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DES SOCIETES
2. Ecritures de constitution
1°) 4611 Associés apports en nature 370.000
4612 Associés apports en numéraire 130.000
1012 à CSANV 500.000
Souscription du capital
_____________ 10/01/n ____________
2°) 2313 Bâtiment administratif et commercial 120.000
2441 Matériel de bureau 50.000
245 Matériel de transport 200.000
4711 Débiteurs divers Me Edimbu Notaire 130.000
4611 à Associés apports en nature 370.000
4612 à Associés apports en numéraire 130.000
Libération des promesses d’apports et dépôt
des fonds chez le notaire
___________ 20/01/n _____________
3°) 2011 Frais de constitution (20.000+3.000+7.000)Fc 30.000
4454 TVA récupérable sur services 16% sur 20.000Fc 3.200
521 Banque 96.800
4711 à Débiteurs divers Me Edimbu Notaire 130.000
Reversement des fonds par le notaire et
paiement des frais de constitution
_____________ Dito ________________
4°) 1012 CSANV 500.000
1013 à CSAV 500.000
Régularisation du Capital
______________ Dito _______________
5°) 1013 CSAV 500.000
101 à Capital social 500.000
Pour solde du compte 1013
___________________________________
3. Bilan initial
A Bilan initial P
2011 Frais de constitution 30.000 101Capital social 500.000
2313 Bat. adm. et comm. 120.000
2441 Matér de bureau 50.000
245 Matériel de transp 200.000
4454 TVA récupérable 3.200
521 Banque 96.800
500.000 500.000
Exemple 2
Le 01/03/n une SARL est constitué par trois associés A, B et C au capital de 600.000Fc
divisé en 500 parts de 1.200 Fc valeur nominale.
L’associé A souscrit 2/5 des parts et apporte un immeuble pour 100.000 Fc, un
matériel de bureau pour 30.000 Fc et le reste en espèces
L’associé B souscrit également 200 parts qu’il libère par l’apport des marchandises
pour 150.000 Fc sur lesquels il doit 65.000 Fc à ses fournisseurs et complète le reste
en espèces
L’associé C souscrit les 100 parts restantes qu’il libère intégralement en espèces.
Il est à noter que les libérations en espèces sont effectuées chez le notaire
Me Edimbu qui s’occupe des formalités relatives à la constitution d’une société.
Le 15/03 le notaire reverse les fonds reçus à la société en retenant les frais de
constitution suivant: publicité: 8.000 Fc; ses honoraires: 30.000 Fc; droits
d’enregistrements: 17.000 Fc. Ces fonds sont placés le jour même dans une banque.
Travaux demandés1°) Présentez le tableau des souscriptions 2°) Passez les
écritures de constitution 3°) Présentez le bilan d’ouverture
1) Tableau des souscriptions
Nº Noms des associés Nbres des parts Capital souscrit En nature En numéraire
1 Associé A 200 240.000 2313 : 100.000 110.000
2441 30.000
2 Associé B 200 240.000 31 : 150.000 155.000
401 : 65.000
85.000
3 Associé C 100 120.000 - 120.000
Total 500 600.000 215.000 385.000
2) Ecritures de constitution
A Bilan initial P
2011 Frais de constitution 55.000 101.Capital social 600.000
2313 Bat. adm. et comm. 100.000
2441 Matér de bureau 30.000
31 Marchandises 150.000
521 Banque 330.000 401 Fournisseurs 65.000
665.000 665.000
43 . 000
n= = 430 parts
100
NB : Le nombre des parts ne change pas, car pour le calculer on a tenu compte
des créances pour leur valeur nominale de 50.000 Fc, la diminution due à la
constitution de la provision ayant été compensée par le versement de 15.000
Fc dans le compte banque de la nouvelle société.
2º) Dans les écritures de constitution
1º 4611 Associé X apport en nature 43.000
1012 à CSANV 43.000
Souscription de 430 parts de 100
Fc VN par X
__________ _________
2º 31 Marchandises 25.000
411 Clients 50.000
521 Banque 15.000
461 à Associé apport en nature 43.000
401 à Fournisseurs 32.000
4912 à Dépréciations créances 15.000
douteuse
Libération de X + complément de
son apport par versement de la
provision
3º) Lors du recouvrement des créances
1º 521 Banque 30.000
4621 Associé X s/c courant 20.000
411 à Clients 50.000
Paiement des clients apportés par
X de 30.000 Fc. 20.000 Fc mis à
charge de X
_________ ______
2º 4912 Dépréciations créances douteuses 15.000
521 Banque 5.000
4621 à Ass. X s/c courant 20.000
Utilisation de la provision de
15.000 Fc et règlement des
créances impayées pour 5.000 Fc
NB : a) Les créances impayées mises à charge de l’associé X s’élèvent à
20.000 Fc > 15.000 Fc de la provision constituée. L’associé X ne verse que
les 5.000 Fc des créances non couvertes
b) Si l’associé X n’avait pas garanti la bonne fin de l’opération, la société
devrait subir une perte de 5.000 Fc et dans la 2ème écriture le compte 521
serait remplacé par le compte 65 Charges diverses pour 5.000 Fc
c) Si les clients versent plus que prévu par exemple 41.000 Fc au lieu de
35.000 Fc prévus. Dans ce cas la perte sur les créances s’élèverait à 9.000Fc
(50.000 - 41.000)Fc = 9.000Fc. La provision constituée serait supérieure de
(15.000 - 9.000)Fc = 6.000 Fc qu’il faudrait retourner à l’associé X.
Ecritures comptables du recouvrement
1º 521 Banque 41.000
4621 Associé X compte courant 9.000
411 à Clients 50.000
Paiement des clients de X
__________ _________
2º 4912 Dépréciations créances douteuses 15.000
4621 à Ass. X compte courant 15.000
Utilisation de la provision à
___________ _____________
3º 4621 Associé X compte courant 6.000
521 à Banque 6.000
Remboursement à X de la
provision excédentaire
2.2. L’associé X ne verse pas le montant de la provision
Celle-ci diminue la valeur nominale des créances
apportées, la valeur de l’apport et le nombre des parts à attribuer
à l’associé apporteur des créances. C’est une moins - value qui
diminue le résultat de cession. En ce référant à l’exemple
précédent, la valeur de l’apport de l’associé X se calcule comme
suit :
Marchandises 25.000 Fc
Créances (50.000 - 15.000) Fc 35.000 Fc
Actif net 60.000 Fc
Fournisseurs - 32.000 Fc
Valeur apportée 28.000 Fc
Exercice 1
Lors de la constitution d’une nouvelle société, Mr X apporte une entreprise existante
dont le bilan après discussion se présente de la manière suivante :
1) Ecriture de paiement
Cette notice est signée par les fondateurs qui indiquent leurs noms,
prénoms, domiciles et nationalités s’ils sont des personnes physiques, ou leurs
dénominations sociales, leurs formes juridiques, leurs sièges sociaux et le cas échéant
leurs capitaux s’ils sont des personnes morales.(art. 826, p. 516) . Ce mode de
constitution est appelé « Fondation simultanée » c-à-d qui a lieu au moment de
l’assemblée des souscripteurs.
5. Organes de gestion
1) Le conseil d’administration
Ce conseil comprend 3 à 12 administrateurs nommés parmi les associés par
l’assemblée générale pour 6 ans maximum lorsque leur nomination intervient en cours de vie
sociale et pour 2 ans lorsqu’ils sont nommés à la constitution par les statuts ou par
l’assemblée générale constitutive. Un 1/3 des membres peut être constitué par des personnes
non associés. Le mandat des administrateurs est renouvelable et ceux-ci sont tenus de
déposer des titres en garantie de leur gestion. Le nombre de ces titres est déterminé par les
statuts. Le conseil d’admission est dirigé soit par un président directeur général (PDG)
accumulant les fonctions de président et de directeur général et qui peut être assisté par un
directeur général adjoint, soit par un président du conseil qui est appuyé par un directeur
général.
Le président est élu par le conseil parmi ses membres. La durée de son mandat ne
peut excéder celui de son mandat d’administrateur.
Les membres du conseil touchent deux sortes de rémunération :
1º) les jetons de présence : une rémunération fixe annuelle dont le montant est fixé
par l’assemblée générale et qui est accordée pour la participation aux réunions du conseil.
L’article431 de l’Act uniforme considère cette rémunération comme une indemnité de
fonction.
2º) les tantièmes : une rémunération prélevée sur le bénéfice à distribuer en
application de dispositions statutaires, relatives à la répartition des bénéfices.
2) L’administrateur général
Suivant l’article 494 les sociétés anonymes comprenant un nombre
d’actionnaires égal ou inférieur à 3 peuvent ne pas se doter d’un conseil
d’administration mais peuvent être dirigées par un administrateur général désigné
parmi les associés pour assumer les fonctions d’administration et de direction de
la société.
Celui- ci convoque et préside les AG. Son mandat est fixé par les statuts et
ne doit pas dépasser 2 ans à la constitution et 6 ans en cours de vie de la société.
3) Le directeur général
Rappelons que cette fonction est créée dans les sociétés anonymes dans
lesquelles le conseil d’administration est dirigé par un président du conseil.
Comme ce conseil ne se réunit que de temps en temps, en général chaque mois,
la gestion journalière des affaires de la société ainsi que la représentation de
celle-ci auprès des tiers en ce qui concerne cette gestion, peuvent être déléguées
à un administrateur ou à un tiers non associé qu’on appelle alors directeur général
4) Le directeur général adjoint
Celui-ci assiste le PDG ou le directeur général dans la gestion des affaires
courantes de la société.
5) Le collège des commissaires aux comptes
Les SA ne faisant pas appel public à l’épargne sont tenues de désigner un
commissaire aux comptes et un suppléant et les autres, deux commissaires aux
comptes et deux suppléants (art.702 P. 488).
A la constitution de la société ces personnes sont nommées par les statuts ou par
l’assemblée générale constitutive pour une durée de deux exercices (2 ans) ou pour une
durée maximum de 6 ans lorsqu’elles le sont en cours de vie de la société par une
assemblée générale ordinaire.
Elles sont rémunérées et chargées du contrôle de la gestion. Leur rôle essentiel est
de certifier les documents comptables de synthèse (Compte de résultat et bilan) quant à
l’exactitude et la sincérité de ces documents avant leur approbation par l’assemblée
générale.
Pour vérifier ces documents, ils ont de part leur fonction le droit d’accéder à tous les
documents comptables de l’entreprise, aux procès verbaux des réunions du Conseil
d’administration, aux contrats signés avec les tiers. Le secret professionnel ne peut leur être
opposé que par les auxiliaires de justice.
Les décisions y sont prises à la majorité simple, mais pour délibérer valablement, le
nombre des actionnaires présents à l’Assemblée doit représenter ¼ du capital social. Dans
le cas contraire une seconde réunion devra avoir lieu pour laquelle aucun quorum (portion
du capital) ne peut être exigé.
Les statuts peuvent imposer un nombre minimal d’actions pour participer aux
réunions de l’AG lequel ne doit pas dépasser dix. Il est autorisé à plusieurs actionnaires de se
réunir pour atteindre ce nombre et se faire représenter par l’un d’eux (p. 457).
2º) L’assemblée générale extraordinaire
Elle se tient exceptionnellement pour modifier les statuts de la société. Suivant
l’article 551 de l’Acte uniforme, celle-ci est également compétente pour autoriser les fusions,
scissions, transformations et apports partiels d’actifs ; de transférer le siège social en toute
autre ville; dissoudre anticipativement ou proroger la durée de la société.
Il est à noter que cette assemblée ne peut délibérer valablement que si les
actionnaires présent possèdent la moitié du capital à la première convocation et ¼ du capital
à la deuxième. Dans le cas contraire le notaire dresse un procès verbal de carence et une
nouvelle réunion devra être convoquée pour la troisième fois dans un délai de deux mois. le
quorum exigé pour prendre des décisions étant celui de la deuxième convocation.
6. Sortes d’actions
1°) Les actions de capital, qui représentent le capital social. Elles peuvent être
nominatives ou au porteur.
2°) Les actions nominatives, celles dont le nom de leur propriétaire est inscrit dans
le registre des actions nominatives qui est tenu au siège de la société. Elles sont
représentées par un certificat nominatif constatant cette inscription. Leur cession est
constatée dans un registre de transfert càd un registre dans lequel les actions cédées sont
transférées du nom de l’ancien acquéreur au nom du nouvel acquéreur. Les actions
nominatives peuvent être converties en actions au porteur à la demande et aux frais du
propriétaire mais après un délai de deux ans. Ces actions peuvent bénéficier d’un droit de
vote double lorsqu’elles ont été intégralement libérées.
3°) Les actions au porteur : ce sont des titres qui ont généralement la forme d’un
timbre postale et qui sont remises en nombre souscrit à leur acquéreur sans inscrire le
nom de ce dernier dans un registre au siège de la société. Ces actions peuvent au frais du
porteur être converties en actions nominatives. Leur cession se fait par simple remise de
la main à la main entre le propriétaire et l’acquéreur, par vente en bourse ou par
l’intermédiaire d’une banque. Il est à noter que les actions nominatives ou au porteur
peuvent être :
4°) Les actions de numéraire dont la libération doit se faire en espèces ou par
compensation des créances certaines, liquides et exigibles sur la société, par incorporation
au capital des éléments des fons propres. Ces actions restent nominatives jusqu’à leur
entière libération et c’est en ce moment qu’elles peuvent être négociables.
5°) Les actions d’apport ou de fondation : qui représentent les apports en nature
6°) Les actions ordinaires et les actions privilégiées.
7°) Les actions de jouissance, qui représentent la partie du capital déjà remboursé.
Ces actions sont remises aux actionnaires des actions remboursées pour permettre à ces
derniers de jouir de leur droit dans la société (droit de vote, droit au superdividende, aux
réserves, à sa mise à la liquidation).
1) Le placement ordinaire
Dans ce mode d’intervention, la banque joue tout simplement le rôle d’intermédiaire
en mettant ses guichets à la disposition de la société émettrice et retient une commission de
guichet
2) Le placement garanti
La banque se porte garant du placement de tous les titres dans cette sorte
d’intervention, la banque s’engage à souscrire les actions qui n’auront pas trouvé des preneur
à la fin de la souscription et demande une commission supplémentaire appelée commission
de garantie
3) La prise ferme
Ici la banque souscrit elle - même tous les titres qu’elle revend au public ou aux ayant -
droits à un prix plus élevé que le prix auquel elle les a souscrits. L’avantage de cette sorte
d’intervention et que la société émettrice peut disposer de fonds nécessaires immédiatement.
Dans une SA les associés sont appelés actionnaires. Comme dans la comptabilité
des sociétés des personnes, les promesses d’apport des associés sont enregistrées au débit
du compte 461. Ce compte est subdivisé en deux comptes actionnaires apports en nature et
actionnaires apport en numéraire lorsque le Capital est intégralement souscrit et libère en
nature et en espèces.
D’où nous verrons que lorsque les actions de numéraire ne sont pas intégralement
libérées on ouvre le compte 4613 Actionnaire capital souscrit appelé non versé pour
enregistrer la fraction du Capital souscrit appelée et non versée et qui doit être libérée en
nature et en espèces. La fraction non appelée est enregistrée au débit du compte 109
Actionnaires CNA par le crédit du compte 1011 CSNA.
2.1. Les actions sont intégralement libérées
3) Le bilan d’ouverture
A B P
2011.Frais de constitution 142.000 101 Capital social 1.000.000
2312.Bât.adm.et commercial
200.000
2444 Mobilier de bureau 60.000
245 Matériel de transport 100.000
571 Caisse 498.000
1.000.000 1.000.000
c) Les titres sont placés par l’intermédiaire d’une banque
Exemple 1 : Supposons que les 2.500 actions souscrites par
divers l’ont été par l’intermédiaire d’une banque qui a demandé une
commission de guichet 10 Fc par titre placé.
L’écriture de libération des actionnaires divers se présentera
comme suit :
Dans l’écriture de souscription on va faire la distinction entre le capital souscrit non appelé
(1011) et le capital souscrit appelé et non versé (1012). Le capital appelé représente la fraction
du capital dont la libération est exigée par la société dans un délai fixé. C’est également le
montant du capital déjà libéré après un ou plusieurs appels de fonds.
A la constitution de la société, ce capital englobe le montant des souscriptions en nature
puisque celles-ci doivent être intégralement libérées.
D’ou CA = Montant des souscriptions en nature + versement de 1/4 légal ou de toute autre
fraction exigée.
Aux appels de fonds ultérieurs, le capital appelé ne comprend que la fraction a libérer sur les
souscriptions en numéraire.
Il est à noter que ce capital est enregistré au débit du compte 4613.Actionnaires CSANV, par
le crédit du compte 1012.CSANV.
Le capital non appelé représente par contre la fraction du capital dont la libération n’est pas
encore exigée. Celui-ci peut se calculer de deux manières ci-après :
1º) le capital non appelé (CNA) = Souscriptions totales en numéraire - Versements déjà
effectués
2º) CNA = Capital social - capital appelé
Ce capital est enregistré au débit du compte 109.Actionnaires CSNA, par le crédit du
compte 1011.CSNA.
Pour plus de clarté, on peut se permettre d’ enregistrer le versement de ¼ ou de
toute autre fraction exigée sur les souscriptions en numéraires au débit du compte 4612 et
les souscriptions en nature au débit du compte 4611..
Exercice : Le 01/01/n, une SA est constituée au Capital de 1.200.000Fc divisé en
6.000 actions de 200 Fc VN.
Kazadi souscrit 2.500 actions et apporte un immeuble pour 200.000Fc, un matériel
roulant pour 150.000 Fc et le reste en espèces.
Ilunga souscrit 1.500 actions et apporte des marchandises pour 180.000 Fc et le
reste en espèces.
Les actionnaires divers souscrivent les 2.000 actions restantes et se libèrent par un
versement de ¼ ou 5/20 exigé à la souscription.
Le 20/01/n, les fonds récoltés sont placés chez le notaire, maître Edimba qui
s’occupe des formalités de constitution de la société.
Le 25/01/n, le notaire reverse les fonds à la société qui les place le jour même à la
banque et remet au notaire un chèque en paiement des frais de constitution qui
comprennent : Publicité : 10.000Fc ; Honoraires : 35.000Fc ; Droits d’enregistrement :
20.000 Fc.
1) Tableau des souscriptions
Nº Noms des Nombre Valeur En nature En Versement de CSAV CSNA
actionnaires d’actions numéraire 1/4
1 KAZADI 2.500 500.000 2313 : 150.000 37.500 387.50 112.50
200.000 0 0
245 :
150.000
2 ILUNGA 1.500 300.000 31 : 120.000 30.000 210.00 90.000
180.000 0
3 Actionnaires
2) Ecritures de2.000 400.000
constitution - 400.000 100.000 100.00 300.00
divers 0 0
1) 461 Actionnaires CSANV 697.500
Total 310
6.000 1.200.000 530.000 670.000
Actionnaires capital souscrit non appelé
167.500
502.500
697.50
502.50
9 à Capital souscrit non appelé 502.500 0 0
1011 à Capital souscrit appelé non versé 697.500
1012 Souscription du Capital
_______________ ________________
Bâtiment administratif et commercial 200.000
2) 231 Matériel de transport 150.000
3 Marchandises 180.000
245 à Actionnaires CSAV 530.000
31 4613 Libération en nature
______________ 20/01/n
________________
3) 471 Débiteurs divers Maitre Edimbu 167.500
1 4613 à Actionnaires CSAV 167.500
Libération du 1er ¼ appelé
_____________ 25/01/n _______________
4) Banque 167.500
521 4711 à Débiteur divers Maitre Edimbu 167.500
Reversement des fonds par le notaire
____________ Dito ________________
5) CSANV 697.500
101 1013 à CSAV 697.500
2 Reclassement du Capital
________________ Dito _______________
6) Publicité 15.000
Honoraires 35.000
627 Droits d’enregistrement 20.000
632 521 à Banque 70.000
4 Paiement des frais de constitution
646 _______________ Dito ________________
7) Frais de constitution 70.000
781 à Transfert des charges 70.000
d’exploitation
201 Immobilisation des frais de constitution
1 ______________ Dito ________________
8) 101 CSNA 502.500
1 CSAV 697.500
101 101 à Capital social 1.200.000
3 Pour solde des comptes débités
A 3. Bilan initial
P
2011 Frais de constitution 101 Capital social
70.000 1.200.000
2313 Bâtiment adm. et comm 10.9 Actionnaires CSANV
200.000 (502.500)
245 Matériel de transport
150.000
31 Marchandises
NB : 1°) Pour avoir un bilan initial équilibré compte tenu du paiement des frais de
180.000
constitution521sur les valeurs disponibles de la nouvelle société, l’immobilisation ou
Banque
l’activitation de ces frais s’impose dès leur enregistrement dans les livres comptables,
97.500
et ne pas attendre de le faire au 31/12.697.500 697.500
Une autre solution consisterait à établir d’abord le bilan initial sans tenir
compte du paiement de ces frais, ceux – ci devant l’être après l’écriture d’ouverture.
2°) Rappelons que si, au lieu d’être déposés chez le notaire, les fonds sont
consignés dans une banque, on va débiter et créditer le compte 5210 Banque
compte bloqué, à la place du compte 4711.
2.3. Appel des fonds
Lors d’un appel de fonds il y a lieu :
commencer par constater le CNA et le CSAV,
de diminuer le CNA du montant de l’appel des fonds,
d’ouvrir le compte 467 Actionnaires restant du sur capital appelé pour enregistrer
ce montant au débit par le crédit du compte 109 Actionnaires CNA. Les six
écritures de l’appel de fonds sont les suivantes :
1 101 Capital social x
1011 à CSNA x
1013 à CSAV x
Constatation du CNA et du CSAV
_________ _______
2 1011 CSNA x
1012 à CSANV x
Appel de fonds de 1/n
_________ __________
3 467 Actionnaires restant dû sur CA x
109 à Actionnaires CNA x
Appel de fonds
__________ ________
4 521 Banque x
467 à Actionnaire restant dû sur CA x
Libération de l’appel de fonds
_________ ___________
5 1012 CSANV x
1013 à CSAV x
Régularisation du capital
__________ __________
6 1011 CSNA x
1013 CSAV x
101 à Capital social x
Pour solde des comptes débités
Ecriture de souscription
4611 Actionnaires commandités app. en X
46121 nature X
46121 Actionnaires commandités app. en X
1012 numéraire X
Actionnaires commanditaires app. en X
numéraire
à CSANV
Souscription du capital social
NB. La présence du compte 462 Associés compte courant ne signifie pas que les
associés gérants ou non gérants peuvent contracter avec la société d’une
manière automatique.
Rappelons que l’article 356 de l’Acte uniforme leur interdit de contracter des
emprunts à la société sous quelque forme que ce soit, de se faire consentir un
découvert bancaire sous couvert de la société, de donner comme caution le nom
de la société pour obtenir un emprunt.
De tels actes qui consistent à contracter avec soi-même exigent le
consentement de tous les associés réunis en assemblée générale ordinaire,
laquelle peut se tenir au courant de l’année.
C’est à cette condition que l’on peut concevoir l’utilisation des comptes
courants, lesquels se caractérisent par le fait qu’ils peuvent avoir un solde débiteur
ou créditeur.
Chapitre IV. COMPTABILITE DES OPERATIONS ENTRE LA SOCIETE ET LES
ASSOCIES
IV.1. Les comptes courants. Les comptes enregistrant les rémunérations des associés
gérants. La rémunération des commissaires aux comptes. Les avances reçues ou
accordées
b) Distinction
On distingue deux types de comptes courants :
1º) Les comptes courants et d’intérêts : ceux dans lesquels les parties ont convenu
que toutes les opérations réciproques devront produire obligatoirement des
intérêts, ce qui est notamment le cas des comptes courants bancaires.
2º) Les comptes courants simples, ceux dans lesquels les opérations ne produisent
pas d’intérêts et qui se rencontrent dans les relations entre commerçants, entre
commerçants et particuliers ou entre particuliers.
Exemple 2 : La société vend à l’associé X des marchandises à crédit dont le prix de vente
est de 50.000 Fc et le prix d’achat de 40.000 Fc
Exemple 4 : l’associé X paie pour le compte de la société une facture de réparation
de 10.000 Fc
624 Entretien et réparation 10.000
4621 à Associé X compte courant 10.000
Exemple 5 : Lors d’une mission l’associé X prélève 20.000 Fc. A son retour, il
présente une facture de réparation pour 8.200 Fc, de carburant
pour 5.000 Fc et une note d’hôtel pour 6.000 Fc
4621 Associé X compte courant 20.000
571 à Caisse 20.000
Prélèvement frais de mission associé X
______________ _____________
6053 FNS Carburant 5.000
624 Entretien et réparation 8.200
6384 Frais de mission 6.000
4621 à Associé X comptes courant 19.200
Frais de mission payés par l’associé X
Exemple 1 : Un associé gérant d’une SARL a droit à 6.200 Fc à titre de prélèvement
sur les bénéfices à la fin de chaque mois
Exemple 2 : Un associé-gérant d’une SARL touche 20.000Fc par mois. Cette
rémunération étant aujourd’hui ici en RDC, déclarée à l’impôt sur le revenu
professionnel, on passe comme écriture :
66 Charges du personnel 20.000
4622 à Rémunération de l’ass. gérant 20.000
Exemple 3 : Lors d’une mission l’associé gérant d’une SARL touche une prime de
20.000 Fc
6581 Autres rémunérations de l’associé gérant 20.000
4622 à Rémunération de l’associé. gérant 20.000
Exemple 4 : Un administrateur délégué d’une S.A. touche 120.000 Fc par mois
66 Charges du personnel 120.000
4622 à Rémunération de l’administrateur 120.000
Exemple 5 : Une S.A doit verser aux membres du conseil d’administration 50.000 Fc
à titre de jetons de présence. La taxe mobilière à retenir est de 20 %
6581 Jetons de présence 50.000
4622 à Rémunération des administrateurs compte 40.000
4424 courant 10.000
à Impôts et taxes recouvrables sur associés
Jetons de présence pour les membres du conseil
Exemple 6 : Les tantièmes à verser aux administrateurs s’élèvent à 60.000 Fc.
Taxe mobilière : 20 %
13012 Bénéfice à distribuer 60.000
4622 à Rémunérations des administrateurs compte courant 48.000
4424 à Impôts et taxes recouvrables sur associés 12.000
Constitution des tantièmes à payer
Il est à noter qu’en France, les réserves des plus - values à long terme sont autorisées en
vue de compenser les moins - values à long terme éventuelles, lesquelles ne sont pas acceptées
en déduction du bénéfice imposable.
Dans ce pays celles- ci sont imposées à un taux réduit de 15 % à condition de
constituer avec les 85 % restant cette réserve spéciale ().
4º) Autres réserves libres (compte 118)
1181.Réserves facultatives
1188.Réserves diverses
Les réserves occultes et latentes
A côté de ces réserves qui apparaissent au bilan, on parle également des
réserves occultes ou cachées càd celles qui n’apparaissent pas au bilan. Celles-ci
résultent d’une sous-évaluation de certains postes d’actif ou d’une sur-évaluation de
certains postes du passif.
Concernant la sous-évaluation de certains poste d’actif, on peut citer à titre
d’exemple le cas des stocks non inventoriés (dissimilation des stocks ou chiffrés en
dessous de leur valeur réelle), des biens immobilisés ou des créances sous-estimés
en constituant des dotations aux amortissements ou aux provisions excessives. La
surévaluation de certains postes du passif consiste par exemple : dans une
inscription au bilan des dettes imaginaires ou dans l’exagération des montants de
certaines d’entre elles
Enfin, on parle également des réserves latentes càd des réserves occultes, mais
qui ne résultent pas d’une décision délibérée de frauder mais plutôt d’une cause
extérieure.
Exemple 1 : Un bien immobilisé est intégralement amorti mais figure au bilan pour
une valeur symbolique de 1 Fc. Ceci laisse supposer que ce bien a
encore une certaine valeur laquelle, on ne la connaît pas.
Exemple 2 : Un terrain qui a acquis une plus-value du fait de l’extension de la ville
n’est toujours pas réévalué au bilan.
Exemple 3 : La valeur de la clientèle a augmenté avec le chiffre d’affaires réalisé au
cours de l’exercice précédent ; mais cet élément ne figure pas au bilan
où y figure mais sans être réévalué.
b) La part des associés gérants
Nous avons les prélèvements dans les sociétés des personnes et les tantième
dans les sociétés par actions et les sociétés coopératives ayant la forme des
sociétés anonymes.
c) La part à distribuer aux associés
Cette part constitue ce qu’on appelle dividende et qui est tout simplement une
rémunération des apports des associés à la société. On distingue deux sortes de dividendes :
1º) Le dividende ou l’intérêt sur le capital investi
Il est calculé prorata temporis sur le capital libéré et non remboursé et est également
appelé « premier dividende » ou « intérêt statutaire ».
Prorata temporis signifie que ce dividende est calculé en fonction du temps pendant
lequel la société a disposée des sommes versées par les associés. Ce temps est calculé à
partir de la date de libération jusqu’au 31 décembre ou du 01/01/n jusqu’au 31/12/n pour les
capitaux intégralement libérés; comme la durée d’un exercice comptable est d’une année civile
qui compte 365 jours.
Ce dividende présente l’avantage d’être récupérable sur le bénéfice des exercices
suivants lorsqu’un exercice s’est soldé par une perte ou a accusé un bénéfice insuffisant
n’ayant pas permis sa distribution.
2º) Le deuxième dividende
Celui-ci est également appelé super-dividende dans les sociétés par actions et ristourne
dans les sociétés coopératives et qui est calculé sur le bénéfice disponible après l’attribution
du premier dividende, la retenue des prélèvements dans les sociétés des personnes ou des
tantièmes dans les sociétés par actions ou les sociétés coopératives.
Tous les dividendes sont frappés d’une taxe mobilière de 20 %. Au sujet de ces
éléments, il faudrait indiquer que la loi s’oppose à la distribution des dividendes fictifs c’est-à-
dire qui ne correspondent pas à un bénéfice réellement réalisé, et à toute distribution tant que
les pertes figurant au bilan n’ont pas été entièrement compensées.
Schéma de répartition des bénéfices de l’exercice
Il n’existe pas un schéma type de répartition. Chaque entreprise a son schéma prévu
dans ses statuts. Celui donné ci-dessous n’est qu’un exemple parmi tant d’autres :
Bénéfice de l’exercice …..……………………………………………………………………..…… A
- Pertes non compensées …………………………………………………………………..…… - a
Reste à répartir …………………….…………………………………………..……………………= B
- Réserve légale 10 % ………………………………………………………...………………… - b
Reste à répartir ……………………………………………………………………………………...= C
- Autres réserves (% données) …………………………………………………………..….. - c
Reste à repartir …………………………………………………………………………………….…=D
- Intérêt sur/capital investi ………………………………………………………………….…. - d
Reste à repartir ………………………………………………………………………………………= E
+ Bénéfice reporté ……………………………………………………………………...…….... + e
Bénéfice à repartir ………………………………………………………………….........…….. = F
- Prélèvement ou tantièmes …………………………………………………………..……….… - f
Solde à répartir …………………………...………………………………………………………..… G
IV.3. Répartition des bénéfices dans les sociétés des personnes et les S.A.R.L
Exemple : Soit une SARL au capital de 300.000 Fc souscrit comme suit : ½ par A, 3/10 par B et
1/5 par C. A la fin d’un exercice le bénéfice réalisé est de 64.500 Fc, Les statuts prévoient la
répartition suivante :
10 % à la réserve légale, 15 % à une réserve statutaire, 3 % à l’intérêt sur le capital investi, le
reste proportionnellement aux mises. L’associé B est autorisé à effectuer un prélèvement
mensuel 1.000 Fc pour sa gérance. Au bilan il existe une perte non compensée de 10.500
Fc
Travail demandé : 1°) Faire le calcul de répartition 2°) Présenter le tableau de répartition
3°) Passer les écritures de répartition
Résolution
1. Calcul de répartition
Bénéfice de l’exercice …………………….………………………………………………..… 64.500 Fc
- Perte non compensée.. …………………………………………………………………… - 10.500 Fc
Reste à répartir …………………………………………………………………………….… 54.000 Fc
- Réserve légale 10% ………………………………………………...………………….. - 5.400 Fc
Reste à répartir ……………………………………………………………………………..… 48.600 Fc
- Réserve statutaire 15 % ……………………………………………………….…………... - 7.290 Fc
Reste à répartir ………………………………………………………………………….…... 41.310 Fc
Intérêt sur le capital investi
(3 % de 300.000 = 9.000 Fc
Associé A : 1/2 = 4.500 Fc
Associé B : 3/10 = 2.700 Fc
Associé C : 2/10 = 1.800 Fc
9.000 Fc - 9.000 Fc
Reste à repartir …………………..………………………………………………………... 32.310 Fc
Prélèvement (1.000 Fc x 12 mois ) ………………..…………………………………..…. - 12.000
Fc
Reste à repartir ………………………………………………………….……………….….. 20.310 Fc
Associé A : 1/2 = 10.155 Fc
Associé B : 3/10 = 6.093 Fc
Associé C : 2/10 = 4.062 Fc
20.310 Fc ……………………………………………..………...... - 20.310 Fc
……………..……………………………………………………………………………………..…. 0 Fc
2. Tableau de répartition
Capitaux Ass. B
Montants Ass. A Ass. B Ass. C
propres gérant
Bénéfice à répartir 64.500 Fc
Perte non -10.500 Fc
compensée
Réserve légale 10 % - 5.400 Fc 5.400 Fc
Réserve statutaire - 7.290 Fc 7.290 Fc
15 %
Prélèvement - 12.000 Fc - 12.000
Fc
Intérêt s/capital - 9.000 Fc - 4.500,0 Fc 2.700,0 1.800,0 Fc
investi Fc
Super dividende - 20.310 Fc - 10.155 Fc 6.093 Fc 4.062 Fc
0 Fc 12.690 Fc 14.655 Fc 8.793 Fc 5.862 Fc 12.000
Fc
3. Ecritures
1º) 1301 Résultat en instance d’affectation 64.500
129 à Report à nouveau débiteur 10.500
13011 à Résultat à conserver 12.690
13012 à Résultat à distribuer 41.310
Projet de répartition du résultat
________________ ____________
2º) 13011 Résultat à conserver 12.690
13012 Résultat à distribuer 41.310
111 à Réserve légale 5.400
112 à Réserve statutaire 7.290
46211 à Ass. A compte courant 14.655
46212 à Ass. B compte courant 8.793
46213 à Ass. C compte courant 5.862
4623 à Ass. B compte prélèvement 12.000
Répartition du résultat
_______________ ____________
3º) 46211 Associé A /compte courant 14.655
46212 Associé B /compte courant 8.793
46213 Associé C /compte courant 5.862
571 à Caisse
Paiement des dettes 29.310
IV.4. Répartition des bénéfices dans une S.A.
Elle se fait suivant les dispositions statutaires. Au sujet de cette répartition, il
convient de rappeler que :
1º) La réserve légale de 10 %, cesse d’être obligatoire lorsqu’elle a atteint 1/5 du
capital social
2º) L’intérêt sur le capital investi appelé également premier dividende, n’est
attribué que sur le capital appelé libéré et non remboursé. En d’autres termes, les
actions de jouissance ne touchent pas ce dividende.
3º) Suivant les dispositions statutaires, les dividendes des actions privilégiées
sont prioritaires et souvent récupérables sur le bénéfice des années ultérieures au
cas ou on n’a pas pu les attribuer à la fin d’un exercice qui s’est soldé par une perte ou
un bénéfice insuffisant.
4º) Dans une SA, on distingue autant de dividendes qu’il y a de sortes d’actions
(dividendes des actions au porteur, des actions nominatives, des actions privilégiées,
des actions ordinaires, des actions de jouissance, des parts des fondateurs, des
parts de dividende)
5º) La répartition de chaque dividende se fait selon l’un des 3 modes suivants :
a) Un dividende connu càd fixé à l’avance par l’assemblée générale
b) Un dividende arrondi à l’unité inférieure
c) Un dividende arrondi à l’unité ou à la dizaine supérieure
1. Il n’existe qu’une sorte d’actions dans la société
Exemple : Soit une SA au capital de 1.000.000 Fc divisé en 5.000 actions de 200 Fc, V.N.
intégralement libéré et non remboursé. La réserve légale s’élève à 100.000 Fc. A la
fin d’un exercice, le bénéfice réalisé est de 250.000 Fc. Le projet de répartition
établi par le Conseil d’administration et approuvé par l’assemblée générale se
présente comme suit : - Réserve légale 10 %,réserve statutaire 15 %, premier
dividende 4 % sur le capital libéré et non remboursé, les tantièmes des
administrateurs : 70.000 Fc, deuxième dividende ou super dividende : 16 Fc par
action (cas d’un dividende connu), le solde en report à nouveau.
N.B. : 20% de 1.000.000 Fc = 200.000 Fc
Travail demandé : 1°) Faire le calcul de répartition 2°) Etablir le tableau de répartition
3°) Passer les écritures de répartition
Résolution
1. Calcul de répartition
N.B. : Pour attribuer plus de dividendes aux actionnaires, il est décidé d’arrondir
chaque coupon à l’unité supérieure.
Résolution
1. Calcul de répartition
Bénéfice à repartir …………………………………………………………………… 1.125.410 Fc
- Perte non compensée ………………………………..………..…………………..….. - 98.400 Fc
Rester à répartir …………………………………………………………………….. .... 1.027.010 Fc
- Réserve légale 10 % = (102.701 + 880.000) Fc
= 982.701 > 924.000 Fc ……….………………...………….……. - 44.000
Fc
Reste à répartir ………………………………………………………………….……… . 983.010 Fc
- Réserve statutaire 18 % ……………………………………………………………..….. -176.942 Fc
Reste à répartir …………………………………………………………………………...... 806.068 Fc
Autres réserves libres 7 % ………………………………………………………….……... - 56.425 Fc
Reste à répartir ……………………………………………………………………...……… 749.643 Fc
Premier dividende
a) Sur les actions privilégiées 7 % sur 1.617.000 Fc = 113.190 Fc
b) Sur les actions ordinaires 6 % sur 3.003.000 Fc = 180.180 Fc
Premier dividende ……………………………….… 293.370 Fc ………...…. - 293.370
Fc
Reste à répartir …………………………………………………………………………..…. 456.273 Fc
Tantièmes …………………………………………………………………………….…….. - 128.274 Fc
Superdividende …………………………………………………………………………… 327.999 Fc
a) Actions privilégiées 40 % = 131.200 Fc
b) Actions ordinaires 45 % = 147.599 Fc
c) Parts de dividendes 15 % = 49.200 Fc
Superdividende 327.999 Fc ………………………………………….. - 327.999
Fc
…………..…………………………………………………………………………………………… 0 Fc
Tableau de répartition
Capitaux Actions Actions Parts de Administrateur
Montants
propres privilégiées ordinaires dividende s
Bénéfice à répartir 1.125.410
Fc
Perte non - 98.400 Fc
compensée
Réserve légale - 44.000 Fc 44.000 Fc
Réserve statutaire - 176.942 Fc 176.942
Fc
Autres réserves - 56.425 Fc 56.425 Fc
libres
Premier dividende - 293.370 - 113.190 Fc 180.180 -
Fc Fc
Tantième - 128.274 - - - - 128.274 Fc
Fc
Superdividende - 327.999 Fc - 131.200 Fc 147.599 49.200 Fc
Fc
0 Fc 277.367 244.390 Fc 327.779 49.200 Fc 128.274 Fc
Fc Fc
Dividende réel - - 245.000 Fc -331.500 -50.000 Fc
Fc
A prélever sur les -5.131 Fc -610 Fc - 3.721 Fc - 800 Fc
capiaux propres
Capitaux propres 272.236 - - -
Fc
Calcul des coupons
a) Pour les actions privilégiées = 244.390 Fc/3.500 = 69,82 Fc arrondi à 70 Fc x 3.500 a = 245.000 Fc
b) Pour les actions ordinaires = 327.779 Fc/6.500 =50,427538 Fc arrondi à 51Fc x 6.500 a = 331.500Fc
c) Pour les parts des dividendes = 49.200 Fc/2.000 = 24,06 Fc arrondi à 25 Fc x 2.000 p = 50.000 Fc
3. Ecritures
1º) 1301 Résultat en instance d’affectation 1.125.410
129 à Report à nouveau débiteur 98.400
13011 à Résultat à conserver 277.367
13012 à Résultat à distribuer 749.643
Répartition des bénéfices
_____________ ____________
2º) 13011 Résultat à conserver 277.367
111 à Réserve légale 44.000
112 à Réserve statutaire 176.942
118 à Autres réserves libres 56.425
Résultat à conserver
______________ ______________
3º) 118 Autres réserves libres 5.131
13012 à Résultat à distribuer 5.131
Prélèvement sur les capitaux propres
_____________ ________________
4º) 13012 Résultat à distribuer 754.774
4651 à Actions privilégiées divid. à payer 196.000
4652 à Actions ordinaires dividende à payer 265.200
4653 à Parts de dividende à payer 40.000
4622 à Administrateur s/c courant 102.619
4424 à Impôts et taxes recouvr. sur ass. 150.955
Répartition du résultat à distribuer
_______________ ________________
5º) 4651 Actions privilégiées dividende à payer 196.000
4652 Actions ordinaires dividende à payer 265.200
4653 Parts de dividende à payer 40.000
4622 Administrateurs l/c courants 102.619
4424 Impôts et taxes recouvrables sur associés 150.955
571 à Caisse 754.774
Paiement des dettes
3. Répartition des bénéfices compte tenu d’un dividende prioritaire, récupérable ou cumulatif
Exemple : On donne les informations suivantes sur une SA
Nombre d’actions : 24.000 actions ; VN : 100 Fc
Actions ordinaires 20.000 actions
Actions à dividende prioritaire 4.000 actions
Taux d’intérêts : 6 % pour les actions ordinaires ; 7,5 % pour les actions privilégiées
Réserves légale : 200.000 Fc (à la fin de l’exercice n-2)
Bénéfice de l’exercice n - 1 : 20.000 Fc entièrement distribués
Bénéfice de l’exercice n : 250.000 Fc
Réserve facultative à constituer sur ce bénéfice : 16.500 Fc
1º) Présentez les calculs de répartition pour les exercices n - 1 et n
2º) Passez les écritures de répartition pour ces deux exercices.
Solution
a) Répartition de l’exercice n - 1
46 . 500
Superdividende unitaire = Fc = 1,9375 Fc
24 . 000
Pour les actions prioritaires : 4.000 x 1,9375 Fc = 7.750 Fc
Pour les actions ordinaires 20.000 x 1,9375 Fc = 38.750 Fc
Superdividende 46.500 Fc
1. Calcul de répartition
2. Tableau de répartition
4) Ecritures d’augmentation
1) Calcul de l’augmentation
Rappelons d’abord que le bilan est toujours en équilibre parce que les biens à l’actif
sont les emplois des ressources au passif.
En vertu de ce principe un exigible d’un montant donné au passif correspond à un
emploi du même montant à l’actif. Quand cet exigible est remis, l’emploi est libéré et devient
capital propre.
L’augmentation du capital par conversion d’un exigible présente l’avantage d’améliorer
les rapports valeurs circulantes sur dettes à court terme, valeurs disponibles sur dettes à court
terme, capitaux propres sur capitaux empruntés, c’est-à-dire les ratios de liquidité, de trésorerie
et indépendance financière.
Exemple
Une S.N.C. doit 650.000 Fc à un fournisseur important. Celui-ci accepte la conversion
de sa créance en 600 parts de 950 Fc V.N., émises à 1000 Fc, la différence est réglée par
caisse.
Ecriture d’augmentation
4611 Associé apport en nature 600.000
101 à Capital social 570.000
1052 à Prime d’apport 30.000
Augmentation du capital
___________ ______________
401 Fournisseurs 650.000
4611 à Associé apport en nature 600.000
571 à Caisse 50.000
Conversion de la dette de X et règlement du solde
par caisse
N.B :
Si les actions ne sont pas intégralement libérées, on devra ouvrir les comptes 1011
CSNA et 109 Actionnaires CSNA.
b) Souscription par les anciens et de nouveaux actionnaires
1. Inconvénient
Comme nous l’avons dit plus haut, lorsque les nouvelles actions sont émises à
leur V.N., ou même à une valeur supérieure à cette VN mais inférieure à leur Vi après
l’augmentation, les anciens actionnaires seront lésés étant donné que cette opération
s’accompagne d’une augmentation du nombre des titres et de ce fait d’une diminution
de la Vi. Ainsi les nouveaux actionnaires achèteront moins cher des titres qui valent
plus.
2. Exemple illustratif :
Soit une SA au capital de 1.000.000 Fc divisé en 5.000 actions de 200 Fc, VN. Les
réserves déjà constituées s’élèvent à 100.000 Fc et le montant des bénéfices reportés
s’élève à 40.000 Fc.
VI = 1.140.000 Fc : 5.000 = 228 Fc
Supposons que cette société décide une augmentation du capital en numéraire
par la création de 2500 nouvelles actions émises à leur valeur nominale de 200 Fc.
VI après l’augmentation
= 1.140.000 Fc + 500.000 Fc = 218,67 Fc
7.500
= 1.710.000 = 228 Fc
7.500
Calcul de l’augmentation
a) Première hypothèse : les nouvelles actions sont émises à 228 Fc
b) Deuxième hypothèses : les nouvelles actions sont émises à 210 Fc < à 228 Fc
- Augmentation du capital : 2.500 x 200 Fc = 500.000 Fc
- Prime d’émission : 2.500 X 10 Fc = 25.000 Fc
Augmentation totale 2.500 X 210 Fc = 525.000 Fc
TD : Passez les écritures d’augmentation
Ecriture
5210 Banque compte bloqué 525.000
4615 à Associé vers. reçu sur augment. du Capital 525.000
Souscription de l’augmentation du capital
______________ ______________
4615 Associés vers. reçu sur augm. du capital 525.000
1013 à CSAV non amorti 500.000
1051 à Prime d’émission 25.000
Augmentation du Capital
________________ ________________
521 Banque 525.000
5210 à Banque compte bloqué 525.000
Déblocage des fonds à la fin du délai de souscription
3.2 Le droit préférentiel de souscription
Une deuxième solution permettant d’éviter de défavoriser les anciens actionnaires,
est de leur accorder le droit de souscrire les nouvelles actions en priorité. Ce droit est appelé
« Droit préférentiel de souscription ».
Cette solution est adoptée lorsque pour une raison ou une autre, la société est
obligée d’émettre les nouvelles actions à un prix inférieur à la VI des titres. L’ancien
actionnaire qui ne veut pas souscrire vendra son droit de souscription pour compenser sa
perte. Nous allons voir comment en calculer le montant.
1er procédé
Droit de souscription = VI avant augmentation - VI après l’augmentation
a) Dans la première hypothèse :
2eProcédé
Droit de souscription = (VI après l’augmentation - VN) X 1/n
N.B. : 1/n est la parité ou le rapport d’échange d’une nouvelle action pour n anciennes
actions.
Dans notre exemple nous avons : 5000 actions anciennes et 2500 actions nouvelles
La parité d’échange est de 2500/5000 = ½, càd il faut 2 actions anciennes pour une (1)
nouvelle.
Or : a) Dans la première hypothèse
NB: On voit que sur les 1.100 nouvelles actions qu’il faut répartir, il reste encore 11 actions
non réparties (1.100 – 1.089 = 11 actions). Ces 11 actions seront réparties entre les associés
A, B et C représentant ensemble 2.800 droits de souscription dont la limite fixée par la
demande n’est pas encore atteinte.
Nouveau coefficient de répartition = 11/2.800 = 0,0039285714
Deuxième tableau de répartition
Attributions en
Nbre d’anciennes Répartition Nombre Nbre
Noms fonction du coef. Total
actions précédente demandé attribué
de rép
A 1100 4,32 ~ 4 332 336 475 336
B 900 3,53 ~ 4 271 275 375 275
C 800 3,14 ~ 3 241 244 350 244
Total 2.800 10,99 ~ 11 844 855 1.200 855
Les 24.150 Fc représentent un trop - versé sur les 345 actions de plus souscrites à titre
réductible. En effet sur 345 actions : augmentation = 345 actions x 100 Fc = 34.500 Fc
C.A. = 1/5 de 34.500 Fc = 6.900 Fc
+ Prime 345 x 50 Fc = 17.250 Fc
Total 24.150 Fc
2èmesolution
1° 46121 Actionnaires souscriptions irréductibles 285.000
46122 Actionnaires souscriptions réductibles 216.750
274 à Actions 501.750
Souscription à 150 Fc VE de 1.900 actions à titre
irréductible et de 1.445 à titre réductible
_____________________ ______________________
2° 5210 Banque compte bloqué 234.150
4615 à Actionnaires versement reçu sur aug. du capital 234.150
Versement reçu de 1/5 légal + la prime d’émission sur les
3.345 actions souscrites (66.900 Fc + 167.250 Fc)
______________________ ____________________
3° 4615 Versement reçu sur aug. du capital
109 Actionnaires CSNA
46121 à Actionnaires souscriptions irréductibles 210.000
46122 à Actionnaires souscriptions réductibles 240.000
Constatation du versement reçu et du CNA sur les 3000 285.000
nouvelles actions :1.900 actions à titre irréd et
1.100 actions à titre réductibles (1/5 légal + prime 165.000
d’émission)
______________________ ______________________
4° 274 Actions 51.750
46122 à Actionnaires souscriptions réductibles 51.750
Réduction des souscriptions à titre réductible de 1445 à 1100
actions (soit 345 x 150 Fc = 51.750 Fc)
____________________ _________________
5° 274 Actions 450.000
1011 à CSNA 240.000
1013 à CSAV non amorti 60.000
1051 à Prime d’émission 150.000
Constatation de l’augmentation du capital par la création de
3.000 nouvelles actions de 100Fc VN, émises à 150 Fc
capital appelé 1/5 légal
6° 521 _______________________ ______________________ 234.150
5210 Banque 234.150
à Banque compte bloqué
Déblocage des fonds
7° 461 _______________________ _________________________ 24.150
5 521 Actionnaires versement reçu sur aug. du capital 24.150
à Banque
Restitution du trop - versé sur les 345 actions excédentaires
souscrites à titre réductible
_____________________ _________________________
8° 632 Honoraire 25.000
4 Frais d’acte 10.000
632 521 à Banque 35.000
5 Paiement des frais d’augmentation
3.4. Moyen d’éviter les souscriptions à titre réductible : Vente des scripts
Ce moyen consiste à émettre toutes les nouvelles actions à titre irréductible et à
vendre quelques jours après la clôture des souscriptions, à la criée en bourse, les actions non
souscrites, compte tenu du droit de souscription des actionnaires qui n’ont pas usé de leur
droit préférentiel de souscription. Ces actions sont appelées « les Scripts ».
Après la vente, la partie du montant représentant les droits de souscription sera versée
aux actionnaires qui n’ont pas usé de leurs droits et qui ont remis à la société le coupon qui
leur conférait le droit de souscription.
Reprenons l’exemple précédant en supposant que les 1100 actions restantes sont vendues
après la souscription à titre irréductible, en bourse, à 32 Fc.
Comme le prix de vente (PV) = 1.100 actions x 32 Fc = 35.200 Fc
Et l’appel de fonds sur augmentation de 1/5 de 100 Fc = - 22.000 Fc
= 20 Fc x 1.100 actions =
Droit de souscription = 13.200 Fc
Chaque coupon aura : 13.200/1.100 = 12 Fc
Ecritures
1° 5210 Banque compte bloqué 38.000
4615 à Associés vers. reçu sur augm. du capital 38.000
Libération de 1/5 légal
___________ ______________
2° 4615 Associés vers. reçu sur augm. du capital 38.000
109 Actionnaires CSNA 152.000
1011 à CSNA 152.000
1013 à CSAV non amorti 38.000
________________ ________________
3° 5210 Banque compte bloqué 35.200
46152 à Versement reçu sur vente des scripts. 35.200
Vente en bourse de 1.100 actions à 32 Fc
________________ ________________
4° 46152 Associé vers. reçu sur vente des scripts 35.200
109 1011 Actionnaires CSNA (1.100 a x 100 Fc) 4/5 88.000 88.000
1013 à CSNA 22.000
465 à CSAV non amorti 13.200
à Coupon n° à payer
Augment. du capital de n actions libérés de 1/5 et
constatation du droit de souscription
______________ __________________
5° 521 5210 Banque 73.200
à Banque compte bloqué 73.200
Augmentation du capital par la création de 3000
nouvelles actions de 100Fc VN libérées de 1/5
légal
_______________ _________________
6° 465 521 Coupon n° …. à payer 13.200
à Banque 13.200
Paiement du droit de souscription
_______________ _________________
V.2.1.2. Augmentation du capital par incorporation des éléments des fonds propres
Comme dans le cas précédent, cette augmentation peut se faire soit par émission de
nouvelles actions soit par majoration de la valeur nominale des actions existantes.
Dans le cas de la création de nouvelles actions
Celles-ci sont distribuées gratuitement aux actionnaires en fonction des anciennes actions
détenues. A chaque action ancienne est attaché un droit appelé « Droit d’attribution », càd le
droit qu’à un ancien actionnaire d’obtenir gratuitement de nouvelles actions en fonction du
nombre des anciennes détenues.
Les actionnaires qui ne veulent pas recevoir d’actions gratuites peuvent vendre leurs
droits d’attribution, de même que ceux disposant d’un résidu des droits sur le nombre
nécessaire pour avoir un nombre entier de nouvelles actions.
Tout comme le droit de souscription, le droit d’attribution peut également être coté en
bourse et on peut en calculer la valeur théorique suivant les deux méthodes déjà étudiées sur
le calcul du droit de souscription.
a) Da = Vi avant augmentation - Vi après augmentation
SNC/n - SNC/n’
b) Da = (Vi après augmentation - VN) x 1/n
Exemple
Supposons une SA dont les fonds propres se présentent comme suit :
101 Capital 400.000 Fc (divisé en 5.000 actions de 80 Fc, VN)
11 Réserves 120.000 Fc
SNC 520.000 Fc
Vi avant l’augmentation = 520.000/5000 = 104 Fc
Si cette société décide une augmentation du capital par incorporation des réserves,
le nombre de nouvelles actions à créer : = 120.000/104 = 1.154 actions
Vi après l’augmentation = 520.000/6.154 = 84,5 Fc
Da = 104 Fc - 84,5 Fc = 19,5 Fc
b) Ecritures d’augmentation
1° 4612 Actionnaires apports en numéraire (2.500 a x 130Fc) 325.000
1013 à Capital SAV (2.500 a x 100 Fc) 250.000
1054 à Prime de conversion 75.000
Augmentation du capital par la création de 2500 actions
de 100 Fc VN, émises à 130 Fc
_______________ _______________
2° 4611 Emprunt obligations (2.500 x 150 Fc) 375.000
631 Frais bancaires (2.500 X 10 Fc) 25.000
4612 à Actionnaire apport en numéraire 325.000
521 à Banque 75.000
Conversion de 2.500 obligation de 150 Fc en action de
130 Fc VE et remboursement de la double par banque
NB : Ces deux écritures peuvent être passées en une seule écriture.
V.2.1.4. Augmentation du capital par paiement du dividende en actions
C’est une forme d’augmentation du capital par conversion d’un exigible.
Exemple :
Supposons qu’à la fin d’un exercice le dividende total à payer s’élève à 200.000Fc. L’AG
décide le paiement de ce dividende en actions de 200 Fc VN
Ecritures comptables
Ecritures
1013 CSAV non amorti 120.000
4619 à Capital à rembourser 120.000
Réduction du capital pour remboursement
_________________ ____________
4619 Capital à rembourser 120.000
571 à Caisse 120.000
Remboursement effectif
2e cas : Les actions ne sont pas intégralement libérées
Ce cas concerne les actions représentant les apports en numéraire. Pour ces actions, il
y a lieu de comparer le montant de la réduction au montant du CNA.
a) Le montant de la réduction est inférieur ou égal au montant du CNA
On diminue le montant du capital non appelé du montant de la réduction en passant
comme écriture :
1011 Capital souscrit non appelé
109 à Actionnaires CSNA
Diminution du C.N.A. ou renonciation aux créances des associés
Exemple :
Soit une SA au capital de 1.000.000 Fc divisé en 2.000 actions de 500 Fc V.N. dont 1.200
actions ont été souscrites en numéraire et déjà libérées de 3/5. La société décide une réduction
du capital de 100.000 Fc, soit une réduction de 50 Fc par action.
Solution Souscriptions en numéraire :
1.200 actions x 500 Fc = 600.000 Fc
- Libération de 3/5 = 360.000 Fc
CNA 2/5 = 240.000 Fc
Réduction 1/10 = 60.000 Fc
CNA …………… = 180.000 Fc
Ecritures de réduction
1011 CSNA 60.000
109 à Actionnaires CSNA 60.000
Diminution du CSNA ou renonciation aux créances des
actions pour 60.000Fc
b) Le montant de la réduction est supérieur au CNA
On annule le capital non appelé et on rembourse la différence. Les écritures à
passer sont les suivantes :
1° 1011 CSNA
109 à Actionnaires CSNA
Annulation du CSNA
_________________ ____________________
2° 1013 CSAV
4619 à Capital à rembourser
Réduction du capital pour remboursement
_________________ ___________________
3° 4619 Capital à rembourser
571 à Caisse
Remboursement effectif
Exemple :
Soit une SA au capital de 1.000.000 Fc divisé en 2000 actions de 500 Fc VN, souscrites comme
suit :
Kostic : 500 actions libérées par l’apport d’un immeuble de 300.000 Fc grevé d’une créance
hypothécaire de 50.000 Fc représentant un crédit bancaire obtenu
Mukuna : 500 actions libérées par l’apport d’un matériel de bureau de 150.000 Fc, le reste en
espèces.
Les actions restantes par divers qui ont déjà libéré 4/5. La société décide une réduction du
capital de 3/10. Les actions sont estampillées à la nouvelle V.N. 350 Fc
Travail demandé : Passer les écritures de remboursement du capital
Tableau des souscriptions
Valeur En
Verseme Réductio Rembour
Noms des En nature numérai CSAV CSNA
nt 4/5 n 3/10 sement
actions re
Kostic 250.000 231 : 250.00 75.000 75.000
300.000 0
- - -
561 : -
50.000
Mukuna 250.000 244 : 100.000 80.000 230.00 20.000 75.000 55.000
150.000 0
Divers 500.000 500.000 400.000 400.00 100.000 150.000 50.000
-
0
1.000.00 880.00
0 400.000 600.000 480.000 0 120.000 300.000 180.000
Ce tableau permet de voir tous les calculs faits pour arriver à savoir s’il faut ou pas
rembourser et combien.
Passons les écritures pour chaque cas :
1°) 1013 CSAV 75.000
4619 à Capital à rembourser 75.000
Réduction pour remboursement à Kostic
___________________ __________________
2°) 1011 CSNA 20.000
1013 CSAV 55.000
109 à Actionnaire CSNA 20.000
4619 à Capital à rembourser 55.000
Annulation CNA Mukuna et remboursement
___________________ _______________
3°) 1011 CSNA 100.000
1013 CSAV 50.000
109 à Actionnaires CSNA 100.000
4619 à Capital à rembourser 50.000
Annulation CNA divers actionnaires et remboursement
__________________ _______________
4°) 4619 Capital à rembourser 180.000
571 à Caisse 180.000
Remboursement effectif
Ou en deux écritures :
1° 1011 CSNA 120.000
1013 CSAV 180.000
109 à Actionnaires CSNA 120.000
4619 à Capital à rembourser 180.000
______________ ____________
2° 4619 Capital à rembourser 180.000
571 à Caisse 180.000
Remboursement effectif
N.B. :
Le rachat par une société de ses propres titres est en principe interdit par l’article 639 de
l’acte uniforme relatif aux droits de sociétés commerciales et du groupement d’intérêts
économique sans doute parce qu’il entraîne la diminution du capital social qui constitue la seule
garantie des tiers.
Cependant l’article 640 par dérogation à l’article 639 autorise le rachat d’un nombre
déterminé des actions pour les attribuer aux salariés de la société. Un tel rachat est décidé par
l’assemblée générale qui autorise le conseil d’administration ou l’administrateur général de le
réaliser. Les actions rachetées doivent être attribuées aux salariés dans un délai d’un an à
compter de leur acquisition.
V.3.3. L’amortissement du capital
V.2.3.1. Définition
L’amortissement du capital est un remboursement anticipé du capital sans réduction
effective de celui-ci. Cette opération est réalisée avec les fonds de réserve constitués sur les
bénéfices à la fin de chaque exercice.
V.2.3.2. Conséquence
Les actions amorties càd remboursées perdent le droit à l’intérêt sur le capital et au
remboursement à la liquidation. Celles-ci sont remplacées par des actions de jouissance qui
permettent à leurs détenteurs de continuer à jouir de leurs droits dans la société (droit de vote,
droit aux réserves et au superdividende).
V.2.3.3. Justification de l’amortissement
Cette opération se justifie pour les raisons ci-dessous :
Les apports que les associés ont fait à la société ne sont récupérables qu’à la
liquidation. Or cette récupération n’est pas sûre parce que la liquidation s’accompagne de
pertes importantes. C’est pour cela que l’on procède à un remboursement anticipé du capital
pour protéger l’actionnaire contre le risque de voir sa mise perdue à la liquidation.
Cette opération se justifie surtout pour les sociétés concessionnaires dont la durée
d’exploitation est limitée dans le temps et lesquelles, à l’expiration de cette durée, devront
céder à l’Etat une grande partie de leur actif immobilisé.
V.2.3.4. Procédés d’amortissement
L’amortissement du capital peut se faire par l’un des quatre procédés suivants :
1°) Remboursement d’une somme égale à chaque action ;
2°) Rachat des titres en bourse
3°) Amortissement des titres par voie de tirage au sort ;
4°) Rachat par soumission
V.2.3.5. Ecritures d’amortissement
Elles nécessitent l’utilisation des comptes suivants :
11881 Réserve pour amortissement d’actions
11882 Réserve pour rachat d’actions
4619 Capital à rembourser
1013 Capital souscrit appelé versé non amorti (CSAVN am.)
1014.CSAVAm
Le capital amorti indique la partie du capital déjà remboursée. Celle-ci constitue
une sorte de réserve, mais indisponible jusqu’à la liquidation. En effet, ce n’est qu’en ce
moment là que l’actif net subsistant après l’apurement de tout le passif exigible, sera réparti
entre les associés proportionnellement à leurs apports, alors qu’ils avaient déjà été
remboursés anticipativement.
1°) Remboursement d’une somme égale à chaque action d’une même catégorie.
Ce mode présente l’avantage de mettre tous les actionnaires sur le même pied d’égalité.
Cependant, son inconvénient est qu’il nécessite l’estampillage des titres lors de chaque
remboursement. On ne l’applique que dans le cas des fractions importantes de capital a
amortir, par exemple ¼, 1/3 ou ½ du capital.
Exemple :
Le capital d’une SA est divisé en 5.000 actions de 200 Fc VN. La société décide
l’amortissement de chaque action de 50 Fc càd d’un ¼. Les réserves déjà constituées à cet
effet s’élèvent à 250.000 Fc
Travail demandé :
Passer les écritures d’amortissement
Ecritures
1° 11881 Réserve pour amortissement d’actions 250.000
4619 à Capital à rembourser 250.000
Décision d’amortir le capital de ¼ soit
250.000 Fc, ou 50 Fc par action
_____________ ______________
2° 4619 Capital à rembourser 250.000
521 à Banque 250.000
Remboursement
______________ _____________
3° 101 Capital social 1.000.000
1013 à CSAVNAm 750.000
1014 à CSAVAm 250.000
Distinction entre le capital amorti et le captal
non amorti
N.B. : Lorsque l’amortissement n’est pas prévu dans les statuts, le tableau d’amortissement
n’est pas élaboré et on passe les écritures comme dans le cas du remboursement d’une
somme égale à chaque action d’une même catégorie.
4°) Rachat par soumission
Il s’agit d’un rachat dans lequel les actionnaires désireux de vendre leurs titres les
soumettent à leur société en indiquant les conditions de rétrocession. Seules les offres
favorables sont acceptées.
Sur le plan comptable, on passe les mêmes écritures que dans le cas de rachat des
titres en bourse.
V.3. Modification du capital dans les sociétés coopératives
Rappelons ici qu’une société coopérative est une société ouverte dont l’une des
principales caractéristiques et que le nombre d’associés et le capital social sont variables.
De ce fait, la modification du capital social a lieu à l’occasion de l’admission d’un
nouveau membre ou à celle de retrait ou de l’exclusion d’un ancien. Dans le premier cas, il y a
augmentation du capital et dans le second cas, il y a diminution du capital.
V.3.1. Admission d’un nouveau membre
Les conditions d’admission sont définies dans les statuts.
D’une manière générale, un nouveau membre est soumis au paiement d’un droit d’entrée
lequel se justifie par le fait que dès son admission, il a immédiatement droit aux réserves déjà
constituées autres que la réserve légale, aux bénéfices reportés, etc. Ce droit d’entrée
correspond en quelque sorte à une prime d’émission et est habituellement enregistré au crédit
d’un compte de réserve.
Un nouveau membre doit également s’acquitter des frais d’admission. Ces frais sont
destinés à couvrir certaines dépenses supportées par la société notamment dans l’impression
des titres nominatifs à remettre à ce nouvel associé, ou l’acquisition du registre social etc. et
sont considérés comme un produit et profit divers.
Exemple :
Le 15/01/n, Monsieur X souscrit 100 parts de la coopérative Tujenge, de 500Fc VN
et qui sont libérées de 50 %. En plus du versement relatif à son engagement vis-à-vis de la
société, Monsieur X doit également s’acquitter d’un droit d’entrée de 80 Fc par part souscrite et
des frais d’admission de 2.000 Fc. Passer les écritures d’augmentation du capital
Ecritures
INTRODUCTION
Une entreprise en difficultés financière peut recourir aux solutions suivantes :
1) Réduire ses charges d’exploitation par la diminution des salaires par exemple ou la
suppression de certains emplois ;
2) Supprimer certaines activités jugées non rentables ;
3) Céder certaines activités ou certains biens immobilisés pour permettre à l’entreprise de
disposer des capitaux frais ;
4) Recourir à un emprunt si possible auprès de l’Etat ou des privés
5) Solliciter l’aide financière de l’Etat (subventions)
6) Accepter une prise de participations dans la société
7) Réduire le capital pour l’augmenter immédiatement après, c’est-à-dire faire un coup
d’accordéon
8) Fusionner avec une autre société
9) Etre absorbée par une autre société
La fusion, l’absorption, la scission et la transformation d’une société en une autre
forme de société sont des solutions auxquelles une entreprise en difficultés financières peut
recourir pour son redressement, isolément ou conjointement avec d’autres mesures
mentionnées ci-dessus.
Celles-ci entraînent la restructuration de l’entreprise en vue de son redressement. Ce
sont les mesures de restructuration des entreprises en situation de crise.
VI.1. FUSION
L’article 189 définit la fusion comme l’opération par laquelle deux sociétés se
réunissent pour n’en former qu’une seule soit par création d’une nouvelle société soit par
absorption de l’une par l’autre.
Une société, même en liquidation peut être absorbée par une autre société ou
participer à la constitution d’une société nouvelle par voie de fusion.
La fusion entraine transmission à titre universel du patrimoine de la ou des sociétés
qui disparaissent du fait de la fusion à la société absorbante ou à la société nouvelle.
L’article 671 dispose que celle – ci est décidée par une AG extraordinaire dans chacune des
sociétés et elle est soumise à la ratification de ces assemblées.
Suivant l’article 190, la scission est l’opération par laquelle le patrimoine d’une société est
partagé entre plusieurs sociétés existantes ou nouvelles.
L’article 191, dispose que la fusion ou la scission entraine la dissolution sans liquidation des
sociétés qui disparaissent et la transmission universelle de leur patrimoine aux sociétés bénéficiaires..
Elle entraine simultanément, l’acquisition par les associés des sociétés qui disparaissent, de la
qualité d’associés de la société bénéficiaire (société nouvelle ou société absorbante).
Bref on parle de fusion lorsque deux ou plusieurs sociétés réunissent leurs patrimoines pour ne
former qu’une seule société.
Jacky MAILLER la définit comme une opération par laquelle plusieurs sociétés se réunissent
pour n’en former qu’une seule.
Une fusion correspond à une concentration en même temps juridique, technique et financière
de deux ou plusieurs entreprises sociétaires, dont la direction et la gestion sont complètement unifiées.
Cette opération aboutit à la constitution des entreprises de grande dimension appelées
« Trusts ». En termes de concentration on distingue :
a) La concentration horizontale qui consiste dans une union de plusieurs entreprises
produisant un même objets ou service similaires à partir d’un même niveau de production.
Exemple : Fusion entre deux banques, deux brasseries deux ou plusieurs industries minières
de cuivre, etc.
Ici en RDC, on a le cas de la société TABACONGO et de la British Americain Tombaco deux
entreprises de production de cigarettes, qui ont fusionné en 2000.
b) La concentration verticale ou intégration qui consiste dans une union des entreprises
produisant indépendamment des produits complémentaires.
Exemple : Fusion entre une sidérurgie et une industrie minière de fer pour son approvisionnement
en matières premières, et un atelier de construction pour la transformation de son acier
VI.1.1. Les raisons d’une fusion ou d’une concentration
Les entreprises sociétaires fusionnent pour plusieurs raisons. On peut citer notamment :
1º) Le désir de disposer des capitaux considérables et des moyens techniques
importants leur permettant de réduire le coût de revient et par conséquent d’améliorer la rentabilité.
En effet, une entreprise de grande dimension permet la répartition des frais fixes sur une plus grande
quantité d’unités produites, ce qui a pour effet de diminuer le coût de revient pour autant que la
dimension optimale ne soit pas dépassée. En outre, une telle entreprise permet de faire des achats
par grandes quantités, d’où la possibilité de bénéficier de prix d’achat avantageux permettant de ne
pas alourdir le coût de revient
2º) Empêcher l’une des sociétés de tomber en faillite dans un avenir proche, cas d’une
société qui se trouve en difficulté de paiement pour l’une ou l’autre raison (manque de
matières premières, créances gelées, difficultés d’écouler les stocks à des prix compétitifs par
suite de la présence sur le marché d’un concurrent de taille, etc.)
3º) Se protéger contre une forte concurrence dans le cas où séparément, sur le marché,
ces sociétés ont à faire à une plus forte partie contre laquelle il faut se protéger en s’unissant
4º) Dominer le marché et imposer des prix de vente rémunérateurs
VI.1.2. Différence entre Trust, Holding et Entente
a) Un trust, nous l’avons déjà dit, est une fusion, une concentration
horizontale ou verticale de deux ou plusieurs entreprises sociétaires sur le plan juridique,
technique et financier et dont la direction et la gestion sont unifiées.
b) Un holding, par contre, est une concentration uniquement financière, c’est-
à-dire une société à porte feuille, qui possède des participations lui octroyant la majorité des
voix aux assemblées générales des actionnaires dans les entreprises industrielles
appartenant à un même secteur ou à des secteurs connexes, dans le but de placer ces
entreprises sous direction unique, c’est-à-dire de les contrôler, de les diriger.
Il est à noter que ces entreprises (groupées dans un holding) restent indépendantes
juridiquement, mais d’une façon non apparente pour le public, elles sont placées sous le
contrôle d’un groupe financier composé de quelques hommes dont les représentants se
trouvent dans la plupart des conseils d’administration des entreprises associées ou filiales.
En effet, un groupe est défini comme un ensemble de sociétés juridiquement
indépendantes les unes des autres mais en fait soumises à une unité de décision
économique.
La constitution d’un holding financier fera l’objet des écritures de constitution et
d’acquisition des titres et non celles de fusion.
c) Une entente, un cartel ou un pool est une association constituée par des
entreprises qui conservent leur indépendance juridique, financière et technique pour éviter de
se livrer une concurrence mutuelle néfaste à leurs intérêts financiers, en se fixant de
commun accord certaines règles qu’elles s’engagent à respecter, règles qui sont relatives
soit aux prix de vente(fixation des barèmes communs), soit aux débouchés (partage des
débouchés : chaque entreprise se voit réserver un secteur ou un pays déterminé), soit un
volume de production ou de vente (chaque membre du cartel se voit attribuer un quota de
production ou de vente. Il convient donc de souligner qu’une entente ou un cartel n’est pas
issue d’une fusion.
VI.1.3. Processus de réalisation d’une fusion
Celui – ci commence par des contacts au niveau des instances dirigeantes.
Selon le législateur OHADA, un projet de fusion doit être rédigé et déposé au greffe du
tribunal du siège de la nouvelle société. Le président de ce tribunal nomme un ou plusieurs
commissaires à la fusion.
Le dépôt et la publication doivent intervenir un mois avant la date de la première AG
des actionnaires.
Ce projet doit fournir, tous les renseignements nécessaires sur les sociétés
participantes à savoir leur forme juridique, leur dénomination, siège social et l’évaluation des
actifs et des passifs de ces entreprises, la parité d’ échange entre les titres de celles- ci, le
montant prévu de la soulte et de la prime de fusion, etc.
Un avis d’information fournissant les mêmes informations est publié ou inséré dans
un journal d’annonces légales.
Les commissaires à la fusion désignés par le président de la juridiction compétente
apprécient les évaluations faites par un ou plusieurs commissaires aux comptes des
sociétés concernées et rédigent leur propre rapport qui est mis à la disposition des
actionnaires.
Toute société anonyme participant à une opération de fusion doit mettre à la
disposition de ses actionnaires 15 jours avant la date de l’AG appelée à se prononcer sur le
projet, les documents suivants :
1°) Le projet de fusion
2°) Le rapport du conseil d’administration de chaque société participante
3°) Le ou les rapport(s) des commissaires aux comptes à la fusion
4°) Les états financiers de synthèse approuvés par les AG
L’AG de la société absorbante statue (ou se prononce) sur l’approbation des apports en
nature effectués et qui ont été évalués par les commissaires à la fusion.
Si parmi ces sociétés, il y en a qui ont contracté un emprunt obligations, le projet de
fusion devra auparavant être soumis à l’AG des obligataires, à moins qu’on ait offert à ceux-ci,
le remboursement sur simple demande.
VI.1.4. Réalisation d’une fusion
Une fusion peut se réaliser par la création d’une nouvelle société, après dissolution des
sociétés préexistantes, ou sans création d’une nouvelle société, et on parle dans ce cas
d’absorption.
Lorsque les nouvelles parts sont émises à leur V.N, la V.I. diminue de 310 Fc –
293Fc = 17 Fc.
Voilà quel est l’inconvénient de l’absorption car en diminuant la valeur intrinsèque
des parts, elle favorise les associés de la société absorbée au détriment de ceux de la
société absorbante.
En effet, dans le cas des actions, ces titres étant immédiatement négociables
après leur souscription, les premiers associés peuvent être tentés de souscrire les
nouvelles actions dans l’unique but de les négocier rapidement en bourse pour gagner
cette différence. Ceux de la société absorbante sont défavorisés dans ce sens qu’ils
vont subir une perte s’ils vendent leurs titres et d’autant plus qu’à la bourse des valeurs,
le prix de vente des titres tend à se fixer au niveau de la V.I. , càd que ce prix augmente et
diminue avec cette valeur.
Pour éviter de défavoriser les associés de la société absorbante, les nouvelles
parts seront émises à leur VI avant l’augmentation, ce qui revient à exiger une prime
d‘émission à la société absorbée. Cette prime = VI avant l’augmentation - VN.
Dans notre exemple, la prime est égale à = 310 Fc – 250 Fc = 60 Fc
VI.2.3. Calcul et comptabilisation de l’augmentation
Dans ce contexte, il y a lieu de considérer quatre cas :
1) Entre la société absorbante et la société absorbée il n’existe pas de liens de participation,
2) La société absorbante détient une participation dans la société absorbée
3) La société absorbée détient une participation dans la société absorbante,
4) Entre les deux sociétés, il existe des liens de participation réciproque ou croisée
NB :
Les participations sont les titres qu’une société acquiert dans une autre société en
vue de la contrôler ou d'exercer tout simplement une influence sur cette dernière.
1.Entre la société absorbante et la société absorbée, il n’existe pas de liens de
participation
Exemple :
Le passif non exigible d’une SARL se présente comme suit :
Capital : 250.000 Fc divisé en 1.000 parts de 250 Fc VN
Réserve : 60.000 Fc
Cette société absorbe une SNC qui apporte un actif net de 124.000 Fc
1°) Calculer le nombre des parts à attribuer à la société absorbée
2°) Calculer le montant total de l’augmentation
3°) Passer les écritures d’augmentation
a) Calculs préliminaires
Valeur de l’apport de la société absorbée (SNC ou Actif net – Passif exigible) = 124.000Fc
V I. des parts de la société absorbante : 310.000 Fc :1.000 = 310 Fc
NB : Prime de fusion : 310 Fc – 250 Fc = 60 Fc
Nombre de parts à attribuer à la société absorbée = 124.000 Fc : 310 Fc = 400 parts
Calcul du montant de l’augmentation
Augmentation du capital 400 parts x 250 Fc = 100.000 Fc
Prime de fusion (310 Fc - 250 Fc) x 400 parts = 24.000 Fc
Augmentation totale ……………………..………. = 124.000 Fc
a) Ecritures d’absorption
4611 Société A absorbée apport en nature 124.000
1011 à Capital souscrit non appelé 100.000
1053 à Prime de fusion 24.000
Absorption de la société A
Prime de fusion = 60 Fc x 400 parts
b) Constatation du CSANV : 1011 à 1012
c) Ecriture de libération
d) Régularisation du capital : Ecriture : 1012 à 1013
e) Bilan après l’absorption
2. La société absorbante détient une participation dans la société absorbée
Exemple : Prenons les deux bilans suivants :
La société B est absorbée par la société A qui détient une participation de 1.000
actions de la société B. On demande de passer les écritures d’absorption.
a) Calculs préliminaires
1°) Calcul de la valeur de l’apport de la société B
Actif ……………………………………………………. 770.000 Fc
- Passif exigible ………………………………………... 240.000 Fc
SNC …………………………………………………… 530.000 Fc
V.I. de l’action la société B = (530.000 : 2.120 Fc) = 250 Fc
V.N = (424.000 : 2.120) Fc = 200 Fc
2°) Partage l’actif de la société B
Part de la société B = 1.120 x 250 Fc = 280.000 Fc
Part de la société A = 1.000 x 250 Fc = 250.000 Fc
530.000 Fc
Plus value gagnée par la société A sur sa participation dans la société B
= 250.000 Fc – 200.000 Fc = 50.000 Fc
= 1.000 actions x (250 – 200 Fc) = 50.000
3°) Evaluation des actions de la société A
Capital 720.000 Fc
+ Réserve 160.000 Fc
SNC 880.000 Fc (=Actif net – Passif exigible)
+ Plus-value 50.000 Fc
Valeur totale 930.000 Fc
VI = 930.000/2.000 = 465 Fc, VN = 720.000/2.000 = 360 Fc
4°) Calcul du nombre d’actions à attribuer à la société B
N = 280.000/465 =602,15053 actions ~ 602 actions
On peut également calculer ce nombre en procédant de la manière suivante :
Parité d’échange : a/b = 465/250 a/b = 93/50 => 50 a = 93b.
Cela signifie que pour une action de la société B, il faut 50/93 action de la société A.
Pour 1.120 actions de la société B, il faut :
50 x 1.120 = 602 actions de A
93
5°) Calcul de l’augmentation
Augmentation du capital 602 actions x 360 Fc = 216.720 Fc
+ Prime de fusion : 602 actions x (465 – 360) Fc = 63.210 Fc
Augmentation totale 279.930 Fc
- Valeur apportée 280.000 Fc
Soulte (à considérer comme prime d’apport) = - 70 Fc
6°) Calcul de la prime de fusion totale
Prime de fusion totale = 63.210 Fc + 50.000 Fc = 113.210 Fc
On peut également pour la déterminer, procéder de la manière suivante :
Apport net ……………………………………………………… 530.000 Fc
- Augmentation du capital = 216.720 Fc
- Participation dans la société B = 200.000 Fc
416.720 Fc ………… - 416.720 Fc
Prime de fusion totale ………………………………………… 113.280 Fc
- Prime d’apport ……………………………………………… - 70 Fc
Prime de fusion totale ………………………………………… 113.210 Fc
Cette prime se décompose comme suit :
* Prime de fusion proprement dite ……………………. 63.210 Fc
* Plus-value sur participation ……………………… . 50.000 Fc
113.210 Fc
b) Ecritures d’absorption
1° 4611 Société B apport en nature 530.000
1011 à Capital souscrit non appelé 216.720
1052 à Prime d’apport 70
1053 à Prime de fusion 113.210
261 à Titres de la société B 200.000
Augmentation du capital par absorption de
la société B et annulation des titres de
participation
______________ _____________
2° 1011 CSNA 216.720
1012 à CSANV 216.720
_____________ _____________
3° 2313 Bâtiments administratifs et commerciaux 100.000
244 Matériel et mobilier de bureau 90.000
245 Matériel de transport 180.000
31 Marchandises 200.000
41 Clients 120.000
521 Banque 80.000
4611 à Sociétés B apport en nature 530.000
401 à Fournisseurs 130.000
4021 à Effets à payer 110.000
Libération des promesses d’apport
_____________ ____________
4° 1012 CSANV 216.720
1013 à CSAV non amorti 216.720
c) Bilan de la société A après absorption
A P
2313. Bâtiment admn. commerc. 280.000 101. Capital social 936.720
244. Matériel et Mob. de bureau 90.000 1052. Prime d’apport 70
245. Matériel de transport 420.000 1053. Prime de fusion 113.210
31. Marchandises 420.000 11. Réserve 160.000
411. Clients 270.000 SNC 1.210.000
521.Banque 180.000 401. Fournisseurs 255.000
4021 Effets à payer 195.000
1.660.000 1.660.000
A Bilan société B P
2313. Bât. admin et commerc. 80.000 101. Capital social 400.000
245. Matériel de transport 180.000 11. Réserve 75.000
261. Titres Sté A 140.000
31. Marchandises 120.000
41. Clients 90.000 401. Fournisseurs 100.000
521. Banque 50.000 47128. Créditeurs divers 85.000
660.000 660.000
La société B, qui détient une participation de 560 actions soit 28 % dans la société A, est
absorbée par cette dernière.
Deux solutions sont possibles :
1º) On considère la totalité de l’apport net de la société B compte tenu de sa participation dans
la société A absorbante, celle-ci devant être annulée par la suite par la réduction du capital de
cette dernière société
2º) On considère l’apport de l’actif net de la société absorbée sans tenir compte de sa
participation dans la société absorbante
Dans les deux cas, on remettra à la société absorbée un nombre d’actions
correspondant à son actif net sans tenir compte de sa participation pour laquelle elle détient
déjà 560 actions de la société A.
1ère Solution
a) Calculs préliminaires
1°) Evaluation des actions de la société A
Capital 500.000 Fc
+ Réserve 80.000 Fc
SNC 580.000 Fc
VI = 580.000 Fc : 2.000 = 290 Fc
2°) Partage de l’actif de la société A
- Part de la société A = 1.440 actions x 290 Fc = 417.600 Fc
- Part de la société B = 560 actions x 290 Fc = 162.400 Fc
Total = 2.000 actions x 290 Fc = 580.000 Fc
Ou en appliquant le pourcentage à la SNC :
- Part de la société A = 580.000 x 72 /100 = 417.000 Fc
- Part de la société B = 580.000 x 28/100 = 162.400 Fc
580.000 Fc
La plus-value gagnée par la société B sur sa participation dans la société A égale à :
162.400 Fc – 140.000 Fc = 22.400 Fc
Elle peut également être calculée comme suit :
(290 Fc – 250 Fc) x 560 actions = 22.400 Fc
3°) Evaluation de l’apport de la société B
Capital 400.000 Fc
Réserve 75.000 Fc
SNC 475.000 Fc
+ Plus-value 22.400 Fc (à déduire de la prime de fusion)
Valeur apportée 497.400 Fc
4°) Calcul du nombre d’actions à attribuer à la société B
N = 497.400 : 290 = 1.715, 1724 = 1.715 actions
5°) Calcul de l’augmentation
Augmentation du capital = 1.715 actions x 250 Fc = 428.750 Fc
Prime de fusion : 1.715 actions x (290 Fc – 250 Fc) = 68.600 Fc
Augmentation totale 497.350 Fc
Valeur apportée 497.400 Fc
Soulte (à considérer comme prime d’apport) = 50 Fc
b) Ecritures d’absorption
1°) 4611 Société B apport en nature 497.400
1011 à Capital souscrit non appelé 428.750
1052 à Prime d’apport 50
1053 à Prime de fusion 68.600
Augmentation du capital par absorption de la
société B
____________ _____________ 428.750
2°) 1011 CSNA 428.750
1012 à CSANV
_____________ _________________
3°) 2313 Bâtiments administratifs et commerciaux 80.000
245 Matériel de transports 180.000
261 Titres société A 162.400
31 Marchandises 120.000
411 Clients 90.000
521 Banque 50.000
4611 à Société B apport en nature 497.400
401 à Fournisseurs 100.000
47128 à Créditeurs divers 85.000
Libération des promesses d’apport
______________ ________________
1012 Capital souscrit appelé non versé (CSANV) 140.000
1053 Prime de fusion 22.400
261 à Titres sociétés A 162.400
Annulation des titres de la société A détenues
par la société B. (560 actions)
_____________ ____________
5°) 1012 CSANV 288.750
1013 à CSAVNAm 288.750
c) Bilan après fusion
A Bilan de la société A P
2313. Bât. admin. et commerc. 260.000 1013. Capital SAV non amorti 788.750
245. Matériel de transport 420.000 1052. Prime d’apport 50
31. Marchandises 290.000 1053. Prime de fusion 46.200
411. Clients 190.000 11. Réserve 80.000
521.Banque 150.000 SNC ……………………….…. 915.000
401. Fournisseurs 225.000
4021. Effets à payer 85.000
47128. Créditeurs divers 85.000
1.310.000 1.310.000
2ème Solution
On considère l’apport net de la société B sans tenir compte de sa participation dans la société A.
a) Calculs préliminaires
1°) Evaluation des actions de la société A
Capital 500.000 Fc
Réserve 80.000 Fc
SNC 580.000 Fc
VI = 580.000/2.000 = 290 Fc
VN = 500.000/2.000 = 250 Fc
Prime de fusion = 40 Fc
2°) Evaluation de l’apport net de la société B sans tenir compte de sa participation de
560 actions dans la société A.
Capital 400.000 Fc
+ Réserve 75.000 Fc
SNC 475.000 Fc
- Participation - 140.000 Fc
Apport net 335.000 Fc
3°) Calcul du nombre d’actions à attribuer à la société B
N = 335.000/290 = 1.155,1724 = 1.155 actions = 1.715 a - 560 a = 1.155 a
4°) Calcul de l’augmentation
Augmentation du capital = 1.155 actions x 250 Fc = 288.750 Fc
Prime de fusion : 1.155 actions x (290 Fc – 250 Fc) = 46.200 Fc
Augmentation totale (valeur obtenue) = 334.950 Fc
Valeur apportée - 335.000 Fc
Soulte (ou supplément d’apport) 50 Fc
b) Ecritures d’absorption
1°) 4611 Société B apport en nature 335.000
1011 à Capital souscrit non appelé 288.750
1052 à Prime d’apport 50
1053 à Prime de fusion 46.200
Absorption de la société B
_____________ _____________
2°) 1011 CSNA 288.750
1012 à CSANV 288.750
Régularisation du capital
____________ _______________
3°) 2313 Bât. administratifs et commerciaux 80.000
245 Matériel de transport 180.000
31 Marchandises 120.000
411 Clients 90.000
521 Banque 50.000
4611 à Société B apport en nature 335.000
401 à Fournisseurs 100.000
47128 à Créditeurs divers 85.000
Libération des promesses d’apport
______________ ___________
4°) 1012 CSANV 288.750
1013 à CSAV non amorti 288.750
Régularisation du capital
4°) 1012 CSANV 288.750
1013 à CSAV non amorti 288.750
Régularisation du capital
A Bilan société A P
2313. Bât. admin. et comm 1013. Capital SAV non amorti
1.000.000 4.800.000
2441. Matériel de bureau 11. Réserve
800.000 1.300.000
2444. Mobilier de bureau
400.000
245. Matériel de transport
2.480.000
261. Titres sté B
120.000 401. Fournisseurs
31. Marchandises 2.000.000
2.000.000
411. Clients
1.200.000
521. Banque
100.000
8.100.000 8.100.000
A Bilan société B
P
2313.Bât. admin. et commerc 101. Capital social
350.000 1.000.000
2441. Matériel de bureau 11. Réserve
200.000 880.000
2444. Mobilier de bureau
150.000
245. Matériel de transport
500.000
261. Titres sté A
240.000
N.B. : 401. Fournisseurs
La31. Marchandises
société A est la société absorbante et la 600.000
société B, la société absorbée
Le600.000
capital de la société A est divisé en 4.800 actions de 1.000 Fc VN. La
société B détient 240 actions achetées à 1.000 Fc
411. Clients
Le400.000
capital de la société B est divisé en 1.000 actions de 1.000 Fc V.N. La
société A détient une participation de 100 actions achetées à 1.200 Fc
521. Banque
Les éléments de ces deux bilans sont acceptés comme tels, à l’exception des
40.000
bâtiments administratifs et commerciaux
2.480.000et du matériel roulant qui
enregistrent une plus value respectivement de 600.000 et 320.0002.480.000
Fc pour la
société A et 450.000 et 550.000 Fc pour la société B.
a) Calculer :
1°) la VI des titres de participation
2°) la valeur de l’apport de la société B
3°) le nombre de titres à attribuer à la société B
4°) L’augmentation du capital
5°) La prime de fusion
b) Passer les écritures d’absorption
c) Présenter le bilan de la société absorbante après l’absorption de B
Calculs préliminaires
1°)Calcul de la VI des titres
Etant donné que ces deux sociétés sont liées par une
participation croisée, il n’est pas possible de déterminer la VI des
actions de l’une sans nécessairement connaître celle de l’autre. Il
faudrait pour cela, tenir compte de la plus value gagnée ou de la
moins value subie sur les participations mais, malheureusement, on
ne connaît pas ces éléments.
D’où la nécessité d’établir et de résoudre un système
d’équations à deux inconnues dans lequel les inconnues représentent
les deux valeurs intrinsèques (ou valeurs mathématiques) qu’il
faudrait calculer.
On va donc procéder comme suit :
- Soit x la VI des actions de la société A
- Soit y la VI des actions de la société B
Sachant que la SNC = 10 + 11 + 12 + 13. Dans le cadre de notre
exemple, nous aurons :
4.800 x = 4.800.000 + 1.300.000 + 920.000 +(y – 1.200) x 100
1.000 y = 1.000.000 + 880.000 + 1.000.000 + (x – 1.000) x 240
4.800 x – 100 y = 6.900.000 (a)
- 240 x + 1.000 y = 2.640.000 (b)
En divisant la deuxième équation par 10, membre à membre, on obtient
4.800 x – 100 y = 6.900.000 (a’)
- 24 x + 100 y = 264.000 (b’)
4.776 x = 7.164.000
x = 7.164.000 : 4.776 = 1.500 Fc
Remplaçons x par sa valeur dans l’équation (b)
1000 y – 240.(1.500 Fc) = 2.640.000 Fc
1.000 y = 3.000.000 Fc
y = 3.000 Fc
2°) Evaluation et partage de l’actif de la société A
Valeur de la société A : 4.800 a x 1.500 Fc = 7.200.000 Fc
Part de A : 4.560 a x 1.500 Fc = 6.840.000 Fc
Part de B : 240 a x 1.500 Fc = 360.000 Fc
7.200.000 Fc
Plus – value gagnée par B sur sa participation
= 360.000 Fc – 240.000 Fc = 120.000 Fc
2) Ecritures de constitution
a) Chez la société A
461 VED/SA s/c apport en nature 660.000
1 101 à CSNA 660.000
1 Constitution de la société A par
scission de la VED/ SA
___________ ___________
CSNA 660.000
101 à CSANV 660.000
1 101 Régularisation du capital
2 ____________ ___________
231 Bâtiments administratifs et 200.000
3 commerciaux 400.000
31 Marchandises 60.000
571 461 Caisse 660.000
1 à VED/SA apport en nature
Libération des promesses
d’apport de la VED SA
____________ ____________ 660.000
101 CSANV 660.000
2 101 CSAVNam
b) Chez
la3 société B
4611 VED/SA apport en nature 840.000
1011 à CSNA 840.000
Constitution de la société A par
scission de la VED/SA
___________ __________
1011 CSNA 840.000
1012 à CSANV 840.000
Régularisation du capital
__________ __________
245 Matériel de transport 300.000
411 Clients 310.000
4162 Créances douteux 50.000
521 Banque 150.000
4611 à VED/SA apport en 840.000
nature
Libération des promesses
1012 d’apport 840.000
1013 ____________ __________ 840.000
CSANV
à CSAVNam
VI.4. TransformationRégularisation duencapital
d’une société une autre forme de société
La transformation est l’opération par laquelle une société change
de forme juridique par décision des associés. Selon le législateur OAHDA,
celle-ci ne s’accompagne pas de la création d’une nouvelle personne
morale car celle de la société initiale survit.
S’agissant d’une modification des statuts, elle est subordonnée au
respect des mêmes conditions juridiques de forme imposées par le
législateur lors de la constitution d’une société.
Cette opération ne peut être réalisée que si au moment où
celle-ci est envisagée, la société possède des capitaux propres d’un
montant au moins égal à son capital. En outre il faudrait que les bilans
de ses deux premiers exercices aient été établis et approuvés par l’AG.
La transformation d’une SARL ne peut être faite que sur base
d’un rapport d’un commissaire aux comptes certifiant que les deux
conditions mentionnées ci-dessus sont remplies et dans une société
où il n’en existe pas, le gérant devra le choisir parmi les experts
comptables se trouvant soit dans un ordre existant dans le pays ou
sur la liste établie par une commission siégeant auprès d’un tribunal
du commerce du siège de société concernée.
Ces mêmes conditions sont valables pour la transformation
d’une société anonyme sauf qu’il faudrait en plus consulter les
obligataires et les porteurs des parts bénéficiaires et que cette
opération est soumise à l’approbation de l’AG.
La décision de transformation met fin aux pouvoirs des
organes d’administration ou de gestion de la société mais ne met pas
fin aux fonctions du commissaire aux comptes.
La transformation de la société n’entraine pas un arrêté des
comptes lorsqu’elle survient en cours d’exercice. Les anciens gérants
établissent leur rapport de gestion sur leur période de gestion et les
nouveaux sur la leur. Il est à noter que lorsqu’une société à
responsabilité illimitée se transforme en une société à responsabilité
limitée, les anciens créanciers gardent leurs droits sur la société et les
associés. En d’autres termes ces associés restent solidairement et
indéfiniment responsables envers ces créanciers malgré la
transformation.
En comptabilité celle-ci n’entraîne pas d’articles spéciaux. Elle
est tout simplement notée dans le livre journal en indiquant la date de
l’opération.
Exemple ________________ 18/01/2.000______________
La SNC Kazadi et Cie au capital de 1.500.000 Fc est transformée
suivant décision prise dans un acte notarié en date du 18/01/.2000 par
les deux associés Kazadi et Ilunga conformément à la loi, en société à
responsabilité limitée au capital de 1.500.000 Fc divisé en 1.500 parts
de 1.000 Fc ainsi réparties d’après l’article nº …. des statuts modifiés,
Mr Kazadi gérant : 1.000 parts, Mr. Ilunga : 500 Parts
Il est à noter que la transformation d’une société dans laquelle la
responsabilité est limitée aux montants des apports en une société à
responsabilité illimitée est soumise aux conditions suivantes :
1°) Au moment de la prise de cette décision, la situation nette
comptable de la société concernée doit être au moins égale au capital
social. En d’autres termes, une société dont le capital a été réduit ne peut
se transformer en une autre forme de société.
2°) Celle – ci doit avoir existée pendant deux exercices au moins
sanctionné chacun par un bilan approuvé par l’assemblée générale
3°) La transformation ne peut se faire que sur base du rapport
d’un commissaire au compte certifiant que les deux conditions ci –
dessus sont remplies.
4°) Rappelons que dans une société anonyme, cette opération
est subordonnée à la consultation des obligataires et des actionnaires
porteurs des parts bénéficiaires.
5°) En outre la décision doit être prise à l’unanimité de tous les
actionnaires.
Selon l’article 265, la décision de transformation est soumise aux
conditions juridiques des formes imposées à toutes modifications de
statuts :
1) Rédaction d’un procès verbal de la décision de transformation et du
procès verbal ayant désigné les membres des nouveaux organes
sociaux
2) Insertion dans un journal des annonces légales de la décision de
transformation dans le cas où on voudrait recourir à l’épargne public.
3) Dépôts de deux exemplaires au tribunal de commerce
4) Modifiez l’ancienne inscription au registre du commerce et du crédit
mobilier
5) Rédaction des nouveaux statuts et dépôts de ceux-ci, de la
déclaration de la régularité ainsi que du rapport du commissaire au
compte au greffe du tribunal de commerce
6) Signaler la mention de la transformation au bureau chargé des
hypothèques si la société est propriétaire d’un ou plusieurs
immeubles soumis à la publicité foncière.