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INTERNATIONALE
Pr Menchif Mehdi
Plan du cours
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I. Le concept de fiscalité internationale
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I- Concept de fiscalité internationale
a- Définition:
La fiscalité internationale désigne les règles fiscales mondiales qui s'appliquent aux transactions entre deux ou
plusieurs pays (également appelés États) dans le monde.
Elle englobe toutes les questions fiscales découlant des lois sur l'impôt sur le revenu d'un pays qui comportent
un élément d'extranéité.
Tous les impôts sont prélevés en vertu de leur législation nationale par les gouvernements fédéraux, nationaux
ou locaux.
Il n'existe pas de loi fiscale mondiale distincte qui régisse les transactions transfrontalières
Il n'existe pas de tribunal fiscal international ni d'organe administratif chargé des questions fiscales
internationales.
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I- Concept de fiscalité internationale
a- Les objectifs :
Objectifs
Améliorer la compétitivité nationale
par des mesures fiscales et pour
promouvoir la croissance économique.
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II. Le droit fiscal international (DFI)
a) Emergence du DFI
e) Les règles du droit interne régissant la territorialité en matière d’impôt sur le revenu (I/R)
f) Les règles du droit interne régissant la territorialité en matière d’impôt sur les sociétés (I/S)
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II- Le droit fiscal international (DFI)
a- Emergence du DFI:
Les raisons du développement de Des inégalités flagrantes au niv eau international entre les pays
Diverses distorsions
l’économie mondiale dév eloppés, pays émergents et pays en v oie de
dév eloppement;
L’augmentation du nombre de Des problèmes fiscaux liés aux activ ités et situations économiques
multinationales qui inv estissent au niv eau à caractère international lorsque l’interv ention de plusieurs
international souverainetés pour l’imposition d’un revenu, d’un produit ou d’un
bénéfice issus des opérations internationales dev ient nécessaire
et entraîne par conséquent une double imposition;
La mise en place des accords de libre-
échange au niv eau international Les paradis fiscaux;
Etc…
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II- Le droit fiscal international (DFI)
a- Emergence du DFI:
L'hégémonie d'une économie globalisée, bâtie sur l'idéologie libérale capitaliste, instaurant l'ouverture des
frontières, favorisant les flux transfrontaliers dans le sens d'une libre circulation des biens, des capitaux et des
personnes, a engendré de « nombreux problèmes fiscaux »
Les problèmes fiscaux internationaux naissent de la contradiction entre la mobilité des personnes, des
marchandises, des services ou des capitaux et la segmentation de l'espace planétaire en juridictions fiscales
distinctes recherchant, à partir d'un territoire déterminé, la captation des produits résultant de leur lois
d'impôts. (Pr. B. Castagnède)
La cause première de ces problèmes est l'un des principes clés du droit international public : celui de la
souveraineté, bien plus renforcée, en droit fiscal « manifestation du « pouvoir régalien » de l'Etat ».
L’émergence d’un droit fiscal international s'acclimatant avec la souveraineté fiscale des États ; et ce,
essentiellement, par le biais de traités internationaux (clauses fiscales dans les traités ou conventions purement
fiscales) tendant à protéger aussi bien les recettes de l'État que le contribuable.
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II- Le droit fiscal international (DFI)
b- les sources du DFI:
Les sources de droit fiscal international varient selon les pays, mais elles proviennent généralement du droit
interne, du droit international qui limitent la souveraineté fiscale des Etats, et de la jurisprudence.
b.1 Les sources internes: Elles sont propres au Maroc et naissent de l’exercice de sa propre souveraineté.
✓ La loi interne :
Certaines lois au Maroc comprennent des dispositions qui régissent la fiscalité des transactions
internationales en présence ou en absence d’une convention fiscale internationale.
Il s’agit principalement du code général des impôts qui est révisé par les lois de finances
Au Maroc, seule la loi peut créer et modifier les règles relatives au régime fiscal, l’assiette, les taux ainsi que
les modalités de recouvrement de l’impôt (article 71 de la Constitution)
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II- Le droit fiscal international (DFI)
b- les sources du DFI:
✓ La doctrine administrative :
Il s’agit d’une interprétation de loi ou une prise de position administrative que le contribuable peut
bien évidemment combattre
Se sont des instructions, des notes circulaires, des réponses ministérielles diverses et le rescrit.
Exemple: la direction générale des impôts émet chaque année une note circulaire dans laquelle elle
explique les dispositions contenues dans la loi de finance. Cette note engage l’adm inistration des
impôts
Une convention fiscale est un traité entre deux pays visant à éviter la double imposition des personnes et des
entreprises, à lutter contre la fraude et l’évasion fiscale internationale.
elle prévoit essentiellement comment est déterminée la résidence fiscale (le lieu d'imposition de sorte que le
citoyen ou l'entreprise d'un pays résidant dans un autre pays ne soit pas imposé une fois dans chaque pays)
les règles de rattachement des revenus et enfin les méthodes de calcul de l’impôt.
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II- Le droit fiscal international (DFI)
b- les sources du DFI:
b.2.1 Evolution des conventions fiscales :
Le premier modèle de conventions fiscales a été établi sous la direction de la société des nations en 1928 à
la fin de la première guerre mondiale (Conférence de Genève).
Ce modèle a été révisé grâce aux travaux de réflexion en 1943, qui a consacré uniquement le principe
d’imposition dans le pays source (conférence de Mexico).
en 1946 (conférence de Londres) qui a été adopté le partage du droit d’imposer entre le pays de la source
et le pays de la résidence.
A partir des années soixante, le comité fiscal de l’OCDE ont repris les travaux et ont abouti à l’établissement
d’un modèle de convention en 1963 pour régler les différends fiscaux de double imposition entre les pays
développés, membres de l’OCDE.
Le modèle de l’OCDE, conçu et développé pour faire prévaloir les intérêts des pays développés a été
vivement critiqué par les pays en développement qui ont réclamé un modèle conventionnel propre.
Vers 1968, l’ONU a manifesté son intérêts pour les problèmes de double imposition des pays en
développement suite à l’accroissement de leur nombre (la période post indépendance).
Ce regain d’intérêt a abouti en 1979 par l’adoption par l’ONU d’un modèle élaboré conjointement par des
groupes d’experts des pays développés et ceux des pays en développement)
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II- Le droit fiscal international (DFI)
c- La souveraineté dans le D.F.I
Permet à chaque État d’exercer sur son territoire La souveraineté implique le droit de prélever des
l’ensemble de ses droits, il s’agit d’une impôts, d’en assurer le contentieux mais ne
autonomie technique avec une exclusivité permet pas de légiférer à l’intention de pays
d’application sur un territoire déterminé. tiers.
L’autonomie technique: Contient toutes les règles d'assiette, de taux, de liquidation et de recouvrement
nécessaires à sa m ise en œuvre, même si son contenu a été élaboré sous l'influence
d'un autre système.
L’exclusivité d’application sur un territoire donné: Le système fiscal s'applique à l'exclusion de tout système
concurrent, dans un territoire géographique déterm iné où il est
l'unique pourvoyeur de ressources fiscales d'un budget.
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II- Le droit fiscal international (DFI)
c- La souveraineté dans le D.F.I
Décision obtenue dans un Etat n’est en principe exécutoire que dans cet Etat
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II- Le droit fiscal international (DFI)
d- Les objectifs du D.F.I
Déterminer les conditions d’imposition des Fixer les règles d’imposition des revenus des biens
opérations internationales, c’est-à-dire, des ou du capital détenus par un résident d’un Etat sur
opérations faites par un résident d’un Etat sur le le territoire d’un autre Etat.
territoire d’un autre Etat ou avec un résident d’un
autre Etat.
Son application ne peut avoir lieu, que si une opération ou un bien donnés sont susceptibles d’être soumis à deux
souverainetés fiscales distinctes et concurrentes.
Chaque Etat essaie d'imposer le maximum des opérations et revenus à l'intérieur de son territoire.
D’où l’intérêt d’analyser tout d’abord les règles du droit interne régissant la territorialité tant en matière d’impôt
sur le revenu que pour l’impôt sur les sociétés.
Même si le Maroc n’a pas d’impôt sur la fortune, certaines conventions fiscales contiennent un article relatif à
l’imposition de la fortune (Danemark, la Finlande, la Norvège, le Luxembourg, l’Espagne, l’Allemagne, la Russie, la
Roumanie, la Pologne, la Bulgarie, le Canada, l’Algérie, le Liban). 14
II- Le droit fiscal international (DFI)
e- Les règles du droit interne régissant la territorialité en matière d’impôt sur le revenu (I/R) :
En vertu : Art. 23 du CGI : sont passibles de l'I.R au Maroc, quelle que soit leur nationalité, les personnes
physiques :
❑ Ayant au Maroc leur domicile fiscal, à raison de l’ensemble de leurs revenus et profits de source marocaine
et étrangère ;
❑ N'ayant pas au Maroc leur domicile fiscal, à raison de l’ensemble de leurs revenus et profits de source
marocaine ;
❑ Ayant ou non leur domicile fiscal au Maroc, qui réalisent des bénéfices ou perçoivent des revenus dont le
droit d’imposition est attribué au Maroc en vertu des conventions tendant à éviter la double imposition en
matière d’I.R.
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II- Le droit fiscal international (DFI)
e- Les règles du droit interne régissant la territorialité en matière d’impôt sur le revenu (I/R) :
Il en découle que le champs d’application de l’impôt sur le revenu est déterminé par référence aux critères
suivants :
❑ Personnel: Résidence
❑ Conventionnel : Droit d’imposer attribué au Maroc dans le cadre des conventions de non double
imposition conclues avec un certain nombre de pays.
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II- Le droit fiscal international (DFI)
e- Les règles du droit interne régissant la territorialité en matière d’impôt sur le revenu (I/R) :
Domiciliation fiscale
03 critères hiérarchiques
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II- Le droit fiscal international (DFI)
e- Les règles du droit interne régissant la territorialité en matière d’impôt sur le revenu (I/R) :
• La permanence de l'habitation, condition essentielle, suppose que le logement aménagé à cette fin est
réservé par le contribuable à son usage et ou à celui de sa famille de manière continue et non occasionnelle
(voyages d'affaires, stages, vacances ou tout autre court séjour).
• Le logement se définit par toute forme d'habitation dont dispose le contribuable à titre de propriétaire, de
locataire, d'usufruitier (droit d’utiliser le bien et d’en percevoir les revenus sans être le propriétaire),
d'occupant…
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II- Le droit fiscal international (DFI)
e- Les règles du droit interne régissant la territorialité en matière d’impôt sur le revenu (I/R) :
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II- Le droit fiscal international (DFI)
e- Les règles du droit interne régissant la territorialité en matière d’impôt sur le revenu (I/R) :
En vertu des dispositions de l'article 23 du C.G.I, toute personne ayant séjourné au Maroc d'une manière
continue ou discontinue pendant plus de 183 jours, est considérée comme ayant son domicile fiscal au
Maroc.
La période de séjour commence à courir à partir du 1er jour de l'entrée de l'intéressé au Maroc.
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II- Le droit fiscal international (DFI)
e- Les règles du droit interne régissant la territorialité en matière d’impôt sur le revenu (I/R) :
La période de 365 jours peut chevaucher sur deux années civiles, dans ce cas la durée de séjour est réputée
remplie lorsque le contribuable a résidé au Maroc pour une durée supérieure à 183 jours sur toute période de
365 jours à compter de la première date d'entrée de la personne au Maroc.
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II- Le droit fiscal international (DFI)
e- Les règles du droit interne régissant la territorialité en matière d’impôt sur le revenu (I/R) :
Exemple:
31/03/2021
01/12/2020 31/12/2020
Date d’entrée du
contribuable
Si à cette date, le contribuable a l’intention de prolonger son séjour au Maroc, il doit déposer sa déclaration
au titre des revenus dans les délais de déclaration prévus à l’article 82 :
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II- Le droit fiscal international (DFI)
e- Les règles du droit interne régissant la territorialité en matière d’impôt sur le revenu (I/R) :
Sous réserve des dispositions de l'article 86 , les contribuables sont tenus d'adresser, par lettre recommandée avec
accusé de réception ou de remettre contre récépissé à l'inspecteur des impôts du lieu de leur domicile fiscal ou
de leur principal établissement, une déclaration de leur revenu global de l'année précédente, établie sur ou
d'après un imprimé-modèle de l'administration, avec indication de la ou les catégories de revenus qui le
composent, et ce :
- avant le 1er mars de chaque année, pour les titulaires de revenus professionnels, déterm inés selon le régime du
bénéfice forfaitaire, et/ou de revenus autres que les revenus professionnels ;
- avant le premier mai de chaque année, pour les titulaires de revenus professionnels déterm inés selon le régime
du résultat net réel ou celui du résultat net simplifié. 23
II- Le droit fiscal international (DFI)
e- Les règles du droit interne régissant la territorialité en matière d’impôt sur le revenu (I/R) :
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II- Le droit fiscal international (DFI)
e- Les règles du droit interne régissant la territorialité en matière d’impôt sur le revenu (I/R) :
Exemple (suite):
Si à cette date, le contribuable a l’intention de prolonger son séjour au Maroc, il doit déposer sa déclaration
au titre des revenus dans les délais de déclaration prévus à l’article 82 :
Déclaration 2020:
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II- Le droit fiscal international (DFI)
f- Les règles du droit interne régissant la territorialité en matière d’impôt sur les sociétés (I/S) :
En vertu de Art. 23 du CGI, Les sociétés, qu'elles aient ou non un siège au Maroc, sont imposables à l'impôt sur
les sociétés à raison de l'ensemble :
✓ Des produits, bénéfices et revenus se rapportant aux biens qu'elles possèdent, à l’activité qu'elles exercent
et aux opérations lucratives qu'elles réalisent au Maroc, même à titre occasionnel ;
✓ Des produits, bénéfices et revenus dont le droit d’imposition est attribué au Maroc en vertu des conventions
tendant à éviter la double imposition.
Cas particulier, concernant les sociétés non résidentes (n’ayant pas leur siège au Maroc), elles sont soumises à
une retenue à la source en vertu de l'article 15 du C.G.I, sur les revenus qu'elles perçoivent en contrepartie de
travaux qu'elles exécutent ou de services, qu'elles rendent:
✓ soit pour le compte de leurs propres succursales ou leurs établissements au Maroc;
✓ soit pour le compte de personnes physiques ou morales indépendantes, domiciliés ou exerçant une activité
au Maroc.
Toutefois, lorsque les travaux sont exécutés ou les services sont rendus au Maroc par l'établissement ou la
succursale au Maroc de la société non résidente sans intervention du siège étranger, la retenue à la source
n'est pas applicable.
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II- Le droit fiscal international (DFI)
f- Les règles du droit interne régissant la territorialité en matière d’impôt sur les sociétés (I/S) :
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II- Le droit fiscal international (DFI)
f- Les règles du droit interne régissant la territorialité en matière d’impôt sur les sociétés (I/S) :
✓ Les dividendes, intérêts, plus-values et autres revenus de source étrangère dans les conditions de droit
commun, sous réserve des dispositions des conventions de non double imposition;
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II- Le droit fiscal international (DFI)
f- Les règles du droit interne régissant la territorialité en matière d’impôt sur les sociétés (I/S) :
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II- Le droit fiscal international (DFI)
f- Les règles du droit interne régissant la territorialité en matière d’impôt sur les sociétés (I/S) :
✓ Réalisation d’une activité lucrative au Maroc même occasionnelle. L'opération, même occasionnelle est
soumise à l'I.S., dès lors qu'en raison de sa nature, elle revêt un caractère lucratif. Exemple: opération
d’intermédiation.
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II- Le droit fiscal international (DFI)
f- Les règles du droit interne régissant la territorialité en matière d’impôt sur les sociétés (I/S) :
▪ Les redevances pour l'usage ou le droit à usage de droits d'auteur sur des œuvres littéraires, artistiques ou
scientifiques y compris les films cinématographiques et de télévision ;
▪ redevances pour la concession de licence d'exploitation de brevets, dessins et modèles, plans, formules et
procédés secrets, de marques de fabrique ou de commerce
▪ rémunérations pour la fourniture d'informations scientifiques, techniques ou autres et pour des travaux
d'études effectués au Maroc ou à l'étranger;
▪ rémunérations pour l'assistance technique ou pour la prestation de personnel mis à la disposition d'entreprises
domiciliées ou exerçant leur activité au Maroc ;
▪ droits de location et des rémunérations analogues versées pour l'usage ou le droit à usage d'équipements de
toute nature ; 31
II- Le droit fiscal international (DFI)
f- Les règles du droit interne régissant la territorialité en matière d’impôt sur les sociétés (I/S) :
▪ d’intérêts de prêts et autres placements à revenu fixe à l’exclusion de ceux énumérés à l’article 6 :
✓ des prêts octroyés en devises pour une durée égale ou supérieure à dix (10) ans
✓ des prêts octroyés en devises par la Banque Européenne d’Investissement (B.E.I.) dans le cadre
de projets approuvés par le gouvernement
▪ commissions et d'honoraires
▪ rémunérations des prestations de toute nature utilisées au Maroc ou fournies par des personnes non
résidentes.
Aucune retenue n’est appliquée si ces produits sont rattachés à l’activité d’un établissement stable situé au32Maroc
II- Le droit fiscal international (DFI)
g- Notion d’établissement stable
Avec le développement des entreprises à l’international par la création des succursales et filiales dans différents
pays, la notion d’établissement stable devient un critère majeur en droit fiscal international pour lever les
incertitudes sur la double imposition économique et / ou juridique.
Une double imposition juridique à lieu lorsqu’il s’agit d’impôts comparables réalisés par plus d’un État sur le même
contribuable sur le même revenu ou capital sur la même période. Cette double imposition résulte le plus souvent
des impôts et taxes effectués sur les transactions financières entre les différents pays.
Exemple :
Monsieur X est domicilié au Maroc et il est actionnaire d’une société anonyme Italienne.
La SA a fait des bénéfices est décide de les distribuer à ses actionnaires.
Monsieur X, en qualité d’actionnaire, reçoit un dividende de la SA Italienne.
Le Maroc considère que le dividende est un revenu imposable au Maroc vu que Monsieur X est domicilié au
Maroc. Un I/R est donc dû au Maroc.
L’Italie considère que le dividende est imposable en Italie, car la société distributrice est en Italie.
Ainsi le dividende est soumis à la même période (l’année à la quelle le dividende est distribué) à un impôt du
même type (I/R Maroc et I/R italien), auprès du même contribuable (Monsieur X) 33
II- Le droit fiscal international (DFI)
g- Notion d’établissement stable
Une double imposition économique à lieu lorsqu’il s’agit d’un même revenu ou capital soumis est imposé
successivement auprès de deux contribuable différent .
Exemple :
Il faut constaté qu’une société de capitaux (SA) est une personne juridique distinct de son propriétaire
(actionnaire), ainsi les deux sont assujetti à l’impôt indépendamment de l’un de l’autre.
La société de capitaux paye l’I/S et l’actionnaire paye l’I/R.
Lorsqu’un bénéfice est réalisé par une société de capitaux est soumis à l’I/S et une seconde fois lors de la
distribution à l’I/R auprès de l’actionnaire.
Un même revenu (le bénéfice) est soumis deux fois à l’imposition (I/S et I/R) auprès de deux contribuables
différents (société de capitaux et l’actionnaire).
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II- Le droit fiscal international (DFI)
g- Notion d’établissement stable
La notion d’établissement stable permet de déterminer si une activ ité industrielle ou commerciale exercée dans
un Etat est imposable, au lieu d’exercice des activités ou, au contraire, seulement au lieu de la résidence de
l’entreprise.
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II- Le droit fiscal international (DFI)
g- Notion d’établissement stable
En droit conventionnel, la notion d’établissement stable est souvent définie dans la convention fiscale et peut
être différente selon les conventions signées. Globalement il s’agit:
✓ une mine, un puits de pétrole ou de gaz, une carrière ou tout autre lieu d'exploration et d'extraction de
d'affaires
ressources naturelles;
✓ un point de vente;
✓ un entrepôt mis à la disposition d'une personne pour stocker les marchandises d'autrui;
✓ un chantier de construction, de montage ou des activités de surveillance s'y exerçant mais seulement
lorsque le chantier ou ces activités ont une durée supérieure à 6 mois;
dépendant
✓ la fourniture de services, y compris les services de consultants, par une entreprise agissant par
agent
l'intermédiaire de salariés ou d'autre personnel engagé par l'entreprise à cette fin, mais seulement
lorsque les activités de cette nature se poursuivent (pour le même projet ou un projet connexe) sur le
territoire de l'Etat contractant pendant une ou des périodes représentant un total de plus de 75 jours
dans les limites d'une période quelconque de 12 mois.
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II- Le droit fiscal international (DFI)
g- Notion d’établissement stable
Exemple: Lorsqu'une entreprise établie Maroc, exerce une activité en France ou au Sénégal, par l'intermédiaire
d'un établissement stable, la France ou le Sénégal sont en droit d'imposer les bénéfices réalisés par cet
établissement stable.
L'Etat du siège de l'entreprise doit alors éliminer la double imposition, soit en exonérant les bénéfices de cet
établissement stable imposables à l'étranger, soit en accordant un crédit d'impôt au titre de l'impôt payé dans
l'Etat de situation de l'établissement stable.
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III. Les conventions fiscales internationales
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III- Les conventions fiscales internationales
Rappel de la définition:
Une convention fiscale est un traité entre deux pays visant à éviter la double imposition des personnes et des
entreprises, à lutter contre la fraude et l’évasion fiscale internationale.
elle prévoit essentiellement comment est déterminée la résidence fiscale (le lieu d'imposition de sorte que le
citoyen ou l'entreprise d'un pays résidant dans un autre pays ne soit pas imposé une fois dans chaque pays)
les règles de rattachement des revenus et enfin les méthodes de calcul de l’impôt.
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III- Les conventions fiscales internationales
a- Les aspects fondamentaux des conventions fiscales
L’expression “traité” s’entend d’un accord international conclu par écrit entre États et régi par le droit
international.
L’article 2 de la Convention de Vienne sur le droit des traités
Les conventions fiscales bilatérales confèrent des droits et imposent des obligations aux deux États contractants,
mais pas aux tiers, y compris les contribuables.
Elles sont de toute évidence destinées à bénéficier aux contribuables des États contractants.
Le principe fondamental des conventions fiscales est celui de la réciprocité. Les dispositions de la quasi-totalité
des conventions fiscales bilatérales sont réciproques
Par exemple:
Si l’article (dividendes) prévoit un taux maximum d’imposition des dividendes versés par une société résidente
de l’État de la source à des actionnaires résidant dans l’autre État contractant, ce taux s’appliquera
également aux deux États contractants. quel que soit l’importance des flux de dividendes entre ces États, ou le
niveau de l’Etat (entre un pays développé et un pays en développement).
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III- Les conventions fiscales internationales
b- Les Types de traités conclus en matière fiscale
Il existe de nombreux traités qui portent sur des questions autres que la fiscalité, mais n’en contiennent pas
moins des dispositions fiscales.
Exemple:
Des conventions sur le transport aérien et des traités sur le commerce et les investissements, comme l’accord
régissant l’Organisation mondiale du commerce.
Ces conventions prévoient fréquemment des exceptions visant à assurer que toute question fiscale sera
exclusivement régie par la convention fiscale conclue entre les deux pays.
La multiplication des accords sur l’échange de renseignements fiscaux. ces accords sont conclus par des pays
à forte imposition avec des pays à faible imposition (ou sans imposition) avec lesquels ils ne concluraient
normalement pas de convention fiscale.
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III- Les conventions fiscales internationales
b- Les Types de traités conclus en matière fiscale
Ces accords sont conclus par des pays à forte imposition avec des pays à faible imposition (ou sans imposition)
avec lesquels ils ne concluraient normalement pas de convention fiscale.
En général, ces accords imposent aux pays à faible imposition (ou sans imposition) de communiquer des
informations dans les mêmes conditions que celles prévues à l’article 26 (échange de renseignements) des
conventions modèles des Nations Unies et de l’OCDE.
Pays initiateur: en 2014, les Etats-Unis d’Amérique en introduisent la loi FATCA (Foreign Account Tax
Compliance act / loi sur la conformité fiscale des comptes étrangers).
En 2014, Les pays Européens ont établie le CRS (Common Reporting Standard / Norme
commune de déclaration)
Fondement: L’échange automatique trouve son fondement dans la convention multilatérale concernant
l’assistance mutuelle en matière fiscale, effective par la signature de la Mutual Competent
Authorities Agreement (L'Accord multilatéral de l'autorité compétente).
Le 25 juin 2019, le Maroc a signé la convention multilatérale pour la mise en œuvre des mesures relatives aux
conventions fiscales, devenant ainsi, la 89ème juridiction à adhérer à la Convention, qui couvre maintenant
presque 1530 conventions fiscales.
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III- Les conventions fiscales internationales
c- Les négociation des conventions fiscales
Ouverture des négociations: • Echanges par les pays de leurs propres modèles (Dernière convention fiscale en
cas d’absence).
• Organisation d’une première réunion de négociation (deux rondes de
négociation, une dans chaque pays)
Durant les négociations: • Les équipes de négociation se mettent d’accord sur un texte, habituellement la
convention modèle des Nations Unies ou de l’OCDE, comme point de départ.
• Une fois que les deux parties ont présenté leur régime fiscal, le texte est négocié
article par article.
• Les parties du texte sur lesquelles les parties n’arrivent pas à s’accorder sont
généralement placées entre crochets, pour être examinées à un stade ultérieur.
• Une fois que la formulation de la convention est arrêtée, les parties y apposent
leurs initiales
Signature: • Des dispositions sont alors prises pour que le traité soit signé par un représentant
habilité (souvent un ambassadeur ou autre représentant de l’État).
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III- Les conventions fiscales internationales
c- Les négociation des conventions fiscales
Ratification: • Chaque État ratifie le traité en conformité avec ses propres procédures.
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III- Les conventions fiscales internationales
d- Les principes généraux des conventions fiscales internationales
PRINCIPES GENERAUX
Principe de supériorité de la convention fiscale sur le droit interne
Ce principe est généralement admis par le Maroc ainsi que par les autres Etats contractants. Cela signifie que qu’en
cas de contradiction entre les dispositions d’une loi interne et celles de la convention fiscale, ces dernières
l’emportent.
Cette supériorité des conventions fiscales sur le droit interne est une supériorité spécialisée (attribution du droit
d’imposer, limitation du taux d’imposition, instauration d’un crédit d’impôt).
Selon ce principe, si le droit interne permet d’éviter la double imposition, il est inutile de se référer au droit
conventionnel.
Dans le cas où le droit interne ne prévoit pas d’imposition là où la convention fiscale attribue le droit d’imposer, le
principe de subsidiarité implique logiquement que la non-imposition soit maintenue.
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III- Les conventions fiscales internationales
d- Les principes généraux des conventions fiscales internationales
La clause de non discrimination implique que, à situation égale, les ressortissants des états signataires,
bénéficient sur le territoire de l’autre Etat du même traitement, notamment fiscal, que les nationaux de cet
état.
C'est ainsi notamment que le Maroc ne peut appliquer à un ressortissant français, résident dans un Etat
tiers, qui perçoit des revenus de source marocaine, un régime moins favorable (en terme d’assiette, des
modalités d'imposition ,du taux) que celui qu'il accorde à des marocains qui résident dans ce même Etat
tiers et qui perçoivent les mêmes revenus. La même obligation incombe à la France dans le cas d'un
ressortissant marocain résident d’un Etat tiers qui perçoit des revenus de source française.
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III- Les conventions fiscales internationales
e- Les objectifs des conventions fiscales internationales
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III- Les conventions fiscales internationales
f- Les Modèles de conventions fiscales
l’Organisation de coopération et de
l’Organisation des Nations Unies
développement économiques
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III- Les conventions fiscales internationales
f- Les Modèles de conventions fiscales
38 pays
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III- Les conventions fiscales internationales
f- Les Modèles de conventions fiscales
Dernière
1ère Rév isé et rév ision
rév isé Modifié et rév isé
publication publié sous
sous la forme forme de à 10 reprises
de projet feuillets mobile
pour sa mise à
jours
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III- Les conventions fiscales internationales
f- Les Modèles de conventions fiscales
Structure organisationnelle
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III- Les conventions fiscales internationales
f- Les Modèles de conventions fiscales
Structure organisationnelle
Fonction:
Il rassemble de hauts représentants des autorités
fiscales des pays membres, est chargé du modèle
de convention et d’autres questions de coopération
internationale en matière fiscale
On y trouve en plus des articles des commentaires: de plus en plus importants pour l’interprétation et
l’application des conventions fiscales, y compris même de certains traités signés entre pays non membres
de l’Organisation.
Le modèle de convention de l’OCDE favorise les pays exportateurs de capitaux par rapport aux pays
importateurs de capitaux.
Souvent, il supprime ou allège la double imposition en imposant au pays de la source de renoncer à une
partie ou à la totalité de l’impôt sur certains types de revenus tirés par les résidents de l’autre pays
contractant.
ce modèle de convention convient si les flux d’échanges commerciaux et d’investissements entre les
deux pays sont raisonnablement comparables et que tous les revenus exonérés par le pays de la source
sont imposés par le pays de résidence.
En revanche, il n’est pas forcément adapté pour les pays importateurs nets de capitaux. C’est la raison
pour laquelle les pays en développement ont mis au point leur propre modèle de convention sous les
auspices de l’Organisation des Nations Unies.
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III- Les conventions fiscales internationales
f- Les Modèles de conventions fiscales
Application de la résolution
Début des travaux avec Elaboration Modèle de Rév ision du modèle 2004/69 du Conseil
la création, par la conv ention des Nations de conv ention économique et social,
résolution 1273 (XLIII) du Unies concernant les changement du nom du
Conseil économique et doubles impositions groupe d’expert, en Comité
social, du Groupe entre pays dév eloppés d’experts de la coopération
spécial d’experts des et pays en internationale en matière
conventions fiscales dév eloppement. fiscale.
entre pays développés
et pays en
développement. Fonction: Mettre à jour les commentaires détaillés
relatifs au Modèle de Conv ention des
Nations Unies.
Élaboration d’un Manuel
publication de plusieurs manuels utiles sur
de négociation des
les questions fiscales intéressant les pays
conv entions fiscales
en dév eloppement
bilatérales entre pays
dév eloppés et pays en
dév eloppement 58
III- Les conventions fiscales internationales
f- Les Modèles de conventions fiscales
Les principales différence entre le modèle des NU et de l’OCDE:
Le modèle de l’OCDE tient compte des positions des pays membres de l’OCDE.
Les pays membres qui sont en désaccord avec telle ou telle disposition du modèle de convention ont la
possibilité de formuler des réserves.
Les pays peuvent indiquer quelles dispositions ils n’ont pas l’intention d’insérer dans leurs
conventions fiscales.
Exemple:
plusieurs pays ont émis des réserves sur l’article 12 relatif aux redevances en indiquant
leur intention de les imposer à la source.
60
III- Les conventions fiscales internationales
g- Le contenu d’une convention fiscale
la structure et les principales dispositions d’une convention fiscale bilatérale inspirée des modèles de convention
de l’ONU et de l’OCDE.
Le chapitre I Article 1 Précise les personnes visées par la convention, soit en général les résidents des deux États
contractants,
Article 2 Décrit les impôts visés par la convention, soit généralement les impôts sur le revenu et sur la
fortune prélevés par les États contractants et leurs subdivisions politiques.
chapitre II art. 3 Définit les principaux termes employés dans la convention, notamment les termes généraux
art. 4 Définit la notion de «résident»
art. 5 Définit la notion d’«établissement permanent»
chapitre III Composé des articles 6 à 21 et porte sur ce qu’on appelle souvent les règles distributives de la convention
notamment sur les différents revenus que tire un résident d’un État contractant.
En général, ces dispositions précisent si un seul État contractant ou les deux (l’État dans lequel le
contribuable est résident (le pays de résidence) et l’État dans lequel le revenu a sa source (le pays de la
source))peut ou peuvent imposer le revenu et si le taux d’imposition est limité.
Les articles et les différents types de revenus sont:
Article 6 — Revenus immobiliers; Article 7 — Bénéfices des entreprises; Article 8 — Navigation maritime, intérieure et
aérienne; Article 9 — Entreprises associées et prix de transfert; Article 10 — Dividendes; Article 11 — Intérêts; Article 12 —
Redevances; Article 13 — Gains en capital; Article 14 — Professions indépendantes et libérales; Article 15 — Revenus
d’emploi; Article 16 — Tantièmes et rémunérations du personnel de direction; Article 17 — Artistes (du spectacle) et sportifs;
Article 18 — Pensions et prestations de sécurité sociale; Article 19 — Fonctions publiques; Article 20 — Étudiants, stagiaires
et apprentis; Article 21 — Autres revenus (soit tous les revenus qui ne sont pas traités dans les articles 6 à 20).
61
III- Les conventions fiscales internationales
g- Le contenu d’une convention fiscale
62
III- Les conventions fiscales internationales
h- étude de cas
63
IV- L’élimination de la double imposition internationale
2- Les mesures prise par le droit marocain pour éliminer la double imposition
64
IV- L’élimination de la double imposition internationale
1- Définitions et typologie de la double imposition internationale
Dans la pratique, il ne peut y avoir de double imposition internationale que lorsqu’une personne réalise des
opérations internationales
Une opération internationale: est toute opération qui est faite par un résident d’un Etat sur le territoire d’un
autre Etat, ou avec un résident d’un autre Etat.
Le problème est : quel est l’Etat qui est en droit d’appliquer l’impôt aux bénéfices qui se dégagent de ces
opérations?
Deux Etats sont ici concernés : d’un côté, l’Etat de la résidence et, de l’autre côté, l’Etat de la source
L’Etat source L’expression « Etat de la source » désigne l’Etat dans lequel un revenu donné prend
naissance soit parce que l’activité génératrice du revenu y est exercée ; soit parce que
le bien qui produit le revenu en question y est situé ; soit parce que le débiteur du revenu
y est domicilié ; soit, enfin, parce qu’un établissement stable y est constitué.
L’Etat de la désigne l’Etat où une personne est considérée comme « résidente » au sens de la loi
résidence fiscale dudit Etat. Pour les personnes morales, l’Etat de la résidence est généralement
l’Etat où la personne en question dispose du lieu de son siège social. il peut également
s’agir de son siège de direction effective.
65
IV- L’élimination de la double imposition internationale
1- Définitions et typologie de la double imposition internationale
on distingue entre deux types de double imposition internationale : la double imposition « juridique » et la double
imposition « économique ».
Une double imposition juridique à lieu lorsqu’il s’agit d’impôts comparables réalisés par plus d’un État sur le même
contribuable sur le même revenu ou capital sur la même période. Cette double imposition résulte le plus souvent
des impôts et taxes effectués sur les transactions financières entre les différents pays.
Une double imposition économique à lieu lorsqu’il s’agit d’un même revenu ou capital soumis est imposé
successivement auprès de deux contribuable différent .
L’intérêt majeur de cette distinction car c'est la première qui est principalement visée par les mesures de
l’élimination de la double imposition internationale.
La double imposition juridique est plus préjudiciable pour les contribuables que la double imposition
économique.
Dans le cas de la double imposition juridique, c’est une même personne qui doit supporter doublement
l’impôt sur le même bénéfice qu’elle aura réalisé, alors que dans la double imposition économique, il s’agit
de deux impôts qui sont supportés par deux personnes différentes ; le poids de la double imposition étant
moins lourd dans ce dernier cas.
66
IV- L’élimination de la double imposition internationale
2- les mesures prise par le droit marocain pour éliminer la double imposition
Les mesures que peut prendre un Etat en vue d’éliminer, ou tout au moins, d’atténuer la double imposition
internationale sont de deux types.
• Un Etat peut insérer dans son droit interne des mesures spécifiques qu’il est le seul à contrôler et dont
il supporte à lui seul le coût.
• Un Etat peut conclure des conventions fiscales internationales avec d’autres Etats en vue de
collaborer conjointement pour réduire l’effet de la double imposition.
67
IV- L’élimination de la double imposition internationale
2- les mesures prise par le droit marocain pour éliminer la double imposition
les mesures de droit interne marocain qui visent l’élimination de la double imposition internationale
en trois catégories :
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IV- L’élimination de la double imposition internationale
2- les mesures prise par le droit marocain pour éliminer la double imposition
Les exonérations d’impôt: l’impôt sur les sociétés: l’impôt sur le revenu
L’article 6 du CGI prévoit bon nombre d’exonérations qui s’appliquent dans le cas des sociétés engagées dans
les affaires à l’international.
Concernant les sociétés résidentes:
Le code général des impôts prévoit une seule et unique exonération qui bénéficie aux sociétés marocaines
réalisant des bénéfices à l’étranger
Il s’agit de l’exonération des dividendes et autres produits de participation similaires de source étrangère.
Cette exonération est prévue par
l’article 6-I-C-1°
Les exonérations d’impôt: l’impôt sur les sociétés: l’impôt sur le revenu
Les dividendes et autres produits de participation sim ilaires versés, m is à la disposition ou inscrits en compte par
des sociétés soum ises ou exonérées de l’impôt sur les sociétés à des sociétés ayant leur siège social au Maroc et
soumises audit impôt, à condition qu’elles fournissent à la société distributrice ou à l’établissement bancaire
délégué une attestation de propriété de titres comportant le numéro de leur identification à l’impôt sur les
sociétés.
Ces produits, sous réserve de l’application de la condition prévue ci-dessus, ainsi que ceux de source étrangère
sont compris dans les produits financiers de la société bénéficiaire avec un abattement de 100%. Cet abattement
est ramené à 60%, lorsque lesdits produits proviennent des bénéfices distribués par les organismes de placement
collectif immobilier (O.P.C.I) (loi 70.14) précités
70
IV- L’élimination de la double imposition internationale
2- les mesures prise par le droit marocain pour éliminer la double imposition
Les exonérations d’impôt: l’impôt sur les sociétés l’impôt sur le revenu
Contrairement aux sociétés résidentes, les sociétés étrangères qui réalisent des bénéfices au Maroc peuvent
bénéficier d’un grand nombre d’exonérations
• Les plus-values réalisées par les sociétés non-résidentes suite des cessions de valeurs mobilières cotées à la
bourse des valeurs du Maroc, à l’exclusion de celles résultant de la cession des titres des sociétés à
prépondérance immobilière (toute société dont l’actif brut immobilisé est constitué pour 75% au moins de sa
valeur, déterminée à l’ouverture de l’exercice);
• Les dividendes distribués par les banques Offshore à leurs actionnaires (Exonération abrogée par la loi de
finances 80-18 pour l’année budgétaire 2019);
• Les dividendes distribués par les sociétés holding offshore à leurs actionnaires, au prorata du chiffre d’affaires
offshore (Exonération abrogée par la loi de finances 80-18 pour l’année budgétaire 2019);
• Les div idendes et autres produits de participations similaires versés, mis à la disposition ou inscrits en compte des
non-résidents par les sociétés installées dans les zones franches d'exportation et provenant d'activités exercées
dans lesdites zones;
• Les bénéfices et les dividendes distribués par les titulaires d'une concession d'exploitation des gisements
d'hydrocarbures ;
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IV- L’élimination de la double imposition internationale
2- les mesures prise par le droit marocain pour éliminer la double imposition
Les exonérations d’impôt: l’impôt sur les sociétés l’impôt sur le revenu
• les produits des actions appartenant à la Banque Européenne d'Investissements, suite aux financements
accordés par celle-ci au bénéfice d'investisseurs marocains et européens dans le cadre de programmes
approuvés par le gouvernement.
• Les intérêts perçus par les sociétés non résidentes au titre :
❑ des prêts consentis à l’État ou garantis par lui ;
❑ des dépôts en devises ou en dirhams convertibles ;
❑ des prêts octroyés en devises pour une durée égale ou supérieure à dix (10) ans ;
❑ des prêts octroyés en devises par la Banque Européenne d’Investissement (B.E.I.) dans le cadre de
projets approuvés par le gouvernement
• Les droits de location et les rémunérations analogues afférents à l’affrètement, la location et la maintenance
d’aéronefs affectés au transport international.
• Les bénéfices réalisés par le titulaire ou, le cas échéant, chacun des co-titulaires de toute concession
d'exploitation des gisements d'hydrocarbures
• Les plus-values mobilières nettes de source étrangère réalisées par les sociétés ayant le statut Casablanca
Finance City
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IV- L’élimination de la double imposition internationale
2- les mesures prise par le droit marocain pour éliminer la double imposition
Les exonérations d’impôt: l’impôt sur les sociétés l’impôt sur le revenu
Le code général des impôts prévoit également des exonérations qui bénéficient aux personnes physiques aussi
bien résidentes que non résidentes. Elles permettent d’éliminer ou tout au moins d’atténuer les effets de la double
imposition internationale. Cependant elles sont moins nombreuses qu’en matière de l’impôt sur les sociétés.
• Selon L’article 24-1°, sont exonérés de l’IR les ambassadeurs et agents diplomatiques, les consuls et agents
consulaires de nationalité étrangère, pour leurs revenus de source étrangère, dans la mesure où les pays qu'ils
représentent concèdent le même avantage aux ambassadeurs et agents diplomatiques, consuls et agents
consulaires marocains.
• exonère de l’IR les personnes résidentes pour les produits qui leur sont versés en contrepartie de l'usage ou du
droit à usage de droits d'auteur sur les œuvres littéraires, artistiques ou scientifiques.
La loi ne précise pas l’origine des revenus exonérés, ce qui signifie que ladite exonération s’appliquerait aux dits
revenus quand ils sont de source étrangère.
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IV- L’élimination de la double imposition internationale
2- les mesures prise par le droit marocain pour éliminer la double imposition
Les exonérations d’impôt: l’impôt sur les sociétés l’impôt sur le revenu
La loi fiscale marocaine ne prévoit pas d’exonérations pour les personnes physiques non résidentes qui réaliseraient
des revenus de source marocaine.
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IV- L’élimination de la double imposition internationale
2- les mesures prise par le droit marocain pour éliminer la double imposition
Les crédits d’impôt étranger concernant seulement les personnes (morales et physiques) résidentes au Maroc et qu i
auraient réalisé des bénéfices ou revenus de source étrangère.
La loi de finances pour l’année budgétaire de 2019 a institué le crédit d’impôt étranger profitant aux sociétés
marocaines qui réalisent des bénéfices à l’étranger
• Lorsque les produits, bénéfices et revenus prévus aux articles 4 et 8 ci-dessus de source étrangère ont été soumis
à un impôt sur les sociétés dans le pays de la source avec lequel le Maroc a conclu une convention tendant à
éviter la double imposition en matière d’impôt sur les sociétés, l’impôt étranger, dont le paiement est justifié par
la société, est imputable sur l’impôt sur les sociétés dû au Maroc, dans la limite de la fraction dudit impôt
correspondant aux produits, bénéfices et revenus étrangers.
• Si les produits, bénéfices et revenus précités ont bénéficié d'une exonération dans le pays de la source avec
lequel le Maroc a conclu une convention tendant à éviter la double imposition prévoyant d’accorder un crédit
d’impôt au titre de l’impôt qui aurait été dû en l’absence, celle-ci vaut paiement.
75
IV- L’élimination de la double imposition internationale
2- les mesures prise par le droit marocain pour éliminer la double imposition
La possibilité de l’imputation de l’impôt étranger dans le cas des personnes physiques existe dans la loi fiscale
marocaine depuis que l’impôt sur le revenu a été institué au Maroc
Le code général des impôts dans son article 77 qui donne le droit aux personnes physiques résidentes d’imputer
l’impôt étranger qu’ils auraient supporté sur l’impôt dû au Maroc au titre des revenus de source étrangère sous
certaines conditions et limites suivantes:
• Le revenu de source étrangère doit provenir d’un pays ayant conclu une convention de non double
imposition avec le Maroc ;
• C’est le montant brut du revenu en question qui sert de base de calcul de l’impôt au Maroc ;
• Le montant de l’impôt étranger à imputer est plafonné au montant dû au Maroc sur le même revenu.
76
IV- L’élimination de la double imposition internationale
2- les mesures prise par le droit marocain pour éliminer la double imposition
Un régime fiscal favorables qui servent à alléger la charge fiscale de certaines sociétés qui réalisent des affaires à
l’international. Donc, si la double imposition n’est pas éliminée, son effet est néanmoins atténué.
Plusieurs régimes « dérogatoires » sont prévus par le code général des impôts. Ces régimes profitent soit à des
sociétés résidentes qui réalisent des bénéfices à l’étranger, ou bien à des sociétés non résidentes qui font des
affaires au Maroc
Actuellement, les régimes applicables sont:
• Le régime optionnel des sociétés non-résidentes adjudicataires de marchés de travaux, de construction
ou de montage ;
• Le régime des sociétés installées dans les zones franches d’exportation ;
• Le régime des sociétés ayant le statut de Casablanca Finance City « CFC ».
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IV- L’élimination de la double imposition internationale
2- les mesures prise par le droit marocain pour éliminer la double imposition
78
IV- L’élimination de la double imposition internationale
2- les mesures prise par le droit marocain pour éliminer la double imposition
Les zones franches d’exportation sont soum ises au Dahir n° 1-95-1 (24 chaabane 1415) portant promulgation de la
loi n° 19- 94 relative aux zones franches d'exportation (B.O. 15 février 1995)?
79
IV- L’élimination de la double imposition internationale
2- les mesures prise par le droit marocain pour éliminer la double imposition
1) Lorsque lesdites entreprises relèvent de l'impôt sur les sociétés, elles bénéficient :
a) de l'exonération totale durant les 5 premiers exercices consécutifs à compter de la date du début
de leur exploitation ;
b) de l'imposition au taux réduit de 8,75% pour les 10 exercices consécutifs suivants.
81
IV- L’élimination de la double imposition internationale
2- les mesures prise par le droit marocain pour éliminer la double imposition
83
IV- L’élimination de la double imposition internationale
2- les mesures prise par le droit marocain pour éliminer la double imposition
la législation applicable aux entreprises financières ou non financières telles que définies par la loi n°-10 relative au
Statut de « Casablanca Finance City
Impôt sur le revenu: Imposition au taux spécifique de 20% (non libératoire) pour les revenus salariaux perçus par le
personnel marocain et étranger des sociétés installées dans la place financière de Casablanca (pour une période
maximale de 5 ans à compter de la date de prise de fonction du salarié). 84
IV- L’élimination de la double imposition internationale
2- les mesures prise par le droit marocain pour éliminer la double imposition
• les personnes physiques résidentes et titulaires de pensions de retraite ou d’ayant cause de source
étrangère. L’article 76 du code général des impôts prévoit que les dites personnes, sous conditions
précises, bénéficient d’une réduction égale à 80% du montant de l'impôt dû au titre de leur pension.
85
IV- L’élimination de la double imposition internationale
3- les techniques d’élimination des doubles imposition dans les CFI
Malgré l’intérêt indéniable des mesures de droit interne, il n’en demeure pas moins que les conventions fiscales
internationales sont le principal outil en matière de l’élimination des doubles impositions internationales
Ces conventions expriment la volonté des Etats contractants à développer les courants de leurs échanges
bilatéraux en concédant une partie de leurs attributions d’imposition respectives.
86
IV- L’élimination de la double imposition internationale
3- les techniques d’élimination des doubles imposition dans les CFI
L’élimination de la double imposition dans une convention fiscale
Pour éliminer les doubles impositions, les conventions fiscales opèrent globalement de la même façon:
1. une catégorie de revenus se voit exclusivement soumise à l’impôt par l’un ou l’autre des deux
Etats contractants;
2. les autres revenus, il est prévu des méthodes alternatives d’élimination des doubles impositions au
cas où les dits revenus sont imposables dans les deux Etats simultanément.
87
IV- L’élimination de la double imposition internationale
3- les techniques d’élimination des doubles imposition dans les CFI
L’élimination de la double imposition dans une convention fiscale
Le pouvoir d’imposition d’un revenu donné est attribué à titre exclusif soit à l’Etat de la résidence, soit à l’Etat de la
source.
La double imposition du même revenu est par conséquent évitée, puisqu’un Etat seulement est autorisé à
soumettre ledit revenu à l’impôt.
Lorsque dans une convention, il est employé l’expression « Ne sont imposables que », celle-ci signifie qu’il y a «
exclusivité ».
« Les bénéfices d'une entreprise d'un Etat contractant ne sont imposables que dans cet Etat,
à moins que l'entreprise n'exerce ou n'ait exercé son activité dans l'autre Etat contractant
par l'intermédiaire d'un établissement stable qui y est situé…. »
l’article 7 de la convention Maroco-Canadienne
88
IV- L’élimination de la double imposition internationale
3- les techniques d’élimination des doubles imposition dans les CFI
L’élimination de la double imposition dans une convention fiscale
2. Les méthodes d’élimination des doubles impositions au cas où un même revenu se trouve assujetti à l’impôt
dans les deux Etats contractants:
A l’inverse du cas précédent, lorsque la convention dispose que des revenus donnés « sont imposables » dans un
Etat, cela signifie que les dits revenus peuvent être imposés dans cet Etat si la législation de cet Etat le permet.
Mais, dans ce cas, rien n’empêche l’autre Etat d’appliquer l’impôt aux mêmes revenus, puisque la convention
n’accorde pas l’exclusivité d’imposition au premier Etat.
La convention doit prévoir une disposition parallèle pour l’élimination de la double imposition éventuelle qui
apparaitrait dans le cas où l’autre Etat venait à imposer les mêmes revenus.
Généralement, et pour traiter cette situation, les conventions fiscales prévoient deux grandes méthodes de
l’élimination des doubles impositions : la méthode de l’exonération et la méthode de l’imputation
89
IV- L’élimination de la double imposition internationale
3- les techniques d’élimination des doubles imposition dans les CFI
L’élimination de la double imposition dans une convention fiscale
2. Les méthodes d’élimination des doubles impositions au cas où un même revenu se trouve assujetti à l’impôt
dans les deux Etats contractants:
Les méthodes de
l’exonération
La méthode de La méthode de l’exonération
l’exonération intégrale avec progressivité
Elle consiste à interdire à l’Etat de la Cette méthode consiste, pour l’Etat de
résidence de soumettre à l’impôt des Résidence, à exonérer les revenus dont le droit
revenus qui ont déjà été imposés dans l’Etat d’imposition a été attribué à l’Etat de la Source
de la source. par la Convention, mais l’Etat de Résidence peut
Simple d’application, cette méthode inclure les revenus exonérés pour le calcul de
présente, néanmoins, un inconvénient son impôt sur le reste des revenus.
majeur pour l’Etat de la résidence : Cette méthode est appelée également
le bénéficiaire du revenu échappe en partie méthode du taux effectif et permet de respecter
à la progressiv ité de l’impôt, quand il est la progressivité de l’impôt sur le revenu
appliqué un barème progressif.
90
IV- L’élimination de la double imposition internationale
3- les techniques d’élimination des doubles imposition dans les CFI
L’élimination de la double imposition dans une convention fiscale
2. Les méthodes d’élimination des doubles impositions au cas où un même revenu se trouve assujetti à l’impôt
dans les deux Etats contractants:
Exemple :
l’Etat de la résidence est de 35% pour 100 000 et de 40% pour 150 000
L’impôt est fixé à 30% dans l’Etat de la source
1- Si l’Etat de la résidence pratique l’exemption intégrale, la situation du contribuable se présente comme suit:
Elle consiste à interdire à l’Etat de la résidence de soumettre à l’impôt des revenus qui ont déjà été imposés
dans l’Etat de la source.
Impôt acquitté dans l’Etat de la source : 50 000 x 30 % = 15 000
Impôt acquitté dans l’Etat de la résidence : 100 000 x 35 % = 35 000
Impôt total supporté par le contribuable : 15 000 + 35 000 = 50 000
le bénéficiaire du revenu échappe en partie à la progressivité de l’impôt, quand il est appliqué un barème
progressif. 91
IV- L’élimination de la double imposition internationale
3- les techniques d’élimination des doubles imposition dans les CFI
L’élimination de la double imposition dans une convention fiscale
2. Les méthodes d’élimination des doubles impositions au cas où un même revenu se trouve assujetti à l’impôt
dans les deux Etats contractants:
Exemple :
l’Etat de la résidence est de 35% pour 100 000 et de 40% pour 150 000
L’impôt est fixé à 30% dans l’Etat de la source
2- Si l’Etat de la résidence pratique l’exemption avec progressivité, la situation du contribuable se présente
comme suit:
Impôt acquitté dans l’Etat de la source : 50 000 x 30 % = 15 000
l’impôt acquitté dans l’Etat de la résidence :
la base d’imposition : 100 000 + 50 000 = 150 000
l’impôt théorique sur cette base ( suivant le barème progressif) : 150 000 x 40 % = 60 000
L’impôt effectivement dû : 60 000 x ( 100 000 ÷ 150 000 ) = 40 000
L’impôt total supporté par le contribuable : 15 000 + 40 000 = 55 000 92
IV- L’élimination de la double imposition internationale
3- les techniques d’élimination des doubles imposition dans les CFI
L’élimination de la double imposition dans une convention fiscale
2. Les méthodes d’élimination des doubles impositions au cas où un même revenu se trouve assujetti à l’impôt
dans les deux Etats contractants:
Les méthodes
d’imputation
93
IV- L’élimination de la double imposition internationale
3- les techniques d’élimination des doubles imposition dans les CFI
L’élimination de la double imposition dans une convention fiscale
2. Les méthodes d’élimination des doubles impositions au cas où un même revenu se trouve assujetti à l’impôt
dans les deux Etats contractants:
Exemple: La méthode d’imputation intégrale:
Le crédit d’impôt étranger est déduit totalement de l’impôt de l’Etat de résidence
Un contribuable dispose d’un revenu total de 150 000 dont 100 000 de l’Etat de sa résidence et 50 000 de l’Etat de
la source.
Le taux de l’impôt est de 25% dans l’Etat de la résidence et de 30% dans l’Etat de la source.
Si l’Etat de la résidence autorise l’imputation intégrale, la situation du contribuable se présente comme suit :
94
IV- L’élimination de la double imposition internationale
3- les techniques d’élimination des doubles imposition dans les CFI
L’élimination de la double imposition dans une convention fiscale
2. Les méthodes d’élimination des doubles impositions au cas où un même revenu se trouve assujetti à l’impôt
dans les deux Etats contractants:
Exemple: La méthode d’imputation ordinaire:
l’imputation est plafonnée au montant de l’impôt qui serait dû dans l’Etat de la résidence, en raison des revenus
de source étrangère, en l’absence de convention
Un contribuable dispose d’un revenu total de 150 000 dont 100 000 de l’Etat de sa résidence et 50 000 de l’Etat de
la source.
Le taux de l’impôt est de 25% dans l’Etat de la résidence et de 30% dans l’Etat de la source.
Si l’Etat de la résidence autorise l’imputation ordinaire, la situation du contribuable se présente comme suit :
Impôt acquitté dans l’Etat de la source : 50 000 x 30% = 15 000
Imputation autorisée dans l’Etat de la résidence : (Elle est limitée au montant de l’impôt dû dans l’Etat de la
résidence à raison du revenu provenant de l’Etat de la source) = 50 000 x 25% = 12 500
95
IV- L’élimination de la double imposition internationale
3- les techniques d’élimination des doubles imposition dans les CFI
L’élimination de la double imposition dans une convention fiscale
2. Les méthodes d’élimination des doubles impositions au cas où un même revenu se trouve assujetti à l’impôt
dans les deux Etats contractants:
Les méthodes de l’élimination des doubles impositions que nous retrouvons le plus souvent dans les
conventions fiscales internationales conclues par le Maroc sont :
la méthode de l’imputation ordinaire et la méthode de l’exonération avec progressivité
96
• Bibliographie:
- Rapport sur la transparence fiscale en Afrique (2021), OCDE, UA.
- Roy Rohatgi, 2005, BASIC INTERNATIONAL TAXATION, Second Edition Volume I : Principles
- Guy Est et Gilbert Tiercer 1990, Droit fiscal international, éditeur PUF,
- Thierry Giordano, 2004, Fiscalité Internationale et financement du développement durable, Iddri, France
- Convention entre le Gouvernement du Maroc et la république Gabonaise tendant à éviter la double imposition et à prévenir l’évasion fiscale
en matière de l’impôt sur le revenu
- Organisation de coopération et de développement économiques, Modèle de convention fiscale concernant le revenu et la fortune, Paris,
OCDE, 2017
- Nations Unies, Département des affaires économiques et sociales, Modèle de Convention de Double Imposition des Nations Unies entre Pays
Développés et Pays en Développement (New York : Nations Unies, 2011).
- Dahir n° 1-95-1 (24 chaabane 1415) portant promulgation de la loi n° 19- 94 relative aux zones franches d'exportation (B.O. 15 février 1995).
- La Procédure Amiable dans le cadre des conventions de non double imposition, www.tax.gov.ma, Edition 2021. 97