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C/RATOMA
COMPTABLE ASSOCIE ET CONSEIL SARL( C A C SARL)
PROGRAMME DETAILLE DU COURS DE COMPTABILITE GENERALE
DIPLOME D’ETUDE PROFESSIONNEL EN GESTION DES ENTREPRISES
I. IDENTIFICATION DU COURS :
✓ Titre du cours : Comptabilité Générale
✓ Jours et Heures du cours : Samedi et Dimanche (10H à 14H)
✓ Etablissement : CAC SARL au 2ieme étage de l’humeuble de brioche de kipé
✓ Nom du chargé de cours :Sow Mamadou Saliou
✓ Fonction : Consultant du cabinet CAC SARL
✓ Téléphone : 628 58 43 58/656 58 43 58/669 22 88 03
II. LES OBJECTIFS DU COURS :
Ce Programme a pour objectif d’apporter de perfectionnement aux
• Cadres ou professionnels exerçant déjà des métiers en comptabilité et gestion des entreprises publiques et privées et
qui veulent parfaire leurs connaissances dans le domaine
• Cadres ou professionnels évoluant dans d’autres domaines et qui veulent réorienter leur carrière en comptabilité et
gestion des entreprises
• Etudiants du second cycle universitaire (BAC+3) au minimum dans divers disciplines et qui veulent faire carrière dans
la comptabilité
• Cadres ou professionnels exerçant dans des métiers connexes
III. LE CONTENU DU COURS :
II. Passif
Les ressources durables : Comprend les ressources dont dispose l’entreprise de manière
permanente.
Les passifs Circulant : Regroupent toutes les ressources liées au cycle d’exploitation.
Les passifs de trésoreries : les découverts en trésorerie
BILAN
ACTIFS PASSIFS
N°CPTE LIBELLES MONTANT N°CPTE LIBELLES MONTANT
Actif immobilisés Ressources durables
Imm . Incorporelles Capital,
réserve
2-Exercices d’application :
Etape 2 – Le compte :
Définition :
Le compte est un document qui sert à enregistrer les opérations réalisées par une entreprise
(c’est la plus petite unité retenue pour l’enregistrement des opérations comptables). Le compte
est un tableau qui comprend 2 parties identiques distinctes
La partie gauche réservée aux EMPLOIS appelée DEBIT (D)
La partie droite réservée aux RESSOURCES appelée CREDIT(C)
Imputation :
L'inscription d'un mouvement comptable (une somme) au débit ou au crédit d'un compte est
appelé : IMPUTATION
Débite et créditer un compte
Débiter un compte : enregistrer une somme à son débit
a) Définition :
Définit par l’AUDCIF comme le dispositif d’application de la norme générale comptable aux
entités économiques autres que ceux des établissements financiers, des banques et des
assurances.
b) La structure du plan comptable général OHADA :
Classe 1 : Comptes de financement permanent
Classe 2 : Comptes d’actifs immobilisés
Classe 3 : Comptes d’actifs circulants (STOCKS ET ENCOURS)
Classe 4 : comptes d’Actifs et de passifs circulants (CREANCES et DETTES)
Classe 5 : comptes de trésorerie.
Classe 6 : comptes de charges des activités ordinaires.
Classe 7 : comptes de produits des activités ordinaires.
Classe 8 : comptes des charges et produits HAO.
Classe 9 : comptes des engagements hors bilan (COMPTABILITE ANALYTIQUE)
2 -La tenue d’un compte :
Il existe plusieurs façons de tenir un compte mais quel que soit la présentation, le compte le
compte doit contenir les informations suivantes :
◦ Les dates des opérations ◦ Le montant imputé
◦ Le libellé des opérations ◦ Le solde.
Ces informations sont utiles au contrôle et à la demande d'explication.
4
Compte du bilan
Compte de l’actif Compte de passif
Débit Crédit Débit Crédit
2) Les Charges :
Ensembles des achats et des frais, engagés par l´entreprise pour produire des biens et
services destinés à la vente. Les types des comptes de charges
Charges d’exploitation : ce sont les dépenses inhérentes à l’activité courante de l’entreprise
et qui sont réalisé au cours d’un exercice donné. Exemple : achat de matière première,
paiement des assurances, règlement des salaires….
RÈGLES COMPTABLES :
1. Une fois ses investissements réalisés et le cadre de son activité créé, l’entreprise
débute son exploitation. Elle engage des dépenses et reçoit en contrepartie des recettes.
Les dépenses constituent les charges et les recettes constituent les produits.
Les CHARGES regroupent l’ensemble des achats et des frais nécessaires à l’exploitation
de l’entreprise.
2. L’entreprise enregistre les variations des charges et des produits dans des comptes
pour suivre leur évolution tout au long de l’exercice comptable.
Ces comptes sont appelés comptes de gestion ; ils sont soldés en fin d’exercice à
l’inverse des comptes de bilan.
Par convention :
LE COMPTE DE RÉSULTAT :
C’est un tableau regroupant à gauche toutes les charges et à droite tous les produits,
permettant de déterminer si une entreprise a réalisé un bénéfice ou une perte.
Compte de Résultat
CHARGES : classe 6 et 8 PRODUITS : classe 7 et 8
Classe 6 : charges des activités Classe 7 : Produits des activités
ordinaires ordinaires
Classe 8 : charges Hors activités Classe 8 : Produits Hors activités
ordinaires ordinaires
Total charges Total produits
Résultat de l’exercice (Bénéfice) Résultat de l’exercice (Perte)
Art. : Les écritures du livre-journal sont portées sur le grand livre et ventilées selon le plan
des comptes du commerçant.
Art. : L’entreprise doit établir des comptes annuels à la clôture de l’exercice au vu des
enregistrements comptables et de l’inventaire. Ces comptes comprennent le bilan, le
compte de résultat et une annexe : ils forment un tout indissociable.
L’ORGANISATION COMPTABLE :
Lexique :
PJ : Pièces justificatives
TC : Ticket de codification ou ticket comptable
LV : Livre-journal
GL : Grand livre avec l'ensemble des comptes
BL : Balance
R : Compte de résultat
BN : Bilan
4. LE JOURNAL ,LE GRAND LIVRE GENERALE DES COMPTES ,LA
BALANCE GENERALE DES COMPTES .............................................................
. LE JOURNAL
C'est un document légal ou doivent être enregistrées par ordre chronologique, sans blanc ni rature
des opérations de l'entreprise décrites dans les pièces justificatives.
Le grand livre rassemble tous les comptes de l'entreprise, classés dans l'ordre du plan comptable et
établit à partir des écritures comptables enregistrées au Journal.
Le solde à
La Balance est un tableau qui résume tous les comptes du grand livre à une date donnée. La balance
est donc un document comptable de synthèse.
Le solde (Debit-Credit)
Pour l’ensemble des opérations d’une période : Total des débits = Total des crédits.
Si ces égalités ne sont pas vérifiées, cela signifie qu’une ou plusieurs erreurs ont été
commises.
Achats
Les achats sont des charges La T.V.A. est déductible. La dette est enregistrée au
et, comme toute charge sont Elle doit être débitée. crédit pour le montant T.T.C.
La créance est enregistrée en La T.V.A. est collectée, Les ventes sont des produits
débit pour le montant T.T.C
Elle doit être créditée. et, comme tout produit, sont
Lors d’un retour de marchandises, le fournisseur rédige et envoie au client une facture
appelée facture d’avoir (ou note de crédit).
Les sommes qui figurent sur la facture d’avoir viennent en diminution des sommes déjà
imputées lors de l’enregistrement de la facture de doit initiale.
En comptabilité, il est impossible de soustraire une somme d’une autre. La facture d’avoir
s’enregistrera en inversant l’écriture passée lors de la comptabilisation de la facture de
doit.
Chez le Client
A l’inverse, les réductions commerciales accordées sur factures d’avoir font l’objet d’un
enregistrement.
La diminution de la vente est notée dans le compte 709 Rabais, remises et ristournes
accordées par l’entreprise.
Le compte 609 Rabais, remises, ristournes obtenues sur achats est utilisé afin de bien
mettre en évidence l’origine de la diminution de l’achat. Son solde créditeur vient en
diminution du compte achats lors de l’établissement du compte de résultat.
Ces biens sont destinés à servir de façon durable à l’activité de l’entreprise : ils ne se
consomment pas par le premier usage : ce sont les immobilisations.
Parmi ces biens, certains sont des objets (immeubles, matériels, etc.) qui ont une forme
physique, un « corps » : ce sont des éléments corporels, d’autres sont immatériels : on les
qualifie d’éléments incorporels.
23. BATIMENT
2 Immobilisation concernée HT
4451 TVA Facturée sur immobilisation TVA
401/481 Fournisseur d’investissement TTC
Certaines immobilisations ne se déprécient pas avec le temps : elles sont donc non
amortissables : droites au bail, fonds de commerce, terrains, immobilisations financières.
PARAMÈTRES COMMENTAIRE
a = annuité C’est l’amortissement annuel
Vo = valeur d’origine Valeur du bien figurant en immobilisation = coût d’achat + TVA non
déductible
N = durée d’utilisation Durée normale d’utilisation du bien (années)
t = taux Permet de calculer l’annuité
d’amortissement
VNC = Valeur Nette Valeur comptable du bien à une date donnée = valeur d’origine –
Comptable cumul des amortissements
2. Calcul de l'annuité
Dans le cas de l’amortissement linéaire, l’annuité est constante sur la durée de vie du
bien :
a = Vo * t où t = 100 / N
L’amortissement linéaire
AMORTISSEMENT ET COMPTABILITÉ
Matériel et outillages
Matériel de transport
Au bilan, figure le total des amortissements pratiqués ainsi que la valeur nette comptable :
valeur des immobilisations à la date de clôture.
Remarque : un bien totalement amorti reste au bilan tant qu’il est en service.
Charges d’exploitation
✓ L’Inventaire intermittent :
C’est l’inventaire qui ne permet de connaitre la valeur exacte du stock qu’à la clôture de l’exercice,
après réalisation de l’inventaire extra comptable :
VALORISATION DU STOCKS :
Le SYSCOHADA reconnait plusieurs méthodes de valorisation parmi les quels nous avons :
❖ METHODE DU COUT MOYEN PNDERE :
Cette méthode nous permet de calculer un cout unitaire moyen pondère, soit
o Un cout unitaire après Chaque entre
CUMP=stock en valeur (après chaque entre) /stock en quantité (après chaque entre)
Chacune des méthodes utilisées résume sa valorisation dans un tableau appelé fiche de stocks
Fiche de stock de mois de ……… Aticle :………………….
Référence :………… Nom du responsable du magasin :……………………….
Dates Entrées Sorties Stocks existants
Nous devons retenir que le stock final est calculé selon la formule ci-après :
Les Entrées (E)-Les sorties (S) sont appelés variation des stocks (∆S)
D’où
(∆S)=SF-SI=E-S
A date fixe, l’entreprise fait le rapprochement entre le compte 521 Banque tenu par
l’entreprise et le relevé de compte adressé par la banque, car ces documents peuvent
présenter des soldes différents.
Le SYSCOHADA enregistre les opérations des trésoreries selon le schéma comptable suivant :
1. Aux encaissements :
5 Compte de trésoreries X
2 .Aux Décaissements :
6/401 Compte qui a servi l’encaissement X
5 Compte de trésoreries X
Après avoir effectué l’inventaire comptable (variation de stocks, dotations et reprises concernant les
amortissements et les provisions, régularisations des charges et des produits), on établit le compte de
résultat et le bilan de l’exercice.
1. LE COMPTE DE RÉSULTAT
La forme et le contenu des documents de synthèse imposée par le PCG dépendent du système adopté par
l’entreprise. Il existe 3 systèmes : abrégé, de base, développé.
Le compte de résultat peut se présenter sous forme de compte ou sous forme de liste.
CHARGES PRODUITS
EXERCICE EXERCICE
N N-1 N N-1
TOTAL TOTAL
Avant d’établir le compte de résultat de l’exercice, le comptable doit donc connaître les soldes des comptes
de charges et de produits et s’assurer de leur exactitude. A cet effet, il doit commencer par dresser une
balance des comptes par soldes après inventaire.
En pages suivantes, vous trouverez les tableaux qui permettent de passer de la balance après inventaire
aux différentes présentations du compte de résultat (abrégé, de base, développé).
Après que le document de synthèse « Compte de résultat » ait été établi, on passe les écritures de
regroupement des charges et des produits. Ces écritures consistent à solder les comptes de gestion :
Ces écritures servent à préparer les comptes de gestion en vue de l’exercice suivant (N+1). En effet, en
début d’année N+1, les comptes de gestion doivent tous présenter un solde égal à zéro.
2. LE BILAN
Le bilan est un document de synthèse qui fait apparaître, à une date donnée, la situation patrimoniale
active et passive de l’entreprise.
Le bilan est organisé de façon à faciliter la comparaison entre l’exercice dont on arrête les comptes
(exercice N) et l’exercice précédent (N-1).
A l’actif, trois colonnes : Brut – Dépréciation – Net, permettent de mettre en évidence les valeurs brutes et
nettes des postes qui sont affectés par des amortissements ou des provisions pour dépréciation.
Les rubriques du bilan sont regroupées en postes. Chaque poste correspond au regroupement d’un certain
nombre de comptes de bilan.
Les soldes des comptes débiteurs sont regroupés, en principe, dans des postes de l’actif du bilan.
Les soldes des comptes créditeurs sont regroupés, en principe, dans des postes du passif du bilan.
Exception : les « amortissements » et les « provisions pour dépréciation », bien que créditeurs, figurent
dans des postes de l’actif (en soustraction).
CHARGES PRODUITS
TOTAL TOTAL