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G 2009 / 07
Commerce intragroupe, fiscalité
et prix de transferts :
une analyse sur données françaises
Simon QUANTIN - Sébastien RASPILLER
Salvatore SERRAVALLE
Document de travail
G 2009 / 07
JUILLET 2009
Les auteurs remercient Fabrice Pesin, Sandrine Duchêne, Pauline Givord et Didier
Blanchet pour leurs remarques constructives sur des versions préliminaires de
l’article. Ils remercient également Nicolas Ruiz, qui a aimablement accepté de
discuter ce travail lors d’un séminaire Fourgeaud de la DGTPE. Ce travail n’engage
aucune des institutions auxquelles ils appartiennent.
_____________________________________________
Département des Études Économiques d'Ensemble - Timbre G201 - 15, bd Gabriel Péri - BP 100 - 92244 MALAKOFF CEDEX -
France - Tél. : 33 (1) 41 17 60 68 - Fax : 33 (1) 41 17 60 45 - CEDEX - E-mail : d3e-dg@insee.fr - Site Web INSEE :
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Ces documents de travail ne reflètent pas la position de l’INSEE et n'engagent que leurs auteurs.
Working papers do not reflect the position of INSEE but only their author's views.
2
Résumé
Une part importante des échanges internationaux s’effectue à l’intérieur des groupes
multinationaux, selon des prix internes qu’on qualifie de prix de transfert. Leur fixation
peut être influencée par les différences de taxation qui existent entre pays, un groupe
ayant intérêt à surfacturer les biens circulant des pays à faible taxation vers les pays à
taxation élevée. Plusieurs études empiriques, pour la plupart sur données
américaines, aboutissent à une estimation positive de l’impact de la fiscalité sur ces
prix de transfert.
Cette étude a pour but d’apporter des éclairages quantitatifs sur la question dans le
cas français, caractérisé par un taux d’impôt sur les sociétés plutôt élevé. L´effet des
différences de fiscalité entre la France et les autres pays sur les prix de transfert est
étudié à l’aide de données sur le commerce intragroupe réalisé par les filiales
françaises de groupes industriels internationaux. Le résultat principal est qu’une
hausse de 1 point de pourcentage du taux d’impôt sur les sociétés dans un pays
étranger donné conduit, toutes choses égales par ailleurs, à une hausse de 2 points
de pourcentage de la balance commerciale intragroupe normalisée entre la France et
ce pays.
Abstract
An important share of international exchanges take place within multinational firms,
according to internal “transfer” prices. These prices can be influenced by cross-
country differences in corporate taxation. A multinational group can reduce its global
fiscal burden through overpricing of goods moving from low-tax to hight tax-countries.
Several studies confirm such an influence, most of them on American data. This paper
aims at providing insights about the French case, characterized by a relatively high
level of corporate taxation. The empirical analysis is based on a survey which provides
micro-data on the intra-firm trade of French affiliates of multinational firms and
therefore enables to investigate to which extent international differences in company
taxation influence the pricing of intra-firm transactions.
Our main result indicates that a statutory corporate income tax rate in the foreign
country one percentage point higher is associated with an (standardized) intra-firm
trade balance relative to this country that is almost two percentage points higher.
Keywords: transfer pricing, corporate income tax, intra-firm trade, multinational firms
Sommaire
Introduction .......................................................................................... 5
IV - Résultats ..................................................................................... 17
Conclusion ......................................................................................... 21
Bibliographie ...................................................................................... 22
4
5
Introduction
En premier lieu, le commerce intragroupe est sans doute plus « captif » que le
commerce entre entreprises indépendantes, dans la mesure où il résulte de choix
techniques et commerciaux et de décisions d’investissement qui sont peu aisément
réversibles (Hannoun et Guerrier, 1996). Le commerce intragroupe est alors moins
sensible à des déterminants usuels du commerce international tels que les taux de
change ou les droits de douane.
En second lieu, les multinationales peuvent modifier les termes de leurs transactions
internes à la seule fin de minimiser leur charge fiscale globale. Elles arbitrent alors
entre les différents systèmes nationaux d’impôt sur les sociétés. Il est reconnu de
longue date, par exemple, que les multinationales peuvent jouer sur leurs prix de
transfert pour transférer des profits réalisés dans des pays à forte fiscalité vers des
pays à faible fiscalité.
Le principe est simple : une entité de la multinationale peut facturer des biens ou
services à sa société mère, à une société sœur ou à une de ses filiales, et le prix
1
La fiscalité peut être rangée dans cette catégorie, au même titre par exemple que les charges sociales et,
plus globalement, le coût de la main-d’œuvre.
6
auquel est effectuée cette opération est appelé le prix de transfert. C’est alors par la
majoration ou la minoration de ce prix que tout ou partie du revenu imposable peut
être délocalisé. Les transactions concernées peuvent porter sur le transfert d’un bien
corporel ou la réalisation d’une prestation de service. Il peut également s’agir
d’autoriser le droit d’usage d’un actif incorporel et de le facturer par une redevance.
Enfin, des coûts ou des risques communs à l’ensemble du groupe peuvent être
partagés par le biais d’un contrat qui prévoit une compensation financière.
Cette comparaison peut s’avérer délicate, en particulier pour des biens et services
développés à partir d’actifs spécifiques de la multinationale tels que des brevets ou
des marques. L’OCDE a donc mis en place six procédés différents, afin de permettre
de déterminer au mieux des prix de pleine concurrence. L’administration fiscale
française applique ces procédés et elle dispose d’outils juridiques pour effectuer des
redressements au motif que les prix de transfert utilisés ne respectent pas le principe
de pleine concurrence. Pour autant, du fait que l’identification du prix de pleine
concurrence laisse le plus souvent aux multinationales un intervalle de prix de
transfert tolérés, on peut s’attendre à ce que les prix de transferts pratiqués par les
multinationales restent sensibles aux différentiels de taxation.
C’est au test de cette sensibilité qu’est consacré le présent travail. L’article est
organisé de la façon suivante. Dans la deuxième partie, un panorama succinct de la
littérature empirique est présenté. Un modèle théorique simple est développé dans la
partie suivante, qui met en évidence l’effet attendu des stratégies d’optimisation
fiscale via les prix de transfert sur le commerce intragroupe. Dans la quatrième partie,
les données utilisées sont brièvement décrites et la mise en œuvre empirique
explicitée. Les résultats sont présentés et discutés dans la partie suivante. Enfin, la
sixième partie conclut.
2
En anglais, comparable uncontrolled prices, ou en abrégé CUP.
7
Les études qui cherchent à évaluer l’impact des différences de fiscalité entre pays sur
les prix de transfert reposent en règle générale sur des approches indirectes
d’estimation. Il est en effet très difficile d’obtenir des informations sur les prix de
transfert eux-mêmes, étant donné leur caractère stratégique pour les multinationales.
Ainsi, la plupart des études examinent si les filiales localisées dans des pays à faible
fiscalité réalisent un profit plus élevé que les filiales localisées dans des pays à forte
fiscalité ou encore si l’activité économique varie selon la localisation. Par exemple,
Grubert et Mutti (1991) ou Hines et Rice (1994) se concentrent sur les filiales
étrangères des multinationales américaines et trouvent une corrélation négative entre
les profits et les taux d’imposition sur les bénéfices des entreprises. Sur données
américaines, on peut également se référer aux travaux de Grubert et al. (1993) et
Harris et al. (1993). Sur données non américaines, on peut citer les travaux de
Bartelsman et Beetsma (2003), qui étudient les transferts de profits entre pays de
l’OCDE, et Huizinga et Laeven (2007), qui analysent la répartition des profits au sein
des multinationales en Europe.
Ces travaux mettent tous en évidence la réalité des pratiques d’optimisation fiscale.
Mais ils échouent à en identifier précisément les canaux, et notamment le rôle des prix
de transfert. Quelques études abordent cependant cette question, en s’appuyant sur
des données fines de transactions intragroupes. Clausing (2001, 2006) montre que le
comportement en la matière des multinationales américaines est cohérent avec
l’hypothèse d’une fixation des prix de transfert à des fins d’optimisation fiscale. De
même, Overesch (2006) met en évidence, à partir des données comptables des
maisons mères allemandes et de leurs filiales à l’étranger, une influence des
différences de fiscalité entre pays sur le montant des transactions intragroupes.
D’autres travaux arrivent à s’appuyer sur des bases de prix pratiqués par les
multinationales américaines, et permettent d’aborder plus directement la question de
la sensibilité des prix de transfert à la fiscalité. À partir de données sur les prix des
importations aux États-Unis pour la période 1981-1988, Swenson (2001) analyse les
variations de droits de douane à un niveau fin de produits, ce qui lui permet d’identifier
les variations de prix appliqués sur les produits importés aux États-Unis. Elle trouve
un effet statistiquement significatif mais faible des droits de douane sur les prix
pratiqués. Néanmoins, les données utilisées par Swenson ne permettent pas de
distinguer les flux commerciaux intragroupes des flux entre entreprises
indépendantes, ce qui peut expliquer le faible impact trouvé.
Clausing (2003) utilise, pour sa part, des données américaines sur les prix des
importations et des exportations pour la période 1997-1999. Elle met en lumière des
différences importantes de comportement entre les prix de transfert et les prix de
marché qui sont cohérentes avec une démarche d’optimisation fiscale. Bernard et al.
(2006) arrivent également à la conclusion que les différences entre les prix de
transfert et les prix de pleine concurrence, qu’ils observent à partir de données très
complètes sur les exportations américaines réalisées entre 1993 et 2000, s’expliquent
notamment par les différences de fiscalité entre pays.
3
L’enquête Mondialisation est la première en France à distinguer les échanges intragroupes et les
échanges entre entités indépendantes. Cette enquête a été réalisée en 1994, puis renouvelée en 2000
8
par le SESSI auprès des groupes industriels internationaux. Les principales variables d’intérêt sont pour
nous les échanges intragroupes (importations et exportations) renseignées en valeur.
9
II - Modélisation théorique
Si les multinationales utilisent les prix de transfert pour réduire leur charge fiscale
globale, on peut s’attendre à ce que la valeur des échanges intragroupes entre filiales
françaises et filiales étrangères soit influencée par les différences de taux d’impôt sur
les sociétés. Les entités françaises de multinationales peuvent par exemple facturer
moins cher leurs ventes vers les entités localisées dans des pays où le taux nominal
d’impôt sur les sociétés est plus faible et, au contraire, facturer plus cher leurs ventes
vers les entités localisées dans des pays où le taux nominal est plus élevé qu’en
France ; et réciproquement pour les entités étrangères vis-à-vis des entités
françaises.
Ainsi, toutes choses égales par ailleurs, les exportations intragroupes des filiales
françaises à destination de pays à taux nominal d’impôt sur les sociétés faible
devraient être sous-évaluées par rapport aux exportations intragroupes des filiales
françaises à destination de pays à taux plus élevé ; à l’opposé, les importations
intragroupes des filiales françaises depuis des pays à taux faible devraient être
surévaluées par rapport aux importations intragroupes des filiales françaises depuis
des pays à taux nominal d’impôt sur les sociétés plus élevé. Au final, un tel
comportement devrait conduire à observer une balance commerciale intragroupe des
filiales françaises plus favorable avec les pays à taux nominal d’impôt sur les sociétés
élevé qu’avec les pays à taux plus faible (cf. schéma).
Schéma : Influence attendue des différences de fiscalité sur les prix de transfert
Les équations de profit avant impôt pour les deux sociétés s’écrivent :
π 1 = R1 ( s1 ) − C1 ( s1 + m) + pm ,
π 2 = R2 ( s2 ) − C2 ( s2 − m) − pm ,
Soient t1 et t 2 les taux nominaux d’impôt sur les sociétés dans les pays 1 et 2
respectivement. D’après le principe de territorialité, les entreprises implantées sur le
territoire français ne sont imposées, en France, que sur les profits qu’elles y ont
réalisés ; les profits réalisés à l’étranger sont taxés suivant la législation fiscale locale
10
préalablement à leur rapatriement en France, où ils sont ensuite exonérés d’impôt sur
les sociétés. Le profit global de la multinationale après impôt s’écrit par conséquent :
π = (1 − t1 )π 1 + (1 − t 2 )π 2 .
π p = (t 2 − t1 )m .
Ce modèle très simple souffre bien entendu de quelques limites. Tout d’abord, les
entreprises peuvent avoir à payer des pénalités de redressement si les prix de
transfert s’écartent par trop des prix de pleine concurrence. Si la probabilité de
redressement augmente avec l’écart entre le prix de transfert et le prix de pleine
concurrence, les entreprises auront vraisemblablement tendance à modérer la
distorsion des prix de transfert.
4
Comme indiqué par Overesch (2006), une étude menée par Ernst & Young montre qu’en 2001 77% des
638 multinationales interrogées n’avaient recours qu’à un seul jeu de prix de transfert.
5
Par exemple, le modèle développé par Overesch (2006) s’appuie explicitement sur cette hypothèse.
11
les quantités échangées sont avant tout déterminées par la structure de l’appareil
productif dans le cas de produits intermédiaires et par la demande sur les marchés
pour les produits de consommation finale,6 sous peine autrement de très sérieuses
inefficacités économiques.
Enfin, l’optimisation fiscale via la fixation des prix de transfert apparaît plus susceptible
dans des filiales détenues en totalité que dans des filiales détenues en partie
seulement, pour lesquelles des conflits d’intérêt avec les actionnaires minoritaires
peuvent survenir. Comme nos données ne contiennent pas d’information sur le taux
de détention des filiales étrangères, cette hypothèse ne peut être testée ici. Elle est
néanmoins rejetée par Overesch (2006) dans le cas allemand.
6
Swenson (2001) suppose que le volume des échanges intragroupes est uniquement déterminé par des
facteurs réels comme les coûts de production, et n’est nullement affecté par des comportements
d’optimisation fiscale.
12
13
Cette variable peut être construite à partir des données de l’enquête Mondialisation
menée par le SESSI pour les années 1993 et 1999.8
- L’enquête réalisée pour l’année 1993 délivre des informations moins précises.
Ainsi, les transactions ne sont renseignées par produit qu’au niveau de la
nomenclature NES 16. L’enquête ne porte par ailleurs que sur les échanges
intragroupes, et ne renseigne pas les échanges commerciaux réalisés avec
des entités indépendantes. La plupart des informations manquantes ou
incomplètes ont pu cependant être redressées à partir des données
douanières. Les observations pour lesquelles cela n’a pas été possible ont été
exclues de l’échantillon.
Les données ont alors été agrégées au niveau du groupe, suivant l’hypothèse que la
fixation des prix se fait de manière centralisée, au niveau des quartiers généraux des
multinationales. Une observation est ainsi définie par un quadruplet composé du
groupe i, du pays étranger j, du produit k (au niveau NES 16) et d’une année t (1993
ou 1999).
Il reste à spécifier les différentes variables explicatives. Étant donné l’objet même de
l’étude, il convient bien entendu d’y inclure un indicateur de la pression fiscale dans
chaque pays. Ici, les taux nominaux d’impôt sur les sociétés (STR) doivent être
préférés aux autres indicateurs, tels que les taux implicites et les taux effectifs
d’imposition qui tiennent également compte de la largeur de l’assiette taxable.9 Cette
dernière ne joue en effet aucun rôle dans la décision d’ajuster les prix de transfert.
Plus spécifiquement, un tel comportement a pour but de modifier la répartition
géographique des profits issus des décisions de production. Ces profits sont des
montants obtenus après application des règles d’assiette et correspondent donc bien
à des bénéfices soumis au taux nominal de l’impôt sur les sociétés. Le gain fiscal
réalisable via l’ajustement des prix de transfert ne dépend, en conséquence, que des
différentiels de taux nominaux entre pays.10
7
Il va sans dire que le prix de transfert lui-même aurait constitué la meilleure variable dépendante possible.
Mais étant donné son caractère stratégique, l’enquête ne permet pas de l’obtenir, même de manière
indirecte.
8
Voir Raspiller et Sillard (2004) pour une description détaillée de l’enquête.
9
Des tests de robustesse sont toutefois menés avec des taux effectifs marginaux et moyens d’imposition.
10
Cependant, le gain fiscal n´est proportionnel au différentiel de taux nominaux entre pays que si les
sociétés entre lesquelles s´effectue l´échange sont toutes deux bénéficiaires. Dans le cas contraire, le
14
Les taux nominaux de l’impôt sur les sociétés dans les pays de l’OCDE sont indiqués
dans le tableau 1 pour les deux années qui nous intéressent, i.e. 1993 et 1999.
Tableau 1 : Taux nominaux d’imposition des sociétés dans les pays de l’OCDE (en %)
Pays 1993 1999 Var. Pays 1993 1999 Var.
La troisième variable explicative est plus spécifique à l’étude menée ici. Il s’agit cette
fois de la balance commerciale des filiales françaises avec des entités indépendantes
(ALTB), que l’on considère comme un contrôle des autres caractéristiques spécifiques
aux filiales susceptibles d’influencer leurs échanges commerciaux avec tel pays et
pour tel produit.
IFTBi , j ,k ,t =
α 0 + ∑ α 1,k (STR j ,t *1k ) + α 2VAGR j ,k ,t + α 3 RER j ,t + α 4 ALTBi , j ,k ,t + α i + α j + α k + α t + ε i , j ,k ,t
k
gain fiscal dépend aussi des règles de report des déficits applicables dans les différents pays. Nos
données ne nous permettent pas d´appréhender ce point plus précis.
15
Enfin, nous avons introduit dans certaines estimations d’autres variables pour des
tests de robustesse. Par exemple, une indicatrice d’appartenance à l’Union
européenne permet de tenir compte des facilités pour les filiales françaises
d’échanger avec ces pays. Le nombre d’employés en équivalent temps plein au sein
de la multinationale en France, obtenu à partir de l’enquête LiFi réalisée chaque
année par l’INSEE, permet quant à lui de tenir compte de la taille du groupe industriel
en France.
16
17
IV - Résultats
Pour toutes les spécifications, le coefficient associé à la variable taux nominal d’impôt
sur les sociétés dans le pays partenaire est significativement positif. En d’autres
termes, plus ce taux est élevé, plus les filiales françaises sont incitées à surestimer
leurs exportations intragroupes à destination de ce pays et à sous-estimer les
18
Clausing (2001) trouve également un signe positif pour le coefficient associé à cette
variable, et l’explique par le fait que les échanges intragroupes reflètent des décisions
d’investissement passées et s’avèrent sans doute plus « rigides » – en tout cas plus
lents à réagir – que le commerce avec des entités indépendantes. La balance
commerciale intragroupe peut alors s’améliorer en même temps que la monnaie
s’apprécie, en raison d’effets de type « courbe en J ». Bernard et al. (2006) montrent
par ailleurs que des chocs de change ont davantage d’impact sur les prix de pleine
concurrence que sur les prix de transfert.
Nos résultats indiquent également une corrélation significativement positive entre les
balances commerciales avec des entités affiliées et avec des entités indépendantes.
Ainsi, les échanges intragroupes apparaissent davantage comme un complément aux
échanges traditionnels avec des entités non affiliées que comme un substitut.
IFTBi , j ,k ,t =
α 0 + ∑ α 1,k (STR j ,t *1k ) + α 2VAGR j ,k ,t + α 3 RER j ,t + α 4 ALTBi , j ,k ,t + α i + α j + α k + α t + ε i , j ,k ,t .
k
Les résultats sont présentés dans le tableau 3 ci-après. Seuls les modèles estimés
avec les taux nominaux d’impôt sur les sociétés y sont présentés. Comme indiqué
19
plus haut, il n’y a pas de raison valable pour que les règles d’assiette aient une
influence sur la fixation des prix de transferts.
Les quatre spécifications indiquent un lien positif et significatif entre le taux nominal
d’impôt sur les sociétés étranger et la balance commerciale intragroupe, ce pour tous
les types de biens étudiés – i.e. les biens alimentaires, de consommation finale, de
consommation intermédiaire, et enfin les produits énergétiques. L’ampleur de l’effet
est assez peu sensible à la spécification retenue et est assez proche d’un produit à
l’autre, même si le classement par produit dépendrait de l’échantillon retenu, avec
d’un côté les spécifications (1) et (2), de l’autre les spécifications (3) et (4) à
échantillon restreint.
Les quatre spécifications indiquent, par ailleurs, un effet significatif et positif sur la
balance commerciale intragroupe de la croissance de la valeur ajoutée par secteur, du
20
Conclusion
Peu d’études ont jusqu’à présent essayé d’évaluer la réalité et l’ampleur des
comportements d’optimisation fiscale via la fixation des prix de transfert appliqués aux
échanges intragroupes de produits ; encore moins ont essayé de le faire en
distinguant la nature du produit échangé. À notre connaissance, seul Bernard et al.
(2006) y portent une attention systématique.
Nos résultats suggèrent que même dans le cas de biens faiblement différenciés
certaines multinationales sont en mesure d’ajuster leurs prix de transfert en réponse
aux différences de pression fiscale. Ces résultats souffrent bien sûr de diverses
fragilités puisque les données ne permettent de tester cet effet que de manière
indirecte, mais ils renforcent la présomption que les prix de transfert constituent un
outil stratégique de planification fiscale pour les firmes multinationales.
11
La distinction entre biens différenciés et non différenciés repose sur les travaux spécifiques de Rauch
(1999).
22
Bibliographie
Clausing, K. A., 2003, “Tax-Motivated Transfer Pricing and U.S. Intrafirm Trade”,
Journal of Public Economics 87, 2207-2223.
Clausing, K. A., 2006, “International Tax Avoidance and U.S. International Trade”,
National Tax Journal 59, 269-287.
Hines, J. R. et E. Rice, 1994, “Fiscal Paradise: Foreign Tax Havens and American
Business”, Quarterly Journal of Economics 109, 149-182.
Overesch, M., 2006, “Transfer Pricing of Intrafirm Sales as a Profit Shifting Channel –
Evidence from German Firm Data”, ZEW Discussion Paper 06-084.
Swenson, D. L., 2001, “Tax Reforms and Evidence of Transfer Pricing”, National Tax
Journal 54, 7-25.
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Les apports de l'économie industrielle pour définir
G 9112 B. CREPON et G. DUREAU la stratégie économique de l'hôpital public G 9604 A. TOPIOL-BENSAÏD
Investissement en recherche-développement : G 9307 J.L. BRILLET
Micro-DMS - variantes : les tableaux Les implantations japonaises en France
analyse de causalités dans un modèle d'accélé- G 9408 L. BLOCH, J. BOURDIEU,
rateur généralisé G 9308 S. JACOBZONE B. COLIN-SEDILLOT, G. LONGUEVILLE G 9605 P. GENIER - S. JACOBZONE
Les grands réseaux publics français dans une Du défaut de paiement au dépôt de bilan : les Comportements de prévention, consommation
G 9113 J.L. BRILLET, H. ERKEL-ROUSSE, J. TOUJAS- banquiers face aux PME en difficulté d’alcool et tabagie : peut-on parler d’une gestion
BERNATE perspective européenne
globale du capital santé ?
"France-Allemagne Couplées" - Deux économies G 9309 L. BLOCH - B. CŒURE G 9409 D. EYSSARTIER, P. MAIRE Une modélisation microéconométrique empirique
vues par une maquette macro-économétrique Profitabilité de l'investissement productif et Impacts macro-économiques de mesures d'aide
transmission des chocs financiers au logement - quelques éléments d'évaluation G 9606 C. DOZ - F. LENGLART
G 9201 W.J. ADAMS, B. CREPON, D. ENCAOUA Factor analysis and unobserved component
Choix technologiques et stratégies de dissuasion G 9310 J. BOURDIEU - B. COLIN-SEDILLOT G 9410 F. ROSENWALD models: an application to the study of French
d'entrée Les théories sur la structure optimal du capital : Suivi conjoncturel de l'investissement business surveys
G 9202 J. OLIVEIRA-MARTINS, quelques points de repère G 9411 C. DEFEUILLEY - Ph. QUIRION G 9607 N. GREENAN - D. GUELLEC
J. TOUJAS-BERNATE Les déchets d'emballages ménagers : une La théorie coopérative de la firme
iii iv
G 9608 N. GREENAN - D. GUELLEC G 9714 F. LEQUILLER G 9807 Bilan des activités de la Direction des Etudes et Bis Une estimation de l’élasticité de l’emploi peu
Technological innovation and employment Does the French Consumer Price Index Over- Synthèses Economiques - 1997 qualifié à son coût
reallocation state Inflation?
G 9808 A. MOUROUGANE G 9913 Division « Redistribution et Politiques Sociales »
G 9609 Ph. COUR - F. RUPPRECHT G 9715 X. BONNET Can a Conservative Governor Conduct an Ac- Le modèle de microsimulation dynamique
L’intégration asymétrique au sein du continent Peut-on mettre en évidence les rigidités à la comodative Monetary Policy ? DESTINIE
américain : un essai de modélisation baisse des salaires nominaux ?
Une étude sur quelques grands pays de l’OCDE G 9809 X. BONNET - E. DUBOIS - L. FAUVET G 9914 E. DUGUET
G 9610 S. DUCHENE - G. FORGEOT - A. JACQUOT Asymétrie des inflations relatives et menus costs Macro-commandes SAS pour l’économétrie des
Analyse des évolutions récentes de la producti- G 9716 N. IUNG - F. RUPPRECHT : tests sur l’inflation française panels et des variables qualitatives
vité apparente du travail Productivité de la recherche et rendements
d’échelle dans le secteur pharmaceutique G 9810 E. DUGUET - N. IUNG G 9915 R. DUHAUTOIS
G 9611 X. BONNET - S. MAHFOUZ français Sales and Advertising with Spillovers at the firm Evolution des flux d’emplois en France entre
The influence of different specifications of wages- level: Estimation of a Dynamic Structural Model 1990 et 1996 : une étude empirique à partir du
prices spirals on the measure of the NAIRU : the G 9717 E. DUGUET - I. KABLA on Panel Data fichier des bénéfices réels normaux (BRN)
case of France Appropriation strategy and the motivations to use
the patent system in France - An econometric G 9811 J.P. BERTHIER G 9916 J.Y. FOURNIER
G 9612 PH. COUR - E. DUBOIS, S. MAHFOUZ, analysis at the firm level Congestion urbaine : un modèle de trafic de Extraction du cycle des afffaires : la méthode de
J. PISANI-FERRY pointe à courbe débit-vitesse et demande Baxter et King
The cost of fiscal retrenchment revisited: how G 9718 L.P. PELÉ - P. RALLE élastique
strong is the evidence ? Âge de la retraite : les aspects incitatifs du régime G 9917 B. CRÉPON - R. DESPLATZ - J. MAIRESSE
général G 9812 C. PRIGENT Estimating price cost margins, scale economies
G 9613 A. JACQUOT La part des salaires dans la valeur ajoutée : une and workers’ bargaining power at the firm level
Les flexions des taux d’activité sont-elles seule- G 9719 ZHANG Yingxiang - SONG Xueqing approche macroéconomique
ment conjoncturelles ? Lexique macroéconomique français-chinois, G 9918 Ch. GIANELLA - Ph. LAGARDE
chinois-français G 9813 A.Th. AERTS Productivity of hours in the aggregate production
G 9614 ZHANG Yingxiang - SONG Xueqing L’évolution de la part des salaires dans la valeur function: an evaluation on a panel of French firms
Lexique macroéconomique Français-Chinois G 9720 M. HOUDEBINE - J.L. SCHNEIDER ajoutée en France reflète-t-elle les évolutions from the manufacturing sector
Mesurer l’influence de la fiscalité sur la locali- individuelles sur la période 1979-1994 ?
G 9701 J.L. SCHNEIDER sation des entreprises G 9919 S. AUDRIC - P. GIVORD - C. PROST
La taxe professionnelle : éléments de cadrage G 9814 B. SALANIÉ Evolution de l’emploi et des coûts par quali-
économique G 9721 A. MOUROUGANE Guide pratique des séries non-stationnaires fication entre 1982 et 1996
Crédibilité, indépendance et politique monétaire
G 9702 J.L. SCHNEIDER Une revue de la littérature G 9901 S. DUCHÊNE - A. JACQUOT G 2000/01 R. MAHIEU
Transition et stabilité politique d’un système Une croissance plus riche en emplois depuis le Les déterminants des dépenses de santé : une
redistributif G 9722 P. AUGERAUD - L. BRIOT début de la décennie ? Une analyse en compa- approche macroéconomique
Les données comptables d’entreprises raison internationale
G 9703 D. GOUX - E. MAURIN Le système intermédiaire d’entreprises G 2000/02 C. ALLARD-PRIGENT - H. GUILMEAU -
Train or Pay: Does it Reduce Inequalities to En- Passage des données individuelles aux données G 9902 Ch. COLIN A. QUINET
courage Firms to Train their Workers? sectorielles Modélisation des carrières dans Destinie The real exchange rate as the relative price of
nontrables in terms of tradables: theoretical
G 9704 P. GENIER G 9723 P. AUGERAUD - J.E. CHAPRON G 9903 Ch. COLIN investigation and empirical study on French data
Deux contributions sur dépendance et équité Using Business Accounts for Compiling National Evolution de la dispersion des salaires : un essai
Accounts: the French Experience de prospective par microsimulation G 2000/03 J.-Y. FOURNIER
G 9705 E. DUGUET - N. IUNG L’approximation du filtre passe-bande proposée
R & D Investment, Patent Life and Patent Value G 9724 P. AUGERAUD G 9904 B. CREPON - N. IUNG par Christiano et Fitzgerald
An Econometric Analysis at the Firm Level Les comptes d’entreprise par activités - Le pas- Innovation, emploi et performances
sage aux comptes - De la comptabilité G 2000/04 Bilan des activités de la DESE - 1999
G 9706 M. HOUDEBINE - A. TOPIOL-BENSAÏD G 9905 B. CREPON - Ch. GIANELLA
Les entreprises internationales en France : une d’entreprise à la comptabilité nationale - A Wages inequalities in France 1969-1992 G 2000/05 B. CREPON - F. ROSENWALD
analyse à partir de données individuelles paraître An application of quantile regression techniques Investissement et contraintes de financement : le
G 9801 H. MICHAUDON - C. PRIGENT poids du cycle
G 9707 M. HOUDEBINE G 9906 C. BONNET - R. MAHIEU Une estimation sur données françaises
Polarisation des activités et spécialisation des Présentation du modèle AMADEUS Microsimulation techniques applied to inter-
départements en France G 9802 J. ACCARDO generational transfers - Pensions in a dynamic G 2000/06 A. FLIPO
Une étude de comptabilité générationnelle framework: the case of France Les comportements matrimoniaux de fait
G 9708 E. DUGUET - N. GREENAN
Le biais technologique : une analyse sur données pour la France en 1996 G 9907 F. ROSENWALD G 2000/07 R. MAHIEU - B. SÉDILLOT
individuelles G 9803 X. BONNET - S. DUCHÊNE L’impact des contraintes financières dans la dé- Microsimulations of the retirement decision: a
Apports et limites de la modélisation cision d’investissement supply side approach
G 9709 J.L. BRILLET
Analyzing a small French ECM Model « Real Business Cycles » G 9908 Bilan des activités de la DESE - 1998 G 2000/08 C. AUDENIS - C. PROST
G 9804 C. BARLET - C. DUGUET - Déficit conjoncturel : une prise en compte des
G 9710 J.L. BRILLET G 9909 J.P. ZOYEM conjonctures passées
Formalizing the transition process : scenarios for D. ENCAOUA - J. PRADEL Contrat d’insertion et sortie du RMI
capital accumulation The Commercial Sucess of Innovations Evaluation des effets d’une politique sociale G 2000/09 R. MAHIEU - B. SÉDILLOT
An econometric analysis at the firm level in Equivalent patrimonial de la rente et souscription
G 9711 G. FORGEOT - J. GAUTIÉ French manufacturing G 9910 Ch. COLIN - Fl. LEGROS - R. MAHIEU de retraite complémentaire
Insertion professionnelle des jeunes et processus Bilans contributifs comparés des régimes de
de déclassement G 9805 P. CAHUC - Ch. GIANELLA - retraite du secteur privé et de la fonction publique G 2000/10 R. DUHAUTOIS
D. GOUX - A. ZILBERBERG Ralentissement de l’investissement : petites ou
G 9712 E. DUBOIS Equalizing Wage Differences and Bargaining G 9911 G. LAROQUE - B. SALANIÉ grandes entreprises ? industrie ou tertiaire ?
High Real Interest Rates: the Consequence of a Power - Evidence form a Panel of French Firms Une décomposition du non-emploi en France
Saving Investment Disequilibrium or of an in- G 2000/11 G. LAROQUE - B. SALANIÉ
sufficient Credibility of Monetary Authorities? G 9806 J. ACCARDO - M. JLASSI G 9912 B. SALANIÉ Temps partiel féminin et incitations financières à
La productivité globale des facteurs entre 1975 et Une maquette analytique de long terme du l’emploi
G 9713 Bilan des activités de la Direction des Etudes 1996 marché du travail
et Synthèses Economiques - 1996 G2000/12 Ch. GIANELLA
G 9912 Ch. GIANELLA Local unemployment and wages
v vi
G2000/13 B. CREPON - Th. HECKEL G2001/17 C. AUDENIS - P. BISCOURP - N. RIEDINGER G2002/15 P. CHONE - D. LE BLANC - I. ROBERT-BOBEE G2004/05 N. RAGACHE
- Informatisation en France : une évaluation à Existe-t-il une asymétrie dans la transmission du Offre de travail féminine et garde des jeunes La déclaration des enfants par les couples non
partir de données individuelles prix du brut aux prix des carburants ? enfants mariés est-elle fiscalement optimale ?
- Computerization in France: an evaluation based
on individual company data G2002/01 F. MAGNIEN - J.-L. TAVERNIER - D. THESMAR G2002/16 F. MAUREL - S. GREGOIR G2004/06 M. DUÉE
Les statistiques internationales de PIB par Les indices de compétitivité des pays : inter- L’impact du chômage des parents sur le devenir
G2001/01 F. LEQUILLER habitant en standard de pouvoir d’achat : une prétation et limites scolaire des enfants
- La nouvelle économie et la mesure analyse des résultats
de la croissance du PIB G2003/01 N. RIEDINGER - E.HAUVY G2004/07 P. AUBERT - E. CAROLI - M. ROGER
- The new economy and the measure G2002/02 Bilan des activités de la DESE - 2001 Le coût de dépollution atmosphérique pour les New Techlologies, Workplace Organisation and
ment of GDP growth entreprises françaises : Une estimation à partir de the Age Structure of the Workforce: Firm-Level
G2002/03 B. SÉDILLOT - E. WALRAET données individuelles Evidence
G2001/02 S. AUDRIC La cessation d’activité au sein des couples : y a-t-
La reprise de la croissance de l’emploi profite-t- il interdépendance des choix ? G2003/02 P. BISCOURP et F. KRAMARZ G2004/08 E. DUGUET - C. LELARGE
elle aussi aux non-diplômés ? Création d’emplois, destruction d’emplois et Les brevets accroissent-ils les incitations privées
G2002/04 G. BRILHAULT internationalisation des entreprises industrielles à innover ? Un examen microéconométrique
G2001/03 I. BRAUN-LEMAIRE - Rétropolation des séries de FBCF et calcul du françaises : une analyse sur la période 1986-
Evolution et répartition du surplus de productivité capital fixe en SEC-95 dans les comptes 1992 G2004/09 S. RASPILLER - P. SILLARD
nationaux français Affiliating versus Subcontracting:
G2001/04 A. BEAUDU - Th. HECKEL - Retropolation of the investment series (GFCF) G2003/03 Bilan des activités de la DESE - 2002 the Case of Multinationals
Le canal du crédit fonctionne-t-il en Europe ? Une and estimation of fixed capital stocks on the
étude de l’hétérogénéité des comportements ESA-95 basis for the French balance sheets G2003/04 P.-O. BEFFY - J. DEROYON - G2004/10 J. BOISSINOT - C. L’ANGEVIN - B. MONFORT
d’investissement à partir de données de bilan N. FOURCADE - S. GREGOIR - N. LAÏB - Public Debt Sustainability: Some Results on the
agrégées G2002/05 P. BISCOURP - B. CRÉPON - T. HECKEL - N. B. MONFORT French Case
RIEDINGER Évolutions démographiques et croissance : une
G2001/05 C. AUDENIS - P. BISCOURP - How do firms respond to cheaper computers? projection macro-économique à l’horizon 2020 G2004/11 S. ANANIAN - P. AUBERT
N. FOURCADE - O. LOISEL Microeconometric evidence for France based on Travailleurs âgés, nouvelles technologies
Testing the augmented Solow growth model : An a production function approach G2003/05 P. AUBERT et changements organisationnels : un réexamen
empirical reassessment using panel data La situation des salariés de plus de cinquante à partir de l’enquête « REPONSE »
G2002/06 C. AUDENIS - J. DEROYON - N. FOURCADE ans dans le secteur privé
G2001/06 R. MAHIEU - B. SÉDILLOT L’impact des nouvelles technologies de G2004/12 X. BONNET - H. PONCET
Départ à la retraite, irréversibilité et incertitude l’information et de la communication sur G2003/06 P. AUBERT - B. CRÉPON Structures de revenus et propensions différentes
l’économie française - un bouclage macro- Age, salaire et productivité à consommer - Vers une équation de
G2001/07 Bilan des activités de la DESE - 2000 économique La productivité des salariés décline-t-elle en fin consommation des ménages plus robuste en
de carrière ? prévision pour la France
G2001/08 J. Ph. GAUDEMET G2002/07 J. BARDAJI - B. SÉDILLOT - E. WALRAET
Les dispositifs d’acquisition à titre facultatif Évaluation de trois réformes du Régime Général G2003/07 H. BARON - P.O. BEFFY - N. FOURCADE - R. G2004/13 C. PICART
d’annuités viagères de retraite d’assurance vieillesse à l’aide du modèle de MAHIEU Évaluer la rentabilité des sociétés non financières
microsimulation DESTINIE Le ralentissement de la productivité du travail au
G2001/09 B. CRÉPON - Ch. GIANELLA cours des années 1990 G2004/14 J. BARDAJI - B. SÉDILLOT - E. WALRAET
Fiscalité, coût d’usage du capital et demande de G2002/08 J.-P. BERTHIER Les retraites du secteur public : projections à
facteurs : une analyse sur données individuelles Réflexions sur les différentes notions de volume G2003/08 P.-O. BEFFY - B. MONFORT l’horizon 2040 à l’aide du modèle de
dans les comptes nationaux : comptes aux prix Patrimoine des ménages, dynamique d’allocation microsimulation DESTINIE
G2001/10 B. CRÉPON - R. DESPLATZ et comportement de consommation
Evaluation des effets des dispositifs d’une année fixe ou aux prix de l’année G2005/01 S. BUFFETEAU - P. GODEFROY
d’allégements précédente, séries chaînées G2003/09 P. BISCOURP - N. FOURCADE Conditions de départ en retraite selon l’âge de fin
de charges sociales sur les bas salaires G2002/09 F. HILD Peut-on mettre en évidence l’existence de d’études : analyse prospective pour les
Les soldes d’opinion résument-ils au mieux les rigidités à la baisse des salaires à partir de générations 1945 à1974
G2001/11 J.-Y. FOURNIER données individulles ? Le cas de la France à la
Comparaison des salaires des secteurs public et réponses des entreprises aux enquêtes de G2005/02 C. AFSA - S. BUFFETEAU
conjoncture ? fin des années 90
privé L’évolution de l’activité féminine en France :
G2002/10 I. ROBERT-BOBÉE G2003/10 M. LECLAIR - P. PETIT une approche par pseudo-panel
G2001/12 J.-P. BERTHIER - C. JAULENT Présence syndicale dans les firmes : quel impact
R. CONVENEVOLE - S. PISANI Les comportements démographiques dans le G2005/03 P. AUBERT - P. SILLARD
modèle de microsimulation Destinie - Une sur les inégalités salariales entre les hommes et
Une méthodologie de comparaison entre les femmes ? Délocalisations et réductions d’effectifs
consommations intermédiaires de source fiscale comparaison des estimations issues des dans l’industrie française
et de comptabilité nationale enquêtes Jeunes et Carrières 1997 et Histoire G2003/11 P.-O. BEFFY - X. BONNET - M. DARRACQ-
Familiale 1999 PARIES - B. MONFORT G2005/04 M. LECLAIR - S. ROUX
G2001/13 P. BISCOURP - Ch. GIANELLA MZE: a small macro-model for the euro area Mesure et utilisation des emplois instables
Substitution and complementarity between G2002/11 J.-P. ZOYEM dans les entreprises
capital, skilled and less skilled workers: an La dynamique des bas revenus : une analyse des G2004/01 P. AUBERT - M. LECLAIR
analysis at the firm level in the French entrées-sorties de pauvreté La compétitivité exprimée dans les enquêtes G2005/05 C. L’ANGEVIN - S. SERRAVALLE
manufacturing industry trimestrielles sur la situation et les perspectives Performances à l’exportation de la France
G2002/12 F. HILD et de l’Allemagne - Une analyse par secteur et
Prévisions d’inflation pour la France dans l’industrie
G2001/14 I. ROBERT-BOBEE destination géographique
Modelling demographic behaviours in the French G2002/13 M. LECLAIR G2004/02 M. DUÉE - C. REBILLARD
microsimulation model Destinie: An analysis of La dépendance des personnes âgées : une G2005/06 Bilan des activités de la Direction des Études et
Réduction du temps de travail et tensions sur les Synthèses Économiques - 2004
future change in completed fertility facteurs de production projection à long terme
G2001/15 J.-P. ZOYEM G2004/03 S. RASPILLER - N. RIEDINGER G2005/07 S. RASPILLER
G2002/14 E. WALRAET - A. VINCENT La concurrence fiscale : principaux enseigne-
Diagnostic sur la pauvreté et calendrier de - Analyse de la redistribution intragénérationnelle Régulation environnementale et choix de
revenus : le cas du “Panel européen des localisation des groupes français ments de l’analyse économique
dans le système de retraite des salariés du privé -
ménages » Une approche par microsimulation G2005/08 C. L’ANGEVIN - N. LAÏB
G2004/04 A. NABOULET - S. RASPILLER
G2001/16 J.-Y. FOURNIER - P. GIVORD - Intragenerational distributional analysis in the Les déterminants de la décision d’investir : une Éducation et croissance en France et dans un
La réduction des taux d’activité aux âges french private sector pension scheme - A approche par les perceptions subjectives des panel de 21 pays de l’OCDE
extrêmes, une spécificité française ? microsimulation approach firmes G2005/09 N. FERRARI
Prévoir l’investissement des entreprises
vii viii
Un indicateur des révisions dans l’enquête de G2006/10 C. AFSA G2008/02 P. BISCOURP - X. BOUTIN - T. VERGÉ G2009/07 S. QUANTIN - S. RASPILLER - S. SERRAVALLE
conjoncture sur les investissements dans L’estimation d’un coût implicite de la pénibilité du The Effects of Retail Regulations on Prices Commerce intragroupe, fiscalité et prix de
l’industrie. travail chez les travailleurs âgés Evidence form the Loi Galland transferts : une analyse sur données françaises
G2005/10 P.-O. BEFFY - C. L’ANGEVIN G2006/11 C. LELARGE G2008/03 Y. BARBESOL - A. BRIANT
Chômage et boucle prix-salaires : Les entreprises (industrielles) françaises sont- Économies d’agglomération et productivité des
apport d’un modèle « qualiifés/peu qualifiés » elles à la frontière technologique ? entreprises : estimation sur données individuelles
françaises
G2005/11 B. HEITZ G2006/12 O. BIAU - N. FERRARI
A two-states Markov-switching model of inflation Théorie de l’opinion G2008/04 D. BLANCHET - F. LE GALLO
in France and the USA: credible target VS Faut-il pondérer les réponses individuelles ? Les projections démographiques : principaux
inflation spiral mécanismes et retour sur l’expérience française
G2006/13 A. KOUBI - S. ROUX
G2005/12 O. BIAU - H. ERKEL-ROUSSE - N. FERRARI Une réinterprétation de la relation entre G2008/05 D. BLANCHET - F. TOUTLEMONDE
Réponses individuelles aux enquêtes de productivité et inégalités salariales dans les Évolutions démographiques et déformation du
conjoncture et prévision macroéconomiques : entreprises cycle de vie active : quelles relations ?
Exemple de la prévision de la production
manufacturière G2006/14 R. RATHELOT - P. SILLARD G2008/06 M. BARLET - D. BLANCHET - L. CRUSSON
The impact of local taxes on plants location Internationalisation et flux d’emplois : que dit une
G2005/13 P. AUBERT - D. BLANCHET - D. BLAU decision approche comptable ?
The labour market after age 50: some elements
of a Franco-American comparison G2006/15 L. GONZALEZ - C. PICART G2008/07 C. LELARGE - D. SRAER - D. THESMAR
Diversification, recentrage et poids des activités Entrepreurship and Credit Constraints - Evidence
G2005/14 D. BLANCHET - T. DEBRAND - de support dans les groupes (1993-2000) from a French Loan Guarantee Program
P. DOURGNON - P. POLLET
L’enquête SHARE : présentation et premiers G2007/01 D. SRAER G2008/08 X. BOUTIN - L. JANIN
résultats de l’édition française Allègements de cotisations patronales et Are Prices Really Affected by Mergers?
dynamique salariale
G2005/15 M. DUÉE G2008/09 M. BARLET - A. BRIANT - L. CRUSSON
La modélisation des comportements démogra- G2007/02 V. ALBOUY - L. LEQUIEN Concentration géographique dans l’industrie
phiques dans le modèle de microsimulation Les rendements non monétaires de l’éducation : manufacturière et dans les services en France :
DESTINIE le cas de la santé une approche par un indicateur en continu
G2005/16 H. RAOUI - S. ROUX G2007/03 D. BLANCHET - T. DEBRAND G2008/10 M. BEFFY - É. COUDIN - R. RATHELOT
Étude de simulation sur la participation versée Aspiration à la retraite, santé et satisfaction au Who is confronted to insecure labor market
aux salariés par les entreprises travail : une comparaison européenne histories? Some evidence based on the French
labor market transition
G2006/01 C. BONNET - S. BUFFETEAU - P. GODEFROY G2007/04 M. BARLET - L. CRUSSON
Disparités de retraite de droit direct entre Quel impact des variations du prix du pétrole sur G2008/11 M. ROGER - E. WALRAET
hommes et femmes : quelles évolutions ? la croissance française ? Social Security and Well-Being of the Elderly: the
Case of France
G2006/02 C. PICART G2007/05 C. PICART
Les gazelles en France Flux d’emploi et de main-d’œuvre en France : un G2008/12 C. AFSA
réexamen Analyser les composantes du bien-être et de son
G2006/03 P. AUBERT - B. CRÉPON -P. ZAMORA évolution
Le rendement apparent de la formation continue G2007/06 V. ALBOUY - C. TAVAN Une approche empirique sur données
dans les entreprises : effets sur la productivité et Massification et démocratisation de individuelles
les salaires l’enseignement supérieur en France
G2008/13 M. BARLET - D. BLANCHET -
G2006/04 J.-F. OUVRARD - R. RATHELOT G2007/07 T. LE BARBANCHON T. LE BARBANCHON
Demographic change and unemployment: The Changing response to oil price shocks in Microsimuler le marché du travail : un prototype
what do macroeconometric models predict? France : a DSGE type approach
G2009/01 P.-A. PIONNIER
G2006/05 D. BLANCHET - J.-F. OUVRARD G2007/08 T. CHANEY - D. SRAER - D. THESMAR Le partage de la valeur ajoutée en France,
Indicateurs d’engagements implicites des Collateral Value and Corporate Investment 1949-2007
systèmes de retraite : chiffrages, propriétés Evidence from the French Real Estate Market
analytiques et réactions à des chocs G2009/02 Laurent CLAVEL - Christelle MINODIER
G2007/09 J. BOISSINOT A Monthly Indicator of the French Business
démographiques types Consumption over the Life Cycle: Facts for Climate
G2006/06 G. BIAU - O. BIAU - L. ROUVIERE France
Nonparametric Forecasting of the Manufacturing G2009/03 H. ERKEL-ROUSSE - C. MINODIER
G2007/10 C. AFSA Do Business Tendency Surveys in Industry and
Output Growth with Firm-level Survey Data Interpréter les variables de satisfaction : Services Help in Forecasting GDP Growth?
G2006/07 C. AFSA - P. GIVORD l’exemple de la durée du travail A Real-Time Analysis on French Data
Le rôle des conditions de travail dans les G2007/11 R. RATHELOT - P. SILLARD
absences pour maladie G2009/04 P. GIVORD - L. WILNER
Zones Franches Urbaines : quels effets sur Les contrats temporaires : trappe ou marchepied
G2006/08 P. SILLARD - C. L’ANGEVIN - S. SERRAVALLE l’emploi salarié et les créations vers l’emploi stable ?
Performances comparées à l’exportation de la d’établissements ?
France et de ses principaux partenaires G2009/05 G. LALANNE - P.-A. PIONNIER - O. SIMON
G2007/12 V. ALBOUY - B. CRÉPON Le partage des fruits de la croissance de 150 à
Une analyse structurelle sur 12 ans Aléa moral en santé : une évaluation dans le 2008 : une approche par les comptes de surplus
G2006/09 X. BOUTIN - S. QUANTIN cadre du modèle causal de Rubin
Une méthodologie d’évaluation comptable du G2009/06 L. DAVEZIES - X. D’HAULTFOEUILLE
G2008/01 C. PICART Faut-il pondérer ?… Ou l’éternelle question de
coût du capital des entreprises françaises : 1984- Les PME françaises : rentables mais peu
2002 l’économètre confronté à des données d’enquête
dynamiques