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Préparation à l’examen:
• Lectures dans le manuel p. 26 à 201 et notes de cours
complémentaires.
• Banque de documents du plan d’étude
• Méthodologie – voir Classroom
• compléter le schéma…
8 points
Bonne révision! ☺
R. Varoujean/ J-S. Cotnoir
Matière : DOSSIERS 1, 2 , 3 p.26 à 201
Les connaissances
Personnages importants :
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9 «Les modalités qu’il proposait étaient tout à fait injustes pour le Bas-Canada : représentation égale pour
le Haut-Canada, moins populeux ; imputation de la dette haut-canadienne, plus lourde, à la province
unie ; octroi d’une liste civile permanente*, ce à quoi l’Assemblée bas-canadienne s’était longtemps
opposée. Pourtant, seuls trois conseillers rejetèrent ces modalités, si bien que Thomson put annoncer que
la question de l’union était « réglée ». Il se trompait. John NEILSON et d’autres organisèrent des pétitions
contre le projet tandis que la presse francophone attaquait directement « le poulet », comme on
surnommait le gouverneur.» http://www.biographi.ca/fr/bio/thomson_charles_edward_poulett_7F.html
10 « Mais [...] quand même la connaissance de la langue anglaise me serait aussi familière que celle de la
langue française, je n’en ferais pas moins mon premier discours dans la langue de mes compatriotes
canadiens-français, ne fût-ce que pour protester solennellement contre cette cruelle injustice de cette partie
de l’acte d’Union qui tend à proscrire la langue maternelle d’une moitié de la population du Canada. Je le
dois à mes compatriotes, je me le dois à moi-même.» http://www.biographi.ca/fr/bio/la_fontaine_louis_hippolyte_9F.html
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Chroniques p. 45
«Pour La Fontaine, le projet de loi visant à indemniser ceux qui
avaient subi des pertes durant la rébellion n’était que
justice…Lorsque lord Elgin donna la sanction royale au projet
de loi, le 25 avril 1849, une bande d’émeutiers fit irruption dans
l’édifice du parlement et y mit le feu. »
http://www.biographi.ca/fr/bio/baldwin_robert_8F.html
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24 «Au nom de la Grande-Bretagne et des colonies de l'Amérique
du Nord britannique, le gouverneur Elgin signe avec les États-
Unis, le 5 juin 1854, un traité de réciprocité visant à éliminer
les tarifs douaniers. L'entente porte sur le droit des pêcheurs
des États-Unis et de l'Amérique du Nord britannique, sur les
matières premières ainsi que sur les produits agricoles.»
Source : https://www.collectionscanada.gc.ca/confederation/023001-3010.42-f.html
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«Au début des années 1840, le Royaume-Uni entreprend une importante série de
réformes. En accord avec les idées véhiculées par le libéralisme économique et le
libre-échange, le Parlement de Londres décide de réduire les taxes sur l’importation
du bois étranger. Il supprime également plusieurs lois protectionnistes, dont les
Corn laws et une partie des Navigation Acts.»
Source : CORMIER, GOULET; Chroniques du Québec et du Canada 1840 à nos jours, ERPI-PEARSON, 2017. P.79
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«En adoptant le libre-échange, le Royaume-Uni cesse de soutenir l’économie de ses
colonies. Ces dernières doivent dorénavant assurer elles-mêmes leur
développement et leur prospérité économique.»
Source : CORMIER, GOULET; Chroniques du Québec et du Canada 1840 à nos jours, ERPI-PEARSON, 2017. P.79
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Chroniques p. 80
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Sources : Chroniques
39 Les délégués s’entendent finalement sur l’idée d’un partage des pouvoirs entre un gouvernement fédéral
et des gouvernements provinciaux. Ils rédigent un projet d’union fédérale, connu sous le nom de […] ou
« 72 Résolutions ».
Source : Chroniques du Québec et du Canada.
On décide du nom de ce nouveau pays : 40 Cinq députés du Canada-Uni […] assistent à cette 41
le « Canada », aussi appelé « Dominion importante rencontre en tant qu’observateurs. Deux
du Canada ». députés de Terre-Neuve se joignent à eux.
Source : Chroniques du Québec et du Canada. Source : Chroniques du Québec et du Canada.
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Au moment de la Confédération, la région […] est déjà très
prospère. Les industries du bois d’œuvre, de la construction
navale et de la pêche y sont florissantes. À l’époque, la
Source : Chroniques du Québec et du Canada. région entretient aussi des liens commerciaux et culturels très
serrés avec la Grande-Bretagne
et les États-Unis, pays avec lesquels elle
44 a plus d’affinités qu’avec le reste du Canada.
La guerre de Sécession fait craindre aux
autorités britanniques de Londres une série de Source : Chroniques du Québec et du Canada.
représailles de la part des États victorieux du
Nord à l’endroit du territoire colonial britannique. LA POPULATION DU DOMINION
Comme la Grande-Bretagne a ouvertement DU CANADA EN 1867
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soutenu les États du Sud, cette crainte est
fondée. Aussi, les dangers de cette guerre font
croître le sentiment loyaliste dans la population
[…] Protéger […] de l’influence américaine
veut également dire protéger les traditions et les
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institutions britanniques en sol nord-américain. 1 620 851
Source : Bibliothèque et Archives Canada, « Les causes
ayant mené à la Confédération », L’Ontario (1867), Source : Chroniques du Québec et du Canada.
[En ligne]. (Consulté le 21 novembre 2016.)
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Maintenant que la Confédération a été établie de façon officielle, les catholiques ne doivent plus s’y opposer. Certains
évêques publient des mandements rappelant aux membres de leurs églises leurs devoirs de soumission […] « Vous devez
en conscience, nos très chers frères, et comme catholiques et comme amis sincères de l’ordre, de l’union et de la paix,
vous devez favoriser dans la mesure de vos forces et par le concours de votre bonne volonté le bon fonctionnement de la
constitution qui va bientôt être inaugurée. »
Source : Jacques LACOURSIÈRE, Une histoire racontée par Jacques Lacoursière, Québec, Les éditions du Septentrion, 2002, p. 144-145.
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1. La Confédération est une œuvre infâme parce que la langue française sera proscrite et notre religion menacée. 2. Elle va
nécessiter un surcroît de dépenses et la taxe directe. 3. Elle va amener la conscription et les enrôlements. 4. Elle va
occasionner des dépenses énormes dans les fortifications et le chemin de fer intercolonial. 5. Elle va ruiner l’industrie et les
ouvriers. 6. Elle va nous mettre les Américains à dos.
Source : Antoine-Aimé DORION, dans Jacques LACOURSIÈRE, ibid.
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Pour [George-Étienne] Cartier, le Canada serait une nation dans laquelle les identités et les allégeances
multiples pourraient fleurir, s’épanouir, au sein d’une structure qui engendrerait la naissance d’une
nationalité politique commune.
Source : Samuel LASELVA, The Moral Foundations of Canadian Federalism, Montréal-Kingston, McGill-Queen’s University
Press, 1996, p. XII.
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La vision de Cartier était véritablement Ainsi, la création d’une nation canadienne, par l’adoption
fédéraliste, c’est-à-dire qu’elle impliquait d’un régime fédératif, était conçue comme permettant et
des provinces souveraines quant aux valorisant non seulement la survie, mais l’épanouissement
matières liées à leur identité culturelle d’identités culturelles intraétatiques. La question
particulière, mais unies au sein d’un identitaire a donc joué un rôle prédominant dans les
gouvernement général lui aussi souve- discussions qui ont précédé l’adoption du régime fédératif
rain quant à leurs intérêts communs. en 1867. Chose certaine, c’est en raison de l’assurance
Source : Eugénie BROUILLET, « Le 1er juillet que la création d’une nouvelle nationalité canadienne
1867 – L’Acte de l’Amérique du Nord n’interférerait pas avec leur identité culturelle particulière
britannique : la fondation d’un pays en devenir », que les leaders politiques du Canada-Est ont accepté de
la Fondation Lionel-Groulx, conférence donnée s’unir avec les autres colonies britanniques d’Amérique
à l’Auditorium de la Grande Bibliothèque, du Nord au sein d’un système de gouvernement fédératif.
Montréal, 4 décembre 2012, [En ligne].
(Consulté le 21 novembre 2016.) Source : Ibid.
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Le meilleur système de fédération pour les provinces de l’Amérique du Nord britannique – le plus propre,
dans les circonstances, à protéger les intérêts des diverses provinces et à produire l’efficacité, l’harmonie
et la stabilité dans le fonctionnement de l’union – serait un gouvernement chargé du contrôle des choses
communes à tout le pays, et des gouvernements locaux pour chacun des deux Canadas, et pour la
Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard, lesquels seraient chargés du contrôle
des affaires locales dans leurs sections respectives, des dispositions étant prises pour admettre dans
l’union, à des conditions équitables, Terre-Neuve, le Territoire du Nord-Ouest, la Colombie-Britannique
et Vancouver.
Source : Bibliothèque et Archives Canada, Les résolutions de la Conférence de Québec : octobre 1864 (Les 72 Résolutions),
[En ligne]. (Consulté le 21 novembre 2016.)
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Divisé entre les États de l’Union du Nord partisans de l’abolition de l’esclavage et les États confédérés du
Sud, le pays sombre alors [1861] dans un conflit qui se terminera par la victoire des Nordistes en 1865.
Source : Andrée THIBEAULT, et Jean-Pierre CHARLAND, Repères, 1re année du 2e cycle du secondaire, Montréal, ERPI,
2007, p. 306.
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À Saint-Vital [dans la région de la rivière Rouge], des Le 15 juillet 1870, ce territoire dont
arpenteurs qui campaient sur la terre d’André Nault [un Métis] la population se trouve surtout
reçoivent des habitants l’ordre de quitter immédiatement autour de la rivière Rouge devient
les lieux et de cesser d’arpenter cette terre que Nault avait [le Manitoba] la cinquième province
acquise de la Hudson’s Bay Company. de la fédération canadienne.
Source : J. LACOURSIÈRE, Histoire populaire du Québec, 1841-1896, Source : Chroniques du Québec et
tome 3, Québec, Les éditions du Septentrion, 1996, p. 220-221. du Canada.
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[…] le gouvernement canadien négocie l’achat de la Terre de Rupert avec la Compagnie de la Baie
d’Hudson […] avec l’appui du Parlement britannique, il acquiert ce territoire pour la somme de 1,5 million
de dollars.
Source : Chroniques du Québec et du Canada.
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Les entreprises
canadiennes sont plus
jeunes et leur marché 66
est plus restreint que
celui des entreprises
américaines. Comme
les produits américains
sont fabriqués en très
grande quantité, ils
sont moins chers que
les produits canadiens.
Or, ce prix plus bas
amène la population
canadienne à les
préférer aux produits
locaux.
Source : Chroniques du
Québec et
67Canada.
du
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Lorsque les contrats se font plus rares,
les propriétaires d’usines peuvent
décider des réduire les salaires des
travailleurs sans préavis.
Source : Chroniques du Québec
et du Canada.
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72 UN PENSIONNAT AUTOCHTONE
73 RÉGIONS DE COLONISATION
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GRÈVE DES OUVRIERS DU CANAL DE LACHINE
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Une Indienne qui marie un non-Indien perd son statut d’Indienne et elle est alors considérée comme
n’étant pas Indienne. Ses enfants ne sont pas considérés comme Indiens. Par contre, un Indien qui marie
une non-Indienne permet à cette dernière d’acquérir le statut légal et elle est alors considérée comme
étant Indienne. Ses enfants sont aussi considérés comme Indiens.
Source : Femmes autochtones du Québec, « Les femmes autochtones du Canada : une discrimination juridique », [En ligne].
(Consulté le 15 décembre 2016.)
Sources : http://images.recitus.qc.ca/
CORMIER, GOULET; Chroniques du Québec et du Canada 1840 à nos jours, ERPI-PEARSON, 2017
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