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Avocat à la Cour
L’œuvre d’innovation apparaît également dans les articles 494 à 515, de l’acte du 17
Avril 1997 en ce qu’ils permettent désormais aux sociétés anonymes de l’organiser selon un
système nouveau.
D’après celui-ci, les sociétés anonymes seront dirigées, si elles n’adoptent pas le
système classique, par un administrateur général, qui, on le verra plus bas, exercera, en les
cumulant les fonctions d’administration et de direction de l’entreprise sociétaire.
Pour tenir compte de l’ampleur de sa tâche, qui dans le système classique est dévolue à
plusieurs organes, l’acte uniforme reconnaît à l’administrateur général la faculté de se faire
assister d’un adjoint.
Il n’en demeure pas moins que la structure nouvelle d’administration et de gestion des
sociétés anonymes présente des particularités quant à son institution ou sa mise en place
effective (I) et à ses attributions (II).
Le régime de liberté institué par cet acte uniforme subordonne, cependant, le choix de
ceux-ci à l’importance numérique des actionnaires de la future société (A).
sociétés anonymes de type nouveau est conçue de manière à rendre la gestion courante de
l’entreprise quelque peu simple, puisqu’elle est légère par rapport au type classique
d’organisation des sociétés anonymes repris par la réforme 5.
Aussi bien, les rédacteurs et au G.I.E ont-ils réservé expressément la structure nouvelle
d’administration et de direction aux sociétés anonymes de petite taille, du point de vue du
nombre d’actionnaires ayant souscrit le capital social.
En effet, l’article 494 de l’acte uniforme précité n’ouvre la faculté d’adopter la structure
nouvelle d’organisation qu’aux sociétés anonymes comprenant un nombre d’actionnaires égal
ou inférieur à trois. Il faut en déduire qu’au-delà de ce seuil maximum légal de trois
actionnaires, le choix du nouveau mode d’organisation reste impossible, voire prohibé.
L’explication vraisemblable, que l’on peut donner du choix du nombre trois par l’acte
uniforme, est la composition du conseil d’administration des sociétés anonymes de types
classique, qui, selon l’article 416, comprend trois membres au moins et douze membres au
plus.
Or, dans l’hypothèse où les trois actionnaires que compterait une société anonyme sont
administrateurs, dans le souci de se conformer à la disposition de l’article 416, cette société
n’aura pas d’organe délibérant, c’est-à-dire d’administration. Situation dont la légalité est
douteuse, car à l’exception de la société unipersonnelle6, toute société ayant plus d’un associé
doit être dotée nécessairement d’une assemblée générale à laquelle l’acte uniforme reconnaît
des pouvoirs spécifiques distincts de ceux des organes d’administration de direction et de
contrôle.
Faisant preuve d’une clarté exemplaire, l’article 494 de l’acte uniforme énonce que les
sociétés se trouvant dans cette situation, ont la faculté de ne pas constituer un conseil
d’administration, et désigner en conséquence un administrateur général. Il s’agit donc d’une
faculté de choix qui leur est ouverte entre la structure classique et la structure nouvelle, et non
d’une obligation.
Ce qui nous parait conforme au contenu de la disposition de l’article 417, alinéa 1, de
l’acte uniforme qui indique “Le conseil d’administration peut comprendre des membres non
actionnaires, dans la limite du tiers des membres du conseil".
Aussi, lorsqu’une société anonyme ne comprend que trois actionnaires, elle peut
légalement d’une part, constituer un conseil d’administration de trois membres, dont l’un
n’aura pas la qualité d’actionnaire, d’autre part, avoir une assemblée générale de trois
actionnaires dont deux seront administrateurs.
Bien entendu, il y a un risque évident de voir ces derniers imposer leurs points de vue à
l’actionnaire non administrateur, s’ils détiennent la majorité des actions. Soulignons que ce
risque existe en pratique dans la plupart des sociétés car les mandataires sociaux, à
l’exception de ceux qui n’ont pas la qualité d’associés, sont souvent majoritaires. Par ailleurs,
le seul actionnaire, non administrateur, pourra, s’il est minoritaire, utiliser les mécanismes
légaux de protection de la minorité prévus pour toutes les sociétés la procédure d’alerte et
l’expertise de gestion7.
3°) Force est de reconnaître que le choix de la structure classique se révèle impossible
au cas où la société anonyme ne comprend qu’un ou deux actionnaires puisque, pour
atteindre le seuil minimum légal de trois administrateurs et permettre à la société de se doter
d’une assemblée générale, le conseil d’administration doit accueillir, en son sein, des
membres non actionnaires d’un nombre supérieur au tiers prescrit par l’article 417, alinéa 1.
Cette entorse à la loi est intolérable d’autant plus que les dispositions relatives à la
composition des organes sociaux, notamment les seuils maxima sont d’ordre public. En
conséquence la mise en place de la structure nouvelle d’administration et de direction
s’imposera à la société anonyme, contrairement à ce qui est énoncé de façon générale et
abstraite par l’article 494.
1) L’administrateur général
Il peut être également élu par l’assemblée générale constitutive, soit parce que la
personne qui a été pressentie par les fondateurs dans les statuts n’a pas reçu la confiance de
l’assemblée générale, soit parce qu’initialement les fondateurs ont décidé que le premier
administrateur général ne sera pas statutaire.
Qu’il soit statutaire ou non, sa désignation intervient à la majorité des deux tiers des
voix dont disposent les souscripteurs du capital social présents ou représentés à l’assemblée
générale constitutive 10.
En cours de vie sociale, l’administrateur général est élu par l’assemblée générale
ordinaire, c’est-à-dire celle qui se tient en principe en fin d’année”. Il va de soi que la
régularité de sa désignation suppose le respect de la condition de majorité requise par l’article
550 de l'acte uniforme pour l’adoption des délibérations de ladite assemblée générale, à
savoir la majorité simple des voix exprimées.
Cette exigence trouve son fondement juridique dans les dispositions de l’article 497,
alinéa 2 qui autorise le cumul de mandat d’administrateur général avec au plus deux mandats
de président directeur général de sociétés anonymes.
Or, aux de l’article 462, alinéa 2, le président directeur général doit être à peine de
nullité de sa nomination, une personne physique. Il faut en déduire que l’administrateur
général doit être, lui aussi, une personne physique, sinon comment pourrait-il cumuler les
fonctions de président directeur général d’autres sociétés anonymes.
Si l’article 497 de l’acte uniforme autorise le cumul de mandats sociaux, il l’a assujetti
néanmoins à quelques conditions. Selon son alinéa 1, “nul ne peut exercer simultanément
plus de trois mandats d’administrateur général de sociétés anonymes ayant leur siège sur le
territoire d’un même Etat partie au traité OHADA”
Le second alinéa limite le cumul à deux mandats en ce qui concerne les fonctions de
président directeur général et de directeur général et de directeur général.
En revanche, rien n’a été dit à propos du mandat de président du conseil
d’administration. Nous pensons que le texte de l’article 497 peut bien lui être étendu, puisque
rien ne justifierait l’interdiction du cumul des mandats d’administrateur général et de
président du conseil d’administration.
Pour inciter au respect des seuils de cumul de mandats sociaux autorisés, l’acte
uniforme prescrit, à l’article 497, alinéa 4, la restitution des rémunérations de toutes sortes
perçues par l’administrateur général illégalement désigné. Au contraire, les décisions sociales
qu’il a pu prendre demeurent valables, car leur remise en cause de ce chef ne peut être
obtenue, énonce cette même disposition pour tenir compte des intérêts de la société et sans
nul douté des tiers en relation d’affaires avec cette dernière.
L’article 496 de l’acte uniforme laisse aux statuts sociaux la liberté de fixer la durée des
fonctions de l’administrateur général.
Mais cette liberté est loin être totale, dans la mesure où ce texte impose une durée
maximum variable suivant qu’il s’agit du premier administrateur général ou de ceux qui sont
nommés en cours de vie sociale.
Dans le premier cas, le mandat social ne peut excéder deux ans, alors que la durée
maximum est portée à six années dans le second.
Ainsi, son mandat vient à expiration évidemment avec l’arrivée du terme convenu, soit
au bout de deux ans s’agissant du premier administrateur général, soit après six ans en ce qui
concerne l’administrateur générai désigné en cours de vie sociale.
Une cessation anticipée peut intervenir lorsque l’une des circonstances prévues par
l’acte uniforme relatives aux sociétés commerciales et au G.I.E. survient. La première
illustration est fournie par le cumul de nouveau mandats sociaux en infraction des
dispositions de l’article 497 de l’acte uniforme, puisque ce texte le contraint à démissionner
dans un délai de trois mois ou le considère comme étant démis de ‘ses nouvelles fonctions
passé ce délai.
Egalement, le mandat social cesse avant son terme normal en cas de décès ou de
démission de l’administrateur général pour toute autre cause que le cumul illicite de mandats
sociaux’6. Il en va pareillement lorsqu’il fait l’objet d’une révocation de la part de
l’assemblée générale des actionnaires. Précisons qu’aux termes de l’article 509 de l’acte
uniforme, l’administrateur général peut être révoqué à tout moment, toute clause contraire des
statuts ou d’un acte ultérieur étant réputée non écrite. Tout comme les articles 475 17 et 484 18,
l’article 509 n’indique pas si la révocation doit être ou non prononcée pour juste motif.
Sans nul doute, l’assemblée générale n’aura pas besoin de justifier sa décision, car il
s’agit ici, comme sous l’empire de la loi du 24Juillet 1867 relative aux sociétés de capitaux 19,
d’une révocation ad nutum20. En effet, bien que l’article 22 de ladite loi, ayant posé pour la
première fois le principe de la révocabilité des dirigeants sociaux, ait gardé silence sur
l’exigence d’un juste motif il a été admis que leur révocation par l’assemblée générale
pouvait intervenir sans motif, sans préavis et sans indemnité21.
Il importe d’émettre une réserve, concernant l’octroi d’indemnité, parce que les
tribunaux écartent le principe en accordant des dommages intérêts au dirigeant révoqué dans
des conditions de forme irrégulière ou de manière intempestive ou désobligeante22; en somme
lorsque la révocation est abusive23.
Il est cependant certain que le contrôle ainsi exercé par le juge ne porte pas sur les
motifs de la révocation, qui reste, en tout état de cause, discrétionnaire24 mais essentiellement
sur les circonstances de cette dernière.
Cette disposition inspire deux interrogations. D’abord, faut-il en déduire qu’en cas de
révocation d’un administrateur général assisté par un administrateur général adjoint, celui-ci
termine son mandat ? Ensuite, lorsqu’il n’y a pas d’administrateur général adjoint,
l’administrateur général décédé ou démissionnaire est remplacé par qui et pour quelle durée ?
La réponse à la première préoccupation doit, nous semble-t-il, être négative car si l’acte
uniforme avait voulu qu’il en soit ainsi il en aurait disposé expressément en ce sens. Tout au
plus, nous pouvons faire application de l’article 508, alinéa 2 précité, en reconnaissant à
l’administrateur général adjoint un pouvoir intérimaire jusqu’à la désignation d’un nouvel
administrateur général par la plus prochaine assemblée ordinaire.
Concernant le premier aspect de la seconde question, notons que contrairement au cas
d’empêchement temporaire de l’administrateur général, il ne semble pas qu’il puisse être
remplacé provisoirement, en cas de décès ou de démission, par toute personne que
l’assemblée générale ordinaire jugera bon de nommer pour pallier l’inexistence
d’administrateur général adjoint. Cette impossibilité tient strictement au silence de l’acte
uniforme.
L’ouverture, mieux l’existence de cette faculté ne fait pas disparaître, loin s’en faut,
l’intérêt de la désignation d’un administrateur général adjoint.
A peine six articles de l’acte uniforme, relatif aux sociétés commerciales et au G.I.E ont
été consacrés au statut juridique de l’administrateur général adjoint, lequel statut fixe les
règles de sa nomination, la durée et la fin de son mandat.
En premier lieu, il n’est donné mandat à une ou plusieurs personnes d’assister, à titre
d’administrateur général adjoint, l’administrateur général que si celui-ci en fait la proposition
à l’assemblée générale des actionnaires. Il n’est pas superflu de noter que cette faculté de
simple proposition reconnue à l’administrateur général s’explique par le fait que c’est lui et
lui seul, qui peut éprouver ou sentir le besoin d’être assisté dans l’exercice de ses fonctions de
gestion de la société.
Aussi, n’y aura-t-il pas lieu à nomination d’un administrateur général adjoint si sa
présence au sein de l’entreprise s’avère inutile pour l’administrateur général, qui se sentirait
capable d’assurer tout seul l’administration et la direction de celle-ci.
En second lieu, lorsque le besoin d’assistance est exprimé par l’administrateur général
qui en a fait la proposition à l’assemblée générale, la nomination d’un ou de plusieurs
administrateurs généraux adjoints ne s’impose pas à cette dernière.
En effet, l’assemblée générale, elle aussi, de par l’emploi, par l’article 510, de
l’expression “peut donner mandat”, de la faculté de désigner ou refuser de désigner les
administrateurs généraux adjoints proposés par l’administrateur général.
Il s’ensuit que l’assemblée générale n’est nullement liée par l’idée de celui-ci et peut,
soit écarter l’idée même d’assistance soit, l’admettre, mais désigner des personnes autres que
celles à lui proposées (26 bis). Enfin, l’assemblée générale ne peut valablement exercer son
pouvoir de nomination d’administrateurs généraux adjoints que si l’administrateur général a
préalablement fait usage de son pouvoir de proposition.
Autrement dit, les actionnaires, mieux l’assemblée générale, n’ont pas légalement
l’initiative de la nomination d’administrateurs généraux adjoints. Non plus les statuts ne
pourraient imposer la désignation en tout état de cause d’un ou de plusieurs administrateurs
généraux adjoints. Une telle clause statutaire serait, à notre avis, illicite puisqu’elle enlèverait
à l’administrateur général son pouvoir légal de proposition.
De façon expresse, l’article 510 dispose que le mandat d’administrateur général adjoint
est confié à des personnes physiques, sous-entendu qui l’exerceraient en leur nom personnel
et non en celui de personnes morales qui auraient été désignées.
On ne peut donc pas, sous le prétexte peu dirimant que l’acte uniforme a gardé silence
sur cette question admettre que l’administrateur général adjoint cumule un nombre infini de
mandats sociaux qui le rendraient pratiquement inefficace.
L’acte uniforme relatif aux sociétés commerciales et aux G.I.E n’a pas jugé utile de
fixer une dorée uniforme pour l’exercice des fonctions d’administrateur général adjoint de
toutes les sociétés anonymes, qui choisiraient la structure nouvelle d’administration, ni même
de prévoir une fourchette comme il l’a ‘fait pour la durée du mandat social de
l’administrateur général.
C’est-à-dire bien que l’acte uniforme ait gardé silence sur ce point, qu’il doit y avoir
nécessairement correspondance entre la durée de leurs mandats sociaux, ou à tout le moins
celle des fonctions de l’administrateur général doit être plus longue que celle des fonctions de
son adjoint.
Faut-il en conclure, dans le premier cas, que les fonctions de l’adjoint cessent avec
l’expiration du mandat de l’administrateur général ?
La réponse mérite d’être nuancée. Elle paraît négative lorsque les fonctions de
l’administrateur général prennent fin pour cause de décès ou démission, en ce sens que
l’article 508, alinéa 2 de l’acte uniforme précise que le mandat de celui-ci est exercé par
l’administrateur général adjoint jusqu’à la nomination d’un nouvel administrateur général,
par la plus prochaine assemblée générale ordinaire.
Il n’est donc pas exclu que cette dernière reconduise l’administrateur général adjoint
assurant l’intérim dans ses fonctions d’assistance, à condition qu’il soit proposé par le nouvel
administrateur général.
Il ressort de là qu’en cas de refus, son mandat prend fin par l’arrivée du terme, tout
comme il expire avec la révocation décidée par l’assemblée générale, saisie à cette fin par
l’administrateur général adjoint, bien que pouvant intervenir à tout instant et sans motif
légitime, serait abusive et donnerait lieu à des dommages-intérêts si la formalité substantielle
exigée par l’article 515 de l’acte uniforme est éludée, c’est-à-dire que la révocation est
prononcée par l’assemblée générale sans qu’elle ait été proposée par l’administrateur général.
Cette exigence légale ne doit pas empêcher que la révocation puisse être votée
valablement même si elle n’a pas été inscrite à l’ordre du jour de l’assemblée générale, dès
lors que sa nécessité est apparue au cours des débats 34 et que l’administrateur général en fait
la proposition séance tenante.
Bien que l’acte uniforme ne l’ait pas mentionné, certainement par mégarde, il n’est pas
sans intérêt d’ajouter à la liste des événements entraînant le cessation des fonctions de
l’administrateur général adjoint, son décès et sa démission.
Une autre difficulté susceptible de surgir, et dont l’importance commande qu’on s’y
arrête est le sort de l’administrateur général adjoint dont le contrat de travail est rompu.
En principe, la rupture de son contrat ne devrait pas avoir d’effet sur son mandat social,
notamment au cas où ce contrat à durée déterminée est venu à terme, parce qu’elle ne crée
pas a priori de contentieux.
Il en irait autrement dans l’hypothèse d’une rupture avant terme imputable au fait de
l’employeur ou du licenciement de l’administrateur général adjoint lié par un contrat de
travail à durée indéterminée.
Le contentieux d’ordre social ainsi né ne va-t-il pas ternir les rapports entre
l’administrateur général et l’administrateur général adjoint, au point de provoquer sa
révocation ou sa démission ?
Même si cela arrivait, on ne peut objectivement soutenir que la rupture des relations de
travail constitue une cause de cessation automatique de ses fonctions de dirigeant de société,
tout comme il serait inexact d’affirmer que la fin de celles-ci entraîne celle de son contrat de
louage de service.
Ces solutions ne sont pas douteuses que le mandat social ait ou non précédé la
conclusion du contrat de travail, étant entendu que l’acte uniforme semble admettre, en raison
de son silence, le cumul à “double sens”. Cela signifie qu’un salarié peut devenir
administrateur ou directeur général ou administrateur général ou administrateur général
adjoint et vice-versa 36.
Par ailleurs, nous exposerons les modalités de rétribution des fonctions d’administrateur
général et d’administrateur général adjoint (B).
a-1) L’acte uniforme précise d’emblée dans son article 494, prévoyant la faculté de
l’institution de la structure nouvelle de gestion de la société anonyme, la nature des fonctions
qu’exercera l’administrateur général. Ce texte énonce, en effet, de manière claire que celui-ci
“assume, sous sa responsabilité, les fonctions d’administration et de direction de la société”.
La précision, loin d’être superflue, a le mérite de montrer la nature et l’étendue des
fonctions de l’administrateur général.
Elle met, en outre, en exergue, la particularité de son mandat social, car il cumule les
fonctions qui, dans les sociétés anonymes de types classiques, sont exercées par deux organes
distincts les fonctions d’administration, par le conseil d’administration37, et les fonctions de
direction, par le président directeur général38 ou par le directeur général39 selon que le conseil
est présidé par un président directeur général ou par un président du conseil.
L’article 498, alinéa 1, faisant partie de la section 3 consacrée aux attributions et
rémunérations de l’administrateur général, reprend, pour marquer la différence avec la
structure classique, la dualité des fonctions de celui-ci en disposant que “l’administrateur
général assume sous sa responsabilité, l’administration et la direction générale de la société”.
a-2) S’attachent cependant à ses fonctions un pouvoir général et des pouvoirs spéciaux.
L’administrateur général a un pouvoir général d’administration et de direction de la société,
c’est-à-dire d’accomplir l’ensemble des actes nécessaires ou utiles à la réalisation de l’objet
social, selon un auteur40. Pour cela, il est investi, par l’article 498, alinéa 3, des pouvoirs les
plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la personne morale.
En premier lieu, son pouvoir général doit être exercé dans la limite de l’objet de la
société44, sans toutefois que cette restriction porte atteinte à la sécurité des transactions
juridiques et aux intérêts des tiers. L’article 498, alinéa 4 apporte, en effet, à cette règle, une
importante dérogation en prescrivant que, dans les rapports avec les tiers, la société se trouve
engagée par les actes de l’administrateur général qui ne relèvent pas de l’objet social, dans les
conditions et limites fixées à l’article 122 de l’acte uniforme.
Indiquons que ce dernier texte permet à la société de s’exonérer de l’engagement pris en
son nom par son mandataire, en prouvant que le tiers cocontractant savait que l’acte dépassait
son objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu des circonstances, étant entendu que la
seule publication des statuts sociaux ne suffit pas à constituer cette preuve45.’
En second lieu, l’administrateur général se doit, dans l’exercice de son pouvoir général
d’administration et de direction, de ne pas empiéter sur les pouvoirs expressément attribués
aux autres organes sociaux par l’acte uniforme46 ou par les statuts sociaux.
Il arrive fréquemment en pratique que des clauses statutaires ou même des résolutions
de l’assemblée générale limitent les pouvoirs généraux d’administration du conseil en
subordonnant certains actes à l’autorisation préalable de celle-ci.
Cette pratique est consacrée par l’article 498, alinéa 3, de l’acte uniforme qui l’étend
fort heureusement à l’administrateur général; mais son alinéa 5 déclare formellement que ces
restrictions internes, en dépit de leur validité, sont inopposables aux tiers de bonne foi dans
un souci de sécurisation des transactions commerciales.
Des dispositions particulières ont été édictée par l’acte uniforme en vue de restreindre
les pouvoirs de l’administrateur général soit en assujettissant certaines opérations à
l’autorisation préalable de l’assemblée générale, soit en les interdisant purement et
simplement. Dans la première hypothèse, l’article 506, alinéa 1 subordonne l’opposabilité à
la société des cautions, avals, garanties ou garanties à première demande, donnés par
l’administrateur général à l’autorisation de l’assemblée générale ordinaire. Toujours suivant
ce texte, l’autorisation peut être accordée, soit globalement, soit de manière spéciale, c’est-à-
dire acte par acte.
A titre dérogatoire, l’alinéa 2 de l’article 506, écarte l’autorisation lorsque ces garanties
sont constituées au profit des administrations douanières et fiscales.
Dans la seconde hypothèse, interdiction est faite par l’article 507, alinéa i à
l’administrateur général de contracte r, sous quelque forme que ce soit, des emprunts auprès
de la société. De même, il ne peut se faire consentir par elle un découvert en “compte courant
ou autrement, ou faire cautionner ou avaliser par elle, ses engagements envers les tiers”.
Ces prohibitions sont étendues, par ce même texte, pour éviter qu’elles ne soient
indirectement éludées, aux conjoints ascendants, descendants de l’administrateur général et à
toutes personnes interposées qui lui serviraient d’intermédiaires.
Il va de soi que ces interdictions n’ont plus leur raison d’être si la société est un
établissement bancaire ou financier et si, en plus, ces conventions portent sur des opérations
courantes47 conclues à des conditions normales4S. Ce qui explique que l’article 507, alinéa 2
ait rendu licite la conclusion de ces conventions entre l’administrateur général et la société.
A la différence de ce qui est habituellement admis49, les conditions, autres que celles ci-
dessus examinées, conclues entre l’administrateur général et la société, directement ou
indirectement ou par personne interposée, échappent à toute autorisation préalable. Il en va
pareillement des conventions qu’il passe au nom et pour le compte de la société, avec une
autre personne morale dont il est propriétaire, associé indéfiniment responsable ou, d’une
manière générale, dirigeant social.
Par ailleurs, il lui est dévolu le pouvoir de convoquer les assemblées générales
d’actionnaires53, fixer l’ordre du jour de leur réunion54 et présider celles-ci55.
Il est important de savoir, lorsqu’un administrateur général adjoint est désigné, quels
sont ses fonctions et pouvoirs, afin que soient prévus autant que possible les conflits de
compétence entre lui et l’administrateur général.
L’article 510 de l’acte uniforme donne une idée de la nature des fonctions de
l’administrateur général adjoint en prescrivant qu’il reçoit mandat d’assister, ce dernier. Ce
qui ne laisse aucun doute sur le fait que l’administrateur général adjoint n’a pas de fonctions
propres et par ricochet de pouvoirs personnels, mais exerce ceux que l’administrateur général
a bien voulu lui déléguer, en vue de l’assister dans l’accomplissement de son mandat
d’administration et de direction générale de la société.
Il en découle qu’il est bien mandataire de celle-ci et, partant, de la société, et non de
l’administrateur général. Cette idée transparaît dans la disposition de l’article 512, alinéa 2 de
l’acte uniforme aux termes de laquelle “les clauses statutaires ou les décisions de l’assemblée
générale adjoint ne sont pas opposables aux tiers”.
On a voulu, ce qui est louable, à travers l’impossibilité, dispenser les tiers
cocontractants de la fastidieuse recherche de l’étendue des pouvoirs sociaux de
l’administrateur général adjoint.
Dès lors que celui-ci est établi comme l’un des deux rouages de la direction générale de
la société il est, aux yeux des tiers, mandataire de cette dernière et jouit, à ce titre, des
pouvoirs les plus étendus pour agir seul en son nom et pour son compte.
Il revient cependant à l’administrateur général adjoint de s’en tenir à ses pouvoirs
statutaires, sous peine de se voir révoquer car la limitation de ses pouvoirs demeure valable
inter partes.
D’abord, les articles 161 à 172 formant le livre 111 consacré à l’action en responsabilité
contre les dirigeants sociaux, visent, sans distinction aucune, les dirigeants de toutes les
sociétés commerciales. A plus forte raison, ils ne distinguent les dirigeants des sociétés
anonymes de type classique, c’est-à-dire avec conseil d’administration, des dirigeants des
sociétés anonymes de type nouveau.
Ensuite, les dispositions particulières des articles 740 à 743, traitant de la responsabilité
civile des dirigeants des sociétés anonymes aussi bien de type classique que de type nouveau,
reprennent exactement celles des articles 161 à 172, qui forment en la matière le droit
commun.
Sans faire un exposé exhaustif de tous les cas de responsabilité civile des dirigeants
sociaux, il importe d’indiquer que lorsque les faits ou les fautes dommageables sont
imputables à l’administrateur général et à l’administrateur général adjoint, les textes les
déclarent solidairement responsables envers la ou les victimes62.
Toutefois, il n’y a pas, conformément au droit commun63, de solidarité dans les rapports entre
ces deux dirigeants sociaux responsables et, en conséquence, le montant de la condamnation
pécuniaire se partage entre eux, d’autant plus que l’acte uniforme fait obligation au juge de
déterminer la part contributive de chacun dans la réparation du préjudice64.
Quant au point de départ du délai de prescription, il est différent selon qu’il s’agit de
l’action en responsabilité civile ou de l’action en comblement du passif.
Au plan pénal, les dispositions des articles 886 et suivants, formant la partie IV de l’acte
uniforme relatif aux sociétés commerciales et au G.I.E. s’appliquent aux organes dirigeants
de la société anonyme de type nouveau, soit parce qu’ils sont concernés expressément en tant
que mandataires sociaux. Sans faire une étude détaillée de ces dispositions répressives,
indiquons que l’administrateur général et son adjoint peuvent encourir les sanctions des
infractions relatives à la constitution de la société70.
Ils peuvent s’exposer aussi dans l’exercice de leurs fonctions aux infractions ayant trait
à l’administration et à la direction de la personne morale71, à la tenue des assemblées
générales72, aux modifications du capital social73 et au contrôle de la gestion74.
Il n’est pas exclu que la responsabilité pénale des dirigeants de la société anonyme de
type nouveau soit engagée, tout comme celle des responsables des sociétés anonymes de type
classique, en application des dispositions du code pénal ivoirien et des lois spéciales77.
Il n’est pas exclu que la responsabilité pénale des dirigeants de la société anonyme de
type nouveau soit engagée, tout comme celle des responsables des sociétés anonymes de type
classique, en application des dispositions du code pénal ivoirien et des lois spéciales78.
1) De l’examen des textes légaux, il apparaît que deux types de rémunérations sont
susceptibles d’être payés à l’administrateur général.
De prime abord, il peut être alloué en rétribution de ses fonctions sociales, par décision
de l’assemblée générale, une somme fixe annuelle. Comme cela est précisé par l’article 501
de l’acte uniforme, cette rémunération n’est pas un salaire, mais plutôt une indemnité de
fonction. Bien logiquement, elle échappe au régime juridique du salaire d’autant plus que le
mandat social ne confère pas au dirigeant la qualité de salarié.
Toutefois, lorsque l’administrateur général cumule son mandat social avec un contrat de
travail, un véritable salaire lui est attribué en sus de son indemnité de fonction80.
Pour inciter l’administrateur général à plus de diligence dans l’exercice de ses fonctions
sociales, l’article 501, alinéa 2 indique que celle-ci peut également autoriser le
remboursement des frais engagés dans l’intérêt de la société.
Ce formulaire semble être édicté en vue de prévenir les abus que ne manquerait pas de
commettre l’administrateur général, s’il devait déterminer lui-même non seulement son
indemnité de fonction mais aussi ses rémunérations exceptionnelles et avantages en nature.
Ce risque ne disparaît pas pour autant, car l’administrateur général peut toujours, s’il est
majoritaire ou détenteur d’une fraction importante du capital social, obtenir des votes en sa
faveur.
Cette réalité de la vie des sociétés n’a pas échappé au rédacteur de l’acte uniforme qui
énonce, à l’article 500, alinéa 1 qu’en dehors des rémunérations susvisées, aucune autre
rétribution permanente ou non, ne peut lui être accordée au titre de ses fonctions.
Pareille solution mérite d’être retenue pour lui reconnaître, malgré le mutisme de l’acte
uniforme, le droit au remboursement des sources et frais qu’il a dû exposer au cours des
voyages et déplacements effectués dans l’intérêt de la personne morale. Doit-on étendre à
l’administrateur général adjoint l’interdiction d’octroi d’autres rémunérations à
l’administrateur général, édictée à l’article 500, alinéa 2 ?
La réponse doit, nous semble-t-il, être affirmative parce qu on comprendrait mal que
l’administrateur général adjoint perçoive, en dehors des rémunérations visées à l’article 514,
identiques dans leur nature à celles allouées à l’administrateur général et régies par l’article
501, d’autres rétributions que celui-ci ne peut légalement percevoir. Toute solution contraire
apparaîtrait à la fois injuste et arbitraire.
Il n’est pas douteux que l’interdiction prévue par l’article 500, alinéa 2 ne concerne pas
le paiement de salaire à l’administrateur général adjoint cumulant son mandat social avec un
contrat de travail, dans la mesure où l’article 513, alinéa i autorise, comme déjà indiqué, ce
cumul.
Ce qui constitue, à n’en pas douter, un atout non négligeable lorsqu’on sait que la
célérité des affaires commande que les organes sociaux prennent assez promptement les
décisions que requièrent les nécessités du marché. Il est évident que cet atout ne manquerait
pas d’orienter le choix des fondateurs des sociétés commerciales de petite taille vers la
société anonyme de type nouveau.
NOTES
1. Loi du 24 Juillet 1867 relative aux sociétés de capitaux. Loi du 17 Mai 1923 relative aux sociétés a
responsabilité limitée, les dispositions des articles 1832 i 18 73 du code civil de 1804 sur le contrat de
sociétés, etc.
2. Traité OHADA Traité signé à Port-Louis le 17 Octobre 1993 et portant organisation pour
l'harmonisation en Afrique.
3. Le CIE est réglementé par les articles 869 à 885 formant le livre7 de la seconde partie de l’acte portait
droit uniforme des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique.
4. Piedelièvre, le directoire et le conseil de surveillance des sociétés anonymes de types nouveaux. Gaz.
Pal.. 1986 1er : R.HOUIN et F. CORE; la réforme des sociétés commerciales. D. 1967. CHRON. P139.
N° 41 et s G. RIPERT et R. ROBLOT, traité élémentaire de droit commercial, L. G. D. J. 1ère édition
1979, P 852 et s.
5. Voir les articles 415 à 493 de l’acte uniforme, consacrés à l’administration et la direction de la société
anonyme avec conseil d’administration.
6. L’article 5 de l’acte uniforme sur les sociétés commerciales et le C.I.E. admet le principe même de la
création de la société par une seule personne appelée associé unique.
7. La procédure d’alerte et l’expertise de gestion sont deux nouveaux moyens de protection mis à la
disposition des associés minoritaires. Elles sont régies respectivement par les articles 150 à 156 et 157
à 160 de l’acte uniforme sur les sociétés commerciales et G.1 F.
15. Voir les articles 279 et suivants sur la révocation du gérant de la Société en nom collectif. Les articles
326 et 337 sur la révocation et la démission du gérant de la SARL, les articles 468 et 469 sur
l’empêchement et la révocation du PDG de la SA, les articles 483 et 484 sur l’empêchement la
révocation du PCA des Sociétés anonymes.
17. L’article 475. de Pacte uniforme traite de la révocation du directeur général adjoint des SA.
18. L’article 484, de l’acte uniforme parle de la révocation du président du conseil d'administration de SA.
par le conseil d’administration.
19. Le principe de la révocation ad nutum des dirigeants des S.A. est posé par l’article 22 de la loi dit 24
Juillet 1867
20. N. Bernard, "l’expiration des fonctions du directeur général adjoint de la SA", JCP 1966.1. 1990
21. Y. GUYON. "droit des affaires”, T1. 7e édition Paris 1992 n° 328 p. 335 et les arrêts cités en référence.
23. P Reigne, révocabilité “ad nutum ‘ des mandataires sociaux et faute de la société, rev soc : 1991 499 ;
Cass. Com. 27 Mars 1990, J.C.P. 1990. II. 2153 7. note GUYON, Cass. Coin 6 Mai 1974. JC.11 1971,
Il, 17859, note Burst. Pcv. Soc. 1974. 524, tinte Merle: Cour d’Appel Paris, 23 oct. 986. Rev.soc. 1987.
Somm. 96
24. P. Peigne, révocabilité ‘ad nutum” des mandataires sociaux et faute de la société, op cit.
26. La désignation d’un administrateur général adjoint est doublement facultative sans toute fois que cette
faculté soit légalement reconnue au même organe social.
28. V. supra
30. G.Ripert et R. ROBLOT, op.cit n° 1278 P 827 et ss, les articles 16-Il et ss. du code du travail, issus de
la loi du 12 janvier 1995.
31. Cette solution, implicitement retenue à l’article 508, alinéa 2, de l’acte uniforme est l’unie des solutions
proposées par un auteur qui estime qu’elle assure la continuité de la direction et est conforme à l’intérêt
social ; VN. Beernard. Op.cit.
33. L’administrateur général adjoint, rappelons-le, est désigné par l’assemblée générale sur proposition de
l’administrateur général.
34. Y. GUYON, op. cit. n° 328, P 334 l’article 522, alinéa 2 de l’acte uniforme permet expressément, à
titre dérogatoire à l’assemblée générale ordinaire, de révoquer les mandataires sociaux, même si la
question n’était pas inscrite à son ordre du jour.
36. G. RIPFRT et R. ROBLOT, op.cit n° 1278, P.827 et 828. La réforme du droit des sociétés
commerciales, intervenue en France en 1966, n’autorise à l’article 93 de la loi du 24 Juillet 1966 le
cumul du mandat d’administrateur et le contrat de travail qu’au profit des salaries. C’est dire qu’un
administrateur ne peut devenir salarié de la S.A.
39. Dans la société anonyme où le conseil d’administration est préside potin un président du conseil
(PCA), la direction générale de la société est assurée par le directeur général (art. 487 de l’acte
uniforme)
40. J. LEBIOND, les pouvoirs respectifs de l’assemblée générale, du conseil d’administration. du président
directeur général et du directeur général adjoint dans h doctrine institutionnelle. Gaz. Pal. 1975, Doct p.
31
41. RIPERT et R. ROBLO, op.cit P 840 n° 1293
45. G. RIPERT et R. ROBLLOT, op. cit. 1 841 et 842, N° 1294. V C Appel PARIS, 30 Nov. 1976, REV.
SOC: 1977, 688, note Roudoux.
46. Les articles 546 et 547, de l’acte uniforme relatif aux sociétés commerciales et au G.I.E. fixent les
attributions de l’assemblée générale ordinaire des actionnaires, alors que celles dévolues à l’assemblée
générale extraordinaire sont précisées par l’article 551 du même acte uniforme. Quant au commissariat
aux comptes, ses attributions sont prévues par les articles 710 et s. dudit acte.
47. Les opérations courantes sont celles habituellement accomplies potin la société dans le cadre de son
objet statutaire. Selon des auteurs célèbres, «le caractère courant des opérations doit être apprécié par
rapport à l’activité générale de la société”. V en ce sens G. RIPERT, R .ROBIOT, op, cit. N° 1280, P
829
48. Les conditions normales doivent être entendues comme celles ordinairement faites par la société aux
autres clients ou fournisseurs. Pour PIFE RT et ROBJ..OT. le caractère normal des conditions
s’apprécie au regard de la moyenne des opérations traitées avec des tiers dans le même secteur
d’activité (CF. G. RIPERT, R. ROBLOT’, op. cit. n° 1280, P 829)
49. V Les dispositions des actes 438 à 448, de l’acte uniforme relatif aux sociétés commerciales et au G.
Le réglementant la procédure d’autorisation et les effets ainsi que les sanctions en cas de défaut
d’autorisation, en ce qui concerne les conventions dites "réglementées" conclues entre une société
anonyme et l’un de ses administrateurs, directeurs généraux ou adjoints.
50. Article 438, de l’acte uniforme sur les sociétés commerciales et le CIE.
51. Article 440 alinéas 4 et 5. de l’acte uniforme sur les sociétés commerciales et le CIE.
56. Il s’agit des cautions, avals et garanties visés à l’article 506, de l’acte uniforme.
58. L’article 472. alinéa 1 de l’acte uniforme énonce que : "En accord avec l’administrateur général, le
conseil d’administration détermine l’étendue tics pouvoirs qui sont délégués à l’administrateur générai
adjoint."
59. Dans cette hypothèse, les actes accomplis par l’administrateur général adjoint en dépassement de ses
pouvoirs statutaires ou contractuels engagent et sa responsabilité et celle de l’administrateur général.
60. Article 161, de l’acte uniforme sur les sociétés commerciales et les CIE. Article 740, de l’acte
uniforme.
63. V.F. Terré, P. Simler, Y Lequette, droit civil, les obligations, 5è édition Précis Dalloz 1993 N° 1161, P
875, Article 1213, C. civil.
64. Article 165, alinéa 2, de l’acte uniforme, - Article 740, alinéa 2, de l’acte uniforme.
65. L'action en responsabilité contre les dirigeants sociaux, tant sociale qu’individuelle, se par trois ans à
compter du fait dommageable.
66. Article 183, alinéa 1, de l’acte uniforme portant organisation des procédures collectives d’apurement
du passif
67. Article 186 de l’acte uniforme portant organisation des procédures collectives d’apurement du passif
VA. Honorat, Clôture pour insuffisance d’actif, JURIS CL COM.
Liquidation des biens, règlement judiciaire, fax. J 20, G. RIPERT, R ROBLOT, ‘Traité élém. Droit
commercial, T. II, 8e édition 1976, L GIPDJ N° 3255 et 11 P 855 et 11.
68. Article 164, alinéa 2 de l’acte uniforme relatif aux sociétés commerciales et au G.I.E.
69. Article 186 de l’acte uniforme portant organisation des procédures collectives d’apurement du passif.
70. Articles 886 à 888, de l’acte uniforme relatif aux sociétés commerciales et au G.I.E.
71. Articles 889 à 891, de l’acte uniforme relatif aux sociétés commerciales et au G.I.E.
72. Article 892, de l’acte uniforme relatif aux sociétés commerciales et au G.I.E.
73. Les articles 893 à 895. de l’acte uniforme relatif aux sociétés commerciales et au G.I.E. prévoient les
infractions relatives à l’augmentation du capital. L’article 896 du même acte uniforme détermine les
infractions relatives à la réduction du capital.
74. Articles 897 à 900 de l’acte uniforme relatif aux sociétés commerciales et au G.I.E.
76. Articles 902 à 904 du même acte uniforme donne l’énumération des infractions relatives à la
constitution de la société (70).
77. Article 31 du Code pénal : contrefaçons et fraudes en matières commerciales ; article 320 du code
pénal: concurrence déloyale, Article 422 du Code pénal : Banqueroute simple ou frauduleuse.
Article 3, de la loi n° 88-651 du 7juillet 1988 portant protection de la santé publique et de
l’environnement contre les effets des déchets industriels toxiques, nucléaires ou des substances
nocives.
78. Les articles 430 à 432, de l’acte uniforme relatif aux sociétés commerciales et au G.I.E.
79. Article 500, alinéa 1, de l’acte uniforme relatif aux sociétés commerciales et au G.I.E.