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ARRET SARRAN, LEVACHER ET AUTRES

CE,ass,30 octobre 1998

Les faits :
Un décret du 20 aout 1998 , prit sur le fondement de l’article 76 de la C° , précisait qu’étais admis
a participer a la consultation du 8 novembre 1998 relative au statut de la nouvelle Calédonie, les
électeurs inscrit a cette date sur les listes électorales du territoire et qui ont leur domicile en
nouvelle Calédonie depuis le 6 novembre 1988. Divers électeurs dont la participation a été
écartée en application des dispositions de ce décret en on contesté la légalité devant le CE
notamment au regard de la convention européenne des droits de l’homme et le pacte des nations
unis sur les droits civil et politiques: le CE est donc emmené a preciser la hiérarchie des normes
entre constitution français et traités internationaux à l’occasion du contrôle d’un acte
administratif.

La portée :
Le CE fonde sa solution sur l’article 55 de la C°, qui précise la ration entre texte internationaux et
droit interne , il considère que la C° confère bien un suprématie aux engagements internationaux
mais qu’elle ne s’applique pas dans l’ordre interne aux dispositions de nature constitutionnelle. Il
en conclut que le moyen tiré de ce que le secret attaquait, en ce qu’il méconnaitrait les
stipulations d’engagement internationaux régulièrement introduits dans l’ordre interne serait par la
meme contraire a l’article 55 de la C°. Autrement dit, le traité international l’emporte sur la loi mais
pas sur la constitution: le Ce refuse d’exercer un contrôle de conventionalité de la C°. Les
relations entre traité et constitution doivent être apprécié, en vertu de l’article 54 de la C°, par le
CC°: en cas de contrariété entre les deux textes , il faut , pour que le traité entre en vigueur,
réviser au préalable la C°. `
Dans le cadre des dispositions générales de la C°, celle ci prime donc sur les traités.

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