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CONTENU DU COURS
INTRODUCTION
CHAPITRE 1. GENERALITES
I.1. LA SOCIÉTÉ
I.1.1. Définition
I.1.2. Distinction des sociétés
I.1.3. Exemples d’actes de commerce
I.1.4. Différence entre un acte de commerce et un acte civil
I.1.5. Conditions juridiques de fonds pour constituer une société
I. 2. LES SOCIÉTÉS COMMERCIALES
I.2.1. Les conditions juridiques de forme pour constituer une société
I.2.2. Effet du contrat des sociétés
I.2.3. Les attributs ou droits de la personne morale
I.2.4. Formes des sociétés commerciales
CHAPITRE II. LES SOCIETES DES PERSONNES ET LES SOCIETES A RESPONSABILITE
LIMITEE
II.1. LES SOCIETES DES PERSONNES
GENERALITES
1. Sortes de sociétés des personnes
2. Caractéristiques des sociétés des personnes
3. Gestion des sociétés des personnes
4. Les pouvoirs des gérants, leur responsabilité et l’engagement de la société
5. Surveillance des sociétés des personnes
6. Réunion des associés
II.2. LA SOCIÉTÉ À RESPONSABILITÉ LIMITÉE (SARL)
Généralités
1. Définition
2. Caractéristiques
3. Gestion de la SARL
4. Contrôle de la gestion
5. Assemblée générale
II.3. COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS DE CONSTITUTION DANS LES SOCIÉTÉS DES PERSONNES ET DANS LA
SARL
1. Schéma des écritures de constitution
2. Exemple 1
3. Exemple 2
4. Ecritures de constitutions dans une société en commandite simple
II.4. QUELQUES CAS À CONSIDÉRER
1. Un associé fait un apport à titre onéreux
2. Un associé fait un apport mixte qui comprend un ou plusieurs éléments de l’actif et un ou plusieurs
éléments du passif exigible
3. Cas d’un apport comportant des créances
4. L’apport d’une entreprise existante
II.5. LES FRAIS DE CONSTITUTION
1. Différence entre les frais de constitution et les frais de premier établissement
2. Calcul des droits d’enregistrement
3. Comptabilisation des frais de constitution
CHAPITRE III. LA SOCIETE ANONYME
GÉNÉRALITÉS
1. Définition
2. Caractéristiques
3. Conditions juridiques de constitution
4. Les modes de constitution
5. Organes de gestion
6. Sortes d’actions
II
VI.3. SCISSION
VI.3.1. Définition
VI.3.2. Distinction
VI.3.3. Ecritures de scission
VI.4. TRANSFORMATION D’UNE SOCIÉTÉ EN UNE AUTRE FORME DE SOCIÉTÉ
CHAP. VII. DISSOLUTION ET LIQUIDATION DES SOCIETES
VII.1. GÉNÉRALITÉS
VII.1.1 Définition des concepts
VII.1.2. Les causes de dissolution des sociétés
VII.1.3. Règles juridiques relatives à la liquidation
VII.2. LES TRAVAUX COMPTABLES DE LA LIQUIDATION
VII.2.1. Les travaux comptables précédant la liquidation
VII.2.2 Les travaux comptables de la liquidation proprement dite
VII.3. CAS DE LA LIQUIDATION SUITE D’UNE FUSION, ABSORPTION OU SCISSION
VII.4. CAS DE LA LIQUIDATION PROPREMENT DITE
VII.6. LIQUIDATION D’UNE SA (PARTAGE DE L’ACTIF APRÈS LA LIQUIDATION)
CHAPITRE VIII. LA SOCIETE EN PARTICIPATION
VIII.1. GÉNÉRALITÉS
1. Définition
2. Caractéristiques
3. Former de société en participation
4. L’utilisation de la société participation
VIII.2. COMPTABILITÉ DES SOCIÉTÉS EN PARTICIPATION
VIII.2.1. Les opérations sont comptabilisées uniquement par l’entreprise gérante
VIII.2.2. Les opérations sont comptabilisées par tous les participants
VIII.2.3. Comptes spécialisés prévus
CHAP. IX. L’EMPRUNT OBLIGATIONS
IX.I. GÉNÉRALITÉS
IX.I.1. Définition
IX.I.2. Différence entre une obligation et une action
IX.I.3. Sortes d’obligations
IX.2. COMPTABILISATION D’UN EMPRUNT – OBLIGATIONS
IX.2.1. Emprunt intégralement souscrit
IX.2.2. L’emprunt à placer n’est pas intégralement souscrit
IX.2.3. Emission d’un emprunt indexé
IX.2.4. L’Intervention des banques
IX.3. REMBOURSEMENT OU AMORTISSEMENT D’UN EMPRUNT – OBLIGATIONS
IX.3.1. Le service de l’emprunt
IX.3.2. Méthodes d’amortissement
IX.3.3. Modes d’amortissement
IX.3.4. Ecritures du remboursement
IX.3.5. Régularisation des intérêts au 31 décembre
IX.3.6. Amortissement par rachat en bourse des obligations
IX.4. CONVERSION D’UN EMPRUNT – OBLIGATIONS
CHAPITRE X. LA CONSOLIDATION DES COMPTES
X. GÉNÉRALITÉS
X.2. LES MÉTHODES DE CONSOLIDATION
2.1. La méthode d’intégration globale
2.2. La méthode d’intégration proportionnelle
2.3. La méthode de mise en équivalence
X.3 DÉTERMINATION DU PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION. POURCENTAGE DE CONTRÔLE ET POURCENTAGE
D’INTÉRÊTS
3.1. Détermination du périmètre de consolidation
3.2. Pourcentage de contrôle et pourcentage d’intérêts
X.4 PROCESSUS DE L’INTÉGRATION
4.1. Retraitement du bilan de la filiale pour harmonisation des comptes
IV
INTRODUCTION
Chapitre 1. GENERALITES
I.1. Lasociété
I.1.1. Définition
a) L’ancienne définition
Au 19e et 20e siècle jusqu’en 1985, l’article 1832 du code civil français définissait
la société comme étant un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes conviennent de
mettre quelque chose en commun en vue de partager le bénéfice qui pourra en résulter.
L’inconvénient de cette définition est que le législateur confondait la société en tant que
groupe de personnes avec le contrat de société ».
b) La nouvelle définition
Malgré cet inconvénient, cette définition était pourtant reprise comme telle dans le
code civil belge et congolais (1) et dans beaucoup de manuels de comptabilité des sociétés et
ce n’est qu’en 1985 qu’elle sera changée. En effet, la loi du 11 juillet 1985 a modifié l’article
1832 de la manière suivante : « La société est instituée par deux ou plusieurs personnes qui
conviennent par un contrat, d’affecter à une entreprise commune des biens ou leur industrie en
vue de partager le bénéfice ou de profiter de l’économie qui pourra en résulter » (2)
Cette définition est plus logique que la première dans la mesure où la société n’est
plus considérée comme un contrat mais plutôt comme une institution créée par un groupe de
personnes.
Nous retrouvons cette même conception dans la définition de Michel Vaes, selon
laquelle la société est un ensemble des personnes réunies par une activité commune ou des
intérêts communs. (3)
Se référant à la législation française rénovée, le législateur OHADA dans l’ article
4 de l’ Acte uniforme définit la société comme étant créée par deux ou plusieurs personnes
qui conviennent par un contrat, d’ affecter à une activité des biens en numéraire ou en nature
dans le but de partager le bénéfice ou de profiter de l’ économie quipourra en résulter(4).
Celui-ci continue en disant que les associés s’engagent à contribuer aux pertes et
que la société doit être crééé dans l’ intérêt commun des associés.
Nous allons de notre côté définir la société dans le même sens, sans nous éloigner
de la définition rectifiée de l’article 1832.
Selon nous la société est un groupe de deux ou plusieurs personnes qui
conviennent par un contrat, d’exploiter une activité en apportant chacune des biens ou son
industrie, en vue de partager le bénéfice qui pourra en résulter ou de profiter des avantages
qu’elle pourra procurer.
Un contrat de société par contre est un document qui crée la société c’est-à-dire
une convention dont la preuve est constsituée par les statuts, par laquelle deux ou plusieurs
personnes conviennent de créer une entreprise commune en apportant les biens nécessaires à
son existence et son fonctionnement.
I.1.2. Distinction des sociétés
On distingue trois sortes de sociétés :
La société commerciale ; celle qui a une forme commerciale, qui pose des actes énumérés
et qualifiés d’actes de commerce par la loi et qui a pour but de partager le bénéfice réalisé
entre les associés.
La société civile ; celle qui a pour objet de poser des actes civils et de partager le bénéfice
réalisé entre les associés mais qui n’a pas une forme commerciale
1
Article 446 alinéa 1 du Code civil congolais, in Manuel de Droit commercial zaïrois, par Philippe
Dartois, Nouvelles éditions africaines, Paris 1971, p.73
2
Jacky Mailler, Gestion et comptabilité des sociétés commerciales, Edition Clet, 1998 Tomme 1, p.9
3
Michel C. Vaes, Comptabilité 3, Université catholique de Louvain, p.2
4.OHADA, Traité et Actes uniformes commentés et annotés, Juriscope, 2002, p309.
VII
L’association ; une société qui peut poser des actes aussi bien commerciaux que civils
mais qui n’a pas pour but de partager le bénéfice réalisé entre les associés. Raison pour
laquelle, par opposition aux deux premières sortes des sociétés, on qualifie cette dernière
de sans but lucratif et le sigle « ASBL » signifie justement « Association sans but
lucratif ».
Exemple ; une association des anciens étudiants de l’université de Lubumbashi
Se référant à cet article 1832 modifié l’ atricle 5 de l’ Acte uniforme stipule que la
société commerciale peut être également crééé par une seule personne et que la société
unipersonnelle ainsi crééé ne peut être qu’ une société à responsabilité limitée(SARL) ou une
société anonyme(SA).( 4).
2. Mettre quelque chose en commun
Il faut participer par un capital à la création d’une société. On ne devient pas
associé gratuitement.
3. La participation aux bénéfices et aux pertes
Dans les statuts on doit prévoir la participation de tous les associés au partage des
bénéfices ou des pertes.
Il se dégage de cette troisième condition que la clause léonine est interdite. Il
s’agit d’une clause qui attribue tout le bénéfice à un seul associé ou qui l’autorise de ne pas
participer aux pertes.
4. L’objet de la société doit être licite et non contraire à l’ordre public.
Un objet licite c’est celui qui n’est pas contraire à la loi. En vertu de cette
condition une société ne devrait pas par exemple être constituée pour la fabrication de la
drogue ou l'achat de la drogue, d’armes de guerre et la vente des enfants.
On a dit également que l’objet de la société ne doit pas être contraire à l’ordre
public. Ainsi par exemple, si construire un dancing club n’est pas illicite en soi, mais le faire
très près d’une église, d’un hôpital ou d’une école serait contraire à l’ordre public, car les
chrétiens qui viendraient à la prière, les malades et les élèves seraient indisposés par le bruit
de la musique.
5. La capacité juridique de contracter
La SNC et la SCS ne peut être constitué
Après l’immatriculation, il faudrait faire la publicité dans un journal d’annonces
dans le moniteyur congolais un avis signé par le notaire et reprenant les renseignements
figurant dans les statuts, auxquels il faudrait aujour les noms et domiciles des associés
indéfiniment responsable des dettes de la société (SNC et SCS), les références du dépôt des
statuts au greffe du tribunal de commerce, et celles de l’immatriculationau registre du
commerce et de crédit mobilisé.
Cette condition ne concerne que les sociétés en nom collectif et les sociétés en
commandite simple et dans le cas de cette dernière société, les associés commandités
uniquement. Ces deux formes de société ne peuvent être constituées qu’entre des personnes
juridiquement capables c’est-à-dire des personnes jouissant des droits et susceptibles d’avoir
des obligations. En conséquence, une femme mariée, un mineur non émancipé, un faible
d’esprit ou un interdit juridique (un fonctionnaire de l’Etat, un ecclésiastique, un militaire ) ne
sont pas autorisés à devenir associés dans ces sociétés. Par contre dans une société privée à
responsabilité limité ou dans une société par actions, ces personnes peuvent l’être.
6. Le libre consentement des parties
Chaque futur associé doit s’engager librement c’est-à-dire sans être contraint ou
menacé.
Les conditions de forme ont donc pour but de constater la naissance d’un être
juridique nouveau, de lui donner un nom, de définir son objet, d’indiquer son domicile, etc.
afin de le faire connaître à l’Etat et au public.
Ces conditions ou formalités administratives sont les suivantes :
1) Rédiger un acte écrit : les statuts, qui constituent la preuve du contrat de société, l’acte de
naissance de la société. Cet acte peut être sous seing privé (càd rédigé par les associés
eux-mêmes) ou authentique (lorsqu’il est rédigé par un notaire, un officier public chargé
de recevoir tous les actes et contrats auxquels on veut donner un caractère authentique).
Celui-ci comporte généralement les mentions suivantes : la nature et le nombre des titres
créés, le nom de la société, son siège social, sa durée, l’objet social, le montant du capital,
les apports des associés, la désignation des personnes chargées de la gestion, la règle de
partage des bénéfices et des pertes, etc.Il est à noter que l’exigence d’ un acte authentique
n’ est pluqs de rigueur, cependant les actes constitués ou modifiés par actes sous seing
privé doivent être enregistrés auprès d’ un notaire( ).P. 312.
2) L’acte doit être déposé au greffe du Tribunal de commerce dans les 6 mois qui suivent la
date de sa rédaction
3) Il doit être publié au moniteur congolais (journal officiel) par le soin du ministre de la
justice.
4) Demander l’immatriculation au registre du Commerce.et de crédit mobilier.
5) Après l’ immatriculation inserrer dans un journal d’ anonces un avis signé par un notaire
et reprenant les renseignements suivants : la dénomination sociale, la forme de la société,
le montant du capital, l’ adresse du siège social, l’ objet social, la durée delasociété, le
montant des apports en numéraire, la déscription sommaire et l’ évaluation des apports en
nature, les noms , prénoms et domicile des associés indéfiniment resposables des dettes de
la société, les références du dépôt au greffe des pièces de constitution, les noms , prénoms
et domicile des premiers dirigeants contenus dans les statuts auxquels il faudrait ajouter
les références de l’ immatriculation au régistre du commerce et du crédit mobilier et le cas
échéant la date effective prévue du commencement des activités.( ).
Pour les sociétés anonymes l’ avis contient également : le nombre et la valeur
nominale des actions souscrites en numéraire, le nombre et la valeur nominale des actions
en nature, le montant de la partie libérée sur le capital dans le cas où celui- ci n’ est pas
intégralement libéré, les dispositions statutaires relatives à la constitution des réserves et à
la répartition des bénéfices et du boni de liquidation, les avantages particuliers, les
conditions d’ admission aux assemblées d’ actionnaires et d’ exercice du droit de vote,
notamment celles relatives à l’attribution du droit de vote double, le cas échéant les
clauses relatives à l’ agrément des cessionnaires d’ actions et de l’ organe habilité à statuer
sur les demandes d’ agrément.( ) p 373.
Il est à noter que ces mêmes règles sont imposées pour les actes de modification
des statuts.
Aujourd’hui dans de nombreux pays comme la France par exemple les sociétés
civiles et les associations sont également tenues de remplir trois de ces conditions à
l’exclusion de celle relative à la publicité.
En effet, dans le souci de protéger les intérêts des tiers, celles-ci doivent rédiger
leurs statuts, les déposer devant une juridiction civile et se faire immatriculer dans un registre
tenu à cette juridiction ou chez le Maire responsable de l’entité administrative où est installée
la société civile ou l’association concernée.
C’est également le cas ici en R.D.C. en ce qui concerne les A.S.B.L. qui doivent
déposer leurs statuts au Ministère de la justice pour obtenir la personnalité juridique
conformément à la loi n°004 du 20/04/2001 relative à ces associations.
X
L’article 2 de cette loi stipule que les organisations non gouvernementales (ONG)
sont considérées comme des associations sans but lucratif, par leur matière et leur objet, au
même rang que les associations culturelles, sociales ou éducatives, économiques et
confessionnelles.
L’article 3 indique que la personnalité juridique est accordée à ces associations
par le Ministre de la justice après avis favorable du ministère ayant dans ses attributions les
secteurs d’activités visés par ces ONG.
A coté de ces quatre formes classiques des sociétés commerciales, on trouve également deux
formes de type non classique qui sont :
- les associations en participation
- les associations ou les sociétés momentanées
XII
S.N.C. Kazadi et Cie ou Kazadi et Cie SNC. S.N.C. Yav et Ilunga ou Yav et Ilunga S.N.C
S.C.S. Kazadi et Cie ou Kazadiet Cie S.C.S. S.C.S. Yav et Ilunga ou Yav et Ilunga S.C.S.
5°) le capital social n’est pas représenté par des titres négociables, mais divise en parts
sociales immatérielles
6°) Ces parts sociales sont uniformes (càd de même valeur nominale) et nominatives (càd
elles sont émises au nom de chaque associé)
7°) Aucune disposition légale n’exige leur libération partielle ou totale et en cas d’une
libération partielle, aucun délai n’est imposé pour la libération des sommes restantes
8°) Auparavant celles-ci n’ étaient pas librement cessibles, sauf à un autre associé, à un
conjoint ou à un descendant ou ascendant en ligne directe.Ceci étant une société en nom
collectif était comme une prison dans laquelle quand on y entrait on ne savait plus en
sortir.
Pour éviter cet inconvénient le législateur OHADA considère dans l’ article 57 de l’
Acte uniforme que les parts sociales sont cessibles et les actions cessibles ou
négociablesConcernant les parts socialesparticulièrement il précise dans l’ article 274
quecelles- ci ne peuvent être cédées qu’ avec le consentement unanime de tous les
associés. A défaut de l’ unanimité la cession ne peut avoir lieu mais les statuts peuvent
prévoir une procédure de rachat pour permettre le retrait de l’ associé cédant.(p 377).
Dans les sociétés en nom collectif et les sociétés en commandite simple la cession des
parts doit être constatée par écrit et elle n’ est opposable à la société qu’ après l’
accomplissement de l’ une des conditions suivantes :
1) Elle doit être signifiée à la société par un huissier en déposant une
copie de l’acte de cession contre remise d’une attestation de dépôt.
2) Etre acceptée par la société dans un acte authentique,
3) Etre publié au registre de commerce et du crédit mobilier
Celle- ci n ‘est opposable aux tiers qu’ après l’ accomplissement de cette dernière
formalité et publication par dépôt de cet acte au registre du commerce et de crédit
mobilier.(Art 297 p 384).
9º) Ces formes de sociétés ne peuvent être constituées qu’entre personnes juridiquement
capables. En d’autres termes, une femme mariée, un faible d’esprit, un interdit juridique
ne peuvent devenir associés.
10º) Elles ne sont pas autorisées à recourir à l’épargne public
11º) L’interdiction, la faillite ou la mort d’un associé entraînent la dissolution de la société
sauf si les statuts ont prévu le contraire
3. Gestion des sociétés des personnes
Sauf disposition contraire des statuts, ces sociétés sont gérées par tous les
associés. Autrement dit si les statuts ne désignent pas le ou les gérants, tous les associés sont
gérants. Dans cette éventualité, les actes posés par chaque associé engage tous les associés
même s’il n’a pas demandé leur avis. Pour éviter cet inconvénient, dans les statuts on peut
prendre la précaution de prévoir qu’aucun associé ne peut rien entreprendre (càd poser un
acte) sans le consentement des autres.
Malgré cette précaution, tous les associés sont responsables, lorsqu’un acte a
été posé, leur droit se limitant à s’opposer à cet acte avant son accomplissement.
Mais d’une manière générale, les sociétés des personnes sont gérées par une
personne physique ou morale désignée par les statuts ou l’assemblée générale
Un gérant non statutaire n’est qu’un simple mandataire, révocable à tout
moment à la majorité en nombre et en capital des autres associés tandis qu’un gérant
statutaire n’est révocable que pour un motif valable et sur base d’une décision judiciaire.
Cette révocation entraîne la dissolution de la société, sauf si dans les statuts on a prévu la
continuité de la société dans une telle situation.
XIV
Dans le cas où tous les associés sont gérants chacun d’ eux est quasiment
inamovible comme un gérant statutaire. La révocation de l’ un d’ eux tout comme d’ un
gérant statutaire ne peut se fairequ’ à l’ unanimité des autres associés(Art 280 p380).
Dans les S.C.S, seuls les associés commandités sont autorisés à s’occuper de la gestion, les
autres ne sont pas autorisés car ils sont considérés comme de simples bailleurs de fonds.
Cette exclusion des associés commanditaires de la gestion, ne concerne que les opérations qui
mettent la société en contact avec l’extérieur. En d’autres termes, les associés
commanditaires participent à la gestion interne de la société.
En effet, en plus du contrôle qui leur est reconnu par le législateur ils peuvent :
- participer aux délibérations, c’est-à-dire à la prise des décisions ;
- donner des avis et des conseils aux gérants
- donner l’autorisation d’accomplir les actes excédant leur pouvoir.
4. Les pouvoirs des gérants, leur responsabilité et l’engagement de la société
a) Les pouvoirs des gérants
D’une manière générale, le gérant dispose des pouvoirs très étendus, lesquels sont
déterminés dans les statuts. En effet, il peut poser tous les actes de gestion relatif à l’objet
social de la société. Cependant il ne peut ni donner des biens sociaux à des tiers ni céder le
fonds de commerce exploité par la société.
Une autorisation spéciale des associés est nécessaire pour :
- aliéner les immeubles de la société càd donner ceux-ci en garantie des dettes
- contracter des emprunts d’un montant excessif (très élevé)
- compromettre càd se soumettre à la décision d’un arbitrage à l’occasion d’un litige
- contracter avec lui-même.Il s’ agit ici des conventions réglementées dans les statuts.
- Les conventions interdites sont définies dans l’ article 356 qui dispose ce qui suit :
A peine de nullité, il est interdit aux personnes physiques gérantes ou aux associés
de contracter , sous quelque forme que ce soit, des emprunts auprès de la société,de se
faire consentir par elle un découvert en compte courant ou autrement, ainsi que de faire
cautionner ou avaliser leurs engagements par elle c-à-d il leur est interdit d’utiliser la
société pour garantir leurs emprunts personnels.
b) Responsabilités des gérants
Les gérants sont responsables des fautes commises pendant leur gestion vis-à-vis
de la société, des associés et des tiers. Dans le premier cas, les associés peuvent au nom de la
société, exercer une action concertive ou sociale contre les gérants dans un délai de 30 jours
après une mise en demeure de ces dirigeants non suivie d’ effetet dans le second cas une
action individuelle.
c) Engagement de la société
- La société est engagée pour tous les actes posés par le gérant dans le cadre des pouvoirs
qui lui sont reconnus par le législateur et les statuts et même pour ceux qui outrepassent
ces pouvoirs ou qui ont été accomplis en son nom personnel. En d’autres termes, la
limitation statutaire des pouvoirs des gérants n’a pas d’effets sur les actes posés.
5. Surveillance des sociétés des personnes
Les sociétés des personnes (S.N.C. et S.C.S.) ne sont pas soumises à l’obligation
de nommer un ou plusieurs commissaires aux comptes chargés de surveiller leur gestion.
Ce travail incombe à tous les associés non gérants ou associés non actifs. Ces
derniers ont le droit de se faire communiquer les documents comptables. Dans les SCS, ce
droit est également reconnu aux associés commanditaires.
XV
b) L’expertise de gestion
C’est une autre innovation destinée à renforcer le droit des associés de contrôler la
gestion d’ une société. C’est la possibilité offerte même aux associés minoritaires mais qui
représentent 1/5 du capital au moins, de faire ouvrir une enquête sur une ou plusieurs
opérations de gestion de la société.
En effet l’article 159 de l’ Acte uniforme autorise un associéindividuellement
ou plusieurs associés collectivement, de demander au président de la juridiction du siège de
la société, la désignation d’ un ou de plusieurs experts chargés de présenter un rapport sur une
ou plusieurs opérations de gestion de la société.
Si cette demande est acceptée ; le juge détermine l’étendue de la mission et les
pouvoirs des experts dont les honorairessont à charge de la société. Le rapport est adressé au
demandeur et aux organes de gestion de la société(Art 160, p 348).
2. Caractéristiques
- Une SARL peut comprendre des associés personnes physiques et ou des associés
personnes morales
- Le capital social doit être suffisant eu égard à l’objet social.
- Celui-ci ne peut être inférieur au minimum fixé par le législateur OHADA qui est de
1.000.000 FCFA
- La valeur nominale des parts ne peut être inférieure à 5.000 FCFA.
- Les sommes provenant de la libération des parts en numéraire doivent immédiatement être
déposées dans un compte bancaire ouvert au nom de la société ou chez le notaire.
- Les fonds ainsi déposés sont indisponibles jusqu’au jour de l’immatriculation de la société
au registre du commerce et de crédit mobilier qui doit intervenir dans un délai de 6 mois
XVII
4. Gestion de la SARL
5. Contrôle de la gestion
administrateurs, les documents et pièces comptables evront leur être remis 45 jours avant la
tenue de l’AG.
Comme dans les SA ,le commissaire aux comptes dans une SARL est tenu d’alerter
les dirigeants lorsque celui-ci prend conscience d’un problème ou d’un fait susceptible de
compromettre la continuité de l’exploitation.
Dans ce cas il demande des explications au gérant par lettre recommandée ou par
lettre au porteur à laquelle ce denier est tenu de répondre dans le mois qui suit la reception de
cette demande en fournissant dans sa réponse l’analyse de la situation et les mesures
envisagées pour y faire face.
Si le gérant ne réagit pas à sa demande, le commissaire aux comptes établit un
rapport spécial qu’il lui demande de transmettre aux associés ou de présenter à la prochaine
AG.
Dans les sociétés où il n’existe pas de commissaire aux comptes le contrôle de la
gestion est censée être exercé par tous les associés non actifs auxquels lelégislateur OHADA
reconnaît deux droits à savoir :
1°)Le droit d’information permanent sur les affaires sociales
2°)Le droit de communication avant la tenue de l’AG, lequel porte sur les états
financiers de synthèse, le rapport de gestion du gérant, le texte des résolutions proposées, etc.
Rappelons que que tout associé non gérant peut deux fois par exercice, poser par
écrit des questions au gérant sur tout fait jugé de nature à handicaper la continuité de
‘exploitation. Ce dernier est tenu de réagir à ces questions par écrit dans un délai d’un mois en
réservant une copie au commissaire aux comptes.
.
L’expertise de gestion
Celle-ci se réalise comme déjà expliqué dans les SNC, SCS et les SA.
5. Assemblée générale
C’est l’organe qui permet la prise des décisions collectives.On distingue deux
sortes.
a) L’assemblée ordinaire annuelle :
Celle qui se tient dans les 6 mois de la clôture de l’exercice. Celle-ci est
compétente pour approuver les comptes annuels, et procéder à la nomination ou au
remplacement des membres des organes de direction et de surveillance.
Chaque associé a un nombre de voies égales au nombre des parts sociales qu’il
détient et les décisions y sont prises à la majorité des voies émises. Il convient de souligner
qu’à la première convocation les décision ne sont valablement prises que si les associés
présents à l’assemblée représente plus de la moitié du capital.
Dans le cas contraire les associés seront convoqués pour la seconde fois par lettre
recommandée et cette fois les décisions seront prises à la majorité des voies émises, quelle
que soit la part du capital représentée.
Il est à noter que si les statuts l’autorisent les associés peuvent émettre leur vote
par écrit ou se faire représenter à l’assemblée par une personnalité de leur choix.
XIX
b) L’assemblée extraordinaire
b) un apport à titre onéreux est un excédant d’apport sur la part du capital souscrite et qui
sera remboursée en espèce ou correspondra à un passif exigible de l’associé pris en charge
par la nouvelle société.
Exemples :
1. Un associé souscrit une part du capital 100.000 Fc et apporte un matériel valant 150.000
Fc Dans cet apport : on a un apport pur et simple pour 100.000 Fc et un apport à titre
onéreux pour 50.000 Fc
2. Un associé souscrit une part du capital de 100.000 Fc. Il apporte un immeuble de 150.000
Fc mais grevé d’une créance hypothécaire 50.000 Fc. Dans cet apport la valeur de 100.000
Fc constitue un apport à titre pur et simple et la créance hypothécaire constitue un apport à
titre onéreux
c) Un apport mixte est un apport qui est pour une partie pur et simple et pour une autre partie
à titre onéreux
2. Exemple 1
Le 01/01/n une SNC est constituée au Capital de 500.000 Fc souscrit de la manière suivante :
2/5 par A, 2/5 par B et 1/5 par C.
XXI
2. Ecritures de constitution
1°) 4611 Associés apports en nature 370.000
4612 Associés apports en numéraire 130.000
1012 à CSANV 500.000
Souscription du capital
_____________ 10/01/n ____________
2°) 2313 Bâtiment administratif et commercial 120.000
2441 Matériel de bureau 50.000
245 Matériel de transport 200.000
4711 Débiteurs divers Me Edimbu Notaire 130.000
4611 à Associés apports en nature 370.000
4612 à Associés apports en numéraire 130.000
Libération des promesses d’apports et dépôt
des fonds chez le notaire
___________ 20/01/n _____________
3°) 2011 Frais de constitution (20.000+3.000+7.000)Fc 30.000
4454 TVA récupérable sur services 16% sur 20.000Fc 3.200
521 Banque 96.800
4711 à Débiteurs divers Me Edimbu Notaire 130.000
Reversement des fonds par le notaire et
paiement des frais de constitution
_____________ Dito ________________
4°) 1012 CSANV 500.000
1013 à CSAV 500.000
Régularisation du Capital
______________ Dito _______________
5°) 1013 CSAV 500.000
101 à Capital social 500.000
Pour solde du compte 1013
___________________________________
XXII
3. Bilan initial
A Bilan initial P
Frais de constitution 30.000 .Capital social 500.000
Bat. Adm. et comm. 120.000
Matér de Bureau 50.000
Matériel de Transp 200.000
TVA récupérable 3.200
Banque 96.800
500.000 500.000
3. Exemple 2
1) Tableau de souscription
Nº Noms des Nbres des Capital En nature En Versement CA = 3/5 CNA=2/5
associés parts souscrit numéraire
1 Associé A 200 240.000 2313 : 100.000 110.000 14.000 144.000 96.000
244 : 30.000
2 Associé B 200 240.000 31 : 150.000 155.000 59.000 144.000 96.000
401 : 65.000
85.000
3 Associé C 100 120.000 - 120.000 72.000 72.000 48.000
Total 500 600.000 215.000 385.000 145.000 360.000 240.000
2) Ecritures de constitution
1°) 4611 Associés apports en nature 215.000
4612 Associés apports en numéraire 385.000
1012 à CSANV 600.000
Souscription du capital
_____________ 10/01/n ____________
2°) 2312 Bâtiment administratif et commercial 100.000
2441 Matériel de bureau 30.000
31 Marchandises 150.000
4611 à Associés apports en nature 215.000
401 à Fournisseurs 65.000
Libération en nature
XXIII
3. Bilan initial
A Bilan initial P
2011 Frais de constitution 55.000 101.Capital social 600.000
2313 Bat. Adm. et comm. 100.000
2441 Matér de Bureau 30.000
31 Marchandises 150.000
521 Banque 330.000 401 Fournisseurs 65.000
665.000 665.000
NB : Les biens immobilisés sont enregistrés à leur valeur d’apport qui est égale à la valeur
nette comptable augmentée des plus-values ou diminuée des moins- values, sans tenir compte
des amortissements ou des provisions déjà constitués.
XXV
2. Les créances sont apportées pour leurs valeurs estimées de recouvrement, l’associé
garantissant ou non la bonne fin de l’opération.
Dans ce cas on demande à l’associé apporteur de ces créances de constituer une provision
pour dépréciation qu’il peut verser effectivement ou pas.
2.1. L’associé apporteur verse effectivement le montant de la provision et garantit la bonne fin
de l’opération.
Exemple : En se référant à l’exemple précédant, supposons que l’associé X estimé que les
clients peuvent payer 35.000 Fc et constitue une provision de 15.000 Fc qu’il verse
dans le compte banque de la société. La somme recouvrée s’élève à 30.000 Fc
1º) Calculez la valeur de l’apport de l’associé X et le nombre des parts à lui remettre
2º) Passez les écritures de souscription et de léberation pour l’associé X
3º) Passez les écritures de recouvrement
L’associé X ayant versé le montant de la provision, son apport se présente comme suit :
- Marchandises 25.000 Fc
- Clients 50.000 Fc
- Banque 15.000 Fc
- Fournisseurs 32.000 Fc
- Provisions créances douteuses 15.000 Fc
V = (25.000 + 50.000 + 15.000) Fc - (32.000 + 15.000) Fc = 43.000 Fc
NB : La valeur apportée ne change pas puisque la provision a été effectivement versée pour
compenser la dépréciation des créances
43. 000
n = 100 = 430 parts
NB : Le nombre des parts ne change pas, car pour le calculer on a tenu compte des créances
pour leur valeur nominale de 50.000 Fc, la diminution due à la constitution de la
provision ayant été compensée par le versement de 15.000 Fc dans le compte banque
de la nouvelle société.
2º) Dans les écritures de constitution
1º 4611 Associé X s/c apport 43.000
101 à CSANVl 43.000
Souscription de 430 parts de 100 Fc VN par
X
_____________ _________
2º 31 Marchandises 25.000
411 Clients 50.000
521 Banque 15.000
4611 à Ass. X s/c apport en nature 43.000
401 à Fournisseurs 32.000
4912 à Dépréciations créances douteuse 15.000
Libération de X + complément de son apport
par versement de la provision
____________ _____________
NB :
a) Les créances impayées mises à charge de l’associé X s’élèvent à 20.000 Fc > 15.000 Fc
de la provision constituée. L’associé X ne verse que les 5.000 Fc des créances non
couvertes
b) Si l’associé X n’avait pas garanti la bonne fin de l’opération, la société devrait subir une
perte de 5.000 Fc et dans la 2 ème écriture le compte 521 serait remplacé par le compte
651Pertes sur créances clients : 5.000 Fc
c) Si les clients versent plus que prévu par exemple 41.000 Fc au lieu de 35.000 Fc prévus
Dans ce cas la perte sur les créances s’élèverait à 9.000 Fc (50.000 - 41.000) Fc = 9.000 Fc
La provision constituée serait supérieure de (15.000 - 9.000) Fc = 6.000 Fc qu’il faudrait
retourner à l’associé X
La partie des créances dont on n’est pas sur du recouvrement n’est pas intervenue dans le
calcul du nombre des parts de l’associé X.
NB :
1º) Si les clients payaient moins que 35.000 Fc, l’associé X serait tenu de verser la différence,
s’il avait garanti la bonne fin de l’opération. Dans le cas contraire, la société subirait une
perte.
2º) S’ils payaient plus que 35.000 Fc, la somme excédentaire serait versée à l’associé X
A Bilan apporté P
XXX
131
852 25.000 + 10.000 (2312)
2441 - 8.000 + 10.000 (31)
(68) - 15.000 + 20.000 (215)
(83) - 6.500 30.000 865
SC 37.500 22.000 861
92.000 92.000
3. Bilan accepté
Nº Intitulés des cptes Va 28.29.39. VNC Nº Intitulés des comptes Montant
49.59
103 Capital personnel 343.000
215 Fonds commercial 20.000 20.000 1181 Réserves facultat. 50.000
2312 Bât.adm.et ommer. 90.000 90.000 131 Résultat 37.500
2441 Mat. de bureau 40.000 40.000 S.N.C. 430.500
31 Marchandises 130.000 130.000
411 Clients 72.000 72.000 401 Fournisseurs 60.000
416 Clients douteux 15.000 15.000 402 Effets à payer 40.000
521 Banque 90.000 90.000
571 Caisse 80.000 80.000 484 Autres dettes HAO 6.500
Totaux 537.000 537.000 Totaux 537.000
NB : Dans le bilan accepté, les éléments y figurent à leurs valeurs de reprise, sans tenir
compte des amortissements et des provisions puis que ceux – ci ayant été constitués sur les
bénéfices de l’entreprise dissoute progressif par tranche, ne doit dépasser ici en RDC.
5. Ecriture de constitution
1°) 4611 Associés apports en nature 350.000
4612 Associés apports en numéraire 100.000
1012 à CSANV 450.000
Souscription du capital
_____________ 10/01/n ____________
2°) 215 Fonds commercial 20.000
2312 Bâtiment administratif et commercial 90.000
2441 Matériel de bureau 40.000
245 Matériel de transport 100.000
31 Marchandises 130.000
411 Clients 72.000
4162 Créances douteuses 15.000
4711 Débiteurs divers Me X Notaire 40.000
4611 à Associés apports en nature 350.000
401 à Fournisseurs 60.000
402 à Fournisseurs effets à payer 40.000
4619 à Associé A soulte à payer 50.500
484 à Autres dettes HAO 6.500
Libération des promesses d’apport en nature
___________ 20/01/n _____________
3°) 4711 Débiteur divers Me X Notaire 100.000
4612 à Ass apports en numéraire 100.000
Libération des promesses en numéraire
_____________ Dito ________________
4°) 521 Banque 140.000
4711 à Débiteur divers Me X Notaire 140.000
Reversement des fonds
______________ Dito _______________
5°) 1012 C.SANV 450.000
1013 à C.S.A.V 450.000
Reclassement du capital
______________ _____________
6°) 1013 CSANV 450.000
101 à Capital social 450.000
Pour solde du compte 1013_____________
7°) ___________ 5.000
627 Publicité 20.000
6324 Honoraire 12.000
646 Droits d’enregistrement
521 à Banque 37.000
Paiement des frais de constitution
8°) ______________ _____________
2011 Frais de constitution 37.000
XXXIII
6. Bilan d’ouverture
Nº Intitulés des cptes Va 28.29. VNC Nº Intitulés des comptes Montant
39.49.
59
2011 Frais de constitution 37.000 37.000 101 Capital social 450.000
215 Fonds commercial 20.000 20.000
2313 Bât adm et commerc. 90.000 90.000
2441 Mat. de bureau 40.000 40.000
245 Matériel de transp. 100.000 100.000
31 Marchandises 130.000 130.000 401 Fournisseurs 60.000
411 Clients 72.000 72.000 402 Effets à payer 40.000
4162 Créances douteuses 15.000 15.000 4619 Associé soulte à payer 50.500
521 Banque 103.000 103.000 484 Aotres dettes HAO 6.500
Totaux 607.000 607.000 Totaux 607.000
NB : Le paiement de ce complément peut ne pas être exigé. Celui-ci doit alors être considéré
dans ce cas comme un supplément de valeur attribué aux éléments incorporels de
l’entreprise apportée à la nouvelle société.
Exercice 1
Lors de la constitution d’une nouvelle société, Mr X apporte une entreprise existante dont le
bilan après discussion se présente de la manière suivante :
- Valeurs immobilisées : 215.000 Fc
- Stock des marchandises : 100.000 Fc
- Réalisables + disponibles : 261.000 Fc
- Passif commercial : 246.000 Fc
Calculer le total de droit d’enregistrement sur cet apport en appliquant les taux français
Premier procédé
5
Jacky Mailler, Tome 1, op. cit., p.
XXXV
Il consiste à imputer le passif exigible d’abord sur les VI et l’excédant s’il est subsiste sur les
valeurs réalisables + disponibles.
a) Calculs des droits d’enregistrement sur les apports à titre pur et simple
Deuxième procédé
Il consiste à imputer le passif exigible d’abord sur les valeurs d’exploitation, le reste sur les
valeurs immobilisées et si un excédant subsiste, sur les VR + D
Marchandises 100.000 Fc
Passif Commercial - 246.000 Fc
Reste à imputer - 146.000 Fc
Valeurs immobilisées + 215.000 Fc
Apports à titre pur et simple 69.000Fc x 11,4 % =7.866 Fc
+ Valeurs R + D 261.000 Fc x 1 % = 2.610 Fc
Droits d’enregistrements sur les apports à titre pur et simple = 10.476 Fc
1) Ecriture de paiement
6324 Honoraires 13.500
6325 Frais d’acte et contentieux 13.800
6418 Autres impôts et taxes 34.100
6462 Droit de timbre 12.100
570 à Caisse 73.500
Paiement des frais de constitution
___________ __________
b) Ces frais sont jugés importants, immobilisés et étalés sur 3 ans : cette écriture est passée
après celle constant ces frais
1º) Ecriture d’immobilisation de ces frais
2011 Frais de constitution 73.500
781 à Transfert des chaeges d’ exploitation 73.500
Constatation de 2/3 de charges à étaler sur 2
ans
___________ _________________
3º) Au 31/12/n+1 et au 31/12/n+2,on répète cette écriture et le compte 2011 est soldé.
souscrit ou cédé est tout simplement constaté par une écriture au débit ou au crédit d’un
compte ouvert au nom de chaque souscripteur.
2°)Celles-ci doivent être intégralement souscrites avant la date de la signature des statuts
ou de la tenue de l’assembllée générale(art.388 p.415)
3°)Le capital doit être suffisant eu égard à l’objet social. D’où le législateur OHADAa
fixé le capital minimum à 10 millions de FCFA et à 100 millions de FCFA pour les sociétés
faisant appel public à l’épargne.
4°)La valeur nominale d’une action ne peut être inférieure à 10.000 FCFA.
5°)Chaque action représentant un apport en numéraire doit être libérée de 1/4 légal soit 25
%, le reste devra l’être sur une durée de trois ans.
6°)Chaque action représentant un apport en nature doit être intégralement libérée à la
souscription
7°)les personnes autorisées à représenter la société doivent être désignées dans les statuts
4. Les modes de constitution
a)Constitution sans faire appel public à l’épargne.
Celle-ci comprend les étapes suivantes :
1°)Souscription des bulletins de sousription
Ces bulletins sont établis par les fondateurs ou par l’un d’enntre eux. Chaque bulletin
est souscrit en deux exemplaires originales dont l’un pour la société et ledeuxième pour le
notaire chargé de dresser la déclaration de souscription et de versement(art391,.p. 416). Ce
bulletin est daté et signé par le souscripteur qui écritentoutes lettres le nombre des titres
souscrits. Celui-ci contient les renseignements suivants : la dénomination sociale de la société
à constituer, la forme de la société, le montant du capital social à souscrire en précisant la part
des apports à effectuer en nature et celle à effectuer en numéraire, l’adresse prévue du siège
social, le nombre d’actions émises et leur valeur nominale,etc.
2°)Dépôt desfonds
Conformément à l’article 393, les fonds provenant de la sousription des actions en
numéraire sont déposés par les personnes qui les ont reçus soit chez le notaire, soit sur un
compte spécial ouvert au nom de cette société dans une banque domiciliée. Le dépôt des
fonds doitintervenir dans un délai de 8 jours après leur réception, un délai prévu pour éviter le
risque de leur utilisation dans des spéculations. Celui à la banque doit être accompagné d’une
liste des souscripteurs indiquant le montant des sommes verséespar chacun d’eux. Le
déposant obtient en retour un certificat de dépôtd des fonds.
3°)Etablissement d’une déclaration de souscription et de versement
Cette déclaration est dressée par le notaire sur présentation des bulletins de
souscription et le cas échéant d’un certificat du dépositaire attestant le dépôt des fonds. Dans
cette déclaration celui-ci affirme que lemontant des souscriptions déclarées est conforme au
montant figurant sur les bulletins de souscription et que celui du versement est conforme au
montant des sommes déposéesà son étude. Le certificat de dépôt est annexé à la déclaration
notariée de souscription et de versement et elle-ci est tenue à la disposition des souscripteurs
qui peuvent en prendre connaissance et copie à son étude.
4°)Etablissement des statuts
Ceux-ci sont établis soit par le notaire soitpar les associés mais qui les font enregistrer
auprès d’un notaire pour garantir leur authenticité. L’article 396 stipule quelesstatutssont
signés npar tous les souscripteurs en personne ou par mandataire spécialement habilité à cet
effet. Il est à noter que la société est constituée après la signature des statuts.
5°)Retrait des fonds
Ce retrait est effectué par le PDG, le directeur général ou l’administrateur général
aprrès l’immatriculation de la société au régistre du commerce et du crédit mobilier et sur
présentation au dépositaire du certificat de dépôt.
XXXIX
comptes pour avoir une séance de travail ave lui au cours de laquelle il va se prononcer
sur les faits relevés par celui-ci. Un procès-verbal des délibérations du conseil ou de la
séance de travail avec l’administrateur général est adressé au commissaires aux comptes
dans le mois qui suit
En l’absence d’une réponse ce dernierr considère que la continuité de
l’exploitation est toujours menacée et il établit un rapport qui sera présenté à l’assemblée
générale prochaine ou lorsqu’il estime qu’il y’a urgence, il exige la convocation de cette
asemblée par le conseil d’administration ou par l’administrateur général ou la convoque
lui-même si nécessaire(c-est-à-dire en cas de refus de ces organes).
Lorsqu’il procède lui-même à cette convocation, il fixe l’odre dujours et peut
pour des raisons valables choisir un lieu de réunion autre que celui prévu par les statuts et
expose dans un rapport lesmotifs de la convocation.
Alerte par les actionnaires
Dans ces sociétés tout actionnaire peut, deux fois par exercice, poser par écrit
des questions au président du conseil d’administration, au PDG ou à l’administrateur
général sut tout fait jugé suxceptible d’handicaper lacontinuité de l’exploitation.Ceux-ci
répondent également par écrit et cette réponse est communiqué aux commissaires aux
comptes(art. 158, p. 347).
L’ expertise de gestion
Celle-ci se déroulecomme déjà expliqué au chapitre pécédent sauf qu’elle est
actionnée par des associés appelés actionnaires.
6) L’assemblé générale
C’est l’organe souverain de la société d’où émane tout pouvoir. On distingue :
1º) l’assemblée générale ordinaire :
C’est celle qui se tient annuellement à la date, à l’heure et au lieu prévus dans
les statuts pour écouter le rapport du Conseil d’administration et celui des commissaires
aux comptes, approuver les compte annuels et le projet de répartition du bénéfice,
décharger s’il y a lieu les administrateurs de toute responsabilité sur leur gestion et les
commissaires aux comptes sur leur surveillance, procéder à la nomination ou à la
révocation des administrateurs et des commissaires aux comptes.Ce sont tous ces points
qui doivent obligatoirement figurer à l’ordre du jour de cette assemblée.
Les décisions y sont prises à la majorité simple, mais pour délibérer
valablement, le nombre des actionnaires présents à l’Assemblée doit représenter ¼ du capital
social. Dans le cas contraire une seconde réunion devra avoir lieu pour laquelle aucun quorum
(portion du capital) ne peut être exigé.
Les statuts peuvent imposer un nombre minimal d’actions pour participer aux
réunions de l’AG lequel ne doit pas épasser dix. Il est autorisé à plusieurs actionnaires de se
réunir pour atteindre ce nombre et se faire représenter par l’un d’eux(p. 457).
6. Sortes d’actions
1) les actions de capital, qui représentent le capital social. Elles peuvent être nominatives ou
au porteur.
2) les actions nominatives, celles dont le nom de leur propriétaire est inscrit dans le registre
des actions nominatives qui est tenu au siège de la société. Elles sont représentées par un
certificat nominatif constatant cette inscription. Leur cession est constatée dans un registre
de transfert càd un registre dans lequel les actions cédées sont transférées du nom de
l’ancien acquéreur au nom du nouvel acquéreur. Les actions nominatives peuvent être
converties en actions au porteur à la demande et aux frais du propriétaire mais après un
délai de deux ans. Ces actions peuvent bénéficier d’un droitde votedouble lorsqu’elles ont
été intégralement libérées.
3) les actions au porteur : ce sont des titres qui ont généralement la forme d’un timbre postale
et qui sont remises en nombre souscrit à leur acquéreur sans inscrire le nom de ce dernier
dans un registre au siège de la société. Ces actions peuvent au frais du porteur être
converties en actions nominatives. Leur cession se fait par simple remise de la main à la
main entre le propriétaire et l’acquéreur, par vente en bourse ou par l’intermédiaire d’une
banque. Il est à noter que les actions nominatives ou au porteur peuvent être :
4) les actions de numéraire dont la libération doit se faire en espèces ou par compensation
des créances certaines, liquides et exigibles sur la société, par incorporation au capital des
éléments des fons propres. Ces actions restent nominatives jusqu’à leur entière libération
et c’est en ce moment qu’elles peuvent être négociables.
5) les actions d’apport ou de fondation : qui représentent les apports en nature
6) les actions ordinaires et les actions privilégiées.
7) les actions de jouissance, qui représentent la partie du capital déjà remboursé. Ces actions
sont remises aux actionnaires des actions remboursées pour permettre à ces derniers de
jouir de leur droit dans la société (droit de vote, droit au superdividende, aux réserves, à sa
mise à la liquidation)
Une SARL qui cherche a attirer les souscripteurs peut créer 2 catégories
d’actions représentatives du capital dont l’une sans privilège aucun et l’autre bénéficiant des
privilèges prévus dans les statuts. Les actions ne bénéficiant d’aucun privilège sont appelées
actions ordinaires et les autres actions privilégiées ou de priorités. Les privilèges s’exercent
spécialement au partage des bénéfices, au remboursement à la liquidation et aux assemblées
générales.
a. au partage de bénéfices
Les actions privilégiées peuvent bénéficier :
- soit d’un dividende de priorité déterminé càd à prélever sur le bénéfice avant le dividende
attribué aux actions ordinaires ;
- soit d’un dividende prioritaire et plus élevé que celui des actions ordinaires
- soit d‘un dividende prioritaire récupérable ou cumulatif càd que l’on peut récupérer sur le
bénéfice des exercices ultérieurs avant toute répartition lorsque le résultat d’un exercice ne
permet de le payer.
b. au remboursement des parts à la liquidation
Les actions privilégiées sont remboursées par priorité de plus il peut leur être
attribué une prime à prélever sur le boni de liquidation.
c. aux assemblées générales
Les actions privilégiées peuvent bénéficier de plusieurs voix par titre. Il est à
noter toutefois que le vote plural est supprimé dans plusieurs pays d’Europe ou en tout cas
sévèrement réglementé.
8) les parts bénéficiaires
XLIV
Ce sont des titres nominatifs ou au porteur non représentatifs du capital social et donc sans
valeur nominale, et qui donne droit à une part de bénéfice et éventuellement à une part du
boni de liquidation. On distingue :
1º) Les parts de fondateurs : créées à la constitution de la société et qui sont remises
gratuitement aux promoteurs en rémunération de leurs peines ou à des actionnaires
déterminés qui rendent un service spécial à la société ou lui font des apports difficilement
évaluables.
2º) Les parts de dividende : qui sont créées en cours d’existence de la société.
Tout les titres énumérés ci-dessus peuvent être reclassés suivant les critères ci-après :
a) selon leur forme on distingue : les actions nominatives, les actions au porteur
b) selon leur mode de libération, on distingue les actions de numéraire et les actions de
fondation ou d’apport
c) selon les avantages dont elles bénéficient, on distingue les actions ordinaires et les actions
privilégiées
d) selon leur nature ou leur valeur, on distingue les actions de capital, les actions de
jouissance et les parts bénéficiaires
L’identification de
la société Extrait Manteau
des statuts
Ces titres n’existent plus que par l’inscription qui en est faite à un compte tenu par la
société émettrice. Ceux - ci se transmettent dorénavant par virement de compte ( 6).
Rappellons que c’est ce procédé qui est également autorisé par le législateur OHADA.
8. Placement des titres
Lorsque les capitaux à trouver sont moins importants, le placement des titres
peut être assuré par les fondateurs de la nouvelle société ou par les admkiiçhgcfx
vbinistrateurs dans le cas d’une société qui a procédé à une augmentation du capital. Ces
personnes s’adressent généralement à leurs relations pour trouver des souscripteurs. Par
contre lorsqu’il s’agit de réunir des capitaux plus importants les fondateurs ou les
administrateurs s’adressent généralement à une institution bancaire. A ce sujet, il convient
d’indiquer que l’intervention d’une banque peut se présenter sous 3 formes :
1) Le placement ordinaire
Dans ce mode d’intervention, la banque joue tout simplement le rôle
d’intermédiaire en mettant ses guichets à la disposition de la société émettrice et retient une
commission de guichet
2) Le placement garanti
La banque se porte garant du placement de tous les titres. dans cette sorte
d’intervention, la banque s’engage à souscrire les actions qui n’auront pas trouvé des preneur
à la fin de la souscription et demande une commission supplémentaire appelée commission de
garantie
3) La prise ferme
Ici la banque souscrit elle - même tous les titres qu’elle revend au public ou
aux ayant - droits à un prix plus élevé que le prix auquel elle les a souscrits. L’avantage de
cette sorte d’intervention et que la société émettrice peut disposer de fonds nécessaires
immédiatement.
III.2. Comptabilité d’une SA
Dans une SA les associés sont appelés actionnaires. Comme dans la
comptabilité des sociétés des personnes, les promesses d’apport des associés sont enregistrées
au débit du compte 461. Ce compte est subdivisé en deux comptesactionnaires apports en
nature et actionnaires apport en numéraire lorsque le Capital est intégralement souscrit et
libère en nature et en espèces.
D’où nous verrons que lorsque les actions de numéraire ne sont pas
intégralement libérés on ouvre le compte 4613 Actionnaire capital souscrit appelé non versé
pour enregistrer la fraction du Capital souscript appelée et non versée et qui doit être libérée
en nature et en espèces. La fraction non appelée est enregistrée au débit du compte 109
Actionnaires CNA par le crédit du compte 1011 CSNA.
2.1. Les actions sont intégralement libérées
a) le placement des titres a été assuré par les fondateurs seuls
Exemple 1 : le 01/01/n une SA est constituée au capital de 1.000.000 F divisé en 5.000 actions
de 200F, valeur nominale. Ces actions sont souscrites comme suit :
- 1.500 actions par l’actionnaire X qui apporte un immeuble d’une valeur de 200.000 F et le
reste en espèce
- 1.000 actions par l’actionnaire y qui apporte un matériel roulant d’une valeur de
100.000F, un mobilier de 60.000 F et le reste en espèce
- les actions restantes sont souscrites par divers qui se libèrent intégralement en espèce
- Le 07/01/n, les fonds reçus sur les souscriptions en numéraire sont déposés chez le notaire
maître Edimbu.
6
Jacky Mailler, op. cit, p. 22
XLVI
Travail demandé :
Présentez le tableau des souscriptions
Passez les écriture de constitution
Présentez le bilan d’ouverture
1) Tableau de souscriptions
Nº Noms des actionnaires Nbres d’actions Valeur En nature En numéraire
1 Actionnaire X 1500 300.000 2312 : 200.000 100.000
2 Actionnaire Y 1.000 200.000 2444 : 60.000 40.000
245 : 100.000
160.000
2) Ecritures de constitution
1 2741 Actions 1.000.000
101 à Capital social 1.000.000
Création de 5.000 actions de 200 F, V.N.
__________ _____________
2 4611 Actionnaires apport en nature 360.000
4612 Actionnaires apport en numéraire 640.000
2741 à Actions 1.000.000
Souscription des actions en nature et en
numéraire
_____________ _______________
3 2312 Bâtiment administratif et commercial 200.000
2444 Mobilierde bureau 60.000
245 Matériel de transport 100.000
4711 Débiteurs divers maitre Edimba 640.000
4611 à Actionn. apport en nature 360.000
4612 à Actionn. apportt en numéraire 640.000
Libération des promesses d’apports et
dépôts des fonds chez le notaire
___________ /______________
4 521 Banque 640.000
4711 à Débiteurs divers maitre Edimba 640.000
Reversement des fonds et qui sont déposés
dans un compte banque
______________ ____________
5 627 Publicité 12.000
6324 Honoraire 50.000
646 Droits d’enregistrement 35.000
521 à Banque 97.000
XLVII
NB : 1°) On remarque que le compte 2741 Titres est soldé dans la deuxième écriture. On peut
donc ne pas utiliser ce compte en débitant directement les comptes 4611, par le crédit du
compte 101
2°) Si les fonds sont consignés dans une banque, on va à la place du compte 4711
débiter et créditer le compte 5210 Banqie compte bloqué.
3) Le bilan d’ouverture
A B P
2312.Bât.adm.et commercial 200.000 101 Capital social 1.000.000
2444 Mobilier de bureau 100.000
245 Matériel de transport 100.000
571 Caisse 640.000
1.000.000 1.000.000
NB : On passe ces deux écritures lorsque tous les titres sont souscris par les actionnaires
divers et même lorsqu’une partie de ces titres est souscrite par la banque elle même qui
devient par cette souscription actionnaire de la société émettrice.
Exemple 3 :La banque garantit la souscription de la moitié seulement des titres émis, soit
2.500 actions l’autre moitié étant souscrite par les fondateurs X et Y comme
indiqué dans l’exemple1.
XLVIII
Dans ce cas on va passer les écritures d’un placement ordinaire pour les 2.500
actions souscrites par les actionnaires X et Y et les écritures d’un placement garanti pour les
2.500 actions dont la souscription a été garantie par la banque X
Exemple 4 : Supposons que les 5000 actions émises sont prises fermes par une banque X à
170 F pour les placer à leur valeur nominale de 200 Fc.
NB : La différence entre le prix de souscription par la banque et la valeur nominale de ces
titres constitue les frais bancaires de cette opération
Ces frais comprennent la commission de guichet de 10 Fc, la commission de
garantie de 15 Fc et d’autres frais supplémentaires de 5 Fc, soit au total 30 Fc. Comme la
société obtient les fonds immédiatement, on passe une seule écriture qui est la suivante :
1 521 Banque 850.000
631 Frais bancaires 150.000
101 à Capital social 1.000.000
Emission de 5.000 actions prises ferme par
la banque X
_____________ _______________
Dans le cas d’une prise ferme par un syndicat de deux banque X et Y, l’écriture va se
présenter comme suit :
1 5211 Banque X (2500 x 170Fc) 425.000
5212 Banque Y (2500 x 170Fc) 425.000
631 Frais bancaire (5000 x 30Fc) 150.000
101 à Capital social 1.000.000
_____________ ____________
c) Le capital est divisé en actions ordinaires et en actions privilégiés et on a crée les parts
de fondateurs
Exemple : Le 01/01/n une SA est constituée au capital de 1.000.000 F divisé en 5.000 actions
de 200Fc
Valeur nominale dont 3.000 actions ordinaires et 2.000 actions privilégiées. En
outre 100 parts sont attribuées aux promoteurs de la société. Les actions privilégiées sont
souscrites par moitié par les actionnaires A et B. Le premier apporte un immeuble de 100.000
F, un matériel de bureau de 60.000 F et le reste en espèces. Le second se libère par un apport
XLIX
d’un matériel roulant de 150.000 F et le reste en espèces. Les 3.000 actions ordinaires sont
souscrites par divers et libérées intégralement en espèces.
Le 10/01/n les fonds récoltés sont consignés chez le notaire Edimba
Le 18/01/n : ces fonds sont reversés à la nouvelle société qui les place le jour
même dans une banque.
La société s’acquitte des frais relatifs à la constitution de la société et qui se
présentent comme suit : Publicité : 20.000Fc ; Droits d’enregistrements : 42.000Fc ;
Honoraires du notaire : 80.000Fc
2. Ecritures de constitution
1 27411 Actions priviligiées 400.000
27412 Actions ordinaire 600.000
27413 Parts de fondateurs PM
1012 à Capital souscript appelé et non versé 1.000.000
Création de 2.000 actions privilégiées de 3000 actions
ordinaireet de 100 parts de fondateurs sous VN
__________________ Dito _______________
2 4611 Actionnaires apports en nature 310.000
4612 Actionnairesapports en numéraire 690.000
27411 à Actions privilégiées 400.000
27412 à Actions ordinaires 600.000
27413 à Parts de fondateurs PM
Souscription en nature et en numéraire
__________________ ________________
3 2313 Bâtiment administratif et commercial 100.000
2441 Mobilier de bureau 60.000
245 Matériel de transport 150.000
4611 à Actionnaire apport en nature 310.000
Libération en nature
________________ __________________
4 4711 Débiteur divers Me Edimba 690.000
4612 à Actionnaires apports en numéraire 690.000
Libération en numéraire
___________________ _________________
5 1012 CSANV 1.000.000
1013 à CSAV 1.000.000
Reclassement du Capital
___________________ _______________
6 2011 Frais d’établissement 142.000
L
Exercice :
245 : 150.000
2 ILUNGA 1.500 300.000 31 : 180.000 120.000 30.000 210.000 90.000
3 Actionnaires divers 2.000 400.000 - 400.000 160.000 160.000 240.000
Total 6.000 1.200.000 530.000 670.000 268.000 798.000 402.000
2) Ecritures de constitution
1) 4613 Actionnaires Capital souscrit appelé non versé (CSANV) 697.500
109 Actionnaires Capital souscrit non appelé 502.500
1011 à Capital souscrit non appelé 502.500
1012 à Capital souscrit appelé non versé 697.500
Souscription du Capital
__________________ _________________
2) 2313 Bâtiment administratif et commercial 200.000
245 Matériel de transport 150.000
31 Marchandises 180.000
4613 à Actionnaires CSAV 530.000
Libération en nature
___________________ 20/01/n ________________
3) 4711 Débiteurs divers maitre Edimbu 167.500
4613 à Actionnaires CSAV 167.500
Libération du 1er ¼ appelé
________________ 25/01/n ___________________
4) 521 Banque 167.500
4711 à Débiteur divers Maitre Edimbu 167.500
Reversement des donds par le notaire
________________ Dito ____________________
5) 1012 CSANV 697.500
1013 à CSAV 697.500
Reclassement du Capital
____________________ Dito _________________
6) 627 Publicité 15.000
6324 Honoraires 35.000
646 Droits d’enregistrement 20.000
521 à Banque 70.000
Paiement des frais de constitution
___________________ Dito ____________________
7) 2011 Frais de constitution 70.000
781 à Transfert des charges d’exploitation 70.000
Immobilisation des frais de constitution
___________________ ___________________
3. Bilan initial
A Bilan initial P
109 CSNA 502.500 1011 CSNA 502.500
2011 Frais de constitution 70.000 1013 CSAV 697.500
2313 Bâtiment adm. et comm 200.000
245 Matériel de transport 150.000
31. Marchandises 180.000
LII
NB :
1°) Pour avoir un bilan initial équilibré compte tenu du paiement des frais de constitution sur
les valeurs disponibles de la nouvelle société, l’immobilisation ou l’activitation de ces
frais s’impose dès leur enregistrement dans les livres comptables, et ne pas attendre de le
faire au 31/12.
Une autre solution consiterait à établir d’abord le bilan initial sans tenir compte du
paiement de ces frais, ceux – ci devant l’être après l’écriture d’ouverture.
2°) Rappelons que si, au lieu d’être déposés chez le notaire, les fonds sont consignés dans une
banque, on va débiter et créditer le compte 5210 Banque compte bloqué, à la place du
compte 4711.
Le compte 44411 est compte de passif exigible qui sera soldé à l’appel de fonds ultérieur par
l’écriture
4616 Actionnaire A s/c versement anticipé x
467 à Actionnaire A restant dû s/CA x
______________ ______________
Il est à noter qu’un versement anticipé est productif d’intérêt depuis la date du versement
jusqu’à la date de l’appel des fonds.
67 Frais financier
521/570 à Banque ou à Caisse
Paiement des intérêts
____________ _________
Si ces intérêts ne sont pas payés, on en crédite le compte courant de l’associé concerne
(compte 4621)
Exemple : Suite de l’exercice donné au point III.1.2.2.
- le 5/07/1985 : la société lance un appel de fonds de 2/5, l’actionnaire Kazadi se libère
intégralement
- le 5/07/1986 : encore un appel de fonds de 1/5. Le taux d’intérêt sur le versement anticipé
est fixé à 10 % par an
Il est demandé de passer les écritures le 05/07/1985 et le 05/09/1986
a) Ecritures de l’appel de fonds du 05/07/1985
1 1011 CSNA 268.000
1012 à CSANV 268.000
Appel de fonds de 2/5
_____________ dito ______________
2 467 Actionnaire restant dû s/ CA 268.000
109 à Actionnaires CSNA 268.000
Appel de fonds de 2/5
_____________ dito _______________
3 571 Caisse 298.000
467 à Actionnaire restant dû s/ CA 268.000
4616 à Actionnaires versement anticipé 30.000
Libération de l’appel de fonds et versement
anticipé de Kazadi
_____________ ________________
4 1012 CSANV 268.000
1013 à CSAV 268.000
____________________________________
2) Ecriture d’exécution
1 4617 Actionnaire X défaillant 90.000
467 à ActionnairesX restant dû s/ CA 30.000
109 à Actionnaires CSNA 60.000
Actionnaire X défaillant
______________ dito _______________
2 521 Banque 42.000
4617 à Actionnaire X défaillant 42.000
Vente des actions de X
______________ _________________
3 1012 CSANV 30.000
1013 à CSAV 30.000
Régularisation du capital
____________ ____________________
4 6322 Commissions et courtages sur ventes 6.000
521 à Banque 6.000
Paiement de frais de vente
______________ __________________
LV
1) Définition
La société en commandite par actions est une société dans laquelle le capital
social est également représenté par des titres négociables appelés actions et qui est constituée
par 2 types d’associés, d’une part les actionnaires commandités, solidairement et indéfiniment
responsables des engagement de la société et d’autre part, les actionnaires commanditaires,
simples bailleurs de fonds, dont la responsabilité est limitée au montants de leurs apports.
2) Caractéristiques
Cette société présente des ressemblances avec la société en commandite simple et
la société par actions
a) Ressemblance avec la société en commandite simple :
- la société en commandite par actions adopte une raison sociale, qui ne reprend que le nom
d’un ou de plusieurs actionnaires commandités
- la gestion de la société est assurée uniquement par les actionnaires commandités désignés
par les statuts pour une durée illimitée, à l’exclusion des commanditaires
- la mort du gérant entraîne la dissolution de la société. Pour éviter cet inconvénient on peut
prévoir dans les statuts la continuité de la société dans un tel cas et les modalités de
remplacement du gérant décédé.
b) Ressemblance avec les sociétés par actions
- la société est autorisée à adopter une dénomination sociale à condition de faire suivre
celle-ci de la mention en commandite par actions
LVI
Ecriture de souscription
46111 Actionnaire commandité A s/c app. en nature X
46112 Actionnaire commandité B s/c app. en nature X
46121 Actionnaire commandité A s/c app. en numéraire X
46122 Divers actionnaire Ctaires l/c app. en numéraire X
101 à Capital social X
Souscription du capital social
_____________ __________________
LVII
Exemple 4 : l’associé X paie pour la société une facture de réparation de 10.000 FC
624 Entretien et réparation 10.000
462 à Associé X s/c courant 10.000
______________ ______________
Exemple 5 : Lors d’une mission l’associé X prélève 20.000 Fc. A son retour, il présente une
facture de réparation pour 8.200 Fc, de carburant pour 5.000 Fc et une note
d’hôtel pour 6.000 Fc
462 Associé X s/c courant 20.000
57 à Caisse 20.000
Prélèvement frais de mission associé X
______________ _____________
6042 Matières combustibles 5.000
624 Entretien et réparation 8.200
63.84 Frais de mission 6.000
462 à Associé X s/c courant 19.200
Frais de mission payés par l’associé X
________________ ____________
Le compte 447 reste avec un solde débiteur de 800 Fc que l’associé X devra rendre dans la
caisse de l’entreprise.
Au moment de cette remise on va débiter le compte 57 caisse par le crédit du compte 447
Associé X son compte courant.
Exemple 6 : La part de l’associé X dans le bénéfice s’élève à 30.000 Fc
1312 Bénéfice à distribuer 30.000
462 à Associé X s/c courant 30.000
Part de l’associé X dans le bénéfice
______________ ______________
Exemple 8 : Les intérêts créditeurs du compte courant de l’associé X s’élève à 15.000 Fc
67 Frais fianncier 15.000
462 à Associé X s/c courant 15.000
______________ ______________
LIX
Exemple 10 : Un client figurant dans l’apport de l’associé X est insolvable. Le montant de sa
créance est de 18.000 Fc
462 Associé X s/c courant 18.000
411 à Clients 18.000
______________ ______________
Exemple 2 : Un associé-gérant d’une SARL touche 20.000Fc/mois. Cette rémunération étant
aujourd’hui déclarée à l’impôt sur le revenu professionnel , on passe comme
écriture :
66 Charges du personnel 20.000
7
Mulumba Ntambwe Luboya, Syllabus de comptabilité des sociétés, Instituts supérieur du commerce de
Kisangani, année académique 1989 - 1990, p…
LXI
Exemple 3 : Lors d’une mission l’associé gérant d’une SARL touche une prime de 20.000 Fc
6581 Autres rémunération de l’associé gérant 20.000
4622 à Rémunation de l’ass. gérant 20.000
______________ _____________
Exemple 4 : Un administrateur délégué d’une S.A.R.L. touche 120.000 Fc par mois
66 Charges du personnel 120.000
4622 à Rémunération de l’administrateur 120.000
______________ _____________
Exemple 5 : Une S.A.R.L. doit verser au membres du conseil d’administration 50.000 Fc à
titre de jetons de présence la taxe mobilière a retenu est de 20 %
658 Jetons de présence 50.000
4622 à Rémunération des administrateurs compte courant 40.000
4424 à Impôts et taxes recouvrables sur associés 10.000
Jetons de présence pour les membres du conseil
___________________ __________________
Exemple 6 : Le tantième à verser aux administrateurs s’élèvent à 60.000 Fc. Taxe mobilière :
20 %
1312 Bénéfice à distribuer 60.000
4622 à Rémunérations des administrateurs compte courant 48.000
4424 à Impôts et taxes recouvrables sur associés 12.000
Constitution des tantièmes à payer
___________________ _________________
IV.3. Rémunération des commissaires aux comptes
Ceux-ci reçoivent des honoraires qui sont enregistrés au débit du compte 6324
Honoraires des commissaires aux comptes par le crédit d’un compte de trésorerie.
IV.4. Les prêts reçus ou accordés
Les prêts (ou avances) reçus à long terme sont enregistrés au crédit du compte
164Avances reçus en comptes courants bloqués ou 1671 Avances bloquées pour
augmentation du capital et ceux à court ter,e au crédit du compte 4621 par le débit d’un
compte de trésorerie 521/571.
Les prêts (ou avance) accordés sont enregistrées au débit des comptes 2712 Prêts
aux associés et 4621 Associé son compte courant, par le crédit des comptes de trésorerie
521/57 suivant leurs termes : long, moyen ou court terme.
IV.5. Affectation du résultat
4.5.1. L’entreprise a réalisé une perte (de 80.000 Fc par. Exemple)
Quatre solutions sont possibles.
a) Reporter cette perte lorsqu’au bilan, il n’existe pas de réserves ni des bénéfices reportés
pouvant la compenser.
Ecriture de report :
129 Report à nouveau débiteur 80.000
1309 à Résultat en instance d’affectation 80.000
Report de la perte de l’exercice
______________ _____________
a) Compenser cette perte en utilisant les réserves et les bénéfices reportés figurant au bilan.
LXII
11 Réserves 50.000
129 Report à nouveau débiteur 30.000
1309 à Résultat en Instance d’affectation 80.000
Compensation de la perte avec les bénéfices
et les réserves reportés.
___________ ______________
b) Compenser cette perte par la réduction du capital si les associés réunies en assemblée
générale extraordinaire en décide ainsi.
Ecriture :
101 Capital social 80.000
1309 à Résultat en instance d’affectation 80.000
_____________ ______________
c) Imputer cette perte aux comptes courants des associés lorsqu’il est demandé à ces derniers
d’apurer cette perte proportionnellement à leurs mises dans le cas d’une société formée
par 3 associés A., B & C dans laquelle A à souscrit ½ du capital, B 1/3 et C 1/6 cette perte
sera apurée comme suit :
A. ½ de 80.000 Fc = 40.000 Fc
B. 1/3 de 80.000 Fc = 26.667 Fc
C. 1/6 de 80.000 Fc = 13.333 Fc
80.000 Fc
46211 Associé A s/c courant 40.000
46212 Associé B s/c courant 26.667
46213 Associé C s/c courant 13.333
1309 à Résultat en instance d’affectation 80.000
Apurement de la perte
______________ ____________
La législation fiscale de ce pays n’accepte par les moins - values à long terme en déduction du bénéfice
imposable et autorise pour les compenser, la constitution d’une réserve spéciale avec les 85 % des plus - values
sur cession à long terme réalisées qui sont alors imposées au taux réduit de 15 %
9
Jacky Mailler, op. cit., p.
LXIV
Exemple 3 : La valeur de la clientèle a augmenté avec le chiffre d’affaires réalisé au cours de
l’exercice précédent ; mais cet élément ne figure pas au bilan où y figure mais
sans être réévalué.
2. La part des associés gérants
Nous avons les prélèvements dans les sociétés des personnes et les tantième dans
les sociétés par actions et les sociétés coopératives.
IV.6. Répartition des bénéfices dans les sociétés des personnes et les S.P.R.L.
Exemple : Soit une SPRL au capital de 300.000 Fc souscrit comme suit : ½ par A, 3/10 par B
et 1/5 par C. A la fin d’un exercice le bénéfice réalisé est de 64.500 Fc, Les statuts
prévoient la répartition suivante :
LXV
Résolution
1. Calcul de répartition
Bénéfice de l’exercice …………………….………………………………………… 64.500 Fc
- Perte non compensée.. …………………………………………………………… - 10.500 Fc
Reste à répartir ………………………………………………………………..….… 54.000 Fc
- Réserve légale 10% ………………………………………………...…………. - 5.400 Fc
Reste à répartir ……………………………………………………………………… 48.600 Fc
- Réserve statutaire 15 % ……………………………………………………….…... - 7.290 Fc
Reste à répartir ……………………………………………………………………... 41.310 Fc
Intérêt sur le capital investi
(3 % de 300.000 = 9.000 Fc
Associé A : 1/2 = 4.500 Fc
Associé B : 3/10 = 2.700 Fc
Associé C : 2/10 = 1.800 Fc
9.000 Fc - 9.000 Fc
Reste à repartir …………………..……………………………………………….. 32.310 Fc
Prélèvement (1.000 Fc x 12 mois ) ………………..………………………………. - 12.000 Fc
Reste à repartir ………………………………………………………….………….. 20.310 Fc
2. Tableau de répartition
Capitaux Ass. B
Montants Ass. A Ass. B Ass. C
propres gérant
Bénéfice à répartir 64.500 Fc
Perte non compensée -10.500 Fc
Réserve légale 10 % - 5.400 Fc 5.400 Fc
Réserve statutaire 15 % - 7.290 Fc 7.290 Fc
Prélèvement - 12.000 Fc - 12.000 Fc
Intérêt s/capital investi - 9.000 Fc - 4.500,0 Fc 2.700,0 Fc 1.800,0 Fc
Super dividende - 20.310 Fc - 10.155 Fc 6.093 Fc 4.062 Fc
0 Fc 12.690 Fc 14.655 Fc 8.793 Fc 5.862 Fc 12.000 Fc
3. Ecritures
1º) 1301 Résultat en instance d’affectation 64.500
129 à Perte non compensée 10.500
13011 à Résultat à conserver 12.690
LXVI
Résolution
1. Calcul de répartition
Bénéfice de l’exercice …………………………………………………………… 250.000 Fc
- Réserve légale 10 % = 25.000+100.000 = 125.000< 200.000 ………………... - 25.000 Fc
Reste à répartir ……………………………………………………………..…….. 225.000 Fc
- Réserve statutaire 15 % …………………………………………..……...…… - 33.750 Fc
Reste à répartir …………………………………………………………………… 191.250 Fc
- Premier dividende 4 % s/1.000.000 Fc…………………………………….….. - 40.000 Fc
Reste à répartir …………………………………………………………… …….. 151.250 Fc
Tantièmes …………………………………………………………………………. 70.000 Fc
Super dividende théorique ……………………………………………………… 81.250 Fc
Super dividende réel (5000 actions x 16 Fc) ……………………………………… - 80.000 Fc
Bénéfice reporté …………………………………………………………………… 1.250 Fc
2. Tableau de répartition
Capitaux Administrateurs
Montants Actionnaires
propres comptes courants
Bénéfice à repartir 250.000 Fc
Réserve légale 10 % - 25.000 Fc 25.000 Fc
Réserve statutaire 15 % - 33.750 Fc 33.750 Fc
Premier dividende - 40.000 Fc - 40.000 Fc
Tantièmes - 70.000 Fc - - 70.000 Fc
Super dividende - 80.000 Fc - 80.000 Fc -
Bénéfice. Reporté - 1.250 Fc 1.250 Fc
0 Fc 60.000 Fc 120.000 Fc 70.000 Fc
3) Ecritures de répartition
1º) 1301 Résultat de l’exercice 250.000
13011 à Résultat à conserver 60.000
13012 à Résultat à distribuer 190.000
Détermination des résultats à conserver et à distribuer
_____________ ______________
2º) 13011 Résultat à conserver 60.000
1111 à Réserve légale 25.000
1112 à Réserve statutaire 33.750
121 à Report à nouveau créditeur 1.250
Constitution des réserves et report du solde
________________ ______________
3º) 13012 Résultat à distribuer 190.000
462 à Administrateur compte rémunérat 56.000
465 à Actionnaires dividende à payer 96.000
4424 à Impôts et taxes recouvr. sur associés 38.000
Répartition des bénéfices à distribuer et calcul de
la taxe mobilière
_______________ _______________
4º) 4622 Administrateur compte rémunérat 56.000
465 Actionnaires dividentes à payer 96.000
4424 Impôts et taxes recouvrablessur associés 38.000
570 à Caisse 190.000
LXVIII
Résolution
1. Calcul de répartition
Bénéfice à repartir …………………………………………………………… 1.125.410 Fc
- Perte non compensée ………………………………..………..……………….. - 98.400 Fc
Rester à répartir …………………………………………………………….. .... 1.027.010 Fc
LXIX
Tableau de répartition
Capitaux Actions Actions Parts de
Montants Administrateurs
propres privilégiées ordinaires dividende
Bénéfice à répartir 1.125.410 Fc
Perte non compensée - 98.400 Fc
Réserve légale - 44.000 Fc 44.000 Fc
Réserve statutaire - 176.942 Fc 176.942 Fc
Autres réserves libres - 56.425 Fc 56.425 Fc
Premier dividende - 293.370 Fc - 113.190 Fc 180.180 Fc -
Tantième - 128.274 Fc - - - - 128.274 Fc
Superdividende - 327.999 Fc - 131.200 Fc 147.599 Fc 49.200 Fc
0 Fc 277.367 Fc 244.390 Fc 327.779 Fc 49.200 Fc 128.274 Fc
Dividende réel - - 245.000 Fc -331.500 Fc -50.000 Fc
A prélever sur les -5.131 Fc -610 Fc - 3.721 Fc - 800 Fc
capiaux propres
Capitaux propres 272.236 Fc - - -
Coupon arrondi 70 Fc 51 Fc 25 Fc
3. Ecritures
1º) 1301 Résultat en instance d’affectation 1.125.410
129 à Report à nouveau débiteur 98.400
13011 à Résultat à conserver 277.367
13012 à Résultat à distribuer 749.643
LXX
Solution
a) Répartition de l’exercice n - 1
Bénéfice …………………………………………………………….. 20.000 Fc
Réserve légale 10 % ……………………….……………………..….. - 2.000 Fc
Reste à répartir …………………………..………………………….. 18.000 Fc
LXXI
Résolution
1. Calcul de répartition
Bénéfice à répartir …………………………………………………………… 2.850.000 Fc
Réserve légale 10 % …………………………..……..………..……………….. - 285.000 Fc
Reste à répartir ……………………………………………………………….. …2.565.000 Fc
Premier dividende
5 % sur 10.000.000 Fc pendant 12 mois = 500.000 Fc
5 % sur 2.000.000 Fc pendant 8 mois = 66.667 Fc
5 % sur 2.000.000 Fc pendant 6 mois = 50.000 Fc
5 % sur 2.000.000 Fc pendant 2 mois = 16.667 Fc
Dividente sur les actions nominatives 133.334 Fc
Dividende prorata temporis = 500.000 Fc + 133.334Fc ………………..….... - 633.334 Fc
Reste à répartir ………………………………………………………… ………...1.931.666 Fc
Tantièmes administrateurs 10%………………………………………………… 193.167 Fc
Reste à répartir ………………………………………………………………… 1.738.499 Fc
Deuxième dividende
LXXIII
3. Ecritures de répartitions
1º) 1301 Résultat en instan e d’affectation 2.850.000
121 Reports à nouveau créditeur 19.916
13011 à Résultat à conserver 720.874,5
13012 à Résultat à distribuer 2.149.041,5
Détermination du Résultat à conserver et à distribuer
_____________ ______________
2º) 13011 Résultat à conserver 720.874,5
111 à Réserve légale 285.000,0
118 à Autres réserve 435.874,5
Répartition du résultat à conserver
________________ ______________
3º) 13012 Résultat à distribuer 2.149.041,5
4651 à Actions au porteur dividende à payer 960.000,0
4652 à Actions nominatives dividende à payer 256.000,0
4653 à Parts bénéficiaires à payer 348.699,5
4622 à Administrateurs. s/c courant 153.334,0
4424 à Impôts et taxes recouvrables sur assoc. 431.008,0
Répartition du résultat à distr.
_______________ ________________
4º) 4651 Actions privilégiés dividende à payer 960.000
4652 Actions nominatives dividende à payer 256.000
4653 Parts bénéficiaires à payer 348.699,5
4622 Administrateurs l/c courants 153.334,0
4424 Impôts et taxes recouvrables sur associés 431.008,0
521 à Banque 2.149.041,5
Paiement des dettes
______________ _________________
LXXIV
Résolutions
1. Calcul de répartition
Trop perçu ………………………………………………………………………… 138.400 Fc
Réserve légale 10 % = 13.840 Fc
Réserve stat. 10 % = 13.840 Fc
LXXV
2. Tableau de répartition
Libellés Montants Capitaux propres Coopérateurs Administrateurs
Trop perçu 138.400 Fc
Réserve légale - 6.920 Fc 6.920 Fc
Réserve statutaire - 13.840 Fc 13.840 Fc
Intérêt statutaire - 34.800 Fc - 34.800 Fc
Tantièmes - 16.568 Fc - - 16.568 Fc
Ristourne - 64.000 Fc - 64.000 Fc
Report à nouveau - 2.272 Fc 2.272 Fc
0 Fc 23.032 Fc 98.800 Fc 16.568 Fc
3. Ecritures
1º) 1301 Excédent d’exploitation en instance d’affectation 138.400
13011 à Résultat à conserver 23.032
13012 à Résultat à distribuer 115.368
Détermination des résultats à conserver et à
distribuer
_____________ ______________
2º) 13011 Résultat à conserver 23.032
1111 à Réserve légale 6.920
1112 à Réserve statutaire 13.840
121 à Report à nouveau créditeur 2.272
Constitution des réserves et report à nouveau
________________ ______________
3º) 13012 Résultat à distribuer 125.368
4651 à Dividende à payer 27.840
4652 à Ristourne 51.200
4622 à Tantièmes à payer 13.259
4424 à Impôts et taxes recouvr. sur associés 23.074
Répartition du résultat à distr.
_______________ ________________
4º) 4652 Ristourne à payer 51.200
101 à Capital social 51.200
Augmentation du capital
______________ _________________
5º) 4651 Dividende à payer 27.840
4622 Administrateur comptes courants 13.259
LXXVI
2) Calcul de répartition
Trop perçu avant impôt 200.740 Fc
I.B.P. - 70.483 Fc
Trop perçu après impôt 130.257 Fc
Réserve légale -2.000 Fc
Reste à repartir 128.257 Fc
Réserve statutaire 15% de 130.257 Fc - 2.000 Fc - 17.539 Fc
Reste à repartir 110.718 Fc
Intérêt statutaire - 36.000 Fc
Reste à repartir 74.718 Fc
Tantièmes 20% = 9863 Fc + (59.774 x 0,085 ) Fc - 14.944 Fc
Ristourne 59.774 Fc
Chiffre d’affaires réalisé = 5.000.000 Fc
1Fc du C.A. rapporte 59.770/5.000.000 = 0,0119548 ~ 0,012 soit1,2 %
Ristourne reporté 5.000.000 x 0,012 = 60.000 Fc
Ristourne théorique - 59.774 Fc
A prélever sur les capitaux propres 226 Fc
3. Tableau de repartition
Libellés Montant Capital Coopérateurs Administrateurs
propre
Trop perçu avant impôt 200.740 Fc
C.R.P 50% - 70.483 Fc
Trop perçu après impôt 130.257 Fc
Réserve légale - 2.000 Fc 2.000 Fc
Réserve statutaire - 17.539 Fc 17.539 Fc
Intérêt statutaire - 36.000 Fc - 36.000 Fc
Tantièmes 14.944 Fc - - 14.944 Fc
Ristourne 60.000 Fc - 60.000 Fc
A prélever les capitaux propres - 226 Fc 19.539 Fc 96.000 Fc 14.944 Fc
+ 226 Fc - 226 Fc
0 Fc 19.313 Fc 96.000 Fc 14.944 Fc
Introduction
En principe le capital d’une entreprise sociétaire est intangible, c’est-à-dire
fixe. Cette règle de fixité du capital social est imposée par le législateur pour protéger les
LXXVIII
intérêts des tiers créanciers pour qui ce capital constitue leur seule garantie contre le risque de
non paiement de leurs dettes.
On sait en effet que le capital d’une entreprise, c’est la différence entre son
actif net et son passif exigible et représente la valeur des biens appartenant en propre à
l’entreprise qui comprennent les valeurs immobilisées en grande partie.
Lorsque celle-ci enregistre des pertes, ces pertes signifient la diminution ou la
disparition d’une partie des valeurs circulantes qui constituaient les emplois des dettes
figurant au passif du bilan.
Si ces pertes continuent, l’actif circulant deviendra insuffisant pour assurer le
paiement du remboursement de tout le passif exigible et en cas de mise en faillite de
l’entreprise, il faudra nécessairement procéder à la liquidation des valeurs immobilisées,
lesquelles d’une manière générale forment son capital propre et c’est dans ce sens qu’il
constitue pour les créanciers leur seule garantie.
Cependant, malgré la règle de fixité, une entreprise sociétaire peut modifier son
capital lorsqu’elle le juge indispensable. En effet elle peut l’augmenter quand elle a besoin de
ressources financières pour se développer ou le réduire quand celui-ci s’avère trop élevé par
rapport à son volume d’activité.
Elle peut également l’augmenter ou le réduire dans le but tout simplement
d’assainir sa situation financière, c’est-à-dire compenser une perte importante et se constituer
de nouveaux moyen de défense à savoir les réserves inexistant au bilan ou d’augmenter les
amortissements et les provisions.
V.1 Conditions juridiques de forme
Pour être valable , toute modification doit remplir les conditions juridiques
imposées par le législateur dans le cas de la constitution d’une entreprise sociétaire. Ces
conditions sont les suivantes :
1) Rédiger l’acte de modification (le procès-verbal)
2) Déposer cet acte au greffe du tribunal de commerce
3) Le faire publier au moniteur congolais
A ces conditions s’ajoutent deux autres spécifiques à une opération de
modification du capital, à savoir :
5) Toute modification du capital (augmentation ou diminution) doit être
décidée par l’assemblée générale réunie exceptionnellement à cet effet.
6) La décision doit être prise à l’unanimité dans les sociétés en non collectif, à
moins que les statuts prévoient qu’elle sera prise à la majorité des associés.
Dans les sociétés en commandite simple, la décision de modification devra être
prise à l’unanimité de tous les associés commandités et à la majorité en nombre et en capital
des associés commanditaires.
Dans les SPRL les associés présents à la réunion doivent détenir les ¾ du
capital et dans les sociétés par actions, la moitié du capital.
Il est à noter qu’une fois la décision prise, la modification doit intervenir dans
un délai de 5 ans.
V.2. Modification du capital dans les sociétés des personnes et les S.P.R.L.
V.2.1. Augmentation du capital
Cette opération peut se faire suivant les trois modes ci-après :
1. Augmentation par apports nouveaux
2. Augmentation par capitalisation des bénéfices, des réserves, des primes
d’émission, des primes d’apport, des primes de fusion ou des plus-values
de réévaluation.
LXXIX
masse des valeurs immobilisées à concurrence d’un même montant et, de ce fait, ils n’ont pas
d’incidence sur le fonds de roulement.
On recourt donc à ce mode d’augmentation du capital seulement dans le cas où
la société a besoin d’augmenter la masse de ses capitaux fixes et à l’augmentation du capital
en numéraire lorsqu’on veut améliorer le fonds de roulement, c’est-à-dire la capacité de
financement de l’entreprise.
Evidemment rien n’empêche une société de décider une augmentation du
capital en numéraire en vue d’acquérir les biens immobilisés nécessaires par l’achat auprès
des tiers lorsque ces biens ne peuvent pas être apportés par les associés.
V.2.1.1.3. Comptabilisation d’une augmentation du capital
L’opération d’augmentation est enregistrée de la même façon que celle de
constitution, càd on passe les mêmes deux écritures qu’à la constitution :
- l’écriture de souscription à l’augmentation
- l’écriture de libération des promesses d’apport à l’augmentation
a) Augmentation du capital en numéraire
Exemple :
Soit une S.P.R.L. au capital de 320.000 Fc divisé en 800 parts de 400 Fc et
dont les réserves déjà constituées s’élèvent à 100.000 Fc. Au cours d’une année, cette société
décide une augmentation du capital en numéraire de 500 parts souscrites comme suit :
- associés A : 125 parts
- associés B : 100 parts
- associés C (nouveau) : 150 parts
- associés D (nouveau) : 125 parts
Travail demandé :
Passer les écritures d’augmentation
Résolution
1) Calcul de la valeur intrinsèque ou mathématique
Capital social ------------------------------------------ 320.000 Fc
Réserves ----------------------------------------------- 100.000 Fc
SNC ---------------------------------------------------- 420.000 Fc
Vi = 420.000/800 = 525 Fc
VN = - 400 Fc
Prime d’émission = 125 Fc
2) Calcul de l’augmentation
Associé A ---------------------------------------- 125 parts x 525 Fc = 65.625 Fc
Associé B ---------------------------------------- 100 parts x 525 Fc = 52.500 Fc
Associé C ---------------------------------------- 150 parts x 525 Fc = 78.750 Fc
Associé D ---------------------------------------- 125 parts x 525 Fc = 65.625 Fc
Augmentation totale ------------------------- 500 parts x 525 Fc = 262.500 Fc
LXXXI
NB : Si l’augmentation du capital n’est pas intégralement libéré, il faudra ouvrir les comptes
1011 et 109
Solution :
1) Calcul de la VI
Capital social ------------------------------------------ 320.000 Fc
Réserves ----------------------------------------------- + 100.000 Fc
SNC ---------------------------------------------------- 420.000 Fc
Vi = 420.000 : 800 = 525 Fc
VN---------------------- 400 Fc
Prime d’apport ………125 Fc
2) Nombre de parts à remettre à l’associé
n = 149.625/525 = 285 parts
3) Calcul de l’augmentation
Augmentation du capital 285 parts x 400 Fc = 114.000 Fc
Prime d’apport 285 parts x 125 Fc = 35.625 Fc
Augmentation totale 285 parts x 525 Fc = 149.625 Fc
4) Ecritures d’augmentation
46112 Ass. B s/cpt. app. en nature 149.625
LXXXII
Remarque
Supposons que l’associés B souscripteur de 285 parts de l’augmentation se libère par exemple
par un apport d’un immeuble estimé à 99.750 Fc et le reste en espèces soit 49.825 Fc
Dans ce cas, il y a lieu de calculer deux primes :
- la prime d’émission sur l’apport en numéraire
- la prime d’apport sur l’apport en nature
La valeur intrinsèque des parts étant de 525 Fc
- sur l’apport en numéraire, B aura 49.825/525 = 95 parts
- sur l’apport en nature, il aura 99.750/525 = 190 parts
Nombre total des parts ----------------------------- 285 parts
1) Calcul de l’augmentation
Augmentation en numéraire 95 parts x 400 Fc = 38.000 Fc
Prime d’émission ------------ 95 parts x 125 Fc = 11.875 Fc
a) Augmentation totale sur apport en numéraire 95 parts x 525 Fc 49.875 Fc
Augmentation en nature 190 parts x 400 Fc = 76.000 Fc
Prime d’apport 190 parts x 125 Fc = 23.750 Fc
b) Augmentation totale sur apport en nature 99.750 Fc
Augmentation totale du capitale 285 parts x 400 Fc 114.000 Fc
+ prime d’émission 11.875 Fc
+ prime d’apport 23.750 Fc
c) Augmentation totale 149.625 Fc
2) Ecritures d’augmentation
46112 Ass. B s/cpt app. en nature 99.750
46122 Ass. B s/cpt app. en numéraire 49.875
101 à Capital social 114.000
1051 à Prime d’émission 11.875
1052 à Prime d’apport 23.750
Augmentation du capital
_____________ _____________
2312 Bâtiments administratifs et commerciaux 99.750
570 Caisse 49.875
46112 à Ass. B s/cpt app. en nature 99.750
46122 à Ass. B s/cpt app. en numéraire 49.875
Libération des promesses d’apport
___________ ________________
V.2.2. Augmentation du capital par capitalisation des éléments des fonds propres
(réserves, prime d’émission, prime d’apport, prime de fusion, bénéfices,
plus-value de réévaluation)
Cette opération constitue un transfert pur et simple des éléments mentionnés ci-
dessus au crédit du compte capital. Elle constate une situation de fait, c’est-à-dire
l’augmentation de l’actif et reste sans effet sur la SNC de l’entreprise et sur son fonds de
roulement puisque la masse des fonds propres reste inchangée.
LXXXIII
Mais dans la mesure où l’on sait que le capital social constitue la seule garantie
des tiers, augmenter cet élément revient à augmenter la confiance des tiers dans l’entreprise.
Ecriture d’incorporation de ces éléments au compte capital
1051 Prime d’émission
1052 Prime d’apport
1053 Prime de fusion
11 Réserves
121 Report à nouveau créditeur
131 Résultat
1061 Ecarts de réévaluation
101 à Capital social
Augmentation du capital par incorporation
des éléments débités
_______________ _______________
Capital social
L’analyse de ce rapport montre que plus le dénominateur est important, moins
la rentabilité est bonne, c’est-à-dire que les apports des associés ne sont pas suffisamment
rémunérés.
Pour améliorer la rentabilité, la société peut décider le remboursement du
surplus du capital social aux associés qui vont se charger de le fructifier eux-mêmes. Il s’agit
d’un remboursement partiel du capital social.
Les sommes à rembourser sont enregistrées au crédit du compte 4444 Capital à
rembourser. Ce compte est soldé après remboursement effectif par le crédit d’un compte de
trésorerie.
Exemple
Une SCS au capital de 400.000 Fc divisé en 800 parts de 500 Fc VN décide
une réduction du capital de 100.000 Fc. Le remboursement est effectué par caisse.
Ecritures de réduction
101 Capital social 100.000
4619 à Capital à rembourser 100.000
Décision de réduction du capital
______________ ______________
4619 Capital à rembourser 100.000
570 à Caisse 100.000
Remboursement
______________ ______________
V.2.2.2. Assainissement financier
Dans un sens restreint l’assainissement financier est une opération qui consiste
à compenser une perte importante par la réduction du capital.
Cette opération confirme la disparition effective d’une partie de l’actif , alors
que l’incorporation des réserves et des autres prolongements du capital confirme
l’augmentation de l’actif.
L’assainissement financier présente les avantages suivants :
- Il efface la perte au bilan et met fin en conséquence, à l’obligation de reconstituer le
capital
- Il permet dans l’avenir la distribution des bénéfices, ce qui n’est pas le cas tant que la
perte figure au bilan.
- Il ramène le capital à son niveau réel compte tenu de la disparition d’une partie de l’actif
et de ce fait il constitue un prélude à l’augmentation du capital
- Il constitue enfin une occasion de retoucher certains postes de l’actif ou du passif en
augmentant les amortissements ou les provisions déjà constitués, ou en constituant une
réserve inexistante, càd de doter l’entreprise de moyens de défense. Il suffit pour cela,
d’opérer une réduction du capital plus importante que la perte à compenser.
Dans le cas où on a opéré une réduction plus forte que la perte à compenser
pour se constituer une réserve et augmenter les amortissements et/ou les provisions, on va
également créditer les comptes d’amortissements et/ou des provisions concernés.
V.3. Modification du capital dans une SARL
Rappelons que dans une SARL, toute modification du capital (augmentation,
diminution) est décidée par l’assemblée générale extraordinaire.
Pour délibérer valablement, les actionnaires présents à cette assemblée doivent
représenter au moins la moitié du capital. La décision est prise à la majorité de 2/3 des voix.
Et, comme déjà dit plus haut, une fois cette décision prise, la modification du capital doit
intervenir dans un délai de 5 ans.
Il faut souligner cependant que l’augmentation du capital en numéraire n’est
autorisée que lorsque l’ancien capital est déjà libéré intégralement.
Rappelons enfin que la prime d’émission doit être libérée intégralement à la
souscription.
V.3.1. Augmentation du capital
Le capital peut-être augmenté suivant les cinq modes ci-après :
1. par apports nouveaux
2. par compensation des dettes
3. par incorporation des réserves, des bénéfices, des primes d’émission
d’apport, de fusion, des plus-values de réévaluation
4. par conversion d’un emprunt obligation
5. par paiement du dividende en actions
V.3.1.1. Augmentation du capital par apports nouveaux
La société crée de nouvelles actions qui seront remises aux apporteurs, ou si elle ne
crée pas de nouvelles actions, elle se contentera de changer la VN des anciennes actions en
estampillant ces actions à la nouvelle VN. Estampiller signifie marquer à l’aide d’une
estampille, apposer un sceau indiquant la nouvelle VN des actions.
La société crée de nouvelles actions
Celles-ci peuvent être souscrites par les anciens actionnaires uniquement ou par les
anciens et de nouveaux actionnaires.
A) Souscription par les anciens actionnaires uniquement
Dans ce cas, les nouvelles actions seront émises à leur VN puisque personne ne sera
lésé et on se contentera d’estampiller les anciennes actions à la nouvelle valeur nominale
(VN).
Exemple : Une SA décide une augmentation en numéraire représentée par 2000
nouvelles actions émises à la VV des anciennes actions de 1000Fc car étant réservée
exclusivement aux anciens actionnaires. Les frais d’augmentation comprennent : les
honoraires du notaire pour 100.000Fc et les frais d’actes pour 52.000Fc, frais payés par
banque.
a) Au moment de la souscription
N.B :
Si les actions ne sont pas intégralement libérées, on devra ouvrir les comptes 1011 CSNA et
109 Actionnaires CSNA.
Ecritures :
5210 Banque compte bloqué 570.000
4615 à Associé vers. reçu sur augment. du Capital 570.000
Souscription de l’augmentation du capital
______________ ______________
4615 Associés vers. reçu sur augm. du Capital 570.000
LXXXVIII
b) Deuxième hypothèses : les nouvelles actions sont émises à 210 Fc < à 228 Fc
- Augmentation du capital : 2.500 x 200 Fc = 500.000 Fc
- Prime d’émission : 2.500 X 10 Fc = 25.000 Fc
Augmentation total 2.500 X 210 Fc = 525.000 Fc
2eProcédé
Droit de souscription = (VI après l’augmentation - VN) X 1/n
N.B. : 1/n est la parité ou le rapport d’échange d’une nouvelle action pour n anciennes actions.
Dans notre exemple nous avons : 5000 actions anciennes et 2500 actions nouvelles
La parité d’échange est de 2500/5000 = ½, càd il faut 2 actions anciennes pour une (1)
nouvelle.
Or : a) Dans la première hypothèse
VI après l’augmentation ………………………... 218,67 Fc
et la V.N. d’une action ancienne ou VE…………… 200,00 Fc
Différence ………………………………………. 18,67 Fc X ½ = 9,33Fc
Comme 1 action nouvelle = 2 actions anciennes
Droit de souscription = 18,67/2 = 9,33 Fc
b) Dans la deuxième hypothèse
VI après augmentation 222 Fc
Valeur d’émission 210 Fc
Différence 12 Fc
Ds = 12 : 2 = 6 Fc
3e) Souscriptions réductibles et souscriptions irréductibles
- les souscriptions des anciens actionnaires qui bénéficient du droit préférentiel de
souscription sont irréductibles, c’est-à-dire qu’on ne peut pas réduire car étant attribuées
en fonction de la parité d’échange une action nouvelle pour n action anciennes
- les souscriptions réductibles sont celles des actions qui n’ont pas été souscrites par
certains ayant droit et qui sont attribuées à d’autres souscripteurs, anciens ou nouveaux
actionnaires conformément à leurs demandes.
Il s’agit des souscriptions que l’on peut réduire au nombre disponible des actions nouvelles
restant après la souscription à titre irréductible, lorsque les demandes dépassent ce nombre.
Exemple :
Sur une SA on donne les informations suivantes :
- Capital : 600.000 Fc
- Nombre d’actions : 6.000 actions, VN : 100 Fc
- Augmentation du capital : 300.000 Fc
- Nombre de nouvelles actions crées : 3.000 nouvelles actions : VN : 100 Fc, VE : 150 Fc
- Libération exigée : 1/5
- Souscriptions des actionnaires A,B,C,D,E,F,G : - à titre irréductible : 1.900 nouvelles actions
- à titre réductible : 1.445 nouvelles actions
Solution
1) Calcul du coefficient de répartition
- nombre de nouvelles actions = 3.000 actions
- souscriptions à titre irréductible = 1.900 actions
- souscriptions à titre réductible = 1.445 actions
- nombre d’actions disponibles = 3.000 – 1.900 = 1.100 actions
- souscriptions excédentaires = 1.445 – 1.100 = 345 actions
NB :
Deux associés F et G sur 7 n’ont pas demandé de souscriptions à titre réductible
Le problème revient donc à répartir les 1.100 nouvelles actions restantes entre les 5 associés
A,B,C,D, et E qui en ont fait la demande sur base du nombre des anciennes actions détenues.
Base de répartition = (1100 + 900 +800 + 600 + 250)
= (3800 - 100 - 50) = 3.650 droits
Coefficient de répartition = 1100/3650 = 0,3013698
2) Tableau de répartition
Nbre Attribution en
Noms d’anciennes fonction du coeff. De Nbre demandé Nbre attribué
actions répartition
A 1100 331,51 ~ 332 475 332
B 900 271,23 ~ 271 375 271
C 800 241,09 ~ 241 350 241
D 600 180,82 ~ 181 175 175 (limite)
E 250 75,34 ~ 75 70 70 (limite)
3.650 1099,99 ~1100 1.445 1.089
N.B. :
On voit que sur les 1.100 nouvelles actions qu’il faut répartir, il reste encore 11
actions non réparties (1.100 – 1.089 = 11 actions). Ces 11 actions seront réparties entre les
associés A, B et C représentant ensemble 2.800 droits de souscription dont la limite fixée par
la demande n’est pas encore atteinte.
Nouveau coefficient de répartition = 11/2.800 = 0,0039285714
3) Nouveau tableau de répartition
Nbre
Attributions en Répartition Nombre
Noms d’anciennes Total Nbre attribué
fonction du coef. de rép précédente demandé
actions
A 1100 4,32 ~ 4 332 336 475 336
B 900 3,53 ~ 4 271 275 375 275
XCI
c) Ecritures d’augmentation
1ère solution
1° 5210 Banque compte bloqué 234.150
4615 à Associé vers. reçu sur augm. du Capital 234.150
Versement reçu sur 3.345 actions souscrites. 60.000
Versement légal 1/5 + prime d’émission = 150.000
(66.900Fc + 167.250Fc)
______________ ______________
2° 4615 Associé vers. reçu sur augm. du Capital 210.000
109 Actionnaires CSNA de 300.000Fc . 240.000
1011 à CSNA 240.000
1013 à CSAV non amorti 60.000
1051 à Prime d’émission 150.000
Augmentation du Capital libéré de 1/5
______________ ______________
3° 521 Banque 234.150
5210 à Banque compte bloqué 234.150
Déblocage des fonds
_______________ ________________
4° 4615 Associés vers. reçu s/augm. du Capital 24.150
521 à Banque 24.150
Remboursement du trop versé
_______________ _________________
5° 6324 Honoraires 25.000
6325 Frais d’acte 10.000
521 à Banque 35.000
Paiement des frais d’augmentation
________________ __________________
6° 2015 Frais de modification du Capital 35.000
78 à Transfert des charges 35.000
Immobilisation des charges
_______________ ___________________
Les 24.150 Fc représentent un trop - versé sur les 345 actions de plus souscrites
à titre réductible. En effet sur 345 actions : augmentation = 345 actions x 100 Fc = 34.500 Fc
C.A. = 1/5 de 34.500 Fc = 6.900 Fc
+ Prime 345 x 50 Fc = 17.250 Fc
Total 24.150 Fc
XCII
2ème solution
Une solution de transparence parce que mettant en évidence les souscriptions irréductibles et
celles réductibles.
Ecritures
1° 521 Banque compte bloqué 38.000
4615 à Associés vers. reçu sur augm. du Capital 38.000
Libération de 1/5 légal
_____________ ________________
2° 4615 Associés vers. reçu sur augm. du Capital 38.000
109 Actionnaires CSNA 152.000
1011 à CSNA 152.000
1013 à CSAV non amorti 38.000
________________ ________________
3° 5210 Banque compte bloqué 35.200
46152 à Versement reçu sur vente des scripts. 35.200
Vente en bourse de 1.100 actions à 32Fc
________________ ________________
4° 46152 Associé vers. reçu sur vente des scripts 35.200
109 Actionnaires CSNA 88.000
1011 à CSNA 88.000
1013 à CSAV non amorti 22.000
465 à Coupon n° à payer 13.200
Augmentation du Capital de n actions libérés de
1/5 et constatation du droit de souscription
____________ __________________
5° 521 Banque 73.200
5210 à Banque compte bloqué 73.200
Augmentation du Capital par la création de
3000 nouvelles actions de 100Fc VN Libérées
de 1/5 légal
_______________ _______________
6° 465 Coupon n° …. à payer 13.200
521 à Banque 13.200
Paiement du droit de souscription
_______________ ________________
V.2.1.2. Augmentation du capital par incorporation des éléments des fonds propres
Comme dans le cas précédent, cette augmentation peut se faire soit par émission
de nouvelles actions soit par majoration de la valeur nominale des actions existantes.
1) Dans le cas de la création de nouvelles actions
Celles-ci sont distribuées gratuitement aux actionnaires en fonction des anciennes
actions détenues. A chaque action ancienne est attaché un droit appelé « Droit d’attribution »,
XCIV
càd le droit qu’à un ancien actionnaire d’obtenir gratuitement de nouvelles actions en fonction
du nombre des anciennes détenues.
Les actionnaires qui ne veulent pas recevoir d’actions gratuites peuvent vendre
leurs droits d’attribution, de même que ceux disposant d’un résidu des droits sur le nombre
nécessaire pour avoir un nombre entier de nouvelles actions.
Tout comme le droit de souscription, le droit d’attribution peut également être
coté en bourse et on peut en calculer la valeur théorique suivant les deux méthodes déjà
étudiées sur le calcul du droit de souscription.
a) Da = Vi avant augmentation - Vi après augmentation
SNC/n - SNC/n’
b) Da = (Vi après augmentation - VN) x 1/n
Exemple
Supposons une SA dont les fonds propres se présentent comme suit :
101 Capital 400.000 Fc (divisé en 5.000 actions de 80 Fc, VN)
11 Réserves 120.000 Fc
SNC 520.000 Fc
- Vi avant l’augmentation = 520.000/5000 = 104 Fc
Si cette société décide une augmentation du capital par incorporation des réserves, le nombre
de nouvelles actions à créer : = 120.000/104 = 1.154 actions
- Vi après l’augmentation = 520.000/6154 = 84,5 Fc
Da = 104 Fc - 84,5 Fc = 19,5 Fc
Par le deuxième procédé :
Vi après l’augmentation = 84,5 Fc
VN = 80,0 Fc
Différence 4,5 Fc
1154 577
=
- Rapport d’échange = 5000 2500
Il faut 577 nouvelles actions contre 2.500 anciennes actions.
2500
D’où une nouvelle action 577
2500
Da = 577 x 4,5 = 19,5 Fc
2) Dans le cas où il n’est pas créé des nouvelles actions, on estampille les anciennes actions à
la nouvelle V.N., càd la VN majorée
3) Ecriture d’augmentation
1051 Prime d’émission
1052 Prime d’apport
1053 Prime de fusion
11 Réserves 120.000
121 Report à nouveau créditeur
131 Résultat
1061 Ecarts de réévaluation
103 à CSAV et non amorti 120.000
_______________________________
et que l’opération est réalisée par l’intermédiaire d’une banque qui retient une commission de
guichet de 10 Fc par titre échangé.
Solution
a) Calcul préliminaires
1) Prime d’émission = 2500 actions x (130 - 100) Fc = 75.000 Fc
2) Soulte = (150 - 130) Fc x 2.500 = 50.000 Fc
3) Commission bancaire : 2.500 x 10 Fc = 25.000 Fc
Total à payer = 75.000 Fc
b) Ecritures d’augmentation
1° 46112 Actionnaires apports en numéraire (2500a x 130Fc) 325.000
1013 à Capital SAV (2500a x 100Fc) 250.000
1051 à Prime d’émission 75.000
Augmentation du capital par la création de 2500
actions de 100 Fc VN, émises à 130 Fc
_______________ _______________
2° 4611 Emprunt obligations (2500 x 150 Fc) 375.000
631 Frais bancaire (2500 X 10 Fc) 25.000
4612 à Actionnaire l/c apport en numéraire 325.000
521 à Banque 75.000
Conversion de 2500 obligation de 150 Fc en action de
130 Fc VE et remboursement de la double par banque
2) Le capital social est jugé trop important par rapport au niveau d’activité de la
société. Celle-ci décide alors de rembourser le surplus aux actionnaires qui vont se
charger de le fructifier eux-mêmes ou de renoncer aux créances qu’ils ont sur la
société.
V.2.2.1. Assainissement financier suivi d’une augmentation du capital
Cette double opération est appelée « Coup d’accordéon » .
Sur le plan comptable on passe d’abord l’écriture de réduction du capital ensuite les écritures
d’augmentation.
Exemple :
Une SA au capital de 250.000 Fc divisé en 1000 parts de 250 Fc V.N. ; accuse
au bilan une perte de 80.000 Fc et décide de compenser cette perte, par la réduction du capital
de 50.000 Fc et par la réserve figurant au bilan de 30.000 Fc. Les actions sont estampillées à
la nouvelle VN de 200 Fc. VN libérées intégralement à la souscription.
Ecritures
1° 1013 Capital SAV non amorti 50.000
11 Réserve 30.000
1305 à Résultat en instance d’affectation 80.000
Compensation de la perte par réduction du
capital
_____________ ____________
2° 5210 Banque compte bloqué 200.000
4615 à Associé vers. reçu s/augm. du Capital 200.000
Versement reçu s/augmentation du capital
______________ _____________
3° 4615 Versement reçu s/augm. du Capital 200.000
1013 à CSAV non amorti 200.000
Libération intégrale
______________ _____________
4° 521 Banque 200.000
5210 à Banque compte bloqué 200.000
Déblocage des fonds
Ecritures
1012 Capital SAVN ou CSAV non amorti 120.000
4619 à Capital à rembourser 120.000
Réduction du capital pour remboursement
_______________ ____________
4619 Capital à rembourser 120.000
570 à Caisse 120.000
Remboursement effectif
______________ ____________
Ecritures de réduction
1011 CSNA 60.000
109 à Actionnaires CSNA 60.000
Diminution du CSNA ou renonciation aux
créances des actions pour 60.000Fc
XCVIII
Exemple :
Soit une SARL au capital de 1.000.000 Fc divisé en 2000 actions de 500 Fc, VN, souscrites
comme suit :
- Kostic : 500 actions libérées par l’apport d’un immeuble de 300.000 Fc grevé d’une
créance hypothécaire de 50.000 Fc représentant son crédit bancaire obtenu
Mukuna : 500 actions libérées par l’apport d’un matériel de 150.000 Fc, le reste en espèces.
- Le reste par divers qui ont déjà libéré 4/5. La société décide une réduction du capital de
3/10. Les actions sont estampillées à la V.N. 350 Fc
Ce tableau permet de voir tous les calculs faits pour arriver à savoir s’il faut ou pas
rembourser et combien.
Ou en deux écritures :
1° 1011 CSNA 120.000
1013 CSAV 180.000
109 à Actionnaires CSNA 120.000
46191 à Capital à rembourser 180.000
______________ ____________
2° 46191 Capital à rembourser 180.000
570 à Caisse 180.000
Remboursement effectif
____________ ____________
N.B. :
Le rachat par une société de ses propres titres est en principe interdit par l’article 639 ( 11) de
l’acte uniforme relatif aux droits de sociétés commerciales et du groupement d’intérêts
économique sans doute parce qu’il diminue le capital social qui constitue la seule garantie des
tiers. Cependant l’article 640 par dérogation à l’article 639 autorise le rachat d’un nombre
déterminé des actions pour les attribuer aux salariés de la société. Un tel rachat est décidé par
l’assemblée générale qui autorise le conseil d’administration ou l’administrateur général de le
réaliser. Les actions rachetés doivent être attribuées aux salariés dans un délai d’un anà
compter de leur acquisition. (12)
V.2.3. L’amortissement du capital
V.2.3.1. Définition
L’amortissement du capital est un remboursement anticipé du capital sans
réduction effective de celui-ci. Cette opération est réalisée avec les fonds de réserve constitués
sur les bénéfices à la fin de chaque exercice.
V.2.3.2. Conséquence
Les actions amorties càd remboursées perdent le droit à l’intérêt sur le capital
et au remboursement à la liquidation. Celles-ci sont remplacées par des actions de jouissance
qui permettent à leurs détenteurs de continuer à jouir de leurs droits dans la société (droit de
vote, droit aux réserves et au superdividende).
V.2.3.3. Justification de l’amortissement
Cette opération se justifie pour les raisons ci-dessous :
Les apports que les associés ont fait à la société ne sont récupérables qu’à la liquidation. Or
cette récupération n’est pas sure parce que la liquidation s’accompagne de pertes importantes.
C’est pour cela que l’on procède à un remboursement anticipé du capital pour protéger
l’actionnaire contre le risque de voir sa mise perdue à la liquidation.
Cette opération se justifie surtout pour les sociétés concessionnaires dont la
durée d’exploitation est limitée dans le temps et lesquelles, à l’expiration de cette durée,
devront céder à l’Etat une grande partie de leur actif immobilisé.
V.2.3.4. Procédés d’amortissement
L’amortissement du capital peut se faire par l’un des quatre procédés suivants :
a) Remboursement d’une somme égale à chaque action ;
b) Rachat des titres en bourse
c) Amortissement des titres par voie de tirage au sort ;
d) Rachat par soumission
V.2.3.5. Ecritures d’amortissement
Elles nécessitent l’utilisation des comptes suivants :
1150 Réserve pour amortissement d’actions
11
OHADA, Traité et actes uniformes, page 472
Idem , page 473
12
CI
Travail demandé :
Passer les écritures de ce rachat
1° 1311 Résultat à conserver 100.000
118 à Réserve pour rachat d’actions 100.000
Constitution d’une réserve pour rachat d’action
______________ _______________
13
LouisChalon, Comptabilité et l’organisation financière des sociétés commerciales
CII
N.B. :
Si les actions sont rachetées à un prix inférieur à 200 Fc, la société rachètera plus d’actions
3) Amortissement par tirage au sort
C’est le mode le plus répandu dans la pratique. Celui-ci peut-être prévu dans
les statuts ou dans le cas contraire être autorisé par l’assemblée générale. Dans le premier cas,
un tableau d’amortissement détermine la somme à affecter chaque année à l’amortissement du
capital.
Sur le plan comptable l’utilisation du compte 11821 Réserve pour rachat
d’action n’est pas nécessaire. On créditera directement le compte 4619Compte
d’amortissement de Capital par le débit du compte 1311 Résultat à conserver.
Exemple :
Le capital d’une SA est divisé en 5000 actions de 200 Fc VN Le tableau
d’amortissement prévoit à la fin d’une année l’amortissement du capital pour 100.000 Fc.
Passer les écritures d’amortissement
Ecritures
1° 1311 Résultat à conserver 100.000
4619 à Capital remboursé 100.000
Prélèvement de 100.00 Fc sur les bénéfices
pour remboursement de 500 actions
______________ _______________
2° 4619 Capital remboursé 100.000
521 à Banque 100.000
Remboursement effectif de 500 actions
_______________ _______________
3° 101 Capital social 1.000.000
1013 à CSAVNAm 100.000
1014 à CSAVAm 900.000
Distinction entre le capital amorti et le capital
non amorti
_____________ ______________
N.B. :
Lorsque l’amortissement n’est pas prévu dans les statuts, le tableau d’amortissement
n’est pas élaboré et on passe les écritures comme dans le cas du remboursement d’une somme
égale à chaque action d’une même catégorie.
4) Rachat par soumission
CIII
Il s’agit d’un rachat dans lequel les actionnaires désireux de vendre leurs titres
les soumettent à leur société en indiquant les conditions de rétrocession. Seules les offres
favorables sont acceptées.
Sur le plan comptable, on passe les mêmes écritures que dans le cas de rachat
des titres en bourse.
V.3. Modification du capital dans les sociétés coopératives
Rappelons ici qu’une société coopérative est une société ouverte dont l’une des
principales caractéristiques et que le nombre d’associés et le capital social sont variables.
De ce fait, la modification du capital social a lieu à l’occasion de l’admission
d’un nouveau membre ou à celle de retrait ou de l’exclusion d’un ancien. Dans le premier cas,
il y a augmentation du capital et dans le second cas, il y a diminution du capital.
V.3.1. Admission d’un nouveau membre
Les conditions d’admission sont définies dans les statuts.
D’une manière générale, un nouveau membre est soumis au paiement d’un
droit d’entrée lequel se justifie par le fait que dès son admission, il a immédiatement droit aux
réserves déjà constituées autres que la réserve légale, aux bénéfices reportés, etc. Ce droit
d’entrée correspond en quelque sorte à une prime d’émission et est habituellement enregistre
au crédit d’un compte de réserve.
Un nouveau membre doit également s’acquitter des frais d’admission. Ces frais
sont destinés à couvrir certaines dépenses supportées par la société notamment dans
l’impression des titres nominatifs à remettre à ce nouvel associé, ou l’acquisition du registre
social etc. et sont considérés comme un produit et profit divers.
Exemple :
Le 15/01/n, Monsieur X souscrit 100 parts de la coopérative Tujenge, de 500 Fc VN et qui
sont libérées de 50 %. En plus du versement relatif à son engagement vis-à-vis de la société,
Monsieur X doit également s’acquitter d’un droit d’entrée de 80 Fc par part souscrite et des
frais d’admission de 2000 Fc. Passer les écritures d’augmentation du capital
Ecritures
1° 4612 Coopérateur X s/c apport en numéraire 25.000
109 Coopérateur CSNA 25.000
1011 à Capital souscript non appelé 25.000
1012 à Capital souscript appelé non versé 25.000
Augmentation du capital par souscription
de 100 nouvelles parts
______________ ______________
2° 570 Caisse 35.000
4612 à Coopérateur apport en numéraire 25.000
11 à Réserve 8.000
75 à Produit divers 2.000
Libération de 50 % et versement des droits
d’entrée et des frais d’admission
____________ _______________
3° 1012 CSANV 25.000
1013 à CSAV 25.000
___________________________________
CIV
Ecritures
14
Louis Chalon, Comptabilité et l’organisation financière des sociétés, op cit, p 208
CV
b) Les statuts prévoient le remboursement des versements de l’associé exclu, mais autorise
la société à prélever 50 Fc par part au profit d’un fonds de réserve et 20 Fc par part pour
couvrir les frais relatifs à l’exclusion.
Ecritures
CVI
Supposons maintenant que les 100 parts du coopérateur X étaient intégralement libérées.
- Dans le premier cas : on passerait l’écriture :
101 Capital social 50.000
112 à Réserve statutaire 50.000
______________ ___________
- Le versement du 15/12/n
- Le versement du 15/01/n+1
Il reste à acquitter 6 versements, le 5e , le 6e , le 8e , le 9e et le 10e versement soit 50 Fc x 6 =
300 Fc.
Ecriture de remboursement
101 Capital social 500
11 Réserve 25
521 à Banque (200 + 25) Fc 225
46125 à Actionnaire 5 versement
e
50
46126 à Actionnaire 6e versement 50
,, ,,
,, ,,
,, ,,
461210 à Actionnaire 10e versement 50
Retrait de l’actionnaire X
___________ ___________
CVIII
INTRODUCTION
19
E., WAUTHY et P. DUCHESNE, op. cit., p. 81
20
Idem
21
E. WAUTHY et DUCHESNE ? OP. cit., p. 82
CXI
La société B est absorbée par la société A qui détient une participation de 1000
actions de la société B. On demande de passer les écritures d’absorption.
a) Calculs préliminaires
1°) Calcul de la valeur de l’apport de la société B
Actif ……………………………………………………. 770.000 Fc
- Passif exigible ………………………………………... 240.000 Fc
SNC …………………………………………………… 530.000 Fc = SNC
V.I. de l’action la société B = (530.000 : 2.120 Fc) = 250 Fc
V.N = (424.000 : 2120) Fc = 200 Fc
b) Ecritures d’absorption
1° 4611 Société B s/cpte apport en nature 530.000
1011 à Capital souscript non appelé 216.000
1052 à Prime d’apport 70
1053 à Prime de fusion 113.210
261 à Titres de la société B 200.000
Augmentation du capital par absorption de la
société B et annulation des titres de participation
______________ _____________
2° 1011 CSNA 216.720
1012 à CSANV 216.720
_________________ _________________
3° 2313 Bâtiments administratifs et commerciaux 100.000
244 Matériel et mobilier de bureau 90.000
245 Matériel de transport 180.000
31 Marchandises 200.000
41 Clients 120.000
521 Banque 80.000
4611 à Sociétés B s/cpte apport en nature 530.000
401 à Fournisseurs 130.000
4021 à Effets à payer 110.000
Libération des promesses d’apport
________________ _________________
4° 1012 CSANV 216.720
1013 à CSAV non amorti 216.720
_______________ _________________
A P
2313. Bâtiment admn. Commerc. 280.000 101. Capital social 936.720
244. Matériel et Mob. de bureau 90.000 1052. Prime d’apport 70
245. Matériel de transport 420.000 1053. Prime de fusion 113.210
31. Marchandises 420.000 11. Réserve 160.000
411. Clients 270.000 SNC 1.210.000
521.Banque 180.000 401. Fournisseurs 255.000
4021 Effets à payer 195.000
1.660.000 1.660.000
A Bilan société B P
2313. Bât. admin et commerc. 80.000 101. Capital social 400.000
245. Matériel de transport 180.000 11. Réserve 75.000
261. Titres Sté A 140.000
31. Marchandises 120.000
41. Clients 90.000 401. Fournisseurs 100.000
521. Banque 50.000 47128. Créditeurs divers 85.000
660.000 660.000
1ère Solution
a) Calculs préliminaires
1°) Evaluation des actions de la société A
Capital 500.000 Fc
+ Réserve 80.000 Fc
SNC 580.000 Fc
CXVIII
2ème Solution
On considère l’apport net de la société B sans tenir compte de sa participation
dans la société A.
a) Calculs préliminaires
1°) Evaluation des actions de la société A
Capital 500.000 Fc
Réserve 80.000 Fc
SNC 580.000 Fc
VI = 580.000/2000 = 290 Fc
VN = 500.000/2000 = 250 Fc
Prime de fusion = 40 Fc
2°) Evaluation de l’apport net de la société B sans tenir compte de sa participation de 560
actions dans la société A.
Capital 400.000 Fc
+ Réserve 75.000 Fc
SNC 475.000 Fc
- Participation - 140.000 Fc
Apport net 335.000 Fc
3°) Calcul du nombre d’actions à attribuer à la société B
N = 335.000/290 = 1155,1724 = 1155 actions
4°) Calcul de l’augmentation
Augmentation du capital = 1.155 actions x 250 Fc = 288.750 Fc
Prime de fusion : 1155 actions x (290 Fc – 250 Fc) = 46.200 Fc
Augmentation totale (valeur obtenue) = 334.950 Fc
Valeur apportée 335.000 Fc
Soulte (ou supplément d’apport) 50 Fc
b) Ecritures d’absorption
1°) 4611 Société B s/cpte Apport en nature 335.000
1011 à Capital souscrit non appelé 288.750
1052 à Prime d’apport 50
1053 à Prime de fusion 46.200
Absorption de la société B
______________ _____________
2°) 1011 CSNA 288.750
1012 à CSANV 288.750
CXX
______________ _______________
3°) 2313 Bât. adminitratifs et commerciaux
245 Matériel de transport 80.000
31 Marchandises 180.000 335.000
411 Clients 120.000 100.000
521 Banque 90.000 85.000
4611 à Société B s/cpte apport 50.000
401 à Fournisseurs
47128 à Créditeurs divers
Libération des promesses d’apport
___________ _________________
4° 1012 CSANV 288.750
1013 à CSAV non amorti 288.750
______________ ______________
A Bilan société B P
CXXI
N.B. :
- La société A est la société absorbante et la société B, la société absorbée
- Le capital de la société A est divisé en 4.800 actions de 1000 Fc VN. La société B détient
240 actions achetées à 1.000 Fc
- Le capital de la société B est divisé en 1000 actions de 1.000 Fc V.N. La société A détient
une participation de 100 actions achetées à 1200 Fc
- Les éléments de ces deux bilans sont acceptés comme tels, à l’exception des bâtiments
administratifs et commerciaux et du matériel roulant qui enregistrent une plus value
respectivement de 600.000 et 320.000 Fc pour la société A et 450.000 et 550.000 pour la
société B.
1° Calculer :
a) la VI des titres
b) la valeur de l’apport de la société B
c) le nombre de titres à attribuer à la société B
d) l’augmentation du capital
e) la prime de fusion
2° Passer les écritures d’absorption
3° Présenter le bilan de la société absorbante après absorption
a) Calculs préliminaires
1° Calcul de la VI des titres
Etant donné que ces deux sociétés sont liées par une participation croisée, il n’est pas possible
de déterminer la VI des actions de l’une sans nécessairement connaître celle de l’autre. Il
faudrait pour cela, tenir compte de la plus value gagnée ou de la moins value subie sur les
participations mais, malheureusement, on ne connaît pas ces éléments. D’où la nécessité
d’établir et de résoudre un système d’équations à deux inconnues dans lequel les inconnues
représentent les deux valeurs intrinsèques (ou valeurs mathématiques) qu’il faudrait calculer.
On va donc procéder comme suit :
e) Soit X la VI des actions de la société A
f) Soit Y la VI des actions de la société B
2ème Solution :
On considère l’apport de la société B sans tenir compte de sa participation dans la société A
a) Calculs préliminaires
1º) Calcul de l’apport net de la société B
SNC = 1.000 actions x 3000 Fc 3.000.000 Fc
- Participation de B dans A : 240 actions x 1500 Fc = - 360.000 Fc
Apport net …………………………………………….. 2.640.000 Fc
- Participation de A dans B : 100 actions x 3.000 Fc = - 300.000 Fc
Apport net ……………………………………………... 2.340.000 Fc
2º) Calcul du nombre de parts à attribuer à la société B
N = 2.340.000 : 1.500 = 1560 actions
b) Ecritures d’absorption
1°) 4611 Société B s/c apport en nature 2.640.000
1011 à Capital souscrit non appelé 1.560.000
1053 à Prime de fusion 960.000
261 à Titres sté B 120.000
Absorption de la société B
______________ _____________
2°) 1011 CSNA 1.560.000
1012 à CSANV 1.560.000
________________ _____________
3°) 2313 Bâtiments administratifs et commerciaux 350.000
2441 Matériel de bureau 200.00
2444 Mobilier de bureau 150.000
245 Matériel roulant 500.000
31 Marchandises 600.000
411 Clients 400.000
521 Banque 40.000
4611 à Société B s/c apport en nature 2.640.000
401 à Fournisseurs 600.000
Libération des promesses d’apport
_______________ __________________
VI.3. Scission
VI.3.1. Définition
On parle de scission lorsqu’une société partage son patrimoine entre deux ou
plusieurs sociétés nouvelles ou préexistantes.
Georges DEPALLENS et Jean Pierre JOBARD la définissent comme une
opération par laquelle une société fait apport de tous ses biens et activités à deux ou plusieurs
sociétés nouvelles ou préexistantes (22).
22
DEPALLENS, G., et JOBARD, J.P. , Op. Cit., p.508
CXXIV
VI.3.2. Distinction
On distingue :
1º) La scission pure ; opération par laquelle une société fait apport de tout son patrimoine à
deux ou plusieurs sociétés nouvelles constituées au moyen ce seul apport (23).
Exemple :
La société A se scinde en trois nouvelles sociétés B, C et D entre lesquelles elle partage tout
son patrimoine.
2º) La fusion - scission ; opération par laquelle une société préexistante fait apport de tout son
patrimoine soit à deux ou plusieurs sociétés préexistantes, soit à deux ou plusieurs
sociétés nouvelles constituées au moyen de cet apport, d’une part, et de l’apport d’autres
sociétés, d’autre part. (24)
Dans ces deux cas, c ‘est le bilan de la société concernée qui servira de base à la scission.
Exemple 1: la société A cède son patrimoine à trois sociétés existantes B, C et D (cas de
scission - absorption)
Exemple 2 : la société A cède son patrimoine à deux sociétés B et C avec lesquelles elle
forme deux nouvelles sociétés D et E (cas de scission - fusion).
VI.3.3. Ecritures de scission
Exemple :
Supposons que la VED/SA au capital de 1.000.000 Fc et qui a déjà accumulé des réserves
s’élevant à 500.000 Fc, se scinde en deux sociétés A et B.
La répartition de l’actif de la société anonyme se fait comme suit :
a) La nouvelle société A reprend :
- les immeubles de 350.000 Fc, Valeur d’acquisition, déjà amortis de 150.000 Fc
- le stock de marchandises estimé à 400.000 Fc
- le montant de 60.000 Fc dans la caisse
b) La nouvelle société B reprend :
- le matériel roulant de 560.000 Fc, Valeur d’acquisition, et déjà amorti de 260.000 Fc
- les créances pour un montant de 410.000 Fc dont les créances douteuses de 100.000Fc
dotées d’une provision de 50 %
- le montant de 180.000 Fc dans le compte banque
On demande de passer les écritures de constitution chez la société A et chez la société B.
1) Calcul de la valeur des apports
a) Valeur de l’apport fait à la société A
Immeuble : (350.000 - 150.000) Fc = 200.000 Fc
Stock March. ………………………. 400.000 Fc
Caisse ……………………………… 60.000 Fc
Total ……………………………… 660.000 Fc
b) Valeur de l’apport fait à la société B
Matériel roulant 560.000 Fc - 260.000 Fc = 300.000 Fc
Créances …………………………………… 310.000 Fc
Créances douteuses 100.000 Fc - 50.000 Fc = 50.000 Fc
Banque ……………………………………… 180.000 Fc
Total ………………………………………… 840.000 Fc
2) Ecritures de constitution
a) Chez la société A
Idem , p.509
23
24
Ibidem
CXXV
b) Chez la société B
4611 VED/SA s/c apport en nature 840.000
1011 à Capital social 660.000
Constitution de la société A par scission de la
VED/SA
______________ _____________
245 Matériel de transport 300.000
411 Clients 210.000
4162 Créances douteux 50.000
521 Banque 150.000
4611 à VED/SA s/c apport en nature 840.000
Libération des promesses d’apport
________________ __________________
- C’est ainsi que dans un premier procédé des écritures de liquidation, on utilise les comptes
81 Valeurs comptables des cessions d’immobilsiation et 82 Produits des cessions
d’immobilisations pour enregistrer la liquidation ou la cession des valeurs immobilisées et
des titres à court terme et les comptes 83 Stock vendu de liquidation HAO et 84 Ventes de
liquidation HAO pour enregistrer la cession des valeurs d’exploitation.
VII.1.2. Les causes de dissolution des sociétés
Celles-ci sont diverses et peuvent être communes à toutes les sociétés ou particulières à
chaque forme de société.
a) Les causes communes à toutes les sociétés
Parmi ces causes on peut citer :
1º) la volonté des associés de se retirer des affaires, de fusionner avec une autre société, ou de
se séparer pour fonder d’autres sociétés.
2º) L’arrivée du terme de contrat : on parle dans ce cas d’une dissolution statutaire.
Il convient d’indiquer à ce sujet que le contrat de société dans une SA ou dans
une société coopérative est conclu pour trente ans (30 ans). A la fin de ce temps, il y a lieu de
dissoudre la société, à moins de décider le renouvellement ou la reconduction du contrat avec
l’obligation de remplir les conditions de forme prévues pour modifier les statuts.
En ce qui concerne les SNC, lorsque la durée n’est pas déterminée dans les
statuts, celle-ci est supposée être constituée pour toute la vie des associés. Dans le cas d’une
société coopérative, cette durée est supposée être de dix ans.
3º) L’extinction de la chose pour laquelle la société avait été constituée (disparition de l’objet
social).
4º) Le nombre des associés devient inférieur au minimum fixé qui est de deux pour toutes les
sociétés.
N.B. :
Une société se trouvant dans une telle situation dispose d’un délai d’un an pour régulariser la
situation, c’est-à-dire revenir au minimum exigé par la loi.
5º) La faillite ; qui est un jugement du tribunal de commerce constatant l’état de cessation de
paiement d’une entreprise individuelle ou sociétaire et qui peut déboucher sur la décision
judiciaire de sa liquidation en vue de rembourser les créanciers. Il s’agit dans ce cas
d’une liquidation forcée suite de la faillite.
b) Causes particulières à chaque forme de société
1º) Dans les SNC et SCS
L’interdiction, la mort , la faillite ou l’incapacité d’un associé (sauf si dans les statuts on a
prévu la continuation de la société en pareille situation)
2º) Dans une SA
- La perte de la moitié du Capital, la dissolution doit être proposé par le gérant ou par le
commissaire aux comptes dans les 4 mois suivant l’AG ayant constaté cette perte.
- La perte de ¾ du capital, les associés doivent dans ce cas se réunir pour décider de la
liquidation de la société
- Le nombre des associés devient supérieur à cinquante, sans que la société se soit
transformée en une SA
- Le capital social devient inférieur au minimum fixé sans que la société se soit transformée
en une SNC
3º) Dans une SARL
- La perte de la moitié du capital ; la dissolution doit être proposée par les administrateurs
- La perte de ¾ du capital ; la dissolution peut être décidée par les actionnaires représentant
au moins ¼ du capital
- L’accumulation des parts entre les mains d’un seul actionnaire sans que la société se soit
transformée en une EURL
CXXIX
b) Deuxième méthode
Dans cette méthode tous les comptes de la classe 8 sont remplacés
directement par le compte 138500 qui enregistre au débit toutes les
charges HAO et au crédit tous les produits HAO.
b) Exercice d’application
Le 01/01/n, la SEKA/SARL a été absorbée par la BCD/SA en échange de 350
actions BCD émises à 1.000Fc Vi de la SA. Le bilan déposé par la SEK/SARL à cette
occasion se présentait comme suit :
Travaux demandés :
a) Comptabilisez ces opérations suivant le schéma des écritures présente dans ce chapitre
b) Procéder de la manière suivante :
1°) Passez les écritures de redressement
2°) Passez les écritures de détermination du résultat de fusion
3°) Présentez le bilan accepté
4°) Passez les écritures des transferts des éléments d’actif et de passif
5°) Passez les écritures : - de remise des titres de versement de la soulte et de partager
des titres
Première solution
1) Ecritures comptables
17 Emprunts 70.000
19 Provisions financières pour risques et charges 10.000
401 Fournisseurs 45.000
441 Etat impôts sur bénéfice 18.000
482 Autres dettes HAO 16.500
561 Crédits de trésorerie 55.000
215 à Fonds de commerce 38.000
31 à Marchandises 120.000
411 à Clients 50.000
4162 à Créances douteuses 21.000
521 à Banque 70.000
571 à Caisse 40.000
Transfert des autres éléments d’actif et du passif
exigible à la sté BCD
_________________ ________________
8°) 50 Titres BCD Sté absorbante 350.000
521 Banque 33.000
47112 à Sté BCD absorbante 383.000
Pour solde du compte 47112 et constatation remise
des titres et versement de la soulte
_________________ ________________
9°) 215 Fonds de commerce 38.000
842 à Produits de fusion HAO 38.000
Constatation de la valeur des éléments incorporels
________________ _________________
10°) 4912 Dépréciation créances douteuses 6.000
863 à Reprise des provis. pour dépréc. HAO 6.000
Diminution des provisions créances douteuses =
constatattion d’un plus-value sur créances douteuses
__________________ _____________
11°) 832 Charges de fusions HAO 36.500
31 à Marchandises 30.000
488 à Autres créances HAO 6.500
Constatation moins – value sur sotocks et des frais
de cession à payer
____________________ ______________
12°) 14 Subventions d’investissements 20.000
865 à Reprise des subventions d’investissements 20.000
Pour solde du compte 14
__________________ ____________
13°) 15 Provisions réglementées 35.000
861 à Reprise des provisions réglementées 35.000
Pour solde du compte 15
___________________ ____________
14°) 852 Dotations aux amortissements HAO 50.000
202 à Charges à répartir 50.000
Pour solde du compte 202
___________________ ________________
15°) 82 Produits de cession d’immobilisation 242.000
842 Produits de fusion HAO 38.000
861 Reprise des provisions réglementées 35.000
863 Reprise des provisions pour dépréc. HAO 6.000
865 Reprise des subventions d’investissements 20.000
81 à VCC d’immobilisation 235.000
832 à Charges de fusions HAO 36.500
CXXXIV
3. Ecritures de partage
2ème Solution
1. Calcul du résultat de fusion par le compte 1385
a) Ecritures de redressement
5. Ecritures de cession
1°) 47112 Sté BCD absorbante 581.000
215 à Fonds commercial 38.000
2313 à Bâtiment administratif et commercial 92.000
244 à Matériel de bureau 40.000
CXXXVII
9.Ecriture de clôture
1°) 101 Capital social 250.000
11 Réserves 107.000
1385 Résultat de fusion HAO 19.500
464 à Associés titres à échanger 376.500
Détermination des droits des associés
sur les apports
CXXXVIII
_____________ ______
2°) 464 Associés titres à échanger 376.500
50 à Titres Sté BCD absorbante 350.000
521 à Banque 26.500
Partage des titres et de la soulte
_____________ ___________
NB : On constate qu’on ne s’intéresse pas ici à savoir le nombre et la valeur des titres de
chaque associé de la SEKA/SARL dissoute et liquidée, à part dans la soulte. On
s’interesse à savoir le montant total à répartir comprenant la valeur des titres existant ou
valeur disponible.
4. Règlement du passif
4.1. Règlement des charges provisionnées et reprise des provisions
1°) 83 à 521/571
2°) 19 à 864 Reprise des provisions pour risques
3°) 15 à 861 Reprise des provisions réglementées
4.2. Réglements des dettes
16, 17, Comptes de tiers (classe 4) à 521/571
à 846 Abandon des créances
4.3. Règlement des charges de la liquidation
831 à 521/571
6. Ecriture de partage
1°) 10, 11, 121, 13850 à 4619 Associés Capital à rembourser
à 4621 Associés Comptes courants
2°) 4619, 4621 à 571
NB : a) Dans la deuxième méthode, tous les comptes de la classe 8 sont remplacés par le
compte 138500 Résultat de liquidation qui enregistre au débit toutes les charges HAO et au
crédit tous les produits HAO
b) Rappelons que ces écritures de la liquidation proprement dites sont
précédées par les travaux comptables suivants :
1°) Arrêt des comptes et établissemenrs de la balance de vérification avant
inventaire
2°) L’inventaire extra – comptable du liquidateur
3°) Les écritures de redressement et détermination du résultat avant la
liquidation
4°) Le bilan avant la liquidation
b) Exercice d’application
Les établissements Aduda doivent être liquidée suivant la décision du tribunal de commerce
du lieu de son installation.
1) La balance de vérification avant inventaire établie par le liquidateur nommé par le tribunal
se présente comme suite :
N° Libellés D C
CXL
Actif
202 Charges à répartir sur plusieurs exercices 21.000
231 Bâtiment administratifs et commercial 100.000
244 Mobilier 70.000
245 Matériel de transport 200.000
28313 Amortissement des bâtiments administ. et commercial 20.000
2844 Amortissement s/Mobilier 5.000
2845 Amortissement Matériel de transport 102.000
31 Marchandises 120.000
411 Clients 130.000
4162 Créances douteuses 80.000
4912 Dépréciation des créances douteuses 30.000
521 Banque 110.000
57 Caisse 80.000
Passif
103 Capital personnel 282.000
118 Autres Réserves 42.000
401 Fournisseur 130.000
4680 Créance hyp. 60.000
402 Effets à payer 150.000
Charges
6031 Variation des stocks des marchandises 230.000
6052 Fournitures non stockable (Electricité) 12.200
6181 Voyages et déplacements 5.600
658 Charges diverses 1.200
66 Charges de personnel 28.600
Produits et profits
701 Ventes de marchandises 330.000
706 Services vendus 10.200
72 Production immobilisée 25.000
77 Revenus financier 2.400
TOTAL 1.188.600 1.188.600
2) L’inventaire extra-comptable du liquidateur se présente comme suit :
- Immeuble estimé à 90.000 Fc
- Matériel roulant à 90.000 Fc
- Mobilier à 40.000 Fc
- Marchandises à 150.000 Fc
- Clients à 80.000 Fc
- Créances douteuses à 75.000 Fc
Les frais de liquidation à payer s’élèvent à 10.000 Fc.
3) Réalisation de la liquidation
- l’immeuble est cédé à 125.000 Fc
- le mobilier à 60.000 Fc
- le matériel de transport à 85.000 Fc
- le stock de marchandises à 130.000 Fc
- les clients ont payé 90.000 Fc
- les créances douteuses ont rapporté 52.000 Fc
- toutes les dettes ont été payées
- les frais de liquidation payés par caisse s’élèvent à 15.000 Fc
Travail demandé :
Faire les travaux comptables de la liquidation.
RESOLUTION
I. Travaux comptables précédant la liquidation
CXLI
S.C. 41.000
402.600 402.600
D 57 Caisse C
80.000 350.000
270.000 15.000
130.000
90.000
52.000
110.000 Sd. 367.000
732.000 388.870
4. Ecritures de partage
1°) 101 Capital social 282.000
11 Réserve 42.000
138500 Résultat de liquidation 43.000
4619 à Associés capital à rembourser 282.000
4621 à Associés compte courant 85.000
Constatation des droits des associés
_____________ ____________
2°) 4619 Associés capital à rembourser 282.000
4621 Associés compte courant 85.000
571 à Caisse 367.000
Partage du solde du compte caisse
_______________ ____________
Commentaire
CXLVII
Le solde débiteur de chaque compte représente l’excédent proportionnel des dettes sur l’actif
net subsistant. Tous les comptes courants sont soldés après le paiement des associés.
2ème Hypothèse : Seuls les associés Adi et Ilunga paient, le premier 68.000 FC et le second
100.000 Fc
Les écritures 1), 2) et 4) ne changent pas. L’écriture 3) devient :
57 Caisse 168.000
46211 à Adi s/c courant 68.000
46212 à Ilunga s/c courant 100.000
Paiement de Adi et de Ilunga pour payer
l’excédent des dettes
_______________ ___________
CXLVIII
En effet la situation des comptes courant dans le grand livre se présente de la manière
suivante :
Commentaire
- Proportionnellement à sa mise Adi devrait payer 84.000 Fc de l’excédant des dettes sur
l’actif subsistant. Mais il n’a payé que 68.000 Fc. Les 16.000 Fc manquant ont été payés
par l’associé Ilunga
- L’associé Ilunga devrait payer 56.000 Fc or il a payé 100.000 Fc dont 56.000 Fc pour lui-
même 16.000 Fc pour Adi et 28.000 Fc pour Kazadi. D’où Adi devra rembourser 16.000
Fc à Ilunga et Kazadi, 28.000 Fc, soit au total 44.000 Fc.
Informations Complémentaires
- Au départ, la société avait été constituée au capital de 3.000.000 Fc divisé en 3.000
actions de 1000 Fc VN, émises à 1200 Fc
- Deux ans après cette société avait doublé son capital en créant encore 3.000 nouvelles
actions de 1000 Fc, VN, toujours émises à 1200 Fc et qui ont été libérées de 3/5
- Ensuite, celle-ci avait commencé à rembourser son capital
- Sa liquidation est intervenue alors qu’elle avait déjà remboursé 2.200 actions
- On demande de passer les écritures de répartition du solde du compte 57 Caisse
Résolution
Le nombre des actions de cette société est de 6000 actions. Ces actions comprennent :
- 2200 actions de jouissance remplaçant 2200 actions déjà amorties x 1000 Fc = 2.200.000
- 800 actions ordinaires non encore amorties x 1.000 Fc = 800.000 Fc
- 3.000 actions en numéraire x 1.000 Fc = 3.000.000 Fc, libérées de 3/5
soit 1.800.000 Fc et le CNA de 2/5 soit 1.200.000 Fc
Tableau de répartition
Actions A Actions B Actions C
Montants à 2.200 actions 800 actions 3000 actions en
Postes d’actif à répartir
répartir amorties ordinaires non numéraire libérées de 3/5
amorties
1013 Capital non amorti 2.600.000 - 800.000 1.800.000
1014 Capital amorti 2.200.000
1051 Prime d’émission 1.200.000
111 Réserve légale 200.000
121Report à nouv créditeur 50.000
131 Résultat de liq. 1.000.000
Montant à répartir 4.650.000
Soit 4.650.000 = 775 Fc
6000
Action A 2200 x 775 Fc 1.705.000
Action B 800 x 775 Fc 620.000
Action C 3000 x 775 Fc 2.325.000
Montant total réparti 7.250.000 1.705.000 1.420.000 4.125.000
Valeur liquidative d’une action 775 1.775 1.375
Ecritures
1011 CSNA 1.200.000
109 à Actionnaires CSNA 1.200.000
Annulation du CNA
_____________ _____________
1013 CSAVN Amorti 2.600.000
1014 CSAV amorti 2.200.000
1051 Prime d’émission 1.200.000
111 Réserve légale 200.000
121 Report à nouveau créditeur 50.000
131 Résultat de liquidation 1.000.000
46211 à Actionnaires l/c ct actions A 1.705.000
46212 à Actionnaires l/c ct actions B 1.420.000
46213 à Actionnaires l/c ct actions C 4.125.000
Détermination des droits
CL
_____________ _____________
46211 Actionnaires l/c ct actions A 1.705.000
46212 Actionnaires l/c ct actions B 1.420.000
46213 Actionnaires l/c ct actions C 4.125.000
57 à Caisse 7.250.000
Règlement des actionnaires
Informations complémentaires
Les dettes s’élèvent à 1.630.000 Fc tandis que le montant dans le compte
banque n’est que de 530.000 FC, soit un dépassement de 1.100.000 FC. Mais les actionnaires
ne seront pas obligés de payer la totalité de cette somme puisque le CNA n’est que de
800.000Fc
N’étant responsables des engagements de la société qu’à concurrence de leurs
apports, ils ne seront obligés d’apporter que les 800.000 Fc qui n’ont pas encore été libérés et
les créanciers supporteront une perte de 300.000 Fc. càd (1.100.000 - 800.000 Fc)
Cet état d’insolvabilité de la société peut également s’obtenir en procédant comme suit :
______________ ___________
2° 467 Actionnaires restant dû s/CA 800.000
109 à Divers actionnaires CSNA 800.000
Appel du capital non libéré
_____________ _____________
3° 521 Banque 800.000
467 à Actionnaires restant dû s/ CA 800.000
Libération de l’appel de fonds
_____________ ______________
4° 1012 CSANV 800.000
1013 à CSAV 800.000
Régularisation du capital
___________ __________________
5° 401 Fournisseurs 380.000
402 Effets à payer 950.000
521 à Banque 1.330.000
Paiement des dettes
_____________ _____________
6° 1013 CSAV 2.000.000
1051 Prime d’émission 250.000
11 Réserve 1.000.000
139 à Rés. de liquidation 3.250.000
Pour solde des comptes débités
______________ __________
Après ces écritures, on constate que deux comptes ne sont pas soldés. Ce sont les comptes :
133 Résultat de liquidation et 40 fournisseurs
D 139 Rés de liq. C D 401 Fournisseurs C
3.550.000 3.250.000 380.000 680.000
S.D. 300.000 S.C.300.000
3.550.000 3.550.000 680.000 680.000
401 Fournisseur
Chapitre VIII. LA SOCIETE EN PARTICIPATION + 300.000
0 0
VIII.1. Généralités
1. Définition
La société en participation est une société dans laquelle les associés
conviennent de participer momentanément à la réalisation d’un ou de plusieurs actes de
commerce déterminés.
Suivant l’article 1871 du code français, c’est une société que les associés sont
convenu de ne pas immatriculer. Elle n’a pas de personnalité morale et n’est pas soumise à
publicité (26).
26
Jacky Mailler, Tome 2, op. cit., p. 277
CLII
2. Caractéristiques
La caractéristique essentielle réside dans l’absence de toute personnalité
juridique. Cette absence entraîne diverses conséquences parmi lesquelles on peut citer :
- l’absence du patrimoine propre
- l’absence de siège social
- l’absence de dénomination sociale
Ceci étant la société ne peut acquérir d’immobilisation, ni détenir de stocks,
elle ne peut ouvrir de comptes en banque ni contracter d’emprunts, elle ne peut traiter en son
nom , elle ne peut citer en justice (poursuivre quelqu’un en justice).
Depuis 1978, cependant elle peut se présenter selon deux variantes selon
qu’elle demeure occulte c’est-à-dire sans être révélée aux tiers ou au contraire qu’elle
apparaisse extensible (c’est-à-dire révélée aux tiers). (27)
3. Former de société en participation
On distingue les deux formes suivantes :
3.1. l’association en participation
C’est une société dans laquelle un ou plusieurs associés participent à des
opérations commerciales qu’un autre associé est chargé de réaliser en leur nom, tout en restant
ignorés des tiers. En d’autres termes, dans ces sociétés, tous les associés qui restent dans
l’ombre confient leurs capitaux à l’un deux qu’ils chargent d’en assurer la gestion. En
conséquence, les actions en justice ne peuvent être exercées ou intentées que contre l’associé
qui est connu des tiers, c’est-à-dire l’associé gérant.
3.2. L’association momentanée
Une association momentanée est une société formée par deux ou plusieurs
entreprises individuelles, sociétaires ou individuelles et sociétaires pour traiter une ou
plusieurs opérations de commerce déterminée.
La différence entre cette deuxième forme de société en participation et la
première est que la deuxième forme cesse d’exister lorsque l’opération traitée est terminée
alors que la première (l’association en participation) peut continuer autant de fois que les
associés trouvent rentables la ou les opérations traitées dans le cadre de la participation.
4. L’utilisation de la société participation
La société en participation représente une forme simple, ce qui explique en
partie son succès.
On peut rencontrer cette structure dans les différentes hypothèses suivantes(28) :
- Coopération interentreprises : réalisation de gros travaux, livraison d’usine « clés en
main », co-production cinématographique.
Il est à noter que c’est également la formule de la société en participation qui a
été retenue dans le cadre d’Eurotunnel. C’est-à-dire, le tunnel sous la manche a été réalisé par
une entreprise française et une entreprise anglaise, de chemin de fer, réunis en une association
en participation.
- Gestion d’un bien indivis ; par exemple gestion en commun d’un avion, d’un cheval de
course par plusieurs propriétaires
- Réalisation d’opérations financières, pools bancaires : syndicats financiers pour le
placement des titres lors de leurs émissions
Sur le plan fiscal, la société en participation obéit en principe au régime des
sociétés des personnes.
Elle s’est vue reconnaître la personnalité fiscale. Aussi est-elle soumise à
l’obligation de tenir une comptabilité afin de pouvoir produire ses déclarations fiscales, ainsi
qu’un bilan et un compte de résultat.
27
Ibidem
28
Jacky Mailler, Tome 2, op. cit., p. 200
CLIII
12) 752 Quote part de résultat sur opér. faites en commun 505.000
1342 à Résultat en société en participation 505.000
Pour solde du compte débité
______________ ______________
13) 1342 Résultat en société en participation 252.500
6521 à Quote part transférée des bénéfices 252.500
Pour solde du compte crédité
_______________ ______________
14) 463 Associé X opérations faites en commun 902.500
521 à Banque 902.500
N/Chèque à X
_________________ ______________
NB : Dans ces écritures on peut ne pas utiliser le compte 188 qu’on va
remplacer par le compe 1342
B) Ecritures chez X
1) 571 Caisse 500.000
463 à Associé Y opérations faites en commun 500.000
Versement de Y
________________ ________________
2) 311 Achat marchandises 500.000
463 Associé Y opérations faites en commun 500.000
571 à Caisse 1.000.000
Achat de 500 sacs de sucre
_________________ _______________
3) 611 Transport sur achat 75.000
463 Associé Y opérations faites en commun 75.000
571 à Caisse 150.000
Paiement des frais de transport sur achat et
constatation des quotes parts
________________ _________________
4) 463 Associé Y opér. faites en commun 500.000
311 à Marchandises à ½ avec Y 500.000
Frais de réception payés par Y
________________ _________________
5) 611 Transport sur achat 10.000
6328 Divers frais 5.000
463 à Associé Y opération faites en commun 15.000
Vente de 500 sacs au CDA
_________________ ______________
6) 1342 Résultat en société en participation 90.000
611 à Transport sur achat 85.000
CLIX
IX.I. Généralités
IX.I.1. Définition
L’emprunt – obligations est un emprunt à long ou à moyen terme divisé en
parts égales représentées par des titres négociables appelés obligations. C’est un moyen
permettant à une SA d’augmenter ses ressources par un appel à l’épargne publique.
Celui-ci est bridé par une assemblée générale ordinaire et subordonner à la
condition que le capital social ait été intégralement libéré.
IX.I.2. Différence entre une obligation et une action
a) Une obligation représente un droit de créance. Un obligataire est un
prêteur. Il n’a pas droit au vote. Une action, représente un droit de
propriété. Un actionnaire est un associé. Il a droit au vote.
b) Une obligation donne droit à un intérêt alors qu’une action donne droit à la
participation aux bénéfices, c’est-à-dire aux dividendes
c) Les obligations peuvent ne pas être intégralement souscrites. Les actions en
revanche doivent l’être sinon le capital fixé dans les statuts ne sera pas
totalement souscrit
d) Les obligations peuvent être émises au pair ou en dessous du pair. Les
actions, elles, sont émises à leur valeur nominale (VN),ou à une valeur
d’émission (VE) supérieure à la V.N. , jamais à une V.E. inférieure à la
V.N., sinon le capital social fixé dans le statut ne sera pas atteint;
e) Les obligations sont généralement remboursables chaque années par tirage
au sort ou par rachat en bourse. Les actions ne le sont qu’à la liquidation ou
exceptionnellement par amortissement du capital c’est-à-dire un
remboursement anticipé
f) L’obligataire remboursé n’est plus créancier de la société alors que
l’actionnaire remboursé dans le cadre d’un amortissement du capital reste
associé de la société. En effet, les actions remboursées sont remplacées par
des actions de jouissances auxquelles restent attachés tous les droits (droit
de vote, droit au superdividende, aux réserves, à sa mise à la liquidation de
la société)
IX.I.3. Sortes d’obligations
On distingue :
1) Les obligations au pair ; remboursables à leur valeur d’émission égale à leur valeur
nominale
Exemple : une obligation de V.N. 100 Fc, émise à 100 Fc et remboursable à 100
Fc
2) Les obligations à prime ou au dessus du pair, qui sont remboursables à un prix supérieur à
leur valeur d’émission
Exemple 1 : Une obligation de 100 Fc VN , émise à 90 Fc et remboursable à
100Fc. La prime de remboursement : 100 Fc – 90 Fc = 10 Fc. On a
une prime en dedans
CLXIII
Ecriture
1°) 47111 Obligations à placer 600.000
16111 à Emprunt - obligations à L.T. 600.000
Emission d’un emprunt à L.T.
______________ _____________
2°) 47110 Obligataires compte de souscription 600.000
47111 à Obligations à placer 600.000
Souscription intégrale
CLXV
________________ ______________
3°) 521 Banque locale 600.000
47110 à Obligations compte de souscription 600.000
Libération intégrale
_________________ ______________
4°) 6278 Frais de publicité 11.500
6316 Frais d’émission 30.000
445 Etat, TVA récuperable 7.989
521 à Banque 49.489
______________ ____________
5°) 2026 Frais d’émission des emprunts 41.500
781 à Transfert des charges 41.500
Immobilisation des frais
______________ __________
N.B. : Si la libération n’est pas intégrale, mais échelonnée, le montant qui reste
à verser est enregistré au débit du compte 4728.
L’écriture de libération devient :
521 Banque
4728 Versement restant à effectuer s/titres de placement
2026 Frais d’émmission des emprunts
47110 à Obligataires compte de souscription
Libération partielle
______________________________________________
Ecritures d’émissions
1°) 47111 Obligations à placer 10 % (700 x 510 Fc) 357.000
16111 à Emprunt - obligations à L.T. 357.000
Emission d’un emprunt obligations
______________ _____________
2°) 47110 Obligataires (700 x 480 Fc) 336.000
2061 Prime de remboursement (700 x 30 Fc) 21.000
47111 à Obligations à placer 357.000
Souscription intégrale
________________ ______________
3°) 521 Banque 187.600
4728 Versement restant à effectuer sur titre de plac. 134.400
2026 Frais d’émission des emprunts 14.000
47110 à Obligataires compte de souscription 336.000
Libération de 60 %
_________________ ______________
Exercice
Une SA émet un emprunt – obligations de 400.000 Fc divisé en 800 obligations
de 500 Fc VN, émises à 480 Fc, à 16 % taux d’intérêt et remboursable en 5 ans au pair. A la
fin du mois d’émission, 700 obligations ont été souscrites et libérées de 50 %. La société
décide de continuer le placement des titres. Les frais d’émission s’élèvent à 18 Fc par
obligation. A la fin du mois suivant les souscripteurs libèrent les 50 % restants et les 50% sur
les obligations restées à la souche.
NB : Si la société avait décidé l’annulation des 100 obligations restées à la souche, on devrait
passer comme écriture :
16112 Emprunt – obligations 50.000
47112 à Obligations à placer 50.000
annulation de 100 obligations à la souche
_____________________________________
CLXVIII
d) Prise ferme
Dans cette forme d’intervention, la banque souscrit elle – même l’ensemble des
titres pour les écouler par la suite. Cette souscription se fait à un prix inférieur au prix
d’émission. L’avantage de cette solution est qu’elle permet à la société de disposer des fonds
immédiatement.
Exemple :
Supposons maintenant que l’emprunt de l’exemple précédent est pris ferme
par la BCDC au prix de 470 Fc. Le prix d’émission étant de 480 FC, tous les frais d’émission
s’élèvent à 38 Fc, par obligation, c’est-à-dire (18+10+10) Fc = 38 Fc
Ecriture
521 Banque 345.600
2061 Prime de remboursement (800 oblig. x 30 Fc) 24.000
2026 Frais d’émission des emprunts 30.400
16111 à Emprunt – obligataires 400.000
Emprunt pris ferme par la BCDC
________________________________
2) Intervention de plusieurs banques
Dans le cas où plusieurs banques ont été chargées du placement des titres, on
procède comme déjà indiqué selon la forme de leur intervention, en ouvrant un compte
spécifique au nom de chaque banque.
Exemple :
Reprenons le même exemple en supposant que l’emprunt – obligation est
garanti par un syndicat de deux banques A et B qui demandent une commission de guichet de
18 Fc et une commission de garantie de 10 Fc par obligation. Les deux banques se partagent
les titres de la façon suivante :
- 500 obligations pour la banque A
- 300 obligations pour la banque B
1) 471100 Banque A compte d’émission 240.000
471101 Banque B compte d’émission 144.000
2061 Prime de remboursement 16.000
16112 à Emprunt – obligations 400.000
Emission d’un emprunt garanti par deux banques
________________ ________________
2) 5211 Banque A 226.000
2026 Frais d’émission des emprunts 14.000
471100 à Banque A compte d’émission 240.000
Libération de la banque A
________________ _________________
3) 5212 Banque B 135.600
2026 Frais d’émission des emprunts 8.400
471101 à Banque B compte d’émission 144.000
Libération de la banque B
__________________ ______________
Supposons maintenant que cet emprunt est pris ferme par ces deux banques à
470 Fc qui exigent 38 Fc de commission par obligation. On passe l’écriture comme suit :
5211 Banque A 216.000
5212 Banque B 129.600
2061 Prime de remboursement (800 x 30Fc) 16.000
2026 Frais d’émission des emprunts (800 x 38Fc) 30.400
16112 à Emprunt – obligations à MT 400.000
Emission d’un emprunt à MT pris ferme
_____________________________________
CLXXI
La fraction t (1+t)n
(1+t)n – 1
donne l’annuité de 1 Fc placé pendant n années au taux d’intérêts t %. Celle-ci est déjà
calculée dans les tables financières, celles de Péreira entre autres.
L’annuité d’une somme C empruntée à t % taux d’intérêts pendant n années
s’obtient en multipliant cette somme par l’annuité de 1 Fc.
Exercice d’application
Le 01/05/1986, une SARL a émis un emprunt de 350.000 Fc divisé en 700
obligations de 500 Fc VN, émises à 480 Fc et remboursable en 4 ans au pair à 8 % taux
d’intérêts. Sachant que dans les tables financières, l’annuité de 1 Fc placé pendant 4 ans à 8 %
est de 0,301921, établissez le tableau d’amortissement et passez les écritures :
a) à la fin de la première année
b) à la fin de la deuxième année
1. Méthode d’annuité constante
L’annuité de 350.000 Fc = 350.000 x 0,301921 = 105.672,35 Fc
1.1 Détermination du nombre des obligations, des intérêts et des remboursements à payer
chaque année
a) Par le premier procédé
1ère année
Obligation vivantes : 700 obligations x 500 Fc = 350.000 Fc
Annuité théorique ……………………………………105.672,35 Fc
Intérêts 8 % s/350.000 Fc ……………………...… = - 28.000,00 Fc
Disponible pour le remboursement …………..………. 77.672,35 Fc
Nombre d’oblig. à rembourser = 77.672,35/500 =155,34 155 Obligation
Remboursement effectif = 155 Obl. x 500 Fc ………77.500,00 Fc
Reliquat positif …………………………………….. = + 172,35 Fc
2ème année
Obligation vivantes (700 – 155) obl = 545 Obl. x 500 Fc = 272.500 Fc
Annuité théorique ……………………………..……… 105.672,35 Fc
+ Reliquat ………………………………………………. + 172,35 Fc
CLXXII
4ème année
Obligations vivantes (377 – 181) obl. = 196 Obl. x 500 Fc = 98.000 Fc
Annuité théorique …………………………………………. 105.672, 35 Fc
+ Reliquat positif ……………………………………………... + 137,05 Fc
Annuité effective …………………………………………… 105.809,40 Fc
Intérêts 8% s/98.000 Fc ………………………………………… 7840,00 Fc
Disponible pour le remboursement ………………………..…. 97.969,40 Fc
Nombre d’obl. à remb. = 97.969,40/500 = 195,9 obl. = 196 oblig.
Remboursement effectif = 196 obl. x 500 Fc ………………... 98.000,00 Fc
Reliquat négatif ……………………………………………….... – 30,60 Fc
2.2. Tableau d’amortissement (annuité constante)
Année Obligation Capitaux à Obligation à Remboursement
Intérêts Reliquats
s vivantes rembourser rembourser Emprunt Prime
1 700 350.000 28.000 155 74.400 3.100 + 172,35
2 545 272.500 21.800 168 80.640 3.360 + 44 ,70
3 377 188.500 15.080 181 86.880 3.620 + 137,05
4 196 98.000 7.840 196 94.080 3.920 - 30,60
- 350.000 72.720 700 336.000 14.000
2ème Année
Obligations vivantes : (700 – 175) x 500 Fc = 525 x 500 Fc = 262.500 Fc
Intérêt 8 % sur 262.500 Fc …………………………………………… 21.000 Fc
Obligations à rembourser …………………..…………………………. 87.500 Fc
Remboursement total ………………………………………………… 108.500 Fc
3e Année
Obligations vivantes (525 – 175) x 500 Fc = 350 x 500 Fc = 175.000 Fc
Intérêt 8% sur 175.000 Fc ………………………………. 14.000 Fc
Nombre d’obl. à rembourser ……………………………. 87.500 Fc
Remboursement total …………………………………… 101.500 Fc
4e Année
Obligations vivantes (350 – 175) x 500 Fc = 175 x 500 Fc = 87.500 Fc
Intérêt 8 % sur 87.500 ………………………………………. 7.000 Fc
Nombre d’obligation à rembourser …………………………. 87.500 Fc
Remboursement total ……………………………………….. 94.500 Fc
Ce tableau montre que les charges de l’emprunt sont moins lourdes que celles dans la
première méthode.
3. La méthode du sinking fund
Dans cette méthode, la société ne rembourse que les intérêts annuels et constitue
une réserve pour le remboursement intégral de l’emprunt à l’échéance.
The sinking fund, c’est le fonds constitué pour couler l’emprunt à l’échéance, càd
le faire disparaître, l’éteindre.
IX.3.3. Modes d’amortissement
L‘amortissement peut se faire suivant l’un ou l’autre de deux modes ci-après :
- par prélèvement sur le fonds de roulement de l’entreprise
- soit par prélèvement sur les bénéfices
1) Amortissement par prélèvement sur le fonds de roulement
En effet, lors de l’emprunt, on avait débité un compte de trésorerie par le crédit des comptes
16 ou 17. L’emprunt devrait donc normalement être remboursé par prélèvement sur le fonds
de roulement, c’est-à-dire sur l’excédent des valeurs circulantes sur les dettes à court terme.
2) Amortissement par prélèvement sur les bénéfices
C’est un procédé qui consiste à transformer une dette exigible en une dette non exigible par la
constitution sur les bénéfices réalisés d’une réserve pour amortissement d’obligations laquelle
va figurer au passif non exigible du bilan.
Il est à noter qu’il y a lieu ici de précéder les écritures de remboursement par
l’écriture de constitution d’une réserve pour amortissement d’obligations.
130 Résultat
11501 à Réserve pour amortissement des obligations
Lorsqu’on veut mentionner dans les livres comptables les obligations amorties
au fur et à mesure du remboursement, l’écriture 1°) sera passée de la manière suivante :
1°) 4604 Obligations amorties 77.500
6711 Intérêts payés 28.000
CLXXV
b) La prime de remboursement
Elle est considérée comme un intérêt supplémentaire en faveur de l’obligataire.
Cette prime est payée en même temps que le montant effectivement emprunté et est donc
comprise dans le montant à rembourser au crédit du compte 4600 Obligations à rembourser
(voir écriture n°1 du remboursement).
Le compte 1638 ou 1738 Prime de remboursement (à L ou MT) est crédité
annuellement du montant de la prime payée par le débit du compte 6701. Intérêts payés Prime
de remboursement. A la fin de la dernière année de l’emprunt, ce compte est totalement soldé.
C’est de cette façon que se fait l’amortissement de la prime de remboursement.
c) La taxe mobilière (31)
31
Roger SMET, Husquet GILBERT , et
Hondeghen DANIEL, Comptabilité des sociétés,
voir note technique, p.116
CLXXVI
La société retient à la source la taxe mobilière pour le compte de l’Etat sur les
intérêts et sur la prime de remboursement. Cette taxe est payée anticipativement le 10 du mois
qui suit le trimestre écoulé, c’est-à-dire, le 10/04, le 10/07, le 10/10 et le 10 /01.
CLXXVII
Ecritures de régularisation
___________ 31/12/86 ____________
67111 Intérêts des emprunts obligations 18.667
67112 Intérêts Prime de remboursement 2.067
116 à Intérêts courus 20.734
Régularisation 8 mois d’intérêts à payer
exercice 86
______________ ___________
Les deux comptes 67111 et 67112 sont ainsi soldés au 31/12 pour les montants indiqués.
___________ 31/12/86 ____________
136 Résultat financier 20.734
CLXXVIII
- Montant : 350.000 Fc
- Nombre d’obligations : 700 obligations
- VN = 500 FC ; VE = 480 ; VR = 500 Fc (cas d’une émission au pair)
- Taux d’intérêts : 8 %
- Durée : 4 ans
Le nombre d’obligations déjà remboursées = 155 obligations.
Le tableau d’amortissement prévoit un remboursement de 168 obligations à la fin
de la deuxième année.
Au courant de cette année, la société a racheté en bourse 65 obligations à 450 Fc.
On demande de passer :
1) l’écriture de rachat en bourse
2) l’écriture de régularisation des intérêts au 31/12/1987 et au 01/01/1988
3) l’écriture de remboursement au 01/05/1988 sachant que la taxe mobilière est de 20 % et
que sur les 65 obligations rachetées et gardées en porte feuille, 15 sont sorties au tirage au
sort.(*)
Résolution
a) Calculs préliminaires
A la fin de la 2ème année :
- Obligations vivantes : (700 – 155) = 545 obligations
- Obligations vivantes après le rachat = 545 – 65 = 480 obligations
1) Calcul des intérêts
Capital à rembourser : 480 obl. x 500 Fc = 240.000 Fc
Intérêts 8 % s/240.000 Fc = 19.200 Fc
Taxe mobilière 20 % s/19.200 Fc = - 3.840 Fc
Coupon n°2 à payer = 15.360 Fc
* *
Les obligations rachetées sont gardées dans le portefeuille titres de la société jusqu’à leur tirage au sort pour
ne pas porter atteinte à la réputation des obligataires cessionnaires, dans la mesure où vendre ses obligations en
bourse sans attendre de toucher les intérêts est un signe d’un malaise financier
CLXXX
3.060 Fc
3°) Produits et profits divers
- Prix de remboursement = 150 obl. x 500 Fc = 7.500 Fc
- Prix d’achat = 150 obl. x 450 Fc = 6.750 Fc
Bénéfice = 15 obl. x 50 Fc = 750 Fc
b) Ecritures
1) Lors du rachat
5031 Obligations rachetées 29.250
521 à Banque 29.250
Rachat de 65 obl. à 450 Fc
_________________________
2) Régularisation des intérêts au 31/12/1987
67111 Intérêts sur obligations 12.800
67112 Intérêts Prime de remboursement 2.040
166 à Intérêts courus 14.840
Régularisation 8 mois d’intérêts à charge
de l’exercice 1987
_______________________________
Au 01/01/1988, contre passer cette écriture
166 Intérêts courus 14.840
67111 à Intérêts s/obligations 12.800
67112 à Intérêts Prime de remb. 2.040
Pour solde du compte 470
____________ _____________
3) Au 01/05/1988
Ecriture de remboursement compte tenu de 15 obligations déjà rachetées et sorties au
tirage au sort.
16112 Emprunt – obligations à MT 84.000
67111 Intérêts sur obligations 19.200
4714 à Obligations échues à payer 75.888
4716 à Obligations coupon à payer 15.360
4423 à Impôts et taxes rec. 4.452
5031 à Obligations rachetées 6.750
755 à Produits divers 750
Etablissement du coupon n°2 à payer
_____________ _____________
67112 Intérêts Prime de remboursement
2061 à Prime de remboursement 3.060
Amortissement de la prime de 3.060
remboursement
_______________ _____________
N.B : Au fur et à mesure du tirage au sort des obligations rachetées, le compte obligations
rachetées sera soldé.
IX.4. Conversion d’un emprunt – obligations
Convertir un emprunt – obligations c’est remplacer un premier emprunt à taux
d’intérêts élevé par un deuxième emprunt à taux d’intérêts moins élevé.
CLXXXI
Résolution
a) Calculs préliminaires
La situation de l’ancien emprunt est la suivante :
Obligations vivantes 545
Obligations remboursées 155
700
Prime déjà amortie 3.100 Fc (155 x 30 Fc = 4.650 Fc)
b) Ecritures
1°) 47111 Obligations à placer 6% 300.000
161122 à Emprunt – obl. à MT 300.000
Emission de 600 obl. à 6 % , taux d’intérêts à
500Fc VR
_______________ _______________
2°) 161121 Emprunt – obligations 8 % (545 x 510 Fc) 277.950
47141 à Obligations à rembourser 175.950
47142 à Obligation à échanger 102.000
345 obligation à rembourser x 510 Fc
200 obligation à échanger x 510 Fc
_______________ _________________
3°) 47110 Obligataires cpte de souscription (600 x 470 Fc) 282.000
2061 Prime de remboursement (30 Fc x 600) 18.000
47111 à Obligation à placer 6% 300.000
Souscription du nouvel emprunt
_________________ ____________
4°) 521 Banque (400 oblig. x 470 Fc) – 8.000 Fc 180.000
2023 Commission bancaire (20 Fc x 400) 8.000
47110 à Obligataires compte de souscription 188.000
Libération des 400 nouveaux obligataires
CLXXXIII
_________________ _____________
5°) 4714 Obligations échues à payer 175.950
521 à Banque 173.880
4423 à Impôts et taxes recouvrables 2.070
Remboursement de 345 obligations
Taxe mobilière 20 % sur prime de
remboursement
_________________ ______________
6°) 47142 Obligations à échanger
47110 à Obligataires cpte souscription 102.000
4423 à Impôts et taxes recouvrables 94.000
521 à Banque 1.200
Echange de 200 obligation de 540 Fc à 470 Fc. 6.800
Taxe mobilière 20 % sur 6000 Fc
_______________ _____________
7°) 67112 Intérêts payés 16.350
2061 à Prime de remboursement 16.350
Pour solde du compte 1738 pour 10.350 Fc +
6.000 Fc = 16.350 Fc
________________ ______________
CLXXXIV
X. Généralités
Cette opération concerne les entreprises sociétaires qui détiennent des
participations dans une ou plusieurs autres sociétés.
1. Définition des participations
Les participations sont les titres qu’une société détient dans le capital d’une
autre société en vue d’exercer un contrôle ou une influence sur celle-ci. Les sociétés entre
lesquelles il existe des liens de participation sont appelées « sociétés apparentées ». Celles-ci
forment un groupe.
2. Distinction des sociétés apparentées
1°) La société mère
C’est la société qui détient plus de 50 % du capital d’une autre société.
2°) La filiale
C’est une société dépendante de la société mère, c’est-à-dire une société dans laquelle
la société mère détient plus de 50 % du capital.
3°) Les sociétés associées au groupe
Ce sont les sociétés dans lesquelles les sociétés du groupe détiennent au moins 20 %
des droits de vote ou de contrôle.
4°) Les sociétés multi-groupes
Il s’agit des sociétés dans lesquelles deux ou plusieurs groupes se partagent la quasi
totalité du capital de ces sociétés et sont de ce fait administrées collégialement. On les appelle
également « sociétés communautaires d’intérêts ».
3. Sortes de participations
On distingue les participation directes, réciproques, indirectes ou en cascade, en circuit
et les filiales mixtes dont les schémas se présentent comme suit :
1. Les participations directes = filiations simples
A B B est une filiale directe A
2. Les participations réciproques ou croisées
A B A détient m % des parts de B, B détient n % des parts de A
B C C = filiale directe de B
A = filiale directe de C
5. Filiale mixte
A B = filiale directe de A
C = filiale directe de A et de B
B C d’où C = filiale mixte de A et de B
b) Le contrôle conjoint
C’est le partage du contrôle d’une entreprise exploitée en commun par un
nombre limité d’associés ou d’actionnaires, qui déterminent de commun accord les politiques
financière et commerciale. Ce contrôle nécessite ou exige l’existence d’un accord contractuel
qui prévoit l’exercice du contrôle conjoint et établit les décisions essentielles à la réalisation
des objectifs de l’entreprise contrôlée et qui nécessitent le consentement de tous les associés
participant à ce contrôle (34).
c) L’influence
C’est le pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une
entreprise sans en détenir le contrôle (35).
Une société participante est censée exercer une influence notable sur une
société participée lorsque la première société détient au moins 20 % du capital de la seconde
société. Il est à noter que l’exercice de cette influence existe lorsque (36):
1°) la société participante possède un représentant dans les organes de direction
ou de surveillance de la société participée.
2°) elle participe aux décisions stratégiques
3°) il existe des opérations interentreprises importantes ou des liens de
dépendance technologique
4°) il existe un échange de personnel de direction
3.2. Pourcentage de contrôle et pourcentage d’intérêts
a) Le pourcentage de contrôle
Le pourcentage de contrôle d’une société mère dans une filiale correspond à
l’ensemble des droits de vote détenus par la société mère elle même (contrôle direct) ainsi que
par les autres sociétés du groupe placées sous contrôle exclusif de la société mère (contrôle
indirect) (37).
Le calcul de ces droits doit prendre en considération la présence éventuelle
dans le capital de la filiale, de titres sans droit de vote ou, au contraire, de titres à droit de vote
double.(38)
b) Le pourcentage d’intérêt
Le pourcentage d’intérêts d’une société mère dans une filiale correspond à la
fraction du patrimoine de cette filiale dont la société mère est directement ou indirectement
propriétaire.
Exemple 1 : l’organigramme d’un groupe de société se présente comme suit –calculez les %
de contrôle et d’intérêts
1°) Pourcentage de contrôle de M dans F1= 70 %
M Pourcentage d’intérêts = 70 %
33
Ibidem 70%
34
Bernard Caspard et Gérard Enselme, op. cit., p. 470
35
Idem,
F1 p. 471
36
Ididem
37
Barmand30%Caspard et Gérard Enselme, op. cit. p. 468
38
Ibidem
F2
CLXXXVII
70%
F2
Solution
Sociétés % de contrôle % d’intérêts Méthodes de consolidation
F1 60 % 60 % Intégration globale
F2 5 % + 70% = 75 % 5 % + 70 x 60/100 = 47 % Intégration globale
F2
Solution
Exemple 4(39) :
La société M détient 80 % du capital de A, 25 % du capital de B, 42 % du capital de C.
A détient 15 % du capital de D et 35 % du capital de F
B détient 8 % du capital de F
C détient 18 % du capital de F et 25 % du capital de F
D détient 80 % du capital de G et 30 % du capital de E
Le capital de C est composé de 100.000 actions dont 60.000 actions ordinaires et 40.000
actions à droit de vote double.
39
Exercice tiré du livre de Bernand Gaspard et Gérard Anselme, Exercice de comptabilité approfondie, Edition
Litec, Paris, 2000, p.312
CLXXXVIII
La société M détient 42.000 actions C dont 12.000 actions ordinaires et 30.000 actions à droit
de vote double.
La société B est une société administrée conjointement par la société M et 3 autres sociétés :
1°) Présentez l’organigramme du groupe M
M
80 % 42 %
25%
A B C
35 %
15 % 8% 18%
D F
30 % 25%
80 %
G E
2. Calcul du % de contrôle de M dans C dont le capital comprend des actions à droit de vote
double
Comme M détient 12.000 actions ordinaires et 30.000 actions à droit de vote double.
% de contrôle = 12.000 + (30.000 x 2) x 100
60.000 + (40.000 x 2) = 51,43 %
3. Détermination des % de contrôle d’intérêts et de la méthode de consolidation à retenir
Stés % de contrôle % d’intérêts Méthodes de consolidation
A 80 % 80 % Intégration globale
B 25 % 25 % Intégration proportionnelle
C 51,43 % 42 % Intégration globale
D 15 % 15 % x 80/100 = 12 % Non consolidé (pas contrôlé)
E 0 % + 25 %=25 % 30% x 80x15/100 + 25x42/100 Mise en équivalence
+ 30 x12/100 + 25x42/100
= 3,6 +10,5 = 14,1
F 35%+0%+18%=53% 35x80/100 +8x25/100+18x42/100 Intégration globale
= (28+2+7,56)%
= 37,56 %
G 0 % 80x15/100 x 80/100 =9,6 % Non consolidé
NB : Lorsque l’actif net de la filiale est partagé avant le résultat, cette écriture
se présentera par exemple comme suit :
101 Capital filiale
11 Réserve filiale
131 Résultat filiale
110 Réserves consolidées
1310 à Résultat consolidé
261 à Titres de participation
10702 à Intérêts minoritaires
___________ ____________
2. Quelques exemples des retraitements
a) L’élimination des comptes réciproques des créances et des dettes et des charges et des
produits
Exemple : les sociétés F1 et F2 sont consolidées par intégration globale au sein du groupe
GM
Le 01/07/n-1 la filiale F1 a accordé un prêt de 100.000 Fc à la filiale F2 au taux de 5%.
Ce prêt et remboursable en 5 amortissements constants le premier juillet de chaque année.
On demande d’enregistrer les retraitements concernant l’élimination de cette opération au
31/12/n
Solution
Au 31/12/n , la situation de ce prêt se présente comme suit :
- Capital à rembourser : 100.000 Fc – 20.000 Fc = 80.000 Fc
- Intérêts se rapportant à l’exercice n = 80.000 x 5/100 x 6/12 = 2.000 Fc
- Intérêts de l’exercice n – 1 : 100.000 Fc x 5/100 x 6/12 = 2.500 Fc
Intérêts totaux de l’exercice n = 4.500 Fc
CXCI
Retraitement du bilan
183 Intérêts courus Filiale 25.000
276 à Intérêts courus Sté mère 25.000
Exemple 2 : Les 25.000 Fc sont encaissés au coiurant de l’exercice n+1. Rappelons que cette
opération n’a pas d’incidence sur les résultats de l’exercice n+1 de ces deux
sociétés. D’où on se contentera de rectifier uniquement leurs bilans par l’écriture suivante :
NB : La colonne des retraitements enregistre les élimination à faire des plus
values sur cession réalisées à l’intérieur du groupe, des profits réalisés sur les marchandises
vendues à l’intérieur du groupe qui se trouvent encore dans le stock de la société acheteuse,
des titres de participation, des créances et dettes réciproques et de la part de la société mère
dans le capital, les réserves et le résultat de la Filiale.
A Bilan de la Filiale P
2312. Bât. admn. et commerc. 140.000 101. Capital social 400.000
CXCVI
NB : Le capital de la filiale est divisé en 400 parts de 1.000 Fc VN. La société mère détient
240 parts soit 60 %. Présentez le bilan consolidé de ces deux sociétés.
Résolution
1. Méthode de la valeur mathématique ou intrinsèque des titres de participation
Vi des titres de la filiale = 500.000 Fc /400 = 1.250 Fc
1º) Vi des participations = 240 parts x 1.250 Fc = 300.000 Fc
500 .000 x 60
ou 100
Valeur d’acquisition - 312.000 Fc
Différence de consolidation = - 12.000 Fc
2º) Intérêts minoritaires = (500.000 - 300.000) Fc = 200.000 Fc
Ces intérêts se décomposent comme suit :
101 Capital : 40 % de 400.000 Fc = 160.000 Fc
11 Réserve : 40 % de 60.000 Fc = 24.000 Fc
131 Résultat : 40 % de 40.000 Fc = 16.000 Fc
SNC 40 % de 500.000 Fc = 200.000 Fc
3º) Bilan consolidé (voir après la 2ème méthode)
2. Méthode de partage de l’actif de la filiale
2.1. Partage après le résultat de l’actif de la filiale
1º) Tableau de partage
Nº Intitulés Montants Sté M 60 % Filiale 40 %
101 Capital 400.000 240.000 160.000
11 Réserve 60.000 36.000 24.000
131 Résultat 40.000 24.000 16.000
NB : Les participations et les comptes réciproques (461, 462, 471 et 470) sont éliminés du
bilan consolidé.
NB : - Les éléments d’actif et du passif exigible de la filiale sont intégrés à 60 % dans le bilan
consolidé
- Les comptes réciproques sont éliminés à concurrence de ce %, c’est-à-dire intégrés à 40%
c) Par la méthode de mise en équivalence
A Bilan consolidé P
2312.Bât. admn. et commerc. 180.000 101. Capital social 800.000
245 Matériel de transport 300.000 11. Réserve 282.000
261 Participations 300.000 131 Résultat 60.000
276 Dividende courru Sté F 20.000 10602 Diff. de consolidation - 12.000
31 Marchandises 200.000 SNC 1.130.000
411 Clients 90.000
47321. Débiteurs divers Filiale 180.000
521. Banque 160.000 401. Fournisseurs 180.000
402 Effets à payer 120.000
1.430.000 1.430.000
NB : Les titres de participations sont évalués à leur valeur intrinsèque en faisant apparaître
la différence de consolidation au passif du bilan, tous les autres portes du bilan de la
société M restant inchangés
2.2. Partage de l’actif de la Filiale avant le résultat
1°) Tableau de partage
Nº Intitulés Montants Sté M 60 % Filiale 40 %
101 Capital social 400.000 240.000 160.000
11 Réserve 60.000 36.000 24.000
CXCVIII
2. Tableau de consolidation
Valeurs
Nº Intitulés Sté M Sté F Cumul Retrait
consolidées
a) Actif
2313 Bât.adm.et commerciaux 180.000 140.000 320.000 - 10.000 chez M 310.000
245 Matériel de transport 300.000 200.000 500.000 - 500.000
261 Titres de participation 312.000 - 312.000 - 312.000 chez M 0
276 Dividende courru Sté F 20.000 20.000 - 20.000 chez M 0
31 Marchandises 200.000 160.000 360.000 - 17.500 chez M 342.500
411 Clients 90.000 130.000 220.000 - 220.000
4661 Filiale compte courant 180.000 - 180.000 - 180.000 chez M 0
521 Banque 160.000 150.000 310.000 - 310.000
Total actif 1.442.000 780.000 2.222.000 - 539.500 1.682.500
b) Intérêts majoritaires
101 Capital social 800.000 - 800.000 - 800.000
11 Réserve 282.000 - 282.000 - 282.000
131 Résultat 60.000 - 60.000 - 60.000
10601 Différence de consolidation - - - - 28.500 - 28.500
A 3. Bilan consolidé P
2313. Bât.adm.comc.(320.000 – 10.000) 310.000 a) Intérêts majoritaires
245. Mat. de transport 500.000 101. Capital social 800.000
31 Marchandises (360.000-17.500) 342.500 11. Réserve 282.000
411 Clients 220.000 131 Résultat 60.000
521 Banque 310.000 10602 Différence de consolidation - 28.500
CC
SNC 1.113.500
b) Intérêts minoritaires
101 Capital social 160.000
11. Réserves 24.000
131. Résultat 16.000
10602 Moins-value - 11.000
SNC 189.000
401. Fournisseurs 260.000
402 Effets à payer 120.000
1.682.500 1.682.500
NB : Une autre façon de procéder est de ne pas diminuer les valeurs immobilisées et les
stocks consolidés des profits inter – groupe et d’ajouter à la différence de
consolidation proprement dite la moins – value de la filiale dans les éliminations
pratiquées. Dans le cas de notre exemple :
- la différence de consolidation proprement dite = - 12.000 Fc
- moins – value subie par la filiale = + 11.000 Fc
Différence de consolidation = - 1.000 Fc
Le bilan consolidé va se présenter comme suit :
A Bilan consolidé P
2313 Immeuble 320.000 a) Intérêts majoritaires
245. Mat. Roulant 500.000 104. Capital social 800.000
31 Marchandises 360.000 11. Réserve 282.000
411 Clients 220.000 13.0 Résultat 60.000
521. Banque 310.000 Différence de consolidation - 1.000
SNC 1.141.000
b) Intérêts minoritaires
10.4 Capital social 160.000
11. Réserves 24.000
130. Résultat 16.000
1491 Moins – value - 11.000
SNC 189.000
40. Fournisseurs 260.000
53 Effets à payer 120.000
1.710.000 1.710.000
Ces comptes n’ont à subir aucun retraitement, aucune opération interne n’est à éliminer. On
demande :
1) de présenter dans le journal de consolidation les écritures conduisant au bilan consolidé au
31/12/n+2
2) de présenter le tableau de partage de l’actif de la filiale
3) de présenter le bilan consolidé
Solution
a) Calcul de l’écart d’acquisition
Capital 8.000
Réserve 12.000
Résultat 2.000
SNC 22.000
+ Plus - value 2.000
SNC 24.000
Partage de l’actif de F
Part de M = 24.000 x 70 /100 = 16.800 Fc
Valeur d’acquisition = - 19.600 Fc
Ecart d’acquisition = - 2.800 Fc
b) Ecritures de consolidation
1º 222 Terrain Sté M 10.000
2312 Bâtiments administr. et commerciaux 52.400
244 Matériels Sté M 60.000
261 Titres F 19.600
Autres actifs circulants sté M 100.000
101 à Cap. social M 50.000
11 à Réserve sté M 100.000
131 à Résultat sté M 12.000
à Dettes sté M 80.000
Prise en compte du bilan de la sté M
_____________ _______________
2º 222 Terrain Sté F 1.000
2312 Bâtiments administr. et commerciaux 5.000
244 Matériels Sté F 20.000
Autres actifs circulants Sté F 37.000
101 à Cap. social F 8.000
11 à Réserve Sté F 23.000
131 à Résultat Sté F 5.000
à Dettes Sté F 27.000
Prise en compte du bilan de la Sté F
CCII
____________ 31/12/n+2______________
3º 222 Terrains 500
2312 Bâtiments administr. et commerciaux 1.500
11 à Réserve Sté F 2.000
Constatations des écarts d’évaluation
____________31/12/n+2 _____________
4º 11 Réserve Sté F (1500 Fc x 1/15 x 1,5)
131 Résultat Sté F (1500 Fc x 1/15 x 1) 150
2831 à Amortissement de 100
construction (1500 x 1/15 x 2,5) 250
_____________31/12/n+2 ____________
5º 10601 Ecart d’acquisition 2.800
261 à Titre Sté F 2.800
Constations de l’écart d’acquisition
_____________ ______________
6º 110 Réserves consolidées (2.800 Fc x1/10x1,5) 420
1310 Résultats consolidés (2.800 Fc x1/10x1,0) 280
10601 à Ecart d’acquisition 700
Amortissement de l’écart d’acquisition
_____________ ____________
7º 101 Capital Sté F 8.000
11 Réserves F (23.000 + 2.000 - 150) Fc 24.850
261 à Titres Sté F 16.800
110 à Réserves consolidées 70 % 6.195
de (8000+24850)-16800Fc
10604 à Intérêts minoritaires 30 % 9.855
de (8000 + 24.850) Fc
Elimination des participants et mise en
évidence des intérêts minoritaires
____________ _____________
8º 131 Résultat Sté F (5000 - 100) Fc 4.900
1310 à Résultat consolidé 70 % 3.430
10604 à Intérêts minoritaires 30 % 1.470
de 4.900 Fc
Calcul du résultat consolidé et des intérêts
minoritaires dans le résultat de F
_________ ____________
9º 101 Capital Sté M 50.000
11 Réserve Sté M 100.000
131 Résultat Sté M 12.000
100 à Capital bilan consolidé 50.000
110 à Réserves consolidées 100.000
1310 à Résultat consolidé 12.000
Par solde des comptes débités
___________ ____________
NB :
- Pour les opérations qui se rapportent aux exercices précédant l’exercice à la fin duquel on
établit l bilan consolidé, on rectifie le compte des réserves
- Pour les opérations qui se rapportent à l’exercice à la fin duquel on établit le bilan
consolidé, on rectifie le compte de résultat de l’exercice
D Résultats consolidés C
280 3.430
Sc. 15.150 12.000 Résultat sté M
15.430 15.430
D Intérêts minoritaires C
9.865
Sc. 11.325 1.470
11.325 11.325
Exemple : Une société mère possède 60 % des parts d’une filiale A, laquelle possède 30 %
des parts d’une filiale B.
Schéma : Sté M
A
via
B
sur
cte
ire
ind
60 %
ion
pat
tici
Par
30 %
Sté A
Le pourcentage d’intérêts que la sté M détient indirectement = Sté
60 Bx 30/100 = 18 %
Pour présenter le bilan consolidé des trois société, la société mère pourra procéder par l’une
des trois méthodes suivantes :
1) Consolidation à partir du calcul des Vi ou mathématique des titres des sociétés concernées
par la consolidation
2) Consolidation directe : Ici on calcule d’abord les parts de la société mère dans la filiale A
sans tenir compte des parts de cette dernière dans la société B. On calcule ensuite les
parts de la société mère dans la filiale B. Enfin on additionne les deux parts et on calcule
la plus ou moins - value de consolidation
3) Consolidation par étapes
- On consolide d’abord les bilans des filiales A et B
- On consolide ensuite le bilan des sociétés (AB) et de la société mère
Exemple : Les bilans de 3 sociétés se présentent de la manière suivante :
Sté M Sté A Sté B
Actif 920.000 870.000 550.000
Titres Sté A 350.000 - -
Titres Sté B 120.000 90.000 -
1.390.000 960.000 550.000
Passif
101Capital social 920.000 600.000 300.000
11 Réserve 200.000 150.000 100.000
131 Résultat 60.000 70.000 50.000
1.180.000 820.000 450.000
Passif exigible
401 Fournisseurs 130.000 140.000 100.000
402 Effets à payer 80.000 - -
1.390.000 960.000 550.000
Information complémentaires :
- le capital de la société - mère est divisé en : 10.000 actions
- le capital de la société A est divisé en 1.200 actions de 500 Fc VN. La société mère
possède 720 actions soit 60 %
- le capital de la société B est divisé en 600 actions de 500 Fc VN. La société mère possède
240 actions soit 40 %. La société A possède 180 actions soit 30 %
Présentez le bilan consolidé de ces 3 sociétés
RESOLUTION
1. Méthode des valeurs mathématiques des titres
1º) Calcul des Vm et évaluation des titres
a) Evaluation des titres de M et de A dans B
CCV
Minorité de B
101. Capital : 30 % de 300.000 = 90.000 Fc
11. Réserve : 30 % de 100.000 = 30.000 Fc
131. Résultat : 30 % de 50.000 = 15.000 Fc
135.000 Fc
2º) Ecritures de consolidation
1º Actif Sté A 870.000
261 Participation de A dans B 90.000
101 à Capital Sté A 600.000
11 à Réserve Sté A 150.000
131 à Résultat Sté A 70.000
401 à Fournisseur A 140.000
Reprise du bilan de la Sté A
______________ ______________
2º Actif Sté B 550.000
101 à Capital Sté B 300.000
11 à Réserve Sté B 100.000
131 à Résultat Sté B 50.000
401 à Fournisseurs Sté B 100.000
Reprise bilan Sté B
_______________ ______________
3º 101 Capital Sté A 600.000
101 Capital Sté B 300.000
CCVI
b) Intérêts minoritaires
Société A
104 Capital social 240.000
11 Réserve 60.000
13. Résultat 28.000
Plus - value de consolidation 18.000
SNC Sté A 346.000
Société B
104. Capital social 90.000
11 Réserve 30.000
13 Résultat 15.000
SNC sté B 135.000
Passif exigible 450.000
2.340.000 2.340.000
SNC 820.000
Participations - 90.000
SNC à partager 730.000 438.000 292.000
Valeur d’acquisition - 350.000
Différence de consolidation 88.000
Bilan consolidé
ACTIF 2.100 a) Intérêts de la Sté participante
104 Capital social 400
11 Réserve 133
13. Résultat 67
SNC 600
b) Intérêts minoritaires 936
CCXI
Informations complémentaires
- le capital de la société A est divisé en 600 parts de 100 Fc, VN. La société B détient 50
parts acquises à 8.000 Fc
- le capital de la société B est divisé en 160 parts de 100 Fc, VN, La société A détient 50
parts acquises à 16.000 Fc
1º) Comparaison des Vi et des Va
Vi des parts de la société A = 150.000Fc/600 = 250 Fc, Vi ≠ Va
Va des parts de A par b = 8.000Fc/50 = 160 Fc
Vi des parts de la société B = 28.000Fc/160 = 175 Fc , Vi ≠ Va
Va des parts de B par A = 16.000Fc/50 = 320 Fc
Conclusion : Il faut établir et résoudre un système d’équation à deux inconnues pour
déterminer la Vi des parts de chaque société.
2º) Résolution du système d’équations
Soit X la Vi des parts de la société A
Soit Y la Vi des parts de la société B
600 x = 60.000 + 80.000 + 10.000 - 16.000 + 50 y
160 y = 16.000 + 10.000 + 2.000 - 8.000 + 50 x
600 x - 50 y = 134.000 600 x - 50 y = 134.000
- 50 x + 160 y = 20.000 - 600 x + 1920 y = 240.000
1870 y = 374.000
CCXII
370 .000
y = 1870 = 200 Fc
600 x - 50 y = 134.000
600 x - 50 (200 Fc) = 134.000
600 x = 144.000
144 .000
x = 600 = 240 Fc
b) Société B
Nombre des parts survivantes (160 – 50) parts = 110 parts
Vi x 200 Fc
SNC (Intérêts minoritaires) 22.000 Fc
Dont capital 110 parts x 100 Fc - 11.000 Fc
Surplus (réseau + résultat) 11.000 Fc
Or dans le bilan réserve + résultat = - 12.000 Fc
D’où moins - value - 1.000 Fc
NB : La troisième écriture peut être scindée en deux écritures pour mettre en évidence
l’élimination des participations et les intérêts minoritaires.
Exercice :
A la fin d’un exercice les comptes de résultat d’une société et de sa filiale se présentent
comme suit :
D 13 Résultat Société mère C
601.Achat marchandises 80.000 701. Ventes des marchandises 150.000
6031 Variations des stocks -15.000 706. Services vendus 30.000
604Autres achats 8.000 77. Revenus financiers 25.000
61. Transport 2.000
62. Services exérieures A 5.500
63. Services extérieures B 5.000
64. Impôts et taxes 800
65. Charges diverses 1.000
66. Charges de personnel 8.600
67 Frais financiers 1.200
681 Dotation aux amort. 3.600
691 Dotation aux prov. d’expl. 4.300
Sc100.000
205.000 205.000
D 13 Résultat de la Filiale C
601.Achat marchandises 96.000 701. Ventes des marchandises 200.000
6031 Variations des stocks +18.000 706. Services vendus 50.000
604 Autres achats 7.000 77. Revenus financiers 32.000
61. Transport 6.000
62. Services exérieures A 13.000
63. Services extérieures B 3.000
64. Impôts et taxes 1.100
65. Charges diverses 1.200
66. Charges de personnel 7.200
67 Frais financiers 18.000
681 Dotation aux amort. 4.700
691 Dotation aux prov. d’expl. 2.800
Sc 104.000
282.000 282.000
RESOLUTION
2) Tableau de consolidation
Valeurs
Nº Comptes Sté M Sté A Cumul Retraitement
consolidées
1. Produits et profits
701. Ventes des marchandises 150.000 200.000 350.000 - 60.000 chez F 290.000
706 Servvice vendus 30.000 - 30.000 - 10.000 chez M 20.000
77 Revenus financiers 25.000 50.000 75.000 - 15.000 chez M 60.000
1138.Résultat HAC - 32.000 32.000 - 32.000 chez F 60
Totaux (a) 205.000 282.000 487.000 - 117.000 370.000
2. Charges et pertes
601. Achats de marchandises 80.000 96.000 176.000 - 60.000 chez M 116.000
6031Variations des stocks - 15.000 + 18.000 + 3.000 + 4.000 chez M + 7.000
6031 Variations des stocks 65.000 114.000 179.000 - 56.000 chez M 123.000
605. Autres achats 8.000 7.000 15.000 - 15.000
61. Transport consommé 2.000 6.000 8.000 - 8.000
62. Services extérieures A 5.500 13.000 18.500 - 10.000 chez F 8.500
63. Services extériteurs B 5.000 3.000 8.000 - 8.000
64. Impôt et taxes 800 1.100 1.900 - 1.900
65 Charges diverses 1.000 1.200 2.200 - 2.200
66. Charges de personnel 800 1.100 1.900 - 1.900
67. Frais financier 1.200 18.000 19.200 - 15.000 chez F 19.200
68. Dotation aux am. et prov. 3.600 4.700 8.300 - 8.300
69. Dotations aux prév. d’expl
Totaux (b) 105.000 178.000 283.000 - 81.000 202.000
Résultat consolidé (a - b) 100.000 104.000 204.000 - 36.000 168.000
Impôt sur le résultat consolidée 38.500 40.000 78.540 78.540
Résultat net à affecter consol. 61.500 63.960 125.460 - 36.000 89.460
Résultat hors groupe 40 % de 11.184
(63.960)
Résultat du groupe 78.276
NB : - 40% de 36.000 = - 14.400 = 25.584 – 14.400 = 11.184 Fc
Explication de l’élimination du profit de 4.000 Fc
Il est à noter que ce profit est compris dans le SF de 55.000 Fc de la société mère.
D’où il faudrait faire 55.000 Fc – 4.000Fc = 51.000 Fc.
Mais dans la colonne des retraitements et au niveau du compte 6031 Variations
des stocks,on a fait + 4.000Fc. C’est en appliquant la formule de calcul des sorties ou du stock
vendu en inventaire intermittent.
En effet dans cette méthode :
Sorties = Achats + SI – SF = 80.000 Fc + 40.000Fc – 55.000Fc
CCXVII
SC : 168.000
370.000 370.000
49
Gérard Bodt, Comment évaluer l’entreprise, Ed. Comptabilité et production, 2ème édition, Bruxelles, 1960, p.53
50
G. DEMAY ; Comment juger une entreprise, Analyse et évaluation, Edition Dunod économie, Paris
1970, p.79
51
CCXX
53
G. Demay, op. cit., p.84
CCXXI
Goodwill = Valeur total de l’entreprise - Somme des valeurs des éléments qui
la constituent.
Il est à noter que dans l’évaluation de l’entreprise, on considère que celle-ci a
une valeur intrinsèque (valeur patrimoniale) à laquelle il faudrait ajouter une valeur
additionnelle appelée en anglais (goodwill, en français « fonds de commerce » et qui
représente la valeur attribuée aux éléments incorporels tels que l’image de marque, l’enseigne,
le nom commercial, la qualité des produits et des hommes etc., et qui explique une forte
capacité bénéficiaire (54).
La valeur économique de l’entreprise est composée de ces éléments. Selon
Gérard de Bodt, cette valeur étant égale à la moyenne de la valeur substantielle et de la valeur
de rendement, le goodwill correspond par voie de conséquence à la différence entre la valeur
de l’entreprise ainsi fixée et la valeur substantielle. (55)
XI.3. Les méthodes d’évaluation
Il existe plusieurs méthodes lesquelles font l’objet de diverses variantes selon
les auteurs (56).
Celles-ci présentent sous la forme brute faisant référence à la valeur
substantielle, soit sous la forme nette faisant référence à l’actif net réel.
C’est cette deuxième forme qui sera retenue dans ce cours> Mais avant de voir
les différentes méthodes d’évaluation, nous allons d’abord démontrer la fraction suivante :
c, qui interviendra dans certaines méthodes.
−n
1−(1+t )
3.1. Démonstration de la fraction t
n
C×t (1+t )
n
On sait que : a = (1+t ) −1
n
t(1+t )
n
Il est à noter que la fraction (1+t ) −1 (a)
Représente l’annuité de 1 Fc placé pendant n années à t %.
a
n
t (1+t )n a(1+t ) −1
n n
C = (1+t ) −1 = t(1+t ) (b)
n
(1+t ) −1
n
NB : La fraction t(1+t ) représente le capital qu’il faudrait emprunter pendant n années
pour rembourser 1 Fc. Celui-ci est déjà calculé dans les tables financières.
n
n (1+t )
n (1+t ) −
(1+t ) −1 (1+t )n
t(1+t )n = t (1+t )m
(1+t )2 n −(1+t )m
(1+t )n (1+t )2n −(1+t )n
= t(1+t )m = t (1+t )2 n
54
Idem
55
Gérard de Bodt., Op. cit. p.20
56
Jacky Mailler, op. cit., p. 314
CCXXII
(1+t )2 n (1+t )n n
1 (1+t ) .(1+t )
−2 n
1 (1+t )
−n
2n 2n − −
= t (1+t ) - t (1+t ) = t t =t t
1−(1+t )−n
= t
Solution
Soit x la valeur recherchée
12
X x 100 = 18 Fc => 0,12 x = 18 => 18/0,12 = 150 Fc
Preuve : 150 x 12= 18 Fc
100
2°) Calcul basé sur le dividende moyen d’une suite d’exercice passés
Exemple : A la fin de trois exercices successifs, une SARL a distribué un
dividende global respectivement de 21 Fc, 30 Fc, et 27 Fc
Calculez la valeur financière à un taux de capitalisation de 12 %
(21+ 30+27 )Fc
=26 Fc
Dividende moyen = 3
12
=26 Fc
X x 100 => 0,12 x = 26 Fc
26
=217 Fc
X = 0,12
3º) Calcule basé sur l‘actualisation de dividendes futurs.
CCXXIII
( ) ( ) ( ) ( )
n 1 2 n
1 1 1 1
n
Rn=0 1+t = C 1+t
+ C2 1+t + …Cn 1+t
Le cash – flow est compris dans le sens de l’excédents courant des recettes
futures sur les dépenses futures.
57
Jacky Mailler, op. cit. p. 299
CCXXIV
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
1 2 3 4 5 6
1 1 1 1 1 1
VAN = 5000 1,1 + 5000 1,1 + 6000 1,1 + 6000 1,1 +5500 1,1 + 5000 1,1 +
( ) ( 1,1 )
7 8
1 1
4500 1,1 + 4000 – 16.000
VAN = (4.545 + 4.130 + 4.501 + 4.098 + 3.415,5 + 2.20 + 2.565 + 1.868) Fc – 16.000 Fc =
11.947,5 Fc
NB : les facteurs d’actualisation sont respectivement de à 0,909 ; 0,826 ; 0,751 ;
0,683 ; 0,621 ; 0,564 ; 0,513 et 0,467
4) La méthode classique
V = Actif net réel + m fois le bénéfice de l’exercice ou x % du chiffre d’affaires annuel.
5) La méthode Retail
Celle-ci est utilisée dans le cas d’entreprises industrielles.
V = Valeur liquidative + valeur de rendement
2
NB : Si la société est cotée, on ajoute la valeur boursière à la moyenne ci-dessus et on divise
par 2
6) La méthode CHARMONT
V = Actif net réel + Valeur de rentabilité + x % du chiffre d’affaires
3
NB : Le coefficient à appliquer au chiffre d’affaires est établi en prenant 40 % de la valeur
ajoutée exprimée en % du chiffre d’affaires et du rapport entre le capital investi et le
chiffre d’affaires exprimé en %
Càd C = 40 ( VA x 100/CA + Capital investi x 100/CA)
7) La méthode de l’Union Européenne des experts comptables, économiques et
financiers (UEC) ou méthode de la durée limitée de la rente du goodwill (ou de la
rente abrégée de goodwill)
V = Actif net réel + (Bénéfice de l’exercice – Actif net réel x Taux de capitalisation) (1-(1+t)
A B 100 t
V = A + ( B – A x i) (1 – (1 +t)-n
100 t
8) La méthode de l’union des experts comptables européens.
Cette méthode dérive de la précédente
V = Actif net + (Bénéfice de l’exercice – Valeur substantielle x taux de capitalisation) 1 – (1 +t) - n
100 t
Vs = A + (B – Vs x i) (1 – (1 + t)- n
100 t
−n
1−(1+t )
=
En posant t Vo, on aura
Vs = A + (B - VSt) Vo = A + Bvo = Vst.Vo
Vs+ Vst.Vo = A + Bvo
CCXXV
A+BVo
Vs (1 + t.Vo) = A + Bvo => Vs 1+tVo
9) La méthode des praticiens ou procédé de la valeur moyenne
Cette méthode est également appelée méthode indirecte ou allemande.
V = Actif net réel + valeur de rentabilité
2
goodwill = V – Actif net réel
On peut obtenir la valeur de ces éléments en appliquant la formule suivante
goodwill = Vr – Actif net
2
Démonstration
A+Vr A Vr A Vr
V= 2 = 2 + 2 =A- 2 + 2
A A
puisque A - 2 = 2
Vr− A
V=A+ 2
Vr− A
D’où goodwill = V - A = 2
10) La méthode des anglo – saxons ou indirecte (ou méthode de la capitalisation du super
bénéfice)
V = Actif net + [ 1/taux d’actualisation (Bén. de l’exerc. – Actif net réel x Taux d’intérêt à moyen terme)]
1
Goodwill = V - Actif net = tauxd ' actualisation (Bénéfice de l’exercice - Actif net100
x taux d’intérêt)
11) La méthode d’achat des résultats annuels
CCXXVI
Dans cette méthode on considère que l’acheteur est prêt à payer au vendeur m années de
super bénéfice (58)
V = actif net réel + m (Bénéfice de l’exercice – Actif net réel x taux d’intérêt )
100
Goodwill = V - Actif net = m (Bénéfice de l’exercice – Actif net réel x taux d’intérêt )
an
V = A + 1+i⋅an (CB – t x CPNE)
XI.4Exercice
Les états financières d’une entreprise se présentent comme suit :
a) Bilan (en Fc)
Actif immobilisé 1.000 Capitaux propres 500
Actif circulant 1.000 Dettes à L & MT 800
Dettes à CT 700
2.000 2.000
NB : Les éléments d’actifs ont enregistré une plus – value de 500 Fc à l’inventaire extra –
comptable effectué
- La valeur liquidative est inférieure de 30 % à l’actif net réel
b) Compte d’exploitation
Charges 1.460 Vente 1.600
Sc 140
1.600 1.600
58
NB :
- Les charges financières s’élèvent à 80 Fc dont à moyen terme 60 Fc et à CT 20 F
- CRP : 40 % de 140 = 56 Fc
- RN à effectuer 60 % de 140 Fc = 84 Fc
- Dividende versé = 40 Fc
- Valeur ajoutée = 60 % du CA
1°) Donnez une évaluation de cette entreprise en appliquant les valeurs ci-après :
- Taux d’intérêt sur le marché financier 7 %
- Taux d’actualisation du super – profit : 10 %
- Taux de rendement moyen des actions cotées : 6 % = taux de capitalisation
- Durée d’actualisation : 8 ans
- Pour la méthode classique : n fois le bénéfice net = 3
- Pour la méthode des anglo – saxons, taux d’actualisation = 12,50 %
- Pour la méthode d’achat des résultats annuels : m = 4
2°) Présentez dans un tableau récapitulatif les différentes valeurs trouvées et indiquez celle
qui se rapprochent de la moyenne de ces différentes évaluations.
Solution
a) Calculs préliminaires
1°) Actif net réel = Actif – Passif exigible + Plus value
= 2.000 Fc – [800 + 700] Fc + 500 Fc = 1.000 Fc
2°) Valeur substantielle = Actif + Plus – value
= (2.000 + 500) Fc = 2.500 Fc
3°) CPNE = Actif net réel + Dettes à L & MT
= (1000 + 800) Fc = 1800 Fc
= Capitaux propres + Réserves + Plus – values de réévaluation + Dettes à L & MT
= (500 + 500+800) Fc = 1800 Fc
2
5°) Par la méthode CHARMONT
V = Actif net réel + valeur de rentabilité + x % du chiffre d’affaires
3
NB : VA 60 % du CA
Capital x 100 = 500 x 100 = 31,25 %
CA 1600
x % du CA = 40 (60 + 31,25) = 36,5 %
100
V = (1000 + 840 + 1600 x 36,5/100 = 1000 + 840 + 584 = 808 Fc
3 3
BIBLIOGRAPHIE
5) Jacky Mailler, Gestion et comptabilité des sociétés commerciales, Edition Clet, Paris
1989, Tome 2
6) Albert Rapin et Jean Poly, Comptabilité des sociétés, Dunod, Paris 1973
7) Louis Chalon, Comptabilité et organisation des sociétés Librairie Vanderlinden,
Bruxelles 1961, Tome 3
8) Roger de Smet, Gilbert Husquet et Hondengen Daniel, Cours de comptabilité des
sociétés, Edition C.R.P., Kinshasa 1982
9) Michel C. Vaes, Comptabilité 3, Université catholique de Louvain
10) Raymond Jacques, Traité complet de comptabilité des sociétés, Editions comptables,
commerciales et financières Bruxelles 1947
11) Mulumba Ntambwe Luboya, Syllabus de comptabilité des sociétés, I.S.C. de Kisangani
Année académique 1989-1990
12) Philippe Dartois, Manuel de Droit commercial zaïrois, Nouvelles éditions africaines,
Paris 1971
13) R. Saugues, G. Richard, J. Pecoup et M. Rideau, Commerce, Edition Dunod, Paris 1965
CONTENU DU COURS.........................................................................................................................................I
INTRODUCTION...................................................................................................................................................1
CHAPITRE 1. GENERALITES............................................................................................................................2
I.1. LA SOCIÉTÉ.....................................................................................................................................................2
I.1.1. Définition................................................................................................................................................2
I.1.2. Distinction des sociétés............................................................................................................................2
I.1.3. Exemples d’actes de commerce..............................................................................................................3
I.1.4. Différence entre un acte de commerce et un acte civil............................................................................3
I.1.5. Conditions juridiques de fonds pour constituer une société....................................................................3
I. 2. LES SOCIÉTÉS COMMERCIALES.......................................................................................................................4
CCXXXI
1−(1+t )−n
3.1. Démonstration de la fraction t ..........................................................................................211
3.2 Les méthodes d’évaluation......................................................................................................................211
XI.4 EXERCICE..................................................................................................................................................216
BIBLIOGRAPHIE..............................................................................................................................................219
TABLE DES MATIERES..................................................................................................................................220