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LICENCE 3

SÉANCE 5 DE DROIT INTERNATIONAL PUBLIC


LE DROIT COUTUMIER
GONZÁLEZ DEL PONTE MIRANDA

« La coutume, cette loi non écrite. Dont le peuple, même aux rois, impose le respect. » C'est dans ces
termes que Charles D'Avenant, économiste anglais parlait de la coutume au XVIIIème siècle. Cette
citation n'est pas une réelle définition de la coutume, mais en montre les traits principaux ; c'est un droit
non écrit, émanant du peuple et qui s'impose à tous. L'auteur montre surtout ici le fait que c'est un droit
qui a pour source le peuple et non les dirigeants de l'Etat.

La coutume est une source de droit non écrite qui se fonde sur la répétition d'un comportement au fil du
temps. Elle est souvent utilisée en droit pour compléter ou interpréter les lois écrites. Elle constitue une
source du droit, à condition de ne pas aller à l'encontre de la loi.

Dans l'affaire des activités militaires et paramilitaires au Nicaragua et contre celui-ci, le gouvernement
nicaraguayen a accusé les États-Unis d'ingérence dans ses affaires intérieures et a porté plainte devant la
Cour internationale de justice (CIJ) en 1984, alléguant que les États-Unis avaient violé le droit
international en soutenant les Contras. En 1986, la CIJ a statué en faveur du Nicaragua et a ordonné aux
États-Unis de cesser leur soutien aux Contras et de payer des réparations au Nicaragua.
Le 9 avril 1984, le Nicaragua a déposé une requête introductive d’instance contre les Etats-Unis
d’Amérique, ainsi qu’une demande en indication de mesures conservatoires, au sujet d’un différend relatif
à la responsabilité que ceux-ci auraient encourue du fait d’activités militaires et paramilitaires au
Nicaragua et contre celui-ci.

Donc, l'affaire des activités militaires et paramilitaires au Nicaragua et contre celui-ci est considérée
comme un exemple de l'ingérence des grandes puissances dans les affaires des États souverains, ainsi que
des violations des droits de l'homme et du droit international humanitaire. Dans cette affaire se montre
l’importance de l'opinion juris et les obligations que les Etats doivent respecter en droit international
coutumier.

Par conséquent, il faut s’interroger sur la reconnaissance de droit coutumier au niveau international et le
pouvoir d'intervention de la Cour Internationale de Justice dans les affaires entre les Etats.

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Ainsi la CIJ a décidé que les Etats-Unis étaient tenus de mettre immédiatement fin et de renoncer à tout
acte constituant une violation de leurs obligations juridiques, et qu’ils devaient réparer tout préjudice
causé au Nicaragua par les violations constatées du droit international coutumier et du traité de 1956, la
fixation du montant devant faire l’objet d’une autre procédure si les Parties ne pouvaient se mettre
d’accord. Cependant, les États-Unis ont continué à soutenir les Contras, ce qui a entraîné une escalade des
hostilités et des souffrances pour le peuple nicaraguayen.

Ainsi il faut s'interroger sur la large appréciation de droit coutumier en droit international (A) et le rôle et
le pouvoir de la Cour Internationale de Justice en relation de ce droit coutumier (B).

I-Une appréciation large de droit coutumier en droit international


Pour mieux comprendre le droit international en relation au droit coutumier il faut aborder l’ importance
de la reconnaissance internationale du droit coutumier (A) et le respect incontestable de la souveraineté
de chaque État en relation du droit coutumier (B).

A- L’ importance de la reconnaissance international du droit coutumier

Le droit coutumier est un ensemble de règles et de normes juridiques qui sont reconnues comme étant des
pratiques acceptées dans la communauté internationale. Il se distingue du droit conventionnel, qui est basé
sur des traités et des accords écrits entre les États.

L’existence de la norme coutumière découle d’une pratique effective, puis de l’acceptation par les Etats
du caractère juridique et obligatoire des conduites qui constituent la pratique .

La formation de la norme coutumière n’est pas instantanée et on se demande comment elle se forme. Il est
possible de parler de l’aboutissement du régime coutumier, le processus de création de la coutume est
caractérisé par sa lenteur. Ainsi, le droit coutumier pour être internationalement admis doit être prolongé
dans le temps et dans l'espace. Le droit coutumier se caractérise aussi par être un mouvement permanent.

Donc, selon l’article 38 de l’Estatu de la Cour International de Justice, la coutume doit etre s’applique «
comme preuve d'une pratique générale acceptée comme étant le droit » ne peut ignorer le rôle essentiel
d'une pratique générale.Donc, cet pratique doit etre accepte au nivel genreal et doit etre prolobgué dnas le
temps

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Il faut aussi que la norme coutumière soit universellement admise pour être une norme coutumière, qui
est perçue comme une règle générale et souvent on parle de droit international général. Ainsi, dans un
affaire de la Cour International de Justice de 1969 « Plateau continental de la mer du nord » , la CIJ
refuse à une norme le caractère coutumier par manque de généralité.

Il a fallu trouver un moyen de justifier théoriquement et politiquement que les Etats se voient imposer des
règles qu’ils n'avaient pas voulu créer.

La démonstration de l’existence d’une règle coutumière repose sur la combinaison d’un élément objectif ,
la pratique des États, et d’un élément subjectif, l'opinion juris. Cette combinaison est à la fois nécessaire
et suffisante.
Donc, les etats sont obligés de respecter et a non intervenir dans les affaires des autres. Ainsi, il est
nécessaire de connaître le principe de non intervention et de non emploi de la force dans les affaires des
autres Etats.

B-Le respect incontestable de la souveraineté de chaque Etat en relation du droit coutumier

Les états sont liés entre eux par l'opinion juris. Ils sont liés par une obligation juridique. Cette obligation
juridique c’est de respecter la souveraineté des autres Etats.

Ainsi, les etats sont obligés à non intervenir dans les affaires des autre etats et, a non emploi et la force
armé. Ils sont liés par la reconnaissance de la souveraineté de l’autre etat, et par l'indépendance de chaque
etat. Ces concepts sont mentionnés dans la Convention de Montevideo de 1933 .

L'Affaire lotus de 1927 de la Cour de Procedure International de Justice establis que : ̈ La loi d défendre
d’une manière générale aux Etats d’entendre leurs lois et leurs juridictions à des personnes, des biens hors
de leurs territoires, le droit international leur laisse à cet égard une large liberté qui n’est limitée que dans
quelques cas par des règles prohibitives ̈. Cette affaire montre la liberté et l'indépendance de chaque État
et l’interdiction de ne pas intervenir dans les affaires des autres Etats et de ne pas emploi de la force
armée. Ainsi, il est recueilli par la Charte des nations unis dans son article 2 paragraphe 4.

La Cour indiquait aussi que le droit à la souveraineté et à l’indépendance politique que possède le
Nicaragua, comme tout autre Etat, devait être pleinement respecté, sans être compromis par des activités

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contraires au principe du non-recours à la menace ou à l’emploi de la force et au principe de
non-intervention dans les affaires relevant de la compétence nationale d’un Etat.
Donc, il y a un violation pour part des Etats Unis dans le respect de la souveraineté et de l'indépendance
de l'Etat de Nicaragua.

Les Etats-Unis, de cette manière, avaient violé les obligations imposées par le droit international
coutumier de ne pas intervenir dans les affaires d’un autre Etat, de ne pas recourir à la force contre un
autre Etat, de ne pas porter atteinte à la souveraineté d’un autre Etat, et de ne pas interrompre le
commerce maritime pacifique. La Cour a en outre dit que les Etats Unis avaient violé certaines
obligations d’un traité bilatéral d’amitié, de commerce et de navigation de 1956 et commis des actes de
nature à priver celui-ci de son but et de son objet.

Le principe d’exclusivité territoriale prohibe de façon assez nette toute action visant à contraindre l’action
d’un État sur un autre État. Si tout ce qui n’est pas expressément interdit est par nature autorisé, la
compétence des autorités turques est conforme au droit international.

Donc, il faut connaître le pouvoir de la Cour International de Justice en relation au droit coutumier et au
intervention des Etats dans les affaires des autres.

II-L'intervention nécessaire de la Cour International de Justice dans le droit international


La cour international de justice a un rôle très importante en droit coutumier, donc il faut connaître le
pouvoir extensive de la Cour International de Justice en relation de droit coutumier international (A) et la
responsabilité inaliénable aux etats en droit international (B)

A -Le pouvoir extensive de la Cour International de Justice en relation au droit coutumier international
La Cour internationale de justice a un rôle très important dans les relations internationales des Etats, et
ainsi même dans les conflits qui se produisent entre les Etats.

La Cour internationale de justice (CIJ) est l'organe judiciaire principal des Nations unies. Elle est chargée
de régler les différends juridiques entre les États et de donner des avis consultatifs sur des questions
juridiques soumises par les organes et les agences de l'ONU.

De cet maniere, l’article 36, paragraph 1, de le statut de la Cour International de JuStice établit que:

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¨ La compétence de la Cour s'étend à toutes les affaires que les parties lui soumettent, ainsi qu'à tous les
cas spécialement prévus dans la Charte des Nations Unies ou dans les traités et conventions en vigueur¨

Donc, la CIJ est compétente pour interpréter et appliquer les règles du droit coutumier dans les différends
qui lui sont soumis. Dans le domaine du droit de la mer et des affaires maritimes, la CIJ est régulièrement
appelée à trancher des litiges entre les États sur des questions telles que la délimitation des frontières.

Ainsi, la Cour Internationale de Justice joue un rôle important dans l'interprétation et l'application du droit
coutumier dans le domaine de la mer et des affaires maritimes, et ses décisions ont un impact significatif
sur les relations entre les États et la protection de l'environnement marin.

Donc, la Cour International de Justice a les compétences nécessaires pour établir que les Etats Unis ont
violé le droit coutumier et le principe de non intervention et de non emploi de la force. Les Etats Unis
étaient obligés à respecter le droit coutumier par l'opinion juris, par l’obligation juridique.

La Cour a en outre dit que les Etats-Unis avaient violé certaines obligations d’un traité bilatéral d’amitié,
de commerce et de navigation de 1956 et commis des actes de nature à priver celui-ci de son but et de son
objet.

Ainsi selon l’affaire lotus de l'année 1927 « Le Droit International régit les rapports entre Etats
indépendants, les règles de droits liant les Etats procèdent donc de la volonté de ceux-ci et les limitations
de l’indépendance des Etat ne se présument pas ».

Donc, les limites d'intervention des Etats sont déjà délimitées par lui-même et elles ont l’obligation de les
respecter. Ainsi il faut connaitre la responsabilité des etats en non respectant ces limites

B- La responsabilité inaliénable aux etats en droit international

Les etats ont l'obligation de respecter le droit coutumier par le principe d'opinion juris, ainsi la Cour
International de Justice peut intervenir en décidant si les actuations des etats sont conformes au pas à ce
droit coutumier.

La responsabilité des États en droit coutumier est une notion importante qui énonce les obligations des
États envers les normes juridiques internationales coutumières et les conséquences de leur violation.

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Donc, les Etats Unis ont rejeté à respecter les conventions qui établissent les principes de droit coutumier
comme la Convention de Montevideo, déjà mentionnée, et le propre droit coutumier.

Les États-Unis ont rejeté la décision de la CIJ et ont continué à soutenir les Contras, ce qui a entraîné une
escalade des hostilités et des souffrances pour le peuple nicaraguayen.
Les États sont donc tenus de se conformer à ces règles, qui sont considérées comme faisant partie du droit
international coutumier.

Les Etats, suite au droit coutumier, ont l'obligation de ne pas violer les normes juridiques internationales
coutumières. Les États ont l'obligation de s'abstenir de commettre des actes contraires aux normes
juridiques internationales coutumières. Mais, dans la situation de violer les règles établis par le droit
coutumier, ils ont l’obligation de réparation. Les États qui ont violé les normes juridiques internationales
coutumières peuvent être tenus responsables et doivent fournir une réparation appropriée aux États lésés.

Ainsi, la Cour International de Justice a conclu que les activités militaires et paramilitaires menées contre
le Nicaragua étaient contraires au droit international et a ordonné aux États-Unis de cesser leur soutien
aux Contras et de payer des réparations au Nicaragua. Cependant, la décision de la Cour International de
Justice n'a pas été respectée par les États-Unis, ce qui a entraîné une escalade des hostilités et des
souffrances pour le peuple nicaraguayen.

Donc, les Etats Unis ont violé aussi l’obligation de réparation de dommages en cas de violation des règles
de droit coutumier. L’obligation de réparation en droit coutumier est une obligation importante qui vise à
garantir la responsabilité des États envers les préjudices causés par leurs actes ou omissions contraires aux
normes juridiques internationales coutumières.

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