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Cours n°4 

: À quoi sert le droit international ?


La discipline des relations internationales. Autre type de régulation, relation par le droit. Le
droit international publique est une manière de réguler les relations entre les états de manière
plus durable. La société internationale a été régulée pendant suffisamment longtemps, lors du
concert européen cela a permis l’émergence de nombreux droit. 

Chapitre 1. Encadrement des relations internationales par le


droit
Interdépendant entre les rapports de puissance entre état, il faut une entente suffisante entre
état. Une régulation minimale est indispensable à la création de règle de droit. 
1. La coutume

Règles qui vont naître des faits de la pratique des états. Il faut une pratique cohérente,
constante. Historiquement les règles de droit international sont des règles coutumière, ces
règles ne sont pas écrites. 
Il y a des juges et non un seul, il est donc difficile d’identifier la règle coutumière. 
1. Formation de la coutume 

Définition par la CIJ (Cour Internationale de Justice) : « preuve d’une pratique générale,
acceptée comme étant le droit ». Le comportement de l’Etat ça donc être essentiel pour la
détermination de la règle coutumière et ce comportement doit être général et cohérent. Il faut
que les états aillent à peu près dans le même sens, il ne faut pas qu’ils aient une pratique
disparate. Les États qui agissent là plus part d’entre eux il faut qu’ils aillent dans le même
sens.
A. La pratique, élément matériel de la coutume
* Généralité et cohérence de la pratique
Mais possibilité d’être « objecteur persistant »
* Répétition dans le temps de la pratique
Ceux qui ne veulent pas des règles coutumières sont appelés des objecteurs persistants. Il faut
une durée suffisamment longue pour qu’une coutume devienne une règle coutumière.
B. L’opinio juris

Elle pourra se créé que lorsque cette pratique sera « opinio jurio » il y aura une sorte de
croyance sur les vraies règles coutumières. Croyance en l’existence d’une règle de droit,
sentiment de caractère obligatoire. 

1. Présentation des règles coutumières


A. Caractéristiques des règles formées

1. Des règles générales


Cette règle coutumière est générale, obligatoire pour tous sauf exception. Les états vont être
liés. 
« Pacta sunt seivenda » où est fondé tout le reste du droit international, tout le droit
international repose sur ce principe. Norme hypothétique, fondamentale du droit international
et est de nature coutumière. 
1. Des règles en formation perpétuelle
La coutume est sans arrêt entrain de se former. Un état qui agit contrairement à une règle
coutumière peut être perçu comme un état en violation du droit international mais si 10 états
se mettent à agirent de la même manière, ce n’est plus une violation du droit international,
c’est peut être la formation d’une nouvelle coutume. La règle de la largeur de la mer
territoriale, convention des nations unis, qui vient fixer et écrire des règles coutumières. 
Permis une évolution du droit international au moment du 20 siècle ou la société c’est élargit,
e

de nouveaux états sont apparus sur la scène internationale alors qu’il y avait déjà des règles
coutumières. Ces anciennes colonies n’était pas toujours en accord avec ces règles
coutumières, les états qui n’ont pas les capacités économique d’aller loin pour pêcher était
désavantagé. Des nouvelles règles coutumière qui se sont créé dans la 2 moitier du 20 siècle
ème e

de manière accélérée. Adoption de nombreuse résolution pour accélérer les nouvelles


coutumes. Accélérer par la pratique de proclamation des règles qu’on aimerait voir en
coutume par l’organisation des nations unies. 
B. Quelques grandes règles coutumières

1. Règles coutumières classiques


• Toute les question de l’état, de sa formation, de son statut et de sa souveraineté et que de
cette souveraineté découle un principe de non ingérences sont des règles coutumières.
• les grands principes sont des règles coutumières : principe de bonne foi et le Pacta sunt
seivanda. > principes essentiels
•  bonne entente des grands états 
• principe de traitement international minimum des étrangers : manière de ne pas vexer un
autre état en traitant ces nationaux.
• règles relatives à la répartition des espaces : ce qui relève de l’espace de l’état (territoire
terrestre, maritime) et celui de l’espace international, règles relative aux usages de ces
espaces. Principe de liberté de navigation et d’exploitation. 
• répression de la piraterie, obligation pour les états de réprimer la piraterie. 
1. Tendances des règles coutumières plus récentes
Ces états ont chercher à contrebalancer ces principes de liberté par des règles qui permettent
d’implanter des répartitions.
• droit des peuples à disposer d’eux même : avant : uniquement une manière de dire de faire
attention dans la démarche coloniale de prendre en compte le bien être des habitants. Au fil
des guerres de décolonisation cette règle est devenu un droit à l’indépendance pour les
peuples coloniaux. Résolution de 1970 qui vient proclamer plusieurs principes du droit
international : résolution 2625 toute les règles de droit coutumier qui n’était pas forcément
affirmer dans la charte des nations unis vont être affirmer aujourd’hui. A partir de ce moment,
accélération de la coutume, crée de nouveaux traités, écriture du droit de la mer. 
• ZEE : inéquitable si c’est nouveaux états indépendants n’ont pas les moyens d’aller pêcher
au loin. Alors que les pays qui ont les moyens viennent piller dans leur ressources. Création
de la ZEE : jusqu’à 200 miles. Conférence sur le droit de la mer, interrogation sur les
ressources des fonds de la haute mer : ressources minérales, énergétiques. La zone : les grands
fonds marine de la haute mer, années 70 on venait de découvrir les fonds de la haute mer.
Cette zone n’est pas exploité librement car elle fait partie du Patrimoine commun de
l’humanité. Il y a une sorte de répartition des richesses du patrimoine de l’humanité. 
• les contrats pourront être remis en cause mais il faudra dédommager le contractant. 
* Vers un nouvel ordre international
• interdiction de la torture, du travail forcé : doit être respecter même s’ils ne sont pas soumis
à des convention
• l’environnement : en plein développement 
* Un retour en arrière ?
• retour à la force armée 

1. Définition et naissance d’un traité

Les règles de droit internationale sont surtout des règles conventionnelles, les traités. Entre
deux états au moins, en droit international qui va avoir une valeur obligatoire. Il peut y avoir
des traités verbaux inconventionnel. Peut importe la forme ça sera un simple échange de
lettre, peut importe le nom qu’on lui donne (convention, traité, statut, charte) nature
inchangée : accords internationaux soumis au principe de bonne foi et le pacta sunt seivanda. 
Seul les états qui se sont engager seront obliger par le traité. Alors que pour la règle
coutumière à partir du moment ou à règle est appliquer elle est obliger pour tous. L’essentiel
est de savoir si cet état est lié à la convention. Il faut qu’il soit obligatoire pour un état donné.
La plus part du temps la signature ne vaut pas engagement, effet relatif des traités, manière
dont les états s’obligent. 

Convention de Vienne sur le droit des traités, 1969 : 


« accord international conclu par écrit entre Etats et régi par le droit international, qu’il soit
consigné dans un document unique ou dans deux ou plusieurs documents connexes, et quelle
que soit sa dénomination particulière » 

FOCUS : Naissance du traité 


* Négociation
Il y a initialement une phase de négociations. Conférences internationales (COP) dont la pour
venir actualiser les grands accords et pour approfondir ses règles, qui servent à la négociation.
* Adoption par vote
Lorsque les états sont près ils vont mettre un terme à ces négociations et vont crée un texte
définitif en votant : adoption du traité. Date de naissance du traité mais il n’est pas encore
obligatoire. Les états vont venir signer le traité mais celles-ci ne vaut pas engagement, c’est
seulement une intention de s’engager. 
* Ratification
Forme la plus courante d’engagement et intervient de manière dissocier après la signature
pour laisser l’état procéder à de différentes …… Ceux qui vont négocier le traité vont obéir à
l’exécutif, celui qui va signer est le représentant et celui qui était là au moment des
négociations. C’est le président de la république qui va ratifier le traité. Tout cela appartient
au pouvoir de l’exécutif. 
Procédure différé entre la signature et la ratification pour laisser le temps à l’état de mettre en
place ce traité, (référendum, vérification par rapport à la constitution)
Pour que ce traité soit obligatoire il faut que suffisamment d’état ce soit engager (ex : 50
ratification
* Entrée en vigueur
Au bout de ce nombre d’état qui se sont engager il peut y avoir une entrée en vigueur mais
seulement pour les états qui ont ratifier le traité. Ensuite chaque état qui ont ratifier le traité
seront obliger au moment de son engagement. 
Ex : convention européenne des droits de l’homme : illustration d’une convention seulement
pour les états qui sont partis. Adopter en 1950, la condition pour son entrée en vigueur c’est
que 10 états la ratifie : condition remplie en 1953.  La France à ratifier cette convention en
1974. 
Certaines convention sont à cheval entre traité et droit coutumier : convention de Montego
Bay sur les droits de la mer. 
1. Les organisations internationales et leur droit

C’est par les traités qu’on peut aller plus loin dans les relations internationales et qu’on peut
crée des organisations internationales.
1. La formation des organisations internationales

Cette formation répond au phénomène d’association des états.


A. Un phénomène d’association d’Etats

Lorsque les états veulent aller plus loin dans le relation et essayer de coopérer, ne plus être
dans une démarche de coexistence. Peuvent essayer de gérer en commun des problématiques
communes. Question de transport, à la poste : les états ont un besoin de gestion commune. 
Cherche à se rapprocher et défendre des interêt commun d’un petit groupe face au reste du
monde (ex : alliance militaire, domaine économique et monétaire) pour se protéger, s’aider,
s’allier. Supprimer les obstacles au commerce (tarifaire, non tarifaire). Peut s’approfondir à
une union douanière. Libre circulation des personnes… pour aller jusqu’à une union
économique et monétaire, monnaie unique et règle fiscale commune. 
Il existe des degrés d’institutionnalisation : 
 degré minimal : groupement d’état : peu formalisé. 
Forme d’accord assez informel, G7 questions communes initialement économique, pas de
véritable traiter mais  forme d’accord entre état mais non écrit. Un des Etat membre de ce G7
va accueillir la réunion. G8 réunion des Etat les plus puissant en matière économique : France
Etat Unis, Royaume Uni, Allemagne, Japon. Rejoint par le Canada puis l’Italie. En 2002 la
Russie a pu faire parti de ce groupement. Mais vite exclu à cause de son intervention en
Crimée en 2015. Modèle souple, informel. Très critiquer sur la scène internationale, plus un
groupement d’état qui cherche à se renforcer entre eux. Groupement informel d’un degré
minimal. 
B. La création d’une organisation internationale 

1. Traits caractéristiques
 Fonder sur un traité constitutif qui va constituer la base de cette organisation internationale et
une base permanente. L’institutionnalisation : création d’organe avec une durée de vie
indéterminée. Cette organisation va être dotée d’organe qui vont agir pour l’organisation.
C’est une personne morale, elle va être dotée de la personnalité juridique internationale, une
personnalité juridique dans l’ordre internationale. Ce n’est pas la même personnalité juridique
que celle de l’état. En mesure de son traité constitutif, elle va pouvoir crée du droit. Les états
sont à la fois les créateur de cette organisation et aussi les membres de cette organisation. En
tant que membre ils vont avoir des droits qui peuvent être différenciés. 5 états siège de façon
permanente au conseil de sécurité de l’ONU : France, chine, état unis, royaume unis, russie.
Tout les états ont accepter que ces 5 états soient ceux qui face partie de façon permanente du
conseil de sécurité. Dans le fonctionnement de l’ONU en tant que membre certains vont avoir
des pouvoirs plus important que les autres. Les états en tant que membre quand ils s’engagent
à un traité qui constitue une organisation internationale on dit qu’il devient membre et il doit
accepter par sa volonté de se soumettre aux droits et aux devoirs de ce traité. 
Traité constitutif de l’ONU. Pas de particularité dans la procédure : traité négocier, signer,
ratifier. Le conseil de l’Europe est une organisation qui regroupe les états membres de la
grande Europe son traité s’appelle statut. Sur le fond les traités constitutif vont être
particuliers. L’état va venir transférer des pouvoirs. Aspect constitutionnel : répartition des
pouvoirs au sein de l’organisation.
1. Création par traité : l’exemple de la Charte de San Francisco de 1945
Le droit des traités qui s’applique au traité constitutif : négociation qui c’est dérouler à San
Francisco à partir de 1945 et lors de laquelle se déroule un travail de rédaction de ce qui sera
la future charte des nations unis. 
Charte qui est le produit d’un compromis pour que le traité voit le jour : désaccord entre les
états. Chaque partie de la charte devait être approuvé par les 2/3 des états prennent avant
d’arriver à une adoption de la charte. 
Signature des états, puis ce traité a très vite été ratifier et mis en vigueur. Ratification des 5
états permanent nécessaire pour mise en vigueur plus 23 états. En 1945 il y a la mise en
vigueur du traité. 
Cette organisation va pouvoir crée du droit : les actes unilatéraux. 
1. Les actes unilatéraux des organisations internationales

Actes adoptés par l’organisation internationale. Principe qui est que la résolution, peut
importe son nom, n’est pas de force obligatoire. C’est l’assemblée générale qui a pris le pas
de prendre une résolution d’interdire le pas de l’intervention de la Russie en Ukraine, mais
pas obligatoire. Grande utilité : politique : condamner l’attitude de la Russie : vote de tout les
états membres qui montre que la Russie est critiquer. Valeur incitative qui va pousser la
création d’une nouvelle règle de droit. 
Résiliation 1514 (XV) 1960 par laquelle l’assemblée des nations unis des peuples à disposer
d’eux même en tant que droit à l’indépendance. Adopter à la majorité : elle a simplement la
valeur de l’acte juridique : pas de valeur obligatoire mais incitative. 
Résolution 2625 (XXV) 1970 : coopération des États : tout une série de principe qui ont été
considérer comme appartenant au droit coutumier. Résolution adopté par consensus : plus
aucun état ne s’y oppose. Cristallisation de la règle coutumière : côté deux fois, les principes
sont devenus obligatoires. 
Exceptionnelle pour le traité constitutif de l’organisation internationale : donner à certain
organe de pouvoir. Les résolutions du conseil de sécurité peuvent être obligatoire si le conseil
de sécurité entend qu’elle le soit.

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