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Cours TD2 droit des sociétés :

Economiste américain : Howard Bowen -> a publié un ouvrage en 1853 sur la responsabilité
sociale de l’entreprise.

Loi RNE du 15 mai 2001 qui a donné naissance à l’art. L. 225-102-1 du C. de com.

Loi Pacte de 2019 qui est venue modifier les art. 1833 et 1835 du Cciv et L. 210-10 C. com.

Sont concernées : toutes les sociétés com. quelles que soit leur forme juridique.

Pas de critère de temps pour devenir une société à mission.

NB : 207 sociétés à mission en 2020/ 505 en 2021/ 731 en 2022 et à + de 1.000 en 2023. Or,
ajd, il existe 3,82 millions d’entreprises en sachant que sur ces 3,82 millions, 3,67 millions
d’entreprises qui sont des micro-entreprises et qui ne peuvent donc pas devenir des sociétés à
mission car trop petites.

Entreprises susceptibles de le devenir : grandes entreprises, entreprises de taille intermédiaire,


PME.

En réalité, les sociétés susceptibles de devenir des sociétés à mission représente 0,9%.
Intérêts à devenir une société à mission : donner une meilleure image de marque à la société,
permet aux salariés d’avoir un but commun, de les faire participer à un projet ; attirer de
nouveaux investisseurs et clients.

Rôle du dirigeant : Evaluer comment l’entreprise va pouvoir véhiculer les objectifs de la


société à mission.

Inconvénients de ce statut : risque pour la réputation de la société, beaucoup de sociétés ne


veulent pas devenir des sociétés à mission par peur d’engager leur responsabilité en cas de
méconnaissance de leurs engagements. De plus, en pratique, on remarque que, même sans être
des sociétés à mission, beaucoup de sociétés ont des engagements responsables. Les sociétés
n’ont pas besoin d’être des sociétés à mission pour défendre des objectifs sociaux ou
environnementaux.

NB : N’importe qui peut agir pour manquement à la raison d’être contre le dirigeant de la
société, notamment les concurrents, les associations de consommateurs ou les salariés de
l’entreprise.

La responsabilité personnelle du dirigeant peut aussi être engagée, à condition de prouver


qu’il a commis une faute détachable de son statut de représentant de la société.
Autre risque pour le dirigeant qui ne respecterait pas la raison d’être : la révocation.

Qui peut demander le retrait de la qualité de société à mission ? Le ministère public ou tout
intéressé qui vont devoir porter leur demande devant le président du TC qui va statuer en
référé et va pouvoir enjoindre à la société de retirer la mention de société à mission sur les
documents qui émanent d’elle.

Correction :

Problématique : La société à mission représente-elle un enjeu véritablement intéressant pour


une entreprise ? Non du fait de l’engagement de la responsabilité + du fait que rien n’empêche
une société de poursuivre des engagements responsables sans être une société à mission.

I) La société à mission tel un engagement public contraignant

A) De lourdes formalités entrainant une véritable publicité autour de la société à mission

B) Un contrôle rigoureux des engagements pris par la société à mission

II) Le risque réel d’un manquement rendu public avec la société à mission

A) Le retrait de la qualité de société à mission pouvant porter atteinte à l’entreprise

B) L’engagement certain de la responsabilité civile de la société à mission

-> Responsabilité de la société + celle du dirigeant.

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