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Les Experts -Comptables rendent des prestations de services à leurs clients, que le client soit
une personne physique ou morale, une personne de droit public ou de droit privé.Ces
prestations sont rendues par des professionnels ayant reçu une formation de très haute
qualité (BAC+8) qui les prépare à exercer lesdites missions.
Toutefois, pour la réalisation des missions qui leurs sont confiées, les Experts- Comptables
sont guidés par trois éléments essentiels :
Concernant ce dernier volet, les instances ordinales n’ont cessé depuis leur mise en place il y
a une vingtaine d’années, d’enrichir ce référentiel normatif en vue de répondre aux
problématiques posées et aux besoins des confrères pour l’exercice de leurs missions au
quotidien.
Ce référentiel normatif est bien entendu évolutif. En effet, à chaque fois qu’une disposition
législative nouvelle ou une modification substantielle touche une disposition existante, et
que le besoin se fait sentir,une norme est élaborée et adoptée pour la mise en œuvre de
cette disposition législative.
A noter également que le nouveau référentiel d’audit et les normes relatives aux missions
d’assistance et de supervision comptable qui ont été adoptés en janvier 2017 font l’objet
d’une publication à part (voir Tome 1, Tome 2 et Tome 3).
Abdellatif EL QUORTOBI
Président du Conseil National de
L’Ordre des Experts-Comptables
MANUEL DES NORMES
Audit légal et contractuel
TITRE 000
CADRE CONCEPTUEL
Manuel des normes
Audit légal et contractuel
Page 1
CADRE CONCEPTUEL
SOMMAIRE
01 - PREAMBULE
02 - NATURE D’UNE MISSION D’AUDIT
03 - NATURE D’UNE MISSION DE COMMISSARIAT AUX COMPTES
04 - EXAMEN LIMITE
05 - MISSION D’EXAMEN SUR LA BASE DE PROCEDURES CONVENUES
06 - MISSION DE COMPILATION
07 - REFERENTIEL COMPTABLE POUR LA PRESENTATION DES ETATS DE
SYNTHESE
08 - QUALITES REQUISES DE L’AUDITEUR
09 - NOTION DE CERTIFICATION, DE REGULARITE, DE SINCERITE ET
D’IMAGE FIDELE
10 - OBLIGATION DE MOYENS
11 - NIVEAUX D’ASSURANCE
12 - LIMITES INHERENTES A L’AUDIT
13 - RESPONSABILITE DE L’AUDITEUR QUANT AUX INFORMATIONS
FINANCIERES PUBLIEES
14 - LA REGLE DE NON IMMIXTION DANS LA GESTION
15 - AVIS ET CONSEILS
16 - LE CARACTERE PERMANENT DE LA MISSION
17 - TRAVAIL EN EQUIPE ET INTERVENTION PERSONNELLE
18 - RESPECT DES REGLES INHERENTES A UNE PROFESSION LIBERALE
01 - PREAMBULE
En pratique, ceci ne remet toutefois pas en cause les diligences déjà mises en
œuvre par les professionnels sous l’empire des anciennes normes. De ce fait,
on peut comprendre que le professionnel ayant commencé son audit sur la
base d’un programme de travail établi conformément aux normes du
référentiel existant à cette date, puisse rencontrer des difficultés pour
prendre en compte tout ou partie des nouvelles normes d’audit dont la mise
à jour est intervenue alors que sa mission était en cours.
- examen limité,
- compilation.
- refuse de certifier.
1. Le commissariat aux comptes est une mission d’audit à caractère légal dans
la mesure où elle est imposée par la Loi. Le commissaire aux comptes,
nommé par l’assemblée des associés et, en cas de carence, par voie de justice,
a pour mission permanente de vérifier les comptes de la société, en vue
d’émettre son avis sur leur régularité, sincérité et image fidèle. Il est
également chargé par la loi de certaines vérifications spécifiques et de
certaines missions connexes.
04 - EXAMEN LIMITE
06 - MISSION DE COMPILATION
08 - NIVEAUX D'ASSURANCE
Niveau
d'assurance Assurance Assurance Pas Pas
donné par élevée, mais modérée d'assurance d'assurance
l'auditeur non absolue
Assurance Assurance
positive sur négative sur
les assertions les assertions
Constats
retenues retenues
Rapport découlant des Identification
sous-tendant sous-tendant
(conclusion procédures des
l'établisse- l'établisse-
fournie) mises en informations
ment des ment des
œuvre compilées
états états
de synthèse de synthèse
Dans une mission d'audit, l'auditeur donne une assurance élevée, mais non
absolue, que les informations, objet de l'audit, ne sont pas entachées
d'anomalies significatives. Cette opinion est exprimée positivement sous
forme d'une assurance raisonnable. La notion d’importance significative des
anomalies fait appel aux critères retenus pour déterminer la régularité, la
sincérité et l’image fidèle, lesquelles sont décrites plus loin.
Dans une mission d'examen limité, l'auditeur donne une assurance modérée
que les informations, objet de l'examen, ne sont pas entachées d'anomalies
significatives. Cette opinion est exprimée sous forme d'une assurance
négative.
L’image fidèle s’entend pour les états de synthèse pris dans leur ensemble.
De même, la notion d’image fidèle fait appel au principe de l’importance
significative.
Seuls les aspects et les anomalies ayant une certaine importance et pouvant
par là même altérer l’appréciation significative du résultat, de la situation
financière ou de la présentation des états de synthèse, sont à évoquer à titre
de réserves dans le rapport de l’auditeur lequel, pour réaliser sa mission,
apprécie les risques y afférents.
- à la situation de l’entreprise.
A tous ces stades, ainsi que pour la formulation de son opinion, l’auditeur
doit donc apprécier le caractère significatif de ses constatations en fonction
des critères d’importance relative qu’il aura déterminés spécifiquement.
11 - OBLIGATION DE MOYENS
Le commissaire aux comptes n’a donc pas à vérifier toutes les opérations qui
relèvent du champ de ses missions, ni à rechercher systématiquement toutes
les erreurs et irrégularités qu’elles pourraient comporter.
Son devoir est d’exécuter sa mission avec toute la compétence et le soin que
l’on est en droit d’attendre d’un professionnel diligent.
Si l'auditeur apprend que l'entité utilise à tort son nom pour cautionner des
informations financières, il peut exiger qu'elle cesse de le faire et envisager
de prendre les mesures appropriées qui s'imposent, par exemple informer
les tiers utilisant lesdites informations que son nom a été associé à tort à ces
informations. L'auditeur peut également envisager de prendre d’autres
mesures, par exemple obtenir une consultation juridique.
Les dirigeants sociaux ont la charge, sous leur responsabilité, d’établir des
états de synthèse réguliers et sincères et qui donnent une image fidèle du
résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation
financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice, d’informer
Le principe général posé par cette règle est que le commissaire aux comptes
ne peut pas :
Ainsi, l’interdiction, si elle est impérative dans son principe, est évolutive
dans son application en fonction des textes et de la pratique. Elle ne vise en
effet que l’immixtion, c’est à dire l’intervention volontaire faite à tort ou sans
base légale.
15 - AVIS ET CONSEILS
L’article 170 de la loi du 17-95 précise que le commissaire aux comptes est
convoqué à la réunion du conseil d’administration qui arrête les comptes.
Le pouvoir d’investigation permanent qui lui est donné et qui est utile pour
un exercice efficace de sa mission, l’amène à entretenir des contacts suivis
avec les dirigeants et les personnes responsables de la société. A l’occasion
de ces contacts, il peut répondre aux questions qui lui seraient posées sur la
régularité et la traduction sincère dans les comptes d’une opération
envisagée ; il ne saurait s’y refuser au prétexte que cette opération n’est pas
encore réalisée et que le commissaire aux comptes ne se prononce que sur les
documents déjà établis.
Cependant, les conseils et avis que le commissaire aux comptes est amené à
donner aux dirigeants doivent rester en relation avec sa mission, telle qu’elle
est définie par la loi ; ils ne peuvent le conduire à déroger aux règles
d’indépendance, d’incompatibilité et de non immixtion dans la gestion
imposées par la loi.
Mais surtout, la brièveté des délais entre l’arrêté des comptes et leur
approbation ne permet pas au commissaire aux comptes, dans la généralité
des cas, d’effectuer dans ce court laps de temps tous les contrôles que
requiert une certification raisonnablement fondée. De ce fait, c’est la nature
même des travaux du commissaire aux comptes qui implique des
interventions en cours d’exercice. C’est pourquoi, les normes de l’Ordre des
Experts Comptables qui fondent le commissariat aux comptes sur la
démarche et les techniques d’audit, demandent au commissaire aux comptes
de répartir ses travaux dans le temps.
Il doit aussi veiller à respecter les normes de l’Ordre des Experts Comptables
dans ses relations avec les auditeurs internes de l’entreprise et ses conseils
extérieurs notamment l’expert comptable conseil.
TITRE 1
PRINCIPES GENERAUX ET
RESPONSABILITES
Manuel des normes
Audit légal et contractuel
23
SOMMAIRE
Ces normes énoncent les principes généraux et précisent les responsabilités dans
le cadre des missions d’audit : termes de la mission d’audit, contrôle qualité,
documentation, prise en compte des textes législatifs et réglementaires,
communication…
Qu’il soit commissaire aux comptes ou expert-comptable l’auditeur se doit
d’adopter une démarche construite et structurée pour :
Atteindre les objectifs de la mission qui lui a été confié ;
Formuler une opinion en toute indépendance.
5. L'auditeur reste attentif aux situations de non-respect des règles d'éthique. Des
demandes d'informations et l'observation du respect des règles concernant les questions
relatives à l'éthique, aussi bien au niveau de l'associé responsable de la mission que
des autres membres de l'équipe affectée à la mission sont mises en œuvre aussi
souvent qu'il est nécessaire durant la mission d'audit. Si des faits sont portés à la
connaissance de l'associé responsable de la mission par l'intermédiaire du système du
cabinet ou d'une autre façon indiquant que des membres de l'équipe affectée à la
mission ne se sont pas conformés aux règles d'éthique, l'associé, en concertation avec
8. Objectivité
Le principe d'objectivité impose à l'ensemble des auditeurs l’obligation de ne pas
laisser des partis-pris, des conflits d’intérêts ou l'influence excessive de tiers
compromettre leur jugement professionnel.
L’auditeur peut être exposé à des situations qui peuvent porter atteinte à l'objectivité.
Il n'est pas possible de définir, ni d'établir la totalité de telles situations. Les relations
qui génèrent un parti-pris ou influencent de façon excessive le jugement professionnel
de l’auditeur doivent être évitées.
Il s’assure également que les experts ou collaborateurs auxquels il confie des travaux
appliquent le principe d’objectivité.
9. Compétence et conscience professionnelle
L’auditeur a l'obligation permanente de maintenir ses connaissances et sa
compétence professionnelles au niveau requis pour faire en sorte que son client ou
son employeur bénéficient d'un service professionnel compétent basé sur les
derniers développements de la pratique professionnelle, de la législation et des
techniques. L’auditeur doit agir avec diligence et en conformité avec les normes
techniques et professionnelles applicables lorsqu'il fournit des services
professionnels.
Le principe de compétence et diligence professionnelles impose les obligations
suivantes aux auditeurs :
10. Indépendance
L'auditeur responsable de la mission doit conclure sur le respect des règles
d'indépendance qui s'appliquent à la mission d'audit. Pour parvenir à cette
conclusion, il doit :
- Obtenir du cabinet et, le cas échéant, des cabinets membres du réseau, les
informations pertinentes pour identifier et apprécier les circonstances et les
relations existantes de nature à porter atteinte à l'indépendance ;
- examiner les informations relatives aux éventuels manquements identifiés aux
politiques et aux procédures d'indépendance du cabinet pour déterminer si de
tels manquements portent atteinte à l'indépendance sur la mission d'audit ;
- décider des actions appropriées pour éliminer de tels manquements ou les
ramener à un niveau acceptable en prenant des mesures de sauvegarde. Il doit
sans délai informer le cabinet de tout manquement portant atteinte à
l'indépendance afin de résoudre le problème par des mesures appropriées ; et
- consigner par écrit ses conclusions sur le respect des règles d'indépendance
ainsi que toutes les discussions y relatives qui ont eu lieu au sein du cabinet
permettant de supporter ses conclusions.
(a)la communication des informations est permise par la loi et est autorisée par le
client ou l'employeur ;
(b) la communication des informations est imposée par la loi, à titre d'exemple :
- la production de documents d’autres éléments de preuve dans le cadre de
procédures judiciaires ;
- Révélation aux pouvoirs publics compétents des infractions à la loi qui ont été
mises à jour ;
(c) Il existe une obligation professionnelle ou un droit de mentionner, tant que cela
n'est pas interdit par la loi :
- afin de se conformer au contrôle de qualité pratiqué par un organisme membre
ou un corps professionnel ;
- afin de répondre à une demande de renseignements ou une enquête effectuée
par un organisme membre ou un organisme de réglementation ;
- afin de protéger les intérêts professionnels d'un professionnel comptable lors
de procédures judiciaires ;
- afin de se conformer aux normes techniques et obligations déontologiques.
Pour décider s’il convient de révéler des informations confidentielles, les auditeurs
doivent se demander :
(a)si quelqu’une des parties, y compris les tiers dont les intérêts risquent d’être
affectés, pourrait être lésée si le client ou l'employeur consentait à la révélation des
informations par l’auditeur ;
(b) si toutes les informations en cause sont connues et validées, dans la mesure du
possible ; lorsque la situation comporte des faits non vérifiés, des informations
TITRE 1 - Principes généraux et responsabilités-Janvier 2011_1D9F698
Version janvier 2011
Manuel des normes
Audit légal et contractuel
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incomplètes ou des conclusions non documentées, il doit être fait appel au
jugement professionnel pour déterminer le type d'informations à mentionner, le
cas échéant ;
(c) quel est le type de communication attendu et quels en sont les destinataires ; en
particulier, les auditeurs doivent avoir l'assurance que les parties auxquelles la
communication est adressée sont des destinataires appropriés.
Les auditeurs ne doivent pas nuire au renom de la profession dans les activités de
marketing et de promotion portant sur eux-mêmes et leurs travaux. Les auditeurs
doivent être honnêtes et sincères et ne doivent :
- ni exprimer de prétentions exagérées quant aux services qu'ils sont en mesure
de rendre, aux qualifications qu'ils possèdent ou à l'expérience qu'ils ont
acquise ;
- ni faire des allusions désobligeantes ou des comparaisons sans fondement avec
les travaux d’autrui.
15. Les Normes d’audit comportent des procédures et des principes fondamentaux,
ainsi que leurs modalités d'application fournies sous forme d'explications et d'autres
informations, y compris des ETICs. Les procédures et les principes fondamentaux
doivent être interprétés et appliqués à la lumière de ces explications et autres
informations qui fournissent des modalités pour leur mise en application. Le texte
d'une norme doit être pris en considération dans son intégralité pour comprendre et
appliquer les procédures et les principes fondamentaux.
16. Pour réaliser un audit selon les normes, l’auditeur garde aussi à l’esprit et prend en
considération les Recommandations Internationales d'Audit (International Auditing
Practice Statements, IAPS) applicables à la mission d'audit. Les Recommandations
IAPS fournissent des modalités interprétatives et une assistance pratique à l'auditeur
dans la mise en œuvre des normes d’audit. Un auditeur qui n'applique pas les
dispositions d’une recommandation concernée doit être en mesure d’expliquer
comment les procédures et les principes fondamentaux de la norme dont traite la
recommandation ont été satisfaits.
17. Pour définir les procédures à mettre en œuvre dans la conduite d'un audit selon
les normes d’Audit, l'auditeur doit se conformer à chacune des normes d'audit qui
s’y appliquent.
18. Dans la conduite d'un audit, l'auditeur peut avoir à se conformer à d'autres règles
professionnelles, légales ou réglementaires, en complément de celles prévues dans les
normes d’audit. Ces dernières ne se substituent pas aux lois ou réglementations
nationales en matière d’audit d’états de synthèse. Dans les situations où ces lois ou
réglementations diffèrent des Normes d’audit, l’auditeur devra mettre en peuvre les
diligences supplémentaires nécessaires pour répondre à ces lois.
20. Un esprit critique signifie que l'auditeur apprécie de façon critique et avec
circonspection, la validité des éléments probants recueillis et reste attentif à ceux qui sont
contradictoires ou qui conduisent à des interrogations ou à des questions sur la fiabilité
des documents recueillis, des réponses à des demandes d'informations ou à d’autres
informations obtenues de la direction ou des personnes constituant le gouvernement
d'entreprise. Par exemple, un esprit critique est nécessaire tout au long de la réalisation
de l'audit pour réduire le risque de ne pas déceler des situations inhabituelles, de trop
généraliser les conclusions tirées des observations faites durant l'audit, ou d'utiliser des
hypothèses erronées dans la définition de la nature, du calendrier et de l'étendue des
procédures d'audit ainsi que dans l'évaluation du résultat de celles-ci. Lors des demandes
d'informations et de la réalisation d'autres procédures d'audit, l'auditeur ne peut se
satisfaire d'éléments probants non persuasifs en se fondant sur la présomption que la
direction et les personnes constituant le gouvernement d'entreprise sont honnêtes et
intègres. En conséquence, les déclarations de la direction ne sont pas un substitut à
l'obtention d'éléments probants suffisants et appropriés permettant de tirer des
conclusions raisonnables sur lesquelles l'auditeur fonde son opinion.
Assurance raisonnable
21. Un auditeur qui effectue un audit selon les normes d’audit obtient une assurance
raisonnable que les états de synthèse, pris dans leur ensemble, ne comportent pas
d'anomalies significatives provenant de fraudes ou d'erreurs. L'assurance raisonnable
est un concept qui s'applique à l'ensemble des éléments probants recueillis dont
l'auditeur a besoin pour conclure que les états de synthèse pris dans leur ensemble ne
contiennent pas d'anomalies significatives. Ce concept est sous-jacent au processus
d'audit dans sa globalité.
24. De plus, d'autres limitations peuvent affecter le caractère persuasif des éléments
probants disponibles à partir desquels les conclusions relatives à une assertion
particulière sont tirées (p.ex., les transactions entre parties liées). Dans ces situations,
certaines des normes d’audit identifient des procédures d'audit spécifiques qui, en
raison de la nature de l'assertion particulière concernée, permettent de recueillir des
éléments probants suffisants et appropriés en l'absence :
- de circonstances inhabituelles qui augmentent le risque d'anomalies
significatives audelà de celui qui serait normalement attendu ; et
- de toute indication qu'une anomalie significative est survenue.
26. L'auditeur doit planifier et effectuer l'audit pour réduire le risque d'audit à un
niveau faible acceptable répondant aux objectifs d'un audit. L'auditeur réduit le
risque d'audit en définissant et en mettant en œuvre des procédures d'audit afin de
recueillir des éléments probants suffisants et appropriés lui permettant de tirer des
conclusions raisonnables sur lesquelles fonder son opinion. L'assurance raisonnable est
obtenue lorsque l'auditeur a pu réduire le risque d'audit à un niveau faible acceptable.
27. Le risque d'audit est fonction du risque d'anomalies significatives contenues dans les
états de synthèse et du risque que l'auditeur ne détecte pas des telles anomalies (risque
de non-détection). L'auditeur met en œuvre des procédures d'audit pour évaluer le
risque d'anomalies significatives et tente de limiter le risque de non-détection en
réalisant des procédures d'audit complémentaires sur la base d'une telle évaluation
28. L'auditeur n'est concerné que par les anomalies significatives ; il ne peut donc être
rendu responsable des anomalies non détectées qui ne sont pas significatives au regard
des états de synthèse pris dans leur ensemble. L'auditeur examine si l'effet des anomalies
29. Le risque d'anomalies significatives au niveau des assertions se compose des deux
éléments suivants :
- le « risque inhérent » qui correspond à la possibilité qu'une assertion comporte
une anomalie qui pourrait être significative, soit individuellement, soit cumulée
avec d'autres anomalies, nonobstant les contrôles existants. Par exemple, des
calculs complexes sont plus susceptibles de comporter des erreurs que des
calculs simples. Les comptes qui comportent des montants provenant
d'estimations comptables sujettes à des évaluations empreintes
d'incertitudes importantes entraînent de plus grands risques que ceux qui ne
comportent que des opérations de routine ou des éléments factuels. Des
circonstances externes qui entraînent des risques liés à l’activité peuvent
également affecter le risque inhérent. Par exemple, les développements
technologiques peuvent entraîner l'obsolescence d'un produit particulier,
conduisant par là même à la possibilité d'un inventaire surévalué.
- le « risque lié au contrôle » est le risque qu'une anomalie susceptible de survenir
dans une assertion et pouvant présenter un caractère significatif soit
individuellement, soit cumulée avec d'autres anomalies, ne soit ni prévenue, ni
détectée et corrigée en temps voulu par le contrôle interne de l'entité. Ce risque
dépend de l'efficacité, de la conception et du fonctionnement du contrôle interne
destiné à atteindre les objectifs de l'entité relatifs à l'établissement des états de
synthèse.
30. Le risque inhérent et le risque lié au contrôle sont des risques propres à l'entité;
ils existent indépendamment de l'audit des états de synthèse. Il est demandé à
l'auditeur d'évaluer le risque d'anomalies significatives au niveau des assertions
pour définir des procédures d'audit complémentaires, bien que cette évaluation
relève du jugement et non de la mesure précise du niveau de risque. Lorsque son
évaluation du risque d'anomalies se fonde sur l'attente que les contrôles fonctionnent
de manière efficace, il met en œuvre des tests de procédures pour justifier son
évaluation. Les normes d’audit ne se réfèrent généralement pas au risque inhérent et
au risque lié au contrôle séparément, mais plutôt en terme d'évaluation globale du
« risque d'anomalies significatives ».
Etats de synthèse dont l'objectif est de donner une information financière répondant
aux besoins d'utilisateurs spécifiques
37. Dans certaines situations, l'objectif des états de synthèse sera de répondre aux
besoins d'informations d'utilisateurs spécifiques. Les besoins de ces utilisateurs
détermineront le référentiel comptable applicable en la circonstance. Des référentiels
comptables qui répondent aux besoins d'utilisateurs spécifiques sont, par exemple: un
référentiel comptable utilisé pour établir des états de synthèse fiscaux joints à la
déclaration fiscale d'une entité, les dispositions en matière d'établissement de rapports
financiers édictées par une autorité de contrôle gouvernementale pour la présentation
d'un jeu complet d'états de synthèse qui répondent à ses besoins d’informations, un
référentiel comptable établi par des clauses spécifiques d'un contrat et précisant quels
sont les états de synthèse à établir.
Etats de synthèse dont l'objectif est de donner une information financière commune
répondant aux besoins d'un large éventail d'utilisateurs
38. Nombre d'utilisateurs d'états de synthèse ne sont pas en position de demander des
états de synthèse préparés pour satisfaire leurs besoins spécifiques d'informations. Bien
que la variété d'informations dont ont besoin des utilisateurs spécifiques ne puisse être
satisfaite, des informations sont néanmoins communes à un large éventail d'utilisateurs.
Les états de synthèse préparés selon un référentiel comptable dont l'objet est de donner
une information commune répondant aux besoins d'un large éventail d'utilisateurs sont
désignés comme « états de synthèse à caractère général ».
Introduction
3. Cette Norme vise à aider l'auditeur dans la préparation des lettres de mission
relatives à l'audit d'états de synthèse.
4. Pour certaines sociétés, l'objectif et l'étendue d'une mission d'audit ainsi que les
obligations de l'auditeur sont définis par la loi. Même dans ce cas, l'auditeur
peut juger utile de rédiger des lettres de mission afin d'informer ses clients.
5. Il est dans l'intérêt du client et de l'auditeur qu'une lettre de mission soit remise,
de préférence avant le début de la mission, afin d'éviter tout malentendu sur la
mission. Cette lettre confirme l'acceptation par l'auditeur de sa nomination et
décrit l'objectif et le périmètre de l'audit, l’étendue de ses responsabilités vis-à-
vis du client, ainsi que la forme des rapports à émettre.
Teneur de la lettre
6. La forme et le contenu des lettres de mission d'audit peuvent varier d'un client à
l'autre, mais elles rappelleront toutes en général :
Audit de composants
9. Lorsque l'auditeur d'une société mère est également l'auditeur d'une filiale,
d'une succursale ou d'une division (composant), les facteurs déterminant la
décision de remettre une lettre de mission distincte à un composant sont,
notamment :
11. L'auditeur ne doit accepter une mission d'audit d'états financiers que s'il est
à même de conclure que le référentiel comptable adopté par la direction est
acceptable ou que celui-ci est imposé par la loi ou les textes réglementaires.
Lorsque la législation ou la réglementation imposent d'appliquer un
référentiel comptable pour l'établissement d'états de synthèse à caractère
général que l'auditeur considère ne pas être acceptable, il ne doit accepter la
mission que dans les cas où les insuffisances constatées dans le référentiel
peuvent être correctement expliquées afin d'éviter d'induire les utilisateurs
en erreur.
12. Sans un référentiel comptable acceptable, la direction n'a pas de base valable
pour l'établissement des états financiers et l'auditeur n'a pas de critères
appropriés pour apprécier les états financiers de l’entité. Dans ces
circonstances, à moins que le référentiel comptable ne soit imposé par la loi ou
les textes réglementaires, l'auditeur encourage la direction à tenir compte des
carences constatées ou à adopter un autre référentiel comptable qui est
acceptable. Lorsque le référentiel comptable est imposé par la loi ou les textes
réglementaires et que la direction n'a pas d'autres choix que de le suivre,
l'auditeur accepte la mission seulement dans le seul cas où les carences
peuvent être correctement expliquées pour éviter d'induire en erreur les
utilisateurs et, à moins qu'il n'y soit tenu par la loi ou les textes réglementaires,
l'auditeur n'exprime pas d'opinion sur les états financiers en utilisant les
termes « d'image fidèle » ou de « présentation sincère, dans tous leurs aspects
significatifs », conformément au référentiel comptable applicable.
Audits récurrents
15. L'auditeur peut décider de ne pas envoyer une nouvelle lettre de mission pour
chaque période. Les facteurs suivants peuvent toutefois donner lieu à l’envoi
d’une nouvelle lettre :
18. L'évolution des circonstances ayant une incidence sur les besoins d'un audit,
ou un malentendu sur la nature du service, sont en général considérés comme
une raison valable justifiant une modification de la mission. En revanche, une
telle modification ne sera pas considérée comme justifiée s'il s'avère qu'elle
s'appuie sur des informations incorrectes, incomplètes ou non satisfaisantes
d’un autre point de vue.
19. Avant d'accepter de modifier une mission d'audit en une mission de service
connexe, l'auditeur nommé pour effectuer un audit selon les Normes d'Audit,
examinera, outre les questions ci-dessus, les conséquences légales ou
contractuelles de cette modification.
22. L'auditeur ne doit pas accepter une modification des termes de sa mission en
l'absence de justification valable. Ceci est par exemple le cas d'une mission
d'audit durant laquelle l'auditeur ne parvient pas à recueillir des éléments
probants suffisants et appropriés concernant les créances, et où le client
demande de changer la mission en une mission d'examen limité pour éviter
une opinion avec réserve ou un rapport concluant à l'impossibilité d'exprimer
une opinion.
Introduction
(a) l'importance:
Règles d'éthique
8. Les règles d'éthique fondamentales relatives aux missions d'audit ont trait :
(a) à l'intégrité ;
(b) à l'objectivité ;
(c) à la compétence et la conscience professionnelle ;
(d) au secret professionnel ; et
(e) au professionnalisme.
Indépendance
(a) obtenir du cabinet et, le cas échéant, des cabinets membres du réseau, les
informations pertinentes pour identifier et apprécier les circonstances et les
relations existantes de nature à porter atteinte à l'indépendance ;
(b) examiner les informations relatives aux éventuels manquements identifiés
aux politiques et aux procédures d'indépendance du cabinet pour
déterminer si de tels manquements portent atteinte à l'indépendance sur la
mission d'audit ;
(c) décider des actions appropriées pour éliminer de tels manquements ou les
ramener à un niveau acceptable en prenant des mesures de sauvegarde. Il
doit sans délai informer le cabinet de tout manquement portant atteinte à
l'indépendance afin de résoudre le problème par des mesures appropriées ; et
(d) consigner par écrit ses conclusions sur le respect des règles d'indépendance
ainsi que toutes les discussions y relatives qui ont eu lieu au sein du cabinet
permettant de supporter ses conclusions.
10. L'associé responsable de la mission doit s'assurer que des procédures appropriées
relatives à l'acceptation et au maintien de la relation client et de missions d'audit
ponctuelles ont été suivies et que les conclusions auxquelles elles ont abouti sont
appropriées et documentées.
Réalisation de la mission
(a) les travaux ont été effectués selon les normes professionnelles et conformément
aux obligations légales et réglementaires ;
(b) des questions importantes ont été relevées pour être prises en compte
ultérieurement ;
(c) des consultations appropriées ont été menées et si les conclusions auxquelles
elles ont abouti ont été documentées et suivies ;
(d) il convient de modifier la nature, le calendrier et l'étendue des travaux effectués
;
(e) les travaux effectués permettent de fonder les conclusions formulées et
sont correctement documentés ;
(f) les éléments probants collectés sont suffisants et appropriés pour fonder
l’opinion exprimée dans le rapport d'audit ; et
(g) les objectifs fixés lors de la définition des procédures d’audit ont été atteints.
Consultations
Divergences d'opinion
22. Pour les audits d'états financiers d'entités faisant appel public à l'épargne, l'associé
responsable de la mission doit:
Pour les autres missions d'audit sur lesquelles une revue de contrôle qualité est
effectuée, l'associé responsable de la mission suit les procédures édictées aux sous-
paragraphes (a)-(c).
23. Une revue de contrôle qualité d'une mission doit comprendre une évaluation
objective:
(a) des jugements importants exercés par l'équipe affectée à la mission ;
(b) des conclusions tirées en formulant le rapport d'audit.
24. Une revue de contrôle qualité d'une mission comporte en général des entretiens
avec l'associé responsable de la mission, la revue des informations financières et du
rapport d'audit, notamment, si ce dernier est approprié. Elle comporte également
une revue de la documentation relative aux travaux d'audit dans des domaines
sélectionnés et concernant ceux où l'équipe affectée à la mission a été amenée à
porter des appréciations significatives et des conclusions qui en sont résultées.
L'étendue de la revue est fonction de la complexité de la mission d'audit et du risque
d'émettre un rapport d'audit inapproprié en la circonstance. La revue n'exonère pas
l'associé responsable de la mission de ses responsabilités.
25. Une revue de contrôle qualité d'une mission d'audit d'états financiers d'entités
faisant appel public à l'épargne prend en considération les aspects suivants:
26. Les normes de qualité requièrent d'un cabinet de définir et de mettre en place des
politiques et des procédures destinées à obtenir l'assurance raisonnable que les
politiques et les procédures relatives au système de contrôle qualité du cabinet sont
pertinentes, adaptées, fonctionnent efficacement et qu'elles sont respectées au sein
du cabinet. L'associé responsable de la mission examine l'information la plus récente
diffusée au sein du cabinet ou, le cas échéant, par d'autres cabinets membres du
réseau, relatant les résultats du suivi du contrôle qualité. Il prend en compte:
(a) les insuffisances relatées dans cette information, lorsque celle-ci a une incidence
sur la mission d'audit ;
(b) les mesures prises par le cabinet pour remédier à ces insuffisances si celles-ci
sont suffisantes dans le contexte de la mission d'audit.
27. Une insuffisance relevée dans le système de contrôle qualité du cabinet ne signifie
pas nécessairement qu'une mission d'audit ponctuelle n'a pas été réalisée selon les
normes professionnelles et conformément aux obligations légales et réglementaires,
ou que le rapport d'audit émis n'est pas approprié.
Introduction
6. L’auditeur doit consigner dans ses dossiers de travail toutes les informations
relatives à la planification de l'audit, à la nature, au calendrier et à l'étendue
des procédures d'audit effectuées, ainsi que le résultat de ces procédures et les
conclusions auxquelles il est parvenu à partir des éléments probants collectés.
Les dossiers de travail comprennent les raisonnements de l'auditeur sur toutes
les questions importantes nécessitant l'exercice d'un jugement, ainsi que les
conclusions qui en découlent. Dans les domaines comprenant des points délicats de
principe ou de jugement, les dossiers de travail consignent les faits pertinents
connus de l'auditeur au moment où il fonde ses conclusions.
la nature de la mission ;
la forme du rapport d'audit ;
la nature, la taille et la complexité des activités de l’entité ;
la nature et la complexité du système de contrôle interne de l’entité ;
la nécessité, dans des circonstances particulières, d'assurer la direction, la
supervision et la revue des travaux effectués par les collaborateurs ;
la méthodologie d'audit et la technologie spécifiques utilisées lors de l’audit.
8. Les dossiers de travail sont conçus et structurés pour chaque audit selon les
circonstances et les besoins de l'auditeur. L'utilisation de dossiers de travail
standardisés (p. ex. des questionnaires de contrôle, des modèles de lettres,
l'organisation standard des dossiers) peut améliorer l'efficacité de leur
préparation et de leur revue. Ils facilitent la délégation du travail tout en offrant
un moyen de contrôler sa qualité.
11. Dans le cas d'audits récurrents, certains dossiers de travail peuvent être classés
comme « dossiers permanents » qui sont mis à jour par les nouvelles
informations importantes présentant un intérêt permanent, par opposition aux
dossiers de travail courants qui contiennent des informations concernant
essentiellement l'audit d'un seul exercice.
13. Les dossiers de travail sont la propriété de l'auditeur. Bien que certaines parties
ou des extraits des dossiers de travail puissent, à l’appréciation de l’auditeur, être
mis à la disposition de l'entité, ils ne sauraient se substituer aux documents
comptables de celle-ci.
Introduction
2. Cette Norme :
Caractéristiques de la fraude
4. Des anomalies dans les états financiers peuvent provenir de fraudes ou d'erreurs.
L'élément distinctif entre la fraude et l'erreur réside dans le caractère intentionnel
ou non de l'acte qui est à l'origine de l'anomalie.
5. Le terme « erreur » désigne une anomalie dans les états financiers résultant d'un
acte involontaire, y compris l'omission d'un chiffre ou d'une information à fournir
dans les états financiers, tels que:
6. Le terme << fraude >> désigne un acte intentionnel commis par un ou plusieurs
dirigeants, par des personnes constituant le gouvernement d'entreprise, par des
employés ou par des tiers, impliquant des manœuvres dolosives dans le but
d'obtenir un avantage indu ou illégal. Bien que la notion juridique de fraude soit
très large, l'auditeur n'est concerné, dans le cadre de cette Norme, que par les
fraudes entraînant des anomalies significatives dans les états financiers. Il
n'appartient pas à l'auditeur de déterminer si, au plan juridique, une fraude a été
ou non perpétrée. L'expression << fraude commise par la direction >> se réfère à
une fraude impliquant un ou plusieurs dirigeants ou personnes constituant le
gouvernement d'entreprise. L'expression << fraude commise par le personnel >>
se réfère à la fraude commise uniquement par le personnel de l'entité. Dans les
deux cas, il peut exister une collusion à l'intérieur de l'entité ou avec des tiers
extérieurs.
10. L'existence d'une fraude suppose une motivation ou une pression incitant à la
commettre, une opportunité de la perpétrer et des raisons pour justifier de l'acte
commis. Un individu peut être conduit à détourner des actifs, par exemple parce
qu'il vit au-dessus de ses moyens.
12. Il est important que la direction, sous la surveillance des personnes constituant le
gouvernement d'entreprise, mette fortement l'accent sur la prévention des
fraudes, ce qui peut réduire les opportunités de les commettre, ainsi que sur les
aspects dissuasifs, ce qui peut convaincre des personnes à ne pas perpétrer de
fraudes en raison de la probabilité de leur détection et de leur sanction. Cette
attitude implique une culture d'honnêteté et un comportement éthique.
15. Comme indiqué dans la Norme 1200 « Objectif et principes généraux en matière
d'audit d'états financiers », l'objectif d'un audit est de permettre à l'auditeur
d'exprimer une opinion selon laquelle les états de synthèse ont été établis, dans tous
leurs aspects significatifs, conformément à un référentiel comptable applicable. Du
fait des limites inhérentes à l'audit, il existe un risque inévitable que certaines
anomalies significatives contenues dans les états financiers ne soient pas détectées,
même si l'audit a été correctement planifié et réalisé en conformité avec les Normes.
16. Le risque de non détection d'une anomalie significative provenant de fraudes est plus
élevé que celui de non détection d'une anomalie significative résultant d'une erreur
car la fraude peut résulter de procédés sophistiqués ou soigneusement organisés
destinés à dissimuler les faits comme, par exemple, la falsification de documents,
l'absence délibérée de comptabilisation d'une transaction, ou des déclarations
volontairement erronées faites à l'auditeur. De tels agissements sont d'autant plus
difficiles à détecter lorsqu'il existe des collusions qui peuvent conduire l'auditeur à
considérer qu'un élément probant est valide alors même qu'il s'agit d'un faux. La
capacité de l'auditeur à détecter une fraude dépend de facteurs tels que l'habileté du
fraudeur, la fréquence et l'ampleur des manœuvres frauduleuses, le degré de
collusion entourant la fraude, l'importance relative des montants en cause, ou le
niveau hiérarchique des personnes impliquées. Bien que l'auditeur soit à même
d'identifier des possibilités de fraudes potentielles, il lui est difficile de déterminer si
des anomalies résultant de jugements, tels que des estimations comptables, résultent
d'une fraude ou d'une erreur.
17. En outre, le risque pour l'auditeur de ne pas détecter des anomalies significatives
ayant pour origine une fraude commise par la direction est plus élevé qu'en cas de
fraudes commises par le personnel, car les dirigeants sont fréquemment en situation
d'agir directement ou indirectement sur les données comptables permettant de
présenter une information financière mensongère.
18. La découverte à posteriori dans les états financiers d'une anomalie significative
provenant de fraudes ne constitue pas en soi une indication d'une mauvaise
application des Normes. Ceci est particulièrement le cas pour certains types
d'anomalies résultant d'actes intentionnels, dès lors que les procédures d'audit
peuvent se révéler inefficaces pour détecter de tels actes dissimulés du fait de la
collusion entre un ou plusieurs membres de la direction, une ou plusieurs
personnes constituant le gouvernement d'entreprise, des employés ou des tiers,
ou bien du fait de documents falsifiés. Le point de savoir si l'auditeur a effectué
l'audit conformément aux Normes s'apprécie au regard des procédures d'audit
mises en œuvre en la circonstance, du caractère suffisant et approprié des éléments
probants recueillis à cette occasion, et du bien- fondé de l'opinion exprimée
dans son rapport d'audit sur base de l’évaluation faite de ces éléments.
19. L'auditeur qui réalise l'audit selon les Normes obtient l'assurance raisonnable que
les états financiers, pris dans leur ensemble, ne contiennent pas d'anomalies
significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d'erreurs. Un auditeur ne peut
obtenir l'assurance absolue que toutes les anomalies significatives contenues dans
les états financiers seront détectées du fait même de facteurs tels que le recours au
jugement, l'utilisation de techniques de sondages, les limites inhérentes au
fonctionnement du système de contrôle interne et que les éléments probants
recueillis sont, pour la plupart, persuasifs plutôt que concluants.
20. Pour obtenir une assurance raisonnable, l'auditeur fait preuve d'esprit critique tout
au long de l'audit, prend en compte la possibilité que les dirigeants passent outre
les contrôles mis en place et est conscient du fait que des procédures d'audit qui
peuvent être appropriées pour déceler des erreurs peuvent se révéler
inappropriées pour détecter des anomalies significatives dans un contexte de
risques de fraudes. Les développements qui suivent fournissent des modalités
d'application complémentaires sur la façon de prendre en compte le risque de
fraudes dans un audit et de définir des procédures permettant de détecter des
anomalies significatives provenant de fraudes.
Esprit critique
21. Ainsi que le prévoit la Norme 1200, l'auditeur planifie et réalise l'audit en faisant
preuve d'esprit critique, en étant conscient que certaines circonstances peuvent
exister qui conduisent à ce que les états financiers contiennent des anomalies
significatives. Compte tenu des caractéristiques de la fraude, faire preuve d'esprit
critique est particulièrement important pour l'auditeur lors de son évaluation du
risque d'anomalies significatives provenant de fraudes. Avoir un esprit critique
signifie d'être alerte à des problèmes potentiels et de ne pas prendre
systématiquement pour valides tous les éléments probants recueillis. Un esprit
critique conduit à s'interroger tout au long de la mission sur la possibilité que les
22. L'auditeur doit faire preuve d'esprit critique tout au long de l'audit, en étant
conscient de la possibilité qu'une anomalie significative provenant d'une fraude
puisse exister, et ce malgré son expérience passée avec l'entité et sa conviction
quant à l'honnêteté et l'intégrité de la direction et des personnes constituant le
gouvernement d'entreprise.
25. L'associé responsable de la mission doit déterminer quelles sont les questions
qui méritent d'être communiquées aux membres de l'équipe affectée à la
mission qui n'ont pas participé à la discussion. Tous les membres de l'équipe
affectée à la mission n'ont pas nécessairement besoin d'être informés de toutes les
décisions prises lors de la discussion. Par exemple, un membre de l'équipe chargé
de l'audit d'un des composants de l'entité peut ne pas avoir à être informé des
décisions prises concernant un autre composant de l'entité.
26. La discussion se déroule avec un esprit critique, les participants faisant abstraction
de leurs éventuelles convictions sur l'honnêteté et l'intégrité de la direction et des
personnes constituant le gouvernement d'entreprise. La discussion couvre en règle
générale les points suivants:
27. Ainsi que le demande la Norme 2315, dans le cadre de sa prise de connaissance de
l'entité et de son environnement, y compris de son contrôle interne, l'auditeur
procède à une évaluation des risques. A ce titre, il met en œuvre les procédures
suivantes destinées à obtenir l'information qui sera utilisée pour identifier le risque
d'anomalies significatives provenant de fraudes:
(a) l'évaluation faite par la direction du risque que les états financiers
contiennent de anomalies significatives ;
(b) le processus défini par la direction pour identifier et répondre aux risques de
fraudes dans l'entité, y compris les risques spécifiques de fraudes que la
direction a identifié, ou les soldes de comptes, les flux d’opérations ou les
informations à fournir dans les états financiers susceptibles de présenter un
risque certain de fraude ;
29. Dès lors que la direction est responsable du contrôle interne de l'entité et de la
préparation des états financiers, il convient que l'auditeur s'entretienne avec celle-
ci de sa propre évaluation des risques de fraudes et des contrôles en place pour les
prévenir ou les détecter. La nature, l'étendue et la fréquence de l'évaluation de ces
risques par la direction et les contrôles effectués varient d'une entité à l'autre. Dans
certaines entités, la direction peut procéder à une évaluation détaillée sur une base
annuelle, ou dans le cadre d'un suivi continu.
30. L'auditeur doit obtenir de la direction, de l'audit interne, et, le cas échéant,
d’autres personnes au sein de l'entité, des informations lui permettant de
déterminer s'ils ont connaissance de fraudes avérées, suspectées ou alléguées
ayant une incidence sur l'entité.
33. L'auditeur procède à ces entretiens dans le but de corroborer les réponses obtenues
de la direction à ses demandes d'informations formulées par ailleurs. Lorsqu'il juge
que les réponses obtenues sont incohérentes, l'auditeur se procure des éléments
probants supplémentaires propres à résoudre ces incohérences. Les entretiens avec
les personnes constituant le gouvernement d'entreprise peuvent également l'aider
dans l'identification de risques d'anomalies significatives provenant de fraudes.
35. Le fait que la fraude soit généralement dissimulée peut la rendre très difficile à
détecter. Néanmoins, lors de sa prise de connaissance de l'entité et de son
environnement, ainsi que de son contrôle interne, l'auditeur peut relever des
événements ou des circonstances qui montrent l'existence d'incitations, de
pressions, ou d'opportunités, à commettre une fraude. De tels événements ou
circonstances constituent des « facteurs de risque de fraudes ». Par exemple:
le besoin de satisfaire des attentes de tiers afin d'obtenir des fonds propres
peut entraîner des pressions incitant à la fraude,
l'attribution de primes importantes en cas de réalisation d'objectifs de
résultats irréalistes peut constituer une incitation à commettre une fraude, et
un environnement de contrôle inefficace peut aussi créer une opportunité à
commettre une fraude.
41. Pour évaluer les risques d'anomalies significatives provenant de fraudes, l'auditeur
exerce sont jugement professionnel pour :
(a) identifier les risques de fraudes au regard des informations obtenues lors de son
évaluation des risques, des flux d'opérations, des soldes de comptes et
des informations fournies dans les états financiers ;
(b) établir un lien entre les risques identifiés de fraudes et les erreurs
auxquelles ils peuvent conduire au niveau des assertions ;
(c) examiner l'ampleur des anomalies potentielles, en tenant compte du fait que le
risque puisse donner lieu à des anomalies multiples, et de sa probabilité de
survenance.
43. L'auditeur doit définir une approche globale pour répondre aux risques
identifiés d'anomalies significatives provenant de fraudes au niveau des états
financiers et doit définir et mettre en œuvre des procédures d'audit dont la
nature, le calendrier et l'étendue permettent de répondre à ces risques au niveau
des assertions.
44. La Norme 2330 prévoit que l'auditeur réalise des contrôles de substance qui
répondent spécifiquement à des risques qui ont été jugés significatifs.
46. Un esprit critique plus aigu, en réponse à des risques identifiés d'anomalies
significatives provenant de fraudes se traduit par:
(a) une sensibilité accrue dans le choix de la nature et dans le volume des pièces
justifiant les transactions significatives à examiner ;
(b) la nécessité de corroborer d'avantage les explications et les déclarations de la
direction sur les questions importantes.
47. L'auditeur peut conclure qu'il n'est pas réalisable de concevoir des procédures
d'audit qui prennent suffisamment en compte les risques d'anomalies significatives
provenant de fraudes. Dans ces situations, il en examine les conséquences sur
l'ensemble de l'audit (voir paragraphes 89 et 103).
Réponses globales
48. Dans sa définition d'une approche globale pour répondre aux risques
d'anomalies significatives provenant de fraudes au niveau des états financiers,
l'auditeur doit :
52. Des exemples de procédures d'audit possibles pour répondre aux risques
d'anomalies significatives provenant de fraudes sont donnés en Annexe 2 à cette
Norme. Cette annexe fournit des exemples de contrôles répondant à l'évaluation
par l'auditeur des risques d'anomalies significatives provenant d'informations
financières mensongères ou de détournements d'actifs.
53. Ainsi que le mentionne le paragraphe 17, la direction est dans une position
privilégiée pour commettre une fraude puisqu'ils sont en mesure de manipuler
directement ou indirectement les enregistrements comptables et d'élaborer des
états financiers mensongers en contournant des contrôles qui apparaissent par
ailleurs opérer efficacement. Bien que le niveau de risque de contournement des
contrôles peut varier d'une entité à l'autre, celui-ci reste néanmoins présent dans
toutes les entités et représente un risque important d'anomalies significatives
provenant de fraudes. En conséquence, outre l’approche globale pour répondre au
risque d'anomalies significatives provenant de fraudes, et en plus des travaux
effectués pour répondre à ce risque au niveau des assertions, l'auditeur met en
oeuvre des procédures d'audit pour répondre également au risque de
contournement par la direction des contrôles mis en place dans l'entité.
54. Les paragraphes 55-61 décrivent les procédures d'audit permettant de répondre
au risque de contournement des contrôles par la direction. En dehors des
procédures décrites, l'auditeur prend également en compte le fait qu'il puisse
exister des risques particuliers que la direction passe outre les contrôles en place
pour lesquels il est alors nécessaire de réaliser d'autres contrôles que ceux prévus
par les procédures décrites dans ces paragraphes.
55. Pour répondre au risque que la direction passe outre les contrôles mis en place
dans l'entité, l'auditeur doit concevoir et mettre en oeuvre des procédures
d'audit destinées à:
56. Les anomalies significatives provenant de fraudes contenues dans les états
financiers résultent fréquemment de manipulations dans le processus
d'établissement d’informations financières par l'enregistrement d'écritures
comptables incorrectes ou non autorisées tout au long de l’ exercice ou à la date
de clôture, ou par des ajustements dans les états financiers qui ne résultent pas
d'écritures comptables enregistrés dans les comptes, tels que des ajustements ou
des reclassements pris en compte seulement en consolidation. En définissant et
en mettant en oeuvre des procédures d 'audit dans le but de tester le caractère
approprié des écritures comptables courantes et des autres écritures enregistrées
lors de l'établissement des états financiers, l'auditeur:
57. Pour identifier et sélectionner les écritures comptables courantes et les autres
écritures à vérifier, et afin de déterminer la méthode la plus appropriée pour
examiner les documents justifiant ces écritures, l'auditeur prend en compte les
éléments suivants:
les contrôles internes mis en œuvre sur les écritures comptables courantes et les
autres écritures – des contrôles effectifs sur la préparation et la passation
des écritures comptables courantes ou d'autres écritures peuvent réduire
l'étendue des contrôles de substance, à condition que l'auditeur ait testé
l'efficacité des contrôles internes.
Estimations comptables
59. Lors de l'établissement des états financiers, la direction est amenée à exercer un
certain nombre de jugements et à retenir des hypothèses sur lesquels reposent
des estimations comptables significatives et à assurer le suivi régulier du
caractère raisonnable de telles estimations. La présentation d'informations
financières mensongères résulte souvent d'anomalies délibérées dans les
estimations comptables. En appréciant les estimations comptables pour détecter
les écarts pouvant conduire à des anomalies significatives provenant de fraudes,
l'auditeur :
(a) examine si les différences entre les estimations les mieux supportées par des
éléments probants et celles retenues dans les états financiers, même si, pris
individuellement, elles apparaissent raisonnables, indiquent une volonté de la
direction à vouloir biaiser l'information, auquel cas il revoit les estimations dans
leur ensemble ; et
(b) procède à une revue rétrospective des jugements de la direction et des
hypothèses relatives à des estimations comptables significatives retenues pour
l'établissement des états financiers de l'exercice précédent. L'objectif de cette
revue est de déterminer si il existe des indications que la direction a voulu
biaiser l'information, et non de remettre en cause le jugement professionnel
exercé par l'auditeur l'exercice précédent et fondé sur les informations
disponibles à l'époque.
62. En application de la Norme 2330, l'auditeur, sur la base des procédures d'audit
mises en œuvre et des éléments probants recueillis, apprécie si l'évaluation
initiale du risque d'anomalies significatives au niveau des assertions, reste
valable. Cette évaluation est avant tout qualitative et fondée sur le jugement
professionnel de l'auditeur. Elle peut lui apporter un éclairage supplémentaire
sur le risque d'anomalies significatives provenant de fraudes et sur l'éventuelle
nécessité de mettre en œuvre des procédures d'audit supplémentaires ou
différentes. Dans le cadre de cette évaluation, l'auditeur s'interroge sur le niveau
suffisant des échanges d'informations, ou sur des situations révélatrices de
risques d'anomalies significatives provenant de fraudes, qui ont eu lieu avec les
autres membres de l'équipe affectée à la mission tout au long de celle-ci.
64. Pour fonder une conclusion générale sur la cohérence des états financiers pris
dans leur ensemble avec sa connaissance de l'entité, l'auditeur doit apprécier
si les procédures analytiques mises en œuvre à la fin ou peu avant la fin de
l'audit, indiquent l'existence d'un risque auparavant non identifié d'anomalies
significatives provenant de fraudes. Déterminer des tendances et des relations
particulières susceptibles d'indiquer un risque d'anomalies significatives
demande l'exercice d'un jugement professionnel. Notamment, les opérations
inhabituelles concernant la reconnaissance des produits et des revenus en fin
d'exercice nécessitent une attention particulière. Elles peuvent concerner, par
exemple, des montants importants et tout à fait inhabituels de produits
enregistrés dans les dernières semaines de l'exercice, ou des transactions
inhabituelles, ou encore des montants de revenus qui sont incohérents avec
l'évolution des flux de trésorerie provenant des activités courantes.
65. Lorsque l'auditeur relève une anomalie, il doit s'interroger sur la possibilité
que cette anomalie puisse constituer l'indice d'une fraude. Si tel est le cas,
l'auditeur doit en examiner les conséquences possibles sur les autres aspects
de l'audit, en particulier la fiabilité des déclarations de la direction.
66. L'auditeur ne peut pas présumer qu'une fraude détectée constitue un cas isolé. Il
apprécie également si les anomalies relevées peuvent constituer l'indice d'un
risque plus important d'anomalies significatives provenant de fraudes dans un
site donné. Ainsi, des anomalies nombreuses dans un site donné, quand bien
même l'effet cumulé n'est pas significatif, peuvent constituer l'indice d'un risque
d'anomalies significatives provenant de fraudes.
67. Si l'auditeur estime qu'une anomalie est, ou peut être, la conséquence d'une
fraude, mais que son impact sur les états financiers n'est pas significatif, il en
évalue les implications et plus particulièrement celles liées à la position
hiérarchique de la, ou des, personne(s) impliquée(s). Par exemple, une fraude
impliquant des détournements d'espèces à partir d'un fond de caisse, est
généralement peu significative pour l'auditeur dans son évaluation du risque
d'anomalies significatives provenant de fraudes car la gestion des espèces en
caisse et leur montant limitent la perte potentielle et parce que la garde de ces
fonds est en général confiée à des personnes se situant à un niveau hiérarchique
peu élevé. A l'inverse, si la question concerne des personnes d'un niveau
hiérarchique plus élevé, même si les montants en cause ne sont pas significatifs
TITRE 1 - Principes généraux et responsabilités-Janvier 2011_1D9F698
Version janvier 2011
Manuel des normes
Audit légal et contractuel
82
au regard des états financiers, ceci peut être révélateur d'un problème plus
général lié, par exemple, à des problèmes d'intégrité de la direction. Dans de
telles circonstances, l'auditeur ré-apprécie son évaluation du risque d'anomalies
significatives provenant de fraudes et son impact sur la nature, le calendrier et
l'étendue des procédures d'audit pour répondre à ce risque. Il s'interroge
également sur la qualité des éléments probants recueillis précédemment dès lors
qu'il peut y avoir un doute sur l'exhaustivité et la sincérité des déclarations de la
direction, ainsi que sur l’authenticité et la fiabilité des enregistrements
comptables. A cet effet, il prend aussi en considération la possibilité d'une
collusion impliquant les employés, la direction et des tiers.
68. Lorsque l'auditeur conclut que les états financiers comportent des anomalies
significatives provenant de fraudes, ou n'est pas en mesure de conclure sur ce
point, il doit en analyser les conséquences sur l'audit. La Norme 2320 <<
Caractère significatif en matière d'audit >> et la Norme 5700 << Rapport de
l'auditeur (indépendant) sur un jeu complet d'états financiers à caractère général
>> précisent les modalités d'appréciation et de traitements des anomalies, ainsi
que leur incidence sur le rapport de l'auditeur.
Déclarations de la direction
69. L'auditeur doit obtenir de la direction des déclarations écrites par lesquelles :
(d) elle confirme lui avoir signalé toute allégation de fraudes commises ou
suspectées ayant un impact sur les états financiers de l'entité dont elle a eu
connaissance, par des employés, des anciens salariés, des analystes, le
régulateur ou autres.
70. La Norme 3580 << Déclarations de la direction >>, fournit des précisions
concernant l'obtention de déclarations de la direction considérées nécessaires par
l’auditeur dans le cadre de l'audit. En reconnaissant sa responsabilité dans
l'établissement des états financiers, il est importe également que la direction,
quelle que soit la taille de l'entité, prenne acte de sa responsabilité dans la
conception et la mise en place de contrôles internes destinés à prévenir et à
détecter la fraude.
(a) la direction,
(b) des employés ayant un rôle-clé dans le dispositif de contrôle interne, ou
(c) d'autres personnes dès lors que la fraude a un impact significatif sur les états
financiers, il doit communiquer ces faits dès que possible aux personnes
constituant le gouvernement d'entreprise.
77. L'auditeur doit communiquer, dès que possible, aux personnes constituant le
gouvernement d'entreprise et à la direction au niveau de responsabilité
approprié, les faiblesses importantes dans la conception et la mise en œuvre des
contrôles internes destinés à prévenir et à détecter les fraudes qu'il a relevées
lors de son audit.
78. L'auditeur doit apprécier s'il existe d'autres questions ayant trait à la fraude
qu'il convient de discuter avec les personnes constituant le gouvernement
d'entreprise.
81. Les circonstances exceptionnelles dont il s'agit peuvent se produire lorsque, par
exemple:
(a) l'entité n'a pas pris les actions correctrices pour remédier à la fraude que
l'auditeur considère comme nécessaires, même si elle n'est pas significative au
regard des états financiers,
82. Compte tenu de la diversité des situations qui peuvent se rencontrer, il n'est pas
possible de décrire tous les cas où la démission de l'auditeur se justifie. Cette
décision est affectée par des facteurs tels que l'implication de la direction ou des
personnes constituant le gouvernement d'entreprise dans la fraude (ce qui peut
affecter la fiabilité des déclarations de la direction), ainsi que les conséquences de
l’association de son nom à l’entité.
Documentation
(a) les décisions importantes prises au cours des discussions entre les membres de
l'équipe affectée à la mission quant à la possibilité que les états financiers de
l’entité comportent des anomalies significatives provenant de fraudes ; et
(b) les risques identifiés, ainsi que ceux évalués, d'anomalies significatives provenant
de fraudes au niveau des états financiers et au niveau des assertions.
(a) les réponses globales aux risques identifiés d'anomalies significatives provenant
de fraudes au niveau des états financiers et la nature, le calendrier et l'étendue des
procédures d'audit, ainsi que le lien entre ces procédures et les risques identifiés
d'anomalies significatives provenant de fraudes au niveau des assertions, et
(b) les résultats des procédures d'audit réalisées, y compris de celles portant sur le
risque de contournement des contrôles par la direction.
85. L'auditeur doit consigner dans ses dossiers les communications faites en
TITRE 1 - Principes généraux et responsabilités-Janvier 2011_1D9F698
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Manuel des normes
Audit légal et contractuel
86
matière de fraude à la direction, aux personnes constituant le gouvernement
d'entreprise, aux autorités de contrôle et de tutelle et à d'autres tiers.
87. L'auditeur fait appel à son jugement professionnel pour déterminer l'étendue de
la documentation nécessaire relative à ces questions.
Introduction
assurer le suivi de l'information sur les exigences légales et s'assurer que les
procédures sont conçues pour y répondre ;
établir et mettre en application un contrôle interne approprié ;
élaborer, publier et appliquer un code de bonne conduite ;
veiller à ce que les employés soient correctement formés et comprennent le
code de bonne conduite ;
assurer le suivi du respect du code de bonne conduite et prendre des
mesures appropriées à l'encontre des employés qui l'enfreignent ;
se faire assister de conseils juridiques chargés d'aider la direction dans le
suivi des exigences légales ;
tenir un registre dressant la liste des lois importantes que l'entité a
l'obligation de respecter dans son secteur d'activité, ainsi qu'un cahier de
réclamations.
Dans les entités de plus grande taille, ces politiques et procédures peuvent être
complétées en attribuant des responsabilités à:
8. L'auditeur n'est pas et ne peut pas être tenu pour responsable de la prévention
du non-respect des textes. La conduite d'un audit annuel peut toutefois avoir
un effet préventif.
13. Pour parvenir à cette connaissance générale, l'auditeur gardera à l'esprit que
certains textes législatifs et réglementaires peuvent engendrer des risques liés à
l’activité qui ont une incidence décisive sur les activités de l'entité. Le non-
respect de certains textes peut entraîner une cessation d'activité ou remettre en
cause la continuité de l'exploitation. Ceci peut être le cas, par exemple, si l'entité
ne respecte pas les obligations relatives à une licence d'exploitation ou à toute
autre autorisation dont l’entité dispose qui est nécessaire à l'exercice de ses
activités (pour une banque, non-respect des exigences relatives aux fonds
propres ou aux investissements).
15. Après avoir acquis cette connaissance générale, l'auditeur doit mettre en
œuvre des procédures d'audit complémentaires visant à identifier les cas de
non-respect des textes législatifs et réglementaires lorsque ceux-ci doivent
avoir des conséquences sur l'établissement des états financiers, notamment:
17. L'auditeur doit être conscient que des procédures d'audit mises en œuvre
dans le but de fonder son opinion sur les états financiers peuvent mettre en
évidence des cas de non-respect éventuel des textes législatifs et
réglementaires. De telles procédures incluent, par exemple: la lecture des
procès-verbaux ; les demandes de renseignements adressées à la direction de
l'entité ou à son conseil juridique sur les procès, les contentieux et leurs
évaluations, ainsi que la mise en œuvre de contrôles de substance portant sur le
détail des flux de transactions, des soldes de comptes ou des informations
fournies dans les états financiers.
18. L'auditeur doit obtenir des déclarations écrites de la direction attestant que
tous les cas réels ou potentiels de non-respect des textes législatifs et
réglementaires dont les conséquences devraient être prises en compte lors de
l'établissement des états financiers lui ont été révélés.
19. Sauf éléments probants contraires, l'auditeur est en droit de supposer que
l'entité respecte ces textes législatifs et réglementaires.
Procédures d'audit à mettre en œuvre lors de la détection d'un non-respect des textes
22. Pour évaluer l'impact potentiel sur les états financiers, l'auditeur prend en
compte:
23. Lorsque l'auditeur estime qu'il peut y avoir un non-respect des textes, il doit
consigner dans ses dossiers ses constatations et en discuter avec la direction.
La documentation peut comprendre des copies de pièces ou de documents et, le
cas échéant, de comptes-rendus des entretiens.
25. Lorsqu'il est impossible de réunir des informations adéquates sur le non-
respect suspecté d'un texte, l'auditeur doit considérer l'effet sur son rapport
de l'absence d'éléments probants suffisants et appropriés.
26. L'auditeur doit analyser les implications du non-respect d'un texte sur
d'autres aspects de l'audit, notamment la fiabilité des déclarations de la
direction. Dans cette optique, et en cas de non-respect non détecté par les
contrôles internes de l'entité ou non contenu dans les déclarations de la
direction, l'auditeur procède à une nouvelle évaluation du risque et réexamine
la validité des déclarations de la direction. Les implications des cas particuliers
de non-respect des textes détectés par l'auditeur dépendront du lien entre la
perpétration de l'acte et sa dissimulation, si tel est le cas, et les activités
spécifiques de contrôle de l'entité, ainsi que l'échelon de la direction ou des
employés impliqués.
A la direction
27. L'auditeur doit, dans les meilleurs délais, soit communiquer aux personnes
constituant le gouvernement d'entreprise les cas de non-respect des textes
dont il a eu connaissance, soit recueillir des éléments probants montrant
qu'elles sont dûment informées sur ce point. Toutefois, l'auditeur n'est pas
tenu de le faire pour des questions manifestement sans conséquence ou sans
importance et peut convenir à l'avance de la nature de tels sujets à
communiquer.
29. Si l'auditeur suspecte que des membres de la direction au plus haut niveau, y
compris des membres du conseil d'administration, sont impliqués dans le
non-respect d'un texte, il doit en informer une autorité supérieure dans
l'entité, si elle existe, telle que le comité d'audit ou le conseil de surveillance.
En l'absence d'une telle autorité supérieure, ou si l'auditeur estime que son
rapport peut rester sans effet, ou n'est pas sûr de la personne à qui
communiquer, il envisage d'obtenir une consultation juridique.
32. Si l'auditeur n'est pas à même de déterminer si un non-respect d'un texte s'est
produit du fait de limitations imposées par les circonstances et non par
l'entité, il doit en tirer les conséquences dans son rapport.
Interruption de la mission
Annexe
TITRE 2
SOMMAIRE
INTRODUCTION
Introduction
2. L'auditeur doit planifier l'audit afin que la mission soit réalisée de manière
efficace
5. La planification n'est pas une phase isolée d'un audit, mais au contraire un
processus continu et itératif qui commence souvent avec, ou peu de temps après
(ou en relation avec) l'achèvement de l'audit précédent et se poursuit tout au long
de la mission jusqu'à l'achèvement de la mission d'audit en cours.
Planification de l'audit
Le plan de mission
Pour établir le plan de mission, l'auditeur prend également en compte le résultat de ses
travaux préliminaires (voir paragraphes 6 et 7) et, lorsque ceci est possible, l'expérience
acquise sur d'autres missions réalisées pour l'entité. Le guide d’audit donne une liste
d'exemples de sujets que l'auditeur peut considérer lorsqu'il établit le plan de
mission.
(a) les ressources à déployer sur des domaines spécifiques de l'audit, tels que
l'utilisation de membres de l'équipe affectée à la mission ayant une expérience
appropriée pour des aspects revêtant un risque élevé, ou le recours à des
experts sur des domaines complexes ;
(b) le volume des ressources à allouer à des domaines d'audit spécifiques, tels
que le nombre de membres de l'équipe affectée à la mission à assigner à la prise
d'inventaire physique des sites importants, l'étendue de la revue du travail
d'autres auditeurs dans le cas d'un audit de groupe, ou le budget d'heures d'audit
à affecter aux domaines à risque élevé ;
(c) les périodes au cours desquelles ces ressources seront déployées, soit à un
stade intérimaire de l'audit, soit à des dates de césure importantes ; et
(d) la façon dont ces ressources sont administrées, dirigées et supervisées, telle
que les dates auxquelles des réunions préparatoires ou de conclusions avec
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Audit légal et contractuel
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11. Lorsque le plan de mission a été arrêté, l'auditeur est alors en mesure de
développer un programme de travail plus détaillé répondant aux différentes
questions identifiées lors de l'établissement du plan de mission.
12. Dans de petites entités, l'établissement d'un plan de mission n'est pas un
exercice complexe prenant beaucoup de temps; le temps à y consacrer varie
donc avec la taille de l'entité et la complexité de l'audit. Par exemple, un bref
mémorandum préparé à la fin de l'audit précédent sur la base d'une revue des
dossiers de travail et identifiant les points importants mis en évidence lors de
l'achèvement de l'audit, mis à jour et modifié lors de l'audit de la période en
cours sur la base des entretiens avec le propriétaire-dirigeant, peut servir de
base pour la planification de la mission d'audit courante.
Le programme de travail
14. Le programme de travail est plus détaillé que le plan de mission et définit la
nature, le calendrier et l'étendue des procédures d'audit à mettre en œuvre par
les membres de l'équipe affectée à la mission afin de recueillir des éléments
probants suffisants et appropriés pour réduire le risque d'audit à un niveau
faible acceptable.
17. La planification d'un audit est un processus continu et itératif tout au long de
la mission. A la suite de faits inattendus, de changements dans les conditions,
21. Dans de petites entités, l'audit peut être réalisé entièrement par l'associé
responsable de la mission (qui peut être un professionnel exerçant à titre
individuel). Dans de telles situations, les questions touchant aux instructions
données, à la supervision des membres de l'équipe affectée à la mission et la
revue de leurs travaux ne se posent pas dès lors que l'associé responsable de la
mission, ayant personnellement participé à tous les aspects de l'audit, est à
même de connaître tous les problèmes importants. L'associé responsable de la
mission (ou le professionnel exerçant à titre individuel) a cependant besoin de
s'assurer que l'audit a été effectué selon les Normes de la Profession. Se forger
une opinion objective sur le caractère approprié des jugements exercés au cours
de l'audit peut présenter des problèmes pratiques lorsque la même personne a
effectué tout le travail. Lorsque des questions complexes ou inhabituelles se
présentent et que l'audit a été mené par un professionnel exerçant à titre
individuel, il peut être opportun de prévoir de consulter d'autres auditeurs
ayant l'expérience requise, ou l'organisation professionnelle dont l'auditeur est
membre.
Documentation
22. L'auditeur doit documenter dans ses dossiers de travail la stratégie générale
d’audit et le programme de travail, y compris des modifications importantes
apportées au cours du déroulement de la mission.
26. L'auditeur peut s'entretenir des questions relatives à la planification avec les
personnes constituant le gouvernement d'entreprise et avec la direction de
l'entité. Ces entretiens peuvent faire partie de la communication d'ensemble
prévue à ces personnes ou peuvent avoir lieu pour améliorer l'efficacité et
l'efficience de l'audit. Les entretiens avec les personnes constituant le
gouvernement d'entreprise portent sur le plan de mission et le calendrier du
déroulement de l'audit, sur les limitations de son étendue, ou sur tout autre
question additionnelle. Les entretiens avec la direction interviennent souvent
pour faciliter la conduite et l'administration de la mission d'audit (par exemple
pour coordonner certaines des procédures d'audit planifiées avec le propre
travail du personnel de l'entité).
Bien que ces entretiens interviennent fréquemment, l'auditeur conserve la
responsabilité de la stratégie globale d'audit définie dans le plan de mission et
du programme de travail. Lorsque ces entretiens portent sur des questions
traitées dans le plan de mission ou le programme de travail, un soin particulier
est apporté afin de ne pas compromettre l'efficacité de l'audit. Par exemple,
l'auditeur prend en compte le fait que des entretiens avec la direction qui
portent sur la nature, le calendrier et le détail des procédures d'audit peuvent
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Audit légal et contractuel
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27. L'auditeur doit accomplir les tâches suivantes avant le commencement d'une
mission d'audit initiale:
les accords à intervenir avec l'auditeur précédent, à moins que la loi ou les
règlements ne l'interdisent; pour, par exemple, revoir leurs dossiers de travail ;
les sujets importants (y compris ceux portant sur l'application des principes
comptables ou des normes d'audit ou de rapports) discutés avec la direction lors
de la sélection initiale de l'auditeur, la communication de ces sujets aux
personnes constituant le gouvernement d'entreprise et la façon dont ils
affectent le plan de mission ou le programme de travail ;
les procédures d'audit prévues pour recueillir des éléments probants suffisants et
appropriés concernant les soldes d'ouverture (voir paragraphe de la Norme
3510 « Missions initiales – Soldes d'ouverture ») ;
l'affectation du personnel du cabinet d’audit ayant des aptitudes et des
compétences de niveaux suffisants pour répondre aux risques significatifs
anticipés ;
d'autres procédures requises par le système de contrôle qualité du cabinet
dans le cas de missions d'audit initiales (par exemple, le système de contrôle
qualité du cabinet peut demander à ce qu'un autre associé ou une personne
d'expérience revoit le plan de mission avant d'entreprendre des procédures
d'audit importantes, ou les rapports avant leur émission).
Cette annexe donne des exemples de sujets que l'auditeur peut prendre en considération
lors de l'établissement du plan de mission. Beaucoup de ces sujets influenceront
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Audit légal et contractuel
105
L'auditeur peut prendre en considération les éléments suivants lorsqu'il fixe la date de
l’émission de son rapport, le calendrier de réalisation de l'audit et la nature des
communications requises:
le calendrier prévu par l'entité pour la publication de ses états de synthèse, soit à
des stades intercalaires soit à la date de clôture ;
l'organisation de réunions avec la direction et les personnes constituant le
gouvernement d'entreprise pour s'entretenir de la nature, de l'étendue et du
calendrier de l'audit ;
les entretiens avec la direction et les personnes constituant le gouvernement
d'entreprise portant sur le type de rapports attendus et la date de leur émission
ainsi que sur les autres communications verbales ou écrites, y compris le rapport de
l'auditeur, les lettres à la direction et les communications aux personnes constituant
le gouvernement d'entreprise ;
les entretiens avec la direction concernant les communications attendues relatives à
l'avancement de l'audit au cours de son déroulement ainsi que celles portant sur les
conclusions résultant des procédures d'audit ;
la communication avec les auditeurs des composants concernant les types de
rapports à émettre et leur date de remise, ainsi que le communications en rapport
avec l'audit des composants ;
la nature et le calendrier prévu des communications entre les membres de l'équipe
affectée à la mission, y compris la nature et le calendrier des réunions et dates
prévues pour la revue de leurs travaux ;
les communications éventuelles prévues avec les tiers, y compris les obligations
statutaires ou contractuelles de communications des questions résultant de l'audit.
Démarche de l'audit
L'auditeur peut prendre en considération les questions suivantes lorsqu'il arrête les
dispositions relatives à la démarche de l'audit:
Introduction
3. Les principales dispositions contenues dans la présente Norme sont les suivantes:
procédures d'audit que l'auditeur est tenu de mettre en oeuvre afin d'acquérir
la connaissance de l'entité et de son environnement, y compris de son contrôle
interne (procédures d’évaluation du risque). Elle prévoit également que
l'auditeur s'entretienne avec les membres de l'équipe affectée à la mission sur la
possibilité que les états de synthèse contiennent des anomalies significatives.
Cette partie demande également à l'auditeur de déterminer si, lors de son évaluation
des risques, l'un des risques identifiés est à ce point significatif qu'il exige une démarche
d'audit particulière ou est un risque pour lequel les contrôles de substance, à eux
seuls, ne peuvent fournir des éléments probants suffisants et appropriés. L'auditeur
est tenu d'évaluer la conception des contrôles internes de l'entité, y compris les
procédures de contrôles pertinentes pour faire face à de tels risques et de déterminer si
elles ont été mises en application.
L'auditeur n'est pas tenu de mettre en œuvre toutes les procédures d’évaluation des
risques rappelées ci-dessus pour chacun des aspects de la prise de connaissance décrite
au paragraphe 20. Cependant, il est tenu d'exécuter toutes les procédures d’évaluation
des risques dans le but d'obtenir la connaissance de l'entité requise.
Par exemple:
9. Les procédures analytiques peuvent être utiles pour identifier des opérations ou
événements inhabituels, des montants, ratios et tendances pouvant faire apparaître
des éléments ayant une incidence sur l’audit et les états de synthèse. En mettant en
œuvre des procédures analytiques en tant que procédures d’évaluation des
risques, l'auditeur projette les résultats attendus sur la base d'hypothèses
plausibles. Lorsque la comparaison du résultat attendu avec les montants
enregistrés ou les ratios constatés sur la base des réalisations conduit à des
variations inhabituelles ou inattendues, il prend en compte ces constatations lors
de l'identification du risque d’anomalies significatives.
11. Lorsque l'auditeur décide d'utiliser les informations recueillies au cours des
exercices précédents sur l'entité et son environnement, il doit vérifier si des
changements sont survenus depuis l'exercice précédent et si ceux-ci peuvent
avoir un impact sur la pertinence des informations utilisées pour l'audit de la
période en cours.
12. Les membres de l’équipe affectée à la mission doivent discuter entre eux de la
possibilité que les états de synthèse de l'entité contiennent des anomalies
significatives.
13. L'objectif de cette discussion entre les membres de l’équipe affectée à la mission
consiste à obtenir, dans les domaines qui leur sont assignés, une meilleure
compréhension des anomalies significatives potentielles résultant de fraudes ou
d'erreurs que peuvent contenir les états de synthèse, et de comprendre comment le
résultat de leurs propres travaux peut affecter d'autres aspects de l'audit, en
particulier le choix de la nature, du calendrier et de l'étendue de procédures d'audit
complémentaires.
Le guide d’audit donne des exemples de sujets que l'auditeur peut considérer lors de sa
prise de connaissance de l'entité et de son environnement concernant les
caractéristiques (a) à (d) cidessus.
l'entité, dès lors que ceux-ci peuvent contenir des anomalies significatives au
regard de ces règles si la direction ne les établit pas en conformité avec celles-ci.
Nature de l'entité
20. L'auditeur doit acquérir la connaissance des objectifs et des stratégies de l'entité,
ainsi que des risques y relatifs liés à l’activité qui peuvent engendrer des anomalies
significatives dans les états de synthèse.
21. Les petites entités souvent ne fixent pas leurs objectifs et stratégies ou ne gèrent pas les
risques liés à l’activité par des plans ou des procédures formalisés. Dans beaucoup de
cas, ces aspects ne sont pas documentés. Dans de telles entités, l'auditeur acquiert la
connaissance de ces questions par des demandes d’informations auprès de la direction
et par l'observation de la façon dont l'entité y répond.
23. Les mesures faites en interne peuvent mettre en évidence des résultats inattendus ou des
tendances, exigeant une demande d’informations de la direction auprès d’autres
personnes afin de déterminer leur cause et prendre des mesures correctives.
24. Les petites entités n'ont habituellement pas de procédures formalisées pour mesurer et
examiner leur performance financière. Néanmoins, la direction utilise souvent certains
indicateurs-clés, compte tenu de sa connaissance et de son expérience du secteur
d’activité en tant que bases valables pour évaluer la performance financière et pour
prendre des mesures appropriées.
Contrôle interne
25. L'auditeur doit acquérir la connaissance du contrôle interne qui intéresse l’audit.
L'auditeur prend connaissance du contrôle interne pour identifier des types d’anomalies
potentielles, pour évaluer les facteurs pouvant engendrer des risques d’anomalies
significatives et pour définir la nature, le calendrier et l’étendue de procédures d'audit
complémentaires.
26. Le contrôle interne, objet de la présente Norme, est constitué des éléments suivants :
28. Il existe un lien direct entre les objectifs d'une entité et les contrôles qu’elle met en place
pour s’assurer de leur réalisation. Les objectifs de l'entité, et par conséquent les contrôles
mis en place, concernent l’information financière, les opérations et leur conformité avec
29. Généralement, les contrôles pertinents pour l’audit sont, d’une part, ceux contribuant à
l'objectif de l'entité de présenter des états de synthèse destinés à des tiers, donnant une
image fidèle (ou présentant sincèrement, dans tous leurs aspects significatifs),
conformément au référentiel applicable, et d’autre part, de gérer les risques susceptibles
d’engendrer une anomalie significative dans ceux-ci. Il relève du jugement professionnel
de l'auditeur, en tenant compte des obligations prévues par la présente Norme, de
déterminer si un contrôle, exécuté séparément ou combiné à d'autres, est pertinent pour
l'évaluation du risque d’anomalies significatives et pour la conception et l’exécution
de procédures d'audit complémentaires permettant de répondre aux risques identifiés.
En exerçant ce jugement, l'auditeur tient compte des circonstances, de la composante
du contrôle interne concernée et des facteurs tels que:
31. Les procédures d’évaluation des risques, dans l’obtention d’éléments probants relatifs à
la conception et à la mise en application de contrôles pertinents, peuvent comprendre
des entretiens avec le personnel de l'entité, l’observation de la mise en œuvre de
contrôles spécifiques, l’inspection de documents et de rapports, ainsi que le suivi
des opérations à travers le système d'information relatif à l’élaboration de
l’information financière. Les entretiens seuls ne sont pas suffisants pour évaluer la
conception d’un contrôle pertinent pour l’audit ou pour déterminer s’il est bien mis en
application.
32. La prise de connaissance des contrôles mis en place dans une entité n'est pas
suffisante pour tester l'efficacité opérationnelle de ces contrôles, à moins qu'il y ait
une certaine automatisation assurant la régularité de l'opération de contrôle (les
éléments de contrôle interne manuels ou informatisés pertinents pour l'audit sont
décrits ci-dessous). Par exemple, l'obtention d’éléments probants relatifs à la mise en
application d’un contrôle manuel à un moment précis n’apporte pas d’éléments
probants quant à l'efficacité de l’exécution du contrôle à des moments différents au
cours de la période auditée. En revanche, un système informatique permet à une entité
de traiter uniformément des volumes de données importants. Il accroît la capacité de
l'entité à assurer le suivi de la performance des activités de contrôle interne et à mettre
en place une séparation efficace des tâches grâce à des contrôles de sécurité dans les
applications, les bases de données, et les systèmes d'exploitation. Par conséquent, en
raison de l'uniformité inhérente aux systèmes informatiques, la réalisation de
procédures d'audit destinées à déterminer si un contrôle informatisé a été mis en
place peut éventuellement servir de test sur le fonctionnement effectif de ce
contrôle, sous réserve de l’appréciation de l'auditeur et des tests effectués sur les
procédures de contrôle interne, tels que ceux portant sur les modifications apportées
aux programmes. Les tests sur le fonctionnement effectif des contrôles sont décrits
plus en détail dans la Norme 2330.
33. La plupart des entités ont recours à des systèmes informatiques pour l’élaboration de
l’information financière et les besoins opérationnels. Cependant, même lorsqu'un
système informatique est très largement utilisé, il subsiste toujours des éléments
manuels dans les systèmes. L'équilibre entre les éléments manuels et informatisés est
variable.
35. Un système informatique d’information crée également des risques spécifiques liés
au contrôle interne d'une entité, notamment:
36. Les aspects manuels des systèmes peuvent s’avérer plus appropriés lorsque le
jugement et la discrétion sont exigés, notamment dans les situations suivantes:
38. L'étendue et la nature des risques de contrôle interne varient selon la nature et les
caractéristiques du système d’information de l'entité. Par conséquent, la prise de
connaissance du contrôle interne permet à l'auditeur d’évaluer si l'entité répond
de manière adéquate aux risques résultant de l'utilisation de systèmes
informatisés ou manuels par la mise en place de contrôles efficaces.
40. De plus, les contrôles peuvent être contournés suite à la collusion de deux ou de
plusieurs personnes, ou le contrôle interne est outrepassé par la direction. Par exemple,
la direction peut conclure des accords parallèles avec des clients qui viennent modifier
les conditions générales de ventes de l'entité, ce qui peut entraîner des erreurs
concernant la reconnaissance des produits dans les comptes. De même, des contrôles
inclus dans des logiciels informatiques conçus pour identifier et signaler les opérations
qui excèdent des limites de crédit spécifiques, peuvent être outrepassés ou neutralisés.
41. Les petites entités ont souvent peu d'employés, ce qui peut limiter les possibilités de
séparation des tâches. Cependant, s’agissant des domaines-clés, même dans une très
petite entité, il est possible de mettre en place un certain niveau de séparation des
tâches ou toute autre forme de contrôles peu sophistiqués mais efficaces. La
possibilité que les contrôles soient outrepassés par le propriétaire-gérant dépend en
grande partie de l'environnement de contrôle et en particulier, de son attitude vis-à-
vis de l'importance du contrôle interne.
L’environnement de contrôle
(e) la structure d'organisation – la structure dans laquelle les activités d'une entité sont
planifiées, exécutées, contrôlées et examinées pour atteindre les objectifs ;
45. L'environnement de contrôle ne peut à lui seul prévenir, ou détecter et corriger une
anomalie significative dans des flux d’opérations, des soldes de comptes, des
informations fournies dans les états de synthèse ou des assertions afférentes.
L'auditeur prend donc généralement en compte l'impact d'autres composantes,
parallèlement à l'environnement de contrôle, quand il évalue le risque d’anomalies
significatives; par exemple, le suivi des contrôles et de l’ exécution des activités de
contrôle spécifiques.
46. L'auditeur doit acquérir la connaissance, d’une part, du processus suivi par l'entité
pour identifier les risques liés à l’activité en rapport avec les objectifs de
l’information financière et afin de décider des mesures adéquates à mettre en
œuvre pour gérer ces risques et, d’autre part, des résultats de ce processus. Le
processus est décrit comme le « processus d’évaluation des risques par l'entité » et
constitue la base permettant à la direction d’identifier les risques à gérer.
48. Dans une petite entité, la direction peut ne pas disposer d’un processus formel
d’évaluation des risques tel que décrit dans le paragraphe 76. Pour de telles entités,
l'auditeur examine avec la direction la manière dont celle-ci identifie et traite les
risques liés à l’activité.
les flux d’opérations dans les activités de l'entité ayant un caractère significatif
pour les états de synthèse ;
la façon dont le système d'information saisit des événements, autres que des
flux d’opérations, ayant un caractère significatif pour les états de synthèse ;
51. L'auditeur doit acquérir la connaissance de la façon dont l'entité communique les
rôles et les responsabilités en matière d'élaboration de l'information financière,
ainsi que les éléments significatifs afférents. La communication implique la
définition des rôles et des responsabilités individuels concernant le contrôle interne
relatif à l’élaboration de l’information financière et peut revêtir des formes telles que
des manuels de procédures et de principes comptables.
Activités de contrôle
52. L'auditeur doit acquérir une compréhension suffisante des activités de contrôle
pour évaluer le risque d’anomalies significatives au niveau des assertions et pour
concevoir des procédures d'audit complémentaires répondant aux risques
identifiés. Les activités de contrôle correspondent aux politiques et procédures qui
permettent de s'assurer que les instructions de la direction sont mises en œuvre ; par
exemple, que des mesures nécessaires sont prises à l’égard des risques qui menacent
la réalisation des objectifs de l'entité. Les activités de contrôle, qu'elles soient incluses
dans les systèmes informatiques ou dans les systèmes manuels, ont divers objectifs et
sont appliquées à différents niveaux organisationnels et fonctionnels. Les exemples
d’activités de contrôle spécifiques comprennent notamment:
l’autorisation ;
l’évaluation des performances ;
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Audit légal et contractuel
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le traitement de l'information ;
les contrôles physiques ;
la séparation des tâches.
54. L'auditeur doit acquérir la connaissance de la façon dont l'entité a répondu aux
risques résultant du système informatique.
55. L'auditeur doit acquérir la connaissance des principaux types de moyens que
l'entité utilise pour assurer le suivi du contrôle interne relatif à l’élaboration de
l’information financière, y compris ceux relatifs aux activités de contrôle
pertinentes pour l'audit, ainsi qu’une compréhension de la manière dont l'entité
entreprend des actions correctrices de ses contrôles.
56. Le suivi des contrôles est un processus destiné à évaluer l'efficacité de la performance
du contrôle interne au fil du temps. Il implique d'évaluer en temps voulu la
conception et le fonctionnement des contrôles et de prendre les mesures correctrices
nécessaires, le cas échéant modifiées pour tenir compte des circonstances. La
direction réalise le suivi des contrôles par des activités continues, des évaluations
ponctuelles ou une combinaison des deux. Les activités de suivi continues sont
souvent intégrées aux activités récurrentes normales d'une entité et comprennent des
activités courantes d’encadrement et de supervision.
58. L'auditeur détermine si le risque identifié d’anomalies significatives est lié à des flux
spécifiques d’opérations, à des soldes de comptes particuliers, à des informations
fournies dans les états de synthèse ou des assertions les concernant, ou si ce risque
concerne les états de synthèse en général en affectant potentiellement de multiples
assertions. Ce dernier (risque au niveau des états de synthèse) peut résulter en
particulier d’un environnement de contrôle déficient.
59. La nature des risques résultant d’un environnement de contrôle déficient est telle
qu’ils ne sont pas susceptibles d’être confinés à un risque isolé d’ anomalies
significatives lié à un flux d’opérations, à des soldes de comptes ou d’informations
fournies dans les états de synthèse. Par exemple, des faiblesses telles que le manque
de compétence de la direction peuvent avoir un effet plus diffus sur les états de
synthèse et peuvent exiger une démarche d’audit plus globale de la part de
l'auditeur.
60. En procédant à l’évaluation des risques, l'auditeur peut identifier les contrôles qui sont
susceptibles de prévenir, ou de détecter et de corriger des anomalies significatives au
niveau d’assertions spécifiques. Généralement, il acquiert la compréhension des
contrôles et fait le lien avec les assertions dans le contexte des processus et
systèmes dans lesquels ils s’inscrivent. Cette approche est utile dès lors que chacune
des activités de contrôle ne vise souvent pas qu’un seul risque. Souvent, plusieurs
activités de contrôle, associées à d’autres éléments de contrôle interne, seront
nécessaires pour répondre à un risque.
63. L’identification de risques significatifs, qui intervient dans la plupart des audits,
relève du jugement professionnel de l'auditeur. En exerçant ce jugement, l'auditeur
exclut l’effet des contrôles spécifiques liés au risque identifié pour déterminer si la
nature du risque, l’importance probable d’anomalies potentielles, y compris la
possibilité qu’un risque puisse résulter en de multiples anomalies, et la possibilité que
ce risque se concrétise sont telles, qu’elles requièrent une démarche d’audit
particulière. Des opérations courantes ou ne présentant pas par nature de complexité
et qui sont sujettes à des traitements systématiques, sont moins susceptibles
d’engendrer des risques significatifs car les risques inhérents qui leur sont attachés
sont plus faibles. Par ailleurs, les risques qui peuvent engendrer des anomalies
significatives proviennent souvent de l’activité elle-même. En considérant la nature
des risques, l'auditeur prend en considération un certains nombres de facteurs, et
notamment:
64. Les risques significatifs sont souvent liés à des opérations significatives non
courantes ou à des questions sujettes à l'exercice d'un jugement. Des opérations
significatives non courantes sont des opérations exceptionnelles en raison de leur
taille ou de leur nature et qui ne se produisent donc pas fréquemment. Les
questions sujettes à l'exercice d'un jugement peuvent concerner des estimations
comptables pour lesquelles il existe une incertitude significative dans les critères
d’appréciation retenus.
65. Les risques d’anomalies significatives peuvent être plus importants pour les
risques relatifs à des opérations significatives non courantes, du fait notamment:
66. Les risques d’anomalies significatives peuvent être plus importants pour des
risques relatifs à des questions sujettes à l'exercice d'un jugement et qui ont
recours à des estimations comptables ; par exemple:
le jugement exercé peut être subjectif, complexe ou exiger des hypothèses pour
mesurer l'impact d’événements futurs, par exemple: déterminer la juste valeur.
67. Pour les risques significatifs, dans la mesure où l'auditeur ne l'a pas déjà fait, il
doit évaluer la conception des contrôles de l’entité, y compris les activités de
contrôle, et déterminer si ces contrôles ont été mis en œuvre.
68. Si la direction n’a pas pris suffisamment en compte ces questions en mettant en place des
contrôles nécessaires pour prévenir les risques significatifs et si, en conséquence,
l'auditeur juge qu’il existe une faiblesse majeure dans le contrôle interne de l’entité, il
la communique aux personnes constituant le gouvernement d’entreprise selon les
dispositions du paragraphe 120. Dans ces circonstances, il prend également en
compte les conséquences pour son évaluation du risque.
Risques pour lesquels des contrôles de substance seuls ne peuvent fournir des éléments
probants suffisants et appropriés
69. Lors de l’évaluation du risque, selon la procédure décrite au paragraphe 100, l'auditeur
doit également évaluer les systèmes de contrôle et les moyens de leur mise en œuvre,
y compris les activités de contrôle, portant sur des risques pour lesquels, selon son
propre jugement, il n’est pas possible ou faisable de réduire le risque d’anomalies
significatives au niveau de l’assertion à un niveau acceptable faible sur la base des
éléments probants recueillis à partir des seuls contrôles de substance. Les
conséquences à tirer de tels risques sur les procédures d’audit complémentaires sont
décrites au paragraphe 25 de la Norme 2330.
assertions s’appuie sur les éléments probants disponibles lors de son évaluation
et peut évoluer au cours de l’audit lorsque des éléments probants
complémentaires sont recueillis.
72. L'auditeur doit informer, dès que possible, les personnes constituant le
gouvernement d’entreprise ou la direction au niveau approprié de
responsabilité, des faiblesses majeures qu’il a relevées dans la conception ou
la mise en œuvre du contrôle interne.
73. Lorsque l'auditeur identifie des risques d’anomalies significatives que l’entité
n’aurait pas sous contrôle ou pour lesquels les contrôles mis en place sont inadéquats,
ou si, selon son jugement, il existe une faiblesse majeure dans le processus
d’évaluation des risques par l’entité, il inclut cette question dans sa communication
des faiblesses apparues à l’occasion de sa mission et intéressant les personnes
constituant le gouvernement d’entreprise (voir Norme 1260 « Communication des
questions soulevées à l’occasion de l'audit aux personnes constituant le
gouvernement d’entreprise »).
Documentation
75. La façon dont l'auditeur consigne ces informations relève de son jugement
professionnel. En particulier, les résultats de son évaluation des risques peuvent être
consignés séparément, ou peuvent faire partie de la documentation sur les
procédures d’audit complémentaires mises en œuvre (voir paragraphes 73 de la
Norme 2330 pour plus de précisions à ce sujet).
Introduction
Caractère significatif
mois peut être le signe d'une anomalie significative potentielle si cette erreur se
répète chaque mois.
(a) soit de réduire, lorsque ceci est possible, le risque d’anomalies significatives
identifié en réalisant des tests de procédures plus étendus ou supplémentaires ;
ou
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Audit légal et contractuel
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11. L'évaluation par l’auditeur du seuil de signification et du risque d’audit peut être
différente entre le moment de la planification initiale de la mission et celui de
l'évaluation des résultats des procédures d'audit. Ceci peut résulter d'un
changement de circonstances ou de l’évolution de la connaissance de l'auditeur
au fur et à mesure de la réalisation de l'audit. Par exemple, si des procédures
d'audit sont réalisées avant la fin de la période, l'auditeur anticipera le résultat
des opérations et la situation financière. Si le résultat réel des opérations et la
situation financière diffèrent de façon significative, l'évaluation du caractère
significatif et du risque d'audit peuvent aussi changer. En outre, l'auditeur peut,
lors de la planification des travaux d'audit, fixer délibérément le seuil de
signification acceptable à un niveau inférieur à celui prévu pour évaluer les
résultats de l'audit. Ceci peut être fait pour réduire la possibilité que des
anomalies ne soient pas détectées et ménager à l'auditeur une marge de sécurité
lors de son évaluation de l'incidence des anomalies découvertes au cours de
l'audit.
(a) les anomalies spécifiques relevées par l'auditeur, y compris l’effet net de celles
non corrigées mises en évidence par l'audit des périodes précédentes ; et
(b) la meilleure estimation que l'auditeur peut faire des autres anomalies qui ne
peuvent être spécifiquement quantifiées (ex: erreurs escomptées).
14. L'auditeur est tenu de déterminer si le cumul des anomalies non corrigées revêt
un caractère significatif. Si l’auditeur conclut que tel peut être le cas, il est tenu
d’envisager de réduire le risque d'audit en étendant les procédures d'audit ou en
demandant à la direction de corriger les états de synthèse. Quel que soit le cas, il
est possible que la direction désire corriger les états de synthèse des anomalies
relevées.
15. Si la direction refuse de corriger les états de synthèse et si les résultats des
procédures d'audit ne permettent pas à l'auditeur de conclure que le cumul des
anomalies non corrigées ne revêt pas un caractère significatif, il doit envisager
d’apporter au contenu de son rapport les modifications appropriées, selon la
Norme 5701 « Modifications apportées au contenu du rapport de l'auditeur
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Audit légal et contractuel
131
(indépendant) ».
16. Si le total des anomalies non corrigées relevées par l'auditeur avoisine le seuil de
signification fixé, l'auditeur détermine s'il est possible que la somme des
anomalies non détectées et de celles non corrigées dépasse ce seuil. Ainsi, dès lors
que le total des anomalies non corrigées est en passe d'atteindre le seuil de
signification fixé, l'auditeur envisagera de réduire le risque d’audit en mettant en
œuvre des procédures d'audit supplémentaires ou demandera à la direction de
corriger les états de synthèse en fonction des anomalies relevées.
17. Lorsque l’auditeur a relevé une anomalie significative résultant d’une erreur, il
doit communiquer cette anomalie sans délai au niveau hiérarchique approprié de
la direction et s’interroger sur l’opportunité de la communiquer aux personnes
constituant le gouvernement d’entreprise, selon la Norme 1260 «Communication
des questions soulevées à l’occasion de l’audit aux personnes constituant le
gouvernement d’entreprise».
Introduction
Réponses globales
5. De telles considérations ont, dès lors, une influence significative sur l’approche
globale d’audit retenue par l'auditeur en l’amenant à privilégier, par exemple,
une approche principalement fondée sur des contrôles de substance
(approche de substance) ou une approche faisant appel aussi bien aux tests de
procédures qu’aux contrôles de substance (approche mixte).
La nature des procédures d’audit est de la plus grande importance pour apporter des
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Audit légal et contractuel
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7. L’évaluation par l'auditeur des risques identifiés au niveau des assertions lui
permet de définir l’approche d’audit appropriée pour concevoir et mettre en
œuvre les procédures d’audit complémentaires. Dans certains cas, l'auditeur peut
considérer que seuls des tests de procédures peuvent apporter une réponse
appropriée à son évaluation du risque d’anomalies significatives pour une
assertion donnée. Dans d’autres, il peut estimer que seule la mise en œuvre de
contrôles de substance est justifiée, et donc ne pas tenir compte de l’efficacité des
contrôles dans le cadre de l’évaluation du risque concernée. Cela peut être le cas
lorsque les procédures d’évaluation du risque faites par l'auditeur n'ont pas
identifié de contrôles pertinents pour cette assertion, ou lorsqu’il ne serait pas
efficient de procéder à des tests de fonctionnement des contrôles. Néanmoins,
l'auditeur aura besoin d'être convaincu que la mise en œuvre des seuls contrôles de
substance lui permettra de réduire le risque d’anomalies significatives à un niveau
faible acceptable. Souvent, il peut estimer qu’une approche mixte utilisant à la fois
des tests de procédures et des contrôles de substance est une approche efficace.
Indépendamment de l’approche choisie, il conçoit et met en œuvre des contrôles
de substance pour les flux d’opérations, soldes de compte et les informations
fournies dès lors qu’ils sont significatifs, tel que requis par le paragraphe 49.
Nature
Calendrier
10. Le calendrier définit le moment où les procédures d’audit sont mises en œuvre, ou
la période ou la date sur lesquelles porteront les éléments probants à recueillir.
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11. L'auditeur peut mettre en œuvre des tests de procédures ou des contrôles de
substance à une date intercalaire ou à la fin de la période. Plus le risque
d’anomalies significatives est élevé, plus il est probable que l'auditeur décidera
qu’il est plus efficace d’appliquer des contrôles de substance à la fin de la période
ou à une date proche de celle-ci, plutôt qu’à une date antérieure, ou de mettre en
œuvre des procédures d’audit non annoncées ou inopinées (p. ex., mettre en
œuvre des procédures d’audit dans des sites sélectionnés sans annonce préalable).
Par ailleurs, la mise en œuvre de procédures d’audit avant la fin de la période peut
aider l'auditeur à identifier des problèmes significatifs très tôt au cours de l’audit et
donc à les résoudre avec l’assistance de la direction ou à développer une approche
d’audit efficace en réponse à ces problèmes. Lorsque l'auditeur met en œuvre des
tests de procédures ou des contrôles de substance avant la fin de la période, il
apprécie la nécessité de recueillir des éléments probants additionnels pour le
restant de la période (voir paragraphes 23 à 25).
12. Certaines procédures d’audit ne peuvent être mises en œuvre qu’à la fin de la
période ou après cette date, par exemple le rapprochement entre les états de
synthèse et la comptabilité et l’examen des ajustements enregistrés lors de
l'établissement des états de synthèse. S’il y a un risque que l’entité ait indûment
comptabilisé des contrats de ventes, ou que des opérations n’aient pas été
achevées à la fin de la période, l'auditeur met en œuvre des procédures en vue
d’apporter des réponses à ce risque spécifique. Par exemple, lorsque des
opérations sont individuellement significatives ou qu’une erreur de césure des
exercices peut conduire à une anomalie significative, l'auditeur vérifie
normalement les opérations proches de la fin de la période.
14. L’utilisation de techniques d’audit assistées par ordinateur peut permettre un plus
grand nombre de tests sur des opérations automatisées et des fichiers
comptables. De telles techniques peuvent être utilisées pour sélectionner des
échantillons d’opérations à partir de fichiers maîtres informatiques, pour trier des
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Audit légal et contractuel
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Tests de procédures
15. L'auditeur est tenu de mettre en œuvre des tests de procédures lorsque, dans son
évaluation du risque, il présume que les contrôles fonctionnent efficacement ou
lorsque des contrôles de substance seuls ne fournis sent pas d’éléments probants
suffisants et appropriés au niveau des assertions.
17. Si, en application du paragraphe 115 de la Norme 2315, l'auditeur conclut qu’il
n’est pas possible ou réalisable de réduire le risque d’anomalies significatives
au niveau des assertions à un niveau faible acceptable au moyen d’éléments
probants recueillis à partir de contrôles de substance uniquement, il doit réaliser
des tests sur les contrôles concernés pour recueillir des éléments probants
quant à l’efficacité de leur fonctionnement.
19. L'auditeur doit mettre en œuvre d’autres procédures d’audit en association avec
des demandes d’informations afin de tester l’efficacité du fonctionnement des
contrôles. Bien qu'ayant un objectif autre que celui d’obtenir la compréhension de
la conception et de la mise en place des contrôles, les tests portant sur l’efficacité du
fonctionnement des contrôles comprennent généralement les mêmes types de
procédures d’audit que celles utilisées pour évaluer la conception et la mise en
place des contrôles, et peuvent aussi inclure une réexécution par l'auditeur des
contrôles (effectués par l'entité).
20. Pour répondre à son évaluation du risque, l'auditeur peut concevoir un test de
procédures à mettre en œuvre conjointement avec une vérification de détail
sur la même opération. L’objectif des tests de procédures est d’évaluer si un
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22. Des éléments probants relatifs uniquement à un moment précis peuvent être
suffisants pour satisfaire l’objectif de l'auditeur, par exemple dans le cas d’un
test des contrôles portant sur les procédures de prise d’inventaire physique de
l’entité à la fin de la période. Si, par contre, l'auditeur recherche des éléments
probants portant sur l’efficacité d’un contrôle sur une période donnée, les
éléments probants recueillis relatifs uniquement à un moment précis peuvent être
insuffisants et l’auditeur les complètera par d'autres tests portant sur les contrôles
capables de fournir des éléments probants que ces contrôles ont fonctionné
efficacement aux moments pertinents de la période auditée. Ces autres tests
peuvent consister en des tests portant sur le suivi effectué par l’entité elle-même
sur ses contrôles.
23. Lorsque l'auditeur recueille des éléments probants portant sur l’efficacité du
fonctionnement des contrôles durant une partie de la période, il doit déterminer
les éléments probants additionnels qu’il doit recueillir pour la période restant à
courir.
24. Des éléments probants additionnels peuvent être recueillis, par exemple, en
étendant les tests portant sur l’efficacité du fonctionnement des contrôles sur le
restant de la période, ou sur le suivi effectué par l’ entité elle-même sur ses
contrôles internes.
25. Si l'auditeur prévoit d’utiliser des éléments probants portant sur l’efficacité du
fonctionnement des contrôles recueillis lors des audits précédents, il doit
recueillir des éléments probants pour savoir si des changements dans des
contrôles spécifiques ont eu lieu postérieurement à l’audit précédent. Il doit
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26. Si l'auditeur prévoit de s'appuyer sur des contrôles qui ont changé depuis qu’ils
ont été testés pour la dernière fois, il doit tester l’efficacité du fonctionnement
de ces contrôles lors de l’audit en cours. Des changements peuvent affecter la
pertinence des éléments probants recueillis au cours des périodes précédentes de
manière telle qu’ils ne peuvent plus servir de base sur laquelle s'appuyer
valablement. Par exemple, des modifications de système qui permettent à une
entité de recevoir un nouveau rapport édité par le système n’affectera
probablement pas la pertinence des éléments probants de la période précédente ;
à l'inverse, une modification du système qui implique que des données soient
désormais cumulées ou calculées différemment, l’affectera.
27. Si l'auditeur prévoit de s'appuyer sur des contrôles qui n’ont pas changé depuis
la dernière fois qu’ils ont été testés, il doit tester l’efficacité du fonctionnement
de ces contrôles au moins une fois tous les trois audits. Comme indiqué dans les
paragraphes 40 et 44, l'auditeur ne peut pas s'appuyer sur des éléments probants
portant sur l’efficacité du fonctionnement des contrôles recueillis lors d’audits
précédents pour des contrôles qui ont changé depuis la dernière fois qu’ils ont
été testés, ou pour des contrôles qui réduisent un risque significatif. La décision
de l'auditeur de s'appuyer ou non sur des éléments probants recueillis lors d’audits
précédents pour d’autres contrôles est une question de jugement professionnel. De
plus, la durée de la période pouvant s’écouler avant de retester ces contrôles est
aussi une question de jugement professionnel, mais ne peut pas excéder deux
ans.
En général, plus le risque d’anomalies significatives est élevé, ou plus la confiance dans
les contrôles est élevée, plus le délai pouvant s’écouler avant que ne soit re-testé un
contrôle, le cas échéant, est susceptible d’être court. Parmi les facteurs qui ont
normalement pour effet de réduire ce délai, ou qui conduisent à ne pas s’appuyer sur
les éléments probants recueillis lors des audits précédents, se trouvent les éléments
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suivants:
28. Lorsqu’il existe un certain nombre de contrôles pour lesquels l'auditeur juge
approprié d’utiliser les éléments probants recueillis lors des audits précédents,
il doit tester l’efficacité du fonctionnement de certains de ces contrôles lors de
chaque audit. La raison de cette disposition est d’écarter la possibilité que
l'auditeur applique l’approche du paragraphe 41 à tous les contrôles sur lesquels il
se propose de s’appuyer, et teste tous ces contrôles sur une seule période d’audit
sans les tester sur les deux périodes d’audit postérieures.
30. L'auditeur conçoit des tests de procédures pour recueillir des éléments probants
suffisants et appropriés établissant que les contrôles ont fonctionné effectivement
pendant toute la période sur laquelle il s’appuie pour l’efficacité de leur
fonctionnement. Les questions qu'il peut prendre en compte pour déterminer
l’étendue de ces tests de procédures comprennent les points suivants:
31. Plus l'auditeur s'appuie sur l’efficacité du fonctionnement des contrôles dans
l’évaluation du risque, plus l’étendue de ses tests de procédures est importante.
De plus, si le taux des déviations attendues d’un contrôle s'accroît, l'auditeur
augmente l’étendue de ses tests de procédures. Néanmoins, il apprécie si le taux
de déviations attendu indique que le contrôle ne sera pas suffisant pour réduire le
risque d’anomalies significatives au niveau de l’assertion à un niveau qui
correspond à l’évaluation qu’il en a faite. Si le taux de déviation attendu se trouve
être trop élevé, l'auditeur peut estimer que les tests de procédures pour une
assertion particulière peuvent ne pas être efficaces.
Contrôles de substance
33. Des contrôles de substance sont réalisés en vue de détecter des anomalies
significatives au niveau des assertions ; ces contrôles comprennent des
vérifications de détails des flux d’opérations, des soldes de comptes et des
informations fournies dans les états de synthèse, ainsi que des procédures
analytiques. L'auditeur planifie et réalise des contrôles de substance pour
répondre à l’évaluation du risque d’anomalies significatives.
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De plus, il existe des limites inhérentes au contrôle interne, y compris le fait qu'il
puisse être contourné par la direction. Par conséquent, même si l'auditeur estime
que le risque d’ anomalies significatives peut être réduit à un niveau faible
acceptable en réalisant uniquement des tests de procédures pour une assertion
particulière relative à un flux d’opérations, à un solde de compte ou à une
information fournie dans les états de synthèse (voir paragraphe 8), il réalise
toujours des contrôles de substance pour chaque flux d’ opérations, solde de
compte, et information fournie dans les états de synthèse, dès lors qu’ils sont
significatifs.
35. Les contrôles de substance réalisés par l'auditeur doivent inclure les procédures
d’audit suivantes relatives au processus d'établissement des états de synthèse:
37. Les procédures analytiques sont généralement plus adaptées à des volumes
importants d’opérations dont la tendance est prévisible dans le temps. Les
vérifications de détail sont généralement plus appropriées pour recueillir des
éléments probants sur certaines assertions relatives à des soldes de comptes, y
compris les assertions relatives à l’existence et à l’évaluation. Dans certaines
situations, l'auditeur peut juger que la mise en œuvre de procédures analytiques
seules peut suffire à réduire le risque d’anomalies significatives à un niveau faible
acceptable. Par exemple, il peut juger que la mise en oeuvre de procédures
analytiques seules répond à l’évaluation du risque d’anomalies significatives pour
un flux d’opérations dans le cas où son évaluation du risque est étayée par des
éléments probants recueillis lors de la mise en œuvre de tests sur l’efficacité du
fonctionnement des contrôles. Dans d’autres situations, l'auditeur peut juger que
seules des vérifications de détail sont appropriées ou qu’une association de
procédures analytiques et de vérifications de détail répond mieux à l’évaluation
des risques.
38. Lorsque des contrôles de substance sont réalisés à une date intermédiaire,
l'auditeur doit mettre en œuvre des contrôles de substance
complémentaires, ou des contrôles de substance en association avec des
tests de procédures, pour couvrir le restant de la période afin d’avoir une
base raisonnable permettant d'extrapoler que les conclusions de l'audit à
la date intermédiaire sont toujours valables à la fin de la période.
41. Plus le risque d’anomalies significatives est élevé, plus les contrôles de substance
sont étendus. Dès lors que l’évaluation du risque d’anomalies significatives tient
compte du contrôle interne, les contrôles de substance peuvent être étendus
davantage en raison de résultats peu convaincants des tests sur l’efficacité du
fonctionnement des contrôles. Néanmoins, augmenter l’étendue d’une procédure
d’audit n’est approprié que si la procédure d’audit elle-même est pertinente par
rapport au risque spécifique.
42. Lors de la définition des vérifications de détail, l’étendue des vérifications est
normalement prévue en termes de taille d’échantillon, qui dépend du risque
d’anomalies significatives. Néanmoins, l'auditeur prend également en compte
d’autres questions, notamment celle de savoir s’il est plus efficace d’utiliser d’autres
moyens de sélection pour ces vérifications, tels que la sélection des éléments
importants ou inhabituels parmi une population, par opposition à la sélection d’un
échantillon représentatif de cette population ou à la stratification de la population en
sous-populations homogènes à des fins de sondages. La Norme 3530 donne des
modalités d'application sur l’utilisation des sondages et d’autres modes de sélection
d’éléments à des fins de tests. Lors de la définition des procédures analytiques,
l'auditeur détermine le montant des écarts avec les résultats attendus qui peut être
accepté sans investigation supplémentaire. La détermination de ce montant est
influencée principalement par le seuil de signification fixé et le degré de cohérence
par rapport au niveau d’assurance désiré. Elle implique la prise en considération de
la possibilité que de multiples anomalies dans un solde de compte, un flux
d’opérations ou un élément d’information spécifiques puissent, en cumulé, s’élever à
un montant non acceptable. Lors de la conception de procédures analytiques,
l'auditeur augmente le niveau d’assurance désiré lorsque le risque d’anomalies
significatives croît. La Norme 3520, « Procédures analytiques », donne des modalités
d'application des procédures analytiques dans un audit.
43. L'auditeur doit mettre en œuvre des procédures d’audit afin d’évaluer si la
présentation d'ensemble des états de synthèse, y compris les informations
fournies, est en conformité avec le référentiel comptable applicable. L'auditeur
évalue si les états de synthèse individuels sont présentés d’une manière qui traduit
la classification et la description appropriées des informations financières. La
présentation des états de synthèse établis en conformité avec le référentiel comptable
applicable inclut aussi des informations pertinentes sur les questions significatives.
Ces questions concernent la forme, la disposition et le contenu des états de synthèse
et des ETICs, comprenant, par exemple, la terminologie utilisée, le niveau de détail
donné, la classification des postes dans les états de synthèse et les méthodes retenues
pour l’ évaluation des montants présentés. L'auditeur s'interroge sur le fait de savoir
si, à la lumière des circonstances et des faits dont il a alors connaissance à ce
moment, si la direction aurait dû fournir des informations sur un point particulier.
Lorsqu’il évalue la présentation d'ensemble des états de synthèse, y compris des
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Audit légal et contractuel
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44. Sur la base des procédures d’audit mises en œuvre et des éléments probants
recueillis, l'auditeur doit apprécier si l’évaluation du risque d’anomalies
significatives au niveau des assertions reste appropriée.
46. L'auditeur ne peut pas présumer qu’un cas de fraude ou d’erreur est un fait isolé ;
c’est pourquoi il envisage dans quelle mesure la détection d’une anomalie affecte
l’évaluation du risque d’anomalies significatives. Avant la conclusion de l’audit,
l'auditeur évalue si le risque d’audit est réduit à un niveau faible acceptable et si la
nature, le calendrier et l’étendue des procédures d’audit nécessitent d'être revus.
Par exemple, il apprécie:
47. L'auditeur doit conclure sur le caractère suffisant et approprié des éléments
probants recueillis permettant de réduire à un niveau faible acceptable le risque
d’anomalies significatives dans les états de synthèse. En se forgeant une opinion,
l'auditeur prend en considération tous les éléments probants pertinents, sans tenir
compte du fait qu'ils semblent confirmer, ou contredire, les assertions contenues
dans les états de synthèse.
Documentation
50. L'auditeur doit consigner dans ses dossiers de travail la démarche globale
adoptée en réponse à l’appréciation du risque d’anomalies significatives au
niveau des états de synthèse, la nature, le calendrier et l’étendue des
procédures d’audit complémentaires, le lien entre ces procédures et les
risques identifiés au niveau des assertions, ainsi que les résultats des
procédures d’audit. De plus, si l'auditeur prévoit d’utiliser des éléments
probants sur l’efficacité du fonctionnement des contrôles recueillis lors
d’audits précédents, il doit consigner dans ses dossiers les conclusions
tirées sur la fiabilité de tels contrôles testés au cours d’un précédent audit.
La façon dont ces éléments sont consignés dans le dossier relève du jugement
professionnel de l'auditeur. La Norme 1230, << Documentation d’audit >>, établit
des procédures et des principes fondamentaux et leurs modalités d'application pour
la documentation des travaux dans le contexte de l’audit d'états de synthèse.
TITRE 3
ELEMENTS PROBANTS
Manuel des Normes
Audit légal et contractuel
148
ELEMENTS PROBANTS
SOMMAIRE
Introduction
(a) des écritures comptables de base, ainsi que les pièces ou documents justificatifs,
telles que des chèques ou la trace des transferts électroniques de fonds ;
(d) le grand livre et les livres auxiliaires, les journaux d'écritures comptables et
autres ajustements des états de synthèse qui ne sont pas enregistrés par des
journaux d’écritures formelles ; ainsi que
(e) des documents tels que des feuilles de travail et des feuilles de calcul sous-
tendant l’allocation des coûts, les calculs, les rapprochements et les informations
fournies dans les états de synthèse.
Les écritures comptables sont souvent initiées, enregistrées, traitées et présentées sous
forme électronique. De plus, la comptabilité peut faire partie de systèmes intégrés
qui centralisent des données et couvrent tous les aspects de l’entité relatifs aux
objectifs d'élaboration de l’information financière, opérationnels et de conformité aux
règles fixées.
6. Les autres informations que l'auditeur peut utiliser comme éléments probants
et qui lui permettent de parvenir à étayer de façon raisonnable ses conclusions,
comprennent:
(f) les informations recueillies par l’auditeur à partir de procédures d’audit comme
les demandes d'informations, l’observation et l’inspection ; ainsi que
9. La fiabilité des éléments probants dépend de leur origine, de leur nature, et des
circonstances spécifiques dans lesquelles ils ont été collectés. Il est possible de
formuler des règles générales relatives à la fiabilité de diverses sortes d’éléments
probants ; cependant, de telles règles sont sujettes à d’importantes exceptions.
Même lorsque les éléments probants ont été obtenus de sources externes à l’entité,
certaines circonstances peuvent affecter la fiabilité de l'information obtenue. Par
exemple, des éléments probants obtenus d’une source externe indépendante
peuvent ne pas être fiables si la source n’est pas bien informée. Tout en
reconnaissant que des exceptions peuvent exister, il peut être utile de rappeler les
règles générales suivantes concernant la fiabilité des éléments probants:
les éléments probants d’origine interne sont d'autant plus fiables que les
contrôles internes concernés, imposés par l’entité, sont efficaces ;
les éléments probants recueillis directement par l'auditeur (p. ex.,
l’observation de la mise en œuvre d’un contrôle) sont plus fiables que les
éléments probants obtenus indirectement ou par déduction (p.ex., la
demande d’explications relative à la mise en œuvre d’un contrôle) ;
les éléments probants sont plus fiables lorsqu’ils existent sous forme de
documents, soit papier, soit électronique ou d’un autre genre (p.ex., un
document écrit établi pendant une réunion est plus fiable qu’une
interprétation verbale ultérieure des questions discutées) ;
les éléments probants sous forme de documents originaux sont plus fiables
que les éléments probants sous forme de photocopies ou de fac-similés.
11. Lorsque les informations produites par l’entité sont utilisées pour les besoins
des procédures d’audit, l'auditeur doit recueillir des éléments probants
concernant l’exactitude et l’exhaustivité de ces informations. Afin de permettre à
l'auditeur de recueillir des éléments probants fiables, l’information sur laquelle
s'appuient les procédures d’audit doit être suffisamment exhaustive et exacte. Par
exemple, lors de la mise en œuvre de procédures d'audit sur les ventes consistant à
appliquer des prix standards aux quantités vendues, l'auditeur apprécie
l’exactitude des informations relatives au prix ainsi que l’ exhaustivité et l’
exactitude des données relatives au volume des ventes. La collecte d’éléments
probants portant sur l’exhaustivité et l’exactitude des informations produites par le
système d’information de l’entité peut être réalisée de manière concomitante avec
la procédure d’audit appliquée aux informations lorsque l’obtention de tels
éléments probants fait partie intégrante de la procédure d’audit elle-même. Dans
d’autres situations, l'auditeur peut avoir recueilli des éléments probants sur
l’exhaustivité et l’exactitude de telles informations en testant les contrôles exercés
par l'entité sur la production et la mise à jour de l’information. Cependant, dans
certains cas, il peut décider que des procédures d’audit complémentaires sont
nécessaires. Par exemple, ces procédures complémentaires peuvent comprendre
l’utilisation de techniques d’audit assistées par ordinateur pour recalculer
l’information.
13. L'auditeur doit utiliser les assertions relatives aux flux d’opérations, aux soldes
de comptes, ainsi qu'à la présentation et aux informations fournies dans les états
de synthèse, de façon suffisamment détaillée pour servir de base à son
évaluation du risque d’anomalies significatives, ainsi qu’à la définition et à
l’exécution de procédures d’audit complémentaires. L'auditeur prend en
considération les assertions dans l’évaluation des risques en tenant compte des
différents types d’anomalies éventuelles qui peuvent survenir et, de cette façon,
définit des procédures d’audit en réponse aux risques identifiés. D’autres Normes
traitent des situations particulières dans lesquelles l'auditeur est tenu de recueillir
des éléments probants au niveau des assertions.
14. Les assertions auxquelles l'auditeur fait appel entrent dans les catégories suivantes:
(a) assertions concernant les flux d’opérations et les événements survenus au cours
de la période auditée:
(i) survenance – les opérations et les événements qui ont été enregistrés se
sont produits et se rapportent à l’entité ;
(ii) exhaustivité – toutes les opérations et tous les événements qui auraient
dû être enregistrés, sont comptabilisés ;
(iii) exactitude – les montants et autres données relatives aux opérations et
événements ont été correctement enregistrés ;
(iv) séparation des périodes – les opérations et les événements ont été
enregistrés dans la bonne période comptable ;
(v) imputation comptable – les opérations et les événements ont été enregistrés
dans les comptes appropriés.
(i) existence – les actifs, les passifs et les fonds propres existent ;
(ii) droits et obligations – l’entité détient ou contrôle les droits sur les actifs, et
les dettes correspondent aux obligations de l’entité ;
(iii) exhaustivité – tous les actifs, les passifs et les fonds propres qui auraient dû
être enregistrés l'ont bien été ;
(iv) valorisation et affectation – les actifs, les passifs et les fonds propres sont
portés dans les états de synthèse pour leur bonne valeur et tous les
ajustements résultant de leur valorisation ou de leur affectation sont
enregistrés de façon appropriée.
15. L'auditeur collecte des éléments probants pour parvenir à des conclusions
raisonnables sur lesquelles il fonde son opinion en mettant en œuvre des
procédures d’audit en vue :
17. L’inspection des actifs corporels consiste en un contrôle physique de ces actifs.
L’inspection des actifs corporels peut fournir des éléments probants fiables quant à
leur existence, mais pas nécessairement quant aux droits et obligations détenus par
l’entité ou quant à leur valorisation. L’observation physique du comptage des
stocks s’accompagne généralement de l’inspection d’articles en inventaire pris
individuellement.
Observation physique
Demandes d'informations
20. Sur certains aspects, l'auditeur obtient des déclarations écrites de la part de la
direction pour confirmer les réponses données aux demandes d’informations
orales. Par exemple, l'auditeur obtient généralement des déclarations écrites de la
direction sur des aspects significatifs lorsque aucun autre élément probant suffisant
et approprié ne peut raisonnablement être recueilli, ou lorsque les autres éléments
probants recueillis sont de qualité moindre.
Demandes de confirmation
Contrôle arithmétique
Ré-exécution
Procédures analytiques
Introduction
6. Si l'auditeur ne peut pas être présent à la date prévue pour la prise d'inventaire
physique en raison de circonstances imprévues, l'auditeur doit effectuer des
comptages physiques ou y assister à une autre date et, le cas échéant, procéder
à des contrôles sur des mouvements entre ces deux dates.
si des procédures appropriées ont été mises en place et si des instructions ont
été communiquées pour la prise d'inventaire physique ;
9. Lorsque le stock est réparti dans plusieurs sites, l'auditeur détermine les
lieux où sa présence à la prise d'inventaire est nécessaire, en tenant
compte du caractère significatif du stock et de l'évaluation du risque
d'anomalies significatives dans les différents sites.
(a) l'application des activités de contrôle, par exemple, la collecte des fiches de
comptage utilisées, le recensement des fiches non utilisées ainsi que les
procédures de comptage et de double-comptage ;
(b) l'identification précise de l'état d'avancement des travaux en cours, des
articles à rotation lente, obsolètes ou endommagés et des stocks détenus par
un tiers, par exemple en consignation ; et
(c) la définition de procédures appropriées concernant les mouvements de stocks entre
les différents sites, ainsi que l'expédition et la réception de marchandises avant et
après la date de césure des exercices.
11. Afin de recueillir des éléments probants sur la mise en place effective des activités
de contrôle, l'auditeur observe les procédures suivies par les employés et effectue
des contrôles par tests sur les comptages. Au cours de ces contrôles, l'auditeur
teste l'exhaustivité et l'exactitude des relevés de comptage en pointant des articles
sélectionnés à partir de ces relevés aux articles en stock et vice-versa. L'auditeur
détermine l’opportunité de conserver des copies de ces relevés aux fins de
comparaison et de contrôles ultérieurs.
12. L'auditeur examine également les procédures de césure, notamment le détail des
mouvements de stocks juste avant, pendant et après la prise d'inventaire afin de
pouvoir vérifier ultérieurement la comptabilisation de ces mouvements.
13. Pour des raisons pratiques, le comptage des stocks peut être réalisé à une date
autre que celle de fin de période. En général, cette pratique n'est acceptable pour
l'audit que si l'entité a défini et mis en place des contrôles sur les mouvements de
stocks. Dans ce cas, l'auditeur déterminera, au moyen de procédures d'audit
appropriées, si les mouvements de stocks intervenus entre la date de l'inventaire
et de fin d'exercice sont correctement enregistrés.
14. L'auditeur met en œuvre des procédures d'audit pour vérifier si les listes finales
d'inventaire reflètent correctement les comptages effectués.
15. Lorsque le stock est en dépôt sous le contrôle d'un tiers, l'auditeur obtient en
général une confirmation directe de ce dernier quant aux quantités et à l'état des
stocks détenus pour le compte de l'entité. L'auditeur considère également les
aspects suivants, selon le caractère significatif des stocks en question:
16. Les procès et les contentieux impliquant une entité peuvent avoir une incidence
significative sur les états de synthèse et, en conséquence, il peut être nécessaire de
les mentionner et/ou d'en provisionner l'incidence financière dans ces derniers.
17. L'auditeur doit mettre en œuvre des procédures d'audit pour identifier des
procès ou des contentieux impliquant l'entité et susceptibles d'avoir une
incidence significative sur les états de synthèse. Ces procédures peuvent
comporter les actions suivantes:
19. La lettre, qui doit être préparée par la direction et envoyée par l'auditeur, doit
demander au conseil juridique de communiquer sa réponse directement à
l'auditeur. Lorsqu'il est peu probable que le conseil juridique réponde à une
demande générale, la lettre indique généralement de façon spécifique:
22. Lorsque les participations à long terme revêtent une importance significative
au regard des états de synthèse, l'auditeur doit recueillir des éléments
probants suffisants et appropriés concernant leur valorisation et les
informations fournies dans les états de synthèse les concernant.
24. Les autres procédures d'audit consistent généralement à examiner les états de
synthèse des participations détenues et d'autres informations, telles que les
cours de bourse, qui donnent une idée de la valeur de ces participations, et à
comparer ces valeurs à leur valeur comptable jusqu'à la date du rapport de
l'auditeur.
27. L'auditeur confronte les informations sectorielles aux états de synthèse pris
dans leur ensemble. En règle générale, l'auditeur n'est pas tenu d'appliquer les
procédures d'audit qui seraient nécessaires pour exprimer une opinion sur ces
informations sectorielles présentées isolément. Toutefois, le concept de
caractère significatif couvre des facteurs quantitatifs et qualitatifs et les
procédures de l'auditeur en tiendront compte.
28. Les procédures d'audit visant des informations sectorielles comportent en général
des procédures analytiques et d'autres procédures d'audit considérées
nécessaires en la circonstance.
29. L'auditeur s'entretient avec la direction des méthodes utilisées pour l'établissement
des informations sectorielles, et détermine si ces méthodes peuvent conduire
à une information à fournir dans les états de synthèse, conformément au
référentiel comptable applicable, et met en œuvre des procédures d'audit sur
leur application. Pour ce faire, l'auditeur examine le montant des ventes, les
transferts et les charges entre les secteurs, l'élimination des montants
intersectoriels, fait des comparaisons avec les budgets et autres résultats attendus,
par exemple les bénéfices d'exploitation en terme de pourcentage des ventes,
revoit l'affectation des actifs et les coûts entre secteurs, ainsi que la cohérence
avec les exercices précédents, et s'assure du caractère adéquat des informations
fournies dans les états de synthèse pour les incohérences constatées.
Manuel des Normes
Audit légal et contractuel
164
Introduction
3. La Norme 3500 « Eléments probants » précise que la fiabilité d'un élément probant
est influencée par son origine et par sa nature et est fonction des circonstances
particulières de son obtention. Cette Norme indique qu’en règle générale, et bien
que des exceptions puissent exister, les facteurs fondamentaux suivants peuvent
être utiles pour apprécier la fiabilité des éléments probants:
En conséquence, les éléments probants sous une forme originale écrite reçus
directement par l’auditeur de tiers indépendants de l’entité auditée en réponse à
des demandes de confirmations, considérés individuellement ou en complément
d’éléments probants provenant d’autres procédures d’audit, peuvent contribuer à
réduire le risque d'anomalies significatives relatif aux assertions considérées à un
niveau faible acceptable.
5. Les confirmations externes sont souvent utilisées en rapport avec les soldes de
comptes ou leurs composants, mais ne se limitent pas nécessairement à ces seuls
éléments. Par exemple, l’auditeur peut demander des confirmations externes
concernant les clauses d’un contrat ou les transactions réalisées par l’entité avec un
tiers. Dans ce cas, la demande de confirmation vise à demander si des modifications
sont intervenues depuis la signature du contrat et, le cas échéant, les termes de ces
modifications. La procédure de confirmations externes peut aussi être utilisée pour
recueillir des éléments probants sur l'absence de certaines conditions, telles que
l'absence d'un « accord parallèle » qui peut influencer la comptabilisation des
produits. D’autres exemples de situations où la procédure de confirmations
externes peut être utilisée sont donnés ci-après:
7. La Norme 3500 requiert de se baser sur les assertions pour évaluer les risques et
pour définir et mettre en œuvre des procédures d'audit en réponse aux risques
identifiés. Cette même Norme classe les assertions selon qu'elles concernent : les
flux d'opérations, les soldes de comptes ou les informations fournies dans les états
de synthèse. Bien que les confirmations externes puissent apporter des éléments
probants quant à ces assertions, leur capacité à recueillir des éléments probants en
rapport avec une assertion spécifique varie.
11. Afin d’obtenir des éléments probants pour des assertions qui ne peuvent être
vérifiées de façon appropriée par des confirmations externes, l’auditeur
envisage de mettre en œuvre d’autres procédures d’audit en complément,
ou en substitution, à la procédure de confirmations.
travail supplémentaire.
18. Les demandes de confirmation négative peuvent être utilisées pour réduire le
risque d’anomalies significatives à un niveau acceptable lorsque:
21. Dans le cas où l’auditeur considère que la demande de la direction n’est pas
fondée et qu'il lui a été refusé de mettre en œuvre la procédure de confirmations
externes, ceci constitue une limitation de l’étendue de ses travaux et il doit alors
en tirer les conséquences éventuelles dans son rapport.
22. Lors de l’examen des raisons qui motivent le refus de la direction, l’auditeur fait
preuve d’esprit critique et s’interroge sur l’impact que peut avoir une telle décision
sur l’intégrité de la direction. L’auditeur s’interroge notamment sur le fait de savoir
si cette décision peut cacher l’existence éventuelle de fraudes ou d’erreurs. Si
l’auditeur pense qu’une fraude ou une erreur existe, il fait application de la Norme
1240 « Responsabilité de l'auditeur dans la prise en considération de fraudes dans
l'audit d'états de synthèse ». L’auditeur apprécie également si les procédures
d’audit alternatives fourniront, dans cette situation, des éléments probants
suffisants et appropriés.
24. L’auditeur doit mettre en œuvre des procédures d’audit alternatives en l’absence
de réponse à une demande de confirmation positive externe. Ces procédures
alternatives doivent être définies de telle manière à obtenir les mêmes éléments
probants concernant les assertions visées par la confirmation externe que ceux
attendus de celle-ci.
d’autres documents, tels que les bons de réception, pour obtenir des éléments
probants sur l'assertion d'exhaustivité.
30. Lorsqu’il est procédé à des confirmations externes à une date antérieure à la date de
clôture pour obtenir des éléments probants concernant une assertion, l’auditeur
recueille des éléments probants suffisants et appropriés concernant les transactions
relatives à cette assertion intervenues durant la période intercalaire, en vue de
s'assurer que celles-ci ne comportent pas d'anomalies significatives. En fonction de
l'évaluation du risque d'anomalies significatives, l'auditeur peut décider de
confirmer des soldes à une date autre que la date de clôture; ceci est notamment le
cas lorsque l’audit doit être achevé dans un délai de temps très court après la
clôture de l’exercice. Comme dans tous les autres cas où il est procédé à des
contrôles intercalaires en cours d’ exercice, l’ auditeur s’ interroge sur la nécessité d’
obtenir des éléments probants complémentaires pour la période restant à courir
jusqu’ à la date de clôture. La Norme 2330 fournit de plus amples détails dans les
situations où des procédures d'audit complémentaires ont été réalisées à une date
intercalaire.
Introduction
2. Dans une mission d'audit initiale, l'auditeur doit recueillir des éléments
probants suffisants et appropriés pour vérifier:
(a) que les soldes d'ouverture ne contiennent pas d'anomalies ayant une incidence
significative sur les états de synthèse de la période en cours ;
(b) que les soldes de clôture de la période précédente ont été correctement repris
dans la période en cours ou, si nécessaire, ont été retraités ; et
(c) que des méthodes comptables appropriées ont été appliquées de manière
permanente ou que les changements de méthodes comptables ont été
correctement enregistrés et présentés de manière appropriée et qu'une
information pertinente a été fournie dans les états de synthèse.
3. Les « soldes d'ouverture » désignent les soldes des comptes au début d'une
période. Les soldes d'ouverture correspondent aux soldes de clôture de la
période précédente et reflètent les incidences:
Dans une mission d'audit initiale, l'auditeur ne dispose pas au préalable des
éléments probants corroborant les soldes d'ouverture.
Procédures d'audit
6. Lorsque les états de synthèse de la période précédente ont été audités par un
autre auditeur, l'auditeur en place peut être en mesure de recueillir des
éléments probants suffisants et appropriés concernant les soldes d'ouverture
en examinant les dossiers de travail de l'auditeur précédent. Dans ce cas,
l'auditeur en place évalue la compétence professionnelle et l'indépendance de
l'auditeur précédent. Si des modifications au contenu du rapport d'audit de la
période précédente ont été apportées, l'auditeur portera une attention
particulière au cours de l'audit de la période en cours aux faits qui sont à
l'origine de cette modification.
9. Pour les actifs circulants et les dettes à court terme, il est généralement possible de
recueillir certains éléments probants par la mise en œuvre des procédures d'audit
de la période en cours. Par exemple, l'encaissement (le règlement) pendant la
période en cours des créances (des dettes) existant à l'ouverture fournira certains
éléments probants sur leur existence, et les droits et obligations qui s'y rattachent,
ainsi que sur leur exhaustivité et leur évaluation en début de période. Dans le cas
des stocks, il est toutefois plus difficile pour l'auditeur de se satisfaire de leur
existence physique en début de période.
10. Pour les actifs immobilisés et passifs, tels que les immobilisations corporelles, et
financières et les dettes à long terme, l'auditeur examinera en général les
documents comptables et autres informations justifiant les soldes d'ouverture.
Dans certains cas, l'auditeur peut obtenir confirmation des soldes d'ouverture
auprès de tiers, par exemple pour les dettes à long terme et les immobilisations
financières. Dans d'autres cas, l'auditeur peut avoir à mettre en œuvre des
procédures d'audit supplémentaires.
11. Si, après avoir mis en œuvre des procédures d'audit complémentaires, y
compris celles mentionnées ci-avant, l'auditeur n'a pas été en mesure de
recueillir des éléments probants suffisants et appropriés concernant les soldes
d'ouverture, le rapport d'audit doit comporter:
« Nous n'avons pas assisté à la prise d'inventaire physique des stocks portés au bilan du
31 décembre 20X1 pour une valeur de XXX, cette date précédant notre nomination
comme auditeurs, et les autres procédures d'audit que nous avons mises en œuvre ne
nous ont pas permis de vérifier les quantités en stock à cette date.
A notre avis, sous réserve de l 'effet des redressements qui auraient pu, le cas échéant, se
révéler nécessaires si nous avions été en mesure d'assister à la prise d'inventaire physique
du stock d'ouverture et d'en valider le montant... » ;
(c) dans les juridictions où ceci est permis, une opinion avec réserve ou une
impossibilité d'exprimer une opinion sur le résultat des opérations et une
opinion sans réserve sur la situation financière ; par exemple:
« Nous n'avons pas assisté à la prise d'inventaire physique des stocks portés au bilan du
31 décembre 20X1, pour une valeur de XXX, cette date précédant notre nomination
comme auditeurs, et les autres procédures d'audit que nous avons mises en œuvre ne
nous ont pas permis de vérifier les quantités en stock à cette date.
12. Si les soldes d'ouverture contiennent des anomalies susceptibles d'avoir une
incidence significative sur les états de synthèse de la période en cours,
l'auditeur en informe la direction et, après avoir obtenu l'autorisation de cette
dernière, l'auditeur précédent éventuel. Si l'effet de cette anomalie n'est pas
correctement enregistré et présenté de manière appropriée et qu'une
information pertinente n'est pas fournie dans les états de synthèse, l'auditeur
doit exprimer, selon le cas, une opinion avec réserve ou une opinion
défavorable.
13. Si les méthodes comptables de la période en cours n'ont pas été appliquées
de manière permanente par rapport à celles appliquées aux soldes
d'ouverture, et si le changement intervenu n'a pas été correctement enregistré
et présenté de manière appropriée et qu'une information pertinente n'est pas
fournie dans les états de synthèse, l'auditeur doit exprimer, selon le cas, une
opinion avec réserve ou une opinion défavorable.
Introduction
6. Plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour mettre en œuvre les procédures
d'audit susmentionnées. Elles vont de simples revues comparatives à des
analyses complexes faisant appel à des techniques statistiques sophistiquées. Les
procédures analytiques peuvent être appliquées aux états de synthèse consolidés,
aux états de synthèse de composantes (tels que des filiales, des divisions ou des
secteurs d'activité) et à différents éléments d'informations financières pris
isolément. Le choix des procédures d'audit, des méthodes et de leur degré
d'application, relève du jugement professionnel de l'auditeur.
(b) comme contrôles de substance lorsque leur utilisation peut être plus
efficace ou efficiente que des vérifications de détail pour réduire le
risque d'anomalies significatives au niveau des assertions à un niveau
faible acceptable (paragraphes 10-19) ; et
10. L'auditeur définit et met en œuvre des contrôles de substance pour répondre à
l'évaluation correspondante du risque d'anomalies significatives au niveau
d'une assertion. Les contrôles de substance au niveau des assertions peuvent
consister en des vérifications de détail, des procédures analytiques de
substance, ou des deux à la fois. Le choix de la procédure d'audit à utiliser pour
atteindre un objectif particulier relève du jugement professionnel de l'auditeur,
fondé sur l'efficacité et l'efficience de la procédure d'audit la mieux appropriée
pour réduire le risque identifié d'anomalies significatives au niveau des
assertions à un niveau faible acceptable.
12. Lorsque l'auditeur définit et met en œuvre des procédures analytiques en tant
que contrôles de substance, il aura à tenir compte d'un certain nombre de
facteurs, tels que:
13. L'auditeur doit mettre en œuvre des procédures analytiques vers la fin ou à la
fin de l'audit pour tirer une conclusion générale sur la cohérence d'ensemble
des états de synthèse s’appuyant sur sa connaissance de l'entité. Les
conclusions tirées du résultat de ces procédures d'audit visent à corroborer les
conclusions auxquelles l'auditeur est parvenu au cours de l'audit des états de
synthèse de composants ou d’éléments des états de synthèse et l'aident à tirer à
une conclusion générale quant au caractère raisonnable des états de synthèse.
Toutefois, elles peuvent également identifier un risque d'anomalies
significatives non précédemment identifié. Dans ces circonstances, l'auditeur
peut avoir à ré-évaluer les procédures d'audit prévues sur les assertions
correspondantes, sur la base de la prise en considération des risques identifiés
pour tous, ou certains, des flux d'opérations, soldes de comptes ou informations
fournies dans les états de synthèse.
18. Les investigations sur les écarts et les rapports inhabituels comportent en
général en premier lieu des demandes d'informations adressées à la direction,
suivies de:
Introduction
Définitions
4. Dans le cadre de cette Norme, le terme << erreur >> signifie soit le non-
respect d'une procédure de contrôle décelée au cours de tests de procédures,
soit des anomalies relevées au cours de vérifications de détail. De même, le
terme << erreur globale >> signifie soit le taux d'erreurs décelées, soit
l’ensemble des anomalies relevées.
5. Le terme << erreur occasionnelle >> signifie une erreur qui survient à partir
d'un événement isolé qui ne s'est pas reproduit autrement que dans des
circonstances identifiables et n'est donc pas représentative d'erreurs dans la
population.
6. Le terme << population >> désigne l'ensemble des données à partir duquel
un échantillon est sélectionné et sur lequel l'auditeur souhaite s'appuyer
pour tirer des conclusions. Une population est constituée, par exemple, de
tous les éléments d'un flux d'opérations ou d'un solde de compte. Elle peut
être divisée en strates, ou sous-groupes, chaque strate faisant l'objet d'un
examen séparé. Le terme population est utilisé pour englober le terme strate.
(a) le risque que l'auditeur conclut, à l'occasion d'un test de procédures, que les
contrôles soient plus efficaces qu'ils ne le sont en réalité ou, lors d'une
vérification de détail, qu'une erreur significative n'existe pas alors qu'elle
existe en réalité. Ce type de risque a une incidence sur l'efficacité de l'audit et
est susceptible de conduire à une opinion d’audit inappropriée ;
(b) le risque que l'auditeur conclut, à l'occasion d'un test de procédures, que les
contrôles soient moins efficaces qu'ils ne le sont en réalité ou, lors d'une
vérification de détail, qu'une erreur significative existe alors qu'elle n'existe
pas en réalité. Ce type de risque a une incidence sur l'efficacité de l'audit car il
conduit généralement à des travaux supplémentaires pour établir que les
conclusions initiales sont incorrectes.
8. Le << risque non lié à la sélection d'un échantillon >> résulte de facteurs qui
conduisent l'auditeur à tirer une conclusion erronée pour une raison
quelconque non liée à la taille de l'échantillon. Par exemple, l'auditeur
s'appuyant en général sur des éléments probants persuasifs plutôt que
convaincants peut mettre en œuvre des procédures d'audit inappropriées ou
peut mal les interpréter et ne pas détecter une erreur.
10. Le terme << sondage statistique >> désigne toute méthode de sondage
possédant les caractéristiques suivantes:
(b) utilisation de la théorie des probabilités pour évaluer les résultats d'un
sondage, y compris la mesure du risque d'échantillonnage.
Une méthode de sondage qui ne réunit pas les caractéristiques (a) et (b) est
considérée comme une méthode de sondage non statistique.
11. Le terme << stratification >> désigne la division d'une population en sous-
groupes homogènes, chacun d'eux représentant un groupe d'unités
d'échantillonnage ayant des caractéristiques similaires (souvent en valeur).
12. Le terme << erreur acceptable >> désigne l'erreur maximale dans une
population que l'auditeur est disposé à accepter.
Eléments probants
13. Conformément à la Norme 3500 << Eléments probants >>, les éléments
probants sont recueillis en associant des procédures d'évaluation des
risques, des tests de procédures et des contrôles de substance. Le type de
procédures d'audit à mettre en œuvre est important pour comprendre
l'application de la méthode des sondages dans la collecte des éléments
probants.
Sélection d'éléments à des fins de tests pour recueillir des éléments probants
17. Lors de la définition des procédures d'audit, l'auditeur doit déterminer les
méthodes appropriées pour sélectionner des éléments à des fins de tests.
Les méthodes disponibles sont les suivantes:
19. L'auditeur peut décider qu'il sera plus approprié d'examiner tous les
éléments composant la population d'un flux d'opérations ou d'un solde de
compte (ou une strate dans cette population). L'examen exhaustif de la
population est peu probable dans le cas de tests de procédures. En
revanche, il est plus fréquent pour les vérifications de détail. Par exemple,
un examen exhaustif peut être judicieux lorsque la population est constituée
d'un petit nombre d'éléments de grande valeur, ou lorsqu'il existe un risque
significatif et que d'autres moyens ne permettent pas de recueillir des
éléments probants suffisants et appropriés, ou encore lorsque la nature
répétitive d'un calcul ou autre processus sont effectués automatiquement
par un système informatique qui rend l'examen exhaustif plus efficient sur
le plan des coûts; par exemple, par l'utilisation de techniques d'audit
assistées par ordinateur.
Version janvier 2011 Titre 3 – Eléments probants
Manuel des Normes
Audit légal et contractuel
186
21. Bien que l'examen sélectif d'éléments spécifiques d'un flux d'opérations ou
d'un solde de compte représente souvent un moyen efficace de collecte
d'éléments probants, il ne constitue pas pour autant un sondage en audit car
les résultats des procédures d'audit mises en œuvre sur des éléments ainsi
sélectionnés ne peuvent pas être extrapolés à l'ensemble de la population.
L'auditeur s'interrogera sur la nécessité de recueillir des éléments probants
sur la population restante si celle-ci est significative.
Sondages en audit
22. L'auditeur peut décider d'effectuer des sondages en audit sur un flux
d'opérations ou un solde de compte. Les sondages en audit peuvent être
réalisés en appliquant des méthodes d'échantillonnage statistiques ou non
statistiques.
Définition de l'échantillon
Population
Stratification
Sélection pondérée
Taille de l'échantillon
33. La taille de l'échantillon peut être déterminée sur la base d'une formule
statistique ou du jugement professionnel exercé de façon objective en
fonction des circonstances. Les Annexes 1 et 2 présentent des exemples des
différents facteurs influençant la taille d'un échantillon et, à partir de là, le
risque d'échantillonnage.
Sélection de l'échantillon
(a) la conséquence directe des erreurs décelées sur les états de synthèse ; et
41. En analysant les erreurs décelées, l'auditeur peut constater que beaucoup
d'entre elles ont une caractéristique commune ; par exemple le type
d'opération, l'emplacement, la ligne de produits ou la période concernée.
Dans ce cas, l'auditeur peut décider de rechercher dans la population tous
les éléments partageant cette même caractéristique, et d'étendre les
procédures d'audit dans cette strate. En outre, ces erreurs peuvent être
intentionnelles et révéler la possibilité de fraudes.
42. Parfois, l'auditeur peut établir qu'une erreur est liée à un événement isolé
non récurrent qui ne s'est produit qu'à une occasion spécifique identifiable
et n'est donc pas représentative d'erreurs similaires dans la population
(erreur occasionnelle). Pour qu'une erreur soit considérée comme
occasionnelle, l'auditeur a besoin d'acquérir un niveau élevé de certitude
qu'une telle erreur n'est pas représentative de la population. Pour acquérir
cette certitude, il met en œuvre des procédures d'audit supplémentaires.
Ces procédures dépendent de la situation, mais seront adéquates pour lui
fournir des éléments probants suffisants et appropriés démontrant que
l'erreur n'affecte pas le reste de la population. Un exemple de ce type de
situation est une erreur provoquée par une défaillance d'un ordinateur dont
il est établi qu'elle ne s'est produite qu'un seul jour durant la période. Dans
ce cas, l'auditeur évalue les conséquences de la défaillance, par exemple en
examinant les opérations spécifiques traitées ce même jour, et analyse les
répercussions de la cause de cette défaillance sur les procédures d'audit et
les conclusions.
43. Pour les vérifications de détail, l'auditeur doit extrapoler les erreurs en
valeur décelées dans l'échantillon à l'ensemble de la population et doit
considérer l'effet de l'erreur extrapolée sur l'objectif particulier du
sondage et sur les autres aspects de l'audit. L'auditeur extrapole l'erreur
totale à l'ensemble de la population pour obtenir une vision d'ensemble de
l'ampleur des erreurs et pour la comparer à l'erreur acceptable. Lors de
vérifications de détail, l'erreur acceptable est l'anomalie acceptable et sera
un montant inférieur ou égal au seuil de signification fixé par l'auditeur
pour les flux individuels d'opérations ou les soldes de comptes soumis à
vérification.
Annexe 1
Les facteurs suivants sont à prendre en compte par l'auditeur pour déterminer la
taille de l'échantillon dans des tests de procédures. Ces facteurs, qui sont à considérer
dans leur ensemble, supposent que l'auditeur ne modifie pas la nature ou le calendrier
des tests de procédures ou modifie d'une façon quelconque l'approche des contrôles
de substance en réponse aux risques identifiés.
Diminution
Augmentation du taux d'erreurs par rapport
à la procédure de contrôle définie que
l'auditeur est prêt à accepter
Augmentation
Augmentation du taux d'erreurs par
rapport à la procédure de contrôle définie
que l'auditeur s'attend à trouver dans la
population
Augmentation
Augmentation du niveau de confiance
attendu par l'auditeur (ou, à l'inverse,
diminution du risque que l'auditeur
conclut à un risque d'anomalies significatives
inférieur au risque réel d'anomalies
significatives dans la population)
1. Confiance accrue dans la situation ou le risque d'anomalies significatives est réduit par le
fonctionnement de contrôles efficaces. Plus le niveau d'assurance que l'auditeur
souhaite obtenir d'un fonctionnement efficace des contrôles est élevé, plus
l'évaluation du risque d'anomalies significatives sera faible, et plus la taille de
l'échantillon sera importante. Lorsque l'évaluation par l'auditeur du risque
d'anomalies significatives au niveau des assertions tient compte d'une attente
d'un fonctionnement efficace des contrôles, il est demandé à l'auditeur de mettre
en œuvre des tests de procédures. Toute chose égale par ailleurs, plus l'auditeur
s'appuie sur un fonctionnement efficace des contrôles dans son évaluation du
risque, plus étendus seront ses tests de procédures (et par voie de conséquence,
la taille de l'échantillon sera accrue).
2. Taux d'erreurs par rapport à la procédure de contrôle définie que l'auditeur est prêt
à accepter (erreur acceptable) : Plus le taux d'erreurs que l'auditeur est prêt à
accepter est faible, plus la taille de l'échantillon sera importante.
3. Taux d'erreurs par rapport à la procédure de contrôle définie que l'auditeur s'attend à
trouver dans la population (erreur escomptée): plus le taux d'erreurs auquel
l'auditeur s'attend est élevé, plus la taille de l'échantillon sera importante afin
d'être en mesure de faire une estimation raisonnable du taux d'erreurs réel.
Les facteurs pertinents que l'auditeur prend en compte pour estimer le taux
d'erreurs attendu comprennent sa connaissance des activités (notamment par les
procédures mises en œuvre pour acquérir une connaissance du contrôle interne),
les changements intervenus au sein du personnel ou dans le contrôle interne,
les résultats des procédures d'audit réalisées lors des périodes précédentes
et ceux des autres procédures d'audit. Des taux d'erreurs attendus élevés
conduisent, en général, à une faible, voire aucune, réduction du risque
évalué d'anomalies significatives et, dans ces circonstances, les tests de
procédures ne seront pas, en général, réalisés.
4. Niveau de confiance attendu par l'auditeur. Plus le niveau de confiance que l'auditeur
attend à des résultats d'un sondage pour que ceux-ci soient indicatifs de l'incidence
réelle des erreurs dans la population est élevé, plus la taille de l'échantillon sera
importante.
Annexe 2
Exemples de facteurs influençant la taille de l'échantillon
dans des vérifications de détail
Les facteurs suivants sont pris en compte par l'auditeur pour déterminer la taille de
l'échantillon dans des vérifications de détail. Ces facteurs, qui doivent être considérés
dans leur ensemble, supposent que l'auditeur ne modifie pas l'approche des tests
de procédures ou modifie d'une façon quelconque la nature ou le calendrier des
contrôles de substance en réponse aux risques identifiés.
E F F ET S U R L A T A I L L E
FACTEUR
D E L'ÉCHANTILLON
Augmentation
Augmentation du risque d'anomalies
significatives évalué par l'auditeur
2. Mise en œuvre d'autres contrôles substance axés sur la même assertion. Plus
l'auditeur s'appuie sur d'autres contrôles substance (vérifications de
détail ou procédures de substance analytiques) pour réduire à un niveau
acceptable le risque de non détection concernant un flux d'opérations ou un
solde de compte, moins l'assurance attendue d'un sondage sera élevée et, en
conséquence, plus la taille de l'échantillon pourra être réduite.
3. Niveau de confiance attendu par l'auditeur. Plus le degré de confiance que l'auditeur
attend des résultats d'un sondage pour que ceux-ci soient indicatifs du
montant réel d'erreurs dans la population est élevé, plus la taille de l'échantillon
sera importante.
4. Erreur totale que l'auditeur est prêt à accepter (erreur acceptable). Plus l'erreur totale
que l'auditeur est prêt à accepter est faible, plus la taille de l'échantillon sera
importante.
Annexe 3
Introduction
les provisions pour dépréciation des stocks et créances pour les ramener à
leur valeur probable de réalisation ;
- l’amortissement du coût des immobilisations corporelles sur leur durée
d’utilité estimée ;
- les produits à recevoir ;
- les impôts différés ;
- la provision pour risque pour un procès en cours ;
- les pertes sur les contrats de construction en cours ;
- les provisions pour garantie.
4. La direction est responsable des estimations comptables contenues dans les états
de synthèse. Ces estimations sont souvent effectuées dans des conditions
d'incertitudes quant à l'issue d'événements qui se sont produits ou sont
susceptibles de se produire et nécessitent l'exercice d'un jugement. En
conséquence, les estimations comptables engendrent un risque d'anomalies
significatives plus élevé et, dans certains cas, l'auditeur peut considérer que ce
risque est important et requiert une attention toute particulière. Voir les
paragraphes 108-114 de la Norme 2315 << Connaissance de l'entité et de son
environnement et évaluation du risque d'anomalies significatives >>.
8. L'auditeur doit suivre une ou plusieurs des approches suivantes pour l'audit
d'une estimation comptable:
10. L'auditeur évalue si les données sur lesquelles l'estimation s'appuie sont
correctes, complètes et pertinentes. Si des données produites par l'entité sont
utilisées, leur cohérence avec les données traitées par le système relatif à
l'élaboration de l'information financière est revue. Par exemple, pour justifier
une provision pour garantie, l'auditeur recueille des éléments probants
confirmant que les données relatives aux produits encore couverts par la
période de garantie à la fin de la période sont en accord avec les informations
sur les ventes contenues dans le système d'élaboration de l'information
financière. La Norme 3500 « Eléments probants », fournit de plus amples
précisions sur la nécessité de recueillir des éléments probants corrects et
complets de l'information produite par l'entité lorsque celle-ci est utilisée dans le
cadre des procédures d'audit.
12. L'auditeur détermine si les principales hypothèses utilisées par l'entité pour une
estimation comptable s'appuient sur une base valable. Dans certains cas, les
hypothèses se fondent sur des statistiques du secteur d'activité ou
gouvernementales ; par exemple les taux d'inflation, les taux d'intérêt et de
chômage, ou les prévisions de croissance du marché. Dans d'autres cas, les
hypothèses sont spécifiques à l'entité et reposent sur des données générées en
interne.
13. Pour évaluer les hypothèses sur lesquelles se fonde l'estimation, l'auditeur
détermine notamment si ces hypothèses sont:
16. L'auditeur met en œuvre des procédures d'audit pour vérifier les procédures de
calcul appliquées par la direction. La nature, le calendrier et l'étendue de celles-
ci dépendent de l'évaluation du risque d'anomalies significatives, qui est
influencée par différents facteurs tels que la complexité du calcul de l'estimation
comptable, la connaissance de l'auditeur et son évaluation des procédures et des
méthodes, y compris des activités de contrôle y relatives, suivies par l'entité
pour procéder aux estimations, et du caractère significatif de l'estimation au
regard des états de synthèse.
Comparaison des estimations des périodes précédentes avec les résultats réels
(a) de recueillir des éléments probants sur la fiabilité globale des procédures
et des méthodes d'estimation de l'entité, y compris des contrôles pertinents ;
(b) de déterminer s'il est nécessaire de rectifier les règles utilisées pour les
estimations ; et
(c) de déterminer si les différences entre les résultats réels et les estimations
précédentes ont été quantifiées et si, lorsque ceci est nécessaire, les
ajustements appropriés ont été effectués ou si des informations ont été
fournies dans les états de synthèse.
20. Les transactions et les événements qui surviennent après la fin de l'exercice,
mais avant la fin de l'audit, peuvent fournir des éléments probants concernant
une estimation comptable faite par la direction. L'examen par l'auditeur de ces
transactions et événements peut l'exonérer, totalement ou partiellement, de la
nécessité de mettre en œuvre des procédures d'audit sur la procédure suivie par
la direction pour procéder à une estimation comptable, ou de recourir à une
estimation indépendante pour évaluer le caractère raisonnable de l'estimation
comptable.
21. L'auditeur doit procéder à une évaluation finale du caractère raisonnable des
estimations comptables faites par l'entité sur la base de sa connaissance de
l'entité et de son environnement et à une revue de cohérence des estimations
avec les autres éléments probants recueillis au cours de l'audit.
22. L'auditeur détermine s'il existe des transactions ou des événements postérieurs
à la date de clôture significatifs qui affectent les données et les hypothèses sur
lesquelles se fondent les estimations comptables.
23. Du fait des incertitudes inhérentes aux estimations comptables, l'évaluation des
différences d'appréciation est parfois plus difficile que pour d'autres aspects de
l'audit. Lorsqu'il existe une différence entre l'estimation par l'auditeur du
montant, corroboré au mieux par des éléments probants disponibles, et celui
estimé retenu dans les états de synthèse, l'auditeur détermine si cet écart
nécessite un ajustement. Si l'écart est raisonnable, par exemple du fait que le
montant retenu dans les états de synthèse figure dans une fourchette d'écarts
acceptables, un ajustement peut ne pas être nécessaire. En revanche, si l'auditeur
estime que l'écart n’est pas raisonnable, il demande à la direction de revoir son
estimation. Si la direction refuse de revoir son estimation, la différence est
considérée comme une anomalie et est prise en compte avec toutes les autres
anomalies pour évaluer si l'incidence globale sur les états de synthèse est
significative.
Introduction
3. Il peut exister dans certains cas des facteurs qui limitent le caractère persuasif des
éléments probants disponibles pour tirer des conclusions sur des assertions
particulières. Du fait du degré d'incertitude associé aux assertions concernant
l'exhaustivité du recensement des parties liées, les procédures d’audit décrites
dans cette Norme fourniront des éléments probants suffisants et appropriés
concernant ces assertions en l'absence de toute circonstance identifiée par
l'auditeur qui:
Lorsqu’il existe une indication de l'existence d'une telle situation, l'auditeur doit
mettre en œuvre des procédures d’audit modifiées, plus étendues ou supplémentaires,
appropriées en la circonstance.
a) l'origine des éléments probants a une incidence sur l'évaluation par l'auditeur
de leur fiabilité. Généralement, un plus grand degré de confiance peut être
accordé à des éléments probants recueillis de parties non liées ou créés par
celles-ci ; et
b) une transaction entre parties liées peut résulter de considérations autres que
celles résultant de la vie courante des affaires, par exemple une participation
aux bénéfices ou même une fraude.
(a) revue des dossiers de travail de l'année précédente pour identifier le nom
des parties liées connues ;
(b) revue des procédures de l’entité relatives à l'identification des parties liées ;
(c) s'enquérir des relations des personnes constituant le
gouvernement d’entreprise et des cadres dirigeants avec d'autres entités
;
(d) examen du registre des actionnaires pour identifier le nom des actionnaires
principaux ou, le cas échéant, se procurer la liste des actionnaires principaux
établie à partir du registre des actions ;
(e) consultation des procès-verbaux des assemblées d'actionnaires et
des réunions du comité des personnes constituant le gouvernement
d’entreprise et autres documents officiels pertinents, tels que le registre (ou
la liste) des participations détenues par les administrateurs ;
(f) demander aux autres auditeurs qui participent actuellement à l'audit ou aux
auditeurs précédents s'ils ont connaissance d’autres parties liées ; et
(g) consulter les déclarations fiscales de l'entité et autres informations fournies aux
autorités de contrôle.
Si l'auditeur estime que le risque de non détection de parties liées significatives est
faible, ces procédures peuvent être modifiées en conséquence.
10. Au cours de l'audit, l'auditeur reste attentif aux transactions qui paraissent
inhabituelles à l’égard des circonstances et qui peuvent indiquer l'existence
de parties liées jusqu'alors non identifiées. Par exemple:
12. Dans le cadre de l'examen des transactions entre parties liées identifiées,
l'auditeur doit recueillir des éléments probants suffisants et appropriés
justifiant que ces transactions ont été correctement enregistrées et qu'une
information appropriée a été fournie dans les états de synthèse.
13. Compte tenu de la nature des relations entre parties liées, les éléments probants
d’une transaction entre parties liées peuvent être limités, par exemple en ce qui
concerne l'existence de stocks détenus en dépôt par une partie liée ou une
instruction donnée par une société mère à une filiale concernant l'enregistrement de
redevances à payer. Du fait du peu d'éléments probants appropriés disponibles sur
ces transactions, l'auditeur envisage de mettre en œuvre des procédures telles
que:
Déclarations de la direction
(a) l’exhaustivité des informations fournies sur l'identification des parties liées ;
et
(b) le caractère adéquat de l'information fournie dans les états de synthèse
sur les parties liées.
15. Si l'auditeur n'est pas en mesure de recueillir des éléments probants suffisants
et appropriés sur les parties liées et les transactions entre celles-ci ou lorsqu’il
conclut qu'elles n'ont pas été correctement décrites dans les états de synthèse,
l’auditeur doit modifier le contenu de son rapport en conséquence.
Introduction
2. L'auditeur doit prendre en compte l'effet des événements postérieurs sur les états
de synthèse et leur incidence sur son rapport.
3. Les norme comptables décrivent le traitement dans les états de synthèse des
événements, aussi bien favorables que défavorables, qui surviennent entre la date
des états de synthèse (date de clôture) et la date à laquelle les états de synthèse sont
approuvés, et distinguent deux types d'événements:
(a) ceux qui contribuent à confirmer des situations qui existaient à la date de
clôture ;
(b) ceux qui indiquent des situations apparues postérieurement à la date de
clôture.
Définitions
(a) La << date des états de synthèse >> est la date de clôture de la dernière période
couverte par les états de synthèse qui correspond normalement à la date du
bilan le plus récent inclus dans les états de synthèse objets de l'audit ;
(b)La << date d'arrêté des états de synthèse >> est la date à laquelle l’organe de
gestion compétent de l'entité confirme avoir arrêté un jeu complet d'états de
synthèse, y compris les ETICs, et en prendre la responsabilité.
L'approbation finale des états de synthèse revient aux actionnaires.
L'approbation finale par les actionnaires n'est pas, pour l'auditeur, un préalable
pour conclure que des éléments probants suffisants et appropriés ont été
recueillis. Pour les besoins de cette Norme, la date d'arrêté des états de
synthèse est la date à laquelle les personnes ayant autorité pour établir les états
de synthèse les ont arrêtés.
(c) La << date du rapport de l'auditeur >> est la date retenue par l'auditeur pour
signer son rapport. Le rapport de l'auditeur n'est pas daté d'une date
antérieure à celle à laquelle il a recueilli les éléments probants suffisants et
appropriés sur lesquels il fonde son opinion sur les états de synthèse(1). Les
éléments probants suffisants et appropriés dont il s'agit comprennent la
justification qu'un jeu complet d'états de synthèse a été établi et que les
personnes ou l'organe compétent ayant autorité pour l'établir et l'arrêter ont
confirmé qu'elles en ont pris la responsabilité.
(d) La << date de publication des états de synthèse >> est la date à laquelle les états
de synthèse et le rapport de l'auditeur font l'objet d'une diffusion externe ; celle-
ci peut être, dans nombre de cas, la date à laquelle ces documents sont déposés
auprès d'une autorité de contrôle.
5. L'auditeur doit mettre en œuvre des procédures visant à recueillir des éléments
probants suffisants et appropriés justifiant que tous les événements survenus
jusqu'à la date de son rapport qui peuvent nécessiter l'ajustement des états de
synthèse ou une information à fournir dans les états de synthèse, ont été
identifiés. Ces procédures s'ajoutent à celles habituelles qui peuvent être
appliquées à des opérations spécifiques survenant après la date des états de
synthèse afin de recueillir des éléments probants sur les soldes de comptes à cette
date ; par exemple, celles consistant à contrôler la césure de l'inventaire ou le
règlement de créanciers. L'auditeur n'est toutefois pas tenu de procéder à une
revue permanente de tous les éléments qui ont déjà été soumis à des procédures
ayant donné des résultats satisfaisants.
la revue des procédures définies par la direction pour s'assurer que les
événements postérieurs ont bien été identifiés ;
la lecture des procès-verbaux des assemblées d'actionnaires, du
conseil d'administration, des comités d'audit et exécutif qui se sont tenus
après la date des états de synthèse et des investigations concernant les
questions abordées lors de ces réunions dont les procès-verbaux ne sont pas
encore disponibles ;
7. Lorsqu'un composant, tel qu'une division, une succursale ou une filiale fait
l'objet d'un audit par un autre auditeur, l'auditeur s'enquiert des procédures
de cet autre auditeur relatives aux événements postérieurs à la date des états
de synthèse et la nécessité de l'informer de la date prévue pour la signature de
son propre rapport.
10. Lorsque l'auditeur a connaissance, après la date de son rapport mais avant la
date de publication des états de synthèse, d'un événement qui risque d'avoir
une incidence significative sur ces derniers, il doit déterminer si les états de
synthèse nécessitent d'être corrigés, doit discuter de la question avec la
direction, et doit prendre les mesures nécessaires en la circonstance.
11. Si la direction corrige les états de synthèse, l'auditeur met en œuvre les
procédures nécessaires en la circonstance et émet un nouveau rapport sur les
états de synthèse corrigés. La date du nouveau rapport de l'auditeur ne sera
pas antérieure à celle de l'approbation des états de synthèse corrigés et, en
conséquence, les procédures décrites aux paragraphe 5 seront étendues jusqu'à
la date du nouveau rapport de l'auditeur.
12. Lorsque la direction ne corrige pas les états de synthèse alors que l'auditeur
considère cette correction nécessaire, et que le rapport d'audit n'a pas encore
été émis, l'auditeur doit exprimer une opinion avec réserve ou une opinion
défavorable, en application de la Norme 5701 « Modifications apportées au
contenu du rapport de l'auditeur (indépendant) ».
14. Après la date de publication des états de synthèse, l'auditeur n'est pas tenu de
procéder à une quelconque investigation concernant ces derniers.
16. Si la direction corrige les états de synthèse, l'auditeur met en œuvre les
procédures d'audit nécessaires en la circonstance, revoit les mesures prises par
la direction pour s'assurer que toutes les personnes en possession des états de
18. Lorsque la direction ne prend pas les mesures nécessaires pour s'assurer que
toutes les personnes en possession des états de synthèse accompagnés du
rapport de l'auditeur précédemment publiés sont dûment informées de la
situation et qu'elle ne corrige pas les états de synthèse alors que l'auditeur
estime que cette correction s’impose, l'auditeur informe la direction de l'entité
au plus haut niveau qu'il prendra les mesures nécessaires pour éviter que les
tiers utilisent son rapport. Les mesures à prendre dépendront des droits et
obligations juridiques de l'auditeur ainsi que des recommandations de ses
avocats.
19. Il peut ne pas être nécessaire de corriger les états de synthèse et d’émettre
un nouveau rapport d'audit lorsque les états de synthèse de la période
suivante sont sur le point d'être publiés, à condition qu'une information
appropriée soit fournie dans ceux-ci.
20. En cas d'émission de titres dans le public, l'auditeur doit prendre en compte
les exigences légales et autres obligations réglementaires y afférentes,
applicables dans chaque pays où les titres sont proposés. Par exemple, il peut
être exigé de l'auditeur de mettre en œuvre des procédures d'audit
supplémentaires jusqu'à la date de publication de la note d'information définitive
relative à l'émission. Ces procédures comprennent en général l'application de
celles décrites aux paragraphes 5 et 6 jusqu'à la date, ou à une date proche, de
celle de la signature de la note d'information définitive, ainsi que la lecture de
cette note pour apprécier si les autres informations qui y sont contenues sont
cohérentes avec les informations financières auxquelles l'auditeur associe son
nom.
Introduction
Responsabilité de la direction
tout jugement sur le futur est basé sur l'information disponible au moment
où ce jugement est exercé. Dès lors, des événements postérieurs peuvent remettre
en cause un jugement qui était raisonnable lorsqu'il a été exercé ;
Autres indicateurs
Responsabilité de l'auditeur
10. Tout au long de l'audit et lors de la mise en œuvre des procédures d'audit,
l'auditeur doit rester vigilant à tous les événements ou conditions, ainsi
qu'aux risques liés à l'activité, susceptibles de jeter un doute important sur
la capacité de l'entité à poursuivre son activité. Si de tels événements ou
conditions sont relevés, l'auditeur doit examiner, en complément des
procédures prévues au paragraphe 26 ci-après, si ceux-ci ont une incidence sur
son évaluation des risques d'anomalies significatives.
12. Dans certains cas, il se peut que la direction ait fait son évaluation,
l'auditeur doit apprécier l'évaluation faite par la direction quant à la
capacité de l'entité à poursuivre son activité.
13. Dans son appréciation, l'auditeur doit prendre en compte la même période
que celle retenue par la direction pour sa propre évaluation selon le
référentiel comptable applicable. Si la période considérée par la direction
pour son évaluation de la capacité de l'entité à poursuivre son activité est
inférieure à douze mois suivant la date de clôture de l'exercice, l'auditeur
doit demander à la direction d'étendre son évaluation sur une période de
douze mois à compter de la date de clôture de l'exercice.
14. Dans son appréciation de l'évaluation faite par la direction, l'auditeur prend
en compte la démarche suivie par cette dernière, les hypothèses sur lesquelles
cette évaluation est basée, ainsi que le plan d'actions pour l'avenir. L'auditeur
apprécie si cette évaluation a pris en considération toutes les informations
pertinentes dont il a eu connaissance à l’occasion des procédures d’audit
effectuées.
17. L'auditeur reste attentif à la possibilité que des événements connus, anticipés ou
non, surviennent ou que des conditions qui se révèleront au-delà de la période
couverte par l'évaluation de la direction, remettent en cause le caractère approprié
de l’application par la direction du principe de continuité d'exploitation pour
l’établissement des états financiers. L'auditeur peut avoir connaissance de tels
événements ou conditions lors de la phase de planification ou de lors de la
réalisation de l'audit, y compris à l'occasion de la mise en œuvre des
procédures d'audit relatives aux événements postérieurs à la date de clôture.
18. L'auditeur n'a pas l'obligation de mettre en œuvre d'autres procédures d'audit
que des entretiens avec la direction pour vérifier l’existence d’indices relatifs à
des événements ou à des conditions susceptibles de jeter un doute important sur
la capacité de l'entité à poursuivre son activité au-delà de la période prise en
compte dans l'évaluation de la direction qui sera au moins de douze mois à
compter de la date de clôture
(a) revoir les plans d'actions futures de la direction pour faire face aux
problèmes identifiés lors de son évaluation ;
l'examen des termes des contrats de prêt afin d'identifier tout non-respect
de leurs dispositions ;
l'examen des mesures envisagées par l'entité pour faire face aux commandes
clients non honorées ;
22. Lorsque l'analyse des flux de trésorerie est un facteur important dans
l'appréciation de l’issue future d'événements ou de conditions, l'auditeur
apprécie :
(a) la fiabilité du système utilisé par l'entité pour générer ces informations ; et
(b) s'il existe une justification adéquate des hypothèses servant de base aux
prévisions.
23. A partir des éléments probants recueillis, l'auditeur doit déterminer si, sur la
base de son jugement professionnel, il existe une incertitude significative
révélée par les événements ou les conditions relevés qui, pris isolément ou
ensemble, sont susceptibles de jeter un doute important sur la capacité de
l'entité à poursuivre son activité.
24. Une incertitude significative existe lorsque l'ampleur de son impact potentiel est
telle que, sur la base du jugement professionnel de l'auditeur, une information
pertinente sur la nature et les incidences de cette incertitude est nécessaire pour
que la présentation des états de synthèse n'induise pas les lecteurs en erreur.
26. Si une information pertinente est fournie dans les états financiers, l'auditeur
doit exprimer une opinion sans réserve mais apporter une modification au
contenu de son rapport, par l'ajout d'un paragraphe d'observation attirant
l'attention sur l'existence d'une incertitude significative provenant
d'événements ou de conditions susceptibles de jeter un doute important sur la
capacité de l'entité à poursuivre son activité, et soulignant la situation décrite
dans une note aux états financiers ou sont données les informations visées au
paragraphe 32 ci-dessus. Pour apprécier le caractère adéquat de l'information
fournie dans les états financiers, l'auditeur évalue si cette information attire de
façon suffisamment explicite l'attention du lecteur sur le fait que l'entité pourrait
se trouver dans l'incapacité de recouvrer ses actifs et de payer ses dettes dans le
cadre normal de ses opérations. Le texte suivant donne un exemple de
paragraphe d'observation dans le cas où l'auditeur est satisfait du caractère
adéquat des informations fournies dans les états financiers :
« Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons l'attention sur
l'information donnée dans la Note X aux états financiers qui indique que la société a
encouru une perte de ZZZ au titre de l'exercice clos le 31 décembre 20X1 et qu'à cette
date le fonds de roulement est négatif de YYY. Cette situation, ajoutée aux autres faits
décrits dans cette même note, crée une incertitude significative susceptible de jeter un
doute important sur la capacité de la société à poursuivre son activité. »
Dans des cas extrêmes, par exemple dans des situations caractérisées par l'existence
d'incertitudes multiples et significatives dont l'incidence serait de nature à remettre en
cause la présentation des états financiers pris dans leur ensemble, l'auditeur peut
considérer qu'il est approprié de formuler une impossibilité d'exprimer une opinion en
lieu et place du paragraphe d'observation.
27. Si une information pertinente n'est pas fournie dans les états financiers,
l'auditeur doit, selon les circonstances, en application de la Norme
5701 « Modifications apportées au contenu du rapport de l’auditeur
(indépendant) », exprimer une opinion avec réserve ou une opinion
défavorable. Le rapport doit comporter une référence précise au fait qu'il
existe une incertitude significative susceptible de jeter un doute important
sur la capacité de l'entité à poursuivre son activité. Le texte suivant est une
illustration des paragraphes concernés dans le cas oil une opinion avec réserve
est exprimée :
« Les emprunts contractés par la société viennent à échéance et les montants restant dus sont
à rembourser le 19 mars 20X1. La société n'a pas été en mesure de renégocier sa dette ni
d'obtenir de nouveaux financements. Cette situation révèle l'existence d'une incertitude
significative susceptible de jeter un doute important sur la capacité de la société à poursuivre son
activité et, en conséquence, à recouvrer ses actifs et à payer ses dettes dans le cadre normal de ses
opérations. Les états financiers (et les notes annexes qui en font partie intégrante) ne font pas
état de cette situation.
A notre avis, sous réserve de l'omission de l'information décrite au paragraphe ci-dessus, les
états financiers donnent une image fidèle de (ou « présentent sincèrement, dans tous leurs
aspects significatifs ») la situation financière de la société au 31 décembre 20X0 ainsi que du
résultat de ses opérations et des flux de trésorerie pour l 'exercice clos à cette date,
conformément aux ... »
Le texte suivant est une illustration des paragraphes concernés dans le cas où une
opinion défavorable est exprimée :
« Les emprunts contractés par la société viennent à échéance et les montants restant dus sont
à rembourser le 19 mars 20X1. La société n'a pas été en mesure de renégocier sa dette ni
d'obtenir de nouveaux financements. Cette situation révèle l'existence d'une incertitude
significative susceptible de jeter un doute important sur la capacité de la société à poursuivre son
activité et, en conséquence, à recouvrer ses actifs et à payer ses dettes dans le cadre normal de ses
opérations. Les états financiers (et les notes annexes qui en font partie intégrante) ne font pas
état de cette situation.
Introduction
(b) considère que l’effet des anomalies non corrigées contenues dans les états
financiers et relevées par l’auditeur au cours de l’audit, prises
individuellement ou en cumulé, n’est pas significatif au regard des états
financiers pris dans leur ensemble. Un récapitulatif de ces anomalies doit
être inclus dans la lettre d’affirmation ou donné en annexe à celle-ci.
10. En général, l’auditeur conserve dans ses dossiers de travail la trace des
déclarations de la direction, sous forme de résumé des entretiens oraux avec
cette dernière, ou les déclarations écrites elles-mêmes et obligatoirement la
lettre d’affirmation.
11. Une déclaration écrite constitue un élément probant plus fiable qu’une
déclaration orale et peut revêtir différentes formes :
13. La lettre d’affirmation de la direction porte en général la même date que celle
du rapport de l’auditeur. Toutefois, dans certaines situations, l’auditeur peut
demander au cours de l’ audit ou après la date de son rapport, par exemple à la
date d’une émission de titres dans le public, une lettre d’ affirmation distincte
concernant des transactions particulières ou autres événements.
14. La lettre d’affirmation est en général signée par les membres de la direction de
l’entité qui ont la responsabilité opérationnelle et financière (en général le
président directeur général et le directeur financier), et contient des
déclarations faites au mieux de leurs connaissances et en toute bonne foi. Dans
certains cas, l’auditeur peut souhaiter obtenir des lettres d’affirmation d’autres
membres de la direction. Par exemple, une déclaration écrite attestant de l’
exhaustivité de tous les procès-verbaux des assemblées d’ actionnaires et des
réunions du conseil d’ administration ou des comités importants, de la part de
la personne chargée de les conserver.
Le modèle de lettre suivant ne se veut pas une lettre standard. Les déclarations
de la direction varieront d’une entité à une autre et d’une période à l’autre.
Bien que les demandes de déclarations adressées à la direction sur une variété de
questions puissent servir à attirer son attention sur celles-ci et, par conséquent, inciter
cette dernière à examiner plus en détail ces questions qu’elle ne le ferait
habituellement, l’auditeur garde à l’esprit que l’utilisation des déclarations de la
direction comme éléments probants est soumise à certaines limites décrites dans cette
Norme.
Cette lettre d’affirmation s’inscrit dans le cadre de votre audit des états financiers de
la société ABC pour l’exercice clos le 31 décembre 20X1 visant à exprimer une
opinion sur l’image fidèle que donnent les états financiers (la présentation sincère,
dans tous leurs aspects significatifs,) de la situation financière de la société ABC au 31
décembre 20X1, ainsi que du résultat de ses opérations et des mouvements de trésorerie
pour l’exercice clos à cette date, conformément à... » (indiquer le référentiel comptable
applicable).
Nous vous avons présenté tous les livres comptables, toute la documentation y
afférente et tous les procès-verbaux des assemblées d’actionnaires et des réunions
du conseil d’administration (en l’occurrence ceux des réunions qui se sont
tenues le 15 mars 20X1 et le 30 septembre 20X1, respectivement).
Notre société s’est conformée à toutes les dispositions des accords contractuels dont
le non-respect pourrait avoir une incidence significative sur les états financiers.
Nous n’avons connaissance d’aucune violation des règles des autorités de
contrôle susceptible d’avoir une incidence significative sur les états financiers.
Les éléments suivants ont été correctement enregistrés et, si nécessaire, ont fait
l’objet d’une information appropriée fournie dans les états financiers :
(a) identité des parties liées, ainsi que les soldes et opérations entre celles-ci ;
(b) pertes résultant d’engagements de vente ou d’achat ;
(c) accords et options de rachat d’actifs précédemment vendus ;
(d) actifs donnés en garantie.
(1) Si nécessaire, ajouter « au nom du conseil d’administration (ou d’un organe similaire) »
Nous n’avons aucun plan visant à abandonner des lignes des produits ou d’autres
plans ou intentions qui auraient pour résultat d’aboutir à un stock excédentaire
ou obsolète, et aucun stock n’est comptabilisé pour un montant supérieur à sa
valeur nette de réalisation.
La société a un titre de propriété pour tous ses actifs et aucun n’a été nanti ou
hypothéqué ou ne fait l’objet de sûretés ou de servitudes, à l’exception de ceux
mentionnés dans la note X aux états financiers.
Nous avons enregistré ou décrit, selon le cas, tous les passifs, y compris les
engagements réels ou potentiels, et nous avons indiqué dans la note X aux états
financiers toutes les garanties accordées aux tiers.
A l’exception de ... décrit dans la note X aux états financiers, aucun événement
postérieur à la date de clôture ne s’est produit qui nécessiterait un ajustement des
états financiers, ou une mention dans ceux-ci ou dans une note annexe auxdits
états.
Le litige avec la société XYZ a été réglé pour un montant total de XXX,
correctement provisionné dans les états financiers. Aucune autre réclamation
concernant un contentieux n’a été reçue ou n’est actuellement attendue.
Les options et accords de rachat de nos propres actions, ainsi que le capital réservé
pour des options, des bons de souscription d’actions, des conversions ou autres
exigences ont été correctement enregistrés ou décrits dans les états financiers.
(Directeur financier)
TITRE 4
SOMMAIRE
Introduction
2. Lorsque l'auditeur principal utilise les travaux d'un autre auditeur, il doit
déterminer leur incidence sur son propre audit.
4. L'expression << autre auditeur >> désigne l'auditeur, autre que l'auditeur
principal, responsable d'émettre un rapport d’audit sur les informations
financières d'un composant compris dans les états financiers audités par
l'auditeur principal. Les autres auditeurs peuvent être des cabinets affiliés qui
utilisent le même nom ou un nom différent, des correspondants ou des
auditeurs sans lien entre eux.
5. L'expression << composant >> désigne une division, succursale, filiale, société
en participation, société affiliée ou autre entité dont les informations financières
sont inclues dans les états financiers audités par l'auditeur principal.
(a) l'importance de la partie des états financiers qu'il audite par lui-même ;
(b) son niveau de connaissance des activités des composants ;
(c) le risque d'anomalies significatives dans les états financiers des composants
audités par l'autre auditeur ; et
(d) la mise en œuvre de procédures supplémentaires décrites dans cette Norme
ISA concernant les composants audités par l'autre auditeur lui permettant
d'avoir une participation importante dans l'audit.
10. L'auditeur principal pourra également, par exemple, s'entretenir avec l'autre
auditeur des procédures d'audit mises en œuvre, revoir un résumé écrit des
procédures appliquées par celuici (ce résumé peut prendre la forme d'un
questionnaire ou d'une liste de contrôle), ou revoir ses dossiers de travail.
L'auditeur principal peut souhaiter effectuer ces procédures lors d'une visite au
cabinet de l'autre auditeur. La nature, le calendrier et l'étendue des procédures
dépendront des circonstances de la mission et de la connaissance qu'a l'auditeur
principal de la compétence professionnelle de l'autre auditeur. Cette
connaissance peut avoir été acquise lors de la revue des travaux d'audit réalisés
Version janvier 2011234
Manuel des Normes
Audit légal et contractuel
235
11. L'auditeur principal peut juger inutile de suivre les procédures décrites au
paragraphe 10 du fait que des éléments probants suffisants et appropriés
recueillis précédemment montrent que des politiques et des procédures de
contrôle qualité acceptables sont suivies par l'autre auditeur dans l'exercice de
ses missions. Par exemple, dans le cas de cabinets affiliés, l'auditeur principal et
l'autre auditeur peuvent entretenir une relation continue et formelle qui
comporte des procédures fournissant ces éléments probants, telles que des
contrôles qualité périodiques inter-cabinets, des contrôles des politiques et
procédures opérationnelles, et l'examen de dossiers de travail pour des missions
d'audit sélectionnées.
13. L'auditeur principal peut juger utile de s'entretenir avec l'autre auditeur et avec
la direction du composant des résultats de l'audit ou d'autres questions relatives
à l'information financière du composant. L'auditeur principal peut également
décider qu'il est nécessaire de procéder à des contrôles supplémentaires portant
sur des documents comptables ou sur des informations financières du
composant. Selon les circonstances, ces contrôles peuvent être effectués par
l'auditeur principal ou par l'autre auditeur.
14. L'auditeur principal consigne dans ses dossiers de travail la liste des
composants dont l'information financière a été auditée par d'autres auditeurs,
son importance au regard des états financiers de l'entité pris dans leur
ensemble, le nom des autres auditeurs et, le cas échéant, les conclusions
permettant d'établir que certains composants ne sont pas significatifs.
L'auditeur principal consigne également les procédures mises en œuvre et les
conclusions auxquelles elles ont abouti. Par exemple, les dossiers de travail
indiqueront ceux des dossiers de travail de l'autre auditeur qui ont été revus, et
le résultat des entretiens avec l'autre auditeur. Toutefois, l'auditeur principal
n'est pas tenu d'indiquer les raisons qui l'ont conduit à limiter les procédures
dans les circonstances décrites au paragraphe 11, à condition que ces raisons
soient mentionnées dans une autre partie de la documentation conservée par le
cabinet de l'auditeur principal.
16. Lorsque l'auditeur principal conclut que les travaux de l'autre auditeur ne
peuvent pas être utilisés et qu'il n'a pas été en mesure de mettre en œuvre des
procédures supplémentaires suffisantes sur l'information financière du
composant auditée par l'autre auditeur, l'auditeur principal doit exprimer une
opinion avec réserve ou formuler une impossibilité d'exprimer une opinion
du fait d'une limitation de l'étendue des travaux d'audit.
18. Bien que le respect des modalités d'application décrites dans les paragraphes
précédents soit considéré comme souhaitable, les réglementations de certains
pays permettent à l'auditeur principal de fonder son opinion sur les états
financiers pris dans leur ensemble en s'appuyant uniquement sur le rapport
d'un autre auditeur concernant l'audit d'un ou de plusieurs composants. Dans
ce cas, le rapport de l'auditeur principal doit mentionner clairement ce fait et
doit préciser l'importance en valeur de la partie des états financiers de l'entité
auditée par l'autre auditeur. Lorsque l'auditeur principal fait état de cette
situation dans son rapport, les procédures d'audit sont généralement limitées à
celles décrites aux paragraphes 7 et 9.
Manuel des Normes
Audit légal et contractuel
239
Introduction
2. L'auditeur externe doit prendre en compte les travaux de l'audit interne ainsi
que leur incidence potentielle sur les procédures d'audit externe.
4. Le rôle de l'audit interne est défini par la direction et ses objectifs diffèrent de
ceux de l'auditeur externe qui est nommé pour émettre un rapport indépendant
sur les états financiers. Les objectifs de la fonction d'audit interne varient selon
les exigences de la direction, alors que la priorité pour l'auditeur externe est de
vérifier que les états financiers ne comportent pas d'anomalies significatives.
5. Toutefois, certains des moyens mis en œuvre pour atteindre ces objectifs
respectifs sont souvent similaires et certains aspects de l'audit interne peuvent
donc être utiles pour définir la nature, le calendrier et l'étendue des procédures
d'audit externe.
6. L'audit interne fait partie de l'entité. Quel que soit son degré d'autonomie et
d'objectivité, il ne peut jouir de la même indépendance que celle exigée de
l'auditeur externe pour exprimer une opinion sur les états financiers. L'auditeur
externe conserve l'entière responsabilité de l'opinion d'audit exprimée et cette
responsabilité ne peut en rien être restreinte par l'utilisation faite des travaux
de l'audit interne. Tous les jugements relatifs à l'audit des états financiers sont
ceux de l'auditeur externe.
10. Lorsque l'auditeur externe envisage d'utiliser les travaux de l'audit interne, il
aura à prendre en compte le plan portant sur l’ audit interne prévu pour la
période et à en discuter aussitôt que possible à un stade préliminaire. Lorsque
les travaux de l'audit interne jouent un rôle dans la définition de la nature, du
calendrier et de l'étendue des procédures d'audit externe, il est souhaitable de
convenir à l'avance du calendrier de ces travaux, des domaines couverts par
les procédures d'audit, des seuils de signification et des méthodes envisagées
pour la sélection des sondages, de la documentation des travaux effectués et
de leur revue, ainsi que des procédures de communication des conclusions.
(a) les travaux ont été réalisés par des personnes disposant d'une formation
technique et d'une expérience suffisantes en tant qu'auditeurs internes et si
les travaux des collaborateurs ont été correctement supervisés, revus et
documentés ;
(b) des éléments probants suffisants et appropriés ont été recueillis pour
fonder des conclusions raisonnables ;
(c) les conclusions tirées des travaux sont appropriées en la circonstance et les
rapports établis sont cohérents avec les résultats de ces travaux ; et
(d) une solution satisfaisante a été apportée aux exceptions ou aux
questions inhabituelles mises en évidence par les travaux de l'audit interne.
Introduction
2. Lorsque l'auditeur utilise les travaux d'un expert, il doit recueillir des
éléments probants suffisants et appropriés montrant que ces travaux sont adéquats
au regard des besoins de l'audit.
3. Le terme << expert >> désigne une personne ou un cabinet possédant des compétences,
des connaissances et une expérience spécifiques dans un domaine particulier autre
que la comptabilité et l'audit.
Lorsqu'il utilise les travaux d'un expert employé par le cabinet d'audit, l'auditeur
sera en mesure de s'appuyer sur ses travaux en tant qu’expert et non en qualité de
collaborateur, comme indiqué dans la Norme ISA 220 << Contrôle qualité des missions
d'audit d'informations financières historiques >>. En conséquence, dans ces situations,
l’auditeur sera tenu de suivre les procédures appliquées aux travaux du
collaborateur mais ne sera généralement pas tenu d’ évaluer, pour chaque
mission, l’ expérience et les compétences de la personne.
7. Lorsque l'auditeur envisage d'utiliser les travaux d'un expert, il tient compte:
10. Le risque qu'un expert perde de son objectivité est plus élevé dans le cas où celui-
ci est:
(a) employé par l'entité ; ou
(b) lié d'une manière ou d'une autre à l'entité, par exemple lorsque l'expert
dépend financièrement de cette dernière ou qu'il détient une participation
dans celle-ci.
Version Janvier 2011 Titre 4- Utilisation des travaux d’autres professionnels
Manuel des Normes
Audit légal et contractuel
244
Si l'auditeur a des doutes sur la compétence ou sur l'objectivité de l'expert, il fera part
de ses réserves à la direction et déterminera si des éléments probants suffisants et
appropriés concernant les travaux de l'expert peuvent être recueillis. L'auditeur peut
être amené à mettre en œuvre des procédures d'audit supplémentaires ou chercher à
obtenir des éléments probants auprès d'un autre expert (après avoir pris en compte
les facteurs indiqués au paragraphe 7).
12. L'auditeur doit évaluer le caractère approprié des travaux de l'expert en tant
qu'éléments probants pour l'assertion visée par ces travaux. Ceci implique
d'évaluer si la conclusion essentielle de l'expert est correctement reflétée dans les états
financiers ou si elle sous-entend les assertions retenues, en prenant en considération:
(a) demande de précisions sur les procédures mises en œuvre par l'expert pour
déterminer si les données source sont pertinentes et fiables ; et
(b) examen ou contrôle des données source utilisées par l'expert.
15. Si les résultats des travaux de l'expert ne fournissent pas d'éléments probants
suffisants et appropriés ou si les résultats ne sont pas cohérents avec d'autres éléments
probants recueillis, l'auditeur doit résoudre ce différend. Ceci peut impliquer de
s'entretenir de cette question avec l'entité et l'expert, ou de mettre en œuvre des
procédures d’audit supplémentaires, y compris d'engager éventuellement un autre
expert, ou d’apporter une modification au contenu du rapport d'audit.
16. Lorsqu'il émet un rapport d'audit non modifié, l'auditeur ne doit pas faire état
des travaux de l'expert dans son rapport. En effet, ceci pourrait être interprété
comme une forme de réserve ou un partage de responsabilité, ce qui dans les deux cas
n'est pas l'intention recherchée.
17. Si, à la suite des travaux de l'expert, l'auditeur décide d’apporter une modification
au contenu de son rapport, il peut être utile dans certains cas, notamment pour
expliquer la nature de la modification, de se référer aux travaux de l'expert ou de
les décrire (en indiquant son nom et l'étendue de sa mission). Dans ces situations,
l'auditeur obtient l'autorisation préalable de l'expert. Si l'expert refuse, alors que
l'auditeur estime nécessaire de faire référence à ses travaux, il peut avoir à solliciter
l'avis d'un conseil juridique.
TITRE 5
CONCLUSIONS DE L'AUDIT ET
RAPPORT
SOMMAIRE
Ces normes énoncent les principes généraux et précisent les responsabilités dans
le cadre des missions d’audit : termes de la mission d’audit, contrôle qualité,
documentation, prise en compte des textes législatifs et réglementaires,
communication…
Ces normes concernent les conclusions d’une mission d’audit et le rapport qui doit
être établi à l’issue de chaque mission d’audit.
Elles concernent également les missions d’audit spéciales, ayant pour objectif de
fournir une assurance « raisonnable » (c’est à dire élevée), et portant sur :
1. Le rapport de l'auditeur doit clairement exprimer une opinion selon laquelle les
états de synthèse ont été établis, dans tous leurs aspects significatifs,
conformément à un référentiel comptable applicable.
4. L'auditeur doit évaluer les conclusions tirées des éléments probants recueillis
pour fonder son opinion sur les états de synthèse.
5. Pour fonder son opinion sur les états de synthèse, l'auditeur évalue si, sur la base
des éléments probants recueillis, il existe une assurance raisonnable que les états
de synthèse, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d'anomalies
significatives. Ceci implique d'apprécier si des éléments probants suffisants et
appropriés ont été recueillis pour réduire le risque d'anomalies significatives au
niveau des états de synthèse à un niveau faible acceptable et d'évaluer l'effet des
anomalies identifiées non corrigées.
6. Fonder une opinion selon laquelle les états de synthèse donnent une image fidèle,
dans tous leurs aspects significatifs, conformément au référentiel comptable
applicable, implique d'évaluer si les états de synthèse ont été établis et présentés
selon les exigences spécifiques du référentiel comptable applicable, relatives aux
flux d'opérations, aux soldes de comptes et aux informations fournies dans les
états de synthèse. Cette évaluation implique d'examiner si, dans le contexte du
référentiel comptable applicable :
- et des informations suffisantes sont fournies dans les états de synthèse pour
permettre aux lecteurs de comprendre le résultat des opérations et des
événements importants qui y sont reflétés.
7. Fonder une opinion selon laquelle les états de synthèse donnent, dans tous leurs
aspects significatifs, une image fidèle, conformément au référentiel comptable
applicable implique également d'évaluer la présentation de ceux-ci.
8. L'auditeur examine si, après la prise en compte par la direction de tous les
redressements éventuels résultant des procédures d'audit, les états de synthèse
sont cohérents au regard de sa connaissance de l'entité et de son environnement.
Il revoit leur présentation d'ensemble, leur structure et leur contenu. L'auditeur
évalue également si les états de synthèse, y compris l’ETIC, présentent les
opérations et les événements les sous-tendant de telle sorte à donner une image
fidèle, ou de présenter, dans tous leurs aspects significatifs, des informations
fournies pas les états de synthèse dans le contexte du référentiel comptable. Des
procédures analytiques mises en œuvre à la fin, ou à une date proche de la fin de
l'audit, aident à corroborer les conclusions tirées durant l'audit et à fonder une
conclusion d'ensemble quant à la présentation des états de synthèse.
9. Une rédaction homogène du rapport des auditeurs, lorsque l'audit a été effectué
selon les Normes d’audit, renforce la crédibilité sur les marchés au niveau
mondial en permettant d'identifier plus facilement ceux de ces audits effectués
selon des normes d'audit généralement reconnues au plan international. Elle
permet également de faciliter la compréhension du lecteur et d'identifier,
lorsqu'elles surviennent, des circonstances inhabituelles.
- Intitulé ;
- destinataire ;
- paragraphe d'introduction ;
- opinion de l'auditeur ;
- signature de l'auditeur ;
Janvier 2011 Titre -5 Conclusions de l’audit et rapport
Manuel des normes
Audit légal et contractuel
Page 296
- adresse de l'auditeur.
11. Afin d’éviter une profusion dans la forme du rapport, il est impératif de
respecter, pour chaque circonstance, le rapport modèle prévu à cet effet figurant
en annexe. Toute dérogation rendue nécessaire par une situation jugée
particulière doit faire l’objet d’un argumentaire précis et dûment documenté et
classé dans le dossier de travail.
12. Intitulé
13. Destinataire
- identifier l'intitulé de chacun des états compris dans le jeu complet d'états de
synthèse ;
L'opinion de l'auditeur couvre le jeu complet d'états de synthèse tel qu'il est défini
par le référentiel comptable applicable. Dans le cas des états de synthèse établis
conformément au référentiel national, ce jeu comprend : un bilan, un compte de
produits et charges, un état des soldes de gestion, un tableau de financement et des
états des informations complémentaires contenant un résumé des principales
méthodes comptables et les autres notes explicatives.
Il peut exister des situations dans lesquelles il est approprié, de la part de l'auditeur,
d'ajouter en complément de la description de la responsabilité de la direction, un
commentaire pour décrire les responsabilités additionnelles relatives à
l'établissement et à la présentation des états de synthèse qui relèvent du contexte
particulier de certaines juridictions ou de la nature de l'entité.
Le terme « direction » utilisé dans ce manuel d’audit vise les personnes ayant la
responsabilité d'établir et de présenter des états de synthèse donnant une image
fidèle.
Le rapport de l'auditeur doit indiquer que l'audit a été effectué selon les normes de
la Profession au Maroc (qui restent conformes aux normes internationales de
l’IFAC).Le rapport doit aussi mentionner qu'il planifie et effectue l'audit en vue
d’obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas
d'anomalie significative.
Le rapport de l'auditeur doit indiquer que l'auditeur considère que les éléments
probants recueillis durant l'audit sont suffisants et appropriés pour fournir une base
raisonnable à l'opinion exprimée dans le rapport.
Dans son rapport, l’auditeur doit obligatoirement donner son avis sur l’image
fidèle des états de synthèse. Il dit si les états de synthèse donnent, dans tous leurs
aspects significatifs, une image fidèle, conformément au référentiel comptable
identifié.
Dans le cas d’une mission d’audit légal, le commissaire aux comptes certifie,
conformément aux dispositions légales en vigueur si les états de synthèse sont
réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat de l’exercice écoulé
ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet
exercice.
Lorsque les circonstances le nécessitent et après avoir exposé les motifs, il annonce
que les états de synthèse ne donnent pas l’image fidèle. Dans le cas où les limitations
à l’étendue de ses travaux ou les incertitudes liées à certaines situations ne
permettraient pas à l’auditeur d’avoir un avis, il l’expose clairement et annonce qu’il
ne peut émettre d’avis.
L’avis a pour objet de garantir aux actionnaires et aux tiers qu'un professionnel
qualifié, après s'être conformé aux normes professionnelles, fixées par la Profession,
a acquis l'assurance que les états de synthèse annuels donnent une image fidèle de la
situation financière de la société, ainsi que de sa performance financière et des flux de
trésorerie pour ce même exercice.
La notion d’image fidèle étant une notion relative, des anomalies qui peuvent
intéresser les dirigeants peuvent n'avoir pas d'intérêt du point de vue de la
certification pour les actionnaires ou les tiers. C'est ainsi que si des erreurs de
technique comptable, des classements incorrects, des observations relatives à
l'organisation, que l'auditeur aura jugés utile de porter à la connaissance du conseil
d'administration, sont sans incidence significative du point de vue des actionnaires,
il ne devrait les faire figurer dans le rapport à l'assemblée générale. Il les portera à la
connaissance des organes de gestion sur un rapport distinct.
Par exemple, il peut lui être demandé de rendre compte de certains sujets dont il a
eu connaissance durant l'accomplissement de ses travaux d'audit. Il peut aussi lui
être demandé de mettre en œuvre des procédures spécifiques additionnelles et d’en
rendre compte, ou d'exprimer une opinion sur des sujets particuliers, tels que la
tenue correcte de la comptabilité et des documents comptables.
Lorsque l'auditeur traite de ces autres obligations dans le rapport d'audit sur les
états de synthèse, celles-ci doivent faire l'objet d'une partie distincte du rapport,
après l'opinion exprimée.
L'auditeur traite de ces autres obligations dans une partie distincte du rapport afin
de les distinguer clairement de celles concernant sa responsabilité portant sur l'audit
des états de synthèse et sur l'opinion qu'il exprime.
La signature de l'auditeur est donnée en son nom personnel lorsqu’il exerce comme
personne physique, et en son nom personnel et au nom du cabinet d'audit (les
deux), lorsqu’il exerce au sein d’une société d’audit membre de l’Ordre des Expert-
Comptable.
En cas de désaccord entre les auditeurs, le rapport indique les différentes opinions
exprimées. Pour couvrir son éventuelle responsabilité, chaque auditeur est en droit
d'exiger que son opinion lui soit attribuée nommément.
Dans tous les cas, chacun des auditeurs doit signer le «rapport commun».
- Soit celle d’une personne morale (cabinet inscrit à l’ordre) représentée par
une personne physique désignée (aussi inscrite à l’ordre)
Lorsque la nomination est celle d’une personne physique, c’est cette dernière
qui signe le rapport.
L'auditeur doit dater son rapport sur les états de synthèse à une date qui n'est pas
antérieure à celle à laquelle il a recueilli des éléments probants suffisants et
appropriés pour fonder son opinion sur ceux-ci. Les éléments probants suffisants
et appropriés doivent inclure le fait qu'un jeu complet d'états de synthèse de
l'entité a été arrêté et que les personnes chargées de l'établissement des états de
synthèse ont déclaré qu'elles en prenaient la responsabilité. Par conséquent le
rapport d’audit ne peut être daté à antérieurement à l’arrêté des comptes.
La date portée sur le rapport de l'auditeur informe le lecteur que celui-ci a pris en
compte l'effet des événements et des opérations dont il a eu connaissance et qui sont
survenus jusqu'à cette date.
Dès lors que l'opinion de l'auditeur est exprimée sur les états de synthèse et que leur
établissement et leur présentation relèvent de la responsabilité de la direction,
l'auditeur n'est pas en mesure de conclure que des éléments probants suffisants et
appropriés ont été recueillis jusqu'à ce qu'il obtienne l'évidence qu'un jeu complet
d'états de synthèse a été arrêté et que la direction a accepté d'en prendre la
responsabilité.
L'auditeur doit obtenir l'évidence de l’arrêté des états de synthèse par les personnes
ou les organes responsables avant de dater son rapport d'audit sur les états de
synthèse.
Lorsqu’il s’agit d’un audit contractuel sur des comptes intermédiaires pour lesquels
il n’y a pas d’arrêté en bonne et due forme, il y a lieu d’obtenir une déclaration du
représentant légal de l’entité dont les comptes sont audités, déclaration sur le
caractère officiel de ces comptes.
L’auditeur doit s’assurer, avant émission de son rapport, que les états de synthèse
arrêtés par les personnes ou les organes responsables ne comportent pas de
changement, sinon, il doit procéder aux vérifications complémentaires nécessaires. Il
doit par ailleurs respecter, dans le cas du commissariat aux comptes, le délai
minimum de 15 jours avant la date de la réunion de l'assemblée générale pour
remettre son rapport.
23. Un rapport écrit comprend aussi bien un rapport en format papier qu'un
rapport en format électronique.
24. L'exemple qui suit est une illustration du rapport de l'auditeur incorporant les
éléments décrits ci-avant, émis à la suite d'un audit d'états de synthèse établis
conformément au référentiel comptable identifié, et exprimant une opinion sans
réserve. En plus de l'audit des états de synthèse proprement dit, cet exemple
prend comme hypothèse que l'auditeur a d'autres obligations prévues par la loi
du pays, dont il est amené à rendre compte.
Pour tenir compte des dispositions légales en vigueur tout en gardant comme
objectif de base la conformité des normes de la Profession au Maroc par rapport aux
normes internationales (IFAC), les modèles de rapports d’audit ont été décomposées
en deux grandes variantes comme suit :
1) Variante n°1 : Commissariat aux comptes (audit légal) : Voir modèle de rapport
proposé
1) Variante n°1 : Audit légal (commissariat aux comptes) selon les normes de la Profession
relatives au référentiel comptable admis au Maroc (référentiel Loi comptable et CGNC)
Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale du
…………, nous avons effectué l'audit des états de synthèse ci-joints de la société
ABC, comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de
gestion, le tableau de financement, et l’état des informations complémentaires
(ETIC) relatifs à l’exercice clos le ………………. Ces états de synthèse font ressortir
un montant de capitaux propres et assimilés de MAD XXXXX dont un bénéfice net
(perte nette) de MAD XXXXX.
Responsabilité de la Direction
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base
de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au
Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique,
de planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états
de synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés
pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont
réguliers et sincères et donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image
fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation
financière et du patrimoine de la société ABC au ……….(date de clôture)
conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
(Exposé succinct mais pertinent du contenu de(s) réserve(s). Mettre une réserve par
paragraphe. Placer les réserves constituant une incertitude ou non chiffrées en premier lieu,
suivies des réserves chiffrées. Le chiffrage de chaque réserve doit consister à donner l’impact
respectivement sur le résultat net et sur les capitaux propres et assimilés).
Sous réserve de l’incidence des situations décrites aux paragraphes …. à …., nous
certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont
réguliers et sincères et donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image
fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation
financière et du patrimoine de la société ABC au ……….(date de clôture)
conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
(Exposé succinct mais pertinent de l’étendue des limitations au champ d’intervention et aux
diligences de l’audit.)
Compte tenu des situations décrites aux paragraphes …à …, nous ne sommes pas en
mesure de certifier que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus,
donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de
la situation financière et du patrimoine de la société ABC au ……………(date de
clôture) conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Par conséquent,
nous n’émettons pas d’avis les concernant.
(Exposé succinct mais pertinent du contenu de(s) réserve(s). Mettre une réserve par
paragraphe. Placer les réserves constituant une incertitude ou non chiffrées en premier lieu,
suivies des réserves chiffrées. Le chiffrage de chaque réserve doit consister à donner l’impact
respectivement sur le résultat net et sur les capitaux propres et assimilés).
Compte tenu de l’importance de l’effet des situations décrites aux paragraphes .. à ..,
les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus, ne donnent pas une
Janvier 2011 Titre -5 Conclusions de l’audit et rapport
Manuel des normes
Audit légal et contractuel
Page 305
Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et
nous nous sommes assurés notamment de la concordance des informations données
dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration (Directoire/Gérance)
destiné aux actionnaires (associés) avec les états de synthèse de la société.
Destinataire visé.
Nous avons effectué l'audit des états de synthèse ci-joints de la société ABC,
comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion, le
tableau de financement, et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à
l’exercice clos le ……………... Ces états de synthèse font ressortir un montant de
capitaux propres et assimilés de MAD XXXXX dont un bénéfice net (perte nette) de
MAD XXXXX.
Responsabilité de la Direction
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base
de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au
Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique,
de planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états
de synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés
pour fonder notre opinion.
A notre avis, les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus donnent,
dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du patrimoine et de la
situation financière de la société ABC au ………… (date de clôture) ainsi que du
résultat de ses opérations pour l’exercice clos à cette date, conformément au
référentiel comptable admis au Maroc
(Exposé succinct mais pertinent du contenu de(s) réserve(s). Mettre une réserve par
paragraphe. Placer les réserves constituant une incertitude ou non chiffrées en premier lieu,
suivies des réserves chiffrées. Le chiffrage de chaque réserve doit consister à donner l’impact
respectivement sur le résultat net et sur les capitaux propres et assimilés).
A notre avis, sous réserve de l’incidence des situations décrites aux paragraphes ….
à …., les états de synthèse donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image
fidèle du patrimoine et de la situation financière de la société ABC au ………… (date
de clôture) ainsi que du résultat de ses opérations pour l’exercice clos à cette date,
conformément au référentiel comptable admis au Maroc
(Exposé succinct mais pertinent de l’étendue des limitations au champ d’intervention et aux
diligences de l’audit.)
Compte tenu des situations décrites aux paragraphes .. à .., nous ne sommes pas en
mesure de nous assurer que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-
dessus, donnent une image fidèle du patrimoine et de la situation financière de la
société ABC au 31 décembre XXXX (date de clôture) ainsi que du résultat de ses
opérations pour l’exercice clos à cette date, conformément aux principes comptables
admis au Maroc. Par conséquent, nous n’émettons pas d’avis les concernant.
(Exposé succinct mais pertinent du contenu de(s) réserve(s). Mettre une réserve par
paragraphe. Placer les réserves constituant une incertitude ou non chiffrées en premier lieu,
suivies des réserves chiffrées. Le chiffrage de chaque réserve doit consister à donner l’impact
respectivement sur le résultat net et sur les capitaux propres et assimilés)
A notre avis, compte tenu de l’importance de l’effet des situations décrites aux
paragraphes .. à .., les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus, ne
donnent pas une image fidèle du patrimoine, ni de la situation financière de la
Janvier 2011 Titre -5 Conclusions de l’audit et rapport
Manuel des normes
Audit légal et contractuel
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Deuxième situation : Audit contractuel selon les normes internationales relatives au référentiel
IFRS
Destinataire visé
Nous avons effectué l'audit des états financiers (ou états financiers consolidés) ci-
joints de la société ABC, comprenant le bilan au ………………….(date de clôture),
ainsi que le compte de résultat, l'état des variations des capitaux propres et le tableau
des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, et des notes contenant un
résumé des principales méthodes comptables et d'autres notes explicatives.
Responsabilité de la Direction
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états financiers sur la base
de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au
Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique,
de planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états
de synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés
pour fonder notre opinion.
A notre avis, les états financiers (ou états financiers consolidés) cités au premier
paragraphe ci-dessus donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image
fidèle de la situation financière de la société ABC (ou de l’ensemble constitué par
les personnes et entités comprises dans la consolidation pour le cas des comptes
consolidés) au 31 décembre 20X1, ainsi que de la performance financière et des flux
de trésorerie pour l'exercice clos à cette date, conformément aux Normes
Internationales d'Information Financière (IFRS).
(Exposé succinct mais pertinent du contenu de(s) réserve(s). Mettre une réserve par
paragraphe. Placer les réserves constituant une incertitude ou non chiffrées en premier lieu,
suivies des réserves chiffrées. Le chiffrage de chaque réserve doit consister à donner l’impact
respectivement sur le résultat net et sur les capitaux propres et assimilés)
A notre avis, sous réserve de l’incidence des situations décrites aux paragraphes ….
à …., les états financiers cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans tous
leurs aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière de la société
ABC au 31 décembre 20X1, ainsi que de la performance financière et des flux de
trésorerie pour l'exercice clos à cette date, conformément aux Normes Internationales
d'Information Financière (IFRS).
(Le paragraphe décrivant l'étendue des travaux d'audit sera soit omis, soit adapté aux
circonstances).
(Exposé succinct mais pertinent du contenu de(s) réserve(s). Mettre une réserve par
paragraphe. Placer les réserves constituant une incertitude ou non chiffrées en premier lieu,
suivies des réserves chiffrées. Le chiffrage de chaque réserve doit consister à donner l’impact
respectivement sur le résultat net et sur les capitaux propres et assimilé)
A notre avis, en raison de l'incidence des questions évoquées au(x) paragraphe(s) qui
précède(nt), les états financiers cités au premier paragraphe ci-dessus ne donnent pas
une image fidèle de (ou "ne présentent pas sincèrement, dans tous leurs aspects
significatifs") la situation financière de la société ABC au 31 décembre 20X1, ainsi que
de la performance financière et des (les) flux de trésorerie pour l'exercice clos à cette
date, conformément aux Normes Internationales d'Information Financière (IFRS).
Observation(s) à formuler le cas échéant
La forme et le contenu de cette partie varieront selon la nature des autres obligations
spécifiques de l'auditeur.
26. Pour des besoins spécifiques le rapport de l'auditeur peut se référer aux
normes internationales d'audit dés lors qu’il s'est conformé intégralement à
celles qui s’y appliquent.
- intitulé ;
- signature de l'auditeur ;
- adresse de l'auditeur.
1. Dans certaines situations, le contenu d’un rapport d'auditeur peut être modifié
par l’ajout d'un paragraphe d'observation pour souligner une question ayant
une incidence sur les états de synthèse et qui fait l'objet d'une note annexe aux
états de synthèse plus détaillée. L’ajout d'un tel paragraphe d'observation
n'affecte pas l'opinion de l’auditeur. Ce paragraphe sera de préférence inséré
après le paragraphe exprimant l'opinion de l'auditeur, mais avant la partie du
rapport qui traite des autres obligations spécifiques éventuelles. Le paragraphe
d'observation comporte généralement une indication sur le fait qu'il ne remet
pas en cause l'opinion de l'auditeur.
« Sans remettre en cause notre opinion, nous attirons votre attention sur le contenu de la
Note X aux états de synthèse. La société est défenderesse dans un procès pour le
détournement allégué de certains droits de propriété protégés par un brevet et se voit
réclamer le paiement de redevances et de dommages et intérêts. La société a engagé une
action reconventionnelle et des premières audiences ainsi que des expertises sont en cours.
L'issue finale de ce procès ne peut actuellement être anticipée et, de ce fait, aucune
provision au titre d'un passif éventuel pouvant résulter de cette action en justice n'a été
constituée dans les états de synthèse ».
6. Outre l'ajout d'un paragraphe d'observation pour les questions ayant une
incidence sur les états de synthèse, l'auditeur peut également modifier le contenu
de son rapport en ajoutant ce type de paragraphe, de préférence après le
paragraphe d'opinion mais avant la partie qui traite des autres obligations
spécifiques éventuelles, pour rendre compte des questions autres que celles ayant
directement une incidence sur les états de synthèse. Par exemple, si une correction
relative à d'autres informations fournies dans un document comprenant des états
de synthèse audités s'avère nécessaire et que l'entité se refuse de la faire,
l'auditeur envisage d'ajouter dans son rapport un paragraphe d'observation
décrivant l'incohérence significative constatée.
A l’issue de ses travaux, l'auditeur émet son rapport dans lequel il expose
clairement son avis (voir modèle de rapport sans réserve).
Une opinion sans réserve doit être exprimée lorsque l'auditeur estime que les
états de synthèse donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle,
conformément au référentiel comptable identifié. Une opinion sans réserve
signifie également implicitement que tout changement dans les principes
comptables ou dans leur application, et leur incidence, ont été correctement
évalués et mentionnés dans les ETIC aux états de synthèse.
8. L'auditeur peut ne pas être en mesure d'exprimer une opinion sans réserve dans
l'une ou l'autre des situations ci-après si, sur la base de son jugement
professionnel, elles ont, ou peuvent avoir, une incidence significative sur les états
de synthèse :
9. La situation décrite au point (a) pourrait conduire à une opinion avec réserve ou à
une impossibilité d'exprimer une opinion. La situation décrite au point (b)
pourrait conduire à une opinion avec réserve ou à une opinion défavorable.
Une opinion avec réserve doit être exprimée lorsque l'auditeur estime qu'une
opinion sans réserve ne peut pas être donnée et que l'incidence des désaccords
avec la direction, ou la limitation de l'étendue de ses travaux, n'est pas d’une
importance telle et ne concerne pas un nombre important d’éléments contenus
dans les états de synthèse, qu’elle conduirait à une opinion défavorable ou à
une impossibilité d'exprimer une opinion. Une opinion avec réserve est
traduite par le terme « sous réserve » de l'incidence des questions sur lesquelles
porte la réserve.
Quelle que soit la situation, il devra préciser clairement dans son rapport la
nature des erreurs, limitations ou incertitudes qui l'ont conduit à formuler des
réserves. De plus, l'incidence de chaque réserve résultant de la première situation
devra, dans la mesure du possible, être chiffrée. Les indications chiffrées doivent
préciser l'incidence sur le poste des comptes annuels concernés, sur le résultat de
l'exercice et sur la situation nette de clôture (si l'erreur l'affecte, sur le bilan
d'ouverture).
Il devra dans ces diverses situations, donner le même type d'information sur la
nature des désaccords, limitations, et incertitudes et sur leur incidence chiffrée
Janvier 2011 Titre -5 Conclusions de l’audit et rapport
Manuel des normes
Audit légal et contractuel
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que dans le cas de certification avec réserve. C'est en général l'importance relative
de ces incidences, chiffrées ou potentielles, qui permettra à l’auditeur de décider,
s'il y a lieu, de faire des réserves ou de refuser de certifier.
13. Chaque fois que l'auditeur exprime une opinion autre qu'une opinion sans
réserve, il doit décrire clairement dans son rapport toutes les raisons
essentielles qui la motivent et, à moins que cela soit impossible, en quantifier l'
(les) incidence(s) éventuelle(s) sur les états de synthèse. Généralement, cette
information figurera dans un paragraphe distinct précédant le paragraphe
d'opinion ou celui formulant l'impossibilité d'exprimer une opinion sur les états
de synthèse et pourra inclure un renvoi à la note annexe des états de synthèse, si
elle existe, décrivant le problème plus en détail.
14. Une limitation de l'étendue des travaux d'audit peut quelquefois être imposée
par l'entité (par exemple lorsque les termes de la mission spécifient que l'auditeur
ne mettra pas en œuvre une procédure d'audit qu'il estime nécessaire).
Cependant, lorsque cette limitation prévue par les termes de la mission est telle que
l'auditeur considère qu'elle est de nature à entraîner une impossibilité d'exprimer
une opinion, cette mission limitée ne sera pas acceptée en tant que mission d'audit,
sauf si l'auditeur y est légalement tenu. De même, un auditeur légal remplissant
une mission légale n'accepte pas une telle mission d'audit lorsque la limitation est
contraire à ses obligations légales.
15. Une limitation de l'étendue des travaux peut être dictée par les
circonstances (par exemple, lorsque la date de nomination de l'auditeur ne lui
permet pas d'observer la prise d'inventaire physique des stocks). Elle peut aussi
provenir de documents comptables de l'entité que l'auditeur juge incomplets, ou
encore lorsqu'il n'est pas en mesure de mettre en œuvre une procédure d'audit
jugée nécessaire. Dans ces situations, l'auditeur s'efforcera de mettre en œuvre des
procédures d'audit alternatives qu’il juge raisonnables, afin de recueillir des
éléments probants suffisants et appropriés pour fonder une opinion sans réserve.
« Nous avons effectué l'audit ... (le reste de la formulation est identique à celle
donnée en exemple dans le paragraphe d'introduction – voir paragraphe 25 de la
Norme 5700).
Responsabilité de la direction
Responsabilité de l’auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la
base de notre audit. A l'exception de la question évoquée au paragraphe ci-après,
nous avons effectué notre audit selon les .....(le reste de la formulation est
identique à celle donnée en exemple dans le paragraphe décrivant la
responsabilité de l'auditeur – voir paragraphe 25 de la Norme 5700).
Nous n'avons pas assisté à la prise d'inventaire physique des stocks au 31 décembre 20X1,
cette date étant antérieure à notre nomination en tant qu'auditeur de la société. En raison
de la nature des documents conservés par la société, nous n'avons pas été en mesure de
vérifier, par d'autres procédures d'audit, les quantités en stock à cette date.
A notre avis, sous réserve de l'incidence des ajustements qui auraient pu, le cas échéant, se
révéler nécessaires si nous avions été en mesure de vérifier les quantités physiques en
stock, les états de synthèse donnent une image fidèle de ... (le reste de la
formulation est identique à celle donnée en exemple dans le paragraphe
d'opinion – voir paragraphe 25 de la Norme 5700) ».
« Nous avons été nommés pour procéder à l'audit des états de synthèse ci-joints de la
société ABC, comprenant le bilan au 31 décembre 20X1, ainsi que le compte de
produits et charges, l'état des soldes de gestion, le tableau de financement, et l’état des
informations complémentaires (ETIC).
Responsabilité de la direction
(Le paragraphe décrivant l'étendue des travaux d'audit sera soit omis, soit adapté aux
circonstances).
Nous n'avons pas pu assister à la prise d'inventaire physique de tous les stocks, ni
confirmer les comptes à recevoir, en raison des limitations imposées à l'étendue de nos
travaux par la société.
18. L'auditeur peut se trouver en désaccord avec la direction sur des questions telles
que le caractère acceptable des méthodes comptables retenues, leur mode
d'application ou la pertinence de l'information fournie dans les états de synthèse.
Lorsque ces désaccords revêtent une importance significative au regard des
états de synthèse, l'auditeur doit exprimer une opinion avec réserve ou
une opinion défavorable.
19.1 Désaccord sur les méthodes comptables – Caractère inapproprié des méthodes
retenues – Opinion avec réserve
« Nous avons effectué l'audit ... (le reste de la formulation est identique à celle
donnée en exemple dans le paragraphe décrivant la responsabilité de
l'auditeur – voir paragraphe 25 de la Norme 5700).
Responsabilité de la direction
Responsabilité de l’auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer ... (le reste de la formulation est identique à
celle donnée en exemple dans le paragraphe décrivant la responsabilité de
l'auditeur – voir paragraphe 25 de la Norme 5700).
Ainsi que l'indique la Note X de l’ETIC, aucun amortissement n'a été enregistré dans
les états de synthèse ce qui, à notre avis, n'est pas conforme aux principes comptables
admis. La dotation aux amortissements pour l'exercice clos le 31 décembre 20X1,
calculée sur une base linéaire en appliquant un taux annuel de 5% pour les
constructions et de 20% pour le matériel, devrait s'élever à xxx. En conséquence, les
immobilisations corporelles devraient être réduites du montant de l'amortissement
cumulé s'élevant à xxx et le report à nouveau déficitaire(1) ainsi que la perte repentie
doit être augmentée de xxx et de xxx, respectivement.
19.2 Désaccord sur les méthodes comptables – Information fournie dans les états de
synthèse non adéquate - Opinion avec réserve.
« Nous avons effectué l'audit de ... (le reste de la formulation est identique à celle
donnée en exemple dans le paragraphe décrivant la responsabilité de
l'auditeur – voir paragraphe 25 de la Norme 5700).
Responsabilité de la direction
Responsabilité de l’auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer ... (le reste de la formulation est identique à
celle donnée en exemple dans le paragraphe décrivant la responsabilité de
l'auditeur – voir paragraphe 25 de la Norme 5700).
19.3 Désaccord sur les méthodes comptables – Information fournie dans les états de
synthèse non adéquate – Opinion défavorable.
« Nous avons effectué l'audit de ... (le reste de la formulation est identique à celle
donnée en exemple dans le paragraphe décrivant la responsabilité de
l'auditeur – voir paragraphe 25 de la Norme 5700).
Responsabilité de la direction
Responsabilité de l’auditeur
Janvier 2011 Titre -5 Conclusions de l’audit et rapport
Manuel des normes
Audit légal et contractuel
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Notre responsabilité est d'exprimer ... (le reste de la formulation est identique à
celle donnée en exemple dans le paragraphe décrivant la responsabilité de
l'auditeur – voir paragraphe 25 de la Norme 5700).
A notre avis, en raison de l'incidence des situations évoquées au(x) paragraphe(s) qui
précède(nt), les états de synthèse ne donnent pas une image fidèle de…..(le reste de la
formulation est identique à celle donnée en exemple dans le paragraphe
décrivant la responsabilité de l'auditeur – voir paragraphe 25 de la Norme
5700) ».
1. L'auditeur doit déterminer si les données comparatives sont présentées, dans tous
leurs aspects significatifs, conformément au référentiel comptable applicable aux
états de synthèse objets de l'audit.
2. Les référentiels comptables et les méthodes de présentation cités dans cette Norme
sont les suivants:
Chiffres correspondants
Responsabilités de l'auditeur
(a) les méthodes comptables utilisées pour les chiffres correspondants ont été
utilisées de façon permanente pour la période en cours ou si les corrections
nécessaires ont été apportées et/ou une information appropriée a été fournie
dans les états de synthèse ;
(b) et les chiffres correspondants sont en concordance avec les montants et les
autres informations fournies dans les états de synthèse de la période
précédente ou si les corrections nécessaires ont été apportées et/ou une
information appropriée a été fournie dans les états de synthèse.
Rapport de l'auditeur
8. Lors de l'audit des états de synthèse de la période en cours, l'auditeur peut être
amené, dans certaines circonstances inhabituelles, à avoir connaissance d'une
anomalie significative ayant une incidence sur les états de synthèse de la période
précédente sur lesquels un rapport d'audit non modifié avait été émis.
9. Dans ces circonstances, l'auditeur doit appliquer les procédures contenues dans
la Norme 3560 « Evénements postérieurs à la date de clôture » et :
(a) si les états de synthèse de la période précédente ont été corrigés et re-
publiés avec un nouveau rapport d'audit, l'auditeur doit recueillir des
éléments probants suffisants et appropriés justifiant que les chiffres
correspondants sont en concordance avec les états de synthèse corrigés; ou
(b) si les états de synthèse de la période précédente n'ont pas été corrigés et
re-publiés et que les chiffres correspondants n'ont pas été correctement
ajustés et/ou que des informations pertinentes n'ont pas été fournies dans
les états de synthèse, l'auditeur doit émettre un rapport modifié sur les
états de synthèse de la période en cours concernant les chiffres
correspondants qui y sont présentés.
10. Si, dans les circonstances décrites au paragraphe 9, les états de synthèse de la
période précédente n'ont pas été corrigés et qu'un nouveau rapport d'audit n'a
pas été émis, mais que les chiffres correspondants ont été correctement ajustés
et/ou que des informations pertinentes ont été données dans les états de synthèse
de la période en cours, l'auditeur peut inclure dans son rapport un paragraphe
d'observation décrivant les circonstances et faisant référence à l'information fournie y
relative. A cet égard, l'auditeur tient également compte des modalités d'application
décrites dans la Norme 3560.
11. Lorsque le nouvel auditeur décide de faire référence à un autre auditeur, son
rapport doit indiquer :
(a) que les états de synthèse de la période précédente ont été audités par un
autre auditeur ;
12. Si les états de synthèse de la période précédente n'ont pas été audités, le
nouvel auditeur doit indiquer dans son rapport que les chiffres correspondants
sont non audités. Toutefois, cette mention n'exonère pas l'auditeur de l'obligation
de mettre en œuvre des procédures d'audit appropriées sur les soldes d'ouverture
de la période en cours. Il est recommandé que les états de synthèse indiquent
clairement que les chiffres correspondants sont non-audités.
13. Dans les situations où le nouvel auditeur relève que les chiffres
correspondants comportent une anomalie significative, il doit demander à la
direction de corriger ces chiffres ou, si la direction s'y refuse, apporter une
modification au contenu de son rapport en conséquence.
Responsabilités de l'auditeur
14. L'auditeur doit recueillir des éléments probants suffisants et appropriés lui
permettant de conclure que les états de synthèse comparatifs satisfont aux
exigences du référentiel comptable applicable. Ceci implique de la part de l'auditeur
d'évaluer si :
(a) les méthodes comptables pour l'arrêté des comptes de la période précédente
ont été utilisées de façon permanente pour la période en cours ou si les
corrections nécessaires ont été apportées et/ou une information appropriée
a été fournie dans les états de synthèse ; et
(b) les chiffres de la période précédente sont en concordance avec les montants
et les autres informations fournies dans les états de synthèse de la période
précédente ou si les corrections nécessaires ont été apportées et/ou une
information appropriée a été fournie dans les états de synthèse.
15. Lorsque les états de synthèse de la période précédente ont été audités par
un autre auditeur, le nouvel auditeur examine si les états de synthèse
comparatifs remplissent les conditions définies au paragraphe 15 ci-dessus et
applique également les procédures décrites dans la Norme 3510 « Missions initiales
- Soldes d'ouverture ».
16. Lorsque les états de synthèse de la période précédente n'ont pas été audités,
le nouvel auditeur examine néanmoins si les états de synthèse comparatifs
remplissent les conditions définies au paragraphe 15 ci-dessus et applique
également les procédures décrites dans la Norme 3510.
Rapport de l'auditeur
18. Lorsque les données comparatives sont présentées en tant qu'états de synthèse
comparatifs, l'auditeur doit émettre un rapport dans lequel les données comparatives sont
spécifiquement identifiées, car son opinion porte sur les états de synthèse de chaque
période présentée. Dès lors que le rapport d'audit sur les états de synthèse
comparatifs porte sur les états de synthèse de chaque période, l'auditeur peut
exprimer une opinion avec réserve, une opinion défavorable ou formuler une
impossibilité d'exprimer une opinion, ou inclure dans son rapport un paragraphe
d'observation, portant sur les états de synthèse pour une ou plusieurs périodes, tout
en émettant un rapport différent sur les états de synthèse des autres périodes.
(L’annexe 27 à la présente norme d’audit donne un exemple de rapport correspondant à ces
circonstances)
19. Lorsque l'auditeur émet son rapport sur les états de synthèse de la période
précédente de façon concomitante avec celui relatif à l'audit de l'exercice en cours et
si son opinion sur les états de synthèse de la période précédente est différente de
celle exprimée précédemment, il doit en indiquer les principales raisons en motivant
cette divergence d'opinion exprimée dans un paragraphe d'observation. Cette
situation peut survenir si, lors de la réalisation de l'audit de la période en cours,
l'auditeur a connaissance de circonstances ou d'événements qui ont une incidence
significative sur les états de synthèse d'une période précédente.
20. Lorsque les états de synthèse de la période précédente ont été audités par un
autre auditeur:
(a) l'auditeur précédent peut émettre un nouveau rapport d'audit portant sur
la période précédente, le rôle du nouvel auditeur se limitant à émettre un
rapport sur la période en cours ; ou
(b) le nouvel auditeur doit indiquer dans son rapport que la période
précédente a été auditée par un autre auditeur et son rapport doit préciser :
21. Lors de l'audit des états de synthèse de la période en cours, le nouvel auditeur
peut, dans certaines circonstances inhabituelles, avoir connaissance d'une
anomalie significative ayant une incidence sur les états de synthèse de la période
précédente sur lesquels un rapport d'audit non modifié avait été émis par l'auditeur
précédent.
22. Dans ces circonstances, le nouvel auditeur doit discuter de la question avec la
direction et, après avoir obtenu l'autorisation de cette dernière, prendre contact avec
l'auditeur précédent et lui proposer de faire corriger les états de synthèse de la
période précédente. Si l'auditeur précédent est d'accord pour émettre un nouveau
rapport sur les états de synthèse corrigés de la période précédente, l'auditeur doit
suivre les procédures indiquées au paragraphe 21.
23. Si, dans les circonstances décrites au paragraphe 22, l'auditeur précédent
n'est pas d'accord avec les corrections proposées ou refuse d'émettre un nouveau
rapport sur les états de synthèse de la période précédente, le paragraphe
d'introduction du rapport d'audit peut indiquer que l'auditeur précédent a émis
un rapport sur les états de synthèse de la période précédente avant qu'ils ne
soient corrigés. En outre, s'il est demandé au nouvel auditeur de mettre en œuvre
des procédures d'audit suffisantes pour obtenir l'assurance que les corrections
apportées sont appropriées, il peut également inclure le paragraphe suivant dans
son rapport :
24. Si les états de synthèse de la période précédente n'ont pas été audités, le nouvel
auditeur doit indiquer dans son rapport que les états de synthèse comparatifs sont non-
audités. Toutefois, cette mention n'exonère pas l'auditeur de l'obligation de mettre en
œuvre des procédures d'audit appropriées sur les soldes d'ouverture de la
période en cours. Il est recommandé que les états de synthèse indiquent clairement
que les états de synthèse comparatifs sont non-audités.
25. Dans les situations où le nouvel auditeur relève que les chiffres non audités de la
période précédente comportent une anomalie significative, il doit demander à la
direction de corriger ces chiffres ou, si la direction s'y refuse, modifier le contenu
de son rapport en conséquence.
1. L'auditeur doit lire les autres informations publiées afin d'identifier des
incohérences significatives par rapport aux états de synthèse audités.
3. En général, une entité publie une fois par an un document qui inclut ses états de
synthèse audités et le rapport d'audit y afférent. Lors de la publication d'un tel
document, l'entité peut également y inclure, par obligation légale ou selon la
pratique courante, d'autres informations comptables et financières et non
financières appelées « autres informations ».
4. Des exemples d’autres informations comprennent celles qui sont inclues dans un
rapport de gestion établi par la direction ou par des personnes constituant le
gouvernement d'entreprise sur les opérations, des données financières résumées
ou des données-clés chiffrées, des données sur l'emploi, les dépenses
d’investissement prévues, des ratios de synthèse, le nom des cadres supérieurs
et des administrateurs ainsi que des données trimestrielles sélectionnées.
6. Si ces autres informations sont omises ou erronées, l'auditeur peut être tenu d'en
faire état dans son rapport.
7. Lorsque l’auditeur n'a pas d'observation à formuler sur la concordance avec les
comptes annuels des informations données, il en fait mention dans la deuxième
partie du rapport « Rapport sur d'autres obligations légales ou réglementaires »,
dans les termes suivants :
«Les informations données sur la situation financière et les états de synthèse dans le
rapport de gestion du conseil d'administration (ou du directoire ou de la gérance) et dans
les documents adressés aux actionnaires correspondent aux comptes annuels audités.
«A l'exception de l'incidence des faits exposés ci-dessus (exposer auparavant les faits),
nous n’avons pas d'autres observations à formuler sur la concordance des informations
figurant dans les documents soumis aux actionnaires».
10. S'il existe des observations à formuler autres que celles résultant de la réserve ou
du refus de certifier, la mention sera la suivante :
«Outre l'incidence des faits exposés ci-dessus (exposer auparavant les faits), la
concordance avec les comptes annuels des informations sur la situation financière, les
résultats et les flux de trésorerie données dans le rapport de gestion du conseil
d'administration et dans les documents adressés aux actionnaires, appellent de notre part
les observations suivantes : »
11. Pour que l'auditeur puisse revoir les autres informations contenues dans le
rapport annuel, il sera nécessaire que celles-ci soient disponibles en temps voulu.
Ceci nécessite de la part de l'auditeur qu'il prenne avec l'entité toutes les
mesures nécessaires pour obtenir ces informations avant la date de son rapport.
Dans certaines circonstances, toutes les autres informations peuvent ne pas être
disponibles avant cette date. Dans ce cas, l'auditeur suivra les modalités
d'application décrites aux paragraphes 12 à 16.
12. L'objectif et l'étendue d'un audit des états de synthèse reposent sur le fondement
que la responsabilité de l'auditeur se limite aux informations identifiées dans le
rapport d'audit. En conséquence, l'auditeur n'a pas de responsabilité particulière
de s'assurer que les autres informations sont correctement présentées.
13. Si, lors de la lecture des autres informations présentées, l'auditeur relève une
incohérence significative, il doit déterminer s'il convient de modifier les états de
synthèse audités ou les autres informations présentées.
15. Lorsqu'il s'avère qu'une modification des autres informations présentées est
nécessaire mais que l'entité s'y refuse, l'auditeur doit s'interroger s'il
convient d'inclure dans son rapport un paragraphe d'observation décrivant
l'incohérence significative relevée ou d'envisager de prendre d'autres mesures.
Les mesures à prendre, telles que le non dépôt du rapport d'audit ou son retrait
de la mission, dépendront des circonstances particulières et de la nature et de
la gravité de l'incohérence. L'auditeur envisage également d'obtenir une
consultation juridique avant de décider de ces mesures.
16. Lorsque toutes les autres informations présentées ne sont pas disponibles avant la
date du rapport d'audit, l'auditeur les lit dès que possible après cette date afin de
détecter des incohérences significatives éventuelles.
17. Si, lors de la lecture de ces autres informations, l'auditeur relève une
incohérence significative ou a connaissance d'une anomalie significative
apparente portant sur des faits relatés, il détermine si les états de synthèse audités
ou les autres informations présentées nécessitent d'être corrigées.
18. Lorsque la correction des états de synthèse audités se révèle appropriée, l'auditeur
suit les modalités d'application décrites dans la norme 3560 « Evénements
postérieurs à la date de clôture ».
20. Lorsque la correction des autres informations présentées est nécessaire mais
que la direction s'y refuse, l'auditeur doit envisager de prendre des mesures
appropriées. Ces mesures pourront consister, par exemple, à informer par écrit
les personnes constituant le gouvernement d'entreprise de ses
préoccupations quant aux autres informations présentées et à obtenir une
consultation juridique.
- Intitulé;
- destinataire ;
- date du rapport ;
- adresse de l'auditeur, et
- signature de l'auditeur.
3. Lorsque les informations sur lesquelles porte le rapport de l'auditeur sont basées
sur les termes d'un accord, l'auditeur détermine si la direction a eu recours à
des interprétations majeures de ces termes pour établir ces informations. Une
interprétation est considérée comme majeure si une autre interprétation
raisonnable aurait entraîné des différences significatives sur les informations
financières.
- un référentiel comptable utilisé pour établir des états de synthèse fiscaux joints
à la déclaration fiscale d'une entité (liasse fiscale) ;
7. L'auditeur s'assurera que l'intitulé des états de synthèse (ou une note annexe)
indique clairement au lecteur que ces états n'ont pas été établis conformément
aux normes généralement acceptées. Lorsque les états de synthèse établis
conformément à un autre référentiel comptable complet n’y font pas
correctement référence ou si les conventions comptables ne sont pas
correctement décrites, l'auditeur doit émettre un rapport modifié en
conséquence.
9. De nombreux postes des états de synthèse sont liés entre eux, par exemple les ventes
et les créances clients, les stocks et les dettes fournisseurs. En conséquence,
lorsque l'auditeur fait un rapport sur un composant des états de synthèse, il ne
pourra quelquefois pas auditer le composant pris isolément et aura besoin
d'examiner certaines autres informations financières. Pour définir l'étendue
de sa mission, l'auditeur doit prendre en compte les postes des états de
synthèse interdépendants, susceptibles d'avoir une incidence significative
sur les informations sur lesquelles portera son opinion.
11. Le rapport de l'auditeur sur un composant des états de synthèse doit inclure
une mention précisant le référentiel comptable applicable sur la base duquel
le composant est présenté ou faisant référence à un accord précisant les
conventions comptables utilisées. L'opinion doit indiquer si le composant est
présenté, dans tous ses aspects significatifs, conformément au référentiel
comptable applicable. Les annexes 21 et 22 à la présente norme d’audit donnent des
exemples de rapports d'audit sur des composants d'états de synthèse.
14. Les missions visant à exprimer une opinion sur le respect par une entité de
clauses contractuelles d'un accord doivent être acceptées seulement si
l'examen du respect de ces clauses visent des questions comptables et
financières relevant de la compétence professionnelle de l'auditeur. Toutefois,
lorsque certaines questions particulières entrant dans la mission ainsi acceptée
échappent à la compétence de l'auditeur, il doit envisager d'utiliser les travaux
d'un expert.
15. Dans son rapport, l'auditeur doit exprimer une opinion selon laquelle l'entité
s'est conformée aux clauses spécifiques de l'accord. Les annexes 23 et 24 à la
présente norme d’audit donnent des exemples de rapports sur le respect de clauses
contractuelles faisant l'objet d'un rapport distinct ou inclus dans un rapport
accompagnant les états de synthèse.
17. Les états de synthèse résumés sont présentés avec beaucoup moins de détail que
les états de synthèse annuels audités. C'est pourquoi il est nécessaire que de
tels états indiquent clairement la nature résumée des informations et avertissent le
lecteur que, pour une meilleure compréhension de la situation financière de
l'entité et du résultat de ses opérations, ils sont à lire conjointement avec les
états de synthèse audités les plus récents de l'entité, lesquels fournissent toutes
les informations requises par le référentiel comptable applicable.
- intitulé ;
- destinataire ;
- identification des états de synthèse audités à partir desquels sont issus les états
de synthèse résumés ;
- référence à la date du rapport d'audit sur les états de synthèse non résumés et
le type d'opinion exprimée dans ce rapport ;
- une opinion indiquant si les informations contenues dans les états de synthèse
résumés sont en concordance avec les états de synthèse audités à partir
desquels ils sont issus. Lorsque l'auditeur a exprimé une opinion modifiée sur
les états de synthèse non résumés mais est cependant satisfait de la
présentation des états de synthèse résumés, le rapport doit mentionner que,
bien que les états de synthèse résumés soient en concordance avec les états de
synthèse non résumés, ils proviennent d'états de synthèse qui ont fait l'objet
d'un rapport d'audit modifié émis ;
- mention ou référence à une note des états de synthèse résumés indiquant que,
pour une meilleure compréhension des résultats et de la situation financière
de l'entité et de ses flux de trésorerie, comme de l'étendue des travaux d'audit
réalisés, les états de synthèse résumés doivent être lus conjointement avec les
états de synthèse non résumés et le rapport d'audit correspondant ;
- date du rapport ;
- adresse de l'auditeur, et
- signature de l'auditeur.
Les annexes 30 et 31 à la présente norme d’audit donne des exemples de rapports sur des
états de synthèse résumés.
TITRE 6
INTERVENTIONS CONNEXES
A LA MISSION GENERALE
SOMMAIRE
NORME DE TRAVAIL
En application des dispositions de l’article 233 de la loi 17-95 telle que modifiée
et complétée, le ou les commissaires aux comptes vérifient que la valeur relative
attribuée aux actions des sociétés participant à l’opération est pertinente, que le
rapport d’échange est équitable et que l’actif net apporté par les sociétés
absorbées est au moins égal au montant de l’augmentation du capital de la
société absorbante ou au montant du capital de la société nouvelle issue de la
fusion. La même vérification est faite en ce qui concerne le capital des sociétés
bénéficiaires de la scission.
NORME DE RAPPORT
COMMENTAIRE DE LA NORME
2. La Loi 17-95 a confié aux commissaires aux comptes, une mission connexe à la
mission générale à la suite d’une opération de fusion ou de scission. Le fait que
cette mission soit réalisée par les commissaires aux comptes des sociétés
participant à l’opération reste une mesure de sauvegarde prévue par le
législateur. Toutefois, le ou les commissaires aux comptes de la société absorbante
ou des sociétés bénéficiaires de l’apport scission seront amenés à examiner la
valeur actuelle desdits apports lors de la clôture des comptes des sociétés
concernées. Ils doivent dans ce cas prendre les mesures nécessaires pour veiller au
maintien de leur indépendance de jugement.
3. Les commissaires aux comptes des sociétés concernées par l’opération de fusion
ou de scission se concertent afin d’organiser en commun leur mission, s’informent
mutuellement de leurs travaux et confortent leurs conclusions. La coordination de
leurs travaux s’effectue selon les modalités prévues dans la norme 4630
«coordination des travaux entre co-commissaires aux comptes.
4. La loi 17-95 a prévu que le projet de fusion soit mis à la disposition des
commissaires aux comptes dans un délai de 45 jours. Elle leur impose également
Version janvier 2011 Titre 6- Les interventions connexes à la mission générale
Manuel des Normes
Audit légal et contractuel
362
OBJECTIFS DE LA MISSION
6. L’article 233 alinéa 3 de la loi 17-95 sur les SA définit la mission des commissaires
aux comptes comme suit :
«Le ou les commissaires aux comptes vérifient que la valeur relative attribuée aux
actions des sociétés participant à l’opération est pertinente et que le rapport
d’échange est équitable ». En outre le dernier alinéa dudit article prévoit que les
commissaires aux comptes «vérifient notamment si le montant de l’actif net apporté
par les sociétés absorbées est au moins égal au montant de l’augmentation de
capital de la société absorbante ou au montant du capital de la société nouvelle
issue de la fusion. La même vérification est faite en ce qui concerne le capital des
sociétés bénéficiaires de la scission ».
DILIGENCES
11. Ils vérifient que ces méthodes sont adéquates en l’espèce et appropriées aux
secteurs d’activités respectifs des sociétés concernées et qu’elles sont homogènes.
Les méthodes d’évaluation doivent être concordantes pour toutes les sociétés
concernées.
12. Pour apprécier le caractère adéquat des méthodes retenues, les commissaires aux
comptes tiennent compte du secteur d’activité des sociétés concernées, des
méthodes retenues dans des opérations similaires, ainsi que le contexte
économique.
13. Ils analysent la sensibilité des valeurs relatives attribuées aux actions selon la
variation des pondérations utilisées lors de la mise en œuvre des méthodes
d’évaluation.
14. Ils s’assurent que les éléments pris en compte pour la détermination des valeurs
relatives sont pertinents.
15. Dans le cas où les valeurs relatives attribuées aux actions reposent sur une seule
méthode, les commissaires aux comptes s’assurent qu’elle est adéquate en l’espèce
et essaye de recouper les valeurs auxquelles elle conduits à l’aide d’une ou
plusieurs autres méthodes.
16. Les commissaires aux comptes dans leurs travaux prennent en compte leur
opinion sur les comptes ayant servi de base à la détermination des valeurs
relatives.
19. Dans le cas particulier des scissions, les commissaires aux comptes apprécient le
nombre d’action à créer résultant de la comparaison de la valeur de l’ensemble
apporté et de la valeur unitaire de l’action de la société bénéficiaire de l’apport.
ETABLISSEMENT DU RAPPORT
20. Le rapport des commissaires aux comptes est mis à la disposition des actionnaires
de chaque société participant à une opération de fusion ou de scission, au siège
social, trente jours au moins avant la date de l’assemblée générale appelée à se
prononcer sur l’opération. Le ou les commissaires aux comptes de chacune des
sociétés doit (vent) établir un rapport. Le ou les commissaires aux comptes de
chaque société signe(ent) son (leur) rapport.
23. Les commissaires aux comptes se prononcent sur la rémunération des apports
en se situant dans le domaine des valeurs relatives attribuées aux actions. Ce
sont donc uniquement ces valeurs qu’ils mentionnent dans leur rapport.
24. Le rapport du commissaire aux comptes peut être structuré comme suit :
- Introduction :
Indiquer la nature de la mission par référence au texte de la loi 17-95.
- Description de l’opération :
Cette partie présente les sociétés concernées, le lien entre les sociétés, les
motifs et buts de l’opération, la base de la fusion et le cas échéant l’effet
rétroactif.
- La conclusion :
Sur la base des diligences listées dans la partie précédente, la conclusion
porte sur la pertinence des valeurs relatives attribuées aux actions des
sociétés participant à l’opération et sur le caractère équitable du rapport
d’échange.
Ville, le…………
Le ou les commissaires aux comptes.
Ville, le…………
Le ou les commissaires aux comptes.
Compte tenu de ces observations, nous sommes d’avis que les valeurs
relatives attribuées aux actions des sociétés participant à l’opération ne
sont pas pertinentes et que le rapport d’échange n’est pas équitable.
Ville, le…………
Le ou les commissaires aux comptes.
Aux Actionnaires de la
Société X ( Société Absorbante)
Siège social …
OU
Aux Actionnaires de la
Société Y ( Société Absorbée)
Siège social …
1. DESCRIPTION DE L’OPERATION
* Sociétés concernées
* Bases de la fusion
Les conditions de la fusion ont été établies par les deux sociétés X et Y, sur la
base de leurs comptes clôturés au ……………, et arrêtés par les Conseils
d’Administration respectifs de chacune desdites sociétés en dates du ………. et
du …………….
Conformément à l’article 227 troisième alinéa de la loi 17/95 telle que modifiée
et complétée par la loi 20/05, le projet de fusion a indiqué la désignation et la
valeur attribuée aux éléments de l’actif et du passif transmis à la société
absorbante.
Préciser le cas échéant selon les termes du traité de fusion les modalités concernant:
- la renonciation de la rémunération de la société absorbante correspondant aux
actions détenues par elle dans la société Absorbée,
- etc…
Nous avons effectué les diligences que nous avons estimées nécessaires selon
les normes de la Profession au Maroc. Ainsi nous avons :
- Vérifier que les valeurs relatives attribuées aux actions des Sociétés
participantes à l’opération sont pertinentes et que le rapport
d’échange est équitable ;
4. CONCLUSION
Sur la base de ce qui précède, nous sommes d’avis que les valeurs relatives
attribuées aux actions des sociétés participant à l’opération sont pertinentes et
que le rapport d’échange retenue est équitable.
Ville, le ……….
TITRE 7
SOMMAIRE
Article 546
Article 547
Les situations porteuses de risques peuvent être identifiées dans les domaines
suivants :
Juridique :
Autres :
- Aide massive du groupe sans plan de restructuration qui ne fait que retarder le
dépôt du bilan.
La procédure de prévention interne est définie par les articles 546 et 547 de la
loi 15-95 formant code de commerce.
2.1 Vigilance du commissaire aux comptes quant aux choix des principes
comptables
Les moyens utilisés peuvent relever du choix des principes comptables qui
peuvent notamment s’inscrire dans les domaines suivants :
TITRE 8
Version janvier 2011 Titre 8- Les normes relatives aux missions particulières
Manuel des Normes
Audit légal et contractuel
SOMMAIRE
Version janvier 2011 Titre 8- Les normes relatives aux missions particulières
Manuel des Normes
Audit légal et contractuel
NORME DE TRAVAIL
NORME DE RAPPORT
Version janvier 2011 Titre 8- Les normes relatives aux missions particulières
Manuel des Normes
Audit légal et contractuel
1. La désignation du commissaire aux apports est faite par les fondateurs, par
l’Assemblée Générale des sociétés bénéficiaires des apports ou par les organes de
gestion, le cas échéant, sous réserve de ratification par l’Assemblée Générale (1).
Par ailleurs, en cas de constitution d’une SARL, le commissaire aux apports peut
être nommé à l’unanimité des futurs associés ou, à défaut, par ordonnance du
président du tribunal, statuant en référé, à la demande du futur associé le plus
diligent (Article 53 de la loi 5-96).
Le commissaire aux apports est choisi parmi les personnes habilitées à exercer les
fonctions de commissaire aux comptes comme le prévoit l’article 25 de la loi 17-95
relative aux sociétés anonymes.
Par ailleurs, conformément à l’article 25 de la loi 17-95, le commissaire aux apports est
soumis aux incompatibilités prévues à l’article 161.
Par analogie à ces dispositions légales, le commissaire aux apports intervenant dans une
SARL est soumis aux mêmes règles d’incompatibilités.
(1) Lorsque la société, dans les deux ans suivant son immatriculation au registre du commerce
acquiert un bien appartenant à un actionnaire et dont la valeur est au moins égale à un dixième du
capital social, un commissaire, chargé d'apprécier, sous sa responsabilité, la valeur de ce bien, est
désigné par ordonnance du président du tribunal statuant en référé à la demande du président du
conseil d'administration ou du président du conseil de surveillance.
(2) Cf. norme 1200 relative à l’objectif et principes généraux en matière d'audit d'états de synthèse
du présent manuel.
Version janvier 2011 Titre 8- Les normes relatives aux missions particulières
Manuel des Normes
Audit légal et contractuel
4. Le commissaire aux apports prend contact avec les dirigeants des sociétés
concernées afin de recueillir des informations générales sur ces sociétés, les
objectifs de l’opération et ses modalités.
5. Lorsque le commissaire aux apports estime pouvoir accomplir la mission qui lui
a été confiée, il peut formaliser son acceptation dans une lettre adressée aux
fondateurs ou aux organes l’ayant désigné ou bien marquer son acceptation dans
le procès verbal décidant sa désignation en tant que commissaire aux apports.
La nature des travaux du commissaire aux apports est ainsi orientée vers un
examen limité complété de contrôles particuliers.
Version janvier 2011 Titre 8- Les normes relatives aux missions particulières
Manuel des Normes
Audit légal et contractuel
DILIGENCES
9. Les entretiens avec les fondateurs, les dirigeants sociaux et les responsables
concernés permettent aux commissaires aux apports de comprendre l’opération
envisagée ainsi que le contexte économique et juridique dans lequel elle se situe,
d’obtenir communication du projet d’apport, du rapport des organes sociaux, du
calendrier juridique des opérations, des documents comptables et financiers, …
10. Des contacts directs et réciproques sont établis entre le commissaire aux apports,
et les commissaires aux comptes des entités concernées, le cas échéant.
Les contrôles effectués par le commissaire aux apports portent sur la réalité des
apports et sur leur valeur considérée à la fois individuelle et globale.
12. Lorsque le bilan servant de base à l’opération a été audité par les commissaires
aux comptes de la société apporteuse, le commissaire aux apports utilise les
travaux de contrôle qu’ils ont effectués et qui servent les objectifs de sa mission,
dans le respect des conditions d’utilisation des travaux effectués par d’autres
personnes (1).
13. Le commissaire aux apports analyse les approches et les méthodes retenues
pour évaluer les apports afin de s’assurer qu’ils ne sont pas surévalués.
(1) Cf. norme 4630 du présent recueil « Utilisation des travaux d’autres professionnels ».
Version janvier 2011 Titre 8- Les normes relatives aux missions particulières
Manuel des Normes
Audit légal et contractuel
que les valeurs attribuées aux différents éléments apportés constituent des
évaluations raisonnables et que l’évaluation globale des biens apportés n’est
pas inférieure à l’augmentation du capital majorée de la prime d’émission ;
lorsque certaines de ces valeurs s’éloignent d’évaluations raisonnables, mais
que la somme des valeurs attribuées aux apports représente néanmoins une
valeur globale acceptable, le commissaire aux apports, en fonction de son
jugement personnel, émettra son opinion.
15. L’évaluation de certains éléments apportés, compte tenu de leur nature, justifie
une attention toute particulière de la part du commissaire aux apports.
Il en est ainsi notamment :
16. Au sens de la loi 17-95, on entend par avantage particulier un droit préférentiel
sur les bénéfices et le boni de liquidation. Le commissaire aux apports examine la
nature et la valeur de ces avantages particuliers stipulés dans les statuts et/ou
dans les contrats d’apport.
Période de rétroactivité
17. Le commissaire aux apports s’assure que les faits intervenus entre la date de
prise d’effet de l’opération et la date de son rapport ne sont pas de nature à
remettre en cause de manière significative l’évaluation des apports et les
avantages particuliers stipulés.
18. A cet effet, le commissaire aux apports met en œuvre des diligences relevant de
l’examen limité.
Version janvier 2011 Titre 8- Les normes relatives aux missions particulières
Manuel des Normes
Audit légal et contractuel
Cet examen est réalisé, le cas échéant, sur une situation comptable arrêtée
lorsqu’elle est établie à une date proche de la date des assemblées générales
appelées à statuer sur l’opération envisagée ou, si ce n’est pas le cas, sur une
situation intermédiaire établie à une date la plus proche possible de ces
assemblées.
19. Lorsque plusieurs commissaires aux apports ont été désignés, ceux-ci se
concertent afin d’organiser en commun leur mission, s’informent mutuellement
de leurs travaux et confrontent leurs conclusions.
La coordination de leurs travaux s’effectue dans l’esprit de celle prévue entre co-
commissaires aux comptes et précisée par la norme 4630 « coordination des
travaux entre co-commissaires aux comptes ».
ETABLISSEMENT DU RAPPORT
20. Le commissaire aux apports établit un rapport qui est déposé au siège de la
société bénéficiaire de l’apport cinq jours au moins avant la date de signature des
statuts en cas de constitution d’une société anonyme et quinze jours au moins
avant la date de l’assemblée générale appelée à se prononcer sur l’opération en
cas d’augmentation de capital.
22. Si plusieurs commissaires aux apports ont été désignés, ils établissent un
rapport commun.
En cas de désaccord entre les commissaires, le rapport indique les différentes
opinions exprimées par chacun ; chaque commissaire aux apports est en droit de
demander que son opinion lui soit attribuée nommément.
Dans tous les cas, chacun des commissaires signe le rapport.
23. L’objectif du rapport est d’éclairer les actionnaires ou les associés sur la nature
des apports, les méthodes d’évaluation retenues et l’appréciation faite par le
commissaire aux apports, afin que ceux-ci disposent d’éléments objectifs pour
prendre leur décision lors de l’assemblée.
Version janvier 2011 Titre 8- Les normes relatives aux missions particulières
Manuel des Normes
Audit légal et contractuel
- Introduction
La description des apports peut notamment être faite sous forme d’un tableau
récapitulatif ; elle peut renvoyer à une annexe contenant une description détaillée.
Les méthodes d’évaluation possibles pour chaque catégorie d’éléments apportés
sont exposées avec la présentation de la méthode retenue.
Le rapport ne comporte pas de conclusions partielles dans cette rubrique.
Le commissaire aux apports rappelle que ses diligences ont été effectuées dans le
cadre d’un examen limité complété de contrôles particuliers.
Il décrit les contrôles mis en œuvre, y compris ceux portant sur la période de
rétroactivité.
Cette partie contient les commentaires et appréciations du commissaire aux
apports sur la valeur des apports et sur la valeur globale.
-4. Conclusion
Version janvier 2011 Titre 8- Les normes relatives aux missions particulières
Manuel des Normes
Audit légal et contractuel
MODELE DE RAPPORT DU COMMISSAIRE AUX APPORTS SUR LES APPORTS
EFFECTUES PAR XXXX ET/OU AVANTAGES PARTICULIERS
En exécution de la mission de commissaire aux apports qui nous a été confiée dans le cadre de la
constitution (ou de l’augmentation du capital) de la société XXX par apports en nature effectués
par la société XXXX, et en application des dispositions de l’article 25 de la loi 17/95 relative aux
sociétés anonymes telle que modifiée et complétée par la loi 20/05, nous vous présentons notre
rapport sur l’appréciation de la valeur de(s) l’apport(s) devant être effectué(s) à votre société et/ou
des avantages particuliers prévus.
Dans le cadre de cette mission, nous avons effectué les diligences que nous avons estimées
nécessaires selon les normes de la profession en matière d’examen limité complété de contrôles
particuliers, notamment :
Les apports devant être effectués à votre société, sont détaillés comme suit :
……………………………………………………..
Ces apports sont évalués sur la base des méthodes généralement utilisées, et notamment la
méthode (à préciser…en rappelant les raisons pour lesquelles elle a été retenue).
Conclusion :
Compte tenu de ce qui précède, … nous estimons que la valeur attribuée aux apports soit la
somme de MAD ……. est au moins égale à la valeur nominale des actions à créer en contrepartie
(augmentée le cas échéant de la prime d’émission).
Refus
Compte tenu de ce qui précède, et du(es) point(s) cités dessus, nous estimons que la valeur
attribuée aux apports soit la somme de MAD ……. n’est pas au moins égale à la valeur nominale
des actions à créer en contrepartie (augmentée le cas échéant de la prime d’émission).
(Ou bien décrire toute observation sur les avantages particuliers prévus).
Lieu et date
Version janvier 2011 Titre 8- Les normes relatives aux missions particulières
Manuel des Normes
Audit légal et contractuel
ANNEXES
Version janvier 2011 Titre 8- Les normes relatives aux missions particulières
ROYAUME DU MAROC
CONSEIL NATIONAL
SOMMAIRE
Modèle 1 : Rapport d’opinion des commissaires aux comptes sur les états de synthèse
annuels des émetteurs soumis aux dispositions de la loi n° 17-95 relative aux
sociétés anonymes telle que modifiée et complétée par la loi n° 20-05
Modèle 2 : Rapport d’opinion du ou des auditeurs indépendants sur les états de synthèse
annuels (Audit contractuel)
Modèle 3 : Résumé du rapport d’opinion des commissaires aux comptes sur les états de
synthèse annuels des émetteurs
Modèle 4 : Résumé du rapport d’opinion des auditeurs indépendants sur les états de
synthèse annuels des émetteurs
Modèle 5 : Attestation d’examen limité des commissaires aux comptes ou des auditeurs
indépendants sur la situation intermédiaire des émetteurs
Modèle 6 : Rapport d’opinion des commissaires aux comptes ou des auditeurs indépendants
sur les états de synthèse annuels consolidés des émetteurs
Modèle 7 : Attestation d’examen limité des commissaires aux comptes ou des auditeurs
indépendants sur la situation intermédiaire consolidée des émetteurs
Modèle 1 : Rapport d’opinion du commissaire aux comptes sur les états de synthèse annuels
des OPCVM « Sociétés d’Investissement à Capital Variable (SICAV) ou Fonds
Communs de Placement (FCP) »
2
Modèle 1 : Rapport d’opinion des commissaires aux comptes sur les états de synthèse
annuels des émetteurs soumis aux dispositions de la loi n° 17-95 relative aux sociétés
anonymes telle que modifiée et complétée par la loi n° 20-05
Proposé pour être inséré en Annexe du projet de circulaire du CDVM relative à la publication
et à la diffusion d’informations financières par les personnes morales faisant appel public à
l’épargne
Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale du …………,
nous avons effectué l'audit des états de synthèse ci-joints de la société ABC, comprenant le bilan,
le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion, le tableau de financement, et l’état
des informations complémentaires (ETIC) relatifs à l’exercice clos le ………………. Ces états de
synthèse font ressortir un montant de capitaux propres et assimilés de …… MAD dont un
bénéfice net (perte nette) de …… MAD.
Responsabilité de la Direction
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre
audit. Nous avons effectué notre audit selon les normes de la profession au Maroc. Ces normes
requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique, de planifier et de réaliser l'audit
pour obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d'anomalie
significative.
Un audit implique la mise en oeuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants
concernant les montants et les informations fournis dans les états de synthèse. Le choix des
procédures relève du jugement de l'auditeur, de même que l'évaluation du risque que les états de
synthèse contiennent des anomalies significatives. En procédant à ces évaluations du risque,
l'auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l'entité relatif à l'établissement et la
présentation des états de synthèse afin de définir des procédures d'audit appropriées en la
circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité de celui-ci.
Un audit comporte également l'appréciation du caractère approprié des méthodes comptables
retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même
que l'appréciation de la présentation d'ensemble des états de synthèse.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre
opinion.
3
Opinion sur les états de synthèse
Nous certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont réguliers et
sincères et donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du résultat des
opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société
ABC au ……….(date de clôture) conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
(Exposé succinct mais pertinent du contenu de(s) réserve(s). Mettre une réserve par paragraphe.
Placer les réserves constituant une incertitude ou non chiffrées en premier lieu, suivies des
réserves chiffrées. Le chiffrage de chaque réserve doit consister à donner l’impact
respectivement sur le résultat net et sur les capitaux propres et assimilés).
Sous réserve de l’incidence des situations décrites aux paragraphes …. à …., nous certifions que
les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont réguliers et sincères et donnent,
dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice
écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société ABC au ……….(date de
clôture) conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
(Exposé succinct mais pertinent de l’étendue des limitations au champ d’intervention et aux
diligences de l’audit.)
Compte tenu des situations décrites aux paragraphes …à …, nous ne sommes pas en mesure de
certifier que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus, donnent une image fidèle
du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine
de la société ABC au ………… (date de clôture) conformément au référentiel comptable admis
au Maroc. Par conséquent, nous n’émettons pas d’avis les concernant.
(Exposé succinct mais pertinent du contenu de(s) réserve(s). Mettre une réserve par paragraphe.
Placer les réserves constituant une incertitude ou non chiffrées en premier lieu, suivies des
réserves chiffrées. Le chiffrage de chaque réserve doit consister à donner l’impact
respectivement sur le résultat net et sur les capitaux propres et assimilés).
Compte tenu de l’importance de l’effet des situations décrites aux paragraphes .. à .., les états de
synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus, ne donnent pas une image fidèle du résultat des
opérations de l’exercice écoulé, ni de la situation financière, ni du patrimoine de la société ABC
au ……………..(date de clôture), conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
4
Vérifications et informations spécifiques
Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et nous nous
sommes assurés notamment de la concordance des informations données dans le rapport de
gestion du Conseil d’Administration (Directoire/Gérance) destiné aux actionnaires (associés)
avec les états de synthèse de la société.
Lieu et date
5
Modèle 2 : Rapport d’opinion du ou des auditeurs indépendants sur les états de synthèse
annuels (Audit contractuel)
Proposé pour être inséré en Annexe du projet de circulaire du CDVM relative à la publication
et à la diffusion d’informations financières par les personnes morales faisant appel public à
l’épargne
Nous avons effectué l'audit des états de synthèse ci-joints de la société ABC, comprenant le bilan,
le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion, le tableau de financement, et l’état
des informations complémentaires (ETIC) relatifs à l’exercice clos le ……………... Ces états de
synthèse font ressortir un montant de capitaux propres et assimilés de …… MAD dont un
bénéfice net (perte nette) de …… MAD.
Responsabilité de la Direction
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre
audit. Nous avons effectué notre audit selon les normes de la profession au Maroc. Ces normes
requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique, de planifier et de réaliser l'audit
pour obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d'anomalie
significative.
Un audit implique la mise en oeuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants
concernant les montants et les informations fournis dans les états de synthèse. Le choix des
procédures relève du jugement de l'auditeur, de même que l'évaluation du risque que les états de
synthèse contiennent des anomalies significatives. En procédant à ces évaluations du risque,
l'auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l'entité relatif à l'établissement et la
présentation des états de synthèse afin de définir des procédures d'audit appropriées en la
circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité de celui-ci.
Un audit comporte également l'appréciation du caractère approprié des méthodes comptables
retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même
que l'appréciation de la présentation d'ensemble des états de synthèse.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre
opinion.
A notre avis, les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans tous leurs
aspects significatifs, une image fidèle du patrimoine et de la situation financière de la société
6
ABC au ………… (date de clôture) ainsi que du résultat de ses opérations pour l’exercice clos à
cette date, conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
(Exposé succinct mais pertinent du contenu de(s) réserve(s). Mettre une réserve par paragraphe.
Placer les réserves constituant une incertitude ou non chiffrées en premier lieu, suivies des
réserves chiffrées. Le chiffrage de chaque réserve doit consister à donner l’impact
respectivement sur le résultat net et sur les capitaux propres et assimilés).
A notre avis, sous réserve de l’incidence des situations décrites aux paragraphes …. à …., les
états de synthèse donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du patrimoine et
de la situation financière de la société ABC au ………… (date de clôture) ainsi que du résultat de
ses opérations pour l’exercice clos à cette date, conformément au référentiel comptable admis au
Maroc
(Exposé succinct mais pertinent de l’étendue des limitations au champ d’intervention et aux
diligences de l’audit.)
Compte tenu des situations décrites aux paragraphes .. à .., nous ne sommes pas en mesure de
nous assurer que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus, donnent une image
fidèle du patrimoine et de la situation financière de la société ABC au 31 décembre XXXX (date
de clôture) ainsi que du résultat de ses opérations pour l’exercice clos à cette date, conformément
aux principes comptables admis au Maroc. Par conséquent, nous n’émettons pas d’avis les
concernant.
(Exposé succinct mais pertinent du contenu de(s) réserve(s). Mettre une réserve par paragraphe.
Placer les réserves constituant une incertitude ou non chiffrées en premier lieu, suivies des
réserves chiffrées. Le chiffrage de chaque réserve doit consister à donner l’impact
respectivement sur le résultat net et sur les capitaux propres et assimilés)
A notre avis, compte tenu de l’importance de l’effet des situations décrites aux paragraphes .. à ..,
les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus, ne donnent pas une image fidèle du
patrimoine, ni de la situation financière de la société ABC au ……………..(date de clôture), ni
du résultat de ses opérations, pour l’exercice clos à cette date, conformément au référentiel
comptable admis au Maroc.
Lieu et date
8
Modèle 3 : Résumé du rapport d’opinion des commissaires aux comptes sur les états de
synthèse annuels des émetteurs
Proposé pour être inséré en Annexe du projet de circulaire du CDVM relative à la publication
et à la diffusion d’informations financières par les personnes morales faisant appel public à
l’épargne
Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale du …………,
nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le (date de clôture).
Nous avons effectué l'audit des états de synthèse ci-joints de la société ABC, comprenant le bilan,
le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion, le tableau de financement et l’état
des informations complémentaires (ETIC) relatifs à l’exercice clos le (date de clôture). Ces états
de synthèse font ressortir un montant de capitaux propres et assimilés de …… MAD dont un
bénéfice net (perte nette) de …… MAD.
Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre
audit. Nous avons effectué notre mission selon les normes de la profession au Maroc et compte
tenu des dispositions légales et réglementaires en vigueur.
Nous certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont réguliers et
sincères et donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du résultat des
opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société
ABC au ……….(date de clôture) conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
(Exposé succinct mais pertinent du contenu de(s) réserve(s). Mettre une réserve par paragraphe.
Placer les réserves constituant une incertitude ou non chiffrées en premier lieu, suivies des
réserves chiffrées. Le chiffrage de chaque réserve doit consister à donner l’impact
respectivement sur le résultat net et sur les capitaux propres et assimilés).
Sous réserve de l’incidence des situations décrites aux paragraphes …. à …., nous certifions que
les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont réguliers et sincères et donnent,
dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice
écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société ABC au ……….(date de
clôture) conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
(Exposé succinct mais pertinent de l’étendue des limitations au champ d’intervention et aux
diligences de l’audit).
9
Compte tenu des situations décrites aux paragraphes …à …, nous ne sommes pas en mesure de
certifier que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus, donnent une image fidèle
du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine
de la société ABC au ……………(date de clôture) conformément au référentiel comptable admis
au Maroc. Par conséquent, nous n’émettons pas d’avis les concernant.
(Exposé succinct mais pertinent du contenu de(s) réserve(s). Mettre une réserve par paragraphe.
Placer les réserves constituant une incertitude ou non chiffrées en premier lieu, suivies des
réserves chiffrées. Le chiffrage de chaque réserve doit consister à donner l’impact
respectivement sur le résultat net et sur les capitaux propres et assimilés).
Compte tenu de l’importance de l’effet des situations décrites aux paragraphes .. à .., les états de
synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus, ne donnent pas une image fidèle du résultat des
opérations de l’exercice écoulé, ni de la situation financière, ni du patrimoine de la société ABC
au ……………..(date de clôture), conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
Lieu et date
10
Modèle 4 : Résumé du rapport d’opinion des auditeurs indépendants sur les états de
synthèse annuels des émetteurs
Proposé pour être inséré en Annexe du projet de circulaire du CDVM relative à la publication
et à la diffusion d’informations financières par les personnes morales faisant appel public à
l’épargne
Conformément à la mission qui nous a été confiée, nous vous présentons notre rapport relatif à
l’exercice clos le (date de clôture).
Nous avons effectué l'audit des états de synthèse ci-joints de la société ABC, comprenant le bilan,
le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion, le tableau de financement et l’état
des informations complémentaires (ETIC) relatifs à l’exercice clos le (date de clôture). Ces états
de synthèse font ressortir un montant de capitaux propres et assimilés de …… MAD dont un
bénéfice net (perte nette) de …… MAD.
Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre
audit. Nous avons effectué notre mission selon les normes de la profession au Maroc et compte
tenu des dispositions légales et réglementaires en vigueur.
A notre avis, les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans tous leurs
aspects significatifs, une image fidèle du patrimoine et de la situation financière de la société
ABC au ………… (date de clôture) ainsi que du résultat de ses opérations pour l’exercice clos à
cette date, conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
(Exposé succinct mais pertinent du contenu de(s) réserve(s). Mettre une réserve par paragraphe.
Placer les réserves constituant une incertitude ou non chiffrées en premier lieu, suivies des
réserves chiffrées. Le chiffrage de chaque réserve doit consister à donner l’impact
respectivement sur le résultat net et sur les capitaux propres et assimilés).
A notre avis, sous réserve de l’incidence des situations décrites aux paragraphes …. à …., les
états de synthèse donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du patrimoine et
de la situation financière de la société ABC au ………… (date de clôture) ainsi que du résultat de
ses opérations pour l’exercice clos à cette date, conformément au référentiel comptable admis au
Maroc
(Exposé succinct mais pertinent de l’étendue des limitations au champ d’intervention et aux
diligences de l’audit.)
11
Compte tenu des situations décrites aux paragraphes .. à .., nous ne sommes pas en mesure de
nous assurer que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus, donnent une image
fidèle du patrimoine et de la situation financière de la société ABC au 31 décembre XXXX (date
de clôture) ainsi que du résultat de ses opérations pour l’exercice clos à cette date, conformément
aux principes comptables admis au Maroc. Par conséquent, nous n’émettons pas d’avis les
concernant.
(Exposé succinct mais pertinent du contenu de(s) réserve(s). Mettre une réserve par paragraphe.
Placer les réserves constituant une incertitude ou non chiffrées en premier lieu, suivies des
réserves chiffrées. Le chiffrage de chaque réserve doit consister à donner l’impact
respectivement sur le résultat net et sur les capitaux propres et assimilés)
A notre avis, compte tenu de l’importance de l’effet des situations décrites aux paragraphes .. à ..,
les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus, ne donnent pas une image fidèle du
patrimoine, ni de la situation financière de la société ABC au ……………..(date de clôture), ni
du résultat de ses opérations, pour l’exercice clos à cette date, conformément au référentiel
comptable admis au Maroc.
Lieu et date
12
Modèle 5 : Attestation d’examen limité des commissaires aux comptes ou des auditeurs
indépendants sur la situation intermédiaire des émetteurs
En application des dispositions du Dahir portant loi n° 1-93-212 du 21 septembre 1993, tel que
modifié et complété, nous avons procédé à un examen limité de la situation intermédiaire de
(dénomination de l’émetteur) comprenant le bilan et le compte de produits et charges relatifs à la
période du ../../.. au ../../.. Cette situation intermédiaire qui fait ressortir un montant de capitaux
propres et assimilés totalisant ……MAD, dont un bénéfice net (perte nette) de …… MAD, relève
de la responsabilité des organes de gestion de l’émetteur.
Nous avons effectué notre mission selon les normes de la profession au Maroc relatives aux
missions d’examen limité. Ces normes requièrent que l’examen limité soit planifié et réalisé en
vue d’obtenir une assurance modérée que la situation intermédiaire ne comporte pas d’anomalie
significative. Un examen limité comporte essentiellement des entretiens avec le personnel de la
société et des vérifications analytiques appliquées aux données financières ; il fournit donc un
niveau d’assurance moins élevé qu’un audit. Nous n’avons pas effectué un audit et, en
conséquence, nous n’exprimons donc pas d’opinion d’audit.
Sur la base de notre examen limité, nous n’avons pas relevé de faits qui nous laissent penser que
la situation intermédiaire, ci-jointe, ne donne pas une image fidèle du résultat des opérations du
semestre écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société arrêtés au (date
de clôture du semestre), conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
(Dans le cas contraire, formuler toute réserve ou observation significatives conformément aux
normes de la profession, en exposant les conséquences financières ou incertitudes sur le résultat
et la situation financière de l’émetteur).
Lieu et date
13
Modèle 6 : Rapport d’opinion des commissaires aux comptes ou des auditeurs indépendants
sur les états de synthèse annuels consolidés des émetteurs
Proposé pour être inséré en Annexe du projet de circulaire du CDVM relative à la publication
et à la diffusion d’informations financières par les personnes morales faisant appel public à
l’épargne
Nous avons effectué l'audit des états financiers consolidés ci-joints de la société ABC,
comprenant le bilan au ………………….(date de clôture), ainsi que le compte de résultat, l'état
des variations des capitaux propres et le tableau des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette
date, et des notes contenant un résumé des principales méthodes comptables et d'autres notes
explicatives. Ces états financiers font ressortir un montant de capitaux propres consolidés de
…… MAD dont un résultat net consolidé (perte nette consolidée) de …… MAD.
Responsabilité de la Direction
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états financiers sur la base de notre audit.
Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au Maroc. Ces normes
requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique, de planifier et de réaliser l'audit
pour obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d'anomalie
significative.
Un audit implique la mise en oeuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants
concernant les montants et les informations fournies dans les états de synthèse. Le choix des
procédures relève du jugement de l'auditeur, de même que l'évaluation du risque que les états
financiers contiennent des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d'erreurs.
En procédant à ces évaluations du risque, l'auditeur prend en compte le contrôle interne en
vigueur dans l'entité relatif à l'établissement et la présentation des états financiers afin de définir
des procédures d'audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion
sur l'efficacité de celui-ci. Un audit comporte également l'appréciation du caractère approprié des
méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la
direction, de même que l'appréciation de la présentation d'ensemble des états financiers.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre
opinion.
A notre avis, les états financiers consolidés cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans
tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière de l’ensemble ABC
14
constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation au 31 décembre 20XX,
ainsi que de la performance financière et des flux de trésorerie pour l'exercice clos à cette date,
conformément aux normes et principes comptables décrits dans l'état des informations
complémentaires consolidé.
(Exposé succinct mais pertinent du contenu de(s) réserve(s). Mettre une réserve par paragraphe.
Placer les réserves constituant une incertitude ou non chiffrées en premier lieu, suivies des
réserves chiffrées. Le chiffrage de chaque réserve doit consister à donner l’impact
respectivement sur le résultat net et sur les capitaux propres et assimilés)
A notre avis, sous réserve de l’incidence des situations décrites aux paragraphes …. à …., les
états financiers consolidés cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans tous leurs aspects
significatifs, une image fidèle de la situation financière de l’ensemble ABC constitué par les
personnes et entités comprises dans la consolidation au 31 décembre 20X1, ainsi que de la
performance financière et des flux de trésorerie pour l'exercice clos à cette date, aux normes et
principes comptables décrits dans l'état des informations complémentaires consolidé.
(Exposé succinct mais pertinent du contenu de(s) réserve(s). Mettre une réserve par paragraphe.
Placer les réserves constituant une incertitude ou non chiffrées en premier lieu, suivies des
réserves chiffrées. Le chiffrage de chaque réserve doit consister à donner l’impact
respectivement sur le résultat net et sur les capitaux propres et assimilés)
A notre avis, en raison de l'incidence des questions évoquées au(x) paragraphe(s) qui précède(nt),
les états financiers consolidés cités au premier paragraphe ci-dessus ne donnent pas une image
fidèle de (ou "ne présentent pas sincèrement, dans tous leurs aspects significatifs") la situation
financière de l’ensemble ABC constitué par les personnes et entités comprises dans la
consolidation au 31 décembre 20XX, ainsi que de la performance financière et des (les) flux de
trésorerie pour l'exercice clos à cette date, conformément aux normes et principes comptables
décrits dans l'état des informations complémentaires consolidé.
Observation(s) à formuler le cas échéant
Lieu et date
16
Modèle 7 : Attestation d’examen limité des commissaires aux comptes ou des auditeurs
indépendants sur la situation intermédiaire consolidée des émetteurs
Nous avons effectué notre examen limité selon les normes de la profession au Maroc. Ces normes
requièrent que l’examen limité soit planifié et réalisé en vue d’obtenir une assurance modérée que
la situation provisoire du bilan et du compte de produits et charges consolidés ne comporte pas
d’anomalie significative. Un examen limité comporte essentiellement des entretiens avec le
personnel de la société et des vérifications analytiques appliquées aux données financières ; il
fournit donc un niveau d’assurance moins élevé qu’un audit. Nous n’avons pas effectué un audit
et, en conséquence, nous n’exprimons donc pas d’opinion d’audit.
Sur la base de notre examen limité, nous n’avons pas relevé de faits qui nous laissent penser que
les états consolidés, ci-joints, ne donnent pas une image fidèle du résultat des opérations du
semestre écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société arrêtés au (date
de clôture du semestre), conformément aux normes comptables nationales en vigueur (ou aux
normes comptables internationales (IAS/IFRS))
(Dans le cas contraire, formuler toute réserve ou observation significatives conformément aux
normes de la profession, en exposant les conséquences financières ou incertitudes sur le résultat
et la situation financière de l’émetteur).
Lieu et date
17
II- ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF EN VALEURS
MOBILIERES « OPCVM »
18
Modèle 1 : Rapport d’opinion du commissaire aux comptes sur les états de synthèse annuels
des OPCVM « Sociétés d’Investissement à Capital Variable (SICAV) ou Fonds Communs
de Placement (FCP) »
Proposé pour être inséré dans le cadre de la mise à jour de la circulaire du CDVM relative au
commissariat aux comptes des OPCVM
Messieurs,
Conformément à la mission qui nous a été confiée par l’Assemblée Générale de la Société
d’Investissement à Capital Variable (ou dans le règlement de gestion du Fonds Commun de
Placement) "XXX", nous avons effectué l'audit des états de synthèse ci-joints de la SICAV (ou
du FCP), comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion et
l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à l’exercice clos le (date de clôture). Ces
états de synthèse font ressortir un actif net de …… MAD y compris un bénéfice (une perte) à
affecter de …… MAD.
Responsabilité de la Direction
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre
audit. Nous avons effectué notre audit selon les normes de la profession au Maroc. Ces normes
requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique, de planifier et de réaliser l'audit
pour obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d'anomalie
significative.
Un audit implique la mise en oeuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants
concernant les montants et les informations fournis dans les états de synthèse. Le choix des
procédures relève du jugement de l'auditeur, de même que l'évaluation du risque que les états de
synthèse contiennent des anomalies significatives. En procédant à ces évaluations du risque,
l'auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l'entité relatif à l'établissement et la
présentation des états de synthèse afin de définir des procédures d'audit appropriées en la
circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité de celui-ci. Un audit
comporte également l'appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le
caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que
l'appréciation de la présentation d'ensemble des états de synthèse.
19
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre
opinion.
Nous certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont réguliers et
sincères et donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du résultat des
opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Société
d’Investissement à Capital Variable (ou du Fonds Commun de Placement) "XXX" au 31
décembre 2008 conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
Nous certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont réguliers et
sincères et donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du résultat des
opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Société
d’Investissement à Capital Variable (ou du Fonds Commun de Placement) "XXX" au
……….(date de clôture) conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
(Exposé succinct mais pertinent du contenu de(s) réserve(s). Mettre une réserve par paragraphe.
Placer les réserves constituant une incertitude ou non chiffrées en premier lieu, suivies des
réserves chiffrées. Le chiffrage de chaque réserve doit consister à donner l’impact
respectivement sur le résultat net et sur les capitaux propres et assimilés).
Sous réserve de l’incidence des situations décrites aux paragraphes …. à …., nous certifions que
les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont réguliers et sincères et donnent,
dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice
écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Société d’Investissement à
Capital Variable (ou du Fonds Commun de Placement) "XXX" au ……….(date de clôture)
conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
(Exposé succinct mais pertinent de l’étendue des limitations au champ d’intervention et aux
diligences de l’audit.)
Compte tenu des situations décrites aux paragraphes …à …, nous ne sommes pas en mesure de
certifier que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus, donnent une image fidèle
du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine
de la Société d’Investissement à Capital Variable (ou du Fonds Commun de Placement) "XXX"
au ……………(date de clôture) conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Par
conséquent, nous n’émettons pas d’avis les concernant.
20
Cas d’un refus de certifier pour désaccord(s) (opinion défavorable)
(Exposé succinct mais pertinent du contenu de(s) réserve(s). Mettre une réserve par paragraphe.
Placer les réserves constituant une incertitude ou non chiffrées en premier lieu, suivies des
réserves chiffrées. Le chiffrage de chaque réserve doit consister à donner l’impact
respectivement sur le résultat net et sur les capitaux propres et assimilés).
Compte tenu de l’importance de l’effet des situations décrites aux paragraphes .. à .., les états de
synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus, ne donnent pas une image fidèle du résultat des
opérations de l’exercice écoulé, ni de la situation financière, ni du patrimoine de la Société
d’Investissement à Capital Variable (ou du Fonds Commun de Placement) "XXX" au
……………..(date de clôture), conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
Lieu et date
21
Modèle 2 : Rapport du commissaire aux comptes sur la situation intermédiaire des
OPCVM
Proposé pour être inséré dans le cadre de la mise à jour de la circulaire du CDVM relative au
commissariat aux comptes des OPCVM
Nous avons procédé à un examen limité des états réglementaires et documents comptables de la
SICAV (ou du FCP) « xxxxx » au titre de la période allant du xxx au xxx. Ces états et documents
comptables font ressortir un actif net de …… MAD y compris un bénéfice (une perte) à affecter
de …… MAD.
Nous avons effectué notre mission selon les normes de la profession au Maroc relatives aux
missions d’examen limité. Ces normes requièrent que l’examen limité soit planifié et réalisé en
vue d’obtenir une assurance modérée que la situation intermédiaire ne comporte pas d’anomalie
significative. Un examen limité comporte essentiellement des entretiens avec le personnel de la
société et des vérifications analytiques appliquées aux données financières ; il fournit donc un
niveau d’assurance moins élevé qu’un audit. Nous n’avons pas effectué un audit et, en
conséquence, nous n’exprimons donc pas d’opinion d’audit.
Sur la base de notre examen limité, nous n’avons pas relevé de faits qui nous laissent penser que
les états réglementaires et documents comptables, ci-joints, relatifs à la période allant du xxx au
xxx ne donnent pas une image fidèle du résultat des opérations du semestre écoulé ainsi que de la
situation financière et du patrimoine de la SICAV (ou du FCP) « xxxx » au (date de clôture de
semestre) conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
(Dans le cas contraire, formuler toute réserve ou observation significatives conformément aux
normes de la profession, en exposant les conséquences financières ou incertitudes sur le résultat
et la situation financière de l’émetteur).
Lieu et date
22
MANUEL DES NORMES
Audit légal et contractuel
ANNEXES
MODELES DE RAPPORTS
SOMMAIRE
SOMMAIRE (Suite 1)
SOMMAIRE (Suite 2)
AUTRES MODELES
- ANNEXE 38 : Rapport d’audit (Exemples de rapport sur des états financiers établis selon
un référentiel comptable complet autre que celui de normes nationales « état des recettes
et des dépenses »)
- ANNEXE 41 : Rapport sur des états de synthèse résumés (Lorsqu'une opinion sans
réserve a été donnée sur les états de synthèse annuels audités)
- ANNEXE 42 : Rapport sur des états de synthèse résumés (Lorsqu'une opinion avec
réserve a été donnée sur les états de synthèse annuels audités)
- ANNEXE 43 : Rapport d’audit (Exemples de rapport sur des états financiers établis sur la
base des règles fiscales pour la détermination de l'assiette de l'impôt)
- ANNEXE 44 : Rapport d’audit (rapport sur un composant des états financiers « Etat des
comptes clients »)
Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale du
…………, nous avons effectué l'audit des états de synthèse ci-joints de la société ABC,
comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion, le
tableau de financement, et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à
l’exercice clos le 31 décembre 20X1 (date de clôture). Ces états de synthèse font
ressortir un montant de capitaux propres et assimilés de MAD XXXXX dont un
bénéfice net (perte nette) de MAD XXXXX.
Responsabilité de la Direction
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de
notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au
Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique, de
planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de
synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour
fonder notre opinion.
Nous certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont
réguliers et sincères et donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle
du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du
patrimoine de la société ABC au 31 décembre 20X1 (Date de clôture) conformément au
référentiel comptable admis au Maroc.
Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et
nous nous sommes assurés notamment de la concordance des informations données
dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration (Directoire/Gérance) destiné
aux actionnaires (associés) avec les états de synthèse de la société.
Signature personnelle
Date
Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale du
…………, nous avons effectué l'audit des états de synthèse ci-joints de la société ABC,
comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion, le
tableau de financement, et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à
l’exercice clos le 31 décembre 20X1 (date de clôture). Ces états de synthèse font
ressortir un montant de capitaux propres et assimilés de MAD XXXXX dont un
bénéfice net (perte nette) de MAD XXXXX.
Responsabilité de la Direction
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de
notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au
Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique, de
planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de
synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour
fonder notre opinion.
Nous certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont
réguliers et sincères et donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle
du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du
patrimoine de la société ABC au 31 décembre 20X1 (Date de clôture) conformément au
référentiel comptable admis au Maroc.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur
les états 1 à X de l’ETIC, qui exposent un changement de méthode d’évaluation des
stocks dont l’effet a été d’augmenter (diminuer) la valeur des stocks à la fin de
l’exercice de l’ordre de DH XXXXX.
Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et
nous nous sommes assurés notamment de la concordance des informations données
dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration (Directoire/Gérance) destiné
aux actionnaires (associés) avec les états de synthèse de la société.
Signature personnelle
Date
Responsabilité de la Direction
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de
notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au
Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique, de
planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de
synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour
fonder notre opinion.
Sous réserve de l’incidence des situations décrites aux paragraphes …. à …., nous
certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont réguliers
et sincères et donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du résultat
des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine
de la société ABC au ……….(date de clôture) conformément au référentiel comptable
admis au Maroc.
Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et
nous nous sommes assurés notamment de la concordance des informations données
dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration (Directoire/Gérance) destiné
aux actionnaires (associés) avec les états de synthèse de la société.
Signature personnelle
Date
Responsabilité de la Direction
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de
notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au
Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique, de
planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de
synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Les états de synthèse de la société au 31 décembre XXX-1 ont été audités par un autre
commissaire aux comptes dont le rapport en date du 31 mars XXXX exprime une
opinion avec réserve du fait de l'insuffisance de provisions pour créances douteuses.
Les créances évoquées ci-dessus étaient toujours impayées au 31 décembre XXXX et
aucune provision pour dépréciation n'a été enregistrée dans les comptes. En
conséquence, les provisions pour créances douteuses au 31 décembre XXXX et XXX-1
devraient être augmentées de DH XXXXX, et le bénéfice net pour l'exercice XXX-1
ainsi que la situation nette au 31 décembre XXXX et XXX-1 devraient être réduits de
DH XXXXX.
Sous réserve de l’incidence des situations décrites aux paragraphes …. à …., nous
certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont réguliers
et sincères et donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du résultat
des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine
de la société ABC au ……….(date de clôture) conformément au référentiel comptable
admis au Maroc.
Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et
nous nous sommes assurés notamment de la concordance des informations données
dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration (Directoire/Gérance) destiné
aux actionnaires (associés) avec les états de synthèse de la société.
Signature personnelle
Date
Responsabilité de la Direction
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de
notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au
Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique, de
planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de
synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Nous n'avons pas assisté à l'inventaire physique des stocks portés au bilan du
31 décembre 20X1, pour une valeur de DH XXXXX, cette date étant antérieure à notre
nomination en tant qu'auditeur (commissaire aux comptes) de la société. En raison de la
nature des documents conservés par la société, nous n'avons pas été en mesure de
vérifier, par d'autres procédures d'audit, les quantités en stock à cette date.
Sous réserve de l'incidence des ajustements qui auraient pu, le cas échéant, se révéler
nécessaires si nous avions été en mesure de vérifier les quantités physiques en stock,
nous certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont
réguliers et sincères et donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle
du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du
patrimoine de la société ABC au ……….(date de clôture) conformément au référentiel
comptable admis au Maroc.
Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et
nous nous sommes assurés notamment de la concordance des informations données
dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration (Directoire/Gérance) destiné
aux actionnaires (associés) avec les états de synthèse de la société.
Signature personnelle
Date
Responsabilité de la Direction
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de
notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au
Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique, de
planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de
synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour
fonder notre opinion.
Sous réserve de l’incidence des situations décrites aux paragraphes …. à …., nous
certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont
réguliers et sincères et donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle
du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et
du patrimoine de la société ABC au ……….(date de clôture) conformément au
référentiel comptable admis au Maroc.
Vérifications et informations spécifiques
Prévoir d’informer également, le cas échéant, sur les aspects suivants :
- incertitude sur la continuité de l’exploitation,
- les changements dans les principes, méthodes d’évaluation ou de présentation par
rapport à l’exercice précédent,
Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et
nous nous sommes assurés notamment de la concordance des informations données
dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration (Directoire/Gérance) destiné
aux actionnaires (associés) avec les états de synthèse de la société.
Signature personnelle
Date
Responsabilité de la Direction
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de
notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au
Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique, de
planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de
synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour
fonder notre opinion.
Comme le souligne la note X, ces états de synthèse n'intègrent pas les états de synthèse
des filiales pour lesquelles les titres restent comptabilisés à leur valeur d'acquisition.
Sous réserve de l’incidence des situations décrites aux paragraphes …. à …., nous
certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont réguliers
et sincères et donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du résultat
des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine
de la société ABC au ……….(date de clôture) conformément au référentiel comptable
admis au Maroc.
Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et
nous nous sommes assurés notamment de la concordance des informations données
dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration (Directoire/Gérance) destiné
aux actionnaires (associés) avec les états de synthèse de la société.
Signature personnelle
Date
Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale du
…………, nous avons effectué l'audit des états de synthèse ci-joints de la société ABC,
comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion, le
tableau de financement, et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à
l’exercice clos le 31 décembre 20X1 (date de clôture). Ces états de synthèse font
ressortir un montant de capitaux propres et assimilés de MAD XXXXX dont un
bénéfice net (perte nette) de MAD XXXXX.
Responsabilité de la Direction
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de
notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au
Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique, de
planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de
synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Compte tenu de l’importance de l’effet des situations décrites aux paragraphes .. à .., les
états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus, ne donnent pas une image
fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé, ni de la situation financière, ni du
patrimoine de la société ABC au ……………..(date de clôture), conformément au
référentiel comptable admis au Maroc.
Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et
nous nous sommes assurés notamment de la concordance des informations données
dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration (Directoire/Gérance) destiné
aux actionnaires (associés) avec les états de synthèse de la société.
Signature personnelle
Date
Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale du
…………, nous avons effectué l'audit des états de synthèse ci-joints de la société ABC,
comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion, le
tableau de financement, et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à
l’exercice clos le 31 décembre 20X1 (date de clôture). Ces états de synthèse font
ressortir un montant de capitaux propres et assimilés de MAD XXXXX dont un
bénéfice net (perte nette) de MAD XXXXX.
Responsabilité de la Direction
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de
notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au
Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique, de
planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de
synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Compte tenu de l’importance de l’effet des situations décrites aux paragraphes .. à .., les
états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus, ne donnent pas une image
fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé, ni de la situation financière, ni du
patrimoine de la société ABC au ……………..(date de clôture), conformément au
référentiel comptable admis au Maroc.
Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et
nous nous sommes assurés notamment de la concordance des informations données
dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration (Directoire/Gérance) destiné
aux actionnaires (associés) avec les états de synthèse de la société.
Signature personnelle
Date
Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale du
…………, nous avons effectué l'audit des états de synthèse ci-joints de la société ABC,
comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion, le
tableau de financement, et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à
l’exercice clos le 31 décembre 20X1 (date de clôture). Ces états de synthèse font
ressortir un montant de capitaux propres et assimilés de MAD XXXXX dont un
bénéfice net (perte nette) de MAD XXXXX.
Responsabilité de la Direction
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de
notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au
Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique, de
planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de
synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour
fonder notre opinion.
(Exposé succinct mais pertinent du contenu de la réserve. Mettre une réserve par
paragraphe. Placer les réserves constituant une incertitude ou non chiffrées en premier
lieu, suivies des réserves chiffrées. Le chiffrage de chaque réserve doit consister à
donner l’impact respectivement sur le résultat net et sur les capitaux propres et
assimilés. En cas de plusieurs réserves chiffrées, prévoir un paragraphe
supplémentaire indiquant l’effet cumulé des réserves chiffrées. )
Nous n'avons pas pu assister à la prise d'inventaire physique de tous les stocks, ni
confirmer les comptes à recevoir, en raison des limitations imposées à l'étendue de nos
travaux par la société.
Compte tenu des situations décrites aux paragraphes …à …, nous ne sommes pas en
mesure de certifier que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus,
donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la
situation financière et du patrimoine de la société ABC au ……………(date de clôture)
conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Par conséquent, nous
n’émettons pas d’avis les concernant.
Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et
nous nous sommes assurés notamment de la concordance des informations données
dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration (Directoire/Gérance) destiné
aux actionnaires (associés) avec les états de synthèse de la société.
Responsabilité de la Direction
Responsabilité de l’Auditeur
Nous avons effectué notre mission selon les normes de la Profession relative aux
missions d'examen limité. Ces normes requièrent que l'examen limité soit planifié et
réalisé en vue d'obtenir une assurance modérée que les états de synthèse ne comportent
pas d'anomalies significatives. Un examen limité comporte essentiellement des
entretiens avec le personnel de la société et des procédures analytiques appliquées aux
données financières ; il fournit donc un niveau d'assurance moins élevé qu'un audit.
Nous n'avons pas effectué un audit et, en conséquence, nous n'exprimons donc pas
d'opinion d'audit.
Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé de faits qui nous laissent à
penser que les états de synthèse ne donnent pas, dans tous leurs aspects significatifs,
une image fidèle, conformément aux principes comptables admis au Maroc.
Responsabilité de la Direction
Responsabilité de l’Auditeur
Nous avons effectué notre mission selon les normes de la Profession relative aux
missions d'examen limité. Ces normes requièrent que l'examen limité soit planifié et
réalisé en vue d'obtenir une assurance modérée que les états de synthèse ne comportent
pas d'anomalies significatives. Un examen limité comporte essentiellement des
entretiens avec le personnel de la société et des procédures analytiques appliquées aux
données financières ; il fournit donc un niveau d'assurance moins élevé qu'un audit.
Nous n'avons pas effectué un audit et, en conséquence, nous n'exprimons donc pas
d'opinion d'audit.
La direction nous a informé que les stocks ont été évalués à leur coût d'achat, qui
excède leur valeur nette de réalisation. La valorisation faite par la direction, et que nous
avons vérifiée, montre que si les stocks avaient été valorisés selon la méthode du plus
bas du coût d'achat ou de la valeur nette de réalisation, comme l'imposent les principes
comptables marocains, leur valeur serait inférieure de DH XXXXX, et le résultat net et
les capitaux propres seraient diminués de DH YYYYY.
Sur la base de notre examen limité, sous réserve de l'effet de la surévaluation des stocks
décrite au paragraphe précédent, nous n'avons pas relevé de faits qui nous laissent à
penser que les états de synthèse ne donnent pas, dans tous leurs aspects significatifs,
une image fidèle, conformément aux principes comptables admis au Maroc.
En application de la loi 17-95, nous vous informons que le Président de votre conseil
d'administration ne nous a donné avis d'aucune convention réglementée par la loi
17-95.
(*) Mention de l'irrégularité doit être faite dans le rapport général, dans la partie
«vérifications spécifiques».
Nous avons procédé au contrôle des informations fournies dans le rapport du conseil
d’administration (ou du directoire) sur les motifs de la proposition de suppression du
droit préférentiel de souscription et sur le choix des éléments de calcul du prix
d’émission et sur son montant, et également vérifié les informations chiffrées qui y
sont présentées, en effectuant les diligences que nous avons estimées nécessaires
selon les normes de la Profession.
Nous certifions la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes de la société
et données dans le rapport du conseil d’administration (ou du directoire)
Nous avons procédé au contrôle des informations fournies dans le rapport du conseil
d’administration (ou du directoire) sur les motifs de la proposition de suppression du
droit préférentiel de souscription et sur le choix des éléments de calcul du prix
d’émission et sur son montant, et également vérifié les informations chiffrées qui y
sont présentées, en effectuant les diligences que nous avons estimées nécessaires
selon les normes de la Profession.
Sous cette réserve, nous certifions la sincérité des informations chiffrées tirées des
comptes de la société et données dans le rapport du conseil d’administration (ou du
directoire)
Destinataire visé.
RAPPORT SUR LES ETATS DE SYNTHESE
EXERCICE DU................. AU ..................
Nous avons effectué l'audit des états de synthèse ci-joints de la société ABC,
comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion, le
tableau de financement, et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à
l’exercice clos le 31 décembre 20X1. Ces états de synthèse font ressortir un montant
de capitaux propres et assimilés de MAD XXXXX dont un bénéfice net (perte nette)
de MAD XXXXX.
Responsabilité de la Direction
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour
fonder notre opinion.
Signature personnelle
Date
Destinataire visé.
RAPPORT SUR LES ETATS DE SYNTHESE
EXERCICE DU................. AU ..................
Nous avons effectué l'audit des états de synthèse ci-joints de la société ABC,
comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion, le
tableau de financement, et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à
l’exercice clos le 31 décembre 20X1. Ces états de synthèse font ressortir un montant
de capitaux propres et assimilés de MAD XXXXX dont un bénéfice net (perte nette)
de MAD XXXXX.
Responsabilité de la Direction
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour
fonder notre opinion.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur
l’incertitude relative à la continuité de l’exploitation mentionnée dans l’état X de
l’ETIC : les comptes annuels font apparaître des pertes cumulées supérieures aux
trois quarts capital social. La direction générale estime que les associés continuent à
apporter leur soutien financier à la société. Toutefois, les états de synthèse ci-joints
ont été préparés selon le principe de continuité d’exploitation et ne tiennent pas
compte des ajustements qui s’avéreraient nécessaires si la société devrait cesser son
activité.
Signature personnelle
Date
Destinataire visé.
RAPPORT SUR LES ETATS DE SYNTHESE
EXERCICE DU................. AU ..................
Nous avons effectué l'audit des états de synthèse ci-joints de la société ABC,
comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion, le
tableau de financement, et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à
l’exercice clos le 31 décembre 20X1. Ces états de synthèse font ressortir un montant
de capitaux propres et assimilés de MAD XXXXX dont un bénéfice net (perte nette)
de MAD XXXXX.
Responsabilité de la Direction
La direction est responsable de l'établissement et de la présentation sincère de ces
états de synthèse, conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Cette
responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d'un contrôle
interne relatif à l'établissement et la présentation des états de synthèse ne comportant
pas d'anomalie significative, ainsi que la détermination d'estimations comptables
raisonnables au regard des circonstances.
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base
de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au
Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique,
de planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états
de synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour
fonder notre opinion.
A notre avis, sous réserve de l’incidence des situations décrites aux paragraphes …. à
…., les états de synthèse donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image
fidèle du patrimoine et de la situation financière de la société ABC au 31 décembre
20X1 (date de clôture) ainsi que du résultat de ses opérations pour l’exercice clos à
cette date, conformément au référentiel comptable admis au Maroc
Signature personnelle
Date
Destinataire visé.
RAPPORT SUR LES ETATS DE SYNTHESE
EXERCICE DU................. AU ..................
Nous avons effectué l'audit des états de synthèse ci-joints de la société ABC,
comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion, le
tableau de financement, et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à
l’exercice clos le 31 décembre 20X1. Ces états de synthèse font ressortir un montant
de capitaux propres et assimilés de MAD XXXXX dont un bénéfice net (perte nette)
de MAD XXXXX.
Responsabilité de la Direction
La direction est responsable de l'établissement et de la présentation sincère de ces
états de synthèse, conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Cette
responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d'un contrôle
interne relatif à l'établissement et la présentation des états de synthèse ne comportant
pas d'anomalie significative, ainsi que la détermination d'estimations comptables
raisonnables au regard des circonstances.
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base
de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au
Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique,
de planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états
de synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour
fonder notre opinion.
(Exposé succinct mais pertinent du contenu de la réserve. Mettre une réserve par
paragraphe. Placer les réserves constituant une incertitude ou non chiffrées en
premier lieu, suivies des réserves chiffrées. Le chiffrage de chaque réserve doit
consister à donner l’impact respectivement sur le résultat net et sur les capitaux
propres et assimilés. En cas de plusieurs réserves chiffrées, prévoir un paragraphe
supplémentaire indiquant l’effet cumulé des réserves chiffrées.)
L’état des informations complémentaires (ETIC) joint aux comptes annuels de votre
société ne comprend pas toutes les informations prévues par le plan comptable
marocain et nécessaires à la compréhension de ces comptes. Il a été omis de
mentionner, notamment, le contenu des immobilisations incorporelles et financières
lesquelles représentent plus de 25% du total du bilan
A notre avis, sous réserve de l’incidence des situations décrites aux paragraphes …. à
…., les états de synthèse donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image
fidèle du patrimoine et de la situation financière de la société ABC au 31 décembre
20X1 (date de clôture) ainsi que du résultat de ses opérations pour l’exercice clos à
cette date, conformément au référentiel comptable admis au Maroc
Signature personnelle
Date
Destinataire visé.
RAPPORT SUR LES ETATS DE SYNTHESE
EXERCICE DU................. AU ..................
Nous avons effectué l'audit des états de synthèse ci-joints de la société ABC,
comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion, le
tableau de financement, et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à
l’exercice clos le 31 décembre 20X1. Ces états de synthèse font ressortir un montant
de capitaux propres et assimilés de MAD XXXXX dont un bénéfice net (perte nette)
de MAD XXXXX.
Responsabilité de la Direction
La direction est responsable de l'établissement et de la présentation sincère de ces
états de synthèse, conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Cette
responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d'un contrôle
interne relatif à l'établissement et la présentation des états de synthèse ne comportant
pas d'anomalie significative, ainsi que la détermination d'estimations comptables
raisonnables au regard des circonstances.
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base
de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au
Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique,
de planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états
de synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour
fonder notre opinion.
(Exposé succinct mais pertinent du contenu de la réserve. Mettre une réserve par
paragraphe. Placer les réserves constituant une incertitude ou non chiffrées en
premier lieu, suivies des réserves chiffrées. Le chiffrage de chaque réserve doit
consister à donner l’impact respectivement sur le résultat net et sur les capitaux
propres et assimilés. En cas de plusieurs réserves chiffrées, prévoir un paragraphe
supplémentaire indiquant l’effet cumulé des réserves chiffrées. )
A notre avis, sous réserve de l’incidence des situations décrites aux paragraphes …. à
…., les états de synthèse donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image
fidèle du patrimoine et de la situation financière de la société ABC au 31 décembre
20X1 (date de clôture) ainsi que du résultat de ses opérations pour l’exercice clos à
cette date, conformément au référentiel comptable admis au Maroc
Signature personnelle
Date
Destinataire visé.
RAPPORT SUR LES ETATS DE SYNTHESE
EXERCICE DU................. AU ..................
Nous avons effectué l'audit des états de synthèse ci-joints de la société ABC,
comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion, le
tableau de financement, et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à
l’exercice clos le 31 décembre 20X1. Ces états de synthèse font ressortir un montant
de capitaux propres et assimilés de MAD XXXXX dont un bénéfice net (perte nette)
de MAD XXXXX.
Responsabilité de la Direction
La direction est responsable de l'établissement et de la présentation sincère de ces
états de synthèse, conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Cette
responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d'un contrôle
interne relatif à l'établissement et la présentation des états de synthèse ne comportant
pas d'anomalie significative, ainsi que la détermination d'estimations comptables
raisonnables au regard des circonstances.
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base
de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au
Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique,
de planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états
de synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour
fonder notre opinion.
(Exposé succinct mais pertinent du contenu de la réserve. Mettre une réserve par
paragraphe. Placer les réserves constituant une incertitude ou non chiffrées en
premier lieu, suivies des réserves chiffrées. Le chiffrage de chaque réserve doit
consister à donner l’impact respectivement sur le résultat net et sur les capitaux
propres et assimilés. En cas de plusieurs réserves chiffrées, prévoir un paragraphe
supplémentaire indiquant l’effet cumulé des réserves chiffrées.)
A notre avis, sous réserve de l’incidence des situations décrites aux paragraphes …. à
…., les états de synthèse donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image
fidèle du patrimoine et de la situation financière de la société ABC au 31 décembre
20X1 (date de clôture) ainsi que du résultat de ses opérations pour l’exercice clos à
cette date, conformément au référentiel comptable admis au Maroc
Signature personnelle
Date
Destinataire visé.
RAPPORT SUR LES ETATS DE SYNTHESE
EXERCICE DU................. AU ..................
Nous avons effectué l'audit des états de synthèse ci-joints de la société ABC,
comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion, le
tableau de financement, et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à
l’exercice clos le 31 décembre 20X1. Ces états de synthèse font ressortir un montant
de capitaux propres et assimilés de MAD XXXXX dont un bénéfice net (perte nette)
de MAD XXXXX.
Responsabilité de la Direction
La direction est responsable de l'établissement et de la présentation sincère de ces
états de synthèse, conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Cette
responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d'un contrôle
interne relatif à l'établissement et la présentation des états de synthèse ne comportant
pas d'anomalie significative, ainsi que la détermination d'estimations comptables
raisonnables au regard des circonstances.
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base
de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au
Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique,
de planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états
de synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour
fonder notre opinion.
Nous n'avons pas pu assister à la prise d'inventaire physique de tous les stocks, ni
confirmer les comptes à recevoir, en raison des limitations imposées à l'étendue de nos
travaux par la société.
Compte tenu des situations décrites aux paragraphes .. à .., nous ne sommes pas en
mesure de nous assurer que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus,
donnent une image fidèle du patrimoine et de la situation financière de la société ABC
au 31 décembre XXXX (date de clôture) ainsi que du résultat de ses opérations pour
l’exercice clos à cette date, conformément aux principes comptables admis au Maroc.
Par conséquent, nous n’émettons pas d’avis les concernant.
Signature personnelle
Date
Destinataire visé.
RAPPORT SUR LES ETATS DE SYNTHESE
EXERCICE DU................. AU ..................
Nous avons effectué l'audit des états de synthèse ci-joints de la société ABC,
comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion, le
tableau de financement, et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à
l’exercice clos le 31 décembre 20X1. Ces états de synthèse font ressortir un montant
de capitaux propres et assimilés de MAD XXXXX dont un bénéfice net (perte nette)
de MAD XXXXX.
Responsabilité de la Direction
La direction est responsable de l'établissement et de la présentation sincère de ces
états de synthèse, conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Cette
responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d'un contrôle
interne relatif à l'établissement et la présentation des états de synthèse ne comportant
pas d'anomalie significative, ainsi que la détermination d'estimations comptables
raisonnables au regard des circonstances.
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base
de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au
Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique,
de planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états
de synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour
fonder notre opinion.
(Exposé succinct mais pertinent du contenu de(s) réserve(s). Mettre une réserve par
paragraphe. Placer les réserves constituant une incertitude ou non chiffrées en
premier lieu, suivies des réserves chiffrées. Le chiffrage de chaque réserve doit
consister à donner l’impact respectivement sur le résultat net et sur les capitaux
propres et assimilés)
A notre avis, compte tenu de l’importance de l’effet des situations décrites aux
paragraphes .. à .., les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus, ne
donnent pas une image fidèle du patrimoine, ni de la situation financière de la société
ABC au ……………..(date de clôture), ni du résultat de ses opérations, pour
l’exercice clos à cette date, conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
Signature personnelle
Date
Destinataire visé.
RAPPORT SUR LES ETATS DE SYNTHESE
EXERCICE DU................. AU ..................
Nous avons effectué l'audit des états de synthèse consolidé ci-joint de la société ABC,
comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion, le
tableau de financement, et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à
l’exercice clos le 31 décembre 20X1. Ces états de synthèse font ressortir un montant
de capitaux propres et assimilés de MAD XXXXX dont un bénéfice net (perte nette)
de MAD XXXXX.
Responsabilité de la Direction
La direction est responsable de l'établissement et de la présentation sincère de ces
états de synthèse, conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Cette
responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d'un contrôle
interne relatif à l'établissement et la présentation des états de synthèse ne comportant
pas d'anomalie significative, ainsi que la détermination d'estimations comptables
raisonnables au regard des circonstances.
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base
de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au
Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique,
de planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états
de synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour
fonder notre opinion.
A notre avis, les états de synthèse consolidés cités au premier paragraphe ci-dessus
donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du patrimoine et de la
situation financière de l’ensemble constitué par les entreprises comprises dans la
consolidation au ………… (date de clôture) ainsi que du résultat de ses opérations pour
l’exercice clos à cette date, conformément au référentiel comptable admis au Maroc
Signature personnelle
Date
Destinataire visé
Nous avons effectué l'audit des états financiers (ou états financiers consolidés) ci-
joints de la société ABC, comprenant le bilan au ………………….(date de clôture),
ainsi que le compte de résultat, l'état des variations des capitaux propres et le tableau
des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, et des notes contenant un
résumé des principales méthodes comptables et d'autres notes explicatives.
Responsabilité de la Direction
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états financiers sur la base de
notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au
Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique,
de planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états
de synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour
fonder notre opinion.
A notre avis, les états financiers (ou états financiers consolidés) cités au premier
paragraphe ci-dessus donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle
de la situation financière de la société ABC (ou de l’ensemble constitué par les
personnes et entités comprises dans la consolidation pour le cas des comptes
consolidés) au 31 décembre 20X1, ainsi que de la performance financière et des flux
de trésorerie pour l'exercice clos à cette date, conformément aux Normes
Internationales d'Information Financière (IFRS).
Destinataire visé
Nous avons effectué l'audit des états financiers (ou états financiers consolidés) ci-
joints de la société ABC, comprenant le bilan au ………………….(date de clôture),
ainsi que le compte de résultat, l'état des variations des capitaux propres et le tableau
des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, et des notes contenant un
résumé des principales méthodes comptables et d'autres notes explicatives.
Responsabilité de la Direction
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états financiers sur la base de
notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au
Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique,
de planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états
de synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour
fonder notre opinion.
(Exposé succinct mais pertinent du contenu de(s) réserve(s). Mettre une réserve par
paragraphe. Placer les réserves constituant une incertitude ou non chiffrées en
premier lieu, suivies des réserves chiffrées. Le chiffrage de chaque réserve doit
consister à donner l’impact respectivement sur le résultat net et sur les capitaux
propres et assimilés)
A notre avis, sous réserve de l’incidence des situations décrites aux paragraphes …. à
…., les états financiers cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans tous leurs
aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière de la société ABC au
31 décembre 20X1, ainsi que de la performance financière et des flux de trésorerie
pour l'exercice clos à cette date, conformément aux Normes Internationales
d'Information Financière (IFRS).
Destinataire visé
Nous avons effectué l'audit des états financiers (ou états financiers consolidés) ci-
joints de la société ABC, comprenant le bilan au ………………….(date de clôture),
ainsi que le compte de résultat, l'état des variations des capitaux propres et le tableau
des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, et des notes contenant un
résumé des principales méthodes comptables et d'autres notes explicatives.
Responsabilité de la Direction
Responsabilité de l’Auditeur
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour
fonder notre opinion.
Destinataire visé
Nous avons effectué l'audit des états financiers (ou états financiers consolidés) ci-
joints de la société ABC, comprenant le bilan au ………………….(date de clôture),
ainsi que le compte de résultat, l'état des variations des capitaux propres et le tableau
des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, et des notes contenant un
résumé des principales méthodes comptables et d'autres notes explicatives.
Responsabilité de la Direction
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états financiers sur la base de
notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au
Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique,
de planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états
de synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour
fonder notre opinion.
(Exposé succinct mais pertinent du contenu de(s) réserve(s). Mettre une réserve par
paragraphe. Placer les réserves constituant une incertitude ou non chiffrées en
premier lieu, suivies des réserves chiffrées. Le chiffrage de chaque réserve doit
consister à donner l’impact respectivement sur le résultat net et sur les capitaux
propres et assimilé)
A notre avis, en raison de l'incidence des questions évoquées au(x) paragraphe(s) qui
précède(nt), les états financiers cités au premier paragraphe ci-dessus ne donnent pas
une image fidèle de (ou "ne présentent pas sincèrement, dans tous leurs aspects
significatifs") la situation financière de la société ABC au 31 décembre 20X1, ainsi
que de la performance financière et des (les) flux de trésorerie pour l'exercice clos à
cette date, conformément aux Normes Internationales d'Information Financière
(IFRS).
Destinataire visé
Nous avons effectué l'audit des états financiers (ou états financiers consolidés) ci-
joints de la société ABC, comprenant le bilan au ………………….(date de clôture),
ainsi que le compte de résultat, l'état des variations des capitaux propres et le tableau
des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, et des notes contenant un
résumé des principales méthodes comptables et d'autres notes explicatives.
Responsabilité de la Direction
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états financiers sur la base de
notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au
Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique,
de planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états
de synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour
fonder notre opinion.
Comme indiqué dans la note X aux états financiers, aucun amortissement n'a été
enregistré dans les comptes, ce qui, à notre avis, est contraire aux prescription du
référentiel comptable admis. Ceci résulte d'une décision prise par la direction au
début de l'exercice précédent et nous a conduits à exprimer une opinion avec réserve
sur les états de synthèse relatifs à cet exercice. Sur la base de la méthode
d'amortissement linéaire et en appliquant un taux annuel de 5 % pour les
constructions et de 10 % pour les équipements, la perte de l'exercice devrait être
augmentée de XXX en 20X1 et de XXX en 20X0, les immobilisations corporelles
devraient être réduites du montant de l'amortissement cumulé s'élevant à XXX à fin
20X1 et à XXX à fin 20X0, et le report à nouveau déficitaire devrait être augmenté de
XXX en 20X1 et de XXX en 20X0.
A notre avis, sous réserve de l’incidence des situations décrites aux paragraphes …. à
…., les états financiers cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans tous leurs
aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière de la société ABC au
31 décembre 20X1, ainsi que de la performance financière et des flux de trésorerie
pour l'exercice clos à cette date, conformément aux Normes Internationales
d'Information Financière (IFRS).
Destinataire visé
Nous avons effectué l'audit des états financiers (ou états financiers consolidés) ci-
joints de la société ABC, comprenant le bilan au ………………….(date de clôture),
ainsi que le compte de résultat, l'état des variations des capitaux propres et le tableau
des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, et des notes contenant un
résumé des principales méthodes comptables et d'autres notes explicatives.
Responsabilité de la Direction
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états financiers sur la base de
notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au
Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique,
de planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états
de synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour
fonder notre opinion.
Ayant été nommés auditeurs de la société au cours de 20X0, nous n'avons pas pu
assister à l'inventaire physique des stocks au début de cette (période), ni été en
mesure de vérifier, au moyen d'autres procédures d'audit alternatives, les quantités
physiques en stock à cette date. Les stocks de début de période entrant dans la
détermination du résultat des opérations, il ne nous a pas été possible de déterminer si
des ajustements auraient pu révéler nécessaires de corriger le résultat de 20X0 et le
report à nouveau à l'ouverture de la période. Nous avons donc apporté en
conséquence une modification au contenu de notre rapport d'audit sur les états de
synthèse de la période se terminant le (date du bilan) 20X0.
A notre avis, sous réserve de l'effet sur les chiffres correspondants pour 20X0 des
redressements éventuels du résultat des opérations de la période se terminant le 20X0
qui auraient pu, le cas échéant, se révéler nécessaires si nous avions pu assister à
l'inventaire physique des stocks au début de 20X0, les états financiers cités au
premier paragraphe ci-dessus donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image
fidèle de la situation financière de la société ABC au 31 décembre 20X1, ainsi que de
la performance financière et des flux de trésorerie pour l'exercice clos à cette date,
conformément aux Normes Internationales d'Information Financière (IFRS).
Destinataire visé
Nous avons effectué l'audit des états financiers (ou états financiers consolidés) ci-
joints de la société ABC, comprenant le bilan au ………………….(date de clôture),
ainsi que le compte de résultat, l'état des variations des capitaux propres et le tableau
des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, et des notes contenant un
résumé des principales méthodes comptables et d'autres notes explicatives.
Responsabilité de la Direction
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états financiers sur la base de
notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au
Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique,
de planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états
de synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour
fonder notre opinion.
Comme indiqué dans la note X aux états de synthèse, aucun amortissement n'a été
enregistré dans les comptes, ce qui, selon nous, est contraire au référentiel IFRS. Sur
la base de la méthode d'amortissement linéaire et en appliquant un taux annuel de 5
% pour les constructions et de 10 % pour les équipements, la perte de l'exercice 20X1
devrait être augmentée de XXX et celle de l'exercice 20X0 de XXX, les
immobilisations corporelles devraient être réduites du montant de l'amortissement
cumulé s'élevant à XXX à fin 20X1 et à XXX à fin 20X0, et le report à nouveau
déficitaire devrait être augmenté de XXX en 20X1 et de XXX en 20X0.
A notre avis, sous réserve de l’incidence des situations décrites aux paragraphes …. à
…., les états financiers cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans tous leurs
aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière de la société ABC au
31 décembre 20X1, ainsi que de la performance financière et des flux de trésorerie
pour l'exercice clos à cette date, conformément aux Normes Internationales
d'Information Financière (IFRS).
Destinataire visé
Nous avons effectué l'audit des états financiers (ou états financiers consolidés) ci-
joints de la société ABC, comprenant le bilan au ………………….(date de clôture),
ainsi que le compte de résultat, l'état des variations des capitaux propres et le tableau
des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, et des notes contenant un
résumé des principales méthodes comptables et d'autres notes explicatives. Les états
de synthèse de la société au 31 décembre 20X0 ont été audités par un autre auditeur
dont le rapport en date du 31 mars 19X1 exprime une opinion sans réserve sur ces
derniers.
Responsabilité de la Direction
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états financiers sur la base de
notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au
Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique,
de planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états
de synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour
fonder notre opinion.
A notre avis, les états financiers (ou états financiers consolidés) cités au premier
paragraphe ci-dessus donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle
de la situation financière de la société ABC (ou de l’ensemble constitué par les
personnes et entités comprises dans la consolidation pour le cas des comptes
consolidés) au 31 décembre 20X1, ainsi que de la performance financière et des flux
de trésorerie pour l'exercice clos à cette date, conformément aux Normes
Internationales d'Information Financière (IFRS).
Destinataire visé
Nous avons effectué l'audit des états financiers (ou états financiers consolidés) ci-joints de
la société ABC, comprenant le bilan au ………………….(date de clôture), ainsi que le
compte de résultat, l'état des variations des capitaux propres et le tableau des flux de
trésorerie pour l’exercice clos à cette date, et des notes contenant un résumé des
principales méthodes comptables et d'autres notes explicatives. Les états de synthèse de la
société au 31 décembre 20X0 ont été audités par un autre auditeur dont le rapport en date
du 31 mars 20X1 exprime une opinion avec réserve sur ces derniers portant sur une
insuffisance de provision pour créances douteuses.
Responsabilité de la Direction
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états financiers sur la base de notre
audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au Maroc. Ces
normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique, de planifier et de
réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne
comportent pas d'anomalie significative.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour
fonder notre opinion.
A notre avis, sous réserve de l’incidence des situations décrites aux paragraphes …. à ….,
les états financiers cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans tous leurs aspects
significatifs, une image fidèle de la situation financière de la société ABC au 31 décembre
20X1, ainsi que de la performance financière et des flux de trésorerie pour l'exercice clos
à cette date, conformément aux Normes Internationales d'Information Financière (IFRS).
Autres Modèles
DESTINATAIRE VISE.
MISSION DE COMPILATION
EXERCICE DU................. AU ..................
Sur la base des informations fournies par la direction, nous avons préparé le bilan de la
société ABC au 31 décembre XXXX, ainsi que le compte de résultats et l'état des
mouvements de trésorerie pour l'exercice clos à cette date. La préparation de ces états de
synthèse a été effectuée selon les normes de la Profession relatives aux missions de
compilation d'informations financières. Les organes de gestion de la société restent
responsables de ces états de synthèse qui n'ont fait l'objet ni d'un audit, ni d'un examen
limité de notre part. Nous ne donnons, par conséquent, aucune assurance sur ces derniers.
Date du rapport.
Destinataire visé.
RAPPORT SUR LES ETATS DE SYNTHESE
EXERCICE DU................. AU ..................
Nous avons effectué l'audit de l'état ci-joint des recettes et des dépenses de la société ABC
au 31 décembre 20X1.
Responsabilité de la Direction
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour
fonder notre opinion.
Opinion sur les états de synthèse
La politique adoptée par la société est de présenter l'état ci-joint sur la base des recettes et
des dépenses. Selon cette méthode, les recettes et les dépenses sont comptabilisées
lorsqu'elles sont encaissées ou décaissées et non lorsque les créances ou les dettes
correspondantes sont acquises ou nées.
A notre avis, les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans
tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du patrimoine et de la situation financière
de la société ABC au 31 décembre 20X1 (date de clôture) ainsi que du résultat de ses
opérations pour l’exercice clos à cette date, conformément au référentiel comptable admis
au Maroc.
Signature personnelle
Date
Destinataire visé.
Nous avons mis en œuvre les procédures convenues et indiquées ci-dessous relatives à
l'examen des comptes fournisseurs de la société ABC au (date) présentés dans les
documents ci-joints. Notre examen a été effectué selon les normes de la Profession,
relatives aux missions d'examen sur la base de procédures convenues. Les procédures
suivantes ont été mises en œuvre dans le seul but de vous aider à déterminer la validité des
comptes fournisseurs :
2. Nous avons comparé la liste ci-jointe des principaux fournisseurs et des montants
dus au (date) aux noms et aux montants figurant dans la balance auxiliaire.
3. Nous avons obtenu des relevés de compte des fournisseurs ou leur avons demandé
de confirmer les soldes dus au (date).
4. Nous avons comparé ces relevés de compte ou ces confirmations aux montants de la
balance auxiliaire mentionnée au point 2. Lorsque les montants ne concordaient pas, nous
avons obtenu de la société ABC un état de rapprochement. Pour chaque rapprochement,
nous avons identifié et dressé la liste des factures et des avoirs non reçus, ainsi que des
chèques non présentés d'un montant unitaire supérieur à DH XXXXX Nous avons
identifié et examiné les factures et les avoirs reçus ultérieurement ainsi que les chèques
présentés à l'encaissement par la suite et nous nous sommes assurés qu'ils avaient bien été
portés en rapprochement.
Compte tenu du fait que les procédures mentionnées ci-dessus ne constituent ni un audit ni
un examen limité effectué selon les normes de la Profession, nous ne donnons aucune
assurance sur les comptes fournisseurs au (indiquer la date).
De même, nous ne pouvons vous donner l'assurance que les problèmes qui auraient pu
être décelés par la mise en œuvre de procédures complémentaires ou par un audit ou un
examen limité des états de synthèse, selon les normes de la Profession, ont tous été
identifiés.
Notre rapport n'a pour seul objectif que celui indiqué dans le premier paragraphe et est
réservé à votre usage personnel. Il ne peut être utilisé à d'autres fins, ni diffusé à d'autres
parties. Ce rapport ne concerne que les comptes et les éléments sus-mentionnés et ne
s'étend pas à l'un quelconque des états de synthèse de la société ABC pris dans leur
ensemble.
Signature personnelle
Date
Destinataire visé.
Cette projection a été préparée pour (indiquer l'objet). Du fait que l'entité est en phase de
démarrage, la projection a été préparée sur la base d'un ensemble d'éléments comprenant
des hypothèses théoriques sur des événements futurs et des actions de la direction qui ne
se produiront peut-être pas. En conséquence, les lecteurs sont avertis que cette projection
ne peut pas être utilisée à d'autres fins que celles indiquées ci-avant.
Sur la base de notre examen des éléments corroborant les hypothèses retenues, rien ne
nous conduit à penser que celles-ci ne constituent pas une base raisonnable pour la
projection, étant toutefois rappelé qu'elle repose sur (indiquer ou se référer au caractère
aléatoire des hypothèses théoriques). A notre avis, cette projection est correctement
préparée sur la base des hypothèses décrites et est présentée conformément à....
Signature personnelle
Date
Destinataire visé.
Nous avons effectué l'audit des états de synthèse de la société ABC pour l'exercice clos le
31 décembre 20X0, à partir desquels les états financiers résumés ont été établis, selon les
normes internationales d'audit. Notre rapport daté du 10 mars 20X1 comportait une
opinion sans réserve sur les états de synthèse à partir desquels les états de synthèse
résumés sont issus.
A notre avis, les états financiers résumés ci-joints sont en concordance, dans tous leurs
aspects significatifs, avec les états de synthèse à partir desquels ils ont été établis.
Signature personnelle
Date
Destinataire visé.
Nous avons effectué l'audit des états de synthèse de la société ABC pour l'exercice clos le
31 décembre 20X0, à partir desquels les états de synthèse résumés ont été établis, selon
les normes internationales d'audit. Dans notre rapport daté du 10 mars 20X1, nous avons
exprimé une opinion selon laquelle les états financiers à partir desquels les états de
synthèse résumés sont issus donnent donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une
image fidèle de la situation financière de la société ABC au 31 décembre 20X0(date de
clôture), ainsi que du résultat de ses opérations et des flux de trésorerie pour l'exercice
clos à cette date, conformément au référentiel comptable admis au Maroc, sous réserve de
l'effet d'une surestimation des stocks de ...
A notre avis, les états de synthèse résumés ci-joints sont en concordance, dans tous leurs
aspects significatifs, avec les états de synthèse à partir desquels ils ont été établis et sur
lesquels nous avons émis une opinion avec réserve.
Signature personnelle
Date
Destinataire visé.
Nous avons effectué l'audit des états financiers ci-joints préparés sur la base des règles
fiscales pour la détermination de l'assiette de l'impôt de la société ABC pour l'exercice
clos le 31 décembre 20X1. Ces états ont été établis sous la responsabilité de la direction
de la société. Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états sur la base de
notre audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes internationales d'audit. Ces normes
requièrent que l'audit soit planifié et réalisé en vue d'obtenir l'assurance raisonnable que
les états de synthèse ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à
examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données chiffrées et les
informations contenues dans les états de synthèse. Un audit consiste également à apprécier
les méthodes comptables suivies et les estimations significatives retenues par la direction
ainsi que la présentation d'ensemble des états de synthèse. Nous estimons que notre audit
constitue une base raisonnable à l'expression de notre opinion.
A notre avis, les états financiers donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image
fidèle de la situation financière de la société au 31 décembre 20X1, ainsi que de ses
produits et charges pour l'exercice clos à cette date, conformément aux règles fiscales
décrites dans la note X et appliquées pour la détermination de l'assiette de l'impôt.
Signature personnelle
Date
Destinataire visé.
Nous avons effectué l'audit de l'état ci-joint des comptes clients de la société ABC au
31 décembre 20X1. Cet état a été établi sous la responsabilité de la direction de la société.
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur cet état sur la base de notre audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes internationales d'audit. Ces normes
requièrent que l'audit soit planifié et réalisé en vue d'obtenir l'assurance raisonnable que
les états de synthèse ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à
examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données chiffrées et les
informations contenues dans les états de synthèse. Un audit consiste également à apprécier
les méthodes comptables suivies et les estimations significatives retenues par la direction
ainsi que la présentation d'ensemble des états de synthèse. Nous estimons que notre audit
constitue une base raisonnable à l'expression de notre opinion.
A notre avis, l'état des comptes clients donne une image fidèle, dans tous ses aspects
significatifs, des créances clients de la société au 31 décembre 20X1, conformément à
(Indiquer les normes comptable applicables ou les termes d'un accord ou tout autre
référentiel décrit).
Signature personnelle
Date
Destinataire visé.
Nous avons effectué l'audit de l'état ci-joint du calcul de la participation aux bénéfices de
XXXX pour l'exercice clos le 31 décembre 20X1. Cet état a été établi sous la
responsabilité de la direction de la société ABC. Notre responsabilité est d'exprimer une
opinion sur cet état sur la base de notre audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes internationales d'audit. Ces normes
requièrent que l'audit soit planifié et réalisé en vue d'obtenir l'assurance raisonnable que
les états de synthèse ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à
examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données chiffrées et les
informations contenues dans les états de synthèse. Un audit consiste également à apprécier
les méthodes comptables suivies et les estimations significatives retenues par la direction
ainsi que la présentation d'ensemble des états de synthèse. Nous estimons que notre audit
constitue une base raisonnable à l'expression de notre opinion.
A notre avis, cet état donne une image fidèle, dans tous ses aspects significatifs, de la
participation de XXXX aux bénéfices de la société pour l'exercice clos le 31 décembre
20X1, conformément aux termes du contrat de travail entre XXXX et la société conclu le
1er juin 20X0 ...
Signature personnelle
Date
Destinataire visé.
Nous avons examiné le respect par la société ABC des dispositions relatives aux méthodes
de présentation des informations financières stipulées aux articles XX à XX inclus, du
contrat de prêt en date du 15 mai 20X1 avec la banque DEF.
Nous avons effectué notre audit selon les normes internationales d'audit relatives à la
vérification du respect de clauses contractuelles. Ces normes requièrent que la vérification
soit planifiée et réalisée en vue d'obtenir l'assurance raisonnable que la société ABC a
respecté les termes applicables du contrat de prêt. Une vérification de cette nature consiste
à examiner, par sondages, les éléments probants appropriés. Nous estimons que notre
examen constitue une base raisonnable à l'expression de notre opinion.
A notre avis, la société s'était conformée, au 31 décembre 20X1, dans tous leurs aspects
significatifs, aux méthodes d'évaluation et de présentation stipulées aux articles
mentionnés ci-dessus du contrat de prêt.
Signature personnelle
Date
Destinataire visé.
Nous avons effectué l'audit des états de synthèse ci-joints de la société ABC au 31
décembre 20X1 (date de clôture), lesquels comprennent le bilan, le compte de produits et
charges, l’état des soldes de gestion, le tableau de financement et l’état des informations
complémentaires (ETIC) relatifs à l’exercice clos à cette date. Ces états de synthèse
relèvent de la responsabilité de la direction de la société. Notre responsabilité est
d'exprimer une opinion sur ces états sur la base de notre audit. Nous avons également
vérifié le respect par la société ABC des méthodes d'évaluation et de présentation des états
financiers stipulées aux articles XX à XX inclus, du contrat de prêt en date du 15 mai
20X1 avec la banque DEF.
Nous avons effectué notre audit et nos travaux de vérification selon les normes
internationales d'audit. Ces normes requièrent que l'audit et la vérification soient planifiés
et réalisés en vue d'obtenir l'assurance raisonnable que les états financiers ne comportent
pas d'anomalies significatives et que la société ABC a respecté les termes applicables du
contrat de prêt. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants
justifiant les données chiffrées et les informations contenues dans les états financiers. Un
audit consiste également à apprécier les méthodes comptables suivies et les estimations
significatives retenues par la direction, ainsi que la présentation des états financiers pris
dans leur ensemble. Nous estimons que notre audit et notre vérification constituent une
base raisonnable à l'expression de notre opinion.
A notre avis :
(a) les états financiers donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la
situation financière de la société ABC au 31 décembre 20X1(date de clôture), ainsi que du
résultat de ses opérations et des flux de trésorerie pour l'exercice clos à cette date,
conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
(b) la société s'était conformée, au 31 décembre 20X1 et dans tous leurs aspects
significatifs, aux méthodes d'évaluation et de présentation stipulées aux articles
mentionnés ci-dessus du contrat de prêt.
Signature personnelle
Date