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Le critère selon lequel ne sont commerçant que les personnes « qui exercent des
actes de commerce et en font leur profession habituelle » n’est pas toujours applicable
aux sociétés.
Comme exemple fréquent de société civile, nous citerons celui des sociétés
civiles immobilières (S.C.I), dont l’objet est la construction d’immeubles destinés à
être vendus par appartements.
Les sociétés commerciales sont soumises aux mêmes obligations que les
individus commerçants.
Les actes juridiques qu’elles accomplissent sont régis par les règles propres aux
opérations commerciales.
Remarque : depuis une loi du 13 juillet 1967, alors que seuls les individus
commerçants peuvent être mis en liquidation des biens ou en règlement judiciaire, ces
procédures sont applicables à toute personne morale de droit privé donc aussi bien aux
sociétés civiles qu’aux sociétés commerciales.
Ces hypothèses font ainsi apparaitre deux types de sociétés. Toutes les formes
de sociétés commerciales vont pouvoir dès lors être réparties en deux grands groupes.
Sociétés constituées en vue de réunir des capitaux où, par suite, la considération
de la personne passe au second plan, les associés étant surtout envisagés comme des
apporteurs de capitaux. Une conséquence importante est que tout associé pourra se
substituer une autre personne à laquelle il transmettra librement ses droits.
II – 1 – 1 – Caractères distinctifs
Par suite, l’un quelconque des associés peut se voir réclamer le paiement de la
totalité d’une dette contractée par la société et même celui de la totalité des
dettes sociales.
La société en nom collectif est une société de personnes ; l’accord des associés
est fondé sur l’intuitus personae. Chaque associé, ayant été accepté par les
autres, ne peut, sans l’accord de tous, transmettre, ses droits à un tiers ; la loi
interdit même la libre cession à l’un des associés.
Toute clause, des statuts qui autoriserait la cession des droits d’un associé avec
le seul consentement de la majorité des autres est déclarée nulle par la loi.
Remarque : les droits d’un associé dans la société sont désignés par l’expression de
part d’intérêt.
La raison sociale est formée soit par les noms des associés, soit par celui de l’un
ou de plusieurs d’entre eux suivi, dans ce cas, de l’expression « et compagnie ».
Outre la raison sociale, la société peut être désignée par une appellation de
fantaisie que la loi qualifie de « nom commercial ».
L’un des intérêts de la raison sociale est son utilisation comme signature de la
société. Le gérant engagera donc la société en signant de la raison sociale.
II – 1 – 2 – Fonctionnement de la société
a) Gérance
Si aucun gérant n’a été nommé, tous les associés sont gérants ; chacun peut
donc engager la société.
L’associé gérant désigné par les statuts ne peut être révoqué qu’à l’unanimité
des autres associés. Cette révocation entraîne la dissolution de la société, à
moins que sa continuation ne soit prévue par les statuts ou que les autres
associés ne la décident à l’unanimité. L’associé gérant non désigné par les
statuts peut être révoqué dans les conditions prévues par les statuts ou à défaut,
par une décision des autres associés prises à l’unanimité. Le gérant non associé
peut être révoqué dans les conditions prévues par les statuts ou à défaut, par une
décision des associés prise à la majorité. Toute révocation décidée sans juste
motif peut donner lieu à des dommages-intérêts.
b) Pouvoirs du gérant
Le gérant peut accomplir tous les actes de gestion dans l’intérêt de la société.
Envisageons le cas où des statuts limiteraient ces pouvoirs. Quelles vont être les
conséquences d’un dépassement de pouvoir ?dans ce cas la société restera
engagée envers les tiers avec lesquels le gérant a contracté. Ainsi, la limitation
statutaire des pouvoirs du gérant est inopposable aux tiers. Cette limitation
produit seulement ses effets dans les rapports entre associés.
La loi rend obligatoire la réunion d’une assemblée annuelle pour statuer sur
l’approbation du rapport du gérant et des comptes. Toute clause statutaire
contraire est réputée non écrite.
Les autres décisions peuvent être prises, non par une assemblée des associés,
mais par consultation écrite de ces derniers, à condition qu’elle ait été prévue
par les statuts. Un associé peut d’ailleurs demander, malgré cette disposition
statutaire, la réunion d’une assemblée.
Les associés ont les droits, deux fois par an, d’obtenir communication des livres
et documents sociaux et de poser par écrit des questions sur la gestion sociale
auxquelles il doit être répondu également par écrit.
e) Dissolution de la société
a) Différence principale
b) Analogies
II – 2 – 2 – Fonctionnement de la société
II – 3 – LA SOCIETE ANONYME
- Sociétés faisant appel à l’épargne publique. Précisons qu’il en est ainsi des
sociétés anonymes qui pour le placement des actions qu’elles émettent, ont
recours à des banques, à des établissements financiers qui feront souscrire
ces actions par leurs clients ou qui ont recours à des procédés de publicité
pour déterminer la souscription des titres par le public. La loi fixe à
500 000F le montant du capital social minimum.
La loi stipule que le nombre des associés ne peut être inférieur à sept.
Les souscripteurs se répartissent an deux groupes : ceux qui font des apports en
espèces et qui recevront des actions de numéraire, ceux qui font des apports en nature
et qui recevront des actions d’apport.
Les actions d’apports doivent être intégralement libérées dès leur souscription.
Les actions de numéraire doivent être libérées au moins du quart de leur valeur
nominale à leur souscription. Les fonds reçus lors de cette libération sont déposés,
pour le compte de la société en formation, à la caisse des dépôts et consignations, chez
un notaire ou dans une banque. A ce dépôt est jointe la liste des souscripteurs.
L’assemblée statue sur l’évaluation des apports en nature, elle désigne les
premiers membres du conseil d’administration ou du conseil de surveillance, les
commissaires aux comptes ; elle vote les statuts dont le projet avait été établi par les
fondateurs.
Dans ce cas, les formalités sont simplifiées : pas de dépôt de projet de statuts, ni
de publication d’une notice, ni de bulletins de souscription, ni d’assemblée
générale constitutive.
Les convocations se font, soit par insertion dans un journal d’annonces légales,
soit par lettre recommandée, si les actions sont nominatives, avec délai minimum de
15 jours.
L’assemblée ne peut délibérer que sur les questions inscrites à l’ordre du jour, il
est établi une feuille de présence et procès-verbal.
L’assemblée générale ordinaire est réunie au moins une fois par an, dans les six
mois de la clôture de l’exercice.
L’assemblée délibère et statue sur toutes les questions relatives aux comptes de
l’exercice écoulé ; elle décide de l’affectation et de la répartition des bénéfices.
Elle procède, le cas échéant, à la nomination d’administrateurs ou de membres
du conseil de surveillance. Elle autorise les émissions d’obligations.
Les décisions sont prises à la majorité des deux tiers des voix exprimées.
- Les commandités, dont le statut juridique est le même que celui des
commandites dans la commandite simple et qui seuls peuvent gérer la
société ;
II – 4 – 2 – Le fonctionnement de la société
La part a une valeur nominale, elle représente une fraction du capital social.
Différence capitale avec l’action, la part sociale n’a pas de représentation
matérielle, aucun titre n’est créé. Les statuts fixent la répartition des parts
sociales entre les associés. Ces parts ne peuvent rémunérer que des apports en
espèces ou en nature. Elles doivent être intégralement libérées à leur
souscription.
Les parts sociales sont librement cessibles entre associés. La cession à des tiers
requiert le consentement de la majorité des associés représentant au moins les
trois quarts du capital social. Sous ce rapport, la société à responsabilité limitée
se rapproche des sociétés de personnes.
II – 5 – 2 – Le fonctionnement
a) Gérance
b) Contrôle de la gestion
c) Assemblées d’associés
Les décisions sont prises en assemblée. Toutefois les statuts peuvent stipuler
que ces décisions ou seulement certaines pourront être prise par consultation
écrite des associés, la seule exception concerne l’approbation des comptes qui
est obligatoirement donnée par l’assemblée annuelle et cela dans un délai de six
mois à compter de la clôture de l’exercice.
Chaque associé dispose d’un nombre de voix égal à celui des parts sociales
qu’il possède. Il peut se faire représenter par un autre associé ou par son
conjoint ; la représentation par une autre personne n’est possible que si les
statuts le permettent.
Dans les assemblées ou lors des consultations écrites, les décisions sont
adoptées par un nombre d’associés qui doivent représenter plus de la moitié du
capital social. Si cette majorité n’est pas atteinte les associés sont convoqués ou
consultés une deuxième fois et les décisions sont prises à la majorité des votes
émis.
Modification des statuts ; toute modification des statuts ne peut être décidée que
par des associés représentant au moins les trois quarts du capital social.
Toute clause des statuts exigeant une majorité plus élevée est réputée non
écrite. Les associés ne peuvent, si ce n’est à l’unanimité, changer la nationalité
de la société.
CHAPITRE III : LEGISLATION DE LA PROPRIETE BATIE :
REGLEMENTATION DE LA CONSTRUCTION
C’est ainsi que l’on a des droits imposés dans un but d’intérêt général qui sont
des servitudes légales d’utilité publique encore appelées « servitudes de droit
administratif et servitudes de l’urbanisme » et des lois imposées par les rapports de
voisinage des propriétés privées qui sont des « servitudes de droit privé ».
CHAPITRE IV : SERVITUDES DE DROIT CIVIL
Ce sont des charges imposées par un héritage pour l’usage et l’utilité d’un
héritage appartenant à un autre propriétaire.
IV – 1 – COPROPRIETE
Plusieurs maisons peuvent avoir l’usage en commun de tout cela. Mais chaque
copropriétaire doit se servir de la chose commune sans empêcher le droit identique des
autres. Il peut même apporter des améliorations pourvu de ne pas apporter de trouble à
l’exercice du droit des propriétaires indivis. Chacun doit participer en proportion de
ses droits aux frais d’entretien et de réparation de la chose commune.
Ici la propriété est répartie entre plusieurs personnes par lots comprenant
chacun une partie privative et une quote-part des parties communes.
IV – 2 – MITOYENNETE
La contiguïté est l’état des propriétés qui se joignent, se touchent, sans qu’il
y ait adhérence entre elle.
La mitoyenneté est donc une copropriété qui s’applique à toutes les clôtures,
murs, fossés, barrières,… elle permet aux propriétaires voisins d’économiser le terrain
et de l’argent.
Une clôture est mitoyenne :
Quand elle sert de séparation entre deux bâtiments jusqu’au niveau du toit
du bâtiment le plus bas ;
Quand elle sépare deux cours ou deux jardins et non une cour ou un jardin et
une maison ;
Le mur mitoyen doit avoir la même forme des deux cotés. Pour qu’un mur déjà
construit devienne mitoyen, l’autre propriétaire doit rembourser au maître du mur la
moitié du coût du mur et du terrain sur lequel le mur est bâti.
Droits : chacun peut se servir de la face qui regarde son lot tout en
respectant les servitudes existant au profit de l’autre. Il doit demander le
consentement de l’autre pour adosser des ouvrages sur le mur mitoyen.
a) Bornage
b) Clôture
C’est un moyen plus sur que le bornage pour délimiter matériellement une
propriété.
Tout propriétaire peut clore son terrain à ses frais. Une propriété rurale est
considérée close lorsqu’elle est entourée :
c) Vues et Jours
Les vues sont des ouvertures (fenêtres, baies, balcon, terrasses,…) qui
permettent de voir chez le voisin.
Les vues ne peuvent être faites qu’à une certaine distance de la ligne
séparative des propriétés.
Les jours de souffrances peuvent être faits dans les murs non mitoyens
et dans la partie supérieure des murs mitoyens.
Ils doivent être munis de grillage de maille ≥ 10cm. Ils peuvent être
réalisés à 2.60m du plancher ou du bon sol et à 1.90m du plancher aux
étages supérieurs.
CHAPITRE V : SERVITUDES DE DROIT ADMINISTRATIF
Chaque voie publique est l’objet d’un plan d’alignement établi par l’autorité
administrative compétente afin de déterminer les limites des propriétés riveraines.
Cette limite entre voie publique et propriété privée est déterminée conformément à un
Plan Général d’Alignement (P.G.A). Ce plan est établi en concordance avec les projets
d’aménagement et d’extension qui sont les plans d’ensemble de travaux publics.
V – 1 – 1 – Alignements généraux
Le plan d’alignement doit faire l’objet d’une enquête préalable, être approuvé
par l’autorité compétente et publié afin de protéger les particuliers contre tout excès de
pouvoir de l’administration.
Les effets du plan sont variables suivant qu’il s’agit de rétrécir ou d’élargir une
voie publique.
Si les terrains inclus dans les limites fixées par le plan sont nus et non clos, ils
sont incorporés à la voie publique moyennant une indemnité versée au propriétaire.
Si les terrains sont bâtis ou clos, ils ne sont pas immédiatement attribués à la
voie publique : ils sont grevés d’une servitude de reculement qui interdit au
propriétaire les travaux confortatifs lorsque l’immeuble tombera en ruine le terrain
sera incorporé à la voie publique moyennant une indemnité au propriétaire
correspondant à la valeur du terrain nu.
V – 1 – 2 – Alignements individuels
Remarque :
V – 2 – PERMISSIONS DE VOIRIE
La servitude de plantation ;
Tout logement doit être pourvu d’une installation d’eau potable et d’une
installation d’eaux usées :
Comporter au moins une pièce pour la toilette avec un lavabo et une douche
ou baignoire ;
Les garde-corps des balcons doivent avoir une hauteur d’au moins 1.00m.
Ceci afin d’assurer l’extension des villes, leur rénovation intérieure et l’équipement
des terrains livrés à la construction.
VI – 1 – DOCUMENTS D’URBANISME
A l’usager de savoir ce qu’il faut faire ou ne pas faire sur son terrain ;
VI – 2 – LES LOTISSEMENTS
Ils sont soumis aux mêmes formalités que les lotissements d’habitations.
Ils sont soumis aux mêmes formalités. Mais ils ne peuvent être autorisés que
s’ils sont conformes aux dispositions des plans d’urbanisme approuvés ou à
défaut s’ils font l’objet d’un avis favorable de la commission départementale
d’urbanisme.
VI – 3 – PERMIS DE CONSTRUIRE
Il est exigé pour tous les travaux de constructions et pour les modifications
extérieures des constructions existantes, les reprises de gros œuvres et les
surélévations.
a) Constitution et instruction des dossiers
- 4 plans d’implantation ;
Le client aura à payer 1% du montant des coûts des travaux à la mairie avant
délivrance du permis.
Si aucune décision ne lui a été adressée avant la date fixée, la dite lettre vaudra
permis de construction et les travaux pourront commencer.
Le permis de construire est valable un an. Il est périmé si les travaux n’ont pas
commencée avant cette date et si les travaux ont été interrompus pendant plus d’un an.
Les agents compétents peuvent procéder sur le chantier aux vérifications qu’ils
jugent utiles. Ce droit de visite peut être exercé pendant 2 ans, après
l’achèvement des travaux.
Une déclaration d’achèvement des travaux est faite par lettre recommandée au
maire en vue de l’obtention d’un certificat de conformité (dans un délai de 30
jours). Ce certificat doit être notifié dans les 3 mois.
c) Voies de recours
Toute personne qui est intéressée peut saisir l’autorité qui contrôle l’auteur de la
décision (préfet, ministre) : c’est le recours hiérarchique.
VI – 4 – PERMIS DE DEMOLIR
- Le plan de situation ;
Il est valable pour 5 ans et est périmé si les travaux sont interrompus pendant
plus de 5 ans.
Voies de recours
Il est prévu des dispositions supplémentaires qui ont pour but de faciliter
l’acquisition de terrains nécessaires à la construction d’habitat et à l’amélioration des
zones affectées à l’habitation et à l’industrie. L’administration peut à défaut d’accord
amiable, exproprier les terrains nécessaires à la construction d’habitations ou à la
réalisation des projets d’aménagement. Les terrains expropriés peuvent être cédés soit
par petits lots à des particuliers qui construisent individuellement, soit globalement à
des constructions qui utiliseront des programmes importants de construction de
logement. L’expropriation peut s’appliquer aux terrains nus comme aux immeubles
abandonnés. L’administration peut aussi mettre en demeure des propriétaires de
parcelles de construire dans un délai donné, faute de quoi leurs terrains seront mis en
vente par voie d’adjudication publique.
a) Procédure d’expropriation
Ces terrains peuvent être cédés par adjudication publique ou de gré à gré ;
Des cahiers des charges sont alors annexés aux actes de vente en vue d’assurer
la réalisation effective des objectifs poursuivis, en imposant :
- Des conditions qui ont pour but de limiter le bénéfice du vendeur de façon à
empêcher toute spéculation.
c) Droit de préemption
VII – 1 – INTRODUCTION
Communément, l’entreprise est une organisation ayant une activité bien précise.
C’est ainsi que l’on a des entreprises :
- De transport ;
- De dépannage ;
Elle produit pour le marché c’est-à-dire qu’elle vend les biens ou les
services produits.
a) D’après la propriété
En se fondant soit sur l’effectif du personnel, soit sur le chiffre d’affaires, soit sur
l’importance des capitaux, on distingue :
La quasi-totalité des grandes entreprises sont des sociétés et des entreprises publiques
et la grande majorité des petites entreprises sont des entreprises individuelles.
Les biens
Le personnel
On retrouve ici les mêmes éléments, mais dans des proportions différentes :
Exemple : une entreprise ayant pour activité principale tissage du coton et vendant
aussi des pièces d’étoffes achetées à l’étranger.
CLASSIFICATION DES SOCIETES COMMERCIALES
VIII – 1 – DEFINITION
Ici, aucun terme n’est fixé à l’avance. Mais le contrat de travail peut par
contre cesser à tout moment si l’une des parties le décide.
Il est indiqué par écrit, sinon le contrat de travail est à durée indéterminée sans
période d’essai.
CATEGORIES DUREES
1 et 2 15 jours
5 et 6 2 mois
7–8–9 3 mois
10 à 12 4 mois
- Payer le salaire dû ;
Dans les trois premiers cas, l’employeur doit verser une indemnité de préavis (si
la durée de suspension dépasse celle du préavis) ou la rémunération habituelle si la
durée de suspension est inférieure à celle du préavis.
La rupture avant son terme peut intervenir à l’initiative de l’une des parties soit
pour faute lourde, soit pour les cas de rupture prévus au contrat.
Celui qui prend l’initiative doit notifier par écrit à l’autre partie en indiquant le
motif. Cette rupture peut intervenir à tout moment moyennant le préavis qui doit être
donné par celui qui résilie le contrat de travail.
Celui qui doit le préavis peut soit l’effectuer, soit le payer. Dans ce cas, la
somme correspond au salaire qui aurait été versé si le préavis avait été effectué.
Aucun préavis n’est dû en cas de faute lourde ou en cas de rupture du contrat de
travail pendant la période d’essai.
CATEGORIES ANCIENNETE
Les conventions collectives : accords qui ont pour objet de régler les rapports entre
employeurs et employés.
IX – 1 – DEFINITION
Ici, le contrat verbal est nul ; il doit être écrit. Il est exempt des droits de timbre
et d’enregistrement et doit comporter :
Il peut être stipulé une période d’essai au contrat d’apprentissage (< 1 mois).
Si le délai de 3 mois passe sans réponse, le visa est considéré comme accordé.
IX – 4 – LES OBLIGATIONS
- Aider son maitre dans son travail pour les taches se rattachant au métier
enseigné ;
- Faute lourde ;
- Inconduite habituelle ;
- Changement de résidence.
IX – 5 – 2 – De plein droit
11 à 25 travailleurs 1 1
26 à 50 travailleurs 2 2
51 à 100 travailleurs 3 3
a) Sont électeurs : les travailleurs des deux sexes qui ont au moins 18 ans et qui
sont dans l’entreprise depuis au moins 4 mois. Leur liste est dressée 40 jours
avant la date des élections.
Le délégué du personnel est élu pour une période de 2 ans et les élections ont
lieu à la même période pour tous les établissements et la date est fixée par le
Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale.
X – 3 – FONCTIONS DU DELEGUE DU PERSONNEL
X – 3 – 1 – Les attributions
X – 3 – 2 – Les droits
- Ils ont le droit d’être reçus au moins une fois par mois par le chef
d’entreprise qui doit également les recevoir sans délai sur leur demande ;
X – 3 – 3 – La révocation