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CHAPITRE 2 

: LA SEPARATION
DES POUVOIRS
elle donne lieu à différents systèmes politiques

l'objet d'une constitution c'est d'organiser le pouvoir dans l'état. Dès le 18eme siècles, pour les
constitutionnalistes, la C doit organiser le pouvoir en le limitant pour préserver la liberté.
Donc c'est ce que doit garantir la séparation des pouvoirs.

Ce principe consiste à mettre fin à l’absolutisme. Mettre fin à l’absolutisme du roi → principe
négatif.
Ce principe est une opposition aux régimes autocratiques et totalitaires
séparer les pouvoirs c’est résoudre l'opposition entre pouvoirs et liberté. Cette opposition est
résolu en partie à la fin du 18eme siècle par l'importance donnée à la loi qui était la première
garanti des libertés.
Mais le législateur peut mal faire, il ne doit pas être tout puissant. Donc la séparation des
pouvoirs sera la première garanti des droits contre les abus du législateur.

La C doit déterminer la séparation des pouvoirs constitués.


Cette séparation des pouvoirs ne doit pas être remis en cause à l'occasion d'une révision. Il ne
faut pas qu'un pouvoir s'avantage au détriment des autres. Il faut que il y est le principe de
Sièyes : séparation des pv constitués/ constituants.

Les pv constitués : fonctions qui assurent l'appareil d'état.

Pv législatif : pouvoir de faire les lois mais aussi de les modifier, et de les abroger.
Cela couvre les différentes étapes du processus d'élaboration de la loi càd l'initiative, la
discussion, l'adoption, la promulgation.

Pv exécutif : mettre en œuvre les lois par des décrets d'application. Il doit assuré la sûreté
intérieur du territoire, la défense extérieur du territoire, la diplomatie

Pv judiciaire : consiste à trancher les litiges en appliquant les lois.

Le principe de leur séparation a donné lieu à des divergences quant à la séparation des pouvoirs.

Le seul dénominateur commun est de dire que c'est un principe de non confusion. A partir de la
des divergences entre le conception de M et de Rousseau.

pour R : hiérarchie avec la fonction L comme la plus importante. Mais les autorités en cause
devront être spécialisées chacune dans une fonction et donc hiérarchisées. Concentration des
pouvoirs au profit du législatif.

Pour M il n'y a pas de spécialisation fonctionnelle. Il faut une balance des pouvoirs càd un
partage de la fonction législative avec des co législateur et un de ces co-législateur peut exercer
une part de la fonction exécutif.
Il faut une collaboration entre les co législateur.
Chacun à un pouvoir de décision, ou une fonction d’empêcher. Donc ces co législateurs sont
obligés de s'entendre.
Il faut que les autorités soient indépendantes quant à leur désignation et quant à l'impossibilité de
se révoquer mutuellement.

M : pas de séparation fonctionnelle mais une indépendance organique.

A la fin du 19eme, on prétend que M a défendu une séparation absolue. Or ce n'est pas le cas car
il y a un minimum de collaboration.

La première application de Montesquieu c'est la C des États unis 1787. car il y a une
collaboration des pouvoirs.
Cette collaboration s'est intensifiée. Collaboration entre le président et le Congrès

la deuxième application : FR de 1791 ou le veto royal mais du roi un co législateur. Le roi peut
bloquer l'élaboration de la loi.

Ce principe de la séparation des pouvoirs est un principe essentiel du droit constitutionnel. Il n'y
a pas de liberté sans séparation des pouvoirs. Elle protège des atteintes du législateur. Et ce
principe a donné naissance à tout une série de régimes politiques (démocratiques, libéraux,
pluralistes)

ce principe est la base d'une classification des régimes politiques.


La ou les pouvoirs sont séparés en opposition la ou les pouvoirs sont confondus

section 1 : les régimes de séparation des pouvoirs

ils sont multiples mais 2 grands modèles : régime présidentiel et du régime parlementaire.

mais il y a aussi des régime mixtes entre ces deux.


Volonté de mettre en place une séparation des pouvoirs qui peut être complétée par des
aménagements supplémentaires : protéger les libertés)
par ex le bicaméralisme, le fédéralisme : séparation des pv entre etat fédéral et états
fédérés.

Ces deux régimes découlent du principe de la séparation des pouvoirs selon M. ils réalisent une
collaboration des pouvoirs plus ou moins accentué.
Cette collaboration des pouvoirs est minimal dans un régime présidentiel alors qu'elle est
large dans un régime parlementaire
REGIME PRESIDENTIEL
il ne faut pas croire qu'il y a une prépondérance du chef de l'exécutif.
C'est un régime qui traduit la séparation des pouvoirs et un équilibre des pouvoirs. Il met en
présence des pouvoirs indépendants et égaux.
Etats-unis.
On dit que le régime des états unis illustre un régime de séparation rigide des pouvoirs. Mais
ce n'est pas une spécialisation absolu. Il y a une collaboration des pouvoirs même si elle est
limitée. On constate cette collaboration à la lecture du texte de 1787. cette collaboration s'est
intensifiée dans la pratique institutionnelle.

LES DONNEES ORIGINELLES DU REGIME PRESIDENTIEL (le texte de la C américaine)

la C américaine met en présence des organes indépendants. Ces organes n'ont pas de
spécialisation fonctionnelle ce qui favorise une collaboration limitée entre eux.

A) des organes indépendants


indépendance quant à l'origine de leur mandat respectifs
indépendance par l'absence de moyen d'action politique réciproque

1) l'origine de leur mandat respectif


2) le président et le vice président et le congrès sont désignés par la voie de l’élection et
séparément. Aucun ne participe à la désignation de l'autre.
3) Ils sont élus par le peuple et ont une légitimité équivalente
4)
5) a) le congrès
6)
7) les deux chambres sont élues au SU direct au scrutin majoritaire à un seul tour.
8) Le sénat est renouvelé par tiers tous les 2 ans et la chambre des représentants est
renouvelé dans son intégralité tous les 2 ans.
9)
10) b) le président et le vice président
11)
12) élus en droit au SU indirect parce que ils sont élus par un collège de grands électeurs
répartis par états fédérés.
13) Dans la C de 1787, ce choix du SU indirecte à été fait pour deux raisons :
14) *D’abord les rédacteurs étaient des libéraux et il ont admis que le président soit élu au
SU mais ce méfiant du peuple, ils ont préférés pour un SU indirect.
15)
16) *la structure fédéral de l'état. C'est la volonté de donner un poids significatif aux états
fédérés. Ce qui compte c'est chaque états fédérés.
17)
18) Le président est élus pour 4 ans et depuis 1951 (22 amendements) le président ne peut
assuré + de 2 mandats.
19) Il est élu par des grands électeurs qui sont élus au SUD et sont élus au scrutin de liste
majoritaire à un seul tour.
20) La circonscription électorale c'est chaque état fédéré. Il y a une liste de grands électeurs
par candidats dans chaque états fédérés.
21) Au sein du collège des grands électeurs, chaque états fédérés à droit à un certain nombre
de grands électeurs. Ce nombre est variable et est fixé en tenant compte du total
des élus que chaque états fédérés à au sein des deux chambres du congrès.
22) Le collège des grands électeurs comprend 538 membres.
23) Donc pour être président il faut obtenir 270 voix dans ce collège pour être élus président.
24) Prise en compte déterminent des états fédérés. Un candidat l'emportera si ses voix
populaires son bien répartis dans le maximum d’États fédérés.
25) Il faut que les voie populaires sont étalées sur le maximum d'état fédérés.
26) En général, celui qui a la majorité des voie populaires à la majorité des états.

Le congrès est élus séparément du président.


L’indépendance ce mesure aussi par l'absence de moyen d'action réciproque

1) l'indépendance des organes assuré par l'absence de moyens d'actions réciproque


2) a) sur l'exécutif
3) ni le président, ni les ministres ne sont politiquement responsables devant les
Assemblées.
4) Le congrès ne peut pas pour des motifs politiques mettre fin au mandat présidentiel ni des
ministres.
5) La seule responsabilité relève de la procédure d'impeachment. (responsabilité pénale et
prévue à l'art 2 section 4).
6) le président est destitué de ces fonctions sur mise en accusation puis condamnation pour
trahison, corruption, ou autre crimes et délits majeurs.
7) La mise en accusation relève de la chambre des représentants qui se prononce à la
majorité simple et le sénat à le pouvoir de juger la condamnation par un vote
à la majorité des 2/3 des sénateurs présents.
8) C'est ainsi que le Sénat à le monopole de juger, il a un privilège de juridiction pour le
président.
9) Cette procédure à été appliqué contre Johnson en 1868, Nixon en 1974, et Clinton en
1998
la seule responsabilité politique qu'encourt les présidents est devant les électeurs lorsqu'il est
candidat à sa réélection pour un second mandat.

b) sur le législatif
pas de moyen d'action sur le législatif.
Le président ne peut pas clore les session du congrès, il ne peut pas les empêcher de se rénuir, il
ne peut pas dissoudre le congrès ni une de ses chambres

---------> les deux pouvoirs doivent donc s’entendre car ils ne peuvent pas faire disparaître
l'autre.

B) un équilibre dans une collaboration limitée des pouvoirs

A travers la constitution américaine on retrouve le schéma de M : répartition des fonctions


étatiques entre diff autorités il n'y a pas de cumule des pouvoirs. Chacune des autorités
(président et congrès) a une faculté de décidé dans son domaine de prédilection. Le président le
domaine exécutive et congrès dans la fonction législative.
Il y a aussi une collaboration limitée entre ses autorités.
La C américaine reconnaît a chaque autorités une faculté d’empêcher l'autre.
Et cette faculté permet une collaboration dans un équilibre.

1) la faculté d’empêcher du président


2) le président participe à la fonction L. comment ? Pcq'uil a une faculté d’empêcher qui
lui est reconnu en matière L. et cette faculté se manifeste par un droit de
veto.
3)
4) Selon la procédure du veto, la loi est votée par le Congrès et une fois voté, elle est
transmise au président pour être promulguée. Or le président est amené à la
promulgué mais il peut refuser expressément cette promulgation en opposant son
veto. Si il le fait, il doit alors obligatoirement renvoyer le texte au Congrès dans
les 10 jours accompagné d'un message expliquant les motifs de son refus.
5)
6) Ce n'est qu'un véto suspensif, càd que le Congrès peut le surmonter, il peut écarter le
veto → lorsque le texte renvient au congrès pour une seconde
lecture(discussion+vote), il faut que le texte recueil une majorité des 2/3 dans
chaque chambre pour que le veto soit écarté.
7) Il faut que chaque chambre ré-adopte le texte à une majortié des deux tiers. Si c'est le cas,
le président sera obliger de promulguer la loi.
8) Une minorité d'un tiers + le vote du président = le texte ne passe pas.
9) La faculté d’empêcher du Congrès
10) le C à lui aussi une faculté d’empêcher l'exécutif et cela avec différents pouvoirs :
11) *le vote ou le refus de voter le budget → le Congrès a une influence sur l'action du
président.
12) *le sénat a des moyens importants :
13) -il doit donner son accord à la majorité simple sur un certains nb d'actes du
président ( nomination des ministres, des hauts fonctionnaires, et des juges de la
cour supreme).
14)
15) -il a un rôle important dans la politique étrangère puisque la Sénat autorise la
ratification des traités internationaux les plus importants du président à la majorité
des 2/3.
16)
17) LES DONNEES ACTUELLES DU REGIME PRESIDENTIEL (LA PRATIQUE)
18) la pratique du régime conduit à s'interroger sur une possible évolution de l'impechtment
vers une responsabilité politico-pénale du président.
19) Ensuite, la pratique montre un renforcement de la collaboration des pouvoirs au delà de
ce que dit le texte.
20)
21) A) une responsabilité politico pénale du président
22)
23) si la procédure de l’impeachment ne peut pas dissimuler une responsabilité politique ?
24)
25) Procédure de l’impeachment :
26) En 1974 nixon concernant la guerre du Vietnam, il a prit des initiatives.
27) 1998, Clinton. Pas d'infraction pénale sauf le parjure (mentir à la presse).
28) Il y avait des motivations politique au déclenchement de la procédure d’impeachment.

On se demande si on évolue pas vers une responsabilité politique. Nixon a démissionné avant le
déclenchement de la procédure. Pour Clinton, il n'a pas été destitué. Pour l'instant la procédure
impeachment n'a pas encore évolué.

On a une procédure qui dans son déclenchement peut avoir une motivation politique mais
elle reste pénale dans sa mise en œuvre.
B) un renforcement de la collaboration entre les pouvoirs

Ceci est du au jeu des partis politiques et à l'interprétation faite des dispositions
constitutionnelles.

1) l'interprétation de la Constitution
2) le président et le Congrès ont des contacts bcp plus étroits que la constitution ne le
laisse supposer.
3)
4) a) l’émergence et le développement d'un droit d'initiative présidentiel en matière
législative
5) aux etats unis la fonction gouvernementale relève du président. Donc le président est
un initiateur de réformes. Pourtant la C n'est pas aussi claire sur ce point. Car la C
ne donne que au président qu'un simple droit de message.
6) Ce droit de message est bcp plus significatif. Ces messages sont accompagnés de projets
de lois entièrement rédigés et déposées ensuite par un parlementaire proche.
7)
8) b) la pratique du veto de poche
9) pratique dvl à la faveur des absences de précision de la C.
10) si on est en fin de session du congrès, si le texte de lois est transmis au président dans les
10 jours qui précèdent la clôturent de la session du congrès. Le président ne peut
pas renvoyer le texte au congrès. Il suffit qu'il s’abstienne de promulgué et le veto
devient un veto absolu
il faudra attendre la session suivante.
elle permet d'éviter ce blocage. Renforcement de la collaboration des pouvoirs

1) le jeu des partis politiques


2) le régime américain est le seul a fonctionné sans blocages, de crises de régime et cela
depuis 1787. car il y a un élargissement de la collaboration des pv et un
système des partis.
3) Il peut y avoir une influence vers l'évolution d'un régime politique.
4)
5) *Supposons que le régime présidentiel se combine avec une système de multi partisme
(= système partisans généré par deux types de scrutins : la représentation
proportionnelle et le scrutin majoritaire à deux tours) : la situation serait
incertaine ; on pourrait s'attendre à un effacement du président qui aurait du mal
à négocier avec une majorité de coallition. Mais on peut aussi s'attendre, au
contraire, à ce que le président joue un rôle fédérateur des partis et un rôle
d'arbitre entre eux, et qu'il pourrait tirer un point politique de la situation)
6)
7) *supposons que le régime présidentiel se combine avec un système de bi partisme (=ce
n'est pas un système ou il existe que deux partis. C'est une bi politique dominé
par 2 grands partis politiques rivaux : l'un détient le pouvoir pour une
période plus ou moins longue en alternance avec l'autre et cela en principe sans
avoir besoin d'un tiers partis). Un certain mode de scrutin : le scrutin majoritaire
à un seul tour.
8)
9) Deux modalités de bi partisme :
10)
11) -la bi partisme rigide :
12) *clivage idéologique marqué entre les deux partis (projet de société différent)
13) *une organisation interne très structurée (= forte discipline de vote, et un fort
militantisme)
14) ======== royaume unis.
15)
16) -le bi partisme souple :
17) *clivage idéologique peu marqué
18) *une organisation interne peu structurée (= faible militantisme et forte indiscipline de
vote)
19) ========= américain

supposons que le président et la majorité du congrès sont de la même couleur politique :


si les partis pol sont peu disciplinées il y aura une pré éminence du président

supposons que le président et la majorité du congrès ne sont pas de la même couleur politique :
ça crée une situation de cohabitation entre le président et le congrès.
Tout dépend de la discipline partisane. Si les partis politiques sont disciplinées → tendance de
fait soit au blocage soit confusion des pouvoirs entre le congrès. Car le congrès détient le vote
du budget.

Mais comme les partis sont peu disciplinées pas de risque. On assiste à une nécessaire
collaboration des pouvoirs rendue possible par le faible discipline.

REGIME PARLEMENTAIRE

ne veut pas dire que le régime se caractérise par le prépondérance du parlement. C'est un régime
aussi d'équilibre des pouvoirs.
⁃ présence d'un exécutif bicéphale
⁃ très large collaboration des pouvoirs
⁃ ses pouvoirs on des moyens d'actionc politiques reciproques qui garanti leur équilibre

ce régime à pris naissance en Angleterre dans un cadre monarchique. Il s'établie au 18eme


siècle.
Puis, ce régime va gagner le continent européen. En france, il commence a apparaître en 1814
au moment de la restauration. La première expérience sera une monarchie parlementaire qui se
confirme dans la charte de 1830.
le régime parlementaire sera transposé en république à partir de 1875 (3eme rep).

ajd c'est le régime type des états occidentaux, qu'il s'agissent de monarchie ( espagne, belgique)
ou de république (italie all)
avec le temps ce régime à évolué même si ses bases restent les mêmes. Il y a une grande diff
entre le régime parlementaire allemand et italien ou encore le régime parlementaire en france de
la 4Eme republique.

LES BASES DU REGIME PARLEMENTAIRE

il se caracterise par trois tarits :


l'organisation de l'executif : bicéphale
large collaboration des pvs
l'existence de moyens d'actions réciproque

A) un exécutif bicéphale
exécutif composé du chef de l'état et d'un gouvernement (équipe de ministres)

original car en régime d'A il n'y a pas de chef d'état et en régime présidentiel pas d'équipe de
ministres.

Pourquoi ce choix ?
Cela vient des origines monarchiques du régime. En Angleterre le parlement se trouvait face à
un roi inviolable héréditaire et sur lequel le parlement n'avait aucun moyen d'action. Avec le
temps, le parlement a réussi à dissocié le roi des ministres afin de pouvoir contrôler a travers les
ministres l'activité du roi.
Cette exécutif bicéphale :
un chef d'état irresponsable et un cabinet ministériel $ ;

1) un chef d'état irresponsable


2) dans tout régime parlementaire le chef de l'état tient ses fonctions de
l'hérédité(monarchie) soit il tient ses fonctions de l'élection (republique). Dans le
cas d'un monarque constitutionnel : l'irresponsabilité du chef de l'état est absolu,
elle est aussi bien politique que pénale, le monarque est inviolable.
3)
4) Dans le cas d'un chef d'état républicain, une responsabilité pénale peut être aménagé
mais seulement à titre exceptionnel. Mais sur le plan politique
l'irresponsabilité est absolue.
5) Le chef de l'état est élus par les assemblées mais une fois élu, il est essentiel que les A ne
puissent pas avoir une affluence sur le maintien en fonction du chef de l'état.
L’irresponsabilité est essentielle car elle garantie l'équilibre des pouvoirs.
6) Une fois élus par les chambres il ne peut pas être révoqué par celle-ci, il est irresponsable
politiquement.
7) (dans un régime présidentiel responsabilité politique mais devant les électeurs)
8) cette irresponsabilité s'exprime juridiquement. Elle s'exprime dans la règle du
contreseing ministériel. => tous les actes du chef de l'état doivent pour pouvoir
produire des effets portés ,à coté de sa signature, celle d'au moins eun ministre.
9) C'est le moyen pour les ministres d'endosser la responsabilité politique des actes qui
sont pris par le chef de l'état devant les A.
10) le pv réel de décision fini quand même vers se déplacer vers le cabinet. Puisque les
ministres peuvent refuser de signer.
11)
12) Le cabinet ministériel (gouvernement)
13) → collectif solidaire sous l'autorité d'un chef de gouvernement et ce chef va être
appelé premier ministre, chancelier.
14)
15) a) sa désignation
16) le chef de gouvernement est désigné par le chef de l'état (nomination) et le chef de
gouvernement désignera les membres du gouvernement, les ministres.
17) Cette ensemble que constitue les ministres + chef de gouvernement est responsable
politiquement devant le parlement. Cette responsabilité politique à une double
signification :
18) *le cabinet répond de sa politique devant le parlement
19) *le cabinet n'est constitué et ne peut continuer a exercer ses fonctions que si il a a
confiance du parlement.
20) Lorsque le chef de l'état va nommer le chef du gouvernement il doit tenir compte de la
majorité parlementaire. Même si le parlement n'intervient pas dans la désignation,
en réalité le cabinet ne peut être formé qu'avec l'accord tacite de la majorité
parlementaire.
21)
22) b) les fonctions du cabinet ministériel
23) c'est l'organe de décision politique au sein de l'exécutif. C'est le cabinet qui détient la
fonction gouvernementale ( contrairement au régime présidentiel).
24)
25) Quant au chef du gouvernement, les textes ne parlent pas de ses pvs, il peut même ne pas
être mentionné dans la C. c'est lui qui engage la responsabilité pol du
gouvernement devant le parlement. C'est aussi lui qui demande au chef de l'état
de dissoudre la ou les chambres.

Le chef d'état est en dehors de la politique du gouvernement. Mais il peut jouer un rôle d'arbitre
entre le parlement et le gouvernement.

B) un équilibre dans une large collaboration des pouvoirs


collaboration rendue par une absence de spécialisation fonctionnelle.
Les compétences sont répartis de manière diffuse entre toutes les autorités.

Cette collaboration se noue entre le cabinet ministériel et le parlement. Mais le chef d'état est
aussi impliqué.

1) une collaboration dans la fonction législative


2) le vote de la loi est bien sur réservée au parlement. Mais l'exécutif se trouve associé dans
la fonction législative.
3)
4) Le chef de l'état va promulguer les lois. Il n'a pas de droit de veto.
5) Le cabinet ministériel intervient de manière significative : il assure la politique
nationale. Il doit donc intervenir.
6) Le cabinet partage l'initiative des lois avec les membres du parlement.
7) Ensuite, le cabinet peut défendre ses projets devant les A au cours de la discussion et
pour certaines lois, le cabinet à un rôle prépondérant dans la préparation du
budget.
8)
9) Une collaboration dans la fonction exécutive
10) la fonction exécutive c'est aussi la politique extérieur, la diplomatie. Et c'est le chef de
l'état qui intervient, il représente l'état. Il peut négocier les traités internationaux.
Et il enage juridiquement l'état par la ratification des traités.
11)
12) Mais le parlement se trouve associé aux fonctions de l'exécutif. En matière de politique
extérieur les traités internationaux les plus importants ne peuvent être ratifiés par
le chef de l'état qu'avec l'autorisation du parlement.
13) Grâce au contrôle que le parlement exerce sur le gouvernement, le parlement est associé
aux grandes lignes de la pol administratives

I) des moyens d'actions réciproques


II) le régime parlementaire prévoit un équilibre des moyens d'actions politiques que chaque
pouvoir à sur l'autre.
III) Entre les mains du parlement il y a l'engagement de la reponsabilité
IV) entre les mains de l'exécutif, il y aura la dissolution, et d'autres
V)
VI) 1) la responsabilité ministérielle et les autres moyens d'actions du parlement
VII)
VIII)l'action du parlement sur le gouvernement s'exerce pas différents moyens, le principale
c'est la mise en jeu des responsabilité politiques des ministres
IX)
X) a) la mise en jeu de la responsabilité politique des ministres
XI) ce moyen permet au parlement de renverser le gouvernement en cas de désaccord
politique.
XII)Il explique pq lors de la désignation du chef du cabinet doit tenir compte de la maj
parlementaire, il s’agit de limiter les risques et de garantir la stabilité du gouv.
XIII)La mise en jeu de la responsabilité pol, la confiance dont le gouv était investi lui st
retiré.le parlement retire sa confiance par le vote d'une motion de censure.
XIV)
XV)Il est détenu par une des 2 chambres ; si c'est une seule des chambres qui renverse le
gouvernement bicaméralisme inégalitaire ( la chambre détient les principales
attributions parlementaire qui a en plus ce moyen d'action)
XVI)cette responsabilité politique du cabinet signifie que le gouvernement ne peut se
maintenir au pouvoir que si il a la confiance de la maj parlementaire. C'est
aussi une responsabilité collective, les ministres sont solidaires. Si le défaut de
confiance concerne un seul ministre cela affecte tout le cabinet. → principe de la
solidarité ministérielle.
XVII)
XVIII)la mise en œuvre de cette responsabilité politique peut se faire selon des procédures
variées :
XIX)ainsi, dans le régime traditionnel de type anglais, la responsabilité pol n'est pas soumise
à une procédure strictement réglementée. La chambre des communes peut voter
une mention de censure explicite qui constate le désaccord entre le parlement et la
maj, mais aussi se déduire d'une simple attitude prise pas la chambre.
XX)Dans d'autre régimes, la responsabilité politique peut être très organisée, détaillée.

Qqs le procédé la responsabilité des ministres ne conduit jamais a une révoquation formelle. Ca
ne veut pas dire que les ministres sont démis d'office. C'est une reaction en deux temps : vote de
défiance et ensuite, le cabinet démissionne.

b) les autres moyens d'actions


le parlement a d'autres moyens d'actions qui garantissent son contrôle effectif.

*Lors des débats, les membres des parlements ont le droit de demander au gouvernement de
s'expliquer ( procédure des questions).

*L'activité des commissions parlementaire spécialisées

*les partis politique auxquels appartiennent les ministres et les parlementaires qui représentent
un canal d'information supplémentaires

1) la dissolution et les autres moyens du gouvernement


2)
a) le droit de dissolution
→ le pouvoir de l'exécutif de mettre fin au mandat de la chambre prématurément.

Ce droit c'est la contre partie de la responsabilité politique du gouvernement. → lorsque le


parlement est composé de deux chambres, si une seule peut renverser le gouvernement c'est
alors cette chambre la seule qui peut être dissoute par l'exécutif.

La dissolution est prononcé par le chef de l'état mais il ne peut pas le faire tout seul, il agit sur la
demande du chef du gouvernement. Il doit être saisi de cette demande par le chef de
gouvernement.

La simple menace de dissolution peut être efficace comme moyen de pression.


Lorsque la dissolution est mise en œuvre, elle entraîne de nouvelles élections législatives. Le
peuple est donc en situation d'arbitrer le conflit qui oppose le cabinet et la majorité
parlementaire.

b) la question de confiance

→ consiste pour le gouvernement à mettre lui-même en jeu sa responsabilité politique devant le


parlement.
Le gouvernement propose au parlement le vote sur une question de confiance sur tel texte.
Si le parlement refuse de voter le texte, le cabinet démissionne.
C'est une pression sur le parlement. C'est donc un chantage à la démission.
La question de confiance est une arme très forte entre les mains du gouvernement, il propose ses
propres conditions. Si ces conditions ne sont pas réalisées, il démissionne.

i) les autres moyens d'actions entre les mains du gouvernement


ii) *les ministres ont le droit d'entrer dans les chambres et d'y prendre la parole : pcq
les ministres sont des parlementaires ou soit en leur qualité de ministre.
iii) *le gouvernement intervient dans la convocation de la clôture des sessions du parlement.

LES MODALITES DU REGIME PARLEMENTAIRE

dans la pratique s'est dvlp une grande diversité des régimes parlementaires qui peuvent porter sur
le rôle du chef de l'état qui aurait + ou moins d'attributions.

Modalités qui peuvent dépendre de l'aménagement du droit de dissolution.


Certains éléments sont touchés

variété dans l'espace, constatée dans les régimes parlementaires contemporains.


Il existe deux modalités traditionnelle du régime parlementaire qui se caractérise par la
place accordée au chef de l'état. Se superpose aussi des nouvelles modalités qui se
caractérisent par les rapports gouvernements/ parlements.

A) les modalités traditionnelles


les premiers régimes parlementaires ont été dualistes. Ils ont évolués ensuite pour devenir des
régimes parlementaires monistes. Évolution marqué par l'effacement du chef de l'état.

1) le régime parlementaire dualiste


2) a) les circonstances de son apparition
3) il s'est formé dans un cadre monarchique à partir du 18 ème siècle.
4) Ça sera aussi le régime de la monarchie parlementaire en France de 1814 à 1848. le
principe monarchie et représentatif se font équilibre. Et ca explique pq le
régime parlementaire est dualiste.
5)
6) b) les caractéristiques du régime parlementaire dualiste
7) c'est un régime ou deux pouvoirs :
8) le roi et le parlement sont en présence et ces deux pvs vont collaborer par
l’intermédiaire d'un cabinet ministériel. Et ce cabinet est responsable
politiquement devant le roi et le parlement. → le roi a un poids important. Il
intervient dans des affaires politiques.
9) Il y a une dyarchie au sein de l'exécutif ( un chef d'état très actif) Pas un exécutif bi -
cépal
10) Ce poids important ce manifeste de deux manières :
11)
12) *le droit de dissolution appartient au chef de l'état. Il l'exerce discrétionnairement càd
sans avoir à attendre l'accord du gouvernement. Il peut l'exercer quand il veut.
13)
14) *il existe une double responsabilité du cabinet devant la chambre mais aussi devant le
chef de l'état. Le cabinet pour se maintenir, doit disposer de la double confiance
(chef de l'état+ parlement). Cette responsabilité résulte de la liberté de choisir le
gouvernement.
15)
16) *Une large collaboration des pouvoirs mais qui se caractérise par une intervention
active du chef de l'état. En effet, le chef de l'état ne se contente pas de la
promulgation des lois. Il partage l’initiative des lois avec le parlement.
17)
18) *il y a des moyens d'actions politiques réciproques : le parlement peut renverser un
gouvernement qui à la confiance du chef de l'état et inversement.

Question : dans un régime parlementaire le président est normalement élus par la ou les A
parlementaires. Une fois élu, il est irresponsable politiquement est les A ne peuvent pas mettre
fin à son mandat. La C peut mettre en place une responsabilité exceptionnelle pénale.

i) les applications du régime parlementaire dualistes


ii) ce régime parlementaire dualiste a été d'abord pratiqué en Angleterre à la fin du 18ème
siècle. Et la première moitié du 19ème. En France, le régime parlementaire fait
son apparition au moment de la restauration 1814. toutefois, le texte de la charte
de 1830 ne contient pas encore toutes les données du régime parlementaire.
Certains se mettront en place dans la pratique. Le régime parlementaire dualiste se
développera sous la monarchie de juillet(louis philipe d'Orléan). En effet, la
charte de 1830, contient les différentes caractéristiques du régime parlementaire
dualiste. Régime pratiqué de 1830 à 1848.
iii) en France on parlera aussi de régime parlementaire orléanistes.
iv)
v) En France, Ce régime sera ensuite transposé en République c'est en effet un régime
parlementaire dualiste mis en place par les lois constitutionnelles de 1875 qui
mettent en place un régime parlementaire dualiste.
vi) En France, on trouve des éléments de régime parlementaire dualiste dans la C de la 5ème
République. Mais c'est un régime bcp plus complexe, mixte, hybride,original
qui emprunte au régime parlementaire et précisément ces emprunts sont fait au
dualisme.
vii)
1) le régime parlementaire moniste
2)
3) a) les circonstances de son apparition
4) le régime parlementaire moniste est le résultat d'une évolution du régime
parlementaire dualiste.
5) A la fin du 19eme siècle, le régime parlementaire dualiste s'adapte au progrès de la
démocratie.
6) A l'époque à la fin du 19eme siècle il y a un renforcement des A parlementaires. On
passe aussi d'un système représentatif à une démocratie représentative ce qui
renforce les assemblées parlementaires.
7)
8) Par exemple dans certains régimes comme l'Angleterre on assiste à un effacement du
roi. En cas d'opposition entre le roi et la chambre, le cabinet ministériel est
renversé par la chambre. Donc dissolution de la chambre prononcé par le roi qui
ne permet pas forcement de mettre fin au conflit. Si les électeurs renvoie la même
majorité le roi n'aura que deux solutions : recourir à la force ou céder. Le roi
cédera. Il va accepter de désigner des cabinets ministériels soutenu par la
majorité à la chambre mais dont il désapprouve la politique. → il s'efface.
9)
10) S'agissant des régimes républicains : l'application du régime parlementaire dualiste va
soulever trois problèmes :
11)
12) *désignation du chef de l'état : dans la logique républicaine et des progrès
démocratique c'est le parlement qui va désigné le chef de l'état.
13)
14) *qu'elles devront être les attributions du chef de l'état. Sachant que dans un régime
parlementaire il est irresponsable politiquement devant le parlement. Dans une
démocratie il n'est pas logique de donner des pouvoirs effectifs à une personne
qui est irresponsable.
15)
16) *la question du droit de dissolution : a la fin du 19eme siècle. On se dit que ce droit est
une atteinte à la souveraineté nationale mais mauvais raisonnement. Car c'est
une atteinte à la souveraineté parlementaire car la dissolution suscite de
nouvelles élections mais pas atteinte à la souveraineté nationale puisque la
dissolution débouche sur de nouvelles élections on fait appel au peuple. Au
contraire la dissolution honore donc la souveraineté nationale. C'est un appel au
peuple.
Le régime parlementaire dualiste en république va évolué à la suite de ses raisonnement vers un
régime parlementaire moniste : effacement du chef de l'état.
Exemple : pratique de La 3ème République

1) b) ses caractéristiques
2) celles de la définition du régime parlementaire.
3) Le régime dualistes c'est un embryon et le régime moniste c'est l'adulte.
4)
5) *exécutif bicéphale: cabinet ministériel (exerce la fonction gouvernementale)+ chef de
l'état.
6) Une seule volonté politique au seins de l'exécutif qui émane du gouvernement et non du
chef de l'état.
7)
8) Deux conséquences :
9)
10) - conséquence sur le droit de dissolution : ce n'est plus un pouvoir discrétionnaire. Il ne
peut plus être exercer suivant la volonté du chef de l'état. C'est une compétence
liée. En effet, le chef de l'état doit attendre la demande du chef de
gouvernement.
11)
12) -le gouvernement n'est que responsable politiquement devant la ou les chambres.
Certe le chef de l'état nomme le chef de gouvernement il n'a plus aucune liberté. Il
doit se conformer à la majorité parlementaire. Le chef de l'état ne peut pas
révoquer le chef de gouvernement.
13) Le chef de gouvernement + le cabinet ministériel n'est plus responsable devant le chef de
l'état.
14)
15) *la collaboration des pouvoirs se fait qu'entre le gouvernement et le parlement
16) le pv exécutif est exercé par le chef de gouvernement.
17)
18) *moyens d'actions réciproques : droit de dissolution : chef de l'état ne peut pas refuser
de dissoudre si le chef de gouvernement lui demande. Il ne peut utiliser le droit de
dissolution lui-même.
19) Le parlement ou la chambre basses, conserve le pouvoir de mettre en jeu la responsabilité
politique du gouvernement et à le pouvoir de soutenir un gouvernement qui n'est
pas conforme aux vues politique du chef de l’État.

Le régime parlementaire classique est moniste

i) les variantes du régime parlementaire moniste


ii) il peut connaître un certains nombres de variantes qui dépendent de plusieurs facteurs en
particulier des systèmes politiques qui existent dans des pays.
iii) Le mode de scrutin va dessiner les systèmes partisans.

i) Première variante : celle qui résulte de la combinaison d'un régime parlementaire


moniste+ bi partisme. ( dominé par deux grands partis qui sont concurrents)

ce système est produit par un mode de scrutin majoritaire à un seul tour


ce scrutin majoritaire à un seul tour produit une majorité homogène, stable à la chambre.
(royaume unis )

royaume unis :
majorité homogène à la chambre. Le gouv est formé de l'équipe dirigeante du partis qui est
arrivé en tète aux élections législatives.
Le cabinet ministériel sera pré-dominent, il va avoir un pouvoir significatif sur sa majorité
parlementaire.
La responsabilité pol du gouvernement devant la chambre sera rarement mise en œuvre. Le
plus souvent cette responsabilité pol sera engagé sous la forme d'une question de confiance à
l'initiative du gouvernement. Le gouvernement a des chances de rester en fonction et de faire
adopter ses projets par la chambre.
Le chef de gouvernement est le chef de la majorité parlementaire et à entre ses mains tous les
moyens de pression pour discipliné majorité parlementaire.

→ variante qui se démarque car déséquilibre. Favorise le cabinet ministériel.

Deuxième variante : régime parlementaire moniste + multipartisme (bcp de partis qui sont de
forces équivalentes scrutin majoritaire à deux tours ou la répartition proportionnelle)

il y a au sein de l'A des partis pol nombreux.


Le maintien du cabinet ministériel dépendra de la stabilité de la coalition des partis . Il y a une
plus grande stabilité si il y a un scrutin majoritaire à deux tours.

Dans ce contexte pol : la politique qui va être suivie par le cabinet ministériel va être le résultat
d'un compromis entre les diff partis politiques membres de la coalition qui soutient ce cabinet.

Si la coalition est instable, elle ne peut pas offrir un soutien solide au gouvernement et donc les
partis politiques vont faire et défaire les gouvernements soutenus. → grande instabilité
politique.

Dans cette variante là, il y une prédominance de la chambre, des parties politiques sur le
cabinet.
Le cabinet ministériel est responsable devant chaque partis politique membre de la coalition.
→ déséquilibre en faveur de la chambre au détriment du cabinet ministériel.

C'est en ce sens qu'à évoluer la 3ème République en France. Sachant que le système des
partis politiques n'était pas le seul facteur ayant joué en ce sens. Autre facteur important : le
non recours au droit de dissolution.

Ces deux facteurs vont entraîner une grande instabilité gouvernementale. La chambre tenant
entre ses mains les gouvernements que la chambre pouvait renverser quand elle le voulait les
gouvernement sans être dissoute en retour. Dans le cas de la troisième rep : plus d’équilibre dans
les moyens d'actions réciproques. → il y a eu une dénaturation du régime politique pour
arriver à une sorte de confusion des pouvoirs au profit des chambres ( régime d'assemblé de
fait)

un régime parlementa moniste peut perdre sa nature de régime parlementaire et évoluer vers un
régime d'A de fait suite à différents facteurs.

Historiquement, la première forme à été le régime parlementaire dualiste mais qui connait encore
aujourd'hui des illustrations. Le régime moniste est apparu ensuite et cest celui-ci qui correspond
à la définition du régime parlementaire.

B) les modalités actuelles du régime parlementaire

après la PGM, dans différents pays, les constituants ont tenté de codifier de manière précise
dans la C les principes qui régissent les rapports entre Législatif et exécutif. Ceci à donné
naissance au parlementarisme rationalisé.
Aujourd'hui presque tous les régimes parlementaires sont des régimes parlementaire rationalisé.

Après la PGM se sont développés les partis politiques modernes disciplinés, structuré qui ont
permis l'instauration du parlementarisme majoritaire.

1) le parlementarisme rationalisé
2) on a voulu renforcé les bases du régime parlementaire càd rétablir l'équilibre
institutionnelle càd renforcé l'exécutif. L'idée a été de rédigé dans les C des
procédures très détaillées pour faire en sorte que les mécanismes du régime
parlementaire soit bien codifiés.
3) Après la PGM, qql illustrations mais se développe + après la SGM
4) exemple : constitution fédérale d’Allemagne qui date de 1949.
5) en france : constitution de la 4eme république 27 octobre 1946 et la C de la 5ème
République 1958.
6)
7) on veut retrouver un vrai régime parlementaire en renforçant l'exécutif.
8)
9) Quelles sont les différentes techniques ?
10)
11) *rendre plus difficile la mise en jeu de la responsabilité politique du gouvernement
en posant des conditions précises qu'il s'agit de la mention de censure ou de la
question de confiance. Si il s'agit de mettre en cause la confiance du
gouvernement il faut l'organisation d'un scrutin spécifique portant exclusivement
sur la confiance.
12) Ensuite, il faut prévoir un délais de réflexion entre la demande du scrutin et le vote
13) enfin, il faut des modalités particulières pour ce vote. Il faudra une majorité absolue ou
renforcé contre le gouvernement pour que celui ci puisse être renversé.
14)
15) * les textes constitutionnels vont tenté de restaurer le droit de dissolution. Pour éviter
l'instabilité.
16)
17) * participe à cette rationalisation du parlementarisme d'autres règles. Toutes les règles
qui permettent au gouvernement de maîtriser la procédure législative.

1) Tout cela pour qu'il y est un équilibre des pouvoirs dans un régime parlementaire.
2) Mais les résultats du parlementarisme rationalisé n'a pas toujours marché. Parfois la
situation s'est aggravé.
3)
4) Par exemple : l'exemple de la 4ème république en France en raison de la
combinaison de plusieurs facteurs :
5) *le dispositif de la C de 46 concernant l'engagement de la responsabilité politique
comportait des exigences trop grandes et beaucoup d'imperfections du textes et
donc volonté de contourner le texte.
6)
7) *le système des partis politiques que la France connaissait. Sous la 4em repu le mode
de scrutin était la répartition proportionnelle, coalition instable et conséquences
désastreuses. Il n'y avait pas de majorités solides pour soutenir les gouvernements
qui étaient en place.

*Pas de droit de dissolution → instabilité ministérielle. Régime en crise en permanence.

Par contre, le parlementarisme rationalisé à pu très bien fonctionné aussi. Càd assurer une grande
stabilité de l'exécutif et donc des régimes parlementaires mise en place. Par exemple en
Allemagne, très stable. Par exemple aussi : 5ème République.
Les dispositifs mis en place sont quasi parfait. On a tirer les leçons de la 4ème République. Mais
il y a aussi le fait que les gouvernements en place ont des majorités très solides.

1) le parlementarisme majoritaire
2) la stabilité gouvernementale dépend avant tout de l'existence d'une majorité
parlementaire cohérente.
3) De nos jour, c'est le cas au Royaume-unis, en Allemagne, en France sous la 5eme Rep.
4) Qui dit majorité stable dit mode de scrutin.
5)
6) Le gouvernement est composé des membres de cette coalition et assuré par une
majorité disciplinée qui ne le renversera pas et qui adoptera ses réformes.
7)
8) En principe, la durée de vie du gouvernement correspond à la durée de la législature.
9) Quant au droit de dissolution si il est utilisé il sera utilisé de manière détournée. Ca sera
plus une dissolution sanction. Elle aussi d'autre fonction :
10)
11) *elle va servir à renforcé la majorité parlementaire sortante càd de déclencher des
élections anticipées avant la fin du mandat pour accroître le nombre de siège.
12)
13) *elle peut servir pour l'exécutif à trouver une majorité : ce fut le cas en France apèrs
l'election en 1991(mitterand) et 1998(mitterand).
Ce régime parlementaire dépend du système partisan.

Le bi partisme rigide rend possible le régime parlementaire majoritaire

royaume-uni : on a un régime parlementaire qui se rationalise par le jeu des partis politiques.
Le corps électoral lorsqu'il vote pour un des deux partis construit une majorité stable. Et ces
majorités se succèdent en alternance. C'est un même parti politique qui contrôle le législatif et
l'exécutif.
Il y a une pré éminence du gouvernement sur sa majorité. On peut dire qu'on abouti à une
confusion des pouvoirs au profit du gouvernement mais confusion temporaire jusqu'au élections
suivante ou il y a une possible alternance.
Dans la pratique un régime parlementaire n'est pas équilibre.

Le parlementarisme majoritaire peut aussi résulter de la combinaison du régime parlementaire


et de certaines formes de multi-partisme. Il en est ainsi en France sous la 5ème République.
C'est le scrutin majoritaire à deux tours qui est mis en place.

Ce qui rend possibles les coalitions relativement stables. On assiste sous la 5ème république à ce
phénomène là.
Mais la stabilité des coalitions tient certes des modes de scrutin mais aussi du mode de
l’élection présidentielle. Ce mode d'élection produit une bi polarisation des partis politiques en
deux pots.
Il y a une majorité stable à l'A nationale soit majorité de coalition soit monolithique. Ce qui fait
que l'aspect parlementaire de la 5eme république est un parlementarisme majoritaire.

Allemagne :parlementarisme majoritaire : mode de scrutin mixte

quelque soit les exemples, le parlementarisme majoritaire se traduit par un renforcement du


pouvoir exécutif soit cela va favoriser le cabinet ministériel (Royaume uni ) soit ca va favoriser
le chef de l'état (5ème république)
ce parlementarisme majoritaire ne se produit pas en présence d'une mise en place
proportionnelle. En ce cas ont va aboutir à une prépondérance du parlement. Et donc une
dénaturation du régime parlementaire vers un régime d'A de fait.

-----> on voit l'incidence du système des partis politique, donc des modes de scrutin choisi sur le
fonctionnement d' un régime politique.
On constate aussi que se limiter à lire la C est insuffisant.
Ces différentes formes de régimes parlementaires se combinent. Par exemple : la france de la
5ème république : dualiste + rationalisé + majoritaire
royaune uni : moniste + rationalisé + majoritaire

section 2 : les régimes de confusions des pouvoirs


il y a confusion lorsqu'un même organe exerce de manière légale ou arbitrairement les
principales fonctions de l'état.

La confusions peut être établi soit au profit de l'exécutif soit au profit d'une A.

LE REGIME D'ASSEMBLÉ ( gouvernement conventionnel)

→ désigne un régime de confusion des pouvoirs au profit d'une A.

gouvernement conventionnel : vient de la convention (1792-1795)

A) les caractères du régime d'Assemblée

un régime d'A apparaît comme proche de la démocratie intégrale.


Il postule une hiérarchie des pouvoirs législatifs et exécutifs. On a une A toute puissante et un
exécutif collégial qui lui est soumis.

1) une Assemblée toute puissante


2) a) sa structure
3) c'est une A unique qui détient les principaux pv de l'état → parlement monocamérale
4) pq ? La représentation ne peut pas être divisée la souveraineté étant indivisible.
5)
6) b) ses fonctions
7) l'A prend toutes les décisions importantes pour l'avis du pays. Elle est omnipotente.
8) C'est l'A qui assume la fonction gouvernementale.
9) Exemple : C suisse «  l'autorité suprême de la confédération est exercé par l'A fédérale  »
10) cette A fédérale exerce le pv législatif mais contrôle aussi le pouvoir exécutif et même le
pouvoir judiciaire.
11)
12) La toute puissance de l'A tient de sa totale soumission au peuple souverain.
13) Le peuple est censé la contrôler en permanence grâce au mandat impératif et grâce aux
procédures de votations comme référendum d’initiative populaire.
14)
1) un exécutif collégial soumis
2) cette organe est distincte de l'A mais il dépend complètement d'elle. C'est un pouvoir qui
est un commis de l'A. C'est un organe commis de l'assemblée. C'est un
exécutant.
3)
4) a) sa structure
5) organe collégial composé de membres égaux . Pas de chef ce qui affaibli l’organe
6) les membres de ce conseil sont désignés et révoqué librement par l'A. Cette
caractéristique marque la prépondérance de l'A.
7) (Dans un régime parlementaire le pouvoir qu'à l'A de renverser le gouvernement à une
double contrepartie : le gouvernement peut posé la question de confiance, et le
chef d'état peut prononcer la dissolution)
8) dans un régime d'A, l'exécutif dépend de l'A. L'A n'a rien a craindre de l'exécutif. Il
n'y a pas de question de confiance ni de droit de dissolution. → déséquilibre.
9)
10) b) les attributions
11) elles sont limitées : l'exécutif n'est chargé que de l'exécution des lois, de leur mise en
œuvre des lois adoptées par l'A. Sous le contrôle de l'A. Parfois l'A peut réformer
les décisions prisent par l’exécutif. Et donc s’immiscer dans la fonction exécutive.
12)
B)ses applications
il est impossible que l'A assure toutes les taches de l'état c'est pq il y a un exécutif collégial.
Mais, dans la réalité cette A très puissante peut se trouver submerger par sa puissance et donc
dans l'impossibilité de prendre des décisions.
En face, il y a l'exécutif restreint et au bout d'un moment au seins de l'exécutif peut émergé une
personnalité forte qui va profiter de la paralysie de l'A → dictature de l'exécutif.

Exemple : Angleterre au 17ème siècle : dictature CROMWELL qui a duré 10 ans.

France : dictature de Robespierre : au moment de la convention, cette dernière va adopter une


nouvelle constitution 1793 montagnarde jamais mise en œuvre. L'exécutif est confié à un CSP
qui doit exécuté les décisions de celle-ci mais l'A est dépassé par sa puissance. Le pouvoir va etre
exercé par le CSP càd par Robespierre → terreur.

Mais d'autres illustrations :


le régime d'A sera le régime provisoire des différentes A constituantes en France avec des
tentatives de dérives autoritaires. Par exemple pendant la rédaction de la C de la 3 ème
republique.

L'A qui doit rédiger une nouvelle C fonctionne sous un régime d'A mais pas le cas pour la
rédaction de la 5ème repu.

Autre exemple : Le premier projet de la C de 46 que les français rejettent car il mettait en place
un régime d'A.

Autres exemples de régime d'A : C suisse.

LES VARIANTES MONOCRATIQUES

dictatures totalitaires, théocratie (fondé sur une confusion des pv pouvoirs mais relgieux)

----> cette classification des régimes suivant le pp de la séparation des pouvoirs est schématique.
On constate deux choses :
*il existe des régimes mixtes de la séparation des pouvoirs
*il serait erroné de se limiter au texte constitutionnel, il y a des facteurs qui peuvent modifier les
rapports exécutifs/ législatitifs comme le système des partis politiques et des modes de scrutin.
→ il ne faut pas se limiter à la lecture de la C.

DEUXIEME PARTIE : LES REGIMES POLITIQUES


FRANCAIS
contrairement aux EU, la France, depuis 1789 à une histoire constitutionnelle diversifiée,
mouvementée. Nous avons pratiqué tous les régimes possibles. La 5ème république est le
produit de cette histoire, elle tire les leçons du passé. Pour pouvoir comprendre notre C actuelle,
il faut connaître le passé.
TITRE 1 : ELEMENTS D'HISTOIRES
CONSTITUTIONNELLES
malgré cette instabilité, on peut distinguer trois grandes phases :

*1789-1814 : révolution française avec le premier empire. Durant cette période, on a une
grande variété des régimes mis en place sauf le régime parlementaire.

*restauration 1814 – fin du second empire 1870 : plusieurs types de régime mais l'apparition
du régime parlementaire en France.

Ces deux premières phases, chacune forme un cycle constitutionnel dans lequel les régimes vont
se succéder dans le même ordre.
Elles commencent pas un régime mixte (monarchie constitutionnelle), ensuite République,
et Empire

*1870-1958 : période marquée par la troisième et 4ème république avec entre les deux le régime
de Vichy
Parlementarisme majoritaire : la conjonction du régime parl est de système partisans. Certains
modes de scrutin : lorsque le régime parlementaire se combine avec un scrutin majoritaire à
une seul tour (bi-partisme) royaume unis. On a un régime hyper solide, grand stabilité
instatitutionnelle.
A tel point qu'au royaume unis, il y a une sorte de confusion des pouvoirs au profit d'un parti
politique. Mais confusion temporaire.
Mode de scrutin  : parlementa + scrutin majoritaire a deux tours (multipartisme) → en général,
les coalitions sont stables, mais il y a un facteur qui solidifie ces coalitions.
----- conjugaison d'un régime parlementaire avec une majorité solide.

Stabilité des coalitions : alliance électorale, va t-elle perdurer au sein de l'A. Ce qui joue c'est le
mode de scrutin.

Les rédacteurs de la 5ème republiques se sont inspiré des événements précédents.

CHAPITRE 1 : LA TROISIEME REPUBLIQUE


elle se caractérise par une naissance laborieuse. L'A constituante mettra 5 ans pour rédiger une
nouvelle C.
la France est dans une période de trouble sur le plan international : 1870 fin de la guerre avec la
Prusse, défaite de la France il faut signé la paix avec la Prusse. Et sur le plan interne : il faut
gérer l'après guerre + difficulté eco et social. La France doit faire face à la commune de Paris
(= une épisode d’insurrection contre le gouvernement issus de l'assemblée nationale constituante)
cette insurrection de manifeste par une tentative d'administration municipale autonome suivant le
modèle d’auto-gestion. Cette tentative d'insurrection de déroule de mars à mai et se termine
tragiquement.

Dans ce contexte là, un accord semble impossible sur la nouvelle C parce que l'A constituante
est divisé entre monarchistes, républicains, bonapartistes. De plus, les monarchistes sont eux
mêmes divisés entre les légitimistes et les orléanistes-> querelle pour la succession au trône.
Cette C doit mettre en place un régime parlementaire dualiste. Et les auteurs de cette C mettront
en place en régime parlementaire dualiste.mais il en sera différemment de la pratique
institutionnelle.

Section 1 : l'élaboration d'une C pour une monarchie parlementaire

la république est proclamé dès le 4 septembre 1870. elle met fin au second empire. Un
gouvernement de défense national organise l’élection d'une ANC.
Ces élections ont lieu en février 1871, il en ressort : 645 députés repartis de la manière suivante :
*les monarchistes obtiennent 396 députés → ils ont la majorités. Mais ils sont divisés : 182
légitimistes et 214 orléanistes.
*les républicains (gauche) : 230 députés
*19 bonapartistes

LES CONDITIONS D'ELABORATION DE LA FUTURE CONSTITUTION

A) le régime provisoire de l'Assemblée constituante

Une A peut prendre des actes juridiques : lois, règlements, résolution.


17 février 1871 : l'AC désigne un homme politique Adolf Thiers qui a le pouvoir exécutif.
Elle procède à l'organisation des pouvoirs publics qui correspond à un régime d'A. Mais ce
régime se dénature très vite au profit d'Adolf Thiers.
Cette A ne parvient pas à gérer. On va parler de dictature d'Adolf Thiers.

Le calme établit, l'A tente se se ressaisir et veut limiter l'autorité d'A Thiers.
Elle adopte la loi du 31 août 1871 : « constitution Rivet ». cette C a pour objet d'essayer de
limiter l'autorité d'A Thiers. Ce texte désigne Thiers avec ce titre de président de la république
à titre provisoire. Et ce texte institue des ministres responsables politiquement devant l'A →
il s'agit de divisé l'exécutif.
Mais ce texte est inefficace, le pouvoir de Thiers ne diminue pas.

Alors le 13 mars 1973 : nouvelle loi à l’initiative du duc de Broeil → C de broeil.


Ce texte tente de ciblé Thiers. On va essayer de limiter l'accès de Thiers à l'A
→ procédure appelée le cérémonial chnois. (limite l'accès de Thiers à l'A)
Thiers est un républicain.
Un débat d'interpellation va s'ouvrir à l'initiative du duc de Broeil va se solder par un vote
négatif pour le projet d'une C républicaine qui va conduire à la démission de Thiers. Le même
jour l'A désigne un monarchiste : le maréchal de mac Mahon à la présidence de la
République. C'est un monarchiste. Le nouveau président et ses ministres vont gouverner le pays
sous le contrôle de l'A en se conformant à la C Rivet et de Broeil et cela jusqu'à 1875.

B) l'opposition sur la nature du régime


pendant tout ce temps, la question de la forme future du régime n'est pas réglée.
Une loi du 20 novembre 1873 est adopté par l'A : elle décide que le pouvoir exécutif est
confié pour 7 ans au maréchal de mac maon. → c'est ici que devient le septennat.
C'est un septennat personnel.

En accordant une durée limité au maréchal, on en fait un chef d'état irresponsable.


C'est un nouvel élément du régime parlementaire. Pq 7 ans ? Pour les républicain délais suffisant
et ce délais convenait aussi aux monarchistes car ils sont en pleine querelle dynastique.

30 janvier 1875 : on est en pleins débats sur la future C et un député, Wallon qui dépose un
amendement et cet amendement dit « le président de la république est élu pour 7 ans par le
sénat et la chambre des députés réunit en AN à la majorité absolue des suffrages.
Cet amendement est adopté à une seule voie de majorité. Cet amendement est considérable, il
établit la république.
Les républicains et les monarchistes étaient d'accord pour mette en place un régime libéral et
parlementaires. Les lois constitutionnelles seront rapidement voté et la 3ème republique sera vite
mise en place

LES CARACTERES DOMINANTS DE LA NOUVELLE CONSTITUTION

C original. Et compromis

A) un texte décousu
ce n'est pas un seul document. 3 lois constitutionnelles :
*loi constitutionnelle du 24 février 1875 qui est consacrée au Sénat
*loi du 25 février 1875 : loi constitutionnelle sur l'organisation des pouvoirs publics
*loi du 16 juillet 1875 sur les rapports entre les pouvoirs

ce sont des lois courtes, organisent les compétences et les procédures de manières peu détaillée.
C'est très vague.
Il n'y a pas de D.

B) une constitution de compromis


il paraît étonnant que l'amendement Wallon et que les lois constitutionnelles ont pu être votées
alors que l'A est majoritairement monarchiste.
La C de la 3ème république est une C républicaine d'attente monarchique. En effet, de
légères modifications ont permis de changer la république en monarchie parlementaire. Pour
réviser la C il faut le vote d'un vœu de révision dans chaque chambre, puis, il suffit que la
majorité absolue des deux chambres approuve la révision.
Cette situation va durer jusqu'en 1884. en 1884 le sénat devient à majorité républicaine.

Le 14 août 1884 une révision de la C est opérée. Elle consacre la victoire des républicain qui
sont majoritaire dans les deux chambres. Cette loi dispose « la forme républicaine du
gouvernement ne peut pas faire l'objet d'une révision et d'ajouter les membres des familles ayant
régnaient sur la France sont inéligible à la présidence de la république ». a partir de la apparaît la
première variante républicaine du régime parlementaire.
La procédure de révision était facile à mener

section 2 : l'organisation d'un régime parlementaire dualiste


Lzq lois constitutionnelles mettent en place un régime dualiste par l'équilibre des pouvoirs qu'ils
réalisent.

L'EQUILIBRE DES POUVOIRS

équilibre au sein de l'exécutif = exécutif dyarchiste


côté parlement = bicaméralisme égalitaire
et équilibre entre l'exécutif et le parlement.

A) un exécutif dyarchique
la C s'inspire de la charte de 1830
1) le président de la république
2) a) son statut
3) loi du 25 février 1875. l'art 2 « le président est élu pour 7 ans par les deux chambres
réunies en AN à la majorité absolue des suffrages »le président est rééligible.
Au cours de la troisième république seul deux président seront réélus : LEBRUN
et GREVY
4) ce président est irresponsable politiquement. Pourtant une responsabilité en cas de
haute trahison mais cette notion n'est défini dans aucun texte.
5)
6) b) ses attributions
7) tjes la loi du 25 février mais art 3 « le pouvoir exécutif appartient au président de la repu
qui a donc le titre de chef de l'exécutif. »
8) -le pouvoir réglementaire(prendre des mesures de portées générales pour l'application
des lois) il s'exerce par des décrets réglementaires
9) -la direction de l'administration
10) -la nomination aux emplois publics
11) -le commandement des forces armées
12) -la négociation et la ratification des traités internationaux
13) toutefois, tous les actes doivent être signés par les ministres. Le président précise le
conseil des ministres qui est la réunion la + solennelle de l'exécutif et au cours de
laquelle sont prises les décisions les plus importantes.
14) - il collabore avec les chambres : il peut convoquer et ajourner les chambres, il peut
communiquer avec elles par voie de message. Il participe à la fonction législative.
15) Il promulgue les lois, il partage l'initiative des lois avec les parlementaires. Il partage
l'initiative de la révision constitutionnelle.
16)
17) 2) le cabinet ministériel
18) les ministres sont nommés et révocables par le président de la république. Donc
responsabilité devant le chef de l'état et devant le parlement.
19)
20) Le texte de 1875 ne prévoyait pas l'existence d'un chef de gouvernement.
21) Le chef de gouvernement va être rapidement une coutume constitutionnelle avec la
dénomination de « président de conseil ». nomination très maladroite.
22) Le président du conseil commence à existé par une coutume mais n'a pas de
prérogatives propres, il est le premier des ministres. Mais il est supérieur aux
autres, il veille à ce que les ministres suivent la politique gouvernementale
prédéfinie. Il sera aussi le chef de la majorité parlementaire.

1) B) le parlement
2) lois du 25 février art 1 «  le pv législatif s'exerce par deux assemblées : la chambre des
députés et le sénat. » c'est un bicaméralisme égalitaire.
3) Sénat : attributions très importantes.
4)
5) 1) le statut de la chambre des députés et du sénat
6) a) la chambre des députés
7) élus pour un mandat de 4 ans au SUD
8) le mode de scrutin à varié mais le mode dominant sera le scrutin uninominal majoritaire à
deux tours. Mode de scrutin mixte
9) b) le sénat
10) jusqu'en 1884 il comportera deux catégories de membres :
11) *225 sénateurs élus pour 9 ans au SUI. Les sénateurs étaient élus par des élus locaux et
des conseillers généraux
12) *75 sénateurs inamovibles (nommés à vie par l'ANC) ces sièges étaient renouvelé
(décès) pas cootation.
13)
Une loi du 9 décembre 1884 supprimera les sénateurs inamovibles. Ils seront remplacés par des
sénateurs élus. Dans le même temps, cette loi modifie un peu la composition du collège
électorale.
→ renforcé la représentation des petites communes.

Le sénat sera alors qualifie de grand conseil des communes de France ou bien chambre du
sègle et de la chapelle.

1) les fonctions des A


2) les deux chambres sont à égalités non seulement en ce qui concerne la fonction
législative mais aussi en ce qui concerne le contrôle du gouvernement.
a) la fonction législative
les deux chambres ont une compétence législative pleine et entière.
-l'initiative des lois appartient aux députés et aux sénateurs
-l'adoption de la loi exige l'accord parfait des deux chambres(le texte doit aller d'une
chambre à l'autre par le système navette)

b) le contrôle de l'exécutif
égalité des deux chambres dans la mise en jeu de la responsabilité du président pour haute
trahison.
Égalité dans la mise en jeu de la responsabilité pénale des membres du gouvernement
la mise en accusation est voté par les chambre des députés
et le sénat à le pouvoir de jugement. Qui est alors constitué en haute cours de justice.
Les deux chambres sont encore à égalité dans la mise en jeu de la responsabilité politique du
gouvernement. ( le sénat peut comme la chambre basse renversé le gouvernement)

LES RAPPORTS ENTRE LES POUVOIRS


large collaboration et moyens d'actions réciproques

A) une large collaboration des pouvoirs

la collaboration de la fonction législative : implique le président et le parlement car l'un et


l'autre ont un droit d'initiative en matière législative. Si le parlement vote la loi, le
gouvernement va participer au débat. Le président de la rep, peut demander une nouvelle
délibération puis il promulgue la lois.

Collaboration de la fonction exécutive : le président négocie les traités puis les ratifient. Mais
cette ratification est subordonnée à l'autorisation du parlement.

B) des moyens d'actions réciproques


les lois constitutionnelles de 1875 présentent une originalité :
la prépondérance du sénat dans le dispositif des moyens d'actions réciproque. Les moyens
ne sont pas parfaitement équilibrer.

1) la responsabilité politique du cabinet devant les deux chambres


2) dans un régime parlementaire dualiste le cabinet est responsable devant le chef de
l'état et la chambre.
3) Les lois constitutionnelles prévoient en + la responsabilité du cabinet devant le Sénat
qui se trouve ainsi renforcé.
4) Plusieurs cabinet ministériel seront mis en échec par le sénat.(cabinet par léon bourgeois
en 1896, en 1938) en tout 6 cabinet ministériels seront mis en échec par le sénat.
5) 2 procédures :
6) *une à l'initiative des parlementaires (= procédure d'interpellation)
7) *une à l'initiative du gouvernement (=question de confiance)
8) ces deux procédures seront consacrés par les C suivantes.
9)
10) 2) la dissolution de la chambre des députés
11) C'est la que ce manifeste la prépondérance du sénat. Cette prépondérance existe à deux
titres :
12) *si le sénat peut renverser le gouvernement, il ne peut pas être dissous.
13) Ce qui n'est pas conforme au régime parlementaire.
14) *le président à le pouvoir de dissoudre la chambre des députés mais il ne peut le
faire que si il recueille l'avis conforme du sénat ( co décision)
15) Si le sénat donne un avis négatif, il ne peut pas la dissoudre.
16) Le sénat arbitre un conflit entre l'exécutif et la chambre des députés.
17)
section 3 : l'évolution de ce régime vers un régime parlementaire moniste dévoyé (=qui sort de la
voie)

la troisième république est remarquable par sa longévité. C'est le régime le plus long.
65 ans.
De 1875 à 1940 et parce que les lois sont vagues, ce sont introduites des pratiques qui ont
transformés le régime.
D'abord c'est un régime dualiste. Très vite ont évolue vers un régime moniste et ensuite il
évolue vers un régime d'Assemblée de fait cela en dépit des tentatives de rétablissement de
l'exécutif.

L'INSTAURATION D'UN REGIME PARLEMENTAIRE MONISTE : LA CRISE DU 16 MAI


1877

après l'adoption des lois constitutionnelles des élections ont lieu pour élire les nouvelles
chambres.
Les résultats :
chambre des députés qui est a majorité républicaine
sénat : majorité monarchiste
depuis la loi du 20 novembre 1873, le maréchal est élu pour 7 ans. C’est un monarchiste.

Au début, ça fonctionne car le président du conseil est jules SIMON (républicains)

mais conflit entre jules Simon et le maréchal mac mahon. SIMON n',a plus la confiance du
président, il démissionne. Le maréchal mac mahon va nommer le duc de Broeil qui est un
monarchique donc pas de correspondance avec la majorité. Ce nouveau président du conseil
affronte un vote de défiance massif. Le maréchal mac mahon dissout la chambre des députés.
Nouvelles élections.

Le président de la république à le choix : se soumettre à la volonté de la chambre ou se


démettre.
Pour sauver les institutions, il fallait qu'il démissionne. Or il se soumet. Il met en sommeil ses
opinions et va désigner un président du conseil émanent de la majorité du conseil. Le président
s'efface. ----> moniste
en 1879 de nouvelles élections sénatoriales ont lieu, les républicains remportent la majorité. Mac
maon démissionne. Mais trop tard.

Suite a cette crise, effacement du chef de l'état

LA DEFORMATION DU REGIME PARLEMENTAIRE MONISTE : VERS UN REGIME


D'ASSEMBLÉ DE FAIT

la 3eme rep va virer un en régime d'A de fait caractérisée par une instabilité ministérielle
chronique face à la toute puissance du parlement. 3 facteurs expliquent cette évolution
*le renoncement du droit de dissolution
*les défaut du texte constitutionnel
*le jeu des partis politiques

A) le renoncement du droit de dissolution (constitution Grevy du 6 février 1879)

une fois que mac mahon a démissionné, ses successeurs vont reprendre son échec. Le nouveau
président jules Grévy adresse un message aux A dans lequel il affirme qu'il entrera jamais
en conflit avec le parlement. Il s'engage à ne jamais utiliser le droit de dissolution. C'est une
opposition erroné. On considère que la dissolution est anti-démocratique. Mais c'est faux, au
contraire, c'est un appel au citoyen.
En 1924, Millerand tentera de recourir à la dissolution mais il n'obtiendra pas l'avis conforme
donc il va démissionné.

L'ensemble du parlement est intouchable. → instabilité ministériel chronique

le chef d'état et le cabinet sont affaiblis. L'ensemble de l'exécutif est affaibli. ---> régime d'A de
fait.

B) les défauts du texte constitutionnel

*prévoir que le gouvernement serait responsable devant les deux chambres → risques de crises.

*ses textes ne prévoient aucune procédure de la mise en jeu de la responsabilité politique du


cabinet. La responsabilité du gouvernement peut être engagé par n'importe quel ministre.

*la procédure d'interpellation pouvait se dérouler à n'importe quel moment

*le gouvernement pouvait être renversé à la majorité simple

majorité simple  : majorité absolue des suffrages exprimées. On comptabilise que ceux qui ont
votés.
C'est aussi la majorité absolu des présents = ceux qui sont venus
majorité absolue  : des membres composants l'assemblée càd on prend la majorité absolu mais
soit les suffrages exprimées, , soit les présents, soit les membres qui composent l'A
supposons que sont présents 300 députés 200 sont pas là. Sur ces 300, 250 vont votés.
Contre le gouvernement : 140/250 et 110 pour. La majorité est de 500/2 + 1
majorité absolue des présents : 151
majorité absolue des suffrages exprimées 250/2 + 1 → 126 donc le gouvernement est renversé.

I) Le jeu des partis politiques


II) Il y a une multiplicité de formation politique mais se dégage quand même un clivage
droite gauche. La constitution d'alliance, au moment des élections parce que le
scrutin est le majoritaire à deux tours. Multipartisme avec des coalitions
instables.
III) Il y a une instabilité des coalitions, l'alliance finie par rompre. Il arrive que le cabinet
ministériel perde le soutien de l'A car il suffit qu'un petit partis de la coalition
décide de retirer son soutien. Le gouv est responsable devant chaque partis pol.
IV) Une seule constance durant la 3ème République : parti radical qui sera le pivot de
toutes les coalitions. La 3eme république connaîtra 104 gouv.

LES TENTATIVES DE RENFORCEMENT DE L'EXECUTIF

ils s'agit de rétablir un équilibre. Restaurer le caractère parlementaire.


Consolidation de la présidence du conseil et par la pratique des decrets lois.

A)la consolidation de la présidence du conseil


il n'était pas prévu par les lois constitutionnelles.
Effacement du chef de l'état du au droit de dissolution.
Et cet effacement se manifeste se manifeste vis à vis des chambres et aussi au sein de l'exécutif.

Le chef de l'état ne refusera plus sa signature au président au conseil.


Mais les présidents de la rep qui vont se succéder sont souvent des personnalités pol de
premier plan. Ils ont une grande expérience. Et cette expérience politique va leur permette
d'exercer à une véritable magistrature d'influence au sein du conseil des ministres. Ca se
manifeste au moment de choisir le président du conseil. Depuis la crise du 16 mai, le président
tient compte de la maj parlementaire mais la maj parlementaire est de coalition qui est
composée de plusieurs tendances.
Le président à une certaines marge de manœuvre et va choisir une personnalité pol capable d'être
un chef de majorité parlementaire, capable de garantir une certaines stabilité
gouvernementale.

A la présidence de président de la rep et à la présidence du chef de conseil on aura des grands


noms.comme R POINCARRE. En 1934, le président du conseil se voit doté de service propres.

B) la législation par décret-lois

A l’issu de la PGM, situation éco mauvaise. Il faut que l'état intervienne. Il est nécessaire de
légiférer dans le domaine éco et social. Or le parlement tout puissant est déchirer par des
querelles partisanes. Il n'y a pas de majorités stables.
La faiblesse de l'instabilité gouvernementale achève de paralyser le régime. C'est pourquoi
comme dans d'autres états, on va avoir recours à la pratique des décrets lois dès la fin de la
PGM.

La loi reste l'expression de la volonté générale c'est un acte juridique normatif. Il revient au
parlement de la voter. Quant à l'exécutif, les seuls actes sont des actes réglementaires càd ce sont
des actes qui ont pour objet la mise en application des lois. Ce sont des actes dérivés de la loi.
On appel ça des décrets réglementaires. Et ces décrets sont prit par le président de la rep
contresigné par un ministre.

Au plan juridique, un décret loi résulte d'une délégation du pouvoir législatif du parlement au
profit du gouvernement. Cette délégation est votée par le parlement sous la forme d'une loi
de plein pouvoir.
Par cette loi de pleins pouvoirs, le parlement autorise le gouvernement à prendre des décrets
qui pourront modifier les lois en vigueur.s Ce qui est anormal puisque en droit, seule une loi
peut modifier une autre loi.
Ces décrets-lois rentrent en vigueur dès leur publication et ils restent des actes réglementaires
jusqu'à ce que le parlement les ratifient.
(loi = promulgation. décret = publication)

comment le parlement reprend t-il les actes à leur compte ? le parlement doit les ratifiés, la
procédure de ratification :
*le gouvernement dépose un décret de loi dans un décret prévu à l'avance précisé dans la
loi de plein pouvoir. Si la parlement ratifie ces décrets, ces textes deviennent des lois. Mais si le
dépôt n'est pas fait dans les temps, les décrets loi deviennent caduque. (=ne produisent plus
d'effets pour l'avenir)

cette législation par décret loi est une incursion dans la fonction législative. Mais encadrer :
• par la loi des pleins pouvoirs (cette loi de pleins pouvoir limite cette incursions dans le
temps et limite aussi cette incursion en précisant les domaines dans lesquelles
le gouv peut intervenir)
• seulement la loi de pleins pouvoirs est une loi ordinaire et ces limites peuvent être
extensibles.
• Les lois de 1875 n'avaient rien prévues. On parle donc de délégation. On ne peut donc
pas parler d'habilitation.
Dans la pratique, les décrets lois vont permettre au gouv les mesures qui s'imposent. Ce sont des
règlements qui modifient la loi. Le gouv remplace le parlement. → assurer le redressement du
pays.

Sur le plan institutionnel, cette pratique contribue à renforcé l'exécutif. Il voit ses compétences
élargi. Il peut mettre en œuvre sa politique. Mais cela n'est pas sans contrepartie. Le parlement
qui est saisi de sa fonction législative à tout le temps pour contrôler le gouvernement.
→ accroissement de l'instabilité gouvernementale.
Gouvernement fort, mais de durée courte.

La constitutionnalité et le caractère démocratique de cette pratique ont pu être contesté par la


doctrine de l’époque. Critiques :

*elle remet en cause la séparation des pouvoirs

*va à l'encontre du pp selon lequel les compétences ne se délèguent pas »(= une compétence
est un pouvoir reconnu par le droit. C'est une responsabilité. Elle doit être assumer par l'autorité
→ le parlement abandonne ici sa compétence. Il doit l'exercer lui-même.
Mais ces arguments n'auront aucune porté car à l'époque pas de CC des lois. Qui aurait pu
censurer la loi des pleins pouvoirs.

Conséquence : ces critiques seront à l'origine de l'art 13 de la 4 République qui va interdire les
décrets-lois.

L'ABDICATION DU REGIME

la fin de la 3ème rep résulte d'une transposition de cette pratique des décrets lois. Par une loi
de révisions constitutionnelle, du 10 juillet 1940, le parlement est réuni à vichy, il délègue son
pouvoir de révision constitutionnel à un homme : Pétain. Il a tout pouvoir pour élaborer et
promulguer une nouvelle C. sous resserve de sa ratification par la nation. → changement
idéologique radical. La république sera remplacée par l’état Français et les valeur
républicaines sont remplacés par travail, famille, patrie. Un tel changement est décidé alors
que le territoire est occupé par une puissance étrangère.

Art 1958 : 89 : limite de révision.

Pétain établit par des actes constitutionnels une dictature totalitaire.


Le pv s'exerce alors dans la collaboration avec l'occupant.

La C nouvelle n'a pas fait l'objet d'une ratification populaire. On considère


'état français comme une parenthèse et officiellement, la 3ème République prendra fin le 21
octobre 1945.

CHAPITRE 2 : LA QUATRIEME REPUBLIQUE


Le 18 juin 1940 le GDG lance un appel à la poursuite des hostilités. Il prend alors la tête des
forces françaises libres. On trouve la un embryon de gouvernement à Londres en 1941.
cet embryon deviendra le Comité Français de libération nationale en 1943 (CFLN) en étant
établit à Alge. C'est d'ailleurs à Alge qu'est prise l'ordonnance de 1944 qui reconnaît le droit
de vote aux femmes. A la veille du débarquement en Normandie ce comité ce transforme en
Gouvernement Provisoire de la République Française. Puis il s'installe à paris lors de la
libération de la Capitale. Un des premiers actes de ce gouv est une ordonnance qui rétablit la
légalité républicaine. Càd elle rétablit la 3ème République.
Le gouvernement provisoire du GDG demande d'élir une A. il faut se prononcer sur soit
choisir la 3ème République ou une nouvelle C.
Le 21 octobre 1945, les électeurs rejettent la troisième rep. Car ce régime est rendue
responsable de la défaite de 45. en conséquence, l'A nouvellement élue sera une A constituante.
Elle engage la procédure d'une élaboration dune nouvelle C. et le texte de la C de la 4ème
République a pour objet de réformer les institutions républicaines. La pratique du régime
marquera l'échec du parlementarisme

section 1: l'élaboration d'une Constitution Républicaine

L'ECHEC DU PROJET DE CONSTITUTION DU 19 AVRIL 1946

l'A constituante a été élue à la représentation proportionnelle. Les différentes forces sont
représentées. Toutefois, les deux partis de gauches ( partis communiste français et la section
française ) obtiennent ensemble la majorité des sièges. La gauche est animé par des leaders de
l’époque PHILIP et COT. Cette gauche va imposer ses conceptions qui se traduisent dans le
projet de constitution voté par l'A le 19 Avril 1946.
Ce projet met en place un régime d'A et ce projet est rejeté par un référendum. Une nouvelle
A constituante est élue et du coup la gauche perd la majorité absolue. La démocratie chrétienne
Mouvement Républiques Populaires devient le premier partis d'A.
Le nouveau projet de C sera un compromis entre ces trois formations. Le nouveau texte est
adopté par R et les français acceptent.

La C de la 4eme rep est promulguée le 27 octobre 1946.

L'ESPRIT DE LA NOUVELLE CONSTITUTION

*la nouvelle C confirme la restauration de la légalité républicaine. Cette restauration va se


manifester à différents points de vus.
D'abord, l’esprit républicain c'est la défense des droits et libertés. En effet, c'est rendre
hommage à l’esprit républicain de la rev fr, et de la deuxième et troisième République.
La nouvelle C veut enrichir ce patrimoine. On cible le préambule de la C de 1946, car nous
l'avons repris dans notre C actuelle. Il ya non rétablissement du triptyque républicain (liberté,
égalité, frat). Liberté et égalité sont les deux valeurs de la Rev fr. la fraternité c'est 1848.
il y a en 1848, l’émergence des droits de créances. Esprit de 1848 qui va être honoré dans le
préambule de 46 car on va y consacrer une multitude de droit de créance. Dans le préambule de
46, liste de ces droits de créances que le constituants dénomment. Ils parlent de pp économique
et sociaux nécessaire à notre temps qui vont être l'expression de cette fraternité.
Il y a aussi un hommage rendue à l'apport de la 3èm1e république. Les parlementaires de la
3ème République ont fait une œuvre législative importante en matière de lib pub avec la loi de
1895. → pp fondamentaux reconnus par la Rép.

Mais la 4ème repu c'est aussi l'idéal démocratique qui est réaffirmé dans une formule qui fait la
synthèse réalisé entre svnt nationale et populaire.
art 3 de la C de 1946 « la souveraineté nationale appartient au peuple français ». la C ne réalise
pas cette synthèse. Le Referendum est prévu qu'en matière de révision constitutionnelle et le
parlement peut éviter le référendum en réunissant une majorité qualifiée qui dispense de
recourir au peuple. (art 90). en toutes autres matières, le peuple n'exerce sa souveraineté qu'à
travers l'Assemblée élus au SUD.

La C de la 4eme république renoue avec la 3ème en garantissant une souveraineté parlementaire.


Idéal démocratique un peu raté.

La rep c'est aussi un gouvernement par des lois fixes et établies càd selon la séparation des
pouvoirs. La C de 1946, organise le pouvoir d'état selon le pp de la séparation des pouvoirs.
Pas de régime d'A. Il y a la mise en place d'un régime parlementaire dont les règles sont pour la
premières fois précisément codifiées. La 4ème rep c'est le premier régime rationalisé que
connaît la France.

Le régime ne sera pas à la hauteur des ambitions.

*la rep c'est l'instauration d'un état de droit. La nouvelle C tente d'en établir par la création
d'un organe qui est le comité constitutionnel à l'art 91. mais en réalité, il n'exerce pas de contrôle
de constitutionnalité des lois donc la encore c'est un echec avec le maintien d'un état légal.

Section 2 : la réforme des institutions républicaines

La C instaure un régime parlementaire moniste mais avec une prépondérance du parlement


sur l’exécutif.
Pas d'équilibre des pouvoirs.

ORGANISATION DES POUVOIRS

pouvoirs d'un régime parlementaire avec un parlement bicamérale et un exécutif bicéphale.


Mais en réalité : monocaméralisme tempérée et un exécutif marqué par une prépondérance
du président du conseil

A) le parlement : un monocaméralisme tempéré.


→ monocaméralisme tempéré : pp raison de l’échec du 19 avril 1946. donc les constituants
ont bien prévus deux chambres mais la deuxième est inexistante.

1) le statut de l'Assemblée nationale et du conseil de la République


2) l'assemblée nationale est élue pour 5 ans au SUD. La nouveauté : mode de scrutin :
représentation proportionnelle. (favorise le multipartisme + coalitions
instables).
3) Pourtant en 1946, il y a une certaines stabilité grâce à un tripartisme né d'un accord de
circonstance entre les 3 grands partis pol du moment : communiste pcf, mnp et
sfio.
4) Le conteste international joue un rôle car des 1947 GF ce qui impacte la rep française.
Les communistes entrent dans une opposition au régime et il y a les gaullistes
avec le GDG qui crée le paris RPF.
5) Le partis communistes et les gaullistes représentent les deux partis les plus
contestataires.en raison de leur poids électoral, ils sont capable de renverser les
gouvernements mais ils nont pas la possibilité de gouverner ensemble.
6) Dans ce conteste est votée la loi sur les Apparentement le 8 mai 1961. cette loi a pour
objet de réduire la représentation des gaullistes et des communistes en
donnant une prime aux alliances électorales. aux élections de 1951 cette loi
assure la victoire de la 3ème force (coalition entre les socialistes, le MRP et les
radicaux)

le conseil de la République : le nombre de conseillers est fixé par la Constitution entre 250 et
320. élus pour un mandat de 6 ans et renouvelable par moitié tous les trois ans. Élus au SUI
par les collectivité locales territoriales.
Mode de scrutin : loi du 23 septembre 1948 met au point un dispositif selon lequel certains
conseillers sont élus à la représentation proportionnelle et d'autre au scrutin uninominal
majoritaire.

1) les fonctions des Assemblées


2) art 5. le conseil de la République fait partis du parlement. Toutefois ce conseil de la rep
est dépourvu d'autorité représentative.
3) Art 3 : le peuple exerce sa souveraineté par ses députés de l'AN. Le conseil de la Rep se
distingue du Sénat aussi bien que pour la fonction législative que pour le contrôle
du gouvernement.
4) a) la fonction législative
5) avant et après la loi du 7 décembre 1954 : réformette.
6)
7) avant : de 46 à 54, l'AN est la seule des deux chambres à possédé une compétence L
pleine et entière. Concernant l'initiative des lois, le conseil de la Rep n'en a pas
parce que il ne peut pas débattre immédiatement propositions de ses membres. Si
ses membres font une proposition, elle est transmise à l'AN. Concernant le vote,
art 13, l'AN vote seule la loi.
8) Art 20 précise que le conseil de la rep à un rôle consultatif.
9) Sa compétence se limite à donner un avis sur chaque texte.
10) Le texte est votée en première lecture par l'AN puis il est transmis au conseil de la
Rep pour avis. Puis il renvient à l'AN. Cependant, la C attribut au conseil de la
rep une sorte de veto suspensif au moment ou il doit donner son avis. Si le
conseil de la Rep donne un avis défavorable à la majorité absolue de ses
membres, alors lorsque le texte repasse à l'AN elle ne pourra adopter le texte
que à la même majorité.
11)
Loi du 7 décembre 1954 : cette révision confère au conseil de la rep les prérogatives d'une
chambre haute.
*Le conseil de la rep à un vrai droit d'initiative.
*Il a désormais le droit de voter la loi. Une navette est ainsi établie entre les deux chambres. En
cas d'opposition entre les deux, l'AN peut passer outre l'opposition du conseil de la Rep. Elle
aura le dernier mot. Mais délais de 100 jours. Au bout de 100 jours de navette l'AN à le dernier
mot.
15 j pour les affaires urgentes. Il ne peut pas s'opposer à la volonté de l'AN

b) le contrôle de l'exécutif

responsabilité du président de la République : pour haute trahison.


Et la responsabilité pénale des ministres : crimes ou délits. La procédure témoigne de la
primauté de l'AN. L'AN met en accusation et le jugement est rendu par la haute cour de
justice dont les membre sont élus par l'AN et parmi ses membres.

Responsabilité politique du gouvernement :


seul l'AN investie le président du conseil et seule elle contrôle le gouvernement.

B) l'exécutif : la prééminence du président de conseil


exécutif bicéphale. La C de 46 constitutionnalise le président du conseil et affirme sa
préeminence au sein de l'exécutif.

1) le chef de l'état
2)
3) a) la statut
4) le président est élu pour 7 ans par les deux chambres réunies en congrès. Elle se fait à
la majorité absolue des suffrages.
5) Les choses se compliquent : les alliances électorales ne se maintiennent pas malgrè la
loi des apparentement.
6) En 1953, il faudra 13 tours de scrutin pour élirs le second président.!r. Coty. Ce
président est responsable en cas de haute trahison. Il est irresponsable
politiquement.
7)
8) b) ses attributions
9) l'effacement du chef de l'état est retranscrit dans la nouvelle C. le président perd presque
toutes ces attributions exécutives. Il en est ainsi du pouvoir réglementaire. Il
est tenu informé des négociations internationales mais on lui demande juste de les
signés et de les ratifiés.
10) Les pouvoirs de décisions qui lui restent sont purement formelles. Le droit de
dissolution.
11) Tous les actes du président doivent être signés par le président du conseil et par un
ministre.
12) Quand à sa collaboration avec les chambres, il a seulement un droit de message strict.
13) Il promulgue les lois.
14)
15) Les présidents vont tout faire pour limiter l'instabilité ministérielle. En effet, le
président à le pouvoir de nommer le président du conseil. (45, le président n'a
plus qu'un droit de présentation d'un candidat président du conseil et ce candidat
doit obtenir l'investiture de l'AN). De plus, ils pourront refuser la démission de
certains président du conseil lorsqu'ils ne seront pas constitutionnellement
renversés.
16) Comme sous la 3ème Rep, le président à pour fonction de présider le conseil des
ministres. Il va y exercer toute son influence.
17) Il sera le conseiller du président de conseil.
18) → président démuni de ses attributions au profit du président du conseil.

1) le président du conseil
2) sous la 3eme Rep : coutume.
3) On a voulu s’inspirer du modèle britannique afin de remédier à l'instabilité
ministérielle.
4) *Les ministres sont choisis par le président du conseil.
1) *47 : compétences exécutives qui étaient celles du président de la 3ème Rep.
2) *il devient le seul chef de l'exécutif
3) *il est chargé de la nomination aux emplois supérieurs de l'état.
4) *il dirige les forces armées
5) *négocie les traités internationaux.
6) *il fixe l'ordre du jour des conseils des ministres
7) *il signe les décrets pris en conseil des ministres
8) *il peut demander au président de l'AN sa convocation en session extraordinaire et il a
l’initiative en matière législative
LES RAPPORTS ENTRE LES POUVOIRS

prééminence du parlement et en particulier de l'AN sur l'exécutif


rationalisation du parlementarisme.

A) une large collaboration des pouvoirs qui défavorise l’exécutif

collaboration au sein de la fonction législative : le président du conseil partage avec les


parlementaires l'initiative des lois.
Mais les projets de lois sont moins bien traités que les propositions de lois. La discussion devant
chaque chambre fait d'abord intervenir les commissions. Les commissions ont le pv de rediger un
texte nouveau qui est mis en discussion en séance plénière.

S'agissant du président de la rep, il peut demander une nouvelle délibération, il promulgue


les lois, si il ne promulgue pas dans le délais le président de l'AN se substitue à lui

collaboration au sein de la fonction exécutive : place importante de l'AN par exemple en ce qui
concerne la déclaration de guerre. L'AN émet un vote sur cette autorisation. Concernant le
budget de l'état c'est l'AN qui a l’initiative et pas l’exécutif.

B) la rationalisation des moyens d'actions réciproques

organisation de moyens d'actions réciproques de manière minutieuse. Objectif : lutter contre


l'instabilité ministérielle : procédure d'investiture et la mise en jeu de la responsabilité pol
du gouvernement. Il faut aussi éviter des abus de l’exécutif en encadrant le droit de dissolution.

1) l'investiture
2) les constituants ont voulu renforcer la position du président du conseil face à l'AN.
3) Art 45, le président de la République désigne le président du conseil. C'est un droit
de présentation. Le président du conseil ne sera nommé par le président de la
Rep seulement après avoir obtenu l'investiture de l'AN. Le président du conseil
est investit seul après avoir soumis à l'AN son programme. D'après la C, il est
investi de l'ensemble des membres composées l'A.
4) Les abstentions équivaut à un refus d'investiture.
5) → sensé garantir la stabilité.
6)
7) 2) la responsabilité politique
8) elle est régi par art 49 et 50 de la C. pour garantir la stabilité, la C définie deux mesures
pour la responsabilité politiques :
9) *motion de censure. Elle est déposé par un député de l'AN puis elle sera votée au scrutin
public après un délais de 24h. Pour que le gouvernement soit renversé, la
motion doit recueillir la majorité absolue des membres composant les AN.
10)
11) *la question de confiance : seul le président du conseil peut posé la question de
confiance après une délibération du conseil des ministres sur cette question.
La C exige un délais de réflexion. Ce délais était d'un jour franc avant 1954 et
depuis la réforme 24h. Si la confiance est refusée par la majorité absolue, le
gouvernement est renversé.

1)
2) 3) la dissolution
3) 51. pose des conditions strictes à son déclenchement.
4) *la dissolution de l'AN ne peut pas être prononcée au cours des 18 premiers mois de la
législature.
5) * peut être dissoute que si au cours d'une même période de 18 mois consécutifs deux
crises gouvernementales sont survenues dans les conditions prévues par la C.
càd le vote
6) d'une motion de censure à la majorité requise et le rejet de la confiance à la majorité
requise.
7)
8)
9) Section 3 : l’échec du parlementarisme

cet échec est du au détournement des procédures rationalisées. Et il va se manifester par un


retour à certaines pratiques de la 3ème République. Un projet de révision sera formulée.

LE DETOURNEMENT DES PROCÉDURES RATIONALISEES

pratique de la double investitures et aussi de la pratique de la pseudo question de confiance

A) la pratique de la double investiture


le procédure d’investiture sera un échec. Le premier président du conseil investi établira la
pratique de la double investiture selon laquelle, le président du conseil revenait une deuxième
fois. Ce qui va provoquer des crises.
On va vouloir rationalisé la procédure d'investiture et c'est la réformette qui le prévoit (7
décembre 1954).
la réformette supprime l’investiture personnelle. Un candidat était proposé par le président de
la rep, en outre, la reforme de 1954, prévoit que cette investiture sera accordée à la majorité
simple des présents. Cette réforme n'aura aucun effet sur le nombre des crises ministérielles.

B) la pratique de la pseudo question de confiance

elle a fonctionné très souvent mais en étant dévoyé en une pseudo question de confiance.
D'après le texte de 1946 il fallait la majorité absolue pour renverser le gouvernement mais
dans la pratique la majorité simple suffisait pour repousser les projets de lois. Or un
gouvernement qui pose la question de confiance sur un texte, si il n'est pas adopté à la majorité
simple, il ne peut pas mettre en œuvre sa politique, le gouvernement est paralysé.
Le gouvernement reste en place mais ne peut rien faire. Ses projets de lois ne passent pas.
Le gouvernement démissionné. → pseudo question de confiance : les gouvernements
partaient quand même alors que il y avait une maj des suffrages contre leur texte.

Le président de la rep refusait l'admission.

LE RETOUR AUX VISSICITUDES DE LA TROISIEME REPUBLIQUE


on retrouve l'instabilité ministérielle chronique, le rôle déterminant des partis pol et une tentative
d'extension des compétences de l'exécutif.

A) l'instabilité ministérielle

elle est due à la paralysie du droit de dissolution car les termes de l'article 51 prévoient des
conditions strictes du droit de dissolution.

L'art 51 ainsi rédigé laissait les conditions de dissolution à l'AN. La paralysie du droit de
dissolution s'est produite pour deux raisons :
*motion de censure pas utilisée.
*il suffisait à l'AN de recourir à la technique des votes calibrés càd pour les députés la
possibilité de refuser le texte du gouvernement à la majorité simple.
Comme pas la majorité requise, l'art 51 ne pouvait pas être utilisé. Le droit de dissolution était
paralysée.

Ce n'est qu'à la suite d'erreurs que l'AN sera dissoute une seule fois le 1er décembre 1955. les
conditions étaient remplies.

B) le jeu des partis politiques

une des erreurs des auteurs de la C a été de croire que le président du conseil pouvait être
comme le premier ministre de bretagne.
Jamais de majorité solide sous la 4eme République donc échec du parlementarisme.
Le mode de scrutin mis en place, représentation proportionnelle et mode de scrutin mixte.

Les querelles entre les partis politiques auront pour conséquences l'absence de majorité pour
retirer la confiance au gouvernement mais aussi pour adopter des projets de lois.

Conséquence aussi au sein même de l'exécutif. Il suffisait que la politique déplaise à un


partis pol de la coalition pour que les ministres de ce partis démissionnent.

I) l'extension des compétences de l’exécutif

sous la 4 eme comme sous la 3 le critère de définition de la loi est un critère organique. La loi
c'est l'acte juridique voté par le parlement. Par conséquent le domaine de la loi est illimitée. Le
parlement peut légiféré dans n’importe quel domaine. Quant au gouvernement il est cantonné
à la compétence réglementaire càd prendre des décrets réglementaire pour l'application
d'une loi.

Mais le parlement étant divisé par des querelles partisanes, il sera incapable de voté des projets
de lois et il sera nécessaire au gouvernement d'agir. Et d'intervenir en matière légi.
Or l'art 13 de la C interdit la technique des décrets lois. Il dispose que l'AN vote seule la loi,
elle ne peut pas déléguer ce droit. Conséquence on imagine de nouveaux artifices pour entendre
ka compétence du gouv pour qu'il puisse adopter des nouvelles initiatives.

2 procédés mis en œuvre :

*la loi cadre : le légi se contente de poser des règles essentielles et laisse au gouv le soin de les
compléter
*la dé légalisation : c'est l'objet d'une loi du 17 aout 1948 dite loi andré marie. Par cette loi, le
parlement acceptait de retirer le caractère législatif a toute une série de lois intervenues
intérieurement dans un certain nombres de domaines. Les textes restaient en vigueur avait
désormais la valeur de décret réglementaires. Cette dé légalisation autorisait ainsi le
gouvernement à modifier ses textes par d'autres décrets.

Diff avec la pratique des decrets loi. Ici on sort du domaine de la loi un certain nombre de
textes. On leur retire leur valeur de lois. On les fait rentrer dans le domaine du gouvernement.
Elle est aussi sans limitation de délais.

Devient un pouvoir réglementaire autonome.

Aussi d'autres loi de dé-légalisation suivront. Les lois cadres vont se multiplier. Des lois de
pleins pouvoirs vont aussi être adoptés. Des décrets lois vont aussi être adoptés.
Il y aura 31 lois qui vont étendre la compétence du pouvoir exécutif. Le gouvernement aura la
démarche de recueillir l'avis du conseil d'état sur ses pratiques. Il rend un avis le 6 février 1953
ou il rappelle que les décrets loi sont interdits.
Concernant la dé légalisation, il l'admet. Mais a deux conditions :
*si elle ne touche pas des matières réservées à la loi par la C ex : garanti des libertés
fondamentales.
*si la dé-légalisation est précise et limitée.

Pour les matières réservée à la loi, le legi peut recourir aux procédés de la loi cadre.
En dépit de l'avis rendu par la conseil d'état, de nombreuses lois de dé légalisation seront votées
sans être précises et des lois de pleins pouvoirs seront adoptées.
Les redacteurs de la 5eme rep se souviendront de ces pratiques

LE PROJET FELIX GAILLARD

l’échec du régime est attribué à l'inadaptation de ses institutions. Nombreux veulent une
révision de la Constitution. Un projet retiendra l'attention : Félix Gaillard. Il est déposé le 16
janvier 1958 il sera adopté le 21 mars. Le conseil de la République n'aura pas le temps de
l'examiné. La 4eme république ayant prit fin avant. Ce projet avait pour objet d'améliorer la
rationalisation du régime parl en modifiant le mécanisme du vote de la confiance et en
redonner à l'exécutif un pouvoir de dissolution effectif. Ce projet est très important et va inspirer
les rédacteurs de la 5ème République.

En ce qui concerne le vote de la confiance, le projet felix gaillard proposait de nouveaux articles
49 et 50. il s'agissait de faire un lien entre question de confiance et motion de censure : une
fois la question de confiance posée sur un texte, l'opposition parlementaire ne pouvait répondre
que par le dépôt d'une motion de censure. Le scrutin avait lieu alors sur la motion de censure
et non pas sur le texte de loi sur lequel le gouvernement posé la question de confiance. Pour que
le gouvernement soit renversé il fallait que la motion de censure soit adoptée à la majorité
absolue des membres composant l'AN. Les absents étaient réputés favorable au gouvernement.
Si la motion de censure ne recueillait pas la majorité requise, le gouvernement restait en place et
le texte était considéré comme adopté sans vote.

----> Même si la 4eme est un exemple de parlementarisme rationalisé avec des procédures très
détaillées, les conditions du droit de diss trop lourde. Même si les procédures étaient bien
ficellées → echec car système partisan et donc mode de scrutin qui tout fait échouer.
Impuissance du parlement, instabilité → régime incapable de fonctionner correctement et de
résoudre le conflit algérien.

En ne peut pas se satisfaire des procédures mises en place. Il faut voir l'ensemble du
fonctionnement.

TITRE 2 : LA CINQUIEME REPUBLIQUE


contrairement au régime précédemment elle a été mis en place dans des conditions originales.

Section 1 : conditions politiques et juridiques de la Constitution

LES CONDITIONS POLITIQUES

Le conflit algérien, la guerre d'indépendance qui à commencé à la fin des années 50 met en
évidence l'inefficacité de la 4ème République. A l’époque la France est divisée entre les
partisans de l'indépendance de l'Algérie et ceux qui sont pour une Algérie française. Parmi
les partisans de l'Algérie française une grande partie de l'armée.
La France est au bord de la guerre civile.
Pour succéder à Félix Gaillard, le président de la Rep René Cotti propose de multiples
personnalités. Mais l'investiture de ces candidats n'est pas obtenue → plusieurs échec
d'investiture.
Finalement, pierre PFLIMELIN investi avec son équipe ministérielle. C'est un libéral et le jour
même de son investiture par l'AN, le 13 mai 1958, les partisans de l'Algérie française
manifestent à Alge contre cette désignation. Ils craignent que le nouveau président du conseil
n'engage des négociations avec le FLN. Et que il œuvre pour l'indépendance de l'Algérie.
Parmi les partisans de l’Algérie française, une poignée généraux de l'armée constitue un CSP
décidé à marqué leur rupture avec le pouvoir à paris. Le président n'est pas en mesure d'évaluer
le risque d'un coup d'état militaire qui se prépare. En métropole, son gouvernement n'est pas
obéit par une partie de l'armée mais par une partie de la police. → gros risque de guerre civile.
Le GDD à quitté le pv en 1946 et après un long silence il sort de sa réserve et se dit près a
assumé le pouvoir si il devait être rappelé. Il le dit lors d'une conférence de presse et il apparaît
comme l'homme de la situation. Il jouit d'un charisme incontestable. On sait qu'il a manifesté
dès la 4eme République et que l'opinion publique partage cette hostilité. Il ne prend pas une
position tranchée et claire sur la question algérienne et tout le monde pense lire dans ses
propos la position que chacun a.

PFLIMELIn démissionne et Cotty fait appel à GDG pour constituer un nouveau


gouvernement. Le président de la rep adresse à cette occasion à l'AN le nouveau gouvernement.
→ chantage à la démission.

Le 1er juin 1958 le GDG et son gouvernement obtiennent l'investiture de l'AN → dernier
chef du gouvernement de la 4ème Rep.

2juin il fait adopter trois textes par le parlement.


*Le premier texte est une loi de pleins pouvoirs permettant à son gouvernement de prendre
par voie d'ordonnance les mesures nécessaires pour rétablir l'ordre dans le pays
*il fait adopter une loi constitutionnelle qui modifie la procédure de révision de la C
*résolution par laquelle les deux Assemblées acceptent de se mettre en congé.

LES CONDITIONS JURIDIQUES


elles se trouvent dans la loi constitutionnelle qui modifie la procédure de révision de la C de
1946. c'est la loi du 3 juin 1958.
elle opère un transfert du pouvoir constituant au profit du gouvernement. Cela à suscité une
comparaison avec la loi du 18 juin 40. en réalité, les conditions politiques de sont pas
semblables.
Et les conditions juridiques sont complètement différentes. La loi du 3 juin 1958 comporte des
conditions de fonds et de formes qui sont autant de limites posées au gouvernement. Elles
évitent des dérives arbitraires.
A) les conditions de fonds
la loi constitutionnelle du 3 juin pose 5 principes que la future C devra respecter :
-le SU comme source du pouvoir
-séparation des pouvoirs
-responsabilité du gouv devant le parlement
-l'indépendance de l'autorité judiciaire pour le respect des libertés
-l'association de la rep avec les peuples d'outres mer ( ref à la communauté française)

le future régime sera nécessairement une démocratie parlementaire.

B) les conditions de formes

*la C sera révisée selon les pp précités par le gouvernement du GDG (gouv investi le 1er juin)

*création d'un organe : comité consultatif constitutionnel : c'est une sorte de parlement en
réduction. Composée au deux tiers de parlementaires et le dernier tiers sera choisi par le
gouvernement en raison de leur compétences. Ce comité devra donner son avis sur le projet de C
u gouvernement.

*le projet de révision de constitution sera soumis à un Référendum.

→ le pv constituant du GDG se trouve limité par l'association de la représentation nationale


( comité) et par l'intervention du peuple ( R)

section 2 : conditions de rédactions et d'adoptions de la Constitution


contrairement à la tradition française, la rédaction n'a pas été le texte d'une A. → formule de
46 : R

UNE REDACTION ORIGINALE

A) les sources d'inspiration de la nouvelle C

*la pensée de Raymond carré de Malberg :source d'inspiration la plus ancienne. Elle est à
l’origine d'un courant dans la doctrine en droit constit. Et cette doctrine à des représentants qui
sont contemporains qui GDP : Réné CAPITANT. Ces juristes critiquent la pratique du régime
parlementaire qu'à connu la France (parlementarisme absolue, la confiscation de la svnt du
peuple par ses représentants, on veut redonner la parole au peuple (R).
ce courant de pensée, pour limiter la supériorité du parlement considère qu'il faut rétablir un
équilibre des pouvoirs. Donc avec un organe capable de garantir cet équilibre ( le président
de la rep)
→ deux idées, le R et le renforcement du président de la Rep.

*la pensée du GDG :formulée au moment de la rédaction de la C de 1946, elle figure dans le


discours de BAYEUX prononcé par le GDD le 16 juin 46. le GDG indique les grandes lignes du
dispositifs constitutionnel qui avait cette référence :
-il n'est pas question de remettre en cause le système parlementaire, il est favorable au
bicaméralisme mais pas parfaitement égalitaire. Il vaut un parlement qui assume sa fonction
législative et il veut un parlementarisme rationalisé.
-c'est l'absence d'un chef d'état fort qui explique la chute de la troisième République. Il
faut réformer les institutions. Le chef de l'état devra être l'arbitre national capable de garantir la
continuité et l'indépendance de l'état. Ceci annonce le futur article 5 de la C.
cette fonction dépendra du statut du chef de l'état et de ce que seront ses attributions.

S'agissant de son statut :


le président de la rep devra être au dessus du jeu pol quotidien, au dessus des contingences, il
devra être indépendant des partis pol. Cela n'est possible que si il bénéficie d'une légitimité
incontestable.
Il faut qu'il soit élu par un corps politique plus large que le parlement. → annonce le futur art
6.
il ne dépend plus du parlement par sa désignation.
→ indépendant du parlement

Il doit aussi avoir des attributions importantes :


*il doit pv choisir le chef du gouvernement : l’exécutif doit procéder du chef de l'état
il n'est pas question d'investiture. → futur art 8. le gouv doit représenté le président de la Rep.
Ce gouv devra être responsable devant le chef de l'état.
Si le gouv est renversé, le droit de dissolution doit être un pv propre du chef de l'état càd que c le
président qui à lui seul le droit de dissolution.-> art 12. la dissolution doit être l'un des principal
instruments de la fonction d'arbitrage du chef de l'état.
*le discours aborde aussi la question des circonstances exceptionnelles. Lorsque la patrie est
en danger il doit être le garant de l'indépendance. Il doit donc disposer de pouvoir
exceptionnels. → art 16.

gouv responsable devant le P et le chef de l'état. Tradition orléaniste. Régime parlementaire


dualiste mais renouvelé.
*l'accord des autres membres du gouv : le gouv investi le premier juin contient des H pol de la
4eme république.
Michèle Debray est à l'origine d'une réduction du domaine de la loi avec l’émergence d'un
pouvoir réglementaire autonome au profit du pouvoir exécutif.
Cette délimitation du domaine de la loi sera surveillée, contrôlée par le conseil constitutionnel.
Les différents mécanismes de la procédure légi ordinaire.

Quant aux anciens présidents du conseil (Gaillard) ils vont contribué à réformer une procédure
d'engagement de la responsabilité pol du gouv. En particulier le projet de F gaillard.
Ils contribuent à la réforme du parlementarisme rationalisé. Qui comprend les mécanismes de
la question de confiance et de la motion de censure.

Ces différents mécanismes seront mis au point avec l'idée que les gouvernements de la 5ème
rep ne bénéficient pas d'une majorité stable au parlement. On sait à l’époque que le mode de
scrutin sera la mode de scrutin maj à deux tours. (multipartisme)
Les gouvernements bénéficieront de maj très disciplinées. Le parlement sera vraiment très
enfermé.

B) l'intervention de différents organes

d'abord un avant projet est rédigé par un comité d'expert ( juristes, constitutionnalistes)
réuni autour de DEBRAY. Ce projet est soumis à un un organe politique. Ensuite, ce texte est
transmis au comité consultatif constitutionnel pour avis. Cet avis était un avis simple.
Toutefois, un certains nombres d'amendements formulés par le CCC seront retenus par le
gouvernement.
Ce projet modifié par le CCC sera ensuite soumis au conseil d'état composé de juristes pro.
Le projet définitif sera adopté en conseil des ministres le 3 septembre 1958 puis le lendemain
s'ouvre la campagne référendaire.

L'ADOPTION PAR REFERENDUM

les partis pol qui appellent à voté oui sont assez nombreux :la SFIO, les radicaux, les
gaullistes. Ce n'est pas le cas du parti communiste, ni du parti socialiste autonome. Mitterrand
appel a voté contre. Le référendum se déroule le 28 septembre 1958. 80% de oui.
Dans les térritoire outre mer : le oui aussi l'emporte.
En algérie : 96% des voie.

La C de la 5ème rep est promulguée le 4 octobre 1958.

le gouvernement est autorisé par l'art 92(abrogé auj) à prendre des ordonnances qui ont
force de loi pour la mise en place de nouvelles institutions.

Les élections de la chambre basse (AN) se déroule fin novembre au scrutin inominal à deux
tours. → maj hétérogène

l'élection présidentielle à lieu le 21 décembre : GDG élus président de la rep. Il est élus au
SUI dès le premier tour. Il nomme Michel DEBRE comme premier ministre
la C de la 5ème rep tire les leçons des régimes précédents. Elle s'inspire dans la tradition
républicaine et parlementaire.
Mais elle présente des traits originaux :

*mode d'aménagement de la séparation des pouvoirs : il s'avère impossible de classer se


régime dans les catégories existantes. Ce régime a été initialement était conçu comme un régime
parlementaire dualiste avec prépondérance de l’exécutif.
Mais le mode d’élection du président de la rep sera modifié en 1962 et s'inspire du régime
présidentiel. Si on y ajoute la pratique institutionnel on constate une prépondérance accrue du
président de la Rep. Le texte donne lieu à une lecture parlementaire mais aussi
présidentialisme.
→ régime mixte
cette originalité a été l'une des futures garantie de sa durée.

*la 5eme république poursuit l’œuvre républicaine des régimes précédents parce que elle édifie
enfin un état de droit substantiel. La nouveauté c'est d'affirmer que la C prime mais que cette
primauté est garantie par la création d'un juge constitutionnel.
En 1971, le préambule de la C fera partie de celle-ci.
CHAPITRE 1 : LA PREPONDERANCE DE
L'EXECUTIF
le texte de la C prévoit un exécutif composé d'un président de la Rep et d'un gouv et le rapport
entre les deux ne correspond à rien de connu jusqu'ici. Certes, il y a une référence au
parlementarisme dualiste mais c'est un parlementarisme très rénové qui se trouve prévu dans le
texte.

Section 1 : le président de la République

c'est la clef de voûte.


Cette prééminence n'est pas seulement les nv pouvoir présidentiels mais aussi le fait de son statut
et de ses pouvoirs.

LE STATUT DU CHEF DE L'ETAT

A) l’élection du président de la République

3 et 4eme : élus par les A.


en 1958 le collège électorale est plus large que le parlement
→ élargissement de la base électorale.

Le collège électoral comprend 80 000 grand électeurs ( parlementaires, élus locaux,


représentant des conseils municipaux). C'est selon ce mode que le GDG est élu : SUI.

Pq pas SUD ? À cause de la communauté française. La France est encore un empire colonial,
il y a plus d'habitant dans l'empire colonial que en métropole et comme on prépare la
décolonisation cela aurait posé un problème.

Mais la question de la légitimité ne posait pas de problèmes.


Pourtant le mode d’élection sera modifié. Révision de la constitution adoptée par R et
promulguée.
le président sera élu au SUD et au srutin uninominal, majoritaire et à deux tours. Cette forme est
appliquée pour la première fois pour les élections présidentielles de 1965. il va y avoir des
conséquences déterminantes.

1) les causes de la réforme de 1962


⁃ la première fut évoqué par GDG : volonté d'assurer une plus grande indépendance de
l'exécutif par rapport au parlement.

⁃ Assure au chef de l'état une liberté totale par rapport au parlement et aux partis. Les
rapports avec le P vont se détériorer après le conflit algérien.
Le P va manifester son désaccord avec le président de la rep sur différents points :
*sur le choix du nouveau premier ministre qui n'est pas un parlementaire.
*sur la pol européenne

le président réalise que il lui faudra prouver sa légitimité populaire pour pouvoir s'opposer au
parlement.

⁃ attentat du petit-Clamart : le GDG échappe à cette attentat.


Le GDG constate le problème de la légitimité de ses successeurs qui n'ont pas forcement
son charisme. Il faut faire en sorte que ses successeurs aient une autorité supérieure.

Le projet de révision constitutionnelle sera directement soumis par R selon une procédure dont la
constitutionnalité est douteuse.
Cette annonce est d'abord faite à la télé et ensuite, il y a un message adressé au parlement pour
dire qu'aura lieu ce référendum.

L'AN en réponse va renversée le gouvernement de POMPIDOU avec motion de censure. Et


c'est le seul a avoir été renversé sous la 5ème rep.

Résultat : oui 62%


le GDG rappelle POMPIDOU.

1) les conséquences de la réforme de 62


2) elles sont institutionnelles et politiques
3)
4) a) les conséquences institutionnelles
5)
6) cette réforme entraîne une modification du régime, un changement de nature par un
emprunt au régime présidentiel.
7) Cette réforme donne au chef de l'état une légitimité démocratique qui renforce son
autorité au sein de l'exécutif.
8) Par ce mode d'élection les candidats proposent un véritable programme de
gouvernement.
9) Et dans l'esprit des électeurs c'est le président de la rep qui assumera la réalisation de ce
programme et non pas le premier ministre.
10) Ce mode d'élection confère tout son sens à la C de 1958 : dès 1958, la C prévoit des
pouvoirs présidentiels très importants. Parmi ces pouvoirs : des pouvoirs
propres dépourvus de tout contreseing.
11) De 1958 à 1962 ces pouvoirs sont sans répondre devant qui que se soit.
12) A partir du moment ou il est élu, il doit répondre devant les électeurs. Donc
indispensable que il réponde de ses pouvoirs.
13)
14) b) les conséquences politiques
15) ce mode d'élection redonne aux parties pol une vigueur Nouvelle.
16) Les parties pol jouent un certain rôle dans l'élection présidentielle :
17) *dans la sélection des candidats
18) * dans l’animation et le financement de la campagne
19) *après l'élection : le président à besoin de son parti d'origine pour contrôler la maj
parlementaire. Ainsi, pouvoir faire passer son programme lors du vote de la loi.
La réforme e de 62 à permis de donner aux parties une nouvelle vigueur.
Ils ont une place différences des républiques précédentes, une fonction différente. Les parties
pol n'existent que par l'élection présidentielle, par leur capacité à présenter un candidat. Une
fois l’élection passée, le partie maj est au service du président.

B) le mandat présidentiel

a l’origine, 7 ans, très long.


La C envisage le cas de l'interruption de ce mandat

1) la durée du mandat
2) cette durée a été régi dans des circonstances particulières. Nombreux ont considéré cette
durée trop longue.
3)
4) a) le septennat et sa remise en cause
5) 20 novembre 1873 : Mac Mahon
6) les républicains maintiendront le septennat :amendement de WALLON.
7) Ce maintient pendant la 3eme république se justifie car la président sera effacé.
8) Pourtant le septennat se trouve confirmé en 1958 dans l'art 6.
9) alors que dès 58 il a des pouvoirs importants. Pq on le garde ?
10)
11) Car le président de la 5eme rep à en charge des intérêts supérieurs de la nation,
fonction d'arbitrage, des pouvoirs forts, et pour assurer cette mission, il lui
faut la durée. Son mandat doit être plus long que celui de l'AN (5ans)
12) les constituants maintiennent le septennat. C'est un septennat indéfiniment
renouvelable. Comme sous la 3eme Rep (une fois sous la 4eme)
13)
14) GDG une fois élus en 1958 au SUI et réélu au SUD en 1965 mais il démissionne en 1969.
15) POMPIDOU fera qu'un seul mandat interrompu par son décès : 1969 à 74
16) VGE → 74 à 81
17) MITTERRAND : 1981-1988 et 1988 à 1995.
18) CHIRAC → un septennat puis un quinquennat.

Arguments contre le 7 :


*trop long + possibilité d'être réélu trop de fois
*pas aussi long dans les autres pays (EU : 4 ans)
*il était inadapté à partir du moment ou le président était élu au SUD (62 : elle renforce la
légitimité du chef de l'état et entraîne l’émergence de se responsabilité politique devant les
électeurs)
cette responsabilité politique exige aussi que le peuple puisse se prononcer à échéance plus
rapprochée. Risque d'être confrontée à une crise comme le 16 mai 1877.
le GDG avait conscience de ce problème.
Solution : septennat à géométrie variable = septennat ponctué de référendums sur des sujets
importants ou le peuple renouvelle sa confiance dans le président. → sorte de présidentielle
renouvelée. GDG a recours en 62 sur le R avec l'élection au SUD et aussi en 69.

son premier mandat réel durera 4 ans : 1958 à 1962. le deuxième mandat commence en 1962 et
prend fin en 1965. en 1965 il est réélue pour 7 ans mais engage sa responsabilité pol par le
référendum de 1969.

avec la conception du R le quinquennat était inutile. Si chaque président avait engager sa


responsabilité pol au cours du mandat, la révisions constitutionnelle ne s'imposait pas.

Mais la C ne pose aucune obligation à recourir au R ni à la dissolution.


Il en est de même de la décision de mettre son mandat en jeu.

Concernant les successeurs de GDG, POMPIDOU a pratiqué qu'une fois le R mais en ne se


servant pas comme question de confiance. Il était défenseur du quinquennat.
VGE : sera le seul président de la 5eme République à avoir pratiqué un véritable septennat de
74 à 81 (sans R, sans coalition)
mais il l'aurait payé par sa non réélection.
MITTERRAND : les septennat ont été fractionné et se sont déroulé de manière identiques :
*d'abord un quinquennat de pleins exercice de 81 à 86 et de 88 à 93.
. Mitterrand -> mandat fractionné et déroule de la même manière avec un 5 de plein
exercice de 81 à 86 et de 88 à 93. Mitterrand succède a un billenat de cohabitation. Il garde
entre ses mains les p qui inscrit ds la constitution qui ne sont pas gelé par les circonstances pol.
Mitterrand sera se conforter au chef de position et dc réélu en 88. Chirac -> scindé en 2 parties :
2 ans de pleine présidence suivie d’un quinquennat de cohabitation déclenche par une diss, dc
des élection legi anticipées.
Ces ex montrent que le 7 compromet la légitimité du pdt en l’exposant a des risques de
cohabitation

1. 2) Le quinquennat
Première tentative fut de Pompidou en avril 73. La procédure pr instaurer le 5 est la procédure
dédiée à cela avec l’art 89 qui sera interrompu par le pdt car elle risquait d’échouer en raison de
l’hostilité de certains parlementaires. Puis 5 fait l’objet d’un consensus -> révision sera faite au
cours de la 3e cohabitation de la 5e rep, sur la base d’un accord du pdt de l’époque Chirac et le
PM socialiste Jospin. Accord nécessaire selon l’art 89. La révision sera ratifiée par R avec 73%
de OUI avec 70% d’abstentions. C° modifiée en 2000 -> avec un 5 renouvelable indéfiniment
et cela sera modifié par une nouvelle révision en 2008 précisant que le pdt ne peut exercer +
que 2 mandats consécutifs.

Pr tiers avantage de la révision -> on a mis en place la coïncidence des mandats présidentiels
et des dep de l’AN -> solution des quinquennat conjoints.

Av du 5 :
• Permettre au peuple d’élire le pdt + souvent comme ds les autres demo euro et aux
USA
• Quinquennat conjoint : il s’agit de rationaliser le calendrier des élection et diminuer les
risques de cohabitation.

Les risque de cohabitation n’est pas pour autant évitée. Certains événement peuvent provoquer
cela -> décès du pdt art 7, démission présidentielle, dissolution d’AN. Cette disjonction expose
un risque de cohabitation. La concordance des mandats sera rétablie par une nouvelle dissolution
consécutive à la nouvelle élection présidentielle.

Inconv du 5 :
• Risque de la banalisation de la fct présidentielle. Il peut avoir tendance à devenir un
super PM, à ne plus être au-dessus aux yeux de l’opinion. Mais cela renforce a
coup sur sa resp pol.

1) l'interruption du mandat
2) la pp solution prévue par la C pour procédé au remplacement du chef de l'état en cas
interruption du mandat : intérims (art 7).
3) l’intérim est assurée en cas d'interruption temporaire ou définitive.
4) Interruption : empêchement. Cet empêchement est constaté à la demande du gouv
par le conseil constitutionnel qui statue à la maj absolue de ses membres (56)
5) l’interruption définitive couvre deux cas :
6) *soit cette interruption est due à un empêchement définitif (ex : maladie chronique qui
empeche le président de continue à exercer ses fonctions. Cette empêchement est
constatée selon la même procédure que précédemment.
7) Mais l'interruption définitive peut aussi être due à la vacance de la présidence. Cette
vacance peut avoir plusieurs causes : décès (POMPIDOU en 1974) cette vacance
peut aussi être due à la démission (GDG 1969), la destitution du président (68)
8) en cas de vacance : pas de procédure particulière.
9) Dans tout ces cas, le remplacement du président de la rep est assuré par l'intérim . Le
délais d'organisation d'une nouvelle élection présidentielle commence à courir.
Selon l'art 7 al4, l'intérim est assuré par le président du Sénat. Mais le
président intérimaire ne peut pas exercer tous les pouvoirs présidentiels prévus
par la Constitution.
10) La constitution fait une distinction :
11) *si le président du sénat assure l'intérim dans le cas d'une interruption temporaire, le
président du sénat ne peut pas recourir à l'art 11 (ref législatif) ni à l'art 12
( dissoudre l'AN)
12) *lorsque l'intérim à lieu en cas d'interruption déf, le président du Sénat ne peut pas non
plus recourir à l'art 11 et 12 mais le gouvernement ne peut pas alors engager
sa responsabilité politique (49), l'AN ne peut pas le renverser (49), le premier
ministre n e peut pas remettre la démission de son gouvernement et la C ne
peut pas être révisée.
13) En 1969, 1974 il s'agissait de deux cas de vacances.
14) 69 : démission de GDG
15) 74 : mort de Pompidou.
16) En cas d’empêcher du président du sénat, l'intérim est réalisé par le gouvernement.

I) la responsabilité du chef de l'état


II) l'irresponsabilité du chef de l'état est un pp monarchique. C'était le cas en France
sous l'ancien régime, dans les monarchies constitutionnelles. Aujourd’hui c'est
le cas dans les monarchies constitutionnelles européennes qui sont des
monarchies parlementaires et qui maintiennent ce pp comme un pp absolu.
( iress politique et pénale)-> le roi peut mal faire.
III) Ce pp a été transposé en Rep parlementaire : lois constitutionnelles de 1875, et
quatrième rep : irresponsabilité politique du président de la rep. Il était désigné
par les chambres mais ne pouvait pas être révoqué par elles pour motifs pol.
Toutefois, cette irresponsabilité pol se traduisait par le contreseing.
Les pouvoirs du président étaient notables. Ça ne poser pas trop de pb.
En revanche, par exception à ce pp de l'irresponsabilité, une responsabilité
exceptionnelle fut aménagée par la C de la 3 et 4 rep : responsabilité limitée à la
haute trahison.
Le texte de 1958 a repris ce dispositif dans sa version initiale.
Ce dispositif a été modifié récemment. (2007)
la C de 1958, reconnaît des pv importants au chef de l'état et des pouvoirs qualifiés de pv
propres dépourvus de tout contreseing. La resp pol ne peut pas être assumée par les ministres.
L'instauration d'une démocratie semi-représentative qui repose que l’élection au SUD, le
recours au Référundun : éléments qui multiplient les possibilités d'engagements de la resp pol
devant les électeurs.
Cette responsabilité pol a donné naissance à une pratique.

1) la responsabilité politique du président devant les électeurs


2) un certains nb d'articles sont considérés. Certains de ces articles se réfèrent à la logique
du régime parlementaire :
Ainsi, celui qui réaffirme le principe de l'irresponsabilité pol du président
devant le parlement (68).
ensuite, art 20, 49 et 50 : ils affirment que le gouv est responsable devant le
parlement.
Art 19 : pouvoirs présidentiels avec contreseing.
Ces mesures doivent être combinées avec d'autres dispositions qui instaurent une
présidence forte dont la logique est différente.
Ces autres dispositions sont l'art 19 qui consacre l'existence de pouvoirs propres
dépourvus de tout contreseing, l'art 6 sur l’élection du président au SUD. Les
deux combinés honorent la logique démocratique puisque celui qui a du pouvoir,
qui exerce des pouvoirs propres doit en répondre devant les électeurs qui lui ont
donné sa légitimité.
3) → des pv réels justifiés par sa légitimité démocratique.
4) Cette responsabilité pol devant les électeurs peuvent être mis en eu de diff manières mais
sa pratique a évolué avec le temps.
5) a) la mise en jeu de la responsabilité pol du président : les mécanismes envisageables
6) - cette mise en jeu peut être faite à l'initiative du président lui-même. Trois cas :
*recours en référendum (11) qui est a à l'initiative du président à condition que
il décide de posé la question de confiance aux électeurs à cette élection.
7) *recours à la dissolution de l'AN (12) : qui est entre les mains du président de la Rep.
Elle provoque des élections législative anticipées et qui peut être utilisé comme un
appel au peuple.
8) *lorsque le président est candidat à sa réélection.
9) - L'engagement de la resp pol n'est pas seulement entre les mains de celui-ci. Elle peut
être à l'initiative du peuple. En effet, c'est le cas lors d'élections législatives
dont le résultat peut crée une situation de cohabitation.
10) - La mise en jeu de la responsabilité du président peut être à l'initiative de l'AN : lors du
vote d'une motion de censure contre le gouvernement qui à le soutien du
président de la Rep.
En période normale(présidentialisme maj), cette motion s'adresse indirectement
au président de la Rep, elle n'a aucun sens en période de cohabitation ( maj
pré et parl sont diff).
En cas de motion de censure contre son gouv, si le président joue le jeu, il
demande au peuple d'arbitrer ce conflit en procédant à la dissolution de l'AN.

1) b) une pratique fluctuante


2) 2 période : gaullienne et post-gaulienne
3) gaullienne  : cette période se caractérise d'abord par l'émergence et le développement
de la resp pol du président devant les électeurs. Cette responsabilité est alors
engagée par le chef de l'état lui-même. Il va recourir aux trois procédés évoqués :
Il va être candidat à sa réélection en 1965, il va recourir au R comme une
question de confiance en 1962 et en 1969. enfin, il va recourir au droit de
dissolution comme une question de confiance et il va y recourir dans des
contextes différents :
*il l'utilise de manière classique : suivant une logique parlementaire comme
faisant suite à une crise ministérielle. 1962 : le gouv de Pompidou est renversé,
la dissolution consiste à demandé aux électeurs d'arbitrer le conflit entre lui
et l'AN.

4) En 1968, après les éventements de mai, il utilise aussi la dissolution mais elle vise une
AN qui n'est pas hositlle vis à vis du président. Il faut renforcer le pouvoir face à
la rue. La dissolution est moins efficace. Si le résultat est négatif ( si les élections
renvoie une maj défavorable au président). Mais si le résultat est positif : pas
toujours soutient au président.
5) Le GDG à toujours explicitement engagé sa responsabilité pol.
6) → émergence de la resp pol du président devant les électeurs et s'accompagne d'un
effacement de la responsabilité pol du gouv devant le parlement. Pq ? Parce
que il y a eu un seul cas de motion de censure votée contre le gouvernement à
l'initiative de l'AN. (gouv de Pompidou)
post-gaulienne  :
les modalités de la responsabilité pol vont évolués dans sa mise en jeu et dans ses conséquences.
*L'AN ne parvient plus à censurer le gouvernement du président de la Rép.

*La responsabilité du président sera mise en jeu à l'initiative des électeurs. Lors des
élections lég en 1986, puis en 1993 qui ont produit deux cohabitations.

*quant à la mise en jeu à l'initiative du président, il y a un recul, et il y a une raréfaction de


la mise en jeu de sa responsabilité à l'initiative de lui-même. Le R a été utilisé très rarement
et dans tous les cas ou il a été utilisé il ne l'a plus été comme question de confiance. (le ref pour
la constitution de l'UE du 25 mai 2005 : chirac n'a pas mis en jeu son mandat et le non
l'emporte : conséquences mais il ne démissionne pas.)

*la dissolution de 1997 a débouché sur une cohabitation provoqué par le président de la
Rep.
Conséquences : ni MITTERAND, ni CHIRAC se sont considérés comme désavoué par le
peuple. Ils ont voulu voir un désaveux de la maj parl et non pas du président lui-même. Ils
s'appuient sur le SUD et le fait qu'ils étaient élus pour 7 ans et donc ils ont considérés qu'ils
pouvaient de maintenir.
Cela dit, en 86, en 93, en 97 la désaveux pop a été entendu, le président de la rep a accepté
de joué le jeu parlementaire en désignant un premier ministre issu de la maj parlementaire
et donc en acceptant que les pv présidentiels soient temporairement réduit mais la démission n'a
pas été maintenue.
La candidature à une réélection reste le seule procédé par lequel le président engage sa resp pol.
Ceci a une incidence sur le quinquennat.

Que ca soit en 1988, 2002 (quinquennat de cohabitation) a chaque fois, le président de la rep
sortant l'a emporté sur son rival qui était le premier ministre.
Au sortir d'une cohabitation, a chaque fois, le président l'emporte.

Il y a eu une concurrence des responsabilité pol : celle du premier ministre et celle du


président. Leurs comportements durant la cohabitation ils ont a en répondre devant les électeurs.
Même dans une période de cohabitation, ce qu'il soit faire, il aura a en répondre devant les
électeurs. Il reste responsable devant les électeurs.
Quelque soit le contexte politique, cette responsabilité pol du président existe. Parce que elle
découle de son mode de désignation. (SUD). Dans tous ces actes, ils doit en répondre devant
ses électeurs.le réforme de 1962 a même modifié les pouvoirs avec contreseing : double
responsabilité pol : assumée par le premier ministre devant l'AN et assumé par le président
devant les électeurs.
Cohabitation : les pv sont gélés mais le président doit tjrs répondre de ses actes.

1) le statut juridictionnel du chef de l'état


2) dispositions initiales et leur interprétation que la C a consacré pour responsabilité pour
haute trahison.
La C a constaté l'absence d'une responsabilité pénale pendant toute la durée
de son mandat.
a) l'exception d'une responsabilité pour haute trahison de 1958 à 2007 (ancien art 68)
l'art 68 de la C disposait que «  le président de la rep n'est responsable des actes accomplis dans
l'exercice de ses fonctions qu'en cas de haute trahison. Il ne peut être mis en accusation que par
les deux Assemblées statuant à la maj absolue et il est jugé par la haute cour de justice. »
→ formule négative qui rappelle l'irresponsabilité devant le parlement. Exception pour ses
actes en cas de haute trahison. (prévu aussi 3 et 4 rep)
cette responsabilité pour haute trahison n'était pas une responsabilité pénale mais « politico-
pénale » en raison de la nature de la haute cour de justice et en raison de la notion de haute
trahison.
Notion de haute trahison : définie nulle part. Comme pas définie dans le code pénal ce n'était pas
une infraction pénale ( pp de la légalité des délits et de peines). Incertidue sur sa signification.
La doctrine a tenté de donner une définition matérielle.
Diff propositions ont été faites :
* manquement du président aux devoirs de sa charge ( par exemple : refus de promulguer une
loi)

haute cour de justice : ce n'était pas une véritable juridiction mais une Assemblée politique.
Composé d'homme politiques des deux chambres.

b) l'absence de responsabilité pénale ou l’inviolabilité présidentiel


art 68 ne portait que sur les actes accomplis dans l'exercice de ses foncions. En raisonnement
a contrario permettait de déduire que le président devrait être considéré comme un citoyen
ordinaire devant répondre de ses infractions pénale. Il devrait en répondre devant un juge de droit
commun.
Responsabilité pour tout crime ou délit commis avant, pendant son mandat. Mais si c'était
pendant, à la condition que l'acte fut détachable de la fonction présidentielle.
Pourtant ce n'est pas du tout interprétation qui a été donné par le CC et par la C de Cass.

interprétation du CC : décision 22 janvier 1999 à propos de la ratification d'un traité


international. Dans cette décision, le CC aborde le sujet, il livre son interprétation de la C
« pendant la durée de ses fonctions, la responsabilité pénale du président ne peut être mise en
cause que devant la haute cour de justice selon les modalités fixées par l'art 68 de la C.
→ le président peut voir sa resp pénale engagée pour des faits extérieurs et antérieure à sa
fonction mais le président, bénéficierait d'une certaine protection : elle est jugée par la haute
cour de justice et non pas par le juge pénal ordinaire.
→ pas d'immunité pénale mais privilège de juridiction.
Interprétation de la cour de cass : CHIRAC (détournement de fond avant son mandat et en cours
du premier mandat présidentiel).
Arrêt 10 octobre 2001 : elle considère que la haute cour de justice n'est compétente que pour
connaître des actes de hautes trahison commis dans l'exercice de ses fonctions et que les
poursuites pour tous les autres actes doivent être exercés devant les juridictions pénales de
droit commun mais elles ne peuvent pas être exercées pendant la durée du mandat.
La prescription de l'action public est suspendue. Immunité pénale temporaire du juridiction.
La position du CC ne s'imposait pas à la cour de cass. Pourtant, l'art 62 de la C dit que les
décisions du CC s'imposent aux pouvoirs publics, à toutes les autorités administratives et
juridictionnelles.
Cette situation était très pb et ce débat devait être clarifié. D'où la révision constitutionnelle

i) la révision constitutionnelle du 23 février 2007


nouveau art 67 et 68. une réflexion est menée par CHIRAC.
Le nouveau texte offre au chef de l'état durant son mandat une immunité juridictionnelle
absolue.
Mais cette immunité comporte deux contre parties :

*67 : reprend la position de la CC : à la fin de son mandat, il répondra de ses actes hors
fonction devant les juridictions pénales ordinaires.

*S'agissant des autres actes, (fonction présidentielle) la haute cour de justice et la haute
trahison sont supprimés au profit d'une procédure nouvelle (68).
la destitution peut être prononcée par le parlement constitué en haute cour mais pour destitué
le président de la rep il faut que le président est manqué à ses devoirs manifestement
incompatible avec l’exercice de son mandat.
Procédure : l'AN comme le Sénat vote une résolution pour la réunion de la haute cour. Cette
résolution doit être adoptée à la maj des tiers des membres composant chaque chambre.
(c'est la plus forte maj)
ensuite, les deux chambres constituées en haute cour vont statuées sur la destitution à la maj des
deux tiers des membres composant chaque chambre.

Manquement manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat : formule plus large que
la notion de haute trahison.
(violation de la C, tout acte incompatible avec la poursuite de son mandat, infraction pénale,
événement de sa vie privée qui est tellement grave qu'il ne peut pas continuer à exercer ses
fonctions)
il peut y avoir un risque en période de cohabitation exercé sur le chef de l'état.

LES ATTRIBUTIONS PRESIDENTIELLES


Leur importances traduisent la place prépondérante du président. Le titre II lui est consacré.
Alors que dans la C de 46 c'était le titre 5.
il y a un certains nb d'articles : 5 → défini la fonction présidentielle, il assure par son
arbitrage le fonctionnement régulier des pv publics ainsi que la continuité de l'état, il est
garant de l'indépendance national, du terri et du respect des T.
notion d'arbitrage : ambiguë : destiné à rassurer les nostalgies du régime P. référence à
Constant.
C'est un terme à géométrie variable.
Cette fonction d'arbitrage, le président l'exerce seul et l'exerce qqlsoit la maj parlementaire,
qqs le contexte politique. Cet arbitrage, il va l'exercer avec un certains nombres d'outils, il va
s'appuyer sur les pouvoirs présidentiels. Et ces pouvoirs on en distingue deux catégories :

*les pouvoirs classiques d'un chef d'état parlementaire qui sont sous la cinquième rep des
pouvoirs importants avec contreseing du PM et M.
*pouvoirs propres : innovations de la cinquième rep, ils ne correspondent pas à la logique
parlementaire car ils sont dépourvus de tout contreseing.
Arbitrage repose sur ces deux cat de pouvoirs.

A) les pouvoirs propres


l'existence de pv dépourvus de tout contreseing est prévu à l'art 19. ils correspondent à des
actes politiquement importants. Des actes qui sont pris rarement. Ce n'est pas le quotidien de
la fonction présidentielle. Ils correspondent à une limitation corrélative des pouvoirs avec
contreseing.
Ce pp rompt avec les anciennes rep.

Pour exercer son arbitrage, le président dispose de certains pouvoirs propres à l'égard du
premier ministre, du parlement, face au peuple et en ce qui concerne le CC, il dispose de pv
de crise en cas de circonstances exceptionnelles.

1) le président de la Rep et le PM
2) art 8 al1 : le président de la rep nomme le premier ministre et il met fin à ses
fonctions sur la présentation de celui-ci de la démission du gouv.
3) a) nomination du PM
4) aucun investiture.
Art 8 al1 : aucune condition de nomination. Puisqu'il n'y a aucune condition, le
PM procède de la seule volonté du chef de l'état, pas de consultation préalable,
aucune obligation de choisir un parlementaire, un chef de parti, un homme
politique. Il choisit qui il veut
mais condition : que le PM puisse disposer de la confiance de la maj parlementaire.
Confiance sans laquelle, le PM ne peut pas se maintenir.
En période normale, le choix du PM relève du pv discrétionnaire du Président de la rep
la marge de manœuvre du président est plus réduite en période de cohabitation. Chirac a été
premier ministre en 1986. 1993 Mitterand choisi Balladur.

b) la procédure de l'art 49al1


« le PM engage devant l'AN la responsabilité du gouv sur son programme ou sur une
déclaration de pol générale ».
cette procédure n'est pas automatique, ni obligatoire. C'est une faculté. Aucun délais de fixé.
En outre, il faut une délibération préalable du conseil des ministres. Le gouvernement est donc
présumé avoir la confiance de l'AN.
Et donc c'est à l'AN de prouver le contraire ( prouver que cette confiance n'existe plus en
votant une motion de censure).
La légitimité du PM procédé avant tout du président de la Rép depuis 1962.
2)le président de la rep et le parlement
le président à trois pouvoirs :
*droit de message (18)
*droit d'entrée et de parole (18)
*droit de dissolution(12)
a) le droit de message (18)
Contrairement aux rep précédente, le message porte la seule signature du chef de l'état.
→ procédé traditionnel en France. Il se pratique juste après l'élection du président par un
message dans lequel il expose les grandes lignes de son programme mais il peut y avoir
recours au cours de son mandat à des occasions importantes ( par exemple GDG,
MITTERAND : déclenchement de la guerre du golfe)
permet au président de marquer sa présence dans des moments difficiles
ces messages sont lus par les présidents des deux assemblées ou par un ministre.
b) le droit d'entrer et de parole dans les A(18)
c'est un accès direct. Droit du président de venir s'exprimer oralement devant le
parlement. Le parlement est réuni en congrès (18 al2)
cette intervention peut débouché sur un débat mais sans vote et hors la présence du
président de la rep.
Réforme qui va dans le sens de la présidentialisation du régime. Présidentialisation accrue grâce
au quinquennat. Montre bien que le président détermine et conduit la pol de la nation et non pas
le gouv comme le dit l'art 20.
Le président peut présenter son programme de gouvernement.

i) le droit de dissolution
ii) art 12 de la C – met fin au mandat de l'AN avant son terme. Convocation des
électeurs pour élire une nouvelle assemblées. Le Sénat ne peut pas être
dissout. Ce qui est conforme à la logique du régime parlementaire selon laquelle
seul peut être dissoute l'AN qui est en mesure de renversé le gouv.
(4eme rep : paralysie du droit de disso ce qui favoriser l'instabilité
gouvernementale) d'ou l'idée de ne poser plus aucune condition.
Elle est décrochée de toutes crises gouvernementale. Pas de conditions d'une
crise ministérielle.
Cependant, Il y a des conditions de formes que la C a posé :
*le président doit procédé à une obligation de consultation préalable : avis
simple
*12 : le président ne peut pas dissoudre dans un délais inférieur à un an après
des élections législatives qui seraient consécutives à une précédente dissolution.
( pr eviter les dissolutions à répétition)
* après la dissolution, de nouvelles élections legi doivent avoir lieu dans un délais
de 20 à 40 jours après la dissolution.

iii) Limites :
*président du sénat qui n'a pas le droit de dissolution.
*Le président ne peut pas dissoudre lorsqu'il prend et exerce les pouvoirs de
crises

iv) cela permet d'affirmer que sous la 5 eme rep, la dissolution est multifonctionnelle. Elle
permet d'établir une typologie fonctionnelle de la dissolution. La dissolution peut
avoir 4 fonctions :

*la dissolution sanction (=fonction classique en régime parlementaire, réponse à


un renversement du gouv)
*la dissolution référendum : déclencher non pas en raison d'une crise mais pour
résoudre une crise dans l'opinion, elle permet de recourir au peuple pour établir
la preuve de l'existence d'une maj présidentielle. Équivalent du R et de la question
de confiance-> cas de diss de 68 après les événements de mai avec GDG)

*la dissolution tactique ; destinée à renforcé la maj parl en place en avançant


la date des élections legi parce que les sondages sont favorables. Risque : perte
de voie contraire au but recherché ex : 1997.
v) *la dissolution consécutive à l’élection présidentielle : à l’époque du septennat.
Permettant au président de la rep de faire coincidé mal parle et maj
présidentielle sans quoi il ne serait pas en mesure d'appliquer le programme sur
lequel il venait d'être élu. Cas en 81 et 88.
vi) 2) le président et le peuple
vii) le référundum légi (11).
viii)l'article 72-1 de la C concerne le Référendum local. L'arti 53 qui concerne le
référendum d’autodétermination. Mais aussi 76 qui concerne le R relative à la
nouvelle Calédonie.
89 : révision constitutionnelle et l'art 11 concerne la matière législative.

ix) On les relient à l'art 3 : «  la souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce
par ses représentants et par la voie du référendum. »
x) art 11 : référendum législatif : relève des pvs propres du président. Il constitue une
des grandes innovations de 58.

a) l'objet de l'article 11
sous demande du gouvernement, le président peut demander le Référendum.
Ce dispositif permet de court-circuité le parlement, il permet de faire directement par le peuple
un projet de loi sans intervention des Assemblées.
Le projet de loi sera soumis directement au peuple : référendum de substitution. Ce
référendum concerne le domaine de la loi ordinaire et organique. Mais pas de lois
constitutionnelles.
Sa consécration dans la constitution apparaît comme un correctif pour éviter la trop grande
importance du parlement et donc éviter la souveraineté parlementaire.

Instrument de la démocratie semi-directe qui est greffer sur un dispositif d'une démocratie
représentative qui avec d'autres éléments (élections du chef de l'état au SUD) montre que la
5ème République est un système de participation originale : semi-représentative.

En effet, avec ce R on a une procédure législative alternative, parallèle à celle qui est la
procédure ordinaire des lois organiques.
Alternative à la procédure 46 .
la Constitution de la 5ème république a fait de ce procédé un instrument d'arbitrage entre
les mains du chef de l'état d’autant plus que c'est un pouvoir propre.
b) le déclenchement du référendum
al 1er : l'initiative référendaire : elle n'appartient pas au président de la Rép.
Elle appartient au gouvernement et aux Assemblées parlementaires.
Le gouvernement : il peut avoir l'initiative d'une procédure référendaire mais ce doit être
durant les sessions parlementaires. Cette exigence que les parlements soient en session c'est
pour permettre aux assemblées de prendre position sur le déclenchement d'un R et de
censurer le gouvernement ( voter une motion de censure → 1962)
la loi de révision du 4 aout 1975 rajouter une exigence : à cette occasion, le premier ministre
fasse une déclaration suivant d'un débat devant chaque Assemblées mais cette déclaration n'est
pas suivi d'un vote.
Si le gouvernement à l'initiative du déclenchement de cette procédure, jusqu'à présent, les
projets de lois a toujours été d'origine présidentielle.
En période de cohabitation, les forces s'équilibre, le premier ministre peut ne pas tenir
compte de vœu du président de la Rép et inversement, le président de la rep peut ne pas
donner suite à un projet qui vient du premier ministre.
Aux assemblées : sur une motion conjointe càd proposée et votée par chacune des
Assemblées.

Mais il faut relativiser :


*parce que l'art 11 prévoit que le Référendum peut porter que sur des projets de lois et non pas
sur des propositions de lois. L'initiative parlementaire ne peut porter sur un projet déjà
formuler par le gouvernement. Projet que le parlement estime souhaitable à soumettre à
référendum.

*argument de bon sens, il est peu probable que les parlementaires aient l'initiative car l'art
11 a pour objet de court-circuité le parlement.
*il faut que les A soient d'accord
*il faut que le président soit d'accord pour soumettre le R. la décision finale appartient au
seul président de la Rép. Si il n'a pas l’initiative, il a le dernier mot.

Au terme de l'art 11, la décision finale lui appartient et est dispensée de tout contreseing.
C'est un pv propre du chef de l'état qui peut décider de donner suite ou non à l'initiative
gouvernementale ou parlementaire.

i) le domaine d'application du référendum


ii) le référendum de l'art 11 à un champ d'application restreint :

Il peut s'agir d'un R sur l'organisation des pouvoirs publics.


Il peut s'agir pour ce référendum d'obtenir l'autorisation du peuple pour
opérer la ratification d'un traité qui aurait une incidence sur la fonction des
institutions.
Art 11 renvoie à 54 de la C qui agissent ensemble. En 1972, le conseil d'état
ratifie l'élargissement de la CEE au RU, en 1992, la France a ratifié le traité de
Maastricht sur l'UE, en 2005 a été organisé un référendum en vu de délivrer
l'autorisation de ratifier un traité portant constitution de l'UE.
iii) Troisième domaine: adoption par référendum des réformes relatives à la pol
économique et sociale, environnemental et au service public. → élargissement
du domaine du Référendum.
Santé, éducation, fiscaltié. Mais l'élargissement n'est pas si important qu'on le
croit. Car il s'agit d'adopter DES REFORMES.
En 1984, MITTERAND avait proposé de révisé l'art 11 en élargissant son
champs d'application en utilisant l'art 89. pour inclure dans l'art 11 « les
garantis fondamentales des libertés publiques » → figure à l'art 34. mais la
procédure ne fut pas mener jusqu'à son terme en raison de l'opposition du Sénat,
qui a un poids important.
Il n'y a pas des questions de société dans le domaine du référendum. Donc pas
possible d'utiliser le référendum pour le mariage pour tous, le pacs.

d) l'utilisation du Référendum
iv) 8 référendums organisé sur la base de l'art 11.
4 par le GDG :
*8 janvier 1961 sur l’autodétermination de l'Algérie : 75% de oui
*8 avril 1962 : accord d'évian : indépendance de l'Algérie : 90,7% oui
*28 octobre 1962 : élection au SUD du président : 62%
*27 avril 1969 : création des régions et la transformation du Sénat ( affaiblir
le Sénat) : négatif à 53%
POMPIDOU :
*23 avril 1972 : entrée du RU et du Dannemark dans la CEE : 67,7%
v) MITTERAND :
*6 novembre 1988 : l'adoption de dispositions relatives à l’autodétermination en
nouvelle Calédonie. → 80%
*20 septembre 1992 : traitée de Maastricht sur l'UE: 51%
CHIRAC :
29 mai 2005 : ratification du traité sur la C européenne : négatif à 55%
vi) le réferundim de l'art 11 est une arme démocratique et anti parlementaire mais il peut
aussi être efficace en terme de légitimité pour celui qui en a la maîtrise
( président).
vii) C'est aussi un instrument d'arbitrage. Cependant, depuis l'echec de 69, le Référendum
est moins fréquent et + objective → plus de question de conf comme
personnalisation.
viii)En période de cohabitation : Référendum peu probable. Si c → 2 responsable :
président et premier ministre soient d'accord sur une consultation populaire mais
aucun des 2 pourrait en tirer profit pour la légitimité. En cas de tensions entre les
deux têtes de l'exécutif, le premier ministre pourrait saisir le président d'une
proposition officielle pour le mettre en différent vis à vis de l'opinion si le
président ne veut pas de Référendum.

i) 4) les pouvoirs exceptionnels de l'art 16


ii) l'art 16 trouve son origine dans la pensée du GDG plus précisément dans le discours de
Bailleux en 46
iii) a) les justifications de l'art 16
« lorsque les institutions de la république, l'indépendance de la nation, sont
menacés et que le fonctionnement régulier des pv publics constitutionnels est
interrompu, le président prend les mesures exigés par ses...... »

iv) *l'expérience passé : le GDG s'est inspiré du passé : celle de la fin de la 3ème Rep,
Lebrun n'était pas en mesure de s'opposer et démissionne → il faut donner au
président, un pouvoir de décision pour faire face quand la nation est en péril.
v) *pouvoir de crise fonctionne dans d'autres circonstances. La perspective d'un conflit
international avec déclaration de guerre peu probable.
Les hypothèses les + probables : tentative de coup d'état, attaque terroriste
vi) *il s'agit pour l'art 16 de restaurer une sorte de dictature à la romaine (= càd
d'opérer une concentration du pouvoir d'état entre les mains d'un seul. Une
confusion des pouvoirs mais de manière temporaire dans un délais de qql
mois, temps nécessaire pour rétablir la situation).

L'art 16 présente un double intérêt : → double cadre


vii) * il fournit un cadre juridique, une rationalisation des pouvoirs de crise dans leur
déclenchement.
*vise les cas où le droit applicable est dépassé. Il est nécessaire de prendre
des mesures adaptées. Éviter l'adoption de mesure arbitraires.
viii)b) les conditions de sa mise en œuvre
ix) conditions de fonds :elles sont cumulatives ce qui rend la mise en œuvre + difficile.

*il faut qu'il y est une menace grave et immédiate. Cette menace doit porter sur
les institutions de la république ou bien l'intégrité de la nation,
indépendance de la nation.
*la menace doit d’accompagné d'une interruption dans le fonctionnement
régulier des pv publics constitutionnels : le gouv ou parlement ne seraient plus
en mesure de statuer.
Cette condition peut néanmoins s'apprécier dans les faits de manière + ou moins
adaptées.
x) → président qui apprécie si les conditions sont réunies (ou président du sénat si
intérim)
xi) L'art 16 a été appliqué une seule fois en avril 1961 lors d'une tentative de coup d'état.
Et le GDG a estimé que les conditions de fonds était satisfaits. Il y avait une
menace grave et immédiate sur les institutions républicaines ( volonté de
renverser les autorités constitutionnelles)
pour que la seconde condition soit satisfaite : est ce que les pv publics ne
pouvaient t-ils pas exercer leur autorité pleine et entière ?

Il n'existe aucun contrôle sur l'appréciation présidentielle de ces conditions de


fonds, pas de contrôle juridictionnel du CC.
S'agissant du conseil d'état, le CE s'est déclaré incompétent pour juger de la
décision de recourir à l'art 16.
arret du 2 mars 1962 : RUBIN DE SERVENS
xii)
xiii)condition de formes : 2 : elles sont cumulatives
xiv)*consultation du premier ministre, des présidents des deux A et du CC.
Mais cet avis ne lie pas le président.
L'avis rendu par le CC est publié au JORF → conséquence :
si l'avis est négatif, le déclenchement de l'art 16 pourrait conduire au
déclenchement de l'art 68 donc destitution du chef de l'état.

Hypothèse de l’impossibilité matérielle de procéder à cette consultation en


raison de la paralysie des autorités en causes. Donc on emplois la théorie de la
force majeur : le président serait dispenser d'accomplir les formalités de l'art 16.

*après cette consultation, si le président veut toujours recourir à l'art 16 il


doit en informer la nation par un message. → dépourvu de tout contreseing,
c'est un pouvoir propre.

c) l'application de l'art 16
xv) l'art 16 cause plusieurs problèmes importants :
*quelles sont les décisions que le président peut prendre dans le cadre de l'art
16  une fois que celui-ci est activé  ?
Il peut prendre des mesures qui ne relèvent pas de sa compétence : dépourvu
de tout contreseing.
-il peut se substitué au parlement en intervenant dans le domaine de la loi.
-il peut se substitué au gouvernement prenant des mesures qui relèvent du pv
réglementaire.
-il peut se substituer à l'autorité judiciaire
mais le CC doit être consulté pour chaque mesure. Mais ces avis ne sont pas
publiés. L'opinion ne sera pas informé sur le moment des réserves du CC.
Toutefois, ces avis seront susceptibles d'être publiés plus tard. Et donc
permettre d'établir la responsabilité du président sur la abse de l'art 68.
l'art 16 réalise par les mesures qui le président peut prendre, une confusion des
pouvoirs au sein du président art 16 → C dans la C.

le président peut il faire ce qu'il veut et porter atteinte aux libertés fondamentaux ?
Non, art 16 offre des conditions spéciales.
xvi)
L'art 16 pose des limites :
*le président prend LES mesures exigées par les circonstances. Son seul obj
est de rétablir la situation antérieure, rétablir une situation normale.
*durant la période d'application de l'art 16, le président ne peut pas
dissoudre l'AN. Art16.
*les mesures prises par le président qui relèvent du domaine de la loi, sont
contrôlées par le CC mais pas dans l'exercice de sa fonction juridictionnel mais
seulement dans sa fonction consultative.
*les mesures prises par le président qui relèvent du domaine réglementaire,
elle sont vraiment susceptible d'être annulées par le conseil d'état.
*si le président prenait d'autres mesures que celles qu'exigent les
circonstances, il ferait alors un usage arbitraire de ses pouvoirs et il engagerait
sa responsabilité sur la base de l'art 68.
xvii)
xviii)
conséquences de l'art 16 sur les rapports entre les pv publics  ?
*le parlement se réunit de pleins droits càd sans convocation art 16 al4.
*l'AN ne peut pas être dissoute 16al5

xix)quel doit être le délais d'application de l'art 16  ?


*son application prend fin quand une des conditions de fond n'est plus
satisfaite. (23 avril ou 29 septembre 1961)
*certaines des mesures prises ont été maintenus par la suite càd son rester en
vigueur même après la fin de l'application de l'art 16.
xx)
maintenir l'art 16 était nécessaire, il fallait revoir sa rédaction.
Le comité de révision de la C a proposé de répondre à ses deux problèmes et à
proposé deux solutions :
*pour contrôler le délais de l'art 16, il propose la saisine du CC soit par le
président de la rep soit par le président de chaque assemblées pour que le CC
constate que les conditions de l'art 16 ne sont plus réunies.
*il propose que le CC fixe pour chaque décision prise un délais maximum
pendant lequel elle pourrait continuer à s’appliquer → détermine pour chaque
mesure, la date à laquelle elle ne pourrait plus produire d'effets.

i) Puis, commission Balladur et la révision du 23 juillet 2008 apporte une réponse. La


révision touche l'art 16 Mais va moins loin que ce que voulait le comité.
La révision de 2008 n'aborde que le premier problème.

ii) La révision prévoit la saisine du CC par le président de l'AN ou du sénat ou par 60


députés ou sénateurs pour apprécier les conditions de fonds. Mais cette saisine
est facultative en étant possible après les 30 premiers jours de l'art 16. la
saisine pourra se faire de pleins droits après les 60 premiers jours donc auto-
saisine pour le CC lui-même après les 60 jours de l'application 16.
puis après saisine à tout moment elle est donne qu'un avis.
Cette avis est publié. Si il n'est pas suivi peut être engagé l'art 68.
pas de contrôle possible pendant les 30 premiers jours.

1) le président de la République et le CC
les pv à l'égard du CC sont de deux ordres.
2) *le président nomme 3 des 9 membres du CC dont le président du CC et cela pour 9
ans → art 56al1.
*il peut saisir le CC afin qu'il juge de la conformité d'une loi à la C → 61 (entre
le vote de la loi et sa promulgation)
*il peut saisir le CC afin qu'il juge de la compatibilité avec la C d'un accord
international non encore ratifié. 54.

3) conclusion sur les pouvoirs propres : dépourvus de tout contreseing, sont susceptibles
d'engager sa responsabilité. La période de cohabitation à des incidences sur 3 de
ses pouvoirs propres qui seront gelés : 8al1 (choix du premier ministre),
recours peu probable à l'art 11, recours peu probable à l'art 12.
4) B) les pouvoirs partagés
le texte de référence, art 5 défini la fonction présidentielle et fonde les pouvoirs
présidentiels. Et art 19 : il nous dit « les actes du président autre que les pv
propres sont contresigné par le PM et le ministre responsable.
Art : 19 les pouvoirs propres sont l'exceptions et les pouvoirs avec
contreseing sont donc la règle.
Sous les III et 4 tous les actes étaient soumis à l'exigence du contreseing.
Ils étaient importants.
En raison de la prépondérance du président du conseil les pv présidentiels étaient
formelles.
Le présient accordé sa signature des que le gouvernement la lui demandait.

Sous la 5ème Rep, les pouvoirs avec contreseing n'ont pas du tout la même
signification ni la même portée.cela pour plusieurs raisons :
*comparé aux pouvoirs propres qui ne permettent d'intervenir rarement,
Les pouvoirs partagés correspondent à une intervention quotidienne des
affaires de l'état. Actif en permanence.

*le contexte de la 5ème rep : ces pvs partagés sont entre les mains d'une
autorité qui a des pouvoirs propres et qui a une légitimité du à l’élection au
SUD.

*le contreseing : que signifie t-il ? Dans une logique parlementaire, ceux qui
donne le contreseing endosse la responsabilité des actes pris par le président
devant le parlement.
Ceux qui donne le contreseing ne sont pas des co auteurs de la décision.

5) → il ne faut pas les négliger.

En période normale (présidentialisme majoritaire), si il faut le contreseing, il sera


automatique. Le premier ministre et le sien, le gouvernement est le sien.
C'est une simple formalité administrative. Les pouvoirs partagés se
rapprochent de pouvoirs propres. L'influence du président dépasse l'étendue
des seuls pv propres.

En période de cohabitation, le contreseing n'est plus une simple formalité


administrative.
Le contreseing retrouve toute sa portée, la signature sera plus difficile à obtenir.

Cela vaut des deux côtés, si les ministres refusent leur contreseing, le président
peut refuser sa signature
→ les pv partagés vont donner au président un pouvoir de surveillance, de
négociation, de blocage, un véto.
→ peut ralentir l'action du gouvernement.
PM et gouvernement récupèrent l'intégrité de leur attributions
constitutionnelles mais l'esprit de la Constitution exige le concours des
légitimités : légitimité présidentielle et parlementaire.
6) En cohabitation, la collaboration des pouvoirs se fait au seins même de l'exécutif.
ON NE PEUT PAS PARLER DE REGIME MONISTE

que recouvre les pouvoirs partagés ?


Toutes les décisions qui ne sont pas classables dans la catégories des pouvoirs
propres.

1) les pouvoirs partagés dans le domaine exécutif


2) il y a un pouvoir de nomination et d'intervention du président dans l'activité
gouvernementale.
3) a) le pouvoir de nomination
il s'agit de la nomination des ministres ( PM : pouvoir propre).
Art 8 al2 : nomination des ministres + autre membre du gouvernement.
Nécessite le contreseing du PM. L'al 2 précise que cette nomination est faite sur
proposition du PM.
En période normale, les ministres du gouv relèvent de la volonté présidentielle.
en période de coahabition le commun accord se révèle nécessaire. Et le président peut s'opposer à
un certain nv de nomination
président garde un pouvoir prépondérant pour la nomination de certains ministres, cest des
secteurs ou la responsabilité est particulière même en période de cohabitation → ministre des
affaires étrangères et défense nationale.

Il nomme aux emplois supérieur de l'état :


art 13 de la C reconnaît au chef de l'état la compétence de pp dans la matière, le PM ayant qu'une
compétence d'attribution .
Trois cas :
*des plus hauts emplois pourvu en conseil des ministres:emploi à la discrétion du pouvoir
exécutif, « fonctionnaire politique ». la liste figure dans la C art 13 al3. ( préfet, ambassadeur)
nommé sur proposition du PM, l'accord du président est indispensable même en période de
cohabitation. On peut dire en période de cohabitation que l'art 13 est l'une des principale
arme de résistance du chef de l'état.

*pourvus en dehors du conseil de ministre par un décret présidentiel contresigné : pour certains
emplois, une procédure particulière est prévue par la C, art 13 al5.
Il s'agit d'emploi dans les fonctions qui ont une garanti des droits et libertés ou la vie éco et
sociale de la nation. Le pv de nomination du président s'exerce après avis public de la
commission permanente compétente de chaque assemblée.
Le président ne peut pas procéder à la nomination lorsque l’addition des votes négatifs
dans chaque commission représente 3/5.
le président qui est sur de sa majorité n'a pas véritablement de souçi à se faire. En période de
cohabitation ça peut réduire la marche de manœuvre du président.
Cet exigence n'est pas très contraignante pour le chef de l'état.
Cette procédure ne s'applique que dans des cas particuliers. Ex : s'applique pour la nomination du
défenseur des droits, membres constitutionnels, nomination des deux personnalités que le
président doit nommer pour le conseil de la magitrature.

question :
diff entre motion et question de confiance
motion de censure est à l’initiative de l'A et la question de confiance est à l'initiative du chef du
gouvernement.
Sous la III rep comme aucune rationalisation, sous la 4eme, différent, le président du conseil
seul pourra seul enagager la resp de son gouv.
A partir de felix gaillard, les mécanisme sont liés : si on prend la question de confiance ; elle
peut être posée sur un texte et la seule façon dy répondre c'est de voter une motion de censure.
Il est plus difficile d'avoir un renversement du gouv.

Quinquennat conjoint  : lorsque la réduction du mandat présidentiel à été adopté, on a du faire


en sorte d’éviter une cohabitation, faire en sorte que le quinquennat des A et du président
coïncide.

Septennat à géométrie variable  : vient de VODEL : càd septennat séquensable : fragmenté soit
en ayant recours au Réferendum, réelection.

Droit de message  : veille tradition, en france, le président ne lie pas le message, il le fait lire par
un des président ou par le garde des sceaux, ce message peut être porteur de choses importantes
(Mitterand ou il énonce des règles de la cohabitation)
droit de parole  : il s'exprime oralement il peut présenter un élément de son programme.
Pv partagé avec contreseing
Pv propre : dépourvu de tout contreseing
cohabitation  : La cohabitation, c’est avant tout une majorité à l’Assemblée nationale hostile
au président de la République.
→ aux périodes où la majorité présidentielle et la majorité parlementaire sont de
tendance politique opposée.

b) l’intervention du président dans l'activité gouvernementale


il s'agit de déterminer et conduire la pol de la nation.
Cela couvre bcp de choses : initiative des lois (projet de lois), le support financier ( loi de
finance), mesure importante pris par règlement autonome, mesure par voie d'ordonnance,
relation extérieures.
En vertu de l'art 20, c'est le gouvernement qui détermine et conduit la pol de la nation. Il
dispose de la force armée. Pourtant, une partie importante des pv partagés du président le font
intervenir dans l'activité gouvernementale.

Une partie de ces pouvoirs partagés, il les exerce en conseil des ministres qu'il préside.
Selon la constitution, la présidence du conseil des ministres est une attribution du président et
une attribution essentielle prévue à l'art 9.
il est maître de l'ordre de jour du conseil des ministres.

Activité gouvernementale ou intervient le président :


*Nomination de certains fonctionnaires (13al3)
* nomination de certains hauts magistrats sur la base de l'art 13 et 65
* ordonnance art 13 et 38
*décrets réglementaire : relève de la compétence du président, contresigné par le PM.
C'est un pv partagé et il a une compétence d’attribution. Seul les décrets réglementaires
délibérés en conseil des ministres relèvent de la compétence du chef de l'état. Décret hors
conseil des ministres → comp PM.
S'agissant des ordonnances, lorsqu'elles sortent du conseil des ministres ont valeur de
règlements.
Relèvent de la compétence du président.
Mais, comme la président à la maîtrise de l'ordre de jour, et comme il n'est écrit quels sont les
decrets ???? le président à pu accroître son pouvoir réglementaire.
Cette pratique présidentielle est validée par le conseil d'état dans un arrêt le 10 septembre
1992 «  arrêt MEYET ».

jeu de bascule entre ce qui relève de la compétence du président ou du premier ministre.


Une partie des pv partagés du président l'exerce dans cet enceinte.
En période normale, le président intervient au quotidien dans l’activité gouvernementale par
ces pouvoirs partagés. Cela renforce sa position car le contreseing n'est qu'une formalité.
Mais l'intervention du président va au delà, l'art 9 va lui permettre de contrôler d'autres
décisions qui ne relèvent pas de ses pouvoirs partagés. Contrôler des décisions qui relèvent
du conseil des ministres.
Les projets de loi ordinaires et organiques, c'est le PM qui a l'initiative des lois, les projets
de loi ne porte que la signature du premier ministre.
Ces projets sont adoptés en conseil des ministres sous le contrôle du président de la rep.
Les procédures d'engagement de la responsabilité pol du gouvernement (49 al1, al3, al4). Pas de
signature présidentielle.
Le chef de l'état aura une influence sur toutes ces mesures.
En période normale, l'art 9 lui permet d’avoir une influence au délà de ses pouvoirs partagés.
Il contrôle donc ce qui relève de l'art 20 en particulier les projets de lois qui sont porteurs
de réformes.
1) le domaine législatif
2) il s'agit de la convocation du parlement en session extraordinaire et de l'intervention dans
l'activité législative.
3) a) la convocation du parlement en session extraordinaire
4) art 29 et 30, le président convoque la parlement en session extraordinaire mais la
demande appartient au premier ministre ou de la maj des membres
composants l'AN.
5) L'ouverture et la clôture de la session se font par décret présidentiel contresigné.

Le président peut il refuser une telle demande ? L'art 29 et 30 autorise une diff
d'interprétation.
Le GDG et ses successeurs ont considéré qu'il y avait un pv discrétionnaire du
chef de l'état (il peut refuser). → confirmé par Mitterrand en cohabitation. Même
en période de cohabitation c'est un pouvoir discrétionnaire. Mitterrand s'est
opposé à une demande de chirac de session extraordinaire.
6) Le décret doit indiquer l'ordre du jour de la session extraordinaire. C'est le
président de la rep qui est maître de l'ordre du jour de la session. En période
normale et aussi en période de cohabitation ( juin 1993, Mitterrand s'est opposé à
l’inscription à l'ordre du jour d'une proposition de loi qui ne lui convenait pas)

7) b) intervention de l'exécutif dans l'activité législative


8) marge du président est réduite. On reprend des régime précédents.
9) Le président de la rep promulgue les lois dans un délais de 15 jours après leur vote
par le parlement (art 10). et le décret de promulgation est soumis à un
contreseing du PM.
Le président, concernant la promulgation doit le faire, pas de droit de veto. Il ne
peut pas s'opposer à l'expression de la volonté générale.
La promulgation atteste seulement de la régularité du vote et rend la loi
exécutoire.
10) Comme sous la 3 et 4 rep, il a la faculté de demander une seconde délibération de loi
ou seulement de certains de ses articles.(art 10). cette demande suspend le délais
de promulgation et cette demande de délibération est contresigné par le PM.
Les parlementaires ne peuvent pas s'opposer à une telle demande mais le PM
pourrait refuser sa signature en période de cohabitation.
11) Le domaine judiciaire
12) *droit de grâce (art 17). → prérogatives régalienne
→ consiste à dispenser une personne de l'exécution d'une peine prononcée par une
juridiction. La grâce est décidée par décret présidentiel contresigné par le PM et le ministre
de la justice.
La révision du 23 juillet 2008 a opérée qql modification en ce qui concerne le droit de grâce. →
supprime le droit de grâce collectif.
L'art 65 a aussi été modifié , le président ne préside plus le conseil supérieur de la
magistrature, mais il garde son pouvoir de nommer des membres du conseil supérieur de la
magistrature. Il en nomme 2.
la nomination de ces deux personnes est soumise à l'art 13 al 5càd l'avis des commissions
parlementaires permanentes.
Le président nomme par décret simple au conseil des ministres et avec contreseing du PM
les magistrats :
*magistrats su siège : ces nominations sont aussi soumises à l'avis conforme du conseil de la
magistrature.
*magistrats du parquet, le conseil de la magistrature ne donne qu'un avis simple

pour les plus hauts magistrats nommés en conseil des ministres, le Conseil de la magistrature ne
donne pas d'avis.

1) le domaine constitutionnel
2) le président intervient dans la procédure de révision de la C (art 89)
il intervient dans cette procédure à deux moments :
*il exerce un droit d'initiative en matière de révision constitutionnelle mais
sur proposition du PM. Le président à besoin de l'accord du PM pour le dépôt
d'un projet de révision constitutionnel. Le président ne peut pas agir sans être
saisi par le PM et son initiative prend la forme d'un décret contresigné par le PM
3) en période normale, le pm a toujours laissé le président. En période de cohabitation,
la proposition du PM a une signification véritable. Cela a été le cas pour diff
loi → loi du 28 juin 1999 sur la parité homme femme dans la vie politique. Loi
du 2 octobre 2000 sur le quinquennat.
4) *le président intervient aussi après le premier vote du parlement.
A ce moment de la procédure, si le texte est un projet de révision émanent de
l'exécutif, le président à alors une option entre l'adoption définitive du texte
par référendum ou bien un nouveau vote des deux chambres qui seront
réunies en congres.
5) La décision prend la forme d'un décret contresigné.
Si le texte est à l’origine d'une proposition ( origine parlementaire) il n'y a pas
d'option, il sera soumis à un référendum.
6) Le président peut ne pas suivre la procédure, il peut l'interrompre à ce stade là.

Les pouvoirs partagés sont très variés, ils sont tous soumis à un contreseing.
Certains font l'objet d'un partage horizontale qui peut favoriser le président même en
période de cohabitation. (défense nationale,( 5 et 15)., pouvoir réglementaire(13,21,37),
diplomatie (5,13,52,53,20).
pouvoirs partagé qui relèvent de la décision du président simplement contresigné par le PM :
art 10 demande de nouvelle délibération, promulgation des lois.
Décision présidentielles contresignées mais prise sur proposition du PM : révision de la
constitution art 89, nomination des ministres (art 8al2), convention du parlement en session
extraordinaire (29 et 30)

section 2 : le gouvernement


→ organe collégial de l'exécutif dirigé par le premier ministre.
Le gouvernement fait l'objet du titre 3. la C contient d'autres dispositions qui le concerne mais
qui sont situés dans le texte hors du titre 3.

si on considère le rapport entre gouvernement et parlement, comparé au régime précisément, la


Constitution renforce le gouvernement et son chef. Ainsi, le gouvernement intervient de
manière très significative dans l'activité législative. Et par ailleurs, sa responsabilité
politique est bcp plus difficile à mettre en jeu.

Au sein de l'exécutif, d'après le texte de la constitution, le premier ministre est loin d'avoir des
attributions négligeable, il a des pouvoirs important. En période de présidentialisme
majoritaire, le gouvernement souffre de la prééminence présidentielle. C'est le président qui
participe à l'activité gouvernementale par le biais des pouvoirs partagés avec la présidence
effective du conseil des ministre qui va au dela des pouvoirs partagés.
En période de cohabitation, le gouvernement va retrouver les attributions qui lui sont
donnés par le texte constitutionnel mais l'esprit de la C exige le concours de légitimités et une
collaboration des pouvoirs qui se fait au sein de l'exécutif.
STATUT DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT
bcp de questions : désignation des membres du gouvernement, cessation des fonctions du gouv,
régime des incompatibilités, responsabilité pénale des ministres.
A) cessation des fonctions des membres du gouvernement :
on distingue entre la démission et la révocation.
Démission est volontaire alors que la révocation est à l'initiative d'un tiers. Mais cette
distinction est plus subtile.
1) le premier ministre
2) le gouvernement cesse d'exercer ses fonctions avec le premier ministre et la cessation
de ses fonctions s’opère toujours selon la même procédure. Le premier ministre
présente au président de la république la démission de son gouvernement. On
envisage plusieurs scénario. Si on parle de démission, il y a plusieurs motifs
envisageable :
3) *l'invocation de la tradition républicaine : ce motif peut etre invoqué au lendemain
d'une élection présidentielle, législative, dont le résultat conduit le PM à
remettre la fin du gouv au chef de l'état.
4) *démission spontanée : lorsqu'il y a une divergence de vue entre le PM et le
président de la république.( démission de chirac en 76 sous VGE)
la plupart du temps ce n'est pas volontaire :
*démission provoquée : qui en a l'initiative ? → lorsque l'AN vote une motion de censure.
(49 al2)
ou si il y a avait une désapprobation d'une déclaration politique générale ou du programme
du gouvernement. (49al1)
faute du soutien de l'AN, le gouvernement est contraint à la démission.
La question s'est posée: si le président peut révoquer le premier ministre et son gouvernement ?
La C ne profère pas un tel pouvoir explicitement au président.
Cependant, la pratique institutionnelle dès le début de la cinquième et dans un contexte de
présidentialisme majoritaire conduit à considérer que le président est en mesure de pouvoir
révoquer son premier ministre.
Le premier ministre ne pourrait pas s'appuyer sur la maj parlementaire pour se maintenir. L'esprit
de la constitution est celui d'un régime parlementaire dualiste avec resp devant le parlement
et le Chef de l'état.
Pratique confirmé avec GDG → le premier a en faire les frais sera michel DEBRE. Il a proposé
sa démission mais refuser par le président.
Le GDG révoquera Pompidou en 1968 après la dissolution pourquoi ?
*Pompidou était très populaire
*idée de mettre en réserve Pompidou pour qu'il puisse se présenter aux élections
présidentielles.

Cette pratique de révocation continuera par la suite et sera confirmer sous la présidence de
POMPIDOU est en fera les frais : CHABAN – DELMAS qui n'était pas d'accord sur la poltique.
Il avait demandé le soutien de l'AN. Ceci a déplu au président. ---> resp devant le chef de l'état.
Et c'est elle qui prime sur toute autre.
En période de cohabitation : plus de respo du PM devant le président → neutralisation
temporaire de la respo pol du gouvernement devant le président.

1) les ministres
2) plusieurs situations :
3) les ministres seront impactés par une démission collective du gouvernement.
Le sort des ministres peut aussi être impacté par un changement de quelques
ministres seulement (remaniement ministériel). Il peut être mis fin aux
fonctions d'un seul ministre soit par révocation soit par démission volontaire.
La révocation d'un seul ministre de fait par le PM qui l'a propose au
président. Il y aura deux signatures.
En période normale, l'initiative en revient au chef de l'état. En période de
cohabitation ; PM.
4) Existence d'une responsabilité politique individuelle des ministres au sein de
l'exécutif.
Quant à la démission volontaire/ spontanée :bc de motif :
*désaccord sur la politique présidentielle ou sur la pol du PM en période de
cohabitation. → solidarité gouvernementale.cette solidarité est une exigence.
*conséquence d'une nomination qui est incompatible avec l'exercice d'une
fonction.
*raisons d'ordres privées
*situation judiciaire

FONCTIONS DU GOUVERNEMENT
La fonction gouvernementale def à l'at 20 → donc C confère des pouvoirs au gouvernement.
Toutefois, certains sont du ressort du gouvernement tandis que d'autres sont au PM

A) les attributions du premier ministre


PM : chef de gouvernement. Et le collaborateur privilégié du président de la république. Il
a la responsabilité de l'activité gouvernementale. Il dirige l’activité législative, assure la
direction de l'administration.

1) la responsabilité de l’activité gouvernementale


2) cette responsabilité se décline en trois points.
*le pm a pour tache de diriger l'action du gouvernement (21)
*il endosse la responsabilité pol des actes de l'exécutif par le contreseing (19)
*il engage la responsabilité pol de son gouvernement devant le parlement
(49)
3) la direction de l'activité législative
4) la constitution confère au PM personnellement l'initiative des lois.
Ces projets de lois sont déposés au nom du premier ministre, projet de lois
ordinaires(39), ordinaire particulières comme les lois de finances art 47, et la loi
organique.
Au cour de la discussion au sein du parlement, le PM peut agir en cas de
désaccord entre les assemblées pour convoquer une commission mixte
paritaire. Pour tenter de résoudre ce désaccord. (45 al 2).
le PM peut saisir le conseil constitutionnel pour que ce dernier contrôle la
constitutionnalité de la loi (61al2)
3) la direction de l'administration
5) *l'exercice d'un pouvoir de nomination (21)
*le pm est responsable de la défense nationale (21)
*le PM étant le titulaire du pv réglementaire régional
6)
a) le pouvoir de nomination
7) le PM est compétent pour nommé certains emplois supérieurs de l'état. Mais ce
pouvoir ne s'exerce que sous réserve des nominations effectués par la président de
la rep. Pour la nomination aux emplois supérieur de l'état celui qui a la
compétence de pp c'est le président.
8) Le PM sera compétent que dans des cas précis, → compétence d'attribution.
9)
b) le pouvoir réglementaire général
10) partage avec le président. Le président à un certain pv réglementaire et aussi le PM.
Art 13 pour le président, Art 21 et 37 pour le PM.
Sous la troisième rep : pv réglementaire: président.
4Eme rep : président du conseil
5eme : en faveur du PM: compétence de pp et le président : compétence
d'attribution.
11) Le pouvoir réglementaire général qui consiste à prendre des décisions pour le
territoire, le PM l'exerce par décret simple avec le contreseing du ou des
ministres chargés de l'exécution de ces règles là.
Le PM peut prendre plusieurs catégories de règlements :
*règlement d'application des lois (pv réglementaire classique)
*règlement autonome 37 → innovation de la 5eme rep limitation du domaine de
la loi.

12) Avant 1958, P pouvait légiférer puis loi du 1848 loi andré marie avec dé légalisation de
certaines matières. Ce dispo est constitutionnalisé en 1959.
aujourd'hui, def de la loi : double critère ; organique et formel et matériel.
13) 24 : invoque le critère organique
34 : invoque le critère matériel

14) *pouvoir de prendre des règlements de police administratives générale : prisent par
décrets mais qui sont spécialisés par leur objet et leur finalité : assurer l'ordre
public, sécurité.

3Eme rep : président de la rep peut prendre des règlements de pol adm alors que
les lois n'abordent pas ces dispo → arret du 18 aout 1879 Labonne.
Dispo confirmé sous la 4eme rep
15) 4) le PM collaborateur privilégié du président
16) le président de la rep doit le consulté dans certains cas. Dans d'autres cas, le PM doit
solliciter le président, le PM peut suppléer l'absence du chef de l'état
17) a) les pouvoirs de consultation
pour les décisions les plus importantes. Le PM doit être consulter en cas de
dissolution (12), pour le déclenchement des pv de crises (16), consultation du
PM est une obligation constitutionnel pour le chef de l'état mais ce n'est qu'un
avis simple càd que le président n'a pas a tenir compte de cette avis.
18) b) les pouvoirs de sollicitation
19) le premier ministre a un pouvoir de proposition sur la base de l'art 8 al 2 pour la
nomination des membres du G, pour l'art 11, en matière de révision
constitutionnelle (89)
le chef d'état ne peut pas agir sans la proposition du PM mais le président
peut ne pas donner suite à la proposition du PM.
20)
c) les pouvoirs de suppléance
21) *le PM peut supplier le président à la présidence du conseil des ministres mais sur
délégation express du président pour un ordre du jour déterminé.
22) * a la présidence des conseils des comités supérieurs à la défense nationale en
l'absence du chef de l'état
23) B) les attributions du gouvernement
24) elles s'exercent en conseil des ministres. Le G a un certains nombres de moyens. Il en est
ainsi de l'administration et de la force armée.
Le G intervient dans la procédure législative. Et il peut recourir aux
ordonnances.

1) 1) intervention dans la procédure législative


2) le gouvernement dispose d'une véritable maîtrise de la procédure législative. Maîtrise
que la loi de 2008 a légèrement relativiser.
3) *le gouvernement a un droit d'amendement en concurrence avec les parlementaires
(44al1)
*en vertu des articles 40 et 41, le gouvernement peut s'opposer à la recevabilité
des propositions de lois d'origine parlementaire et des amendements
parlementaire. Soit en raison de leur incidence financières (40) soit en raison de
leur caractère réglementaire (41)
*le gouvernement intervient dans la fixation de l'ordre du jour des sessions
ordinaires du parlement. 48.
4) A partir de 1958, le gouv a une totale maîtrise dans l'ordre du jour, très faible
amélioration avec révision de 1995 qui accordera pour les A d'une seule séance
par mois. Révision du 23 juillet 2008 réduit la priorité du gouvernement à deux
semaines/4 par mois mais bcp d'exceptions.

*le gouvernement peut recourir à la procédure dite du vote bloqué (44al3) →


eviter l'adoption de multiples amendements.
5) *le gouv peut demander à l'AN de se prononcer seule, càd sans le Sénat pour
l'adoption de la loi (45al4)LLL

1) le recours aux ordonnances


→ actes juridiques pris par le pouvoir exécutif lorsque ce dernier intervient
en matière législative. Cette intervention étant prévue et organisée par la
constitution.
Cette intervention suppose une habilitation spécifique et elle a lieu dans des
circonstances particulière.
2) *ordonnance prises sur la base de l'art 92 de la Constitution (art abrogé) :
ordonnances prises dans des circonstances particulières : il s'agissait d'opérer la
transition entre la 4 et 5eme Rep.
Elles étaient prisent en conseil des ministres directement sur habilitation
express de la Constitution. La constitution leur a conféré la valeur juridique de
lois ordinaires et parfois organiques.
3) Environ 300 ordonnances durent prisent sur la base de cet article et certaines sont encore
en vigueur.
4) *ordonnance budgétaire de l'art 47 :
si le parlement ne s'est pas prononcé sur le budget dans un certain délais, les
dispositions de ce projet peuvent être mise en vigueur par ordonnances prisent
en conseil des ministres. Elles ont valeur de lois ordinaires sur habilitation de
la constitution.
5) *art 47-1 pour les projet de loi de financement de la sécurité sociale : habilitation
constitutionnelle et valeur de loi ordinaire
*art 74-1 → organisation décentralisée de la république.
Ces ordonnance ont valeur de règlement. Elles doivent être ratifiées par le
parlement sous peine de caducité.
6) *ordonnance sur la base de l'art 11 : ordonnances référendaire
→ mesures prisent dans le président dans le domaine de la loi. Il agit sur
habilitation du peuple.
7) Elles ont la valeur de règlements et sont susceptible de contrôle juridictionnel par le
conseil d'état.
8) Arret 1962 : Canal, Robin Godot.
9) *ordonnances prisent sur la base de l'art 38. ( attribution du gouv)
elles sont prisent en conseil des ministres et suppose l'habilitation spécifique
de la part du législateur parlementaire au profit du gouvernement.
Le gouv pourra alors intervenir dans le domaine législatif.
Sous la 3eme rep : décret-loi qui fut interdite-> violation de la séparation des
pouvoirs
10) avec cette ordonnance, les constituants ont prévu une dérogation temporaire et
contrôlée
à la répartition des compétences entre P et G.
le gouv a le droit d'y recourir dans deux cas :
11) - pour intervenir dans des matières où le législateur parlementaire n'a pas encore
voté de loi
12) - pour modifier ou abroger les lois en vigueurs
13) l'art 38 est une nécessité compte tenu de l'extinction du rôle de l'état dans la société.
Pratique aussi développé aux ET, RU.
14) Aujourd’hui bcp de constitution écrites prévoient des procédures équivalentes.
15) Sous la 5eme rep, le gouvernement y aura recours en cas de mesure à prendre
rapidement ou si il n'est pas sur de sa majorité ou pour épargner à sa
majorité d'adopter des mesures impopulaires.
16) Sur le plan juridique, l'art 38 doit être relié aux art 34 et 37 qui opère la délimitation de la
loi et du règlement.
Contrairement aux décrets lois, les ordonnances font l'objet d'un encadrement
constitutionnel précis.
17) L'art 38, vise une intervention dans le domaine de la loi ordinaire. L'art 38 ne permet
pas dans le domaine des lois organiques.
Encadrement précis :
*en ce qui concerne l’habilitation législative
*régime d'édiction des ordonnances
*statut des ordonnances édictées.
a) l'encadrement constitutionnel relatif à l'habilitation législative
le gouv peut, pour l’exécution de son programme demander au parlement l'autorisation de
prendre par ordonnance pendant un délais limiter des mesures qui sont normalement du
domaine de la loi.
→ trois conditions :
*l'initiative : le parlement ne peut pas déléguer spontanément sa comp comme sous la 3 et 4eme
rep. C'EST UNE HABILITATION. Le parlement autorisera le gouv à légiférer par
ordonnance.
Cette demande la part du gouv prend la forme d'un projet de loi d'habilitation.
La loi d'habilitation sera votée selon la procédure législative ordinaire. Cette précision est
importante.
Dans la procédure législative ordinaire, le gouvernement a bcp de moyens d'actions.
*l'objet des ordonnances :3 et 4 eme rep : loi de pleins pouvoirs. La délégation pouvait porter sur
toutes matières.
Mnt : pour l'exécution de son programme. Art 49 al1. Le premier ministre engage la
responsabilité du gouv sous son programme.
→ le CC rejette toute interprétation qui lierait les deux articles. Le programme de 38 ne
correspond pas à 49.le recour à l'art 49 n'est pas du tout obligatoire.
S'agissant de l'objet des ordonnances : il y a des conditions
le programme présenté doit comporter certaines indications pour que le parlement puisse
voter en pleine connaissance de cause la loi d'habilitation. Il précise ca dans la décision du 12
janvier 1977 et 25 et 26 juin 1986 → selon la CC, le gouv doit indiquer la finalité des mesures
envisagées et leur domaine d'intervention.
La loi d'habilitation votée par le parlement ne devra pas contenir des formules trop imprécises
qui permettrait au gouv d'élargir son champs d'intervention.
Le CC devra y veiller si il est saisi de la constitutionnalité de la loi d'habilitation.

*la loi d'habilitation doit contenir, fixer deux délais :


-le délais d'habilitation : pendant lequel le gouv pourra légiférer par ordonnance. En
théorie délais limiter dans la pratique qql mois.
-le délais de ratification : délais dans lequel le gouv devra saisir le parlement des
ordonnances prisent En vu de leur ratification
cette procédure est destiné au parlement de reprendre les mesures prisent dans son domaine de
compétence.
→ l'habilitation est très encadrée, 3 conditions.
Ces trois conditions montrent qu'on ne peut pas parler de délégation. Mais habilitation.

b) encadrement constitutionnel précis s'agissant du régime juridique de l'édiction des


ordonnances
38 al 1 : le gouv est bénéficiaire de l'habilitation. Mais selon al 2 la compétence appartient
au président de la rep puisqu'elles doivent être délibérées en conseil des ministres que le
président préside. Doit être relié aux art 9 et 13 → pv partagés qui concernent le pv
réglementaire du président.
Ce ordonnances ont la signature du président, contresigné par le premier ministre et les
ministres responsable de la mise en œuvre.
Le président est donc l'autorité compétente.
En période de cohabitation, en 1986, le président a estimé a avoir le droit de refuser les
ordonnances qui lui soumettait le gouv.
Avant d'être délibérées et adoptées en conseil des ministres, les projets d'ordonnances doivent
être soumis au conseil d'état pour avis. Pour vérifier la conformité de ces ordonnances à la
loi d'habilitation et à la constitution.
i) l'encadrement constitutionnel relatif aux statuts des ordonnances
ii) plusieurs questions : durée de vie des ordonnances, et leur valeur juridique (tantôt
réglementaire tantôt législative.) et selon leur valeur juridique, ce ne sera pas le
même juge.
iii) Conseil d'état : compétent pour contrôler les ordonnances tant qu'elles ont valeur de
règlement
CC : contrôler la constitutionnalité des lois d'habilitation mais aussi de
contrôler la constitutionnalité des ordonnances ratifiées par le parlement.
L'art 38, dans ses alinéa 2 et 3 donne des indications mais des précisions
nécessaires ont été données par le CC, le conseil d'état dans leur jurisprudence
respectives.
iv) Trois périodes :
v) *entre la publication des ordonnances et l'expiration du délais d'habilitation
(les ordonnances sont publiés, publication pour les actes réglementaires /
promulgation pour les lois)
vi) → les ordonnances entrent en vigueur avec la valeur de règlement autonomes.
Elles peuvent être attaqués devant la juridiction administrative. Elles sont donc
annulables.
vii) Pendant cette période, seul le pouvoir exécutif peut modifier l'ordonnance. Le
parlement ne peut pas légiférer dans cette matière. Si il le fait, le gouv peut
opposer l'art 41 de la Constitution.
viii)*entre l'expiration du délais d'habilitation et l'expiration du délais de ratification
ix) les ordonnances restent en vigueur avec valeur de règlement mais l'habilitation est
terminée, le pv exécutif ne peut plus modifier les ordonnances, le parlement a
récupérer l’intégralité de sa compétence législative et seul lui peut modifier les
ordonnances.
x) *après l'expiration du délais de ratification :
deux cas :
-si le gouvernement a laissé passé la date limite pour déposer le projet de loi de ratification
les ordonnances deviennent caduques.
-si le gouvernement a fait le dépôt du projet de loi de ratification dans les temps alors il faut
envisager trois possibilités :

* malgré le dépôt, la discussion du projet n'est pas inscrite à l'ordre du jour : les
ordonnances vont rester en vigueur mais avec valeur de règlement

*la discussion est bien inscrite mais l'A ne vote pas la ratification → ordonnances caduques.
*le parlement ratifie les ordonnances, elles restent en vigueur et acquièrent force de loi.
Auparavant, la ratification par le parlement pouvait se faire selon différentes modalités :
express ou implicite.
Par ailleurs, s'est développé un autre phénomène : une pratique devenue fréquente : la pratique
des habilitations implicites. Au lieu d'avoir des projets de lois d'habilitation, le gouvernement a
pris l'habitude de faire adopter par le parlement des projets de lois comprenant une disposition
discrète l'habilitant à agir par ordonnance dans tel ou tel cas.

La procédure de l'art 38 s'est banalisé en devenant une procédure alternative de législation.


Pour limiter l'impact d'une telle pratique : exiger une ratification Express des ordonnances
adoptées . Pour permettre au parlement de contrôler ces habilitations implicites.
En conséquence, c'est un des objets du 23 juillet qui complète l'al 2. → mnt, les ordonnances
peuvent être ratifiées que de manière expresse.
Que penser de cette révision ? Positif mais inconvénients :
*alourdi l'ordre du jour du parlement
*ses ratifications express ne peuvent rien contre des ratifications massives de 10ain
d'ordonnance qui ne permettent pas un débat réel sur chacun d'entre elles.
-----> ordonnance : extension du pouvoir d'exécutif du gouvernement.

CHAPITRE 2 : L'ABAISSEMENT CORRELATIF


DU PARLEMENT

la constitution de la 5eme rep constate un affaiblissement du parlement au profit de l'exécutif


en réponse des excès de la 3 et 4ème Rep pour mettre fin à la souveraineté parlementaire.
Un certains nombres de facteurs concours à l’affaiblissement du parlement :
*la constitution opère une limitation du domaine de la loi ordinaire au profit d'un pouvoir
réglementaire autonome
*la constitution procède à une rationalisation parlementarisme → destinée à améliorer le
travail législatif du parlement et de réduire l'instabilité gouvernementale.
Cette rationalisation entraîne un affaiblissement du parlement dans sa fonction législative et de
contrôle.
*la loi votée par le parlement doit respecté la norme supérieur càd la Constitution.
*le parlement n'est plus le seul législateur, il y a des législateurs concurrents : le peuple (11),
article 16 ( président), ordonnance.
*le discipline majoritaire un des traits dominant du régime qui est due au mode de scrutin aux
élections législatives combiné avec l'effet de l’élection présidentielle.
Depuis le quinquennat ( 2000) elle est encore mieux garantie.
Le véritable législateur c'est le pouvoir exécutif.

Révisions qui redonnent du pouvoir au parlement


La révision du 4 aout 1995 : par chirac, pour l'organisation du parlement.
23 juillet 2008 : modifications pour la procédure législature.
→ ces révisions ne remettent pas en cause le déséquilibre des pouvoirs en faveur de l'exécutif.

Section 2 : les fonctions du parlement


bicamérale. L'expérience du sénat de la 3eme Rep a montré que l'existence d'une seconde
chambre est un pp de la séparation des pouvoirs.
Mais il faut souligner la faible légitimé du Sénat : institution la moins légitime.
Sénat : SUI. Ce qui explique qu'ait été contesté le pouvoir législatif et le pv de contrôle qu'avait
le Sénat.
4eme rep : on a voulu affaiblir : monocaméralisme tempéré.
5eme rep : position intermédiaire.
Restauration de la 2eme chambre sous la 4eme rep.

→ bicaméralisme effectif mais inégalitaire qui se justifie parce que l'AN a bénéficier d'un
mode de désignation plus démocratique : SUD donc logic que l'AN a + de pouvoirs dans la
fonction législative sauf dans qql cas et dans la fonction du contrôle du gouvernement
le parlement exerce une fonction traditionnelle de contrôle sur l'action de l'exécutif et aussi
une fonction d'élaboration des normes.
Mais ces fonctions de trouvent réduites depuis la 5eme rep.
Sous section 1 : la fonction législative
le vote de la loi est un acte essentiel et qui relève du parlement.
On distingue trois catégories de lois, ces différents catégories ne se situent pas au même rang
dans la hiérarchie des normes et relèvent chacune de procédure d'élaboration spécifiques.

Loi ordinaires : 34
lois organiques : 46
lois constitutionnelles : 89

LOI ORDINAIRES
ce manifeste le plus clairement l'abaissement global du parlement et ceci pour les deux
chambres.la constitution opère une limitation du domaine de la loi et réserve à l’exécutif
d'intervenir significativement.
A)la limitation du domaine de la loi
1) la définition du domaine de la loi ordinaire
2) def restrictive de la loi ordinaire mais dans la pratique on constate que il y a une
extension de la compétence législateur parlementaire depuis le début de la
5eme Rep
3) a) le texte de la Constitution : la compétence d'attribution du législateur
parlementaire.
4) Le parlement n'a qu'une compétence pour des normes de portée générale.
La def de la loi ordinaire repose sur deux critères :
*organique/formel → la loi est votée par le parlement suivant une procédure
spécifique
*matériel → elle peut porter que sur certaines matières énumérées par la C
la compétence de principe revient au pouvoir réglementaire général de l'exécutif.
Art 24, 34 qui def une partie des matières de la loi ordinaires. Mais l'art 34 n'est pas le seul
article. Cette liste est considérable.
Il y a aussi les articles 66 : la loi prévoit des conditions dans lesquelles l'autorité judiciaire
garanti la liberté individuelle.
72 : les collectivité territoriales s'administrent librement dans les conditions prévues par la
loi.
Loi de finance de l'article 47-1 : financement de sécurité sociale
53 : lois qui autorisent la ratifications d'engagements internationaux.
88-1 et suivant : révisions constitutionnelles pour la ratification des traités européens.
Ces révisions ont dessaisi le législateur parlementaire de ses compétences.
Mais dans la pratique, extension de la compétence du législateur parlementaire
b) extension de la compétence du législateur parlementaire
cette extension résulte de la pratique institutionnelle et de la jurisprudence constitutionnelle
pour la pratique institutionnelle : le gouv laisse le parlement intervenir dans le pouvoir
réglementaire autonome.
Le gouv peut aussi saisir le parlement de projet de loi qui portent sur des matières
réglementaires.
La loi va servir à couvrir une inégalité d'un décret réglementaire → loi de validation.
Le CC juge qu'une loi qui contiendra une disposition réglementaire n'est pas pour autant
contraire à la constitution. Il consacre une extension de la compétence du législateur
parlementaire : décision du CC du 30 juillet 1982 sur la loi portant blocage des prix.
Depuis, de nombreuses interventions du législateur on eu lieu dans le domaine
réglementaire.
Enfin, le CC à a plusieurs reprise censuré le législateur parlementaire lorsque ce dernier veut
se décharger sur le gouvernement pour fixer les règles essentielles d'une matière législative.
Le CC a consacré qu'il y avait compétence exclusive du législateur dans certaines matière
réservées à la loi ( protection des libertés publiques).
Dans ce domaine et dans d'autre réservés à la loi, des dispositions législatives trop imprécises
seront censurées par le CC pour incompétence négative.

→ le CC se montre favorable à la loi, il interprété largement la compétence du législateur


parlementaire.

1) le contrôle du respect de la délimitation


2) au terme de la constitution, le domaine de la loi ordinaire ne bénéficie pas d'une
protection aussi forte que celle du domaine réglementaire.
3) En effet, plusieurs dispositions existent pour assurer la protection du domaine
réglementaire.
4) a) la protection du domaine réglementaire
5) la constitution prévoit trois procédures de contrôle pour protéger le domaine
réglementaire. Trois procédures qui font intervenir le CC.
6) *art 41 de la C : on se situe au début du dépôt d'une proposition de lois ou du dépôt
d'un amendement parlementaire. Le gouv peut opposer l'irrecevabilité du
texte au motif qu'il ne serait pas du domaine de la loi. Le gouv saisi alors le
CC.
7) La révision du 23 juillet 2008, permet aussi au président de chaque assemblées de saisir
le CC. → pour que le président de l'A saisi peut faire barrage.
8) L'art 41 est très rarement utilisé par le gouvernement ayant souvent intérêt à
l'intervention du parlement.
9) *art 61 al2 : la loi vient d'être votée mais pas encore promulguée.
Peuvent saisir le CC le président, le PM, le président de l'une des deux chambres,
60 députés, 60 sénateurs.
10) Cependant, si cette procédure de saisine est utilisée pour défendre le domaine du
règlement , le CC interprète respectivement cette dispo et juge que seul l'exécutif
a un intérêt à agir.
refeu 11 : affaibli le parlement car le parlement n'a aucun vote → referendum de substitution.

*art 37 al2 : loi déjà promulguée.


Le gouv peut demander au CC de se prononcer sur le caractère réglementaire d'une de ses
disposition.
Cette procédure vaut pour les lois adoptées 1958
pour les lois antérieures à 1958, le contrôle est effectué par le conseil d'état qui rend un avis
préalable.

b) la protection du domaine législatif


la Constitution n'a pas prévue de procédure équivalente pour protéger le domaine de la loi mais il
y a quand même une protection.
*art 61 al2 :
→ 60 députés ou 60 sénateurs pourraient saisir le CC pour qu'il constate l'incompétence
négative, donc pour défendre le domaine de la loi.
*la protection de la loi existe mais en marge de la constitution. Elle est assurée par le Conseil
d'état en qualité de juridiction administrative suprême. Le conseil d'état juge des actes
réglementaire, il contrôle leur conformité aux pp généraux du droit, aux lois et à la constitution.
Mais cette protection n'est pas suffisante :
*le conseil d'état ne peut être saisi que dans un délais limité : 2 mois a compté de la
publication du décret réglementaire.
*le conseil d'état ne peut être saisi que par des particuliers, des administrés qui doivent
démontrer un intérêt à agir.
Ccc limitation : le critère matériel destiné à réduire la compétence du législateur doit être
relative
le domaine de la loi n'est pas si diff des républiques précédentes
ce n'est pas vrmtn ca qui affaibli le parlement. Ce qui affaibli le parlement ce sont les
prérogatives du gouv.
Le rôle législatif du parlement appauvrie en raison des prérogatives cruciales entre les mains du
gouvernement
B) la procédure législative ordinaire
le processus d'élaboration de la loi comporte toujours 4 étapes : initiative, discussion, adoption,
promulgation.
La maîtrise totale du gouvernement dans la procédure législative ordinaire.
Une intervention omniprésente du gouvernement dans la procédure législative ordinaire.
Dans un régime d'une large collaboration des pouvoirs, l'exécutif intervient toujours pour la
promulgation et au stade de l'initiative. Il partage l'initiative avec les parlementaires.
Sous la 5eme rep, le gouvernement à bien d'autres pouvoirs en plus de cela.
Le gouvernement maîtrise toutes les étapes de la procédure d'élaboration des lois
ordinaires
cette procédure obéit à des règles du droit commun. Mais il existe des particularités pour
certaines lois ordinaires.
→ lois de finances
→ loi de financement de la sécurité sociale
→ loi autorisant la ratification des engagements internationaux
1) l'initiative législative
2) l'initiative se manifeste sur la forme d'un texte structuré.
39 : le droit d'initiative au PM : projet de loi, et aux membres du parlement :
proposition de lois.
3) Seul le PM à l'initiative des lois de l'art 53 : loi autorisant la ratification des
engagements internationaux,lois de finances, loi de financement de la sécurité
sociale
l'initiative législative se manifeste aussi sous la forme d'amendements qui
auront pour objet de modifier le texte principal. 44 al1.
Qui a le droit d'amendement ? Les membres du parlement et le gouvernement
mais les parlementaires n'ont pas le droits d'amender les projets de lois de l'article
53.
4) droit commun
5) a) les projets de lois et les amendements gouvernementaux
projets de loi :
1) les projets de lois émanent du premier ministre (39)
mais dans la pratique, ils émanent de celui qui détermine la pol de la nation
donc selon les périodes soit le Président soit PM.
2) Le projet de loi doit être délibéré en conseil des ministres. Mais avant, il doit avoir
recueilli l'accord du conseil d'état.
Le PM dispose d'un pouvoir discrétionnaire pour déposer le projet sur le
bureau l'une ou l'autre assemblées en premier. → décret de présentation du
projet de loi qui porte la seule signature du PM.
3) La Constitution ne prévoit aucune limitation au droit d'initiative du PM dont les
parlementaires pourraient se prévaloir.

Les amendements :
de l'initiative du gouvernement ( 44alA) les membres du parlement et le gouvernent ont le
droit d'amendement qui s'exerce en séance ou en commission.
Ces amendements peuvent être immédiatement déposés en vue de modifier le projet de loi mais
des modif peut etre demander plus tard.
La constitution ne prévoit aucune limitation du droit d'amendement du gouvernement.
A la diff d'un projet de loi, il n'y a aucune formalité particulière pour déposer un
amendement
ceci a pu inciter le gouvernement à des détournements de procédures. → cache des projets de
loi. (cavalier législatif)
Donc le CC a posé des conditions de recevabilité aux amendements d'origine
gouvernementale.
Ce droit d'amendement présente une grande faciliter d'exercice, pas la procédure habituelle
( conseil d'état, conseil des ministres)
dans les années 80, le conseil C va poser qql conditions :
*l’amendement ne peut pas par son objet ou sa portée constituée un projet de loi déguisé. Il ne
faut pas qu'il dépasse les limites inhérente au droit d'amendement.
*il pose des règles qui sont applicables dès la première lecture et d'autres applicables après la
première lecture.
-amendement déposé dès la première lecture : ils ne doivent pas être dépourvu de tout lien
avec l'objet du projet
il abandonne le critère de l'objet et de la portée.
-amendement déposé après la première lecture : + exigeant. Elles devront avoir un lien direct
avec une disposition qui reste encore en discussion. Càd une disposition pour laquelle un
accord n'a pas encore été trouvé. → double condition : dispositions qui doivent encore être
discutés par les deux chambres.
Le CC essaye d’encadrer ce droit d'amendement.

b) les propositions de lois et les amendements parlementaires


les propositions de lois émanent d'un parlementaire ou de plusieurs d'entre eux.
Cette initiative parlementaire est partagée entre l'Assemblée nationale et le Sénat.
L'initiative parlementaire présente une plus grande facilité. Il n'y a pas de formalité
particulière à suivre. ( pas d'avis du conseil d'état, pas de passage au conseil des ministres)
depuis la révision de 2008, le président de l'A concerné peut solliciter un avis du conseil
d'état mais ce n'est pas systématique contrairement aux projets de lois.
Pour gagner du temps, le gouvernement essaye de profiter de cela en demander à un
parlementaire de sa majorité de demander une proposition de loi → pas de projet de loi mais
demande au parlementaire.

L’initiative parlementaire limitée par une intervention écrasante du gouvernement.


Les initiatives d'origines parlementaires ont du mal à aboutir car elle est limitée par un
ensemble de moyens dont dispose le gouvernement :
*le gouv peut opposer l'irrecevabilité d'une proposition de loi sur la base de l'art 40 de la
constitution en invoquant ses incidences financières.
Cette irrecevabilité est examinée par chaque Assemblées sachant que cette procédure ne prévoit
pas l'intervention du CC. Mais le CC pourra quand même être saisi plus tard sur la base de l'art
61 al2. Le cc pourra alors juger la loi inconstitutionnelle dès lors que l'irrecevabilité invoquée
était vraiment fondée. Cette irrecevabilité est une entrave importante à l'initiative
parlementaire. Car toute proposition importante aura forcement des conséquences
financières.
*le gouvernement et le président de l'A saisie peuvent soulever l'irrecevabilité d'une
proposition de loi sur la base de l'article 41 → non respect du domaine de la loi et du
règlement.
*l’inscription a l'ordre du jour de la proposition de loi. Le gouv garde une maîtrise du
l'ordre du jour des assemblées.
Concernant les amendements parlementaires, les parlementaires essayent d'user de leur droit
d'amender les projets pour pouvoir participer à l'initiative législative.
Ces amendements sont nombreux mais ceux qui aboutissent assurément sont les
amendements qui sont suggérer par le gouvernement ou accepter par le gouv.
Pour les amendements qui ne sont pas suggérer par le gouv, ce dernier à encore des moyens pour
contrer :
*art 40 et 41
*art 44 al2 : il faut le mettre en regard avec l'al 1 « le droit d'amendement du parlement et du
gouvernement s'exerce en séance ou en commission ». la commission intervient d'abord puis
débat en séance.
L'art 44 al 2 permet au gouvernement de s'opposer à l'examen de tout amendement
parlementaire qui n'aurait pas été soumis en commission.
*jurisprudence du CC : s'est dvlp et vise les amendements d'origine parlementaire et
gouvernementaux.
1) la discussion de la loi
2) selon le droit commun, le premier ministre à le libre choix de déposer les projets de
loi en premier sur le bureau du Sénat ou de l'AN.
Le plus souvent : AN
la discussion n'est pas limitée dans le temps.
Mais des textes de lois ordinaires sont soumis à des particularités :
*les projets de loi de finance et de financement de la sécurité sociales doivent
être soumis en premier à l'AN. Car députés sont les représentants directs des
contribuables et des assurés sociaux
*les lois de l'art 53 qui autorise la ratification des engament internationaux
peuvent faire l'objet d'une procédure abrégé : limitation du temps de discussion.
3) *les projets de lois de finance (47) et de financement de la sécu sociale voient leur
discussion enfermé par un délais de la C. si le parlement de respecte pas ce délais,
le gouv peut passer outre et mettre en vigueur ces projets par ordonnances (47
et 47-1)
droit commun en matière de discussion :
qu'il s'agisse d'un projet de loi ou proposition de lois, le texte est d'abord soumis à une
commission parlementaire compétente de l'assemblée saisie.
Ensuite, transmis pour discussion à l'ensemble de l'A.
a) l'examen en commission
une fois déposé, le président de l'A saisi renvoie ce texte à la commission parlementaire
compétente.
(43)
en pp le texte sera transmis à l'une des 8 commission permanente de l'A en cause.
Toutefois, il peut être renvoyer à une commission spéciale (ad hoc).
Au sein de la commission parlementaire : le rapport entre maj et opposition doit photographie en
réduction de la compo de l'A représentation proportionnelle.
Le travail légi sera le plus important en commission.
Le commission désigne un rapporteur qui effectue un travail de synthèse effectué en
commission. Ce rapporteur sera le porte parole lors de la discussion en Assemblées.
La commission va procéder à des auditions. Et va examiner le texte et procédera à un vote.
Quelles sont les pouvoirs de la commission par rapport au texte ?
3 et 4 rep : commission considérable : pv de transformer le texte soumis qql soit son origine.
Et le texte de la commission était ensuite discuté par l'Assemblée. Cela mettait à mal les
projets d'origine gouvernementale. Les projets étaient tellement amendés par la commission
que le gouvernement était contraint de poser la question de confiance sur son texte initial.
Sous la 5eme république, de 1958 à 2008 : 42 → les commissions n'ont eu un tel pouvoir que
sur les propositions de lois d'origine parlementaire. Pas possible de modifier des projets
gouvernementaux.
L'art 42 était un facteur parmi d'autre de stabilité gouvernementale.
En 2008, l'art 42 a été modifié : renforcé le travail en commission.
La discussion en séance des propositions mais aussi des projets portera sur le texte adopté
en commission. → valorisé le travail en commission.
Mais en même temps, le gouvernement dispose d'armes pour éviter que le texte soit
dénaturé.
Art 44 al 3 : procédure du vote bloqué. Qui permet au gouvernement de nettoyer son texte.
De même, la nouvelle lecture de l’article 42 comporte des exceptions :
*échappe à l'emprise de la commission :
les projets de révision constitutionnels
loi de finance
lo ide financement de sécu sociale
les projets de loi que la commission n'a pas adopté : ils ne sont donc pas bloqué en commission
et peuvent toujours être soumis en séance.

L'art 42 a aussi valorisé pour une autre raison : devant la première assemblée saisie, la C exige
que se soit écoulé six semaine entre le dépôt du texte sur le bureau et son inscription à
l'ordre du jour.
La commission a au moins 6 semaines pour travailler sur le texte. Et 4 semaines pour la
commission de la seconde assemblées saisie. → permet un travail approfondi
exceptions :
*application de la procédure accélérée ( 45)
*loi de finance, financement de sécu sociale, projet relative aux états de crises.

->>>> renforce la législation en commission, mais sans remettre en cause le poids de l'exécutif.
b) l'examen en séance publique
comporte trois étapes :
*fixation de l'ordre du jour
*discussion générale
*discussion article par article

fixation de l'ordre du jour  : c'est le programme de travail des A. 3 et 4 rep les A étaient
maîtresse de l'ordre du jour. En 1958, la règle est inversée. Art 48 le gouv à la maîtrise de
l'ordre du jour.
Mais le gouvernement inscrivait trop de projet de lois donc plus de temps pour les propositions.
Révision de 2008 : l'ordre du jour fixé par les deux Assemblées MAIS avec un encadrement
très stricte :
*deux semaines sur 4 sont réservés à un ordre du jour prioritaire donc fixé par le
Gouvernement. Donc il a la moitié du temps
*les deux autres semaines ne sont pas à la dispositions par le parlement : cette autre moitié
se voit empiétait par l'examen du projet de loi, financement de sécurité sociale, les textes
transmis par l'autre Assemblée, cette moitié de temps est cadrée par une semaine de séance est
réservée par priorité au contrôle de l'action au gouvernement et a l'évaluation des politiques
publiques, une séance par semaine au moins et réservé aux question au gouvernement.
Un jour de séance par mois est réservé aux groupes d'oppositions et minoritaires.
Cette limitation est encore + importante en période budgétaire.
Discussion générale  : la discussion de fait sur le texte de la commission. ?? L'audition du
rapporteur puis interviennent les orateurs. La discussion ne donne lieu a aucun vote sauf pour
décider de l'interruption ou de l'ajournement des débats.
Question de savoir si il y a aura ou non débat. ???
Les parlementaires de l'opposition ont entre leurs mains des moyens (motion de
procédure)pour écarter ou gêner la discussion du texte : moyen de contrer l'ordre du jour.
Chaque motion donne lieu à un débat et à un vote :
*l'exception d'irrecevabilité : destinée ??? que le texte proposé est contraire à la C et qu'il
doit être écarté. Si cette exception n'est pas adoptée il faut quand même se méfier.
Si la motion est adoptée elle entraîne le rejet de la discussion du texte.
*question préalable : faire connaître par l'A que le texte est inadapté ou inapproprié à la
situation qu'il doit régir. Son adoption entraîne le rejet de la discussion du texte.
*la motion de renvoie en commission : consiste à obtenir le renvoie du texte pour un examen
complémentaire. On considère que le texte n'est pas suffisamment fini.
Si cette motion est adoptée, elle entraîne la substitution du débat jusqu’à la suspension de la
commission.

discussion article par article  :si aucun des motions n'est adoptée, l'A va pouvoir procédé à
l'examen du texte article par article.
Pour chaque article intervient la commission, le gouvernement, les parlementaires.
Si il y a des amendements leur discussion et le vote aura lieu avant la discussion et le vote
de l'article.

Ce droit d'amendement peut être utilisé comme un moyen d'obstruction au projet gouv mais ce
risque peut être limité voir supprimé car le G dispose d'une gamme de moyens pour contrer :
-le gouv peut opposer l'irrecevabilité des amendements parlementaires sur la base de l'art
40,41,44 al2.
-le gouv a deux autres procédures entre les mains qui limitent le droits d'amendements des
parlementaires :
*vote bloqué : innovation de la 5eme république prévu à l'art 44 al 3. → elle peut être utilisé à ce
moment de la procédure, quand on arrive au vote des articles et des amendements.
Le gouvernement demande à l'An ou au sénat de se prononcer par un vote unique sur un
article ou une partie du texte sans les amendements dont le gouvernement ne veut pas.
Ce vote va avoir lieu une fois que le gouvernement à fait le tri parmi les amendements déposés.
La procédure du vote bloqué : plusieurs avantages :
- souplesse : son déclenchement (44al3) n'est soumis à aucune formalités préalable
-efficacité : cet article permet au gouvernement de discipliné sa propre majorité parlementaire
-permet de faire passer le texte dans le contenu voulu par le gouvernement.
Si l'A le rejette ça sera sans les amendements.
-le gouvernement va pouvoir faire passer son texte sans aucun risque d'engager sa
responsabilité.
---> moyen de rationalisé
mais insuffisante :
si elle empêche le vote d'un certains nombres d'amendements elle ne peut pas empêcher leur
discussion. Les amendements déposés ralentissent les débats.

*engager la responsabilité politique du gouvernement sur un texte (49al3) question de confiance

comparé au vote bloqué, cet article présente :


un inconvénient : risque pour le gouvernement qui met en jeu son existence. Risque très réduit,
procédure pas applicable devant le Sénat.
et un avantage : a partir du moment ou la PM demande la question de confiance ça arrête toute
discussion. Remet en cause les tentatives d'obstruction le gouv va gagner du temps et peut faire
adopter son texte dans l'état qu'il veut et sans débat.
Depuis la révision de 2008, le PM ne peu plus recourir discrétionnairement mais limité par la
C. il est possible d'y recourir pour un projet de loi de financement de sécu sociale, finance,
proposition de lois par session.
Son application est possible en première et deuxième lecture.
Bilan de procédure législative ordinaire : toute une gamme de procédés gradués au
gouvernement. Il lui suffit de choisir la technique la mieux adaptée. Ces diff techniques donnent
au gouvernement les moyens de forcer la main du parlement càd de faire voter un texte sans les
amendements indésirables. Ces diff moyens sont des substituent à l'engagement de la
responsabilité pol du gouvernement.
Pas besoin de poser la question de confiance lors de l'examen en commission, pas besoin de
poser la question pour obtenir l’inscription du projet de loi à l'ordre du jour(48) et au cours
de la discussion il y a d'autres outils pour s'opposer aux amendements indésirables : 40,41,
44al2, 44al3
sous la 5eme rep, la question de confiance ne sera posée qu'en cas d'échec des autres procédés
à la disposition du gouvernement.

1) l'adoption de la loi
2) pour qu'un texte devienne loi il faut des conditions de fonds et de formes
3) a) conditions de formes
4) sous la 5eme république, il existe différentes modalités d'adoption de la loi
ordinaire :
*vote sur l'ensemble du texte à la majorité simple
* vote bloqué sur l'ensemble du texte (44al3). Ce procédé va pouvoir
s'appliquer dans chaque assemblées.
*l'adoption sans vote : 49al 3 par le recours à la question de confiance, le gouv
fera adopté un texte sans vote. → que devant l'Assemblée nationale. Hypothèse :
le PM engage la responsabilité de son gouv devant l'A nationale en posant la
question de confiance sur un texte débarrasser de ses amendements
indésirables.
Le vote aura lieu sur une motion de censure.

Si l'opposition ne dépose pas une motion de censure dans les 24h, le texte sera
considéré comme adopté sans vote
si l'opposition dépose une motion de censure dans les 24h, le texte un vote aura
lieu mais il ne portera sur la motion de censure et non pas sur le texte de loi.
5) Si la motion ne recueille pas la majorité, le texte sera considéré comme adopté sans loi.

6) b) conditions de fonds
l'adoption de la loi est fondée sur un accord entre les deux chambres (45al1)
*l'AN a été saisi en premier, passe au sénat si le sénat vote le même texte aucun pb → texte
adopté.
*l'AN a été saisi, passe au sénat et le sénat vote un texte modifié : le texte est renvoyé à l'AN
(navette)
sous la 3eme république il y a avait une navette jusqu'à ce que les deux Assemblées se mettent
d'accord.
Sous la 4eme rep, l'AN votait seule la loi, Conseil de la Rep conseil consultatif. → réformette
donc rétabli la navette mais pour une durée limitée à 100 jours.

5Eme république : pour résoudre les accords : rôle attribué au premier ministre.
45 : en cas de désaccord entre les deux assemblées, le PM peut interrompre la navette en
convoquant une commission mixte paritaire. Cela est possible après deux lectures dans
chaque Assemblées.
Elle est composée de 7 députés et 7 sénateurs → chercher un compromis sur les dispositions
qui font l'objet du désaccord :
*sois la CMP arrive à un accord :
le gouvernement à le choix ou il décide de ne pas soumettre se texte aux assemblées, la
navette reprend, ou il le soumis aux assemblées pour son adoption. Si le texte n'est pas adopté,
le G peut donner le dernier mot à l'Assemblée nationale et ceci après une lecture du texte dans
chaque chambre. l'AN statut définitivement malgré l'opposition du sénat.

*elle ne parvient pas à un accord : le gouvernement peut donner le dernier mot à l'AN.
L'A se prononcera alors sur le texte votée par elle.
Conséquence : sous la 5eme rep, les deux Assemblées restent à égalité jusqu'à ce que le
gouvernement intervienne. → le gouvernement reste très armé

LOIS ORGANIQUES

ce sont une innovation de la 5eme république (46).


mais pas de def générale de la loi. Ce sont celles auxquelles la constitution confère ce
caractère.
Cas dans lesquels les lois organiques doivent intervenir.
Permet de dégager un critère matériel des lois organiques.
La Constitution nous renseigne aussi sur la procédure d'élaboration de ces lois.
En effet, elles sont élaborées selon une procédure spécifique ( 46 et 61)
ces lois se caractérisent pas leur rang spécifique
A) l'objet des lois organiques
de nombreux articles prévoient l'intervention de lois organiques (art 6, 25, 23). ces lois ont
pour objet de préciser l'organisation et le fonctionnement des pouvoirs publics.
Elles vont expliciter les règles générales énoncées dans la Constitution.
Ce sont des loi d'applications de la Constitution.

B) procédure d'élaboration des lois organiques


les toutes premières lois organiques ont été adopté par ordonnances prisent par le
gouvernement sur habilitation constitutionnelle 92.
procédure normale qui fait intervenir le parlement et le CC et cette procédure est régi par les
articles 46 et 61
procédures qui se différencient de la procédure normale :
*un délais de réflexion était exigé entre le dépôt d'un projet ou proposition de loi organique
et sa discussion. 46Al2 → 15 jours. En 2008 ce délais est rallongé : 6 semaines pour la
première chambre et 4 semaines. Mais ce délais existe aussi pour les lois ordinaires et
constitutionnelles.

*si l'AN et le sénat ne sont pas d'accord sur un texte identique, la procédure de la commission
mixte paritaire s'applique et le gouvernement peut donner le dernier mot à l'AN
TOUTEFOIS, l'AN ne peut écartée l'opposition du sénat qu'en adoptant le texte à la majorité
absolue de ses membres. (46al3) → renforce le poids de la seconde chambre. Poids du sénat
plus important pour certaines lois organiques qui concernent le sénat → bicaméralisme
égalitaire rétabli.
Si désaccord l'AN ne peut pas statué définitivement.
*l'applicabilité de l'art 49 al3 : cette article ne peut pas s'appliquer aux lois organiques refuser
par le Sénat.
En cas de refus du Sénat, il faut que la loi soit adoptée par l'AN à la majorité absolue de ses
membres. Pour constater la maj absolue il faut compatibilité les votes. Cette majorité suppose
donc un vote. Alors que l'art 49 prévoit l'adoption sans vote. → art 49al3 pas applicable.
*art 46dernier al et 61 al 1 : entre le vote de la loi organique et sa promulgation, les lois
organiques sont obligatoirement soumis au contrôle du CC. Loi ordinaires : consulative.

I) la valeur juridique des lois organiques


II) supérieur aux lois ordinaires en raison de leur objet.
Mais ce sont des lois inférieurs à la Constitution.
Elles sont adoptées par le législateur selon une procédure spéciale différente de
la procédure des lois constitutionnelles.
Entre la C et les lois ordinaires.
III) La supériorité des lois organiques se traduit dans le contrôle de constitutionnalité
exercé par le conseil constitutionnel sur les lois ordinaires qui lui sont
déférés. Lorsque le CC est saisi pour vérifier une loi ordinaire, il va vérifier la
conformité de la loi ordinaire aux texte de la Constitution et aussi aux lois
organiques concernées.
Si une loi ordinaire n'est pas conforme à une loi organique → elle est
inconstitutionnelle.
Pq ??? parce que la constitution les place au dessus des lois ordinaires.

LOIS CONSTITUTIONNELLES
89
la suprématie des normes constitutionnelles exige qu'elles ne peuvent être modifiées que par
des lois constitutionnelles qui doivent avoir un certain objet suivant une procédure spécifique
A) l'objet des lois constitutionnelles
la révision de certaines de ces dispositions est interdite. Il s'agit de limites posées du pouvoir
constituant dérivé.
89 al5 : interdit la révision de la forme républicaine du gouvernement.
B) la procédure de révision
des limites formelles ont été posés au pouvoir constituant dérivé.
La procédure de révision ne peut pas être déclenchée à certaines périodes : en cas d'atteinte
à l'intégrité du territoire, période de l'article 16, en cas d'intérims (7)
question de savoir si pas une autre voie, celle de l'article 11. il faut faire attention à la place
accordée au parlement et au rôle de chacune des deux chambres au sein même du parlement. En
comparant les lois constitutionnelles aux autres lois
première étape : l'initiative :
appartient aux membres du parlement et au président qui agit sur la proposition du PM.
Rôle du parlement : aucune proposition de révision constitutionnelle n'a abouti. Il faut leur
inscription à l'ordre du jour et l'organisation d'un référendum.
Discussion et le premier vote du projet ou proposition de révision
la procédure diffère de celle de la loi ordinaire :
*le texte doit faire l'objet d'un premier vote de l'AN et du sénat 89al2 ce qui implique une
navette jusqu'à accord. Le sénat à un droit de veto absolue.l'accord du sénat est
indispensable.
Deux conséquences :
le pm ne peut pas interrompre la navette par la CMP, le gouv ne peut pas donner le dernier
mot à l'AN.
Sénat : un vrai pouvoir de négociation. Il peut poser des conditions auxquelles sera subordonné
son accord.
*pas de recours possible à l'art 49 al3.
Car premier vote. Donc pas d'adoption dans vote.

Adoption définitive : il y a eu un premier vote sur un texte identique et comme il n'est pas


suffisant :
deuxième vote : dernière étape qui met en cause les rapports entre G et P.
*si projet de loi : chaque proposition est déclenchée par un décret du président contresigné.
Selon le texte de l'article 89, en pp le projet de révision est soumis a référendum à moins que le
président ne décide de le soumettre à un second vote des chambres en le faisant approuvé par le
congrès des députés et sénateurs réunis. Adopté si le texte recueille au moins la majorité des 3/5
des suffrages exprimés.
L’exécutif et les Assemblées peuvent s'ils sont d'accord se passer du consentement populaire.
Depuis 58, toutes les révisions qui ont eu lieu sur la base de l'art 89 ont été opéré par la voie du
Congrès. Les Assemblées ont donc été réellement prises en compte. Pour la première fois,
différent pour la réforme du quinquennat qui a fait l'objet d'un référendum. 24 septembre
2000.

*si proposition de loi : le texte devra être obligatoirement soumis à un référendum → les
Assemblées ne peuvent réviser la constitution de leur propre initiative qu'avec l'accord du
peuple.

La pratique de cette procédure de révision constitutionnelle a révélé plusieurs questions ;


*contrairement à la procédure qui concerne les propositions de révisions, la procédure de projet
n'est pas automatique. En effet le président est maître de son déroulement. Le président a
utilisé une sorte de veto en arrêtant la procédure avant la phase de l'adoption définitive.
POMPIDOU 1973 a propos du projet de révision pour instaurer le quinquennat, en 1974 avec
VGE, 2016, Hollande a propos de la déchéance de nationalité et état d'urgence (arrete la
procédure mais avant le premier vote). Ce veto présidentiel a suscité des interrogations car
l'exécutif interrompt la procédure alors que les A se sont déjà prononcées sur la révision par
un premier vote.
Pas de contrôle sur la décision du président, on est au milieu de la procédure.
*par deux fois, il a déjà fait appel à l'art 11 pour révision la Constitution :
(car art 11 pour lois ordinaires et organiques)
De gaule : 62 succès et 69 : négatif.
L'exécutif peut contourner l'opposition manifestée par l'une des deux chambres à la révision
constitutionnelle. En 1962 et 69 → opposition du Sénat.
Ce contournement du Sénat est rendu possible par l'art 11.
pour éviter la tentation de recours à l'art 11, le comité VODEL a eu l'idée d'assouplir la
procédure e l'art 89 pour éviter la tentation de recourir à l'art 11 :
→ le président de la rep pourrait faire adopter par référendum un projet de révision
approuvé par l'une ou l'autre chambre à la majorité des 3/5 des suffrages exprimées. Pour
éviter que le Sénat puisse bloquer la procédure de révision.
Mais pour que cette modification puisse être obtenue il faudrait appliqué une dernière fois
l'art 89 donc que le Sénat soit d'accord, donc qu'on puisse se passer de lui. Mais il s'y opposera
car ca supprimerait son droit de veto.
(Sénat : pas un grand rôle dans les lois ordinaires, donc la il veut en profiter au max)
situation bloquée.
L'art 11 est la seule voie qui permette d'éviter que le sénat, institution isolée puisse bloqué une
volonté de l'exécutif, de l'AN, de peuple.
Même si une révision est voulu par le peuple, l'AN et l'exécutif le sénat peut s'y opposer or
le Sénat n'est pas légitime car SUI. Il ne peut pas être contrôlé par le peuple.

Sous section 2 : la fonction de contrôle exercée par le parlement


la fonction de contrôle sur le gouvernement est exercée par les deux Assemblées par tout une
gamme de moyens qui sont d'intensités variables. Certains permettent l’information du
parlement
mais d'autres moyens sont bcp plus radicaux car ils mettent en cause l'existence du
gouvernement.
L'instauration d'une session ordinaire de 9 mois continue est sensé favorisé l'exercice d'un
contrôle continu.

LE CONTROLE PAR LES MOYENS D'INFORMATIONS


cette information peut être obtenue de différentes manière :
*livrée directement par le gouvernement par la voie de déclarations faites devant les chambres
cette information est le plus souvent obtenue à la demande des parlementaires.
Interrogé les ministres par des questions écrites, orales.
Lorsqu'un problème important se pose il peut y avoir des commissions d’enquêtes, de contrôle.
( actualité)
LE CONTROLE PAR LES MOYENS DE SANCTIONS
mettent en cause l'existence du gouvernement. Le dispositif prévu contribue à la face
parlementaire de la 5ème République.

La sanction consiste dans la mise en jeu de la responsabilité politique du gouvernement.


Différentes dispositions :
*l'art 20 dernier al : le gouv est responsable devant le parlement.
49 et 50 qui vont précisé les procédures de cette mise en jeu
12 : dissolution
éviter l'instabilité ministérielle de la 3eme République que le texte de 1946 n'avait pas réussi a
corrigé.
Dans la C de 1958 le droit de dissolution est inconditionnel il s'exerce indépendamment de
la mise en jeu de la responsabilité gouvernementale ce qui est un facteur de stabilité.
Toutefois, il y a un lien politique en responsabilité pol et dissolution :
le gouvernement ne peut être renversé que par l'AN(49al1,2,3) et 50. pq ?
*logique démocratique : l'AN est élu au SUD et elle seule à la légitimité suffisante pour
renverser un gouvernement nommé par un président qui lui aussi est élu au SUD.
*le sénat ne peut pas être dissout : si il avait le doit de dissolution il y aurait une instabilité.
A) La mise en jeu de la responsabilité pol du gouv à l'initiative de l'AN : motion de censure
spontanée
art 49 al 2.procédure très rationalisée. Règles très précises quant à son déroulement et quant à
son vote
1)le déroulement de la motion spontanée
a) l'initiative de la motion
elle doit se prononcer sur la forme d'un texte motivé. Motivé car il faut convaincre une majorité
contre le gouvernement et cette motion devra être signé par 1/10 des députés composant l'AN
pour être recevable. (58 députés)
des précautions sont prisent pour éviter les motions a répétitions :
avant 95 un même député n'avait le droit de signé qu'une seule motion par session. Depuis
95 ( session unique) un député peut signer jusqu'à 3 motions durant la session unique.
*le dépôt de la motion doit s’effectue en séance publique afin qu'elle puisse être discutée
b) la discussion de la motion
49 al2 prévoit que la discussion de la motion ne peut avoir lieu que 48h après sont dépôt. →
délais de réflexion pour calmer le jeu.
1) le vote de la motion de censure spontanée
2) a) conditions du vote
3) sous la 4eme, le vote → maj absolue de l'AN mais le calcul des voies s’opérer de la
manière suivante : le résultat faisait apparaître trois données : pour le gouv,
contre, absentions.
L'art 49 al 2 exige la même majorité → absolue des membres composant l'AN.
Mais sous la 5eme le calcul des voies s'opère différemment : seul les votes favorables à la
motion sont comptabiliser. Les absents sont réputés favorable au gouv, contre la motion.
L'AN doit établir la preuve qu'il y a une majorité
b) les conséquences du vote
si le vote est favorable (289 voies) : alors le PM doit présenter la démission de son
gouvernement au chef de l'état. Obligation constitutionnelle (50).
il reste en place jusqu'à son successeur pour les affaires courantes.
Depuis 60 un seul gouvernement a été renversé : 62 : Pompidou
pour l'opposition : ça permet de provoquer un débat général sur la politique du gouvernement.

B) la mise en jeu à l'initiative du PM


1) la mise en jeu engagée sur le programme du gouvernement
2) 49 al 1 : bcp de précautions sont prises :
*il faut une délibération du conseil des ministres qui exprime la solidarité
gouvernementale et qui informe le président
*seul le PM peut poser la question de confiance sur le programme du
gouvernement (uniquement devant l'AN) pas bcp de risque car le G n'a besoin
que de la confiance de la maj simple.

3) la mise en jeu sur une déclaration de politique générale


4) 20 : prend tout son sens.
5) Celle ci peut avoir lieu à l'AN ou au Sénat
6) a) la déclaration devant l'AN
7) 49 al1 : même procédure qu'avant : délibération en conseil des ministres avec maj
absolue. Utilisée à l'entrée en fonction du PM ou en cours d'exercice.
8) b)déclaration devant le Sénat
9) prévue à 49 al 4 : faculté comme les procédures précédentes mais qui n'est pas soumis à
des conditions strictes : pas besoin d'une délibération du conseil des ministres,
elle sera suivie d'un débat puis d'un vote. Mais si vote négatif du sénat pas de
conséquence. Utilisé une 10aine de fois.
10) La mise en jeu de la responsabilité sur un texte
11) 49 al 3:procédure ultime du parlementarisme rationalisé. Au moment de la rédaction de la
5eme république, ce sont les hommes pol de la 4 qui est inspiré cette procédure
(felix gaillard)
12) cette procédure devait avoir un caractère exceptionnel : pour questions importantes.
13) Le PM ne devait y avoir recours qu'en premier essor.
14) Pdnt des années, cet article sera utilisé
15) a) les mécanismes de la question de confiance
16) il faut une délibération du conseil des ministres à l’issue de laquelle le PM peut
engager la responsabilité de son gouv devant l'AN seule.
Cela sur un texte.
17) Le président de l'AN est directement prévenue, il en informe l'Assemblée. Si le texte est
en discussion la discussion cesse immédiatement.les députés on un délais de 24
heures pour déposer une motion de censure.
18) Contrairement à la motion de censure spontané ( en réponse à la question de confiance) ,
ici pas de conditions de signature, tout député peut la signer :
*si motion pas déposé, le texte est considéré comme adopté sans débat et sans
vote
*si motion déposée, elle est soumis aux mêmes conditions de votes que la
motion de censure spontanée :
-le vote aura lieu que 48h après et il faut la maj absolue.
19) b) la pratique de la question de confiance
a l'origine, cette procédure était considérée comme extrême, elle a était
appliqué jusqu'en 79. a partir de 79 elle va être utilisée plus souvent à
n'importe quel moment du débat.

20)
21)

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