-On a tout d’abord les sources de l’OIT : Cette O° a une instance au sein de laquelle des conv° et des recommandations sont élaborées et où les conv° ratifiées par les Etats membres reçoivent une application en droit interne. NB : La dernière a été adoptée en 2019 et porte sur les violences et les harcèlements. Et à côté de ces sources spécifiques, on a aussi deux pactes : -Le PIDCP (pacte international relatif aux droits civils et politiques) qui date de 1966 qui interdit notamment le travail forcé et reconnait le droit de se syndiquer. L’intérêt des dispo° de ce pacte c’est qu’elles peuvent directement être invoquées en droit interne et on les retrouve d’ailleurs dans les arrêts rendus par la chambre sociale de la Cass, qui, à partir de la fin des années 89, statue justement sur des pbiques d’égalité. -Le PIDESC (pacte international relatif aux droits économiques sociaux, et culturels) signé le même jour qui prévoit notamment le droit de gagner sa vie par le travail, et notamment le droit à une rémunération égale pour un travail égal sans distinction. Et de la même façon que le pacte précédant, ses dispositions sont directement invocables en droit interne et elles sont visées dans les décisions de la chambre sociale de la Cass. -Et ensuite, du pdv des sources européennes, on retrouve les sources du Conseil de l’Europe avec la C°EDH qui est d’applicabilité directe dev les juges nat. Et deux articles concernent directement le drt du travail : -L’art 4 qui interdit le travail forcé -Et l’art 11 qui affirme le pcp de la liberté syndicale. Et il y a des dispositions généralistes qui peuvent aussi recevoir une application dans le cadre de la relation du travail. Ex : art 8-1 qui consacre le droit à la vie privée et familiale que l’on retrouve aussi à l’art 9 du Cciv. Et dans les textes adoptés par le Cons de l’Europe, on retrouve aussi la Charte sociale européenne qui comprend de nombreux pcp qui touchent au du travail et à la protection sociale. -S’agissant ensuite des sources nationales : -On a d’abord les sources C°elles avec les art 34 et 37 qui délimite le domaine de la loi et du règlement et le bloc de constitutionalité qui comporte des droits fonda qui touchent le drt du travail comme le principe de non-discrimination ou le droit d’avoir un travail. Et le fait que ces drts soient dans la C°, ça permet ainsi de les garantir aux citoyens puisqu’il ne peuvent être modifiés que par une révision de la C°. -Et la loi est aussi une source du drt du travail avec le Code du travail qui a la particularité d’ê divisé entre une partie législative et règlementaire puisque tout ce qui n’est pas un pcp du droit du travail relève du domaine règlementaire. Et de + en +, le gvrt utilise aussi la technique des ordo. -Mais au-delà, on a aussi des sources spécifiques au droit du travail avec tout d’ab les sources issues de la négociation collective : En effet, le domaine gé de la conv° collective fait intervenir des partenaires sociaux qui tirent leur compétence du législateur ce qui leur permet de discuter des modalités d’application de pcp fondamentaux du droit du travail, et de manière indirecte de la Constitution qui garantit le droit de participer à la gestion de l’entreprise et aux conditions de travail. Donc de manière indirecte, on pourrait dire qu’ils tirent cette compétence de la Constitution. Mais c’est le législateur qui définit le champ ouvert à la négo° collective, et qui correspond aux cond° de travail, d’emploi, et de formation professionnelles, ainsi que les garanties sociales. Et à côté de ce domaine général, il y a aussi des domaines particuliers, puisque la loi donne la possibilité au législateur de négocier sur des thèmes particuliers et dans ce cas, on parlera alors d’accords. Ensuite, au niveau des sources unilatérales : On a tout d’abord le règlement intérieur dt l’existence dépend d’ailleurs du seuil d’effectif de l’entreprise qui est fixé à 50 salariés dep le 1er janv 2020. Mais dans les entreprises qui n’atteignent pas cet effectif, il est qd même possible de mettre en place un RI qui sera élaboré par l’employeur dans le respect l’ens des règles qui régissent son élabo°, son contenu et sa mise en œuvre, et qui devra être soumis au CSE (comité social éco) pour avis et à l’IT pour contrôle. Et quant au contenu du RI, il est règlementé par le CT qui précise qu’il s’agit des mesures d’appli° de la règlementation en matière de santé et de sécu dans l’entreprise, et les règles relatives à la discipline et les sanctions (notamment la nature et l’échelle des sanctions), ainsi que les cond° dans lesquelles les salariés peuvent ê amenés au rétablissement de cond° de travail protectrices de la santé et de la sécu des salariés si elles étaient compromises. C’est l’employeur qui est à l’origine du RI. Pour autant, il est nécessaire qu’il soumette ce projet de RI au comité social et éco (CSE) présent dans ttes les entreprises à partir du moment où elles atteignent un effectif d’au moins 11. Le comité va simplement donner un avis, et il va falloir que ce RI accompagné de l’avis soit communiqué à l’inspecteur du travail qui va avoir pour fonction de contrôler sa légalité et y apporter des modifications si nécessaire. -Les usages et les engagements unilatéraux : Et parmi les sources unilatérales, on a aussi les usages et engagements unilatéraux qu’ils soient interprofessionnels, professionnels, ou d’entreprise. Puis enfin, on retrouve le contrat de travail qui n’est pas forcément qu’un contrat d’adhésion puisqu’il peut contenir une marge de négociation plus ou moins importante. -5) l’articulation des sources du droit du travail -S’agissant de l’articulation entre la loi et la convention collective En pratique, une convention co ou un accord peut comporter des stipulations plus favorables aux salariés que les dispositions légales en vigueur, mais ils ne peuvent pas déroger aux dispositions d’ordre public. Et, en drt du travail, on va opérer une distinction entre : l’ordre public absolu, social et dérogatoire. L’ordre public absolu : Toutes les dispo° légales qui relèvent de l’ordre public absolu ont un caractère impératif càd qu’il n’est pas possible d’y déroger par une CCT ou un ACT. C’est le cas des règles relatives à l’hygiène et la sécurité. L’ordre public social : Ensuite, en vertu de l’ordre public social, on laisse la possibilité au Conv Co et aux AC de prévoir des dispo° plus favorables que la loi. C’est ce qu’on appelle le pcp de faveur et celui-ci peut notamment s’appliquer concernant les congés payés ou une prime spécifique non-prévue par le Code du travail. De manière traditionnelle, en cas de conflit de normes, il convient de faire prévaloir la norme la + favorable au salarié. L’ordre public dérogatoire : Mais le pcp de fav n’est simplement un pcp gé du drt si bien que, dans une Conv Co, il est tjrs possible de prévoir des dérogations in pejus moins favorables que la loi dans les domaines et les limites que la loi fixe. Et ces dérogations relève donc de ce qu’on appelle l’ordre public dérogatoire. Mais cette solution est très critiquable puisqu’avant que ces dérogations ne soient possibles on pouvait considérer les dispo° du CT comme étant un socle de protection du salarié. Or, là désormais on peut vrt en douter. Et cela est d’autant + vrai que ce mvt est accompagné d’une montée en puiss de dispo° supplétives dans le Code du travail, càd de règles légales qui ne s’appliquent qu’à défaut de dispo° conventionnelles. Et en plus, des règles du Code du travail qui étaient impératives sont devenues supplétives. Par ex, si traditionnellement suite à un premier CDD on ne pouvait pas en refaire d’autres de manière successive, désormais, par une convention collective on peut prévoir des modalités diff. Et cela veut dire qu’il va falloir être d’autant + vigilant vis-à-vis de potentielles ruptures d’égalité du pdv des négociateurs. Mais ce qui est encore + inquiétant est le discrédit croissant envers les syndicats et leurs attributions. -S’agissant ensuite de la combinaison entre les CCB (conv co de branche) et ACE : Q° : comment combiner une convention collective de branche et un accord collectif d’entreprise ? -> 90% des salariés bénéficient d’un ACB et un peu moins de 10% d’un ACE. Si on se place dans l’articulation ANI (accord nat interprofessionnel), CCB, et ACB, il y a une règle posée dans le Code du travail en vertu de laquelle une CCB ou un ACB peut comporter des stipulations moins favorables aux salariés qu’un ANI (accord nat interprofessionnel), sauf si ce dernier l’interdit expressément. Mais, s’il ne l’interdit pas, on peut prévoir des stipulations moins ou plus favorables.
-La répartition des domaines entre la branche et l’entreprise :
Si on se place d’abord sur l’articulation CCB, CCE et ACE, depuis l’ordo Macron de 2017, les matières sont regroupées dans des ensembles qu’on appelle des « blocs ». Et comme a une répartition par matière dans chaque bloc, il faut d’abord savoir quelle est la q° précise qui se pose et de quel bloc elle relève ? La 1ère hypothèse : la q° relève du bloc 1 qui prévoit l’impérativité de la branche ce qui veut dire que les dispo° prises au niv de cette branche ont un caractère impératif qui s’impose au niveau de l’entreprise, peu important la date à laquelle la convention ou l’accord collectif de branche a été conclu. Mais par exception, l’accord ou la conv° co d’entreprise peut quand même prévaloir sur le niv supérieur lorsque l’un d’eux comporte des garanties au moins équivalentes. S’agissant ensuite du bloc 2, il est écrit verrouillage par la branche ce qui veut dire que si l’ACE ou la CCE n’est pas verrouillé on le fait prévaloir de manière systématique. Et par contre s’il y a une clause de verrouillage, il faudra alors regarder les dates de ccl° des accords et conv° co d’entreprise par rapport à celles de ceux qui ont été adoptés au niv de la branche. Donc deux situations sont possibles : -Si l’ACE ou la CCE est antérieur à l’accord collectif de branche, de manière systématique, on fait prévaloir le texte pris au niveau de l’entreprise même s’il y a une clause de verrouillage. -Et à l’inverse, si l’ACE ou la CCE est postérieure à l’accord collectif de branche, cet accord ou cette convention ne sera applicable que si ses dispo° sont, soit plus favorables ou au moins équivalentes. Si c’est moins favorable ou pas au moins équivalent c’est l’accord collectif de branche qui prévaut. Et enfin, dans le bloc 3, il est précisé « du seul ressort des entreprises », donc ici, il va falloir faire prévaloir les dispo° de l’accord ou de la conv° co d’entreprise de manière systématique, peu importe la date ou que les dispo° issues soient plus ou moins favorables. Donc la seule hypo où on l’on va appliquer les dispo° prévues par la branche, c’est lorsqu’il n’y a pas d’accord ou de convention d’entreprise de prévu. -S’agissant enfin de l’articulation accords/ conventions collectives et contrat de travail Le CT prévoit que lorsqu’un employeur est lié par les clauses d’une conv° ou d’un accord collectif, elles s’appliquent, sauf si les dispo° du Code sont plus favorables. Donc ici, on retrouve le pcp de faveur qui implique que le CT doit comporter des dispo° plus favorables pour pouvoir s’appliquer. Ttefois, il y a quand même un cas particulier en partie dû aux ordo Macron de 2017 et qui correspondent à l’ensemble des accords dérogatoires rassemblés sous le nom d’accords de performance collective qui portent notamment sur la durée du travail ou la rémunération. Ex : Dans une entreprise X, un accord de performance collective est adopté et revoit les salaires à la baisse, mais en réalité le CT prévoit une rémunération plus élevée, dans ce cas, on ne peut pas faire prévaloir les dispositions du CT sur l’accord de performance collective. On touche donc à l’accord contractuel, et en termes jiques, c’est une modif° du contrat. Mais comme le contrat est basé sur un accord de volonté, s’il est modifié, chaque partie doit y consentir. Comme c’est une modif° spé du contrat, il va falloir informer le salarié des modif°. Mais, il reste ttefois que tout salarié peut refuser des modif° apportées par un accord de performance collective, et il dispose d’un mois pour faire connaitre son refus. Or, en réalité, lorsqu’il refuse, dans les 5 jours ouvrables un entretien préalable de licenciement pourra avoir lieu et le salarié en q° pourra alors licencié de manière « sui generis ». Donc finalement, si en théorie, il est possible de s’opposer à un accord de performance collective, en pratique on voit bien que c’est très désavantageux pour le salarié.
Loi #97-243 Du 25 Avril 1997 Modifiant Et Completant La Loi N° 94-440 Du 16 Aout 1994 Determinant La Composition, L'organisation, Les Attributions de La CS