrase est sujette à plusieurs interprétations quant à son sens exact, sachant qu'elle a trait à l'histoire du peuple québécois.
On retrouve la devise sur toutes les plaques d'immatriculation québécoises, ce qui lui assure une forte visibilité
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• La Confédération
- 1864 – 1867 : les Pères de la Confédération avec l’appui des Britanniques, travaillent ensemble
pour créer un nouveau pays
- deux ordres de gouvernement, soit le fédéral et le provincial
- 1867 : création du Dominion (ou Puissance) du Canada et L’Acte de l’Amérique du Nord
britannique est adopté par le Parlement britannique
- « Fête du Dominion » pour commémorer le jour où le Canada est devenu un dominion doté d’un
gouvernement autonome est devenue aujourd’hui la « Fête du Canada »
• Dominion d’un océan à l’autre
- le terme Dominion du Canada suggère la vision de la création d’un pays puissant, uni, prospère
et libre, s’étendant sur tout un continent. Ce titre est inscrit dans la Constitution et la désignation «
dominion » qui signifie « puissance », utilisée pendant plus d’un siècle, fait toujours partie du
patrimoine du Canada
Élargissement du Dominion :
- 1867 — Ontario, Québec, Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick
- 1870 — Manitoba, Territoires du Nord-Ouest (T.N.-O.)
- 1871 — Colombie-Britannique
- 1873 — Île-du-Prince-Édouard
- 1880 — Transfert des îles de l’Arctique (aux T.N.-O.)
- 1898 — Territoire du Yukon
- 1905 — Alberta, Saskatchewan
- 1949 — Terre-Neuve et Labrador
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• Boom économique, engagement militaire et droit de vote aux femmes
- 19e et début 20e siècles Canada se développe et s’industrialise
- immigration des Britanniques et des Américains au Canada
- immigration vers l’Ouest est encouragé
- secteur agricole prospère établit par – des Ukrainiens, des Polonais et des dizaines de milliers d’Allemands, de
Français, de Norvégiens, de Suédois et d’autres immigrants s’établissent dans l’Ouest canadien avant 1914 (grâce au
chemin de fer)
- engagement dans les guerres par des Canadiens
- À l’époque de la Confédération, le droit de vote est limité aux hommes blancs adultes et propriétaires
- « mouvement des suffragettes » sont des efforts des femmes pour obtenir le droit de vote. En 1916, le Manitoba
devient la première province à accorder le droit de vote aux femmes. Le Québec a accordé le droit de vote aux
femmes en 1940.
- 1918 : le droit de voter aux élections fédérales accorde aux citoyennes canadiennes d’au moins 21 ans
- Engagement des Canadiens dans les deux grandes guerres
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• Commonwealth britannique des nations

• « Années folles » les années 1920, une période de grande prospérité économique et de faible
chômage

• La Grande Dépression

• L’immigration diminue et beaucoup de réfugiés sont refusés


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• Commerce et croissance économique (après la 2e guerre mondiale)
- Canada connaît une prospérité record et d’importants progrès
- découverte de gisements de pétrole en Alberta en 1947 lance l’industrie énergétique moderne
- 1951 : amélioration de la vie des Canadiennes
- entre 1945 et 1970, l’économie canadienne devient l’une des plus florissantes parmi les nations industrialisées
- prospérité du Canada grandit, plus croît sa capacité de soutenir ses programmes d’aide sociale : adoption des lois comme : loi de
sante, « assurance-emploi », programme de la sécurité de la vieillesse remonte, régime de pensions du Canada et le régime des
rentes du Québec existent depuis 1965. De plus, les provinces et les territoires offrent une éducation subventionnée par l’État
- membre de GATT et de OMC
• Engagement international
- Canada devient progressivement de plus en plus autonome et est maintenant en mesure de faire des contributions considérables à
l’échelle internationale
- membre de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), une alliance militaire
- avec les États-Unis, le Canada a créé le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD)
- Le Canada devient membre d’organisations internationales telles que l’Organisation des Nations Unies (ONU) : Il participe à
l’opération de l’ONU et prend de nombreuses missions de maintien de la paix de l’ONU dans des pays divers (les bérets bleus)
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• Canada et Québec
- dans les années après-guerre les Canadiens français s’épanouissent sur le plan tant social que culturel
- les années 1960 sont au Québec une époque de changements rapides appelée la « Révolution tranquille ». Beaucoup de Québécois
cherchent à se séparer du Canada.
- 1969 : l’adoption de la Loi sur les langues officielles, garantissant des services offerts en français et en anglais par le gouvernement
fédéral partout au Canada
- 1970 : le Canada participe à la création de la Francophonie, association internationale de pays francophones
- 1980 : le mouvement pour la souveraineté du Québec est défait lors d’un référendum ;
1995 : 2e referendum et Constitution est modifiée sans l’accord du Québec ; mais l’autonomie du Québec dans le Canada suscite encore des
débats à l’heure actuelle et anime en partie la dynamique qui continue de façonner le Canada
• Société en évolution
- le Canada devient une société plus flexible et plus ouverte ; Le Canada accueille des milliers de réfugiés
- l’élargissement des possibilités d’études secondaires et post-secondaires, et de plus en plus de femmes deviennent des travailleuses
professionnelles.
- Aujourd’hui, tous les citoyens âgés d’au moins 18 ans peuvent voter.
- la mosaïque canadienne : l’idée du multiculturalisme, résultat de l’immigration des dix-neuvième et vingtième siècles, prend un nouvel
élan. La diversité enrichit la vie des Canadiens
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• Système de gouvernement
o Trois faits principaux caractérisent le système de gouvernement du Canada :
- un État fédéral
- une démocratie parlementaire et
- une monarchie constitutionnelle.
o L’État fédéral
- Il y a un gouvernement fédéral, des gouvernements provinciaux et territoriaux et des administrations municipales au
Canada
- le gouvernement fédéral assume la responsabilité des affaires de portée nationale et internationale, entre autres de la
défense, de la politique étrangère, du commerce et des communications entre les provinces, de la monnaie, de la navigation,
du droit criminel et de la citoyenneté
- les provinces sont responsables des municipalités, de l’éducation, de la santé, des ressources naturelles, de la propriété et
des droits civils ainsi que des autoroutes
- entre les deux ils se partagent la responsabilité de l’agriculture et de l’immigration
- le fédéralisme permet aux différentes provinces d’adopter des politiques adaptées à leurs populations et de mettre à l’essai
de nouvelles idées et politiques
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• Système de gouvernement (suite)

o La démocratie parlementaire

- la population élit les députés de la Chambre des communes à Ottawa ainsi que des assemblées
législatives provinciales et territoriales

- ces représentants sont chargés d’adopter les lois, d’approuver et de surveiller les dépenses et de veiller
à ce que le gouvernement soit responsable

- les ministres du Cabinet sont responsables devant les représentants élus

- le Parlement comprend trois parties : le souverain (la reine ou le roi), le Sénat et la Chambre des
communes

- Chambre des communes et le Sénat examinent et révisent les projets de loi (propositions de nouvelles
lois). Aucun projet de loi ne peut devenir une loi au Canada avant d’avoir été adopté par les deux Chambres
et d’avoir obtenu la sanction royale, accordée par le gouverneur général au nom du souverain.
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• Système de gouvernement (suite)

o La monarchie constitutionnelle

- le chef d’État est un souverain héréditaire (reine ou roi), qui règne conformément à la Constitution, soit
à la primauté du droit.

- le souverain fait partie du Parlement et joue un rôle important, non partisan en tant que figure centrale
de la citoyenneté et de l’allégeance, d’une manière plus visible lors des visites royales au Canada.
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• Quelques noms à retenir
- Laura Secord 1813, pionnière et mère de cinq enfants, a entrepris une marche dangereuse de 19 miles (30 km) afin
d’avertir le lieutenant James FitzGibbon d’une attaque planifiée par les Américains. Sa bravoure a contribué à la victoire
remportée à Beaver Dams. Son héroïsme est encore reconnu aujourd’hui
- La Fontaine (1840), défenseur de la démocratie et des droits des francophones, devient le premier chef d’un
gouvernement responsable des deux Canadas
- Sir John Alexander Macdonald, un des Pères de la Confédération, devient le premier premier ministre du Canada -1867
- Sir George-Étienne Cartier est le principal architecte de la Confédération issu du Québec. Avocat spécialisé dans le
domaine des chemins de fer. Il fait entrer le Québec dans la Confédération et aide a négocier l’entrée dans le canada des
territoires du nord-ouest, du Manitoba et de la Colombie-Britannique.
- Sir Wilfrid Laurier (1890) est le premier Canadien français à devenir premier ministre depuis la Confédération et il
encourage l’immigration vers l’Ouest
- Dre Emily Stowe, première femme canadienne à pratiquer la médecine et un des mobilisateurs de femmes comme et
fondatrice du mouvement « des suffragistes » au Canada
Grandes découvertes et inventions canadiennes
• Alexander Graham Bell — a l’idée du téléphone dans sa maison d’été au Canada.
• Joseph-Armand Bombardier — invente la motoneige, un véhicule léger pour l’hiver.
• Sir Sandford Fleming — invente le système mondial des fuseaux horaires.
• Mathew Evans et Henry Woodward — inventent ensemble la première ampoule électrique et vendent le brevet à
Thomas Edison, qui la commercialise et passe à l’histoire.
• Reginald Fessenden — contribue à l’invention de la radio, en envoyant le premier message vocal sans fil dans le
monde.
• Le Dr Wilder Penfield — était un neurochirurgien d’avant-garde à l’Université McGill à Montréal, et on l’appelait « le
plus grand Canadien vivant ».
• Dr John A. Hopps — invente le premier stimulateur cardiaque, utilisé aujourd’hui pour sauver la vie de personnes
atteintes de problèmes cardiaques.
• SPAR Aérospatiale / Conseil national de recherches — inventent le bras robotique utilisé dans l’espace par la navette
spatiale américaine.
• Mike Lazaridis et Jim Balsillie - de Research In Motion (RIM), une société de communication sans fil reconnue pour
son invention la plus célèbre, l’appareil BlackBerry.
MULTICULTURALISME
Séance : 02
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• Multiculturalisme canadienne : n’est pas un fait d’assimilation mais surtout de
pluralisme (mosaïque)
- aspect descriptive (comme un fait de société)
- aspect normatif (comme une idéologie)
- aspect politique (comme une politique de l'État)
• Diversité ethnique ou ascendances différentes, linguistique et culturelle
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• La politique multiculturelle institutionnalisée (lors de 1982)
- immigration a transformé la composition démographique
- manifestation et promotion d’idées racistes
- adoption de : Charte canadienne des droits et libertés (la Charte), 1982
- Loi sur l'Institut canadien des langues patrimoniales (adoptée par
le Parlement en 1991)
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• En 1997, le gouvernement fédéral a ainsi annoncé la mise en place d'une nouvelle politique mettant l'accent sur trois objectifs :
- la justice sociale (l'édification d'une société juste et équitable)
- la participation civique (afin que les Canadiens de toutes origines puissent contribuer à façonner nos collectivités et notre pays)
- l'identité (la promotion d'une société qui reconnaît, respecte et traduit la diversité culturelle afin que les gens de tous ethnicités
entretiennent un sentiment d'appartenance au Canada)
• La nouvelle politique donnait la priorité aux projets qui :
- contribuaient à l'élaboration de stratégies destinées à favoriser la participation pleine et active des communautés ethniques,
raciales, religieuses et culturelles au Canada;
- appuyaient les initiatives collectives des communautés en réponse aux conflits interethniques, interraciaux, religieux et culturels et
aux activités haineuses et malintentionnées ;
- amélioraient la capacité des institutions publiques de prendre en compte la diversité ethnique, raciale, religieuse et culturelle;
- contribuaient à l'élaboration de politiques, de programmes et de pratiques anti exclusion au sein des ministères et des organismes
fédéraux;
- favorisaient le dialogue public et la sensibilisation à l'égard du multiculturalisme, du racisme et de la diversité culturelle du
Canada, de même qu'une meilleure compréhension.
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• Attitudes à l'égard du multiculturalisme

- varient aussi d'une région à l'autre

- résistance chez les Québécois

- critiques la politique du multiculturalisme ne favorise trop la diversité aux dépens de l'unité


canadien

- critiques de l’écrivain Neil Bissoondath et d’autres auteurs : les différences ethniques, amène
les immigrants à adopter une « psychologie de la séparation » de la culture dominante et les
effets négatifs de la politique du multiculturalisme

- contrepoids à ces arguments des autres qui disent que multiculturalisme est en grande partie
positive
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• Multiculturalisme dans les provinces

- sous une forme ou une autre, toutes les provinces ont adopté une politique en matière de multiculturalisme

- chaque gouvernement provincial est oblige à offrir, de façon générale, des services et des programmes qui sont sensibles et adaptés à la réalité multiculturelle

- chaque ministère et société d'État présente un rapport annuel faisant état des efforts déployés pour promouvoir le multiculturalisme

• Colombie-Brittanque :

- lancement du programme EmbraceBC en 2008, afin de promouvoir la compréhension de la diversité

- lancement de Multicultural Awards, qui récompense des individus, des organisations et des entreprises qui se démarquent dans le domaine de la diversité

- en 2014, la Colombie Britannique a prononcé des excuses officielles pour les torts historiques causés aux Canadiens d'origine chinoise

- la troisième semaine de novembre est consacrée tous les ans à la célébration du multiculturalisme

• Alberta

- L’Alberta a adopté sa première loi sur le multiculturalisme, l'Alberta Cultural Heritage Act, en 1984 ; remplacée en 1990 par l'Alberta Multiculturalism Act

- Le multiculturalisme est reconnu comme une caractéristique fondamentale de la société albertaine qui confère des avantages économiques, sociaux et culturels
à tous ses citoyens

- Un fonds multiculturel a été constitué pour financer les programmes et les services dans ces domaines et subventionner des particuliers et des organismes

-En 2009, la loi sur les droits de la personne de la province a été modifiée et est devenue l'Alberta Human Rights Act, et le Multiculturalism Fund est devenu le
Human Rights, Education and Multiculturalism Fund
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Québec :

- politique d’interculturalisme qui vise avant tout l'acceptation, la communication et l'interaction


entre des groupes aux cultures diverses.

- La diversité est tolérée et même encouragée, mais seulement dans un cadre qui garantit la
suprématie incontestée du français comme langue et véhicule culturel du Québec.

-mars 2016, le gouvernement du Québec a rendu publique une nouvelle politique en matière
d'immigration, de participation et d'inclusion intitulée Ensemble, nous sommes le Québec,
accompagnée d'une stratégie d'action.

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